BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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Elena Alvarez
ORDER OF THE PHOENIX
Elena Alvarez
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Âge : vingt-neuf ans (13/04).
Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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MessageSujet: (daelena#5) friends no more   (daelena#5) friends no more EmptyMer 24 Aoû - 17:13
sex as friends no more
st james' manor - 25 janvier 2008 - @dae-won song
Hrmpf.” Elena émerge, comme toujours, en premier — quoique émerger soit peut-être un grand mot, cette fois, pour désigner son œil à demi ouvert et son cerveau totalement fermé, comme flottant paresseusement dans des limbes cotonneuses. Elle a mal au crâne, elle réalise doucement (douloureusement) ; et puis l’estomac barbouillé, aussi, et l’impression plus générale que le reste de son corps s’est retrouvé coincé dans le tambour d’une machine à laver, et ce pour au moins cinq ou six cycles d’essorage d’affilée. Nouveau grognement : Elena sait qu’elle a trop bu, trop dansé, trop crié, définitivement pas assez dormi, mais elle n’est jamais ravie de constater que les lendemains de soirée deviennent de plus en plus compliqués avec les années. Le rouler-bouler qu’elle effectue est d’ailleurs particulièrement périlleux, alors qu’elle atterrit face la première dans l’oreiller ; elle bougonne un truc, pour personne en particulier, se blottit mieux contre la silhouette endormie à ses côtés et qui squatte son coussin.
Elena a un instant comme ça, la nausée semblant momentanément pouvoir passer sous la lenteur du réveil, la familiarité de l’odeur des draps, les doigts encore lourds de sommeil courant sur sa peau avec le même naturel qu’elle a trouvé sa place contre leur détenteur. Le soupir qui lui échappe, d’ailleurs, est d’abord un soupir d’aise — parce qu’elle se sent bien, là, quand même un peu, que c’est en tout cas probablement le meilleur endroit possible pour comater ainsi, dans ce lit où elle a presque son creux, un rayon de soleil de fin de matinée réchauffant légèrement ses épaules découvertes et les battements lents du coeur de Dae-won presque entendables dans son dos.

La sorcière entrouvre les yeux, les laisse s’accommoder à la lumière perçant à travers les rideaux. Son regard glisse presque paresseusement le long des ombres ornant le mur, derrière Dae, s’accroche au peu d’ameublement discernable dans cette position, puis aux draps étrangement brillants, puis retombe comme une évidence sur ce dernier. La vision est devenue familière, avec les mois ; et pour autant Lena sent sa fréquence cardiaque accélérer légèrement, là où elle détaille les cheveux ébouriffés, la sale tête de Dae replongé dans un sommeil profond, la peau claire dépassant de la couverture, dont elle pourrait énumérer la moindre irrégularité et retracer la plus petite des cicatrices.

Fuck.

Le puzzle s’assemble doucement, du fond de son coltard, mais Elena n’a pas besoin de se repasser tout le fil de la soirée (de toute manière bien trop flou) pour comprendre comment ils en sont arrivés là. Elle se rappelle avoir raccompagné Dae au Manoir, après la soirée ; se rappelle de la manière dont ils ont titubé bruyamment dans le couloir, jusqu’à provoquer l’ouverture d’une ou deux portes sur leur passage. Elle se souvient s’être copieusement foutue de sa gueule, parce qu’il allait finir la nuit de ses trente ans tout seul (“shit, mate, that is so lame, I could even call bloody Ethan at this point--”). Puis avoir foutu le camp, parce que le sourire de Dae-won la faisait un peu trop giggle, et qu’ils s’étaient un peu trop rapprochés, immanquablement échoués sur son lit comme deux idiots tordus de fatigue et d’ébriété (“don’t be foolish”, les yeux rieurs et l’index chassant la proximité du menton).
Elle se rappelle être revenue, à peine trois minutes plus tard. Elle se rappelle quelques autres trucs, qui lui valent un nouveau soupir (à la signification moins claire), et un deuxième “fuck,” (cette fois-ci bel et bien soufflé à mi-voix). Elena porte une main à ses sinus, les presse entre ses doigts ; la phase honeymoon de la gueule de bois semble s’éloigner à mesure que les souvenirs affluent. Elle se raidit un peu, mais ne bouge pas pour autant.

Lena se souvient du rire d’abruti de Tiago, la veille au soir, et des œillades échangées avec Dae-won, dans des rires davantage pincés, presque mus par un semblant de gêne (Tiago avait fini par se retrouver avec un carton de bière coincé sur la tête pour y couper court) ; d’œillades plus éloquentes avec Alexis, Javi même. Elle se souvient de l’instant de flottement, au moment de confisquer la star de la soirée (c’est ok c’est un introvert), seulement quelques minutes, juste le temps de lui remettre son autre cadeau. Elle se souvient de l’hésitation du sorcier et de son propre taux d’alcoolémie, déjà suffisamment élevé pour la rendre bravache et ne pas lui faire questionner son choix (bien sûr que ça se fait d’offrir l’ancienne montre de son père décédé à son meilleur ami, c’est Benny qui le lui a dit !!). L’esprit tout juste plus dégagé, elle se demande pourtant si son frère ne s’est pas un peu foutu de sa gueule ; sent le rouge furieusement gagner ses joues, qu’elle s’empresse de revenir dissimuler dans le tissu de l’oreiller. Fuck.

Fuck, parce que c’est elle qui a soufflé à Dae-won qu’ils feraient peut-être mieux d’arrêter, presque un mois plus tôt. C’était inattendu (il avait fait genre que non, elle savait que oui), après deux mois et demi de baise (trop) fréquente, d’un lockdown passé enfermés dans la même chambre sans (trop) s’étriper, d’un Noël (trop) bien passé aussi, d'une intronisation au Cercle 6 (à la Task Force), à deux, (trop) fluide. Mais c'était après tout bien tout le point : tout se passait trop bien, trop souvent, sans qu’elle s’en lasse, en la laissant même s’habituer au bras négligemment passé derrière sa chaise, aux retrouvailles d’après-soirée, devenues presque rituelles, à la présence de Dae aux repas de famille, à leurs affaires mélangées un peu partout.
Elena sait qu’elle ne gère pas très bien les plans culs sur le plus long terme ; elle sait que la situation avec Dae-won ne peut pas ne plus être gérable (que s’il y a bien une personne avec laquelle elle ne peut pas tout faire foirer actuellement, c’est bien lui) ; elle sait qu’il est préférable, nécessaire, qu’ils referment cette petite parenthèse, aussi agréable ait-elle été, avant que sa tête de linotte ne se mette à se faire des idées trop connes, et alors qu’elle s’est déjà surprise à devoir réfréner des élans (d’affection, de désir, you name it) hors de l’intimité de leurs chambres respectives. C’était limpide, le mois dernier — ça l’était déjà beaucoup moins, au Nouvel An, après la capture de Neville, à la moindre occasion à la con lui rappelant que Dae lui manquait, quand bien même ils se croisaient tous les jours ou presque.
Fuck.

Fuck, parce qu’elle est prise entre une envie de prendre ses jambes à son cou (bon, elle ne le pourrait pas vraiment, mais ça reste l’idée), et une envie au moins tout aussi forte de rester là, à simplement mieux se caler contre le sorcier, attendre que la gueule de bois passe, traînasser au lit toute la journée, et oublier ses bonnes résolutions contre la chaleur de son corps, réconfortante et coutumière.
Lena gigote un peu, le nez toujours planqué dans ses bras eux-mêmes enfoncés dans l’oreiller — sent son cœur manquer un battement, quand les yeux de Dae tombent sur elle. Shit. Un sourire fend la fatigue sur ses traits (et le magma dans son cerveau, à une heure beaucoup trop matinale pour ça) (((fuck, elle a un crush sur Dae-won Song?! what the fuck what the fuck what the--))) “Hey, oppa,” Elena souffle, son sourire tout juste discernable étiré en une moue amusée. Il y a une gêne sensible, flottant au-dessus de sa tête comme une épée de Damoclès — mais Dae reste son meilleur ami, le premier d’entre eux à avoir trente ans (parce que… bref….), et les railleries ne disparaissent pas magiquement sur les oreillers constellés par les paillettes de sa tenue de la veille. Au contraire : play it cool, chica (because you are!!) (ugh). “How you’re holding up, old man? Think you had a spasm that looked like dancing at some point, I got kinda worried.” Elle se redresse légèrement pour relever le menton et mieux le toiser, avec tout le (faux) aplomb du monde — parce qu’Elena a une image à maintenir, et un bestie à emmerder ; que les excuses, la gêne, la réalisation peuvent bien attendre encore un peu, quand leur sang est encore lourd des consommations de la veille, et qu’un grand sourire gouailleur pollue toujours ses lèvres….. Non ?
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Dae-won Song
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Dae-won Song
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FRIENDS NO MORE
ST JAMES' MANOR - 25 JANVIER 2008
cw:mention d’alcoolémie, sévère gueule de bois

La première chose qui assaille Dae-won lorsqu’il émerge du sommeil poisseux dans lequel il était plongé, et qu’il tente d’ouvrir un oeil, est un vertige violent lui serrant brusquement l’estomac – il referme son oeil aussi vite qu’il l’a ouvert, ses traits se contractant dans un gémissement plaintif et discret. Il a l’impression de se tenir sur un navire en pleine tempête, dans un manège trop rapide, qu’on a placé son cerveau dans une centrifugeuse qu’on aurait lancé à la vitesse maximale ; et cette nausée étouffante se cristallise bien vite en un mal de crâne, qui vient de ficher dans chaque recoin de sa boîte crânienne, battant à l’avant et à l’arrière de sa tête. Il peut sentir pulser chaque centimètre de son visage, face à cette sensation désagréable au possible, reconnaissable entre mille également. Peut-être qu’il n’y est pas pour rien – peut-être aurait-il dû refuser d’ingurgiter tous les verres qu’on lui a tendu au cours de la soirée, refuser toutes les fois où on a rempli et re-rempli lesdits verres ; il se rappelle vaguement, à un moment, avoir accusé le premier venu d’avoir ensorcelé son verre pour qu’il se remplisse tout seul quand il ne le regarde pas.

Peut-être, oui – but you only turn thirty once, lui a-t-on répété tout au long de cette soirée surprise organisée en son honneur, et c’est ce qu’il a fini par répéter lui aussi, un trop large sourire aux lèvres, et un trop grand taux d'alcoolémie dans chaque bras. Dae-won n’a jamais été trop friand des surprises (un fait bien connu de ses proches, et de toutes les personnes présentes hier soir, qui ont certainement jubilé à l’idée de lui en organiser une et de voir son expression gênée et confuse – ça n’a pas manqué), mais impossible de déjouer celle-ci ; et après quelques verres dans le gosier, il a été forcé de reconnaître (l’a dit de lui-même à quiconque voulait bien l’entendre) qu’il était heureux de pouvoir fêter son anniversaire auprès de ses amis et frères et soeurs d’armes (I love you guys so bloody much, I could kiss you all right now!, furent ses termes exacts, et lorsque ce souvenir remonte, Dae-won pousse un nouveau grognement de douleur et d’embarras).

Le reste des souvenirs est encore un amas d’images confuses, des bribes de conversations, des bouts de chansons sur lesquelles il a dansé et chanté à pleins poumons, des accolades avec George, avec Liam, avec Sinead, avec Tiago… (fucking Tiagowait, what?) Lentement, des morceaux de souvenirs refont surface, notamment celui d’avoir voulu brièvement en coller une à Tiago – mais pour le moment, impossible de se rappeler pourquoi exactement. Son esprit embrumé prend plutôt en virage vers les images de Lena, de leur deux corps se soutenant sans vraiment de succès lorsqu’ils ont titubé jusqu’à sa chambre, de leurs rires trop peu discrets et de leurs gestes un peu trop lourds d’alcool sous les draps, et–

Dae-won se risque à rouvrir les yeux, en sentant le matelas se creuser à côté de lui, et heureusement, cette fois-ci, il n’a pas (totalement) envie de rendre le contenu de son estomac. Sa vision encore brouillée par le manque de sommeil met un certain temps à faire le point et à deviner Lena étendue, toute proche (qui d’autre ?). Et il regrette presque d’avoir montré qu’il est réveillé, alors que son ”Hey, oppa.” lui vrille les tympans et la cervelle – il clôt directement les yeux en grommelant quelque chose d’incompréhensible, entre le don’t call me that et le fuck you, passe une main faible sur son visage pour se protéger de la luminosité trop forte, de la nausée, de cet indécrottable mal de crâne (en vain). Évidemment, Lena en profite pour se redresser légèrement et poursuivre cette torture qu’est ce réveil : ”How you’re holding up, old man? Think you had a spasm that looked like dancing at some point, I got kinda worried.” S’il était en état de le faire, probablement Dae-won aurait-il rigolé à la moquerie de sa meilleure amie – ce n’est pas le cas, et à la place, il souffle dans l’urgence un ”Too loud, too loud…” filant tout juste d’entre ses lèvres pâteuses et lourdes. Fuck, il est à peu près sûr d’être encore bourré, et ne serait-ce que fonctionner lui demande un effort surhumain. C’est pour ça qu’il gesticule tout juste pour basculer lourdement sur le côté, reprenant sa main pour la passer sur la taille de Lena et l’attirer à lui, sans force et sans rouvrir les yeux. ”C’me here”, grogne Dae-won dans sa barbe – il n’y pense même pas à deux fois, en rabattant sa jambe sur les siennes et en enroulant son bras dans son dos, en laissant sa tête tomber sur l’oreiller de Lena pour mieux enfoncer son visage dans ses cheveux. Il ne pense à rien d’autre qu’au fait qu’il se sent vaseux et qu’il a envie de la tenir dans ses bras – il ne pense pas au mois dernier, il ne pense pas au fait qu’ils ont vainement essayé de s’imposer des limites, il ne pense pas au fait que d’avoir envie de se blottir contre sa meilleure amie dès le réveil, ça ne fait pas très meilleure amie, il ne pense pas au fait qu’ils ont passé une partie de la soirée collés hier, qu’il l’a d’ailleurs embrassé devant certainement trop de monde, il ne pense pas au cadeau qu’elle lui a fait–

Peut-être qu’il y pense, en fait, maintenant qu’il émerge un peu plus, et qu’il sent un poids inhabituel à son poignet. Shit – ce détail là lui revient soudainement, et plus nettement que les autres. Lorsque Lena lui a offert la montre de son père, hier soir, il se rappelle avoir été gêné et hésitant, lui avoir dit en rigolant qu’elle était complètement tarée, avant d’accepter en n’y croyant qu’à moitié pour mieux retourner avec le reste du groupe – il n’est plus gêné, désormais, il est absolument mortifié. Cette montre n’a absolument rien à faire à son poignet ; elle devrait être à celui de Lena, d’Esteban, de Javier, à la limite au poignet de l’un de leur partenaire, mais– Shit. ”This is the last time I get hammered like that, I’m too old for this shit now”, grommelle-t-il en redressant tout juste sa nuque pour sortir son visage des cheveux de Lena, posant plutôt sa tête dans l’oreiller, au-dessus de la sienne, soupira lourdement avant de reprendre de sa voix éraillée. ”’Think you might be too, man you were so plastered you gave me your father’s watch, what the fuck.” Dae-won a une expiration presque amusée – parce que c’est la seule explication plausible : Lena était trop bourrée, elle a fait une erreur sur le moment, elle ne voulait pas réellement lui faire un cadeau aussi chargé d’émotions et de signification. ”Might want to take it back before your brothers kick my ass for wearing it.”
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Elena Alvarez
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st james' manor - 25 janvier 2008 - @dae-won song
tw : the plot is gueule de bois et gros idiots™

Too loud, too loud…” Elena sent le grommellement familier, à peine intelligible, la dérider comme un charme — son air exaspéré est bousculé par une risette amusée (attendrie), et le taquet habituel, déjà prêt à partir en direction des côtes de Dae-won comme un , se voit (une fois n’est pas coutume) remis à plus tard. A la place, ses yeux viennent plutôt couler le long du visage enfariné ; sa main suit le mouvement, se refermant sur la paume de son meilleur ami pour mieux dévoiler l’ampleur des dégâts (avec douceur, mais aussi une nette pointe de moquerie). Et ce n’est peut-être pas très juste, de s’amuser de ce qu’elle découvre, ou des efforts surhumains que Dae semble déployer pour se retourner avec la délicatesse d’un âne mort — parce qu’elle-même n’est pas exactement fraîche comme une rose, et que peut-être a-t-elle occasionnellement entrecoupé ses propres verres de potions discrètement refilées par Sinead, et que même si c’était pour gérer la logistique, ou le birthday boy en personne (ou que sans ça, on l’aurait probablement retrouvée endormie et/ou en larmes surenthousiastes dans un coin bien plus tôt que ça n’avait été le cas--) “C’me here” Lena n’a que le temps d’écarquiller légèrement les yeux, de ravaler son sourire, et de grogner à son tour (pour l’honneur, et surtout pour ne pas avoir l’air trop contente), quand il referme une main autour de sa taille ; sa protestation ne s’étend d’ailleurs pas au reste de son corps, qui, avec la même habitude qu’elle geint, suit le mouvement sans même songer à broncher (et se tortille, même, pour mieux l’accueillir contre elle).

So that’s where we’re at — Elena s’en accommode sans songer à vraiment se plaindre (shit, même plutôt le contraire), laisse sa main gagner, toujours par force d’habitude, la base de la nuque de Dae-won. Elle soupire un peu dans ses cheveux, y dépose l’ombre d’un baiser, referme les yeux à son tour, cale le mouvement de ses doigts sur sa fréquence cardiaque sensiblement apaisée ; parce que comme toujours, lovée dans les bras du sorcier de la sorte, elle débranche (légèrement), se laisse bercer (brièvement) par l’illusion que tout va bien, et que surtout tout va bien aller. Que peut-être que ce n’était pas vraiment un big deal, quoiqu’il ait pu se passer la veille ; que ça ne veut sans doute pas dire grand-chose, qu’ils se retrouvent (encore) là ; qu’elle peut bien s’attarder un peu, étant donné qu’il ne peut a priori pas aligner plus de trois grognements ; que-- “This is the last time I get hammered like that, I’m too old for this shit now.” Lena rouvre presque paresseusement les yeux pour le suivre du regard, a un petit sourire tout aussi oisif. “Hmmm yeah, you’ll turn fourty next time, that’d be it for Private Knight… - ’Think you might be too, (Elena sent ses sourcils se rapprocher : elle n’a pas trente ans elle, merci, quoique ses propres articulations soient encore trop pâteuses pour qu’elle en proteste à temps) man you were so plastered you gave me your father’s watch, what the fuck.

Shit.
Sa main retombe, de la nuque de Dae-won jusqu’à son épaule, en même temps que son petit air ; ses battements cardiaques, eux, font une sérieuse embardée de leur rythme de croisière. (Dans un état plus fonctionnel, Lena sentirait probablement le rouge lui monter aux joues : là, elle ne peut qu’avoir envie de disparaître six pieds sous terre, et jette même brièvement un oeil à la couverture en se demandant si se planquer dessous et faire la morte pendant une heure ou deux serait une solution mature ou, à défaut, efficace.) “….Whyyyyyy--”, elle geint plutôt, finalement, avec toujours une furieuse envie de se dissoudre sur place. “Might want to take it back before your brothers kick my ass for wearing it.” Soupir. Elena relève (à peine) le menton pour aviser celui de Dae, considérer un instant la situation.
Il s’en amuse. Il pense qu’elle était trop bourrée. Il pense que c’était une connerie. Lena a une moue et rabaisse la tête — comme toujours, elle le suit. (Parce que comme toujours, peut-être qu’il a raison, après tout….?) “The way I wouldn’t move a finger….”, elle ironise donc, les mots comme arrachés d’entre les dents, les bords du sourire qui revient résolument crispés.

Shit. Fucking Dae-won, il faut vraiment qu’il lui parle de ça à quatorze heures du matin, alors que l’alcool bat toujours contre ses tempes, même moindrement…. Elena rebascule sur le dos, fixe un instant le plafond, les moulures familières, la peinture défraîchie. Elle ne s’éloigne pas pour autant, pas plus qu’elle ne cherche à se défaire du bras toujours enroulé autour d’elle — au contraire, elle laisse même retomber ses deux poignets sur celui-ci, reprend la course de ses doigts comme si de rien n’était, comme si elle ne déployait aucun effort pour ne pas avoir l’air trop contrarié, et que ses méninges ne tournaient pas trop vite, au point de réveiller une migraine désagréable à l’arrière de son crâne. “I told you, it was their idea…” Son ton est toujours un peu plaintif, et ses propos ne sont pas foncièrement exacts (à la rigueur, la responsabilité reviendrait à Benny, et le rôle de Javi se limiterait à une approbation entendue) ; mais qu’importe, vraiment, quand la gueule de bois les rend tous les deux pâteux (et vaguement cons). Elle se sent trop conne, d’ailleurs, et carrément nauséeuse, et-- “C’mon, Benny’s like made of chopsticks and guitar wire, Javi’s….. Javi (les yeux d’Elena s’écarquillent dans ce qu’elle espère être suffisamment parlant, c’mon, elle ne va pas lui faire un dessin), and you seen these wrists?!” Un desdits poignets est balancé vers l’arrière, un peu trop prestement, pour atterrir sur le visage de Dae-won (moins délicatement que prévu) — comme une taquinerie ordinaire, une conclusion en forme de gaminerie, comme d’habitude. “Ugh,” elle ajoute d’ailleurs (trop) dramatiquement, dans une mascarade de réaction classique, pour un sujet ne sortant pas du tout du commun. (Elle reprend même son poignet en le faisant glisser tout du long de son meilleur ami, pour l’emmerder jusqu’au bout — comme d’habitude.)

Elena attend un peu. Fixe le plafond. Soupire. “It’s a nice watch, ‘figured it should stay in the family, that’s all.” Les mots sont à nouveau lâchés l’air de rien : parce qu’il n’y a rien de nouveau, pour le coup, à parler de Dae comme une extension naturelle de la famille, comme il ne devrait rien y avoir de choquant, d’ailleurs, à lui remettre la montre d’Ernesto (qui en serait sûrement ravi) (quoiqu’un peu peiné de voir qu’elle n’avait pas atterri au poignet d’un hypothétique fiancé) (sorry dad the kids are not alright). (Puis ils sont censés en faire quoi, de ce truc ramené dans une poche de Benny, risquer de la perdre à chaque instant ? La donner à Kingsley ?! Non mais--)
Elle pianote légèrement des doigts sur l’avant-bras de Dae-won, dans un semblant d’agitation ; semble peser le pour et le contre, avant de finalement se retourner à nouveau, pour passer à son tour un bras autour de son meilleur ami, venir planquer sa moue presque boudeuse contre lui.

God, is emotional constipation still a thing at your age?”, elle grogne contre son torse, évitant tant sciemment ses yeux que le fond sérieux de la conversation (et recherchant, paradoxalement, le réconfort de ses bras, toujours, évidemment). Elena est gênée et elle sait pourquoi (parce que Dae-won voit quelque chose dans ce geste qui n’a pas lieu d’être, pas vraiment, forcément, qu’il n’a pas d’autre raison de réagir comme ça, même avec sa capacité émotionnelle avoisinant souvent celle d’un enfant de cinq ans--) (est-ce que Dae-won pense qu’elle crushe sur lui ?! Pff, bollocks, où est-ce qu’il va chercher ça même) ; mais elle ne bouge pas pour autant (au contraire, même, alors qu’elle se presse davantage contre lui). Parce qu’il serait suspicieux de s’éloigner maintenant ; et parce qu’elle n’en a pas envie, tout simplement, que rien ne lui semble plus naturel sur l’instant que de passer un vendredi matin à décuver paisiblement (meh) dans les bras de son meilleur ami. (Où pourrait-elle être d’autre, même, quand elle y trouve sa place si facilement ?) “You don’t have to keep it if you don’t want to,” elle précise même, sans rancune, sa main libre se frayant un chemin entre eux pour venir elle aussi finir sa course sur le buste du sorcier. Si Lena doit récupérer cette stupide montre maintenant et couvrir Esteban d’insultes plus tard, soit — tant qu’elle n’a pas à bouger, pas tout de suite, peut-être pas de la journée, et plus à penser à tout ça, compliquer quelque chose qui paraît si simple (si agréable) sur le moment, et qu’elle aura tout le temps de surréfléchir et dramatiser une fois seule.

Tout ça lui paraît bien compliqué, quand tout est véritablement si évident dans les bras de Dae-won — Elena aimerait fermer les yeux, dévier puis oublier cette conversation (surtout, les sous-entendus qui viennent avec), se rendormir en écoutant, tout bêtement, les battements de coeurs plus ou moins réguliers sous son oreille. Avant ça… “‘sure the jumper will do enough of a job to pull all of the grandparents-near-you anyway.” Lena se sent sourire — bouge un peu pour enfin relever la tête, puis une main, et venir saisir le menton de Dae-won, l’abaissant légèrement dans sa direction. “You know, your league.” Son sourire s’élargit (il n’aura pas la paix avant avril) (au moins), laisse même place à un semblant de rire. Ses yeux font brièvement l’aller-retour entre ceux de Dae et ses lèvres ; les siennes se tordent en une moue mutine. “Ewww boozy breath--” Elle s’attarde encore un instant, les doigts sur sa mâchoire, les yeux parcourant les traits fatigués avec amusement — se penche finalement, pour venir trouver le coin de sa bouche, y déposer presque fugacement les lèvres, avant de retrouver sa position précédente, tout juste quelques centimètres plus bas.

Le débat est clos avec légèreté (qu’elle croit), comme ce qu’il est (mytho), un sentiment étrangement aidé par la proximité de Dae-won. Lena s’y plonge donc sans retenue, aidée là par une gueule de bois qui n’invite qu’à la paresse ; et comme au cours des matins qu’ils partagent habituellement (avant ce mois-ci, du moins), elle se laisse davantage aller contre lui, ferme à nouveau les yeux, écoute sa propre respiration se calmer, profite de cet apaisement qu’elle ne trouve, ces derniers temps, nulle part ailleurs.

Et rouvre les yeux. Les referme. Gigote un peu. Rouvre les paupières, encore, à-demi, comme contrariée par un insecte particulièrement envahissant. “--Would you have reacted like that if we weren’t…..?” Les mots quittent ses lèvres sans qu’elle ait fini de les penser (surtout, sans qu’elle risque de croiser les yeux de Dae) — parce qu’Elena sait que c’est ça, le véritable insecte qui la démange, tourne en boucle dans son cerveau atrophié par l’alcool et le manque de sommeil, l’empêche de totalement relâcher les muscles de ses épaules et de sa mâchoire, même . Elle ne sait pas, en revanche, comment finir sa phrase, et le “shagging” reste ainsi coincé dans sa gorge, tout juste remplacé par un geste vague de la tête — parce que est-ce ça, le véritable problème, quand ils couchent avec d’autres gens (il couche avec d’autres en tous cas, Dae-won grosse tchoin bref), ou est-ce plutôt ce genre de réveils, ou-- “Or is it fucking Tiago, or Alexis, or--God, I love Lottie but I swear she doesn’t understand shit--
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