BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 9ZYOLrqq_oSujet: Let Fate decide
Anthea Rowle

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Rechercher dans: SUJETS UTILES & DEMANDES   Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 201107090038689190Sujet: Let Fate decide    Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS EmptyDim 4 Déc - 16:54
Ptdr okay Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 2814398919

Lancés #4 et #5 :
Récupérer un trésor aléatoire : 8 (2d6)
Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 9ZYOLrqq_oSujet: then came the last days of june
Invité

Réponses: 3
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Rechercher dans: rps abandonnés   Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 201107090038689190Sujet: then came the last days of june    Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS EmptyDim 14 Nov - 15:26
tw: violence, kidnapping

"Elle ? C'est qui ?" qu'elle demande. Elle, c'est une partie de toi, c'est cette part d'innocence qu'il te reste, qu'il faut préserver à tout prix. Si elle est en danger, c'est fini pour toi, et donc, pour tous tes enfants réunis. Tu n'as pas le droit de mourir une seconde - troisième ? - fois, tu n'as pas le droit de les laisser choir comme des orphelins, orphelines, qui ne demandent qu'à survivre et s'épanouir dans ce maëlstrom d'injustice. La louve obtempère, bien consciente de l'importance de l'ouvrage, sans toutefois en avoir le cœur net. Le regard fait des va-et-vient avec la bâtisse, qui, tu le sens, vous regarde déjà elle aussi. Ce n'est jamais bon lorsqu'elle vous regarde, car elle prend de l'avance sur ce qui suit. "Alana" c'est prononcé dans une expiration qui ressemble à une confidence, celle qui pourrait tout faire chavirer si d'autres que vous l'entendaient. Tu pressens l'effondrement dans ces A, dans la façon dont s'arrête le mot au creux de ta gorge, une fois prononcé. Alana est en danger et il faut la sauver. Alana ne peut pas parler alors il faut la sauver. Il ne faut pas la tuer car c'est elle qui vous sauvera tous et toutes. C'est elle qui doit rester.

"C'est chez toi ? C'est pour ça que tu veux y aller ?Pas chez moi," plus maintenant, elle le sait, elle le sent, Lucy ; tu n'es à ta place que dans le cottage avec les tiens, et nulle part ailleurs. Sans eux, tu n'es rien. "On va sauver Alana" que t'arrives à exprimer, vous allez la sauver et la ramener, parce qu'elle est en danger là-bas, comme tu l'as été toi pendant de nombreuses années. Maintenant, tu pars.

Tu pars en premier et elle te suivra.

(...)

({#}4{/#}) Alana est là, à son bureau, et le livre à la main qu'elle porte s'éclate au sol après qu'elle ait pivoté dans ta direction. Prostrée, l'inquiétude folle dans le regard, tu ignores ces états de fait alors que tu sens son souffle se raccourcir toujours un peu plus alors que tu te rapproches d'elle. "Alana Jónsdóttir," t'as l'air soudainement plus doux, mais elle ne s'y méprendra pas ; le bas de ton visage est peint de rouge un peu trop frais, le bas de ton tatouage marron à peine léché. Tu lui parles en islandais. "Alana, on s'en va" elle secoue la tête de droite à gauche, prise sous l'effet de ta rune, intensifiant sa nature déjà peureuse. Incapable même de te parler dans la langue des signes, elle subit ta présence.

"Ils vont te tuer si tu restes là" comme toi ils t'ont tué avant ça, tu le sais. Entre la mort courte et la mort longue, tu ne lui donnes plus aucun choix, si ce n'est celle que tu lui offriras. Elle a bien entendu qu'il se passait quelque chose, que c'était peut-être pas de ta faute, tout ça, pour changer. Qu'elle pourrait peut-être même mieux comprendre quand Lucy lui dira aussi, qu'on lui veut du mal, mais pas eux — eux, ils sont venu la chercher pour la sauver, et ils ne partiront pas sans elle. "S'il te plaît," insistes-tu une dernière fois alors que tu sens quelque chose arriver derrière toi.
Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 9ZYOLrqq_oSujet: MISSION #4 ; spring cleaning
SMOKE & MIRRORS

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Rechercher dans: rps abandonnés   Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 201107090038689190Sujet: MISSION #4 ; spring cleaning    Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS EmptyDim 17 Oct - 13:56
Quelque part, des agents de la VB s’active. ”Mais où sont-ils passés, bordel de merde ?” ”Vous avez intérêt à me les retrouver, maintenant.” C’est la panique, ils étaient là, pendant une seconde, et plus rien. Comment peut-on perdre d’une seconde à l’autre 5 hybrides en plein ministère de la magie ? ”Je savais que c’était une idée pourrie d’en rapprocher du département des mystères.” peste l’un d’eux. Et il n’a pas tort. Même à l’entrée du département, les portes sont capricieuses, et le destin, lui aussi l’est.

_____________________


Au-dessus d’eux, rien d’autre que l’obscurité. Le plafond semble hors d’atteinte, et surtout, il semble loin, à en juger par l’impression de vide, d’immensité qu’ils ressentent un peu plus chaque seconde et qui fait presque pression sur leurs épaules.

Soudain, l’ambiance change, complètement. Les murs semblent être moins lointains, le sol sous leurs pieds ne leur fait plus le même effet. Étrange. Les odeurs, elles, sont toujours là. Le café, les fleurs. Quelque chose de doux, d’agréable. Ce sont les nyctalopes qui réagissent en premier, mais les autres ne restent pas longtemps dans l’incertitude : la lumière reprend ses droits, et tous peuvent observer à loisir l’endroit dans lequel ils sont. What the--.

Ils sont tous les 5 au beau milieu d’un café, baigné de soleil - un soleil qui ne force pas les vampires à un recul immédiat. Et le pire, c’est que ce café n’est pas vide : il y a bien des gens, aux tables, en train de partager diverses boissons, de parler, de rire, et de la musique en fond, des chansons que les cinq hybrides n’ont jamais entendues. Personne ne semble avoir remarqué qu’ils viennent de se matérialiser au milieu de la pièce, pourtant, Nawal se fait soudainement bousculer. ”Regardez où vous mettez les pieds, par Merlin!” Le sorcier qui vient de pester fronce les sourcils et ses yeux se pose sur la joue de l’hybride, puis sur ses camarades. ”Les jeunes de nos jours, ils font vraiment n’importe quoi avec les tatouages…” Il lève les yeux au ciel et se rapproche du comptoir du café.

Par la vitrine, les nouveaux arrivés peuvent reconnaître le bâtiment de l’autre côté de la place sur laquelle le café est installé. Gringotts. Des gobelins en sortent.
Absurde.
L’un des hybrides pose les yeux sur un journal, laissé sur une table juste à côté d’eux. 24 avril 2007. La date est la bonne. Le titre, lui, par contre... Edwin Sheerwan: la tournée 2007 affiche déjà complet! Impossible. Cela fait déjà 6 ans qu’Edwin Sheerwan a disparu de la surface de la planète, après que le sortilège Von Bäume ait révélé qu’il était un demi-selkie.

instructions
Maintenant, c'est à vous de jouer !

→ N'oubliez pas que nous encourageons les réponses rapides et courtes pour les events et missions (le minimum est baissé à 300 mots).
→ On vous laisse faire ce que vous voulez de Zero Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 1323145405
→ On reste à disposition bien sûr si vous avez des questions. Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 736882016
Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 9ZYOLrqq_oSujet: SYSTÈME DE POINTS » quêtes et recensement
Elena Alvarez

Réponses: 245
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Rechercher dans: administratif   Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 201107090038689190Sujet: SYSTÈME DE POINTS » quêtes et recensement    Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS EmptyDim 3 Oct - 20:20
points time Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 2486484037  Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 2486484037  Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 2486484037

prénom, nom du personnage » Elena Alvarez
quête » secondaire (#2)
exploits » → répondre à un rp en moins de 48h - 50pts : "non mais tqt les besties c'est fun!!!!"
→ proposer un event - 100pts : c'est jour de goûter Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 1910853676
total » 150 points bam bam

prénom, nom du personnage » Elena Alvarez
quête » secondaire (#3)
exploits » → répondre à un rp en moins de 3 jours - 40pts : les pâtes sont ratées mais ouin viens pour compenser on va nager
→ répondre à une mission/event en moins de 48h - 100pts (pour 4 minutes Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 3542246453) : non mais c'est pas possible c de famille comment ça benny t'as cramé les crêpes ????
total » 140 points bam bam

prénom, nom du personnage » Elena Alvarez
quête » secondaire (#4)
exploits » → répondre à un rp en moins de 12h - 100pts : range ton get along shirt sofia !!!!
total » 100 points bam bam

prénom, nom du personnage » Elena Alvarez
quête » secondaire (#5)
exploits »→ répondre à un rp en moins de 48h - 50pts : ouinouimbéciles .
total » 50 points bam bam

merciiii les cheffes Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 736882016
Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 9ZYOLrqq_oSujet: SYSTÈME DE POINTS » quêtes et recensement
Elena Alvarez

Réponses: 245
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Rechercher dans: administratif   Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 201107090038689190Sujet: SYSTÈME DE POINTS » quêtes et recensement    Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS EmptyDim 26 Sep - 21:55
Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 134601957 c'est l'heure des points de la semaine gang gang kirby

prénom, nom du personnage » Elena Alvarez
quête » principale (OdP gang gang)
exploits »
→ répondre à un rp en moins de 24h - 75pts : vous ici ????
→ répondre à un rp en moins de 24h - 75pts : regarde kingou je paye même des coups à mon agent double maintenant !!!
→ répondre à un rp en moins de 24h - 75pts : on dit au revoir au mr moran car on est polis
total » 225pts si avec ça on gagne pas la guerre Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 2909631245

prénom, nom du personnage » Elena Alvarez
quête » secondaire (#2)
exploits »
→ répondre à un rp en moins de 12h - 100pts : pas facile d'être la personnalité de l'année à l'Iron ouin
→ répondre à un rp en moins de 12h - 100pts : un peu de douceur et beaucoup de pâtes ratées pardon little italy
total » 200pts venez les allié-e-s ouin

prénom, nom du personnage » Elena Alvarez
quête » secondaire (#3)
exploits »
→ répondre à un rp en moins de 24h - 75pts : it's baboon punch time Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 1150482778
total » 75pts (contribution pour la réintégration de kingsley)

prénom, nom du personnage » Elena Alvarez
quête » secondaire (#4)
exploits »
→ faire référence à l'un des articles du Daily Prophet en rp - 50pts : vous ici² ???? (ça bitche sur le chef de la division de séparation du monde moldu mentionné dans l'article sur Canterbury nod)
total » 50pts hop c'est comme ça

merci tout pleiiiiin Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 1989451666
Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 9ZYOLrqq_oSujet: Jool » Freaks & Beasts
Dae-won Song

Réponses: 10
Vues: 1645

Rechercher dans: JOURNAL DE BORD   Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 201107090038689190Sujet: Jool » Freaks & Beasts    Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS EmptySam 25 Sep - 23:07
Song Dae-won
Lim Jaebeom - dovakhiin
 
ON THE RUN
nom prénom(s)  » Il aurait pu choisir d'abandonner son nom en même temps que la tranquillité de sa vie quand il a fui pour l'Ordre, de revêtir celui de sa mère plutôt que de se trimballer celui d'un père qu'il n'a jamais vraiment connu - en dents de scie, plutôt, lorsqu'il venait leur rendre visite de Corée, jusqu'à arrêter complètement le jour où le petit secret de sa seconde famille est tombée. Mais Song (宋) est à lui, et il n'avait déjà pas grand chose à l'époque pour choisir d'abandonner entièrement l'une des rares choses qu'il avait encore en possession, son nom. Non, les souvenirs de sa mère, il les porte plutôt dans son prénom, Dae-won. Don't you dare say it sounds weird. I enjoyed giving you that name. And I still like it, more than your brother's even. C'est comme si elle l'avait destiné à devenir ce qu'il est aujourd'hui en lui choisissant les caractères 岱 (grande montagne) et 援 (aider). On n'est pas loin de la vérité.

surnom(s)  » Quand bien même cela a toujours fait sourire ses petits camarades de pouvoir l'appeler Day One, la plupart a fini par se tourner vers un simple Dae, un diminutif monosyllabique qui lui va comme un gant. Au sein de l'Ordre, on le connait surtout sous patronyme Knight.

date de naissance » Dae-won est né le 24 janvier 1978, plus exactement dans un hôpital sorcier de Manchester. A quelques mois près, il serait né sur le territoire coréen, et probablement aurait-il fêté ses 29 ans dans un contexte complètement différent.

origines & nationalité  » Il ne connait de ses origines coréennes que ce que sa mère lui en appris et ce que son père lui en a conté lors de ses rares visites lorsqu'il était enfant - il n'a, en effet, jamais mis un pied en dehors de son Royaume-Uni natal. Peut-être que quand ils auront gagné la guerre, Dae-won pourra enfin renouer avec le pays dont sa famille est issue ; en attendant, ce n'est même pas une préoccupation qui l'effleure.

pureté du sang  » Dae-won est de Sang-Mêlé, ou du moins c'est ce qu'il avance depuis toujours, particulièrement au sein de l'Ordre. A un détail près : coule dans ses veines un sang dit Hybride, plus précisément du sang de Vélane. Ce n'est qu'un ridicule quart, un quart qui ne regarde personne, mais un quart qui pourrait lui coûter sa chambre à Saint-James si cela venait à s'ébruiter. Rares sont ceux au courant de ce petit secret qu'il camoufle parfaitement.

métier/études  » Sa vie aurait été bien différente si, comme son frère, Dae-won n'avait eu la possibilité de faire ses études à Hogwarts. Réparti à Slytherin entre 1989 et 1996, il a pourtant trouvé ses plus chers amis chez les Gryffondor, où il aurait très bien pu faire ses armes lui aussi. Il s'est montré être un élève très correct, et n'est resté jusqu'au bout uniquement pour pouvoir apporter son soutien à l'armée de dumbledore. Et, une fois ses ASPICS en poche, quand il s'est retrouvé incapable de pouvoir retourner à Hogwarts, Dae-won a naturellement rejoint l'Ordre du Phénix - il n'a jamais eu de temps à perdre pour quoi que ce soit. Quand il n'est pas envoyé en mission à droite à gauche, il est surtout l'un des référents de l'Iron Institute et de l'Airlock, et le moins que l'on puisse dire est qu'il prend ses responsabilités très à cœur. Trop à cœur, si l'on demande aux prisonniers de l'Ordre.

orientation & état civil  » On n'a connu à Dae-won que très peu de partenaires officiel.les - pas depuis que sa fiancée est tombée entre les mains des Mangemorts il y a prêt de de sept ans, pour ne plus jamais refaire surface. Il vivote, garde l'affection dont il sait encore faire preuve pour plus tard, quand il n'aura plus la rage au ventre et qu'ils auront de nouveau le droit de se reposer et de vivre en paix.

camp  » Il n'y a, et n'y aura jamais rien d'autre dans le cœur de Dae-won que ses convictions et sa dévotion envers l'Ordre du Phénix. Il a prêté allégeance à la résistance dès le début, et se battra jusqu'à son dernier souffle s'il le faut. Voir ses amis tomber comme des mouches autour de lui ne fait que renforcer ses convictions, et la rage qui s'est enroulée autour de son esprit depuis bien longtemps. Le Cercle 5 est un parfait produit de la guerre, ses pensées tournées constamment vers la lutte des siens et son envie de renverser le gouvernement.

baguette  » Par la force des choses, Dae a été contraint de changer à plusieurs reprises de baguettes - il fut un temps où il avait la fâcheuse manie de casser son artefact en mission. Cela fait quelques années désormais qu'il a trouvé une arme suffisamment puissante et solide pour survivre à son quotidien mouvementé, et à sa nervosité certaine sur le terrain. Taillée en bois de tremble, elle contient en son cœur une ventricule de dragon, et se révèle être plutôt efficace pour les sortilèges offensifs - une baguette parfaite pour un duelliste comme Dae. Il n'a jamais pris la peine de la mesurer, mais à vu d'œil elle semble faire une trentaine de centimètres, et est plutôt rigide.

patronus  » Le patronus de Dae a grandi avec lui et avec les épreuves qu'il a dû affronter. Les premiers qu'il a lancés prenaient la forme d'un Croup, puis d'une panthère à la mort de Fred. Aujourd'hui, après de multiples pertes et affrontements, son patronus semble s'être stabilisé autant que la colère douce qui s'est cristallisée en lui : c'est un cheval frison argenté qui jaillit de sa baguette désormais lorsqu'il invoque ce sortilège.

épouvantard  » Celui-ci est simple, rapide, efficace - une pile de cadavres, qui ne cesse de grandir à chaque perte, où l'on peut reconnaître le visage de Fred, Lupita, et même Lee, désormais.

particularité(s)  » L'ascendance vélane de Dae-won n'est qu'un encombrant détail qu'il tient secret. Il n'en a pas honte, non, pas le moins du monde, mais il préfère largement garder cette hybridité pour lui - il a rapidement compris les privilèges qu'il pourrait perdre, même au sein de l'Ordre, en révélant son ascendance. Son sang est suffisamment distillé pour lui permettre de le camoufler à l'aide d'une simple potion, et son point d'honneur à rester stable et calme en toutes circonstances provient en grande partie de sa peur de voir des étincelles se produire, ou les traits de son visage se déformer légèrement.

Il n'a pas été évident pour le jeune Dae-won de mettre des mots sur cet étrange sentiment qui l'a longtemps habité, l'impression qu'une part de lui manquait et le rendait incomplet. Il a pendant des années gardé une forme de jalousie enfermée en son cœur envers sa mère et son frère, tous deux animixés, et a vu l'absence de sa propre part animale former un creux dans son poitrine. C'est avec l'animagie qu'il a décidé de le combler, avec un certain succès. L'apprentissage fut long et douloureux, mais Dae a trouvé en sa forme animale un substitut à cette âme-liée qu'il n'a jamais pu avoir. Il est aujourd'hui un animagus particulièrement doué et expérimenté, et il n'est pas rare de le croiser sous l'apparence d'un imposant et sombre berger allemand.
INFORMATIONS SUR LE PERSONNAGE. uc.
Août 2007
ELENA ALVAREZ #1 » I feel like I've hit a low
BARUCH MORAN #1 » Keep your enemies closer
Septembre 2007
ETHAN HERRERA #1 » Lost in the citadel
ELENA ALVAREZ #2 » A sinking ship that's burning
Octobre 2007
ETHAN HERRERA #2 » There's hunger in pain
taliesin de briancourt & baruch moran » Death first to vultures and scavengers
ELENA ALVAREZ #3 » They can be bent
ELENA ALVAREZ #4 » Sleep on the floor
Décembre 2007
TASK FORCE #1 » Certain agony on the battlefield
Janvier 2008
ELENA ALVAREZ #5 » Friends no more
uc

uc
uc.

uc.
Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 9ZYOLrqq_oSujet: EVENT MAJEUR #8 » salazar squad.
Faye Moroz

Réponses: 44
Vues: 3152

Rechercher dans: events   Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 201107090038689190Sujet: EVENT MAJEUR #8 » salazar squad.    Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS EmptyMar 18 Mai - 15:39
T’as voulu jouer à la maligne. Ou plutôt, le but était simple, détourner l’attention des deux chasseurs des anciens aurors qu’ils avaient réussi à clouer au sol. Ça marchait plutôt bien jusqu’à ce que le jeunot se mette en tête de tirer la blondasse en arrière pour faire une connerie, qu’une vague surgisse de nulle part et te projette contre un arbre alors que ça pétait de partout. Autant le dire, t’étais un peu sonnée, les bras éraflés et une bosse qui gonflerait tranquillement à l’arrière de ton crâne, sans que ce ne soit trop grave, Te remettant debout lentement, tu étais désormais assez près de Javier et Jun pour courir à côté d’eux et les secouer histoire de t’assurer qu’ils étaient toujours en vie. Et autant dire qu’une fois que t’avais repris tes esprits, t’étais de nouveau parée pour contrer n’importe quel putain de sort que les chasseurs pourraient vous lancer.

Quelque part, la chance qui t’avait fait défaut au moment où le souffle du Feudeymon t’avait cramé la gueule était de retour et le vent avait tourné en ta faveur. Lançant quelques sortilèges offensifs vers les crevards qui vous menaçaient et ne vous épargnaient guère, tu arrivais à avancer en direction de vos amis, avec Javi et Jun qui faisaient de même. Vous étiez encore mal barrés pour traverser l’île en trente minutes (car vu la direction prise par l’Ordre dans votre fuite, il semblait évident que le point de rendez-vous était définitivement de l’autre côté de l’île) mais au moins, tu semblais avoir échappé une nouvelle fois à la mort.

De loin, tu tendais toujours l’oreille sur les conneries que pourrait brailler ton binôme (donc, pas en demi-t(h)on). Il avait l’air de savoir d’autant plus où il se dirigeait, bredouilla une connerie que tu ne sus pas comprendre, mais derrière, son beuglement fut plus clair. Tu lui reconnaissais un air que tu lui avais vu à d’autres occasions, mais c’était vieux, avant Gracefield, bien avant Gracefield, si bien qu’il était difficile de remettre les mots dessus et surtout de réorganiser tes souvenirs alors que tu étais toute engagée dans une énième lutte pour votre survie.

Encore derrière, tu entends pour autant l’affirmation du vampire, reprise par Lottie qui renchérit et tu te retournes pour voir une fumée sombre s’élever d’un endroit que tu estimes au pifomètre être peut-être le manoir où vous aviez pu vous décrasser un ou deux mois plus tôt. Et ça va trop vite. Trop vite pour comprendre ce qu’il se passe, et surtout trop vite pour réagir.
En deux temps, trois mouvements, et un arbre arraché, Sally Greyback assomme Lupin et transplane avec lui et la mioche qui lui collait aux basques, tandis que le vampire change d’emplacement aussi sec, auprès de Sofia. Ça, t’as même pas le temps de le voir : parce que quand tu regardes devant toi, tu te rends compte qu’il y a des gens en moins dans votre fine équipe.
De là à comprendre ce qu’il s’est passé, faut pas rêver.

Alors tu beugles, alors que ça commence à sentir le roussi et que des éclairs rouges et verts fusent dans votre direction, que les rangs se resserrent avec Javi et Jun pour vous protéger mutuellement : « MAX, LOTTIE, AVEC MOI ! TRISTRAM, ON SE REPLIE OÙ, BORDEL ?!!! » parce que bon, si tu te sens pleinement capable de transplaner avec quatre passagers (pourquoi pas, franchement, au pire, vous serez désartibulés, au mieux, ça fera un gros wagon de voyageurs mis en sécurité) (Bon, si Javi se sent plus en forme pour transplaner tout seul, il grognera, tu le connais), faudrait quand même que tu saches où atterrir hein.

résumé:
Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 9ZYOLrqq_oSujet: [ SALIH ] — PUISQU'IL FAUT QU'IL Y AIT UNE JUSTICE.
Invité

Réponses: 29
Vues: 1307

Rechercher dans: AVADA KEDAVRA   Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 201107090038689190Sujet: [ SALIH ] — PUISQU'IL FAUT QU'IL Y AIT UNE JUSTICE.    Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS EmptyLun 12 Avr - 19:36
Petit gars aux grands yeux de chêne, diablotin aux cheveux de jais ébouriffés, lutin maladroit au sourire contagieux, au cœur fait de rubis et d’or et à la robe par cent fois recousue de tissus aux couleurs criardes. Sur ses manuels scolaires aux pages cornées prospèrent des dizaines de bonhommes en bâtons nés de la pointe d’une plume déplumée par ennui. Les regards désapprobateurs et les sifflements exaspérés contrés par l’étincelle dans ses pupilles et la clarté de son rire tonitruant. L'irrévérence de l’enfant prince, trop comme son père pour que ce dernier ne s’amuse pas de ses méfaits et le pousse à renchérir, le charme de l’enfant à l’âme rayonnante de vie, trop comme sa mère pour que même elle soit prise à son propre piège. Salih Nile Nahas, aussi vif que la plus rapide des tornades, aussi bruyant que la plus grosse des parades, aussi brillant que la plus lumineuse des étoiles.


if crazy equals genius, then i'm a fucking arsonist
I'M A ROCKET SCIENTIST.


(MEMORY {#}1{/#} ─ 1992, HOGWART'S FOURTH YEAR)

Mr. Nahas, what are we going to do with you?

Le dernier souffle résigné d’un professeur dépassé, épuisé par les paroles moralisatrices précédemment répétées pour la forme. A quoi bon continuer d’expliquer les règles à celui qui les a seulement apprises pour mieux les contourner ? Trahi par ce rictus tantôt attendrissant, tantôt -la plupart du temps- insupportable, Salih avait développé un tel sens du culot qu’il ne prenait quasiment plus la peine de se tirer des pétrins dans lequel il plongeait avec allégresse. Les deux mains liées dans son dos, son visage de lutin tordu dans une moue faussement innocente qui ne trompera personne, les paroles audacieuses de l’insubordonné prirent sa directrice de maison au dépourvu et la laissèrent un instant sans voix.
I just thought Gryffindor would need a hand, since their best player has been kicked off the team.

Ce joueur en question, nul autre que lui-même : Salih Nahas, qui a toujours eu la fâcheuse tendance à ne jamais se soucier de rien. Si son interlocutrice le fusilla d’un regard ténébreux, il jura avoir aperçu l'extrémité de ses lippes trembler dans la genèse d’un sourire rapidement réprimé. Dès lors, il ne put contenir son propre amusement.
Need I remind you that the “best player” in question has been kicked off for releasing bludgers in Slytherin’s common room? Besides, the only thing putting swelling solution into your team’s opponents waters is going to achieve is landing *you* in trouble. The match is merely rescheduled, while you’ll spend the rest of your year in detention. Now if *that* was your intention, your little prank was a smashing success.

Peut-être était-ce exactement ce qu’il voulait en orchestrant cette maline farce. If I can’t play, then nobody can. Peu de résultats mais beaucoup de conséquences, pour n’importe qui d’autre, le jeu n’en aurait peut-être pas valu la chandelle, pour Salih cependant, qui n’était pas habitué à penser au long terme, -ou à penser tout court-, voir le visage de ces Ravenclaw pompeux enfler valait bien toutes les heures de retenues au monde. De plus, il faudrait meilleures menaces pour le faire trembler : ils l’avaient déjà privé de Quidditch, ils ne lui retiraient plus de points de maison pour lui retirer l’exploit de leur avoir coûté la coupe à lui seul, et la seule façon qu’ils pourraient lui filer encore plus d’heures de retenues serait de lui confier un retourneur de temps, -ce qui, soyons sérieux, serait la pire idée du millénaire-.
You’re lucky your grades are good enough and that I like you. A juger par son expression acide, il devina qu’il lui coûtait d’avouer une telle chose à voix haute. Know this however, one day you will learn that your actions have consequences, and you'll get in troubles that even your clever remarks and witty charm won’t get you out of.

Clever, witty, pour une drôle de raison, ce sont les seuls mots qu’il retint de cette entrevue.






We are in the prime of our existence
WE ARE RUNNING BLIND WITH NO RESISTANCE.


(MEMORY {#}2{/#} ─ 1987, THE FATHER)

Arian Nahas n’était pas bien grand, ou particulièrement imposant. Il avait toujours les cheveux un peu trop longs, une barbe mal rasée, portait des chemises trop grandes pour lui ainsi que des lunettes qui lui avalaient la moitié du visage. Il n’était pas très fort, ni particulièrement intelligent, mais il avait de l’imagination, beaucoup d’imagination, et quand il avait une idée en tête, plus rien ne pouvait l’arrêter. C’était d’ailleurs de là que venait le problème : des idées, il en avait beaucoup trop, et aucune d’elles n’étaient bonnes. Nahas l’inventeur. N’a jamais rien inventé qui n’existait pas déjà, mais insistera toujours être un génie incompris. Et ce n’était pas les regards dédaigneux ou les moqueries fourbes qui lui retireront cette certitude. En journée, c’était un magicien payé de l’heure pour divertir les enfants lors d’anniversaires moldus, et le soir, il s’enfermait dans son atelier pour travailler sur un projet fou. L’atelier, son endroit préféré de leur modeste bâtisse en pierre. Salih pouvait passer des heures à flâner devant cette tonne d’objets inconnus et fantastiques, et à assister son père dans ses idées folles.
You see, Salih, lui avait-il dit un jour. You don’t need to have much to make a lot.

Il l'appelait son petit apprenti, et rien ne pourrait rendre un petit garçon plus fier. Parfois même, son petit partenaire de crime, quand la situation l’exigeait, certains de ses desseins requérant de passer outre certaines règles, seulement là pour lui mettre des bâtons dans les roues. We’re not doing anything *really* wrong, disait-il sans cesse, avant d’embarquer un Salih enfant dans les ruelles sombres de l’allée des embrumes.
I just need a phial of *that* potion, murmura-t-il à son oreille en pointant discrètement du doigt, une petite fiole de liquide transparent. To make something *reaaaaaally* cool. But I can’t really afford it right now. So, I’m gonna cause a scene, so you can quietly grab one. Got it champ?

Salih, une perle d’excitation dans le regard, acquiesça sans hésiter. Ce n’était pas la première fois qu’ils organisaient de tels stratagèmes, et à chaque fois il espérait que ça ne soit pas la dernière. Deux bouteilles brisées sur le sol, une escande et une performance digne de la plus dramatique pièce de théâtre plus tard, Arian rangea la petite fiole dans la poche de sa veste.
Good job, son. Now remember : not a word about this to your mother. Une grimace de terreur passa un instant sur son visage. She would literally kill me.






You told me I have a rebel heart, I don't know if that's true
BUT I BELIEVE YOU SAW SOMETHING IN ME


(MEMORY {#}3{/#} ─ 1996, HOGWART'S FINAL YEAR)

I’ve never had a student quite like you, Mister Nahas. And I hope I won’t have another in awhile.

Un petit sourire vint craquer la façade froide de sa professeur, et Salih jura qu’il ne l’avait jamais vu émotter une autre émotion que l’exaspération en sa présence avant ce jour. Une vision si singulière qu’il ne pût s’empêcher de plisser les yeux d’un air confus un instant, avant de se laisser atteindre par cet éclair de tendresse, et lui rendre un sourire fier. Bientôt, il quitterait Poudlard en sachant qu’il y avait laissé sa marque, ce qu’il avait toujours voulu.
Your results are good enough, even if I was hoping you would prove my colleagues wrong by working at your fullest potential. Most people don’t seem to think you are more than an undisciplined child. I can’t say that they’re wrong. Still, I persist to think you’re capable of much more than you let on.

Figé dans un silence non caractéristique, le jeune sorcier se surprit à patiner sur place. S’il s’était amusé de l’aversion du corps professoral les sept dernières années, ce genre de compliments sortaient généralement de ses propres lèvres et prêtaient plus à la moquerie et à la dérision, si tant qu’il ignorait quoi répondre à tant de foi. La seule chose lui venant à l’esprit étant qu’il n’y croyait pas vraiment, il préféra ne rien dire. Ca n’avait plus tellement d’importance désormais.
You’ll be gone soon, and I look forward to see what you’ll do next.

Pas la moindre idée. C'était à peine s'il y avait pensé, à vrai dire. Tout ce qui semblait trop sérieux, Salih avait tendance à éviter.
Just Salih … Elle expira, notant l’absurdité de sa prochaine demande. Try to stay out of trouble, please?

Spoiler : He won’t.






Well I'm just like my mother, we both love to run
CHASE IMPOSSIBLE THINGS, UNREACHABLE DREAMS.


(MEMORY {#}4{/#} ─ 1988, THE MOTHER)

Leur maison donnait sur un petit étang dans lequel Salih, l’été, aimait plonger. Il n’avait pas peur de la fraîcheur de l’eau, ni des poissons tétant ses pieds. Il apprit à nager très jeune, et s’amusait à retenir sa respiration le plus longtemps possible, avant de se laisser flotter à la surface, immobile, jusqu’à ce que sa mère vienne lui pincer la peau du dos. Elle lui disait que si il s’arrêtait de bouger trop longtemps, le géant kraken reposant loin dans ces profondeurs s'emparerait de lui avec ses tentacules, mais le jeune enfant ne s’en était jamais réellement inquiété, car il était sous la protection du Cygne, et que même la créature la plus impitoyable n’oserait s’attirer son courroux. Un beau cygne blanc, fier et gracieux, au long cou élancé, au regard perçant et aux plumes douces contre lesquelles il aimait s’appuyer lorsque ses brasses enjouées le vidaient de toute son énergie. Un cygne attentif aux ailes accueillantes, baignant toujours à ses côtés, contre qui il gagnait toutes les courses, et qui lui pinçait gentiment le bras lorsqu’il osait nager trop bas. Le côté féroce et protecteur d’Alev Nahas, l’extension de sa douce gardienne. Si le petit garçon s’émervaillait des inventions de son père, le don de sa mère le fascinait plus que de raison.
Will you teach me how to turn into an animal one day? demanda-t-il un jour, le corps allongé sur l’herbe, séchant à la chaleur du soleil après avoir tenté de nager jusqu’au fond de l'étang pour voir le Kraken.
When you’re big enough, I will. It’s a hard process though, you will need to be serious.
What animal do you think I’ll get?
What animal do you want to be?
I’d like to be a shark. Or a bear.

Le rire cristallin de sa mère était comme une caresse, une légère brise agréable lors d'un après-midi d'été ensoleillé. Le son le plus pur qu'il puisse imaginer.
I’d bet more on a clown fish, or a little weasler. But we’ll see.






Yeah, maybe I’m crazy but don’t try to save me
'CAUSE I'VE NEVER FELT SO ALIVE.


(MEMORY {#}5{/#} ─ 2005, MISCHIEF WITH DEAN)

Do you trust me?
There’s no one I trust less.
Dean, c’mon. Do you *trust* me?
No.
You wound me, deeply. I’m wounded.
Let’s see. We’re alone in a Knockturn Alley’s dark well … alley. I can smell another one of your *brilliant* plan from a mile away.
Alone in a dark alley, I call that a fun Saturday night.

Sa pointe d’humour ne prit scandaleusement pas, et ses haussements de sourcils exagérés ne tirèrent à Dean qu’une grimace exaspérée.
Salih, what are we doing here?
Ok, I need your help. See that shop over there? They sell Glamour for Ophelia under the counter. You know how these are hard to come by. Long story short, I tried to haggle the price, the dude didn’t like that, so he increased it. *I* didn’t like that, so I may have or may have not tried to wipe his memory, didn’t work, managed to run, and now if he sees me again he might actually try to kill me.

Son expression, désinvolte tout au long de son conte, finit par se durcir en une grimace sérieuse, comme à chaque fois que quelque chose avait un rapport avec Ophélia.
But I don’t know where else to look, and I’m supposed to go to Sweet River soon, so I’m taking them anyways. Free of charge, baybay. We go in together, you distract him with your pretty face long enough for me to sneak in the back and find the potions. In and out, easy.
Really? You don’t have more of a plan?
It’ll be fine, I used to do this with my father all the time.
I guess that’s not the craziest idea you’ve ever came up with. Still, I smell a catch. How do you plan on going in with me without being recognized?

L’éclair de malice qui passa dans son regard et le rictus taquin qui étira ses lèvres suffirent à lui faire regretter d’avoir posé la question. De sa sacoche en bandoulière, Salih sortit un petit flacon dans lequel reposait un liquide jaunâtre.
Polyjuice? Did you make that?
Pfft. As if I knew the first thing about potions. Besides, you think I planned this in a month? No, the Order keeps some of it for undercover operations it seems. Don’t ask how, but I managed to, let’s say, “borrow” a cup. All I had to do was put the hair in.
And whose hair is it?
Wouldn’t you like to know.

Pressé par le regard sombre de Dean, Salih entreprit d’avaler d’une traite le contenu de la fiole, et prit sur lui pour ne pas immédiatement en recracher la totalité sur ses chaussures. Une fois ingurgitée, il sentit son corps rétrécir, son visage s’affiner et ses cheveux s’allonger, devant les yeux catastrophés de son meilleur ami.
You gotta be kidding me.
What’s up, buttercup?
Ginny? You chose Ginny?
Now don’t make it weird, we have a job to do. Let’s go steal some potions.

D’un coup de main au postérieur, il entraîna un Dean estomaqué vers le lieu du crime. A noter que, la potion ayant été préparée par un potionniste de talent, Silah se retrouva coincé sous la forme de son amie pour une durée de huit heures après l’ingurgitation. Malaise.






I'mma break these chains, ran through the rain
NEVER LOOK BACK, NEVER QUIT, WORK THROUGH THE PAIN.


(MEMORY {#}6{/#} ─ 2007, A CHAT WITH GINNY)

It’s a dumb name.
It’s not a dumb name.
It’s a pretty dumb name.
Are you in or not?
Of course. I just need you to know how dumb of a name it is.
I already regret this.

Salih réprima un rire en plongeant ses lèvres dans son verre. Il n’avait pas particulièrement de problème avec le nom, mais il ne manquerait jamais une occasion de taquiner Ginny. Leurs ricanements perspectifs, influencés par l’alcool coulant dans leur système, finirent par s’évanouir dans l’air, et le sorcier se surprit à observer les traits flous de sa compagne aux cheveux de flammes. Il craignait qu’il ne soit plus capable de discerner sur son visage la moindre trace de sérénité, mais il était heureux de constater qu’elle était prête à prendre son destin en main. Et en cet instant, tandis que son large sourire, qu’il espérait sincère, illuminait la pièce, il ne pût s’empêcher de noter avec fierté à quel point elle était plus courageuse que lui. Combien de fois avait-il failli tourner les talons ? Combien de fois avait-il songé à partir et ne plus jamais revenir, seulement pour se dégonfler ? Combien de fois s’était-il demandé s’il pourrait continuer à se regarder dans le miroir s’il abandonnait la cause qui avait réclamé la vie de sa mère ? Combien de fois avait-il échappé au sommeil en se demandant si c’était ce qu’elle aurait voulu ? Est-ce que Ginny se posait les mêmes questions ? Craignait-elle de s’attirer le courroux de sa famille, pilier de cette résistance en laquelle ils ne croient plus ? N’avait-elle pas peur de salir la mémoire de son frère en se retournant ainsi contre le Phoenix ? Ses lèvres frémirent d’impatience, assoiffées de réponses susceptibles de lui alléger l’esprit, de le délivrer de la honte et de la culpabilité qu’il avait évité toutes ces années à suivre des ordres venus de leaders qui avaient perdu sa confiance. Mais ces questions restèrent coincées dans sa gorge, noyées par une nouvelle gorgée de leur ambroisie. Un jour, il les lui demanderait, mais pas ce soir. Il serait impardonnable de ruiner une si belle image. Alors, il leva son verre, à la santé de tous ceux qu’ils avaient perdus.
To the Power Rangers.






Show me where it hurts, I'll show you how it works
THEY PREY ON YOUR FEAR OF HOW IT JUST GETS WORSE


(MEMORY {#}7{/#} ─ 2007, FIGHTING FOR OPHELIA)

Come with me. Let’s get you out of here.

Salih se disait qu’à force de le lui répéter, il l’aurait à l’usure. Ça fonctionnait la plupart du temps. Aboyer assez fort et assez longtemps, jusqu’à ce que quelqu’un décide de céder simplement pour vous faire taire. Mais pas avec Ophélia. Il n’arrivait jamais à lui faire perdre patience. Elle était au-dessus de ces petits jeux, elle.
Hush now. Ginny told me *the power that be* is already keeping an eye on you. Speak too loud and they won’t let you come here anymore.
Ha! I’d like to see them try.
I’m sure you would, but *I*’d rather you not risk it. Can you understand that, Salih?

Elle avait ces yeux perçants, remplis de sagesse. Ces yeux sévères, remplis d’autorité. Deux choses qu’il ne pouvait jamais s’empêcher de challenger, souvent contre son meilleur jugement.
If they do, one bite from a vampire or a werewolf couldn’t keep me out of this place.

See, I’ve got it all figured it out. Roulant un instant les yeux au ciel, Ophélia finit par se détendre en un rire moqueur.
I don’t know if the fact that you would absolutely do this out of pettiness is what I like or hate the most about you. Elle se tut un instant, pour regarder la fiole reposant au creux de sa main. But if you’re stuck in here with me, who would provide me with these?

Un long soupir de frustration et d’impuissance mit fin à ses protestations. Something has to change.
Fine, conclut-il en s’emparant de la main de la harpie, et en la serrant contre la sienne. But if one day something changes, you say the word, and I'll burn that place to the ground.






And every demon wants his pound of flesh
BUT I LIKE TO KEEP SOME THINGS TO MYSELF.


(MEMORY {#}8{/#} ─ 2003, A LETTER TO DEAN)

Yo Deano,

I dropped by the hideout, took everything I had not to burn this whole place to the ground. Anyways, I've been told you were trying to get a hold of me. I guess I should have said something, but I assumed you all knew what was going on. Things are kind of shitty right now. The whole grieving process is not getting really easier; but I find comfort in being alone and thinking of her. I’m working on something about that, I’m excited to show you all once I’m done, but I have to do it on my own. Besides, I don’t think I should be around people right now, and especially not the idiots we fight for. The Order is going to shit, but I think *we* all know that. If someone asks for me, you can tell them to fuck off. I’ll be back soon enough, but for now, I need to look out for my father. Mom’s death shook him, and it’s like he can’t even think properly. And Death Eaters came to our house not long ago, looking for him. I don’t think he can defend himself in his state, so I had to move him. I found a small abandoned cottage near the coast, and I’m going to stay with him for a little while, just to make sure he’s not doing anything stupid. He’s so dumb, he might try to create something to bring her back. I don’t want anyone to know where he is though, so I trust you to keep this information to yourself.

I don’t often say sorry, because I rarely am, but this time I mean it. Losing Wolverhampton was hard for everyone, and I’m sorry I can’t be here with you all.
Don’t worry though, I’m not gonna be gone long enough for you all to miss me.

I’m bad at letters. It’s easier to make jokes.

Send love to our friends in high places.

Hasta La Vista.






And I'm ready to suffer and I'm ready to hope
IT'S A SHOT IN THE DARK AIMED RIGHT AT MY THROAT.


(MEMORY {#}9{/#} ─ 2004, A BIRD OF PARADISE)

Ce jour-là, il avait enfin décidé de descendre de sa branche.

Ces derniers mois, il l’avait observé marcher un peu plus légèrement chaque jour, sourire un peu plus chaque jour, siffler des mélodies un peu plus gaies chaque jour. Il s’était nourri des graines qu’il lançait aux autres oiseaux, et déposait chaque jour une de ses plumes sur la statue de cygne taillée dans un tronc d’arbre, avant de s’envoler jusqu’au lendemain. Paradisier silencieux, apprenti gardien, observant d’un ciel côtier tout en s'accommodant à la sensation relativement nouvelle du vent sous ses ailes. Voilà presque dix mois qu’il lui avait assuré que tout irait bien, dix mois qu’il l’avait laissé là, dans ce petit chalet sur cette falaise surplombant la mer, où le bruit des vagues ici-bas noie les souvenirs de Wolverhampton, qu’ils emmènent partout avec eux. Mais loin de la ville, loin de la guerre. Même pour Salih, qui ne savait pas rester en place plus de vingt secondes, la perspective d’une vie recluse était attirante. Mais cette paix n’était pas celle qu’il recherchait, ni celle qu’il était parti chercher après les quelques mois passés dans ce petit coin de paradis à s’assurer qu’Arian s’en sortirait sans lui, et surtout sans elle. Et quand il avait enfin accepté sa perte, réparé l’offense d’une promesse oubliée, il était revenu. Chaque semaine, posé sur cette branche, née du même tronc dans lequel l’avatar d’Alev avait été taillé. Le cygne et l’oiseau de paradis, veillant sur l’inventeur endeuillé.

Et jamais il n’avait repris sa forme humaine. Il n’aurait pas su quoi dire. Trop tôt.

Mais ce jour-là, à l’anniversaire de sa mort, il s’était enfin décidé à descendre de sa branche, et à se présenter à sa porte, la brise dans les cheveux, le sel dans les narines.
Hello, dad.

La désinvolture avec laquelle Arian l’accueillit, comme s'il ne semblait pas avoir conscience de la durée de son absence, n’empêcha pas le père et le fils de s’unirent dans une étreinte chaleureuse. Et si Salih sentit son estomac se serrer en réalisant qu’il ne se souvenait pas de la date, il n’eut pas le cœur de le lui rappeler. Il avait compris, après la chute de Wolverhampton, qu’Arian ne serait plus jamais le même. S’il ne semblait pas vivre dans la délusion, une partie de lui depuis ce jour semblait absente. Entraîné à l’intérieur de la maisonnette comme si rien n’avait changé depuis son départ, le jeune sorcier constata avec amusement qu’il avait transformé le chalet entier en son propre maxi-atelier, une véritable évolution de la petite pièce dans laquelle il aimait passer son temps, lorsqu’il était encore gamin. Malgré le désordre, l’influence d’Alev était impossible à manquer. Que ce soit par le biais de photographies mouvantes, de représentations de cygne ou de la présence encombrante de plantes, la plupart nommées (“for the pain”, “for insomnia”, etc), l’inventeur s’était emménagé son propre petit monde, tout droit sorti de son imagination débordante, et dans lequel il semblait avoir trouvé une certaine sérénité. Good for him.
How did I let that happen? grogna-t-il en contemplant la pile d’objets dans laquelle se trouvait une création qu’il semblait absolument vouloir lui montrer. See, this is what happens when your mother isn’t around. God, we must have been a handful for her, huh?

En s’autorisant à rire, il permit à la tension présente au creux de ses entrailles de s’envoler.
You don’t feel lonely, all the way up here? osa-t-il demander lorsque le silence s’installa.
The birds keep me company.
I’m sorry for … not really keeping in touch.
What are you talking about? I feed you pretty much every week.
How… ?
You don’t see birds of paradise around here, you fool.

Salih sentit la honte lui empourper les joues, et il se retrouva incapable de regarder Arian dans les yeux. Un instant, il craignait qu’il soit en colère, mais le rire qui quitta les lèvres du paternel le persuadèrent de lever les yeux.
I get it Salih. People like us, we make jokes, we jest. That’s what we do : not taking anything seriously, lifting others up, spreading joy. If you’re anything like me, that’s the only thing you think you’re good at. What much can you offer when you’re sad and you don’t have the strength to hide it? You needed time, I understand that.

Lui aussi ne s’était pas exactement senti comme lui-même. Lui qui pensait que rien au monde n’était capable de le secouer. Lui qui avait toujours la réponse à tout. Salih, the funny man, réduit au silence. Salih, beacon of joy, prisonnier de son chagrin. Il ne voulait pas que quiconque le voit comme ça.
So … you decided to become like her?
Yeah. I felt bad for … forgetting that this was something we were supposed to do together.
Do you feel better now?
Yeah. I do.
Then good.
Do *you* feel better?

Son regard se perdit un instant par la fenêtre. Le zénith illuminait l’écume de façon à ce que la mer semblait scintiller. Sur son visage, la genèse d’un sourire apaisé.
I do.
Then, good.
No doubts you are your father’s son. But I’m glad that you inherited what made her so special. Me, I never knew how to really deal with people, except by ignoring most of them, and I don’t want to do it without her. I’m at peace here, with my toys and my birds. But her, she was so full of life, she would never let anything get in the way of that. She would be so proud of you, Salih. So proud.

Et l’oiseau, ce soir-là, volera les ailes plus légères.

Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 9ZYOLrqq_oSujet: (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.
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Rechercher dans: AVADA KEDAVRA   Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 201107090038689190Sujet: (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.    Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS EmptyLun 12 Avr - 19:09
biographie
Nous restons vivants tant que quelqu'un se souvient de nous.
fragment {#}1{/#} - bienvenue à l'académie de magie de beauxbâtons
« Tu verras Pierre-Louis, la première fois que l’on découvre l’Académie est inoubliable. » Les mots de Céleste se répètent inlassablement dans ton esprit. Pendant des heures, les jours que tu as passées chez l’excentrique sorcière, tu l’as assailli de questions, la sommant de te raconter et de te répéter ses histoires à l’académie. Tu as passé des nuits entières  à imaginer les lieux qu’elle t’avait décrits. Tu avais imaginé cette journée heure après heure, minute après minute, dans les moindres détails. Évidemment, elle ne se déroula pas comme tu l’avais imaginé. Déjà, tu n’avais pas anticipé la lourde ambiance qui régnait à la maison avant ton départ. Alors que les familles sorcières ont l’habitude de voir leurs enfants partir l’année de leur onze ans pour Beauxbâtons, la famille Clavière ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Voir leur enfant âgé de dix ans partir de la maison pour aller dans une école de magie, ce n’est pas vraiment commun. Et, mêlée à une once d’incompréhension, règne une forte inquiétude. Les adieux furent déchirants, surtout pour ta mère, mais (trop) vite, tu fus en route vers l’Académie.

La première chose qui te frappe : le climat. Chaud et sec à mille lieux de l’humidité permanente de ta Picardie natale. Puis la bâtisse, si différente des maisons modestes de ton village. La bâtisse est immense, les murs de pierre beige sont ouvragés et le toit est fait de tuiles aux tailles régulières. À tes yeux, c’est un palais aussi faste que Versailles, mais il faut dire que tu n’as guère d’autres éléments de comparaison. Tu restes bouche bée, incapable de prononcer un mot. L’Académie est belle, irradiant de magie. Inoubliable, comme l’avait dit Céleste. Comme en transe, tu pénètres dans le château. Autour de toi, des centaines de garçons et de filles qui observent à droite à gauche. Réflexe venu de tes origines, tu détailles ceux qui t’entourent. Constatant rapidement que ceux dont les atours sont ceux des nobles restent ensemble. Ici aussi la noblesse ne se mêle donc pas au bas peuple ? Plus marquante encore, la différence entre ceux qui ne semblent guère étonnés de cet afflux de magie et ceux dont les yeux brillent comme devant un cracheur de feu à la foire. Il y a ceux qui ont été élevés dans la magie et ceux qui sont nés chez les non mages. Ainsi est la vie, faite de caste qui inlassablement séparent le peuple. Riches et pauvres. Nobles et roturiers. Sorciers et nés-moldus.


fragment {#}2{/#} - allons enfants de la patrie
Paris sent la poudre et le sang. Celle qui jaillit des armes qui oppose une monarchie qui s’accroche à ses privilèges et celui du peuple qui se bat pour l’abolir. La cité des rois de France tremble depuis plus d’un an, sous les chants résistants. C’est étrange, mais tu aimes cette ambiance. Tu aimes voir les têtes parées des bonnets phrygiens. Tu aimes sentir la ferveur révolutionnaire, comme si les écrits que tes frères couchaient sur leurs pamphlets prenaient vie. Cette révolte, elle est la tienne, elle est la vôtre. Celle du peuple français. Et cela va bien au-delà de ta condition de sorciers. C’est pourquoi, un an plus tôt pour prendre la Bastille, tu as décidé de te battre comme un moldu. En troquant ta baguette contre un pistolet. C’est donc vêtu à la mode révolutionnaire que tes frères et toi vous dirigez vers la demeure d’un noble seigneur dont les taxes ne font que saigner les paysans alentours. La demeure opulente de cette noblesse que vous souhaitez voir tomber. En brisant la Bastille, vous avez envoyé un message fort à l’oppression. Maintenant, il est temps de donner une bonne leçon à ceux qui rient de votre misère avec le visage poudré.

Tu fronces le nez en découvrant la bâtisse, qui te rappelle l’Académie de Beauxbâtons. Insolente par son opulence, tu constates avec amertume que certains dans des pièces tapissées d’or alors que quelques kilomètres plus loin à peine des familles s’entassent dans une seule pièce. Cette injustice renforce ta hargne et tes cris se mêlent à ceux de tes frères d’arme avec force. Tu es prêt à marcher sur le palais comme ces monstres aux perruques parfumées ont piétiné les symboles de votre révolte. « Aux armes ! » Les cris résonnent et les coups de feu font le bruit du tonnerre. À tes côtés, Jessie hurle à plein poumons. Du coin de l’œil, tu ne peux t’empêcher de contempler ta furie aux cheveux roux. Avec son accent à couper au couteau et sa personnalité enflammée, elle t’a séduit aux premiers instants de votre rencontre. Et dès lors, tu as su que tu ferais ta vie à ses côtés. Dotée d’un cœur plus grand encore que Versailles, elle n’avait pas hésité à se battre comme une moldue pour anéantir ces injustices qui vous dépassaient totalement.

Les coups de feu frappent les résistants et nombreux sont ceux qui tombent. Plus le sang coule, plus votre hargne s’intensifie. À l’image du feu qui ravage les forêts après un été trop aride. Dire qu’il suffirait d’un coup de baguette magique pour arrêter tout ça. Un cri se détache parmi le fracas de la foule. Un cri déchirant. Qui te frappe comme la balle d’un mousquet. Le temps de quelques secondes, tu as l’impression que c’est ta poitrine qui a été transpercée. Sous tes yeux, Jessie s’effondre, une plaie béante se dessinant entre ses seins. C’est quand elle touche le sol que tu parviens à réagir. Sans prêter attention à la riposte des gardes qui s’intensifie. Tu t’agenouilles, tentant vainement d’arrêter le sang qui s’écoule à flot de la blessure, pourtant déjà fatale. Tu es médicomage, et ta raison sait bien que Jessie n’est déjà plus là, terrassée par la balle qui a transpercé sa poitrine. Pourtant, ton esprit ne peut l’accepter. Après ces instants de déni, vient la colère, qui nargue tous tes principes. Tu agrippes ta baguette magique. À quoi bon se battre comme un moldu après tout ? Tu aurais le pouvoir de mettre fin à tout ça. Si les armes et les chants ne peuvent rien face à cette oppression, la magie le peut. Une main se pose sur ton épaule.

« Ne fais pas ça mon frère. » La voix de Mathurin est douce, mais ferme. Tu croises son regard. Si semblable au tien, si ce n’est que tes yeux sont humides des larmes que tu retiens. Faites de détresse et de colère. Ta main est si tendue sur ta baguette que tes phalanges en blanchissent. « Je comprends pas grand chose à vos trucs là … Mais de ce que je sais ça ne fait pas partie de notre monde à nous. Ce n’est pas le lieu ni l’endroit de faire ça. Range ça. »  Il te parle comme un grand frère, comme quand il t’apprenait à sculpter une branche pour en faire le plus réaliste des jouets. Sans le quitter des yeux, comme si les pupilles claires de ton frère guidait ton geste, tu ranges ta baguette. C’est fini.


fragment {#}3{/#} - sang pour sang
Le whisky glisse dans ta gorge, y répandant sa douce chaleur. C’est semblable à une caresse. Ce soir le pub est plein à craquer. Des voyageurs isolés, des prostituées aux regards lubriques et des vagabonds de passage. Tu aimes cette effervescence, l’observer, deviner la vie de ces personnes et ce qui les a amené au pub en cette nuit brumeuse. Voilà un an maintenant que tu as rejoint les terres écossaises. Initialement pour y ramener le corps de Jessie, afin que comme elle le désirait son corps rejoigne les terres de ses ancêtres. Et tu étais resté. Loin de la France, loin de Paris, loin de la révolution. L’Écosse était sauvage, imprévisible. Ses terres empruntes de magie ancienne sentaient l’herbe mouillée et le whisky. Tu comprends pourquoi Jessie aimait ses terres. Elles sont belles, forgées par le vent et la pluie. Mais Jessie n’est plus, et c’est seul que tu traces ta voie désormais. Installé dans un village semi-magique, tu vis de petits boulots, dépensant ton salaire au pub local pour que la gnôle y apaise tes nuits. « Besoin de compagnie ? » Tu lèves les yeux vers l’inconnu qui se dresse devant toi. Pâle, un accent irlandais prononcé, des cheveux roux attachés en catogan, il dégage quelque chose d’à la fois effrayant et fascinant. À l’image de ces hommes qui ont tout vu, tout vécu et dont les récits font frémir les enfants. Prenant ton silence pour un oui, il s’installe face à toi, commandant une tournée à la serveuse d’un geste de la main. « Vous avez le regard de celui qui a des choses à raconter, vous n’êtes clairement pas d’ici, je me trompe ? » Tu dresses un sourcil, il est du genre direct le bougre. Tu prends le temps de boire une lampée avant de répondre. « Et vous donc ? Cela fait presque un an que je suis ici tous les soirs et je ne vous ai jamais vu. » Il sourit, énigmatique. « Je suis d’ici et d’ailleurs. Aucune terre n’est la mienne, mais mon pied se pose là où mon cœur le mène. » Il n’hésite pas à plonger son regard cristallin directement dans le tien, comme s’il voulait y sonder ton âme. C’en est dérangeant. Et déroutant. Presque par défi, tu ne brises pas le contact, soutenant son regard.

« Je m’appelle Neal. Mais maintenant, dis-m’en plus sur toi. » Tu ne sais si c’est sa voix, son attitude ou ses yeux, mais il y a quelque chose de magnétique qui se dégage de l’irlandais. Si bien que - les verres qui s’enchaînent aidant - tu lui racontes ton histoire. L’académie, ton rêve de devenir médicomage et de sauver des vies, la révolution qui détruit toutes tes croyances, Jessie, et ce qu’il te reste. Soit pas grand-chose. « Dis-moi Pierre-Louis, que veux-tu faire du temps qu’il te reste ? » La question te désarçonne. À trente-cinq ans, la question du temps te semble bien lointaine. Pourtant, tu as vu suffisamment de drames pour savoir que la question est légitime. Les pupilles de Neal ne cessent de briller, comme des flammes brillantes qui contrastent avec sa peau laiteuse. Tu prends une gorgée supplémentaire, pour te laisser le temps de réfléchir à la question qui va bien plus loin qu’une simple banalité échangée. Neal ne te quitte pas des yeux, tu ne remarques d’ailleurs pas qu’il n’a guère touché à son verre depuis le début de votre échange. « J’ai vu suffisamment de jeunes à peine adultes tomber aux pieds de la Bastille pour savoir que le temps peut parfois réserver des surprises. Et si j’étais avec eux avec mes pistolets, c’est parce que je crois sincèrement aux valeurs de la révolution. La liberté, l’égalité, la fraternité. » Les yeux de l’étranger brillent de plus belle. « Si je le pouvais, j’aimerais porter les valeurs pour lesquelles je me suis battu, pour lesquelles ma femme a donné sa vie. » « Et qu’est ce qui t’en empêche ? » Normalement, c’est le moment où tu trouves milles excuses. Pourtant rien ne vient. Un large sourire se dessine sur les lèvres de Neal. Il se lève. « Suis-moi. » Tu hésites. « Je ne comprends pas ... » i]« Je vais te donner de quoi porter les valeurs de ta révolution. Du temps … entre autres choses. »[/i] Tu te lèves, suivant l’homme en dehors du pub. Au coeur de la nuit. « Mais qui êtes vous donc ?! » Il se retourne, ses yeux brillent à la lueur de la lune. Un sourire carnassier se dessine sur les lèvres de l’étranger, tu le vois à ses dents qui se révèlent dans les lumières de la nuit, comme les crocs d’un prédateur. Étrangement tu n’as pas peur.  « Je suis Neal Deamhan. » Ce nom s’imprègne en toi, comme une réponse à tes errances. Et alors que le venin circule dans tes veines et que ton sang se glace, il résonne en ton âme. Celle que tu viens de vendre au diable. À moins que le diable, ce ne soit toi ?


fragment {#}4{/#} - je savais pas qu'on pouvait autant s'amuser autour d'une tombe
« Dis-moi Pierre-Louis, que veux-tu faire du temps qu’il te reste ? » Voilà plus de deux-ans que Neal t’a posé cette question. Pourtant simple, le genre d’interrogations que l’on a tous à un moment de sa vie. Mais qui dans ton cas a un sens bien particulier. Amer. Que dirait Neal s’il voyait ce que tu as fait de son clan ? Quand tu es devenu Sire, tu t’es juré de porter haut les valeurs de ton mentor. De faire prospérer le clan en respectant ses valeurs fondatrices. Et te voilà aujourd’hui, un sire sans clan, un vampire sans sang. Contraint à être nourri comme un animal en cage, marqué comme on tatoue un chien domestique. Si Neal voyait ça, il serait sûrement très déçu de toi. « Dis-moi Pierre-Louis, que veux-tu faire du temps qu’il te reste ? » La question ne cesse de se répéter, sombre litanie, comme un jour sans fin. Comme ces jours qui se ressemblent depuis que tu es devenu ce qu’ils appellent Hound. Chaque jour, les mêmes regards mauvais, les mêmes menaces et les mêmes images que tu ressasses. Tu revois les death eaters fondre sur Cardigan Bay, tu entends les cris de ceux frappés par les sortilèges assassins, tu sens l’odeur du feu qui détruit ce qui fut l’espace de quelques décennies votre foyer. L’attaque fut violente, autant par ses victimes que par ton échec. Tu as échoué à ton rôle de chef, tu as échoué à ton rôle de Sire, comme jadis tu as échoué à ton rôle d’époux en ne parvenant à protéger ton aimée. Cette vérité fait mal, plus encore que les coups qui t’ont brisé, plus encore que les chaînes qui t’ont enserré. « Dis-moi Pierre-Louis, que veux-tu faire du temps qu’il te reste ? » Le temps qu’il te reste. Tu n’avais pas compris à l’époque, tu étais encore Pierre-Louis Clavière, un idéaliste brisé. Tu n’as pas compris, à quel point cette question bouleverserait ta vie, tes vies peut-on dire. Quand on a une vie aussi longue que la tienne, on s’interroge sur la nécessité de se demander que faire du temps qu’il reste. Mais à l’approche de tes trois-cents ans, tu réalises que ta longue vie touchera bientôt à sa fin. Tu n’es pas moribond, loin de là, mais tu sais que tu es déjà bien âgé pour un vampire. Le temps qu’il te reste donc.

Pour quoi faire ? Ton clan est décimé. Ton nom est bafoué. Ton visage marqué du rouge de la honte. Alors que tu portais fièrement la cicatrice de la Bastille, celle-ci te fait horreur. À quoi bon avoir une si longue vie si c’est pour finir ainsi ? Les années passent, au nombre de trois et s’y accumulent colère, rage de vaincre et de vivre. Que faire du temps qu’il te reste ? Le choix est tien. Passer ces années à servir ce seigneur qui te rappelle les dictateurs que tu as combattu par le passé, ceux qui voulaient asservir, ceux qui marquaient d’une étoile ceux qu’il voulait détruire. Ou bien te battre, reformer ton clan et porter haut les couleurs de tes valeurs. Liberté, égalité, fraternité. Tels sont les mots que tu scandais jadis. Jamais ces principes ne t’ont quitté, et c’est sur eux que tu as bâti ton clan et que tu as renforcé l’héritage de Neal Deamhan. « Avance Hound. » L’ordre claque comme un coup de fouet. Tu serres les dents. Tu ne supportes plus d’être asservi, relégué au rang de bête de somme à cause de ton hybridité. Tu ne supportes plus l’air suffisant du handler, qui jouit de ses privilèges avec insolence. Tu ne supportes plus ces missions qui consistent en majorité à opprimer. Et alors que tu es seul avec ton bourreau, les paroles de ton mentor reviennent. Comme un signe. « Dis-moi Pierre-Louis, que veux-tu faire du temps qu’il te reste ? » Un sourire carnassier se dessine sur tes lèvres. Il ne te reste plus énormément de temps (constat ironique quand on sait qu’il te reste environ l’équivalent d’une vie humaine à vivre), mais assez pour lutter. Combattre. Allons enfants de la patrie chantais-tu à l’époque, dans une autre vie. Lèves toi et bats-toi. Pour le clan, pour la vie, pour la liberté. Tu bondis, tel un loup pour planter tes crocs dans la gorge du handler. Son sang coule dans ta bouche et tu t’en repais avec délectation, presque avec sadisme. Pas de pitié pour ces monstres qui ne mérité que mort et souffrances. Le goût salé de l’hémoglobine sorcière se répand dans ta gorge, cela fait si longtemps que tu n’as pas savouré un tel met. Tuer un monstre et se repaître de son sang, il n’existe pas de meilleure manière de se nourrir. Tu récupères ta baguette, comme si tu reprenais le droit d'être sorcier. Et maintenant. La fuite, vers un renouveau. Celui de ton clan, pour bâtir un monde meilleur. Celui qui n’est pas d’accord avec toi est contre toi. Advienne que pourra. Liberté chérie, c’est pour elle que tu te bats.
Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 9ZYOLrqq_oSujet: Jool » Freaks & Beasts
Jesse Prince

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Rechercher dans: JOURNAL DE BORD   Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS 201107090038689190Sujet: Jool » Freaks & Beasts    Tag 4 sur SMOKE AND MIRRORS EmptyLun 15 Mar - 17:17
Jesse Prince
Justice Smith - Jool
 
NEW ORDER
nom prénom(s)  » Un fardeau à la sonorité moldue choisi affectueusement par ses parents, qui a toujours sonné comme une blague aux oreilles du gamin. Et de fait Jesse ne lui va absolument pas comme un gant - trop doux, trop court, trop tout. Il l'aurait bien troqué contre quelque chose de plus impactant, et fut un temps, de plus badass. Surtout quand il est accolé à Prince, une ironie qui le fait grincer des dents. Il a hésité un temps à prendre officiellement Morton en déménageant au Royaume-Uni - quitte à se détacher complètement de son père, autant abandonner son nom et prendre celui de sa mère. L'idée a été mise de côté, ou plutôt oubliée. Et puis cela ferait tâche, d'être le seul enfant de Tess à porter son nom de famille ; c'est presque une tradition familiale, de prendre le nom d'un père qui soit disparaîtra dans la nature, soit refusera de payer des allocations par la suite. Jesse Prince it is, et oui, il est conscient que l'on dirait le nom du protagoniste d'un mauvais roman pour adolescents.

surnom(s)  » On reste sur un sobre Jess, troquant la dernière syllabe d'un prénom déjà terrible court, quand on ne part pas directement sur un Jay. Et elle est loin, l'époque où on l'appelait par son nom de famille pour lui donner un semblant de street cred. Quant à Jae-ho, il a arrêté de l'entendre quand il a quitté la Corée avec son père, et il n'y a bien plus que Kyung pour lui sortir de temps en temps, peut-être en souvenir du bon vieux temps.

date de naissance » Par un sacré hasard, Jesse est né à Newcastle, alors que sa mère y visitait des proches, le 9 Mai 1984. Il a donc récemment fêté ses 23 ans.

origines & nationalité  » On hausse les sourcils, lorsque Jesse dit qu'il est né au Royaume-Uni. De sa dégaine à ses manières, en passant surtout par son accent, tout chez lui crie ses origines américaines. Et il l'est en effet du côté de son père, en plus d'y avoir passé une grande partie de sa vie. C'est du côté de sa mère que lui vient cette double nationalité britannique, et la raison pour laquelle il a définitivement posé ses bagages en Angleterre. Il aurait largement préféré que sa mère soit issue d'un pays au climat un peu plus ensoleillé, et un peu moins dictatorial - mais ce n'est pas comme s'il avait réellement le choix.

pureté du sang  » Les Prince, comme beaucoup d'Américains, ont un sang-mêlé tout à fait classique, ni trop pur ni trop moldu. C'est en regardant du côté des Morton que l'histoire se complique, et Jesse l'a bien compris quand il a reçu le résultat de son test Von Bäume. Incroyable qu'il ait fallu attendre cette lettre pour apprendre que son grand-père maternel était (ou est ?) moldu. Pas que cela ait la moindre importance aux yeux de Jesse, mais évidemment, tout le monde ne le voit pas de cet oeil.

métier/études  » Par la force des choses, Jesse s'est retrouvé à étudier un peu partout, et même un peu trop à son goût. Deux ans à Hogwarts, près de deux ans à Pholobos Bay, un semestre à Ilvermoyny suivi d'un autre à Shihirkkale, puis deux ans dans un institut privé pour élèves internationaux en Corée du Sud - soit une scolarité en dents de scie qui l'a vite amené à décrocher et à obtenir un diplôme au ras des pâquerettes. Une part de lui, aujourd'hui, regrette amèrement son manque d'implication, quand il rêverait de pouvoir reprendre des études, n'importe lesquelles. Impossible : cinq ans que Jesse enchaîne les petits boulots pour subvenir aux besoins de sa famille nombreuse. Et quand le POOR (Providing for Outstanding Outcasts of our Regime) ne parvient pas à lui trouver à temps des missions d'intérim, il se tourne vers le réseau d'escort qu'il a intégré il y a quelques années.

orientation & état civil  » Jesse a bien eu quelques petites copines pendant son adolescence, histoire de faire comme tout le monde, le temps de comprendre que ce qu'il pensait être de la bisexualité n'en était absolument pas ; cela fait des années qu'il a compris être résolument gay. Un détail embêtant, quand le gouvernement sanctionne les relations homosexuelles. De toute façon, Jesse n'a pas vraiment l'espace mental ni le temps pour la moindre relation qui dépasserait le stade d'aventure - et les quelques hommes qu'il voit régulièrement pour leur soutirer de l'argent n'ont rien à voir avec ce qui pourrait être qualifié de relation. Quant à Kyung-tae... Ce n'est juste pas comme ça.

camp  » Comme beaucoup de sorciers traînant en bas de l'échelle sociale, Jesse abhorre le gouvernement et les monstres à sa tête. C'est par le biais de quelques contacts gardés de ses années à Hogwarts qu'il est devenu Cercle 2 de l'Ordre du Phénix. Il ne se mouille jamais trop, il a assez d'ennuis comme ça - mais il s'efforce de donner un petit quelque chose dès qu'il a rendez-vous avec son référent, pour ne pas être définitivement rayé des petits papiers de l'Ordre. Parce que la résistance est une porte de sortie qu'il garde constamment dans un coin de sa tête.

baguette  » Sa baguette est probablement l'une des seules choses lui restant de sa vie avec son père, qu'il conserve précieusement depuis ses onze ans. Elle n'a rien de très fancy, avec son bois de chêne fumé plutôt souple et son cœur en brindille de botruc, mais elle ne lui a jamais défaut, en plus d'être relativement pratique à transporter, avec ses vingt-huit centimètres.

patronus  » Ce n'est clairement pas un sortilège qu'on enseigne aux Etats-Unis, ni en Corée du Sud, où Jesse a fait la majorité de ses études. Il n'a donc jamais appris à en produire un.

épouvantard  » Mener une vie comme celle de Jesse amène bien des peurs et angoisses, qui ne sont rien comparées à son horreur monstrueuse, démentielle, physique, des vers - et il n'a jamais réussi à se sortir de la tête l'image de ces vers grouillant dans la poubelle de l'appartement familial, une fois où il ne s'en était pas occupé lui-même. Jesse sort tous les jours les poubelles, désormais.

particularité(s)  » But it sucks, a souvent dit Jesse à son père lorsqu'il était enfant, en voyant ses cheveux et ses extrémités se teinter de toutes les couleurs sous le coup de ses émotions. Mais comme avec tout, il n'a pas vraiment eu le choix que d'apprendre à contrôler les manifestations intempestives de sa métamorphomagie. A tel point qu'il en est presque même doué aujourd'hui, capable de garder l'apparence d'autrui sur de longues périodes - un avantage auprès de nombre de ses "clients", et lui permettant surtout de garder une distance avec certaines situations.
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