BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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Elena Alvarez
ORDER OF THE PHOENIX
Elena Alvarez
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Âge : vingt-neuf ans (13/04).
Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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random endroit pas loin de la frontière écossaise - Octobre 2007
Obtenir légalement une permission a été plus facile que ce qu’elle pensait – bien plus facile, même, Lena s’est prise à penser ce matin-là, alors qu’elle attendait devant la chambre de Dae-won comme une mère de famille devant sa voiture un jour de départ en vacances. Elle n’avait eu qu’à glisser l’idée l’air de rien à Kingsley, qui l’avait ensuite faite remonter à Sofia ; là, Elena n’avait eu qu’à plaider brièvement sa cause, faire mine d’opiner à au moins cinquante clauses pour la « bonne garantie de leur sécurité », accepter de « discuter avec quelqu’un à la Fawkes » (qu’elle soupçonnait fortement d’être un psy, mais soit, il faut ce qu’il faut.) Dae-won avait évidemment été tenu aussi loin que possible de tout ce fastidieux protocole, pour l’empêcher de changer d’avis ou de se saisir de tout semblant de moue plus réticente, aussi fugace soit-elle (« et vos téléphones, comment vont-ils tenir ? » - froncement de sourcils / « Odette peut donc superviser l’Iron seule ? » - léger (mais légitime) froissement de lèvres / etc etc).

Forte de son expérience d’excellente interrogatrice à l’Iron, Elena avait de toute évidence convaincu les foules, et il avait ensuite fallu s’organiser. Choisir un itinéraire, d’abord : le plus loin possible de St James (no offense) et de l’Iron (full offense), à distance raisonnable de toute forme de vie moldue, avec si possible un bout de mer (le tout, évidemment, entre huit milles autres critères jugés d’importance moindre après (rapide) concertation). Récupérer des affaires, ensuite, parce qu’hors de question cette fois-ci de s’entasser dans une tente deux secondes (et surtout deux places moldues) ; puis retaper (quand même un peu, hein) et nettoyer celle pourtant sympathiquement fournie par une figure aînée. Faire des courses, enfin, pour au moins le double de personnes et de jours, parce qu’« on n’est jamais trop prudents » (peut-être qu’elle n’avait pas fait qu’hocher du chef pendant le pitch de Sofia, finalement) (ou peut-être qu’elle recommence juste à être un « ventre-sur-pattes » (les mots de Javi)).

Les sacs avaient été bouclés le matin même (évidemment) (« on sait jamais »), et ils avaient atterri non loin de la frontière écossaise, côté Northumberland, en début d’après-midi – plus dans les terres, d’abord, et notamment près d’un lac plus grand qu’anticipé. Alors qu’il faisait encore doux, la première étape du périple avait donc été de larguer les amarres (et plus particulièrement les sacs et un siège) au soleil – d’aller mettre les pattes dans l’eau, même, pour les plus en-mal de vacances du groupe. Plus important, il y avait eu (avait encore) l’installation de la tente et de la ribambelle de protections magiques promises à Kingsley et Sofia, quelques centaines de mètres en aval ; plus franchement décoratrice d’intérieur que chien de garde (oopsi), Elena en avait profité pour rapidement s’éclipser à l’intérieur et commencer à jeter des affaires à droite à gauche comme si elle s’installait là pour les six prochains mois.

Elle est d’ailleurs encore affairée à faire des allers-retours entre la chambre-mezzanine et la pièce principale (c’est une belle tente), des habits pleins les bras (on sait jamais), quand un bruit de crépitement côté cuisine lui fait froncer les sourcils. La vision étrangement douce (ou franchement poilante, hein) de Dae penché au-dessus du simulacre de gazinière lui tire un sourire, alors qu’elle fait quelques pas dans sa direction, menton relevé et sourcil désormais haussé. “What are you doing?” Pas besoin d’être à sa hauteur pour se douter que Dae and his stupid ass (son sourire s’élargit) sont— “You tried fishing for five minutes, it didn’t work out, so now you’re making dinner?” Une expiration amusée échappe à Elena, alors qu’elle se voudrait surtout nullement impressionnée voire exaspérée (she could never) – comme pour compenser (ou mieux le regarder) (et donc se moquer), elle dépose plutôt la multitude de couvertures (on sait jamais…..) jusqu’alors coincées entre ses bras sur l’épaisse table en bois. “Jeez, you’re lucky I raided that supermarket. D’you know some muggle folks won’t have anything to eat for three bloody weeks because of you?!” C’est tragique, mais ça ne suffit manifestement pas à la départir de son expression réjouie ; au contraire, Lena rit presque, avant de s’arrêter subitement parce que—

What now?” Ok c’était peut-être pas particulièrement marrant, mais… C’est une raison pour la fixer avec pareil air de koala pincé, là ?! (Il lui faut un peu de temps, pour comprendre que la source du regard de travers pourrait bien se trouver dans la veste qu’elle porte depuis leur atterrissage et qui, peut-être, ne lui appartient pas vraiment.) “…It’s still cold,” Elena proteste faiblement, haussant les épaules et fourrant les mains dans les poches de la peau de mouton (qui, clairement, devrait lui appartenir si ce n’était pas déjà le cas) (et ça l’est sans doute, vu comme elle semble s’y enfoncer un peu plus, totalement à son aise). “I don’t know what happened to the guy who was supposed to take care of the heating, I hope he’s alright…”, Lena ajoute, maintenant appuyée de la hanche contre le meuble adjacent à la gazinière. Elle relève les yeux dans la direction de son meilleur ami, pour mieux afficher son propre air (trop) pincé : c’est que les torts sont au moins partagés, puis que les torts, les torts, même… “C’mon, it’s not even your colour.” (Non mais, ce vert sur Dae-won, franchement ?! Certes il s’en sort for reasons, mais tout de même, sur elle, ça n’a rien à voir--) “Almost looks like Herrera could have picked it for you.” Ce qui n’est pas peu dire, connaissant les goûts catastrophiques d’Ethan en matière d’habillement (et en à peu près tout, d’ailleurs, mais vraiment, avez-vous vu ses chemises…..?)

Cette pensée semble manifestement beaucoup amuser Elena, ou peut-être est-ce pour ce qu’elle laisse plus largement entendre comme (gentille, en fin de compte) raillerie. Elle reporte une moue presque satisfaite sur Dae-won, fait mine d’hésiter, a même un bref coup d’œil pour ce à quoi il s’occupait. “Oh, did he? I mean, ew, I’d give it back if—” Relève encore un peu le menton, le scrutant davantage par-dessus les bras qu’elle croise et par-dessous le sourcil qu’elle arque. “I mean, actually no but, you know, for your wellbeing and everything…
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Dae-won Song
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Dae-won Song
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Particularité : Quart de vélane, ce qu'il a caché jusqu'à très récemment. On le croise souvent sous sa forme animagus, un berger allemand ancien type.
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tw: mention d’agression

”No but really, I don’t need this.” De fait, Dae-won savait très bien qu’il mentait en roulant des yeux et en soupirant lourdement face à Lena lorsqu’elle a glissé l’idée de se barrer un temps, loin de tout et de tout le monde. Déjà, peut-être parce que ça l’emmerdait au plus haut point de sentir une aura de pitié émaner de son entourage proche et moins proche – les regards, les murmures, les ”j’espère que ça va”, les ”si t’as besoin d’aide, ou de parler, tu sais où me trouver”, comme si sa petite mésaventure avait fait de lui un être de porcelaine prêt à se briser à tout instant, comme s’il n’était plus Dae, comme s’il ne s’était pas déjà fait exploser la gueule violemment. Ensuite, peut-être parce que ça l’emmerdait au plus haut point aussi que Sofia l’ait mis au repose pour une durée indéterminée, ce que Dae-won a compris comme ”jusqu’à ce que j’ai de nouveau confiance en toi et ta capacité à bien faire ton travail”. Enfin, peut-être parce que ça l’emmerdait au plus haut point de reconnaître qu’une escapade en pleine nature avec Elena est certainement la meilleure proposition qui lui a été faite ces dernières années, et que rien que d’y penser, il pouvait déjà sentir un soulagement vif l’envahir.

Il ne lui a fallu que quelques jours à mariner dans son jus au fond de son lit à Saint-James pour sortir enfin la tête de sous la couverture pour balancer un : ”You know what? Fuck it, let’s do this. If I stay one more day here, I’m going to burn this whole place down.” Évidemment, Dae-won a laissé la sorcière régler chaque détail – ce n’est encore une fois pas comme s’il avait vraiment eu son mot à dire, ni vraiment l’envie d’aller parlementer avec les hautes instances de l’Ordre pour obtenir l’autorisation officielle d’aller profiter de vacances qu’il a peiné à ne serait-ce qu’accepter. Et pourtant, contre toute attente, le résistant a même fini par se montrer enthousiaste : après être parvenu à cracher du bout des lèvres qu’il était partant, pourquoi prétendre que ce n’était pas exactement ce dont il avait besoin ? Prendre le large, oublier l’Iron, oublier les cris des prisonniers, oublier le regard inquisiteur de Sofia, oublier le regard de Tal et le sourire de Baruch, oublier un peu tout, si ce n’est qu’il n’est qu’il a le droit de vivre au moins un peu, et d’arrêter de survivre juste le temps d’une semaine (ou deux, ou moins, il n’a même pas demandé combien de temps Lena a prévu de les éloigner de leur quotidien).

What are you doing?” Les yeux de Dae se lèvent paresseusement vers Elena qui le darde avec stupéfaction, et il ne peut s’empêcher d’avoir un sourire en coin – parce qu’il sait très bien ce qu’elle s’apprête à lui dire. “You tried fishing for five minutes, it didn’t work out, so now you’re making dinner?” Dans une expiration amusée, il se redresse légèrement au-dessus de la gazinière en passant une main dans ses cheveux, haussant une épaule avec nonchalance. ”Look, that fucking fishing rod was broken. Or there are no fish in that fucking lake… Yeah ok, you were right, fishing is lame”, finit-il par avouer dans un rire bas en secouant la tête ; qui aurait cru qu’une activité consistant à rester immobile face à l’eau, et à attendre des heures qu’un poisson pointe le bout de son nez ne serait pas pour lui ? “Jeez, you’re lucky I raided that supermarket. D’you know some muggle folks won’t have anything to eat for three bloody weeks because of you?!I’m sure they’ll be just fine. I’m not going to feel bad because I need my three complete meals a day”, ajoute Dae comme s’il n’avait pas un puit sans fond à la place de l’estomac, et qu’il n’était pas capable d’avaler en un repas l’équivalent d’une journée de calories pour n’importe quel autre être humaine. Et même à ça, il serait capable de répondre que ”ce n’est pas de sa faute s’il a un métabolisme plus rapide que la moyenne”.

Il a un petit reniflement moqueur en reportant son attention vers l’eau frémissante au-dessus de la gazinière, avant de tourner de nouveau brusquement les yeux vers Lena au détail qui vient seulement d’arriver à son cerveau – ou peut-être ne le remarque-t-il que maintenant qu’elle a déposé les (trop ?) nombreuses couvertures qu’elle tenait dans ses bras. ”What now?You know what, soupire-t-il avec une pointe d’amusement en détaillant la veste qu’elle porte sur le dos sans la moindre gêne. ”…It’s still cold. I don’t know what happened to the guy who was supposed to take care of the heating, I hope he’s alright…” Il ne peut s’empêcher d’avoir un nouveau rire en secouant la tête, presque admiratif de la capacité de Lena à retourner la moindre situation en sa faveur. ”Excuse you, he’s making your bloody dinner.” Mais cela ne semble pas empêcher la sorcière d’ajouter “C’mon, it’s not even your colour.”, comme s’il ne portait pas que ce genre de couleurs, et comme si c’était une parfaite raison pour qu’elle pioche dans ses affaires et lui vole sa veste. Et Dae-won a beau lui offrir une moue peu convaincue par cet argument, il ne saurait prétendre ne pas être légèrement attendri de voir Elena emmitouflée dans la fausse peau de mouton trop grande pour elle. ”Almost looks like Herrera could have picked it for you.Well… − “Oh, did he? I mean, ew, I’d give it back if—” Dae n’a jamais compris l’espèce de guéguerre entre Elena et Ethan, et de fait, il n’a jamais eu l’envie de s’y pencher, encore moins de s’y mêler ; ce n’est absolument pas dans son intérêt de fourrer son nez dans un conflit entre sa meilleure amie et son ami (et plan cul, accessoirement), et il s’en tient le plus loin possible. “I mean, actually no but, you know, for your wellbeing and everything…” C’est plus fort que lui, et il pousse un nouveau petit rire contenu derrière ses lèvres étirées en un fin sourire, ses yeux légèrement plissés. ”Come on, stop hating on Ethan, you actually like this jacket”, dit-il en haussant les sourcils pour souligner le ridicule de la situation, glissant de nouveau un regard sur elle, bref, pour mieux apprécier la vision d’Elena parée de sa veste. ”You can keep it, I don’t mind. It looks good on you”, ajoute Dae-won sur le ton de l’évidence, avant de détourner le regard vers la cuisson du repas pour ne pas rester dans le sien trop longtemps, de peur de sentir ses oreilles rougir légèrement.

Il finit par lui adresser néanmoins un coup d'œil et un signe de la main pour l’inviter à se rapprocher avec un ”Come here.” Il a un air satisfait sur le visage, en levant la cuillère en bois imbibée de sauce pour la porter jusqu’à la bouche d’Elena et lui faire goûter sa préparation. ”So? How is it?” Peut-être a-t-il déjà goûté lui-même il y a moins d’une minute, mais peut-être a-t-il envie d’entendre la sorcière lui confirmer ses talents de cuisinier. Ce n’est pas sans un sourire qu’il repose la cuillère dans la poêle et s’en éloigne d’un pas pour laisser le tout mijoter tranquillement, passant de nouveau une main dans ses cheveux pour les rabattre en arrière. ”I’m trying to do it the same way my mother used to. I mean, I don’t have her cooking skills, obviously, but you know, I’m trying.” La vérité est qu’il n’a jamais été trop mauvais en cuisine, une compétence insoupçonnée et improbable connue presque exclusivement par ses colocataires de Saint-James, non mécontent.e.s quand il décide de s’activer dans la cuisine du manoir sur un coup de tête – que voulez-vous, la pêche le rend nerveux, et la cuisine le détend, on ne choisit pas ses hobbies. ”Shit, do you remember that first time I brought you to my place with Lee and the twins? You guys couldn’t even hold the chopsticks, my mom was judging so hard in the background.” Un rire lui échappe en se rappelant le silence on ne peut plus éloquent de sa mère face à ses amis d’enfance ; il n’y avait, de toute façon, pas grand monde qu’elle ne jugeait pas de son regard dur, ses propres fils y compris, ce même regard dont Dae-won a hérité malgré lui. ”I never told you guys because I wanted to look cool, but she absolutely kicked my ass the next day for all the bottles of soju we stole in her stuff. I was still so hammered and she was yelling at me, an absolute bloody nightmare”, poursuit-il d’une voix amusée par ces souvenirs de jeunesse qui lui paraissent si lointains et si proches à la fois, surtout quand il se trouve en présence de Lena, faisant partie de la majorité de ces années de conneries et infractions à répétition. ”Hey, speaking of which, did you bring anything to drink? What? Don’t look at me like that, we’re in the middle of nowhere, we don’t have school tomorrow, and I could use a drink or two.”
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Elena Alvarez
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october 2007, somewhere | @dae-won song

Lena fait mine de protester et de s’agacer, levant les yeux bien haut et soupirant bien fort (la mention d’Herrera (ew) aide). Face au(x) rire(s) de Dae-won, cependant, elle n’est pas capable de forcer le trait et de conserver son expression renfrognée bien longtemps. ”You can keep it, I don’t mind. It looks good on you.” Et il n’aide pas non plus, parce qu’elle relève maintenant les yeux vers lui avec un petit sourire suspendu aux lèvres ; a même un temps de latence, avant de lâcher le rituel “of course it does” (qui ne sort, finalement, que lorsqu’il détourne la tête). Elle a un rire bas à son tour, dans un mouvement de tête qui semble silencieusement dire idiot (qu’elle parle d’elle ou de Dae, allez savoir), et qu’elle n’interrompt que quand il l’apostrophe à nouveau.

Elena se rapproche de lui, comme demandé ; lève le menton pour venir goûter la fameuse préparation, sans le quitter des yeux. (C’est ce que si c’est dégueulasse, il a le droit de le savoir en direct, hein) (Elle ne ferait jamais ça) ”So? How is it? - Hmm,” elle fait d’ailleurs, rompant le contact et se penchant un peu pour s’essuyer la bouche. “First of all, way too hot for any regular human being.” Elle a levé une main, comme pour montrer qu’il ne s’agit que d’un préambule et qu’elle ne compte pas s’arrêter là, mais Dae-won a déjà repris. ”I’m trying to do it the same way my mother used to. I mean, I don’t have her cooking skills, obviously, but you know, I’m trying.” Lena penche la tête et un sourire lui revient, alors qu’elle comprend que son meilleur ami recherche, plus ou moins directement, son approbation ; comme lorsqu’elle doit lui rappeler qu’il est un bloody 12 out of 10, mate, elle ravale donc sa raillerie pour un presque solennel “It’s good, Dae. It’s very good, actually.” Ça l’est, par ailleurs : les mots lui sont donc aussi instinctifs que le sourire qui vient, presque par automatisme, répondre au sien.

Elena gagne le banc le plus proche de la gazinière ; elle s’y installe dos à la table et jambe (valide) repliée sous elle, pour mieux faire face à Dae (et parce qu’elle s’assoit toujours hyper mal, sorry Lou). “I swear to God, I’m so happy I don’t have to eat these precooked noodles again tonight.” Preuve en est, elle se plie de plus belle pour aller déposer un coude sur la table, puis son menton sur sa paume -- le tout, surmonté de l’air d’une gamine ravie de leur connerie. Thank you for that, elle voudrait ajouter dans le rush d’affection qui lui vient à dévisager sans scrupule un Dae bien, souriant, et leur faisant à manger. Il la coiffe une nouvelle fois au poteau, toutefois, et il n’y a que son rire pour étouffer les protestations qui viennent à Lena par réflexe. ”Shit, do you remember that first time I brought you to my place with Lee and the twins? You guys couldn’t even hold the chopsticks, my mom was judging so hard in the background. - Stop that!”, elle couine tout de même, parce que l’injustice est trop grande pour ne pas être niée. “No but they were the horrible ones, I was sabotaged by Benny, who-- wait, (elle lève encore une main pour ne pas se faire interrompre) --who had me believe that you were supposed to take them the other way, like really…” L’explication n’est pas franchement plus glorieuse et lui arrache un grand soupir (qui s’achève sur quelque chose ressemblant sensiblement à un “fff, anyway” mélodramatique -- mais pas suffisamment, de toute évidence, pour tirer des larmes de compassion à Dae). ”I never told you guys because I wanted to look cool, but she absolutely kicked my ass the next day for all the bottles of soju we stole in her stuff. I was still so hammered and she was yelling at me, an absolute bloody nightmare.

Cette fois-ci, les yeux de Lena s’écarquillent et son coude manque de tomber à côté de la table, là où son autre main vient frapper sa cuisse. Rien à voir avec son soupir contrit : quand elle reprend la parole, c’est (en partie) avec la verve de la vérité dévoilée. “I knew it! I told the twins on the way back, he is so getting his ass kicked…” Elle hoche la tête négativement, grand sourire aux lèvres d’avoir rétrospectivement (à treize ou quatorze ans près) raison. “I can’t believe you wouldn’t tell us. (Aux autres ok, mais à elle ?!) But I mean, I guess that’s the snakey shit that got you allowed to drink all that rum at home… What was it again? (Impossible de se souvenir de la marque en question ; très possible, en revanche, de revoir les joues rosies mais tirées en un sourire poli d’un Dae-won adolescent, immanquablement installé à côté de son père par Ernesto lui-même). And, I mean, we were like, sixteen? (Nouveau moment de considération incertaine.) ... Yeah, Papá was definitely something else.” Définitivement autre chose que la mère de Dae, en tous cas, qui avait toujours lowkey (highkey) terrifiée Elena (même si elle s’était toujours plu à se penser comme sa chouchoute) (parce qu’elle était une des seules filles) (avant Lupita) (où elle n’était donc plus la chouchoute) (fair enough). “It made me so mad, though, you know? Like just because you didn’t chunder in front of him--” Au contraire des deux jumeaux ou de Lee, par exemple ; et Lena est déjà repartie de plus belle à grommeler de façon plus ou moins compréhensible.

Hey, speaking of which, did you bring anything to drink? - What?” Comme soudainement ramenée au présent où ils ont vingt-neuf ans (et peuvent donc boire tout ce qu’ils veulent), elle écarquille à nouveau les yeux, prend une mine faussement désapprobatrice. “What? Don’t look at me like that, we’re in the middle of nowhere, we don’t have school tomorrow, and I could use a drink or two.Good point (funny point, même), but… La moue prend des accents navrés.“Well I’m sorry if you haven’t read the programme, cariño, but we’re actually here on a detox journey. (Elena doit se concentrer très fort et marquer un sérieux temps d’arrêt pour garder le cap). What’s up with young people and always needing to drink anyway? (Elle reprend le bras accoudé à la table pour venir le croiser sur sa poitrine avec l’autre, jugeant résolument Dae-won et ses réclamations insensées.) (Il n’avait qu’à faire les valises, non ?!)”

Elena se lève, se met finalement à faire des gestes plus ou moins cohérents avec ses bras. “There’s chamomile tea pretty much everywhere, if you’re thirsty, and you just have to focus on your energies, if you’re bored…” Dit sur le ton de l’évidence (de la sentence, même, presque), alors qu’elle se déplace à reculons jusqu’aux marches menant à la mezzanine, où ses pieds viennent accidentellement heurter une sorte de gros sac de sport faisant résolument un peu trop cling-cling. “Oops.” Elle se penche, sans vraiment tarder, pour dézipper le sac ; là, un peu planquée derrière la table, elle peut se laisser aller à un air davantage bravacho-satisfait. “Who the fuck do you think I am?” Lena se relève avec une bouteille dans chaque main et surtout sans l’ombre d’une contrariété sur le visage (au contraire) -- elle considère la première canette (somme toute une bière classique), plus pour l’effet qu’autre chose, avant de la faire glisser sur la table en direction de Dae-won (un move un peu ambitieux, mais tant que tout le monde est sobre, venga hein). “I mean, you were an awful drinker back in the days, I’m pretty positive you’ve gotten way worse now that you’re a respectable adult, aaaand..… You’re cooking. So, you take that.” Pour parer à toute protestation, elle intervient en levant (toujours) la main libérée, argumente mieux (non sans un sourire un peu trop fier). “What? There’s no school tomorrow but I’m still, like, the prefect here.” (Il n’avait qu’à organiser les vacances…) (Non) (Elle ne l’aurait pas laissé faire)

Lena n’a pourtant pas atteint le summum, ni de la fierté, ni de l’insupportabilité (les deux vont souvent ensembles) : la voilà repartie à fixer la bouteille dans sa deuxième main qui, verte et de petite taille, ne paye pas franchement plus de mine, mais qu’elle attend pourtant de sortir depuis toute à l’heure avec une impatience de plus en plus mal contenue. “Which, too bad by the way, because it was actually a very nice supermarket.” Elle fait glisser la seconde bouteille, un peu plus précautionneusement (et donc, moins loin) sur la table ; ne peut plus, cette fois, retenir son grand sourire (franchement trop fier) (mais qui lui permet aussi de passer sous silence le fait qu’elle a dû parcourir pas moins de quatre épiceries avant de mettre la main sur du soju à moins de sept livres, en vérité) (et que Sofia avait quand même fait les gros yeux devant l’addition, même légèrement modifiée) (bon, peut-être parce qu’il n’y a pas que du soju, aussi, mais--)
Soit : Elena se penche une nouvelle fois, attrape une bière supplémentaire, refait le tour de la table pour venir s’installer, cette fois, directement sur celle-ci. (Ça aura tenu cinq minutes les manières). Elle fait venir deux verres à côté d’elle d’un coup de baguette, tend son plus beau sourire (définitivement trop fier) à Dae-won en basculant un peu vers l’avant. “Alright, is that the moment where I’m supposed to help with anything, or can I just sit around living my best trophy-bestie life?” Elle propose quand même, pour être polie, mais espère vivement pouvoir continuer à se faire dorloter ainsi par son meilleur ami (pour changer) ; est même prête, s’il le faut, à servir de barista (comme elle le prouve d’ailleurs en tendant un verre (vide) au principal concerné.) “Plus, we can always take care of the heating thingy (l’affaire de deux-trois sortilèges, vraiment) later, right?” C’est qu’elle n’a plus franchement envie de bouger, assise sur un tas de couvertures un peu trop épais, à fixer un Dae-won un peu trop souriant -- parce qu’elle ne peut plus se rappeler la dernière fois qu’ils ont été tous les deux, aussi simplement, aussi biens, à même pouvoir parler des disparu.e.s sans avoir envie de disparaître avec eux.
Elena sourit un peu, ouvre sa bière ; c’était une bonne idée.
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Dae-won Song
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somewhere - October 2007
tw:consommation d’alcool, drunk stoopid (kids) adults I guess

Cela faisait un petit moment, qu’ils ne s’étaient pas permi un rapide trip down memory lane – peut-être parce que regarder en arrière a souvent un goût amer, ne serait-ce qu’à cause de ce sentiment étouffant qu’il s’agit d’une vie qui ne leur appartient plus, et qu’ils ne retrouveront plus jamais, ou celui de devoir, en même temps que ces souvenir heureux, se remémorer ceux bien plus lourds et douloureux. Il n’y a rien de tout cela, cette fois-ci, alors que Dae-won a un sourire jusqu’aux oreilles en se rappelant d’Ernesto remplissant sans arrêt son verre jusqu’à ce qu’il soit incapable de faire autre chose que de sourire bêtement et de retenir le contenu de son estomac de se répandre sur la table. C’est même volontiers, qu’il embrasse de nouveaux ces souvenirs de jeunesse, et qu’il se laisse porter uniquement par la joie qui s’en dégage et qui lui donne l’impression d’avoir seize ans de nouveau, à ricaner avec sa meilleure amie, insouciants et loin de leurs préoccupations habituelles.

Mais ce sourire s’amenuise légèrement, lorsqu’Elena affirme que ”Well I’m sorry if you haven’t read the programme, cariño, but we’re actually here on a detox journey. What’s up with young people and always needing to drink anyway?, et il lui offre un regard en partie blasé, en partie amusé, parce que évidemment qu’il n’en croit pas un mot, et que évidemment que Lena ne les aurait pas transporté en plein milieu de nulle part sans amener quelques précieuses munitions. ”Yeah, right, répond-il en haussant les sourcils et en croisant les bras pour mieux observer son petit numéro auquel il se prête sans rechigner – peut-être parce qu’il la trouve aussi ridicule que adorable, et qu’il n’arrive pas pleinement à effacer le sourire qu’elle fait naître sur ses lèvres. ”There’s chamomile tea pretty much everywhere, if you’re thirsty, and you just have to focus on your energies, if you’re bored…Hm-hm, we both know that’s really my thing, to focus on my energies and to reflect on my life, thanks for the perfect programme.” Il fait ce qu’il peut pour contenir le rire qui se glisse malgré lui dans sa voix, parfaitement ironique en la regardant toujours plus se reculer jusqu’à heurter un sac d’où s’échappe un tintement familier et on ne peut plus éloquent, brisant définitivement le masque de Dae-won qui pousse une expiration amusée en secouant la tête. ”Oops. Who the fuck do you think I am?” Le regard qu’il pose sur elle alors qu’il a un rire bas brille d’une lueur rare, affectueuse et légère, contrastant avec son habituel regard noir et dur, que seule Lena ces derniers temps sait appaiser d’un rien ; c’est sûrement (assurément) pour cela qu’il a accepté de partir, avec elle, un argument de poids face à l’idée de retrouver son quotidien bien moins agréable que de tout oublier le temps de quelques jours à ses côtés.

C’est un peu maladroitement que Dae-won attrape la canette qu’elle fait rouler sur la table, la considérant en haussant un sourcil avant de relever son regard vers Lena. ”I mean, you were an awful drinker back in the days, I’m pretty positive you’ve gotten way worse now that you’re a respectable adult, aaaand..… You’re cooking. So, you take that.I wouldn’t say awful, corrige Dae en reposant la canette sur la table, quand bien même, dans les faits, il a toujours été celui de la bande supportant le moins l’alcool (pour ne citer que cette substance là), jusqu’à en avoir marre de finir la tête dans les toilettes en balbutiant tout et n’importe quoi, et de finir par réduire sa consommation drastiquement ces dernières années. ”What? There’s no school tomorrow but I’m still, like, the prefect here. Which, too bad by the way, because it was actually a very nice supermarket.” Ce n’est que maintenant que ses yeux tombent sur la petite bouteille qu’elle tient dans la main, cette vue improbable lui faisant arrondir les yeux et ouvrir légèrement la bouche. ”Are you fucking serious?”, ne peut-il s’empêcher de lâcher en la récupérant presque expressément quand elle la fait elle aussi rouler sur la table, l’observant avec d’autant plus d’attention cette fois. ”Shit, you really did plan this proper.” Cela fait certainement des années qu’il n’a pas tenu une bouteille de soju entre ses mains, troquée pour des alcools bien plus simples à dégoter dans un supermarché lambda, et ne lui rappelant pas autant l’époque où il volait dans les placards de sa mère. Merde, en effet, Lena a un peu tout trop bien prévu, et il se demande un instant si elle a prévu d’autres surprises inattendues du même genre. En attendant, il ne peut que se contenter de sourire et de ricaner en relevant son air satisfait.

”Alright, is that the moment where I’m supposed to help with anything, or can I just sit around living my best trophy-bestie life?” Il attrape le verre qu’elle lui tend en secouant la tête à cette expression qui sonne étrangement fausse et dérangeante, mais qui n’efface pas pour autant son sourire. ”Plus, we can always take care of the heating thingy later, right?” Son regard passe brièvement sur le chauffage toujours éteint avant de revenir à elle, suspendu une seconde à son sourire et son regard éclatants – depuis quand est-ce qu’il n’a pas vu Lena ainsi ? ”Okay, I’ll spare you just this once because of this, débute Dae en agitant la bouteille de soju sous son nez, ”and because you basically did everything so far.” Une façon comme une autre de dire thank you sans le dire – est-ce vraiment nécessaire, quand le regard qu’il pose sur elle parle pour lui, plus doux qu’il ne l’a jamais été ces derniers mois ? Et il n’attend pas plus pour retirer le bouchon de la bouteille et pour en verser un peu dans son verre, puis dans celui de Lena, le levant ensuite pour venir trinquer et prendre une première gorgée de cet alcool synonyme avec son adolescence, déglutissant avant d’inspirer entre ses dents en considérant son verre. ”Fuck, ten years later and it still tastes like bad choices”, soupire-t-il dans un semblant de rire – bien moins que si elle était parvenue à dégoter l’un des rhums arrangés de son pères, certes, mais suffisamment pour faire remonter le goût de ces années de jeunesse à enchaîner les conneries aux côtés de Lena, Lee, des jumeaux, de tous les autres.

Cela ne l’empêche pas d’enchaîner les verres jusqu’à ce que la bouteille se vide, alors que le dîner est tout juste prêt et qu’il dresse la table sur la table basse disposée face à un canapé de fortune sur lequel ils s’installent – et s’il fait mine de protester quand Lena lui ouvre une bière, puis une autre, puis une autre, Dae les descend de la même façon, comme s’il avait quinze ans à nouveau, embrassant cette innocence comme une vieille amie perdue depuis longtemps. Il a soif, il a faim (et pousse Elena sans réelle force quand elle commente encore sa façon d’engloutir sa nourriture avec trop d’appétit), il a envie de vivre et de vivre dans cet état léger et presque frivole pour toujours – ou du moins, c’est ce qu’il ressent sur l’instant, se doutant que son sérieux naturel le rattrapera quand ils auront quitté cette tente. Mais ils y sont, dans cette tente, pour l’instant, et tout ce qui ne s’y trouve pas n’a plus la moindre importance.

”No, I’m serious”, promet Dae-won la bouche pleine de sa dernière bouchée en reposant sa fourchette (à défaut d’avoir pu trouver des baguettes) dans son assiette, déglutissant en se laissant aller au fond du canapé, non sans avoir attrapé sa canette de bière avant. La tête légèrement renversée en arrière, il la tourne vers Lena avec un sourire léger sur les lèvres. ”I’ve been thinking about it for quite some time, and… yeah, I think I’m going to stop. I mean, there’s no point in hiding it anymore, I’ve got to move on at some point.” Il hausse une épaule en portant sa bière à sa bouche pour en prendre une longue gorgée sans quitter la sorcière des yeux, pour jauger ses réactions. For quite some time, pour ne pas dire que cela fait de longues années déjà qu’il envisage d’arrêter de prendre quasi quotidiennement cette potion qui a fini par devenir une réelle malédiction au fil du temps. A quoi bon ? Beaucoup trop de gens sont déjà au courant, pour son hybridité, et ce n’est plus comme si on allait l’envoyer à Sweet River désormais – et même si cela avait été le cas, ce n’est plus non plus comme si cela importait réellement. Peut-être est-ce à cause de l’alcool, ou peut-être est-ce à cause de l’atmosphère agréable de cette soirée, mais ce qui aurait pu être un sujet lourd et sérieux est abordé avec une légèreté qui ne lui ressemble qu’à peine. ”Hey, you’re the one who said something about Dae 2.0 the other day, isn’t it? Well, here it is, from now on I won’t give a fuck.” Et pour appuyer ses paroles il agite sa main en l’air en un geste sec et assuré. ”I’m Knight, I do whatever the fuck I want”, ajoute-t-il en haussant les sourcils, avant d’avoir un rire franc, peut-être parce qu’il se fait un peu cringe lui-même, et peut-être parce qu’il sait que ce n’est pas tout à fait (du tout) vrai. La seule chose qui est véridique est que, ce soir, en cet instant précis, il n’en a vraiment plus rien à foutre, alors qu’il est avachi sur un canapé avec Lena, et que c’est probablement le meilleur sentiment qui puisse être.
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Elena Alvarez
ORDER OF THE PHOENIX
Elena Alvarez
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Âge : vingt-neuf ans (13/04).
Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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if we don't leave this town we might never make it out
october 2007, somewhere | @dae-won song

tw : consommation d'alcool,
langage cru, ableist slur à la fin,
ffff tbh drunk simping Lena content,
qu'est-ce que vous voulez que
jvous dise même


No, I’m serious-- - Yeah, yeah, sorry, you are”, Lena tente de se reprendre, plissant exagérément le visage pour en chasser l’expression rieuse qui ponctue tous ses propos depuis son dernier verre de soju (ou depuis qu’ils ont gagné cette tente, en réalité). Elle lève de grands yeux vers Dae-won, fait de son mieux pour se concentrer malgré un champ de vision déjà un peu trop rétréci -- à défaut, vient poser ses jambes sur les cuisses de celui-ci, s’étendant de tout son long (ça va vite) dans le canapé, et s’y enfonçant ainsi plus confortablement alors qu’elle a (enfin) fini son assiette. “I’ve been thinking about it for quite some time, and… yeah, I think I’m going to stop. I mean, there’s no point in hiding it anymore, I’ve got to move on at some point.” Mais c’est encore pire quand il le dit comme ça, et Elena ne peut cette fois pas empêcher la réaction presque épidermique qui lui vient, droit sous le regard de Dae, et qui la pousse de toute évidence à renverser de la bière relativement partout. “Shit, shit, fuck me,” elle grommelle entre ses dents, se tortillant pour attraper sa baguette sur la table basse, et s’empressant de (moyennement) réparer les dégâts et de (vivement) l’encourager à poursuivre.

Pas franchement grognonne pour autant, elle a un geste de la main plus clair (pense-t-elle) pour signaler que la veste (qu’elle n’a toujours pas quitté) (ew) est saine et sauve, et reprend la parole puisque l’autre semble trop distrait par son one-woman show. “C'mon, mate, don't make me say I'm proud of you while I'm a bit tipsy--” Et il ne faut de toute évidence pas plus que cette moue faussement rechignante pour redonner vie à Dae-won, celui-ci saisissant la perche avec un allant qu’elle ne lui connaît que trop peu (et qui lui va, pourtant, pas si mal) (du tout). “Hey, you’re the one who said something about Dae 2.0 the other day, isn’t it? Well, here it is, from now on I won’t give a fuck.” Lena hausse les sourcils, plus surprise qu’il se souvienne de cette histoire de Dae 2.0 (pas toujours facile à deviner, quand ses cheveux dépassaient parfois tout juste de sa couverture) que du reste de ses propos, qui-- “I’m Knight, I do whatever the fuck I want.” Cette fois, ses mots lui arrachent un net sourire -- un peu attendri, un peu hébété (quoique clairement pas assez pour la situation), puis surtout réjoui.
Réjoui, parce qu’elle ne peut pas vraiment faire autrement, comme dorlotée par son rire trop rare et sa démonstrativité, légèrement déroutante mais clairement contagieuse (puis, ok, un peu adorable) (et peut-être bien qu’il pourrait lui parler de sa manière préférée de manger des Patacitrouilles qu’elle lui tendrait le même sourire doux et le couverait au moins autant du regard, s’il le faisait sur ce ton-là, ok). Mais réjoui aussi parce que même du fond de son ébriété naissante (et des relents de bière sur son haut), Lena a vaguement conscience qu’il s’agit d’une vraie nouvelle, un truc qu’elle a déjà tenté de mettre sur la table sans succès et qui lui fait, l’espace d’un instant, oublier toutes les merdes de ces derniers temps qui les ont poussé à se retrouver là, sous cette tente.
Si c’est pour ça…
(C’est sûrement le genre de moments qu’elle devrait prendre en photo pour rassurer Kingsley et lui dire que oui, tout va vraiment bien.)

...Alright then, go offfff man!” Lena reste encore une poignée de secondes suspendue à son sourire, repose finalement sa baguette, puis vient surtout gratifier son voisin d’une franche bourrade dans l’épaule (et elle y met de la réelle force, elle) (oops). “Words to live by, leT’S GOOOO!” Toujours aussi enthousiaste, elle glisse un peu maladroitement sur les fesses pour réduire la distance qui les sépare, repliant légèrement les jambes et y allant encore d’une pichenette (affectueuse) sur la joue une fois sa destination atteinte ; et peut-être qu’elle provoque de nouvelles embardées dans sa bière en se faisant, mais ça ne suffit pas pour autant à entamer sa mine ravie.
Comme ça ne suffit pas, d’ailleurs, à prévenir le quasi-réflexe qu’elle a de laisser ses doigts remonter jusqu’aux cheveux de Dae, où ils viennent s’attarder et courir à travers les mèches avec l’inconscience et la force de l’habitude (et, rapidement, le support d’un coude déposé sur la partie haute du canapé). “I mean, you already look much better, so imagine when you stop taking that sh--(shit semble un chouïa trop empreint de jugement, mais son cerveau empaté peine à trouver mieux) --sh…...shtimulant, uh.

Sa propre connerie l’amuse, lui tirant un petit rire -- mais celui-ci s’évanouit rapidement, pour faire place à un sourire finalement franchement fier, puis surtout à un léger silence, tout juste perturbé par les notes s’échappant d’un vieux posté campé sur la table (elle a promis d’écouter RiseFM) (de temps en temps). Et ce n’est pas vraiment son genre, de se taire et d’arrêter de brailler, à ce taux d’alcoolémie ; il faut croire, pourtant, que Dae-won a l’air suffisamment mieux, bien, en forme, beau, pour qu’elle reste accrochée à son profil, abrasé mais souriant, et  le tout sans un mot, et sûrement un peu trop longuement, et sûrement le cœur battant un peu trop rapidement, quoique de manière bien plus apaisée que ces derniers mois.

La chanson change et la main de Lena s’arrête simultanément dans les cheveux de Dae, celle-ci comme rappelée à la réalité de l’instant. Elle vient donc frapper le canapé du plat de la main, repartant comme si de rien n’était et balayant ce (bref et clairement insignifiant) moment de flottement de son plus ordinaire surplus d’énergie. “ANYWAY,  that's excellent news, and you know what excellent news calls for? (Elle vient retrouver ses yeux, mais avec un air nettement plus rieur.) .....C'mon. SHOTS BABY, that's right!!" Et elle bondit ainsi sans plus tarder du canapé, l’enjambant aisément (non) (dans sa tête seulement), et gagnant la sorte de cuisine de la même démarche assurée (marquée par trop de bières pour sa constitution). Ayant laissé sa baguette derrière elle, Lena met un peu de temps à mettre la main sur du citron, du sel, et surtout une bouteille de tequila (on est sur une soirée régressive ou pas), mais c’est avec un sourire rayonnant qu’elle retrouve le chemin du divan (non). Elle vient se planter fièrement devant Dae-won, attrape d’abord la bière de celui-ci qu’elle vient remplacer d’une pincée salée, suit les mêmes préparatifs pour elle-même ; plante maintenant les yeux dans les siens et, d’un grand “Cheeeers!”, lance les hostilités, léchant le sel puis renversant la nuque pour vider le fond de son verre. “...Shit,” elle grogne l’instant d’après, les dents refermées sur le citron dans une mimique de regrets -- mimique qui fond vite, toutefois, d’abord en avisant l’air de Dae depuis le fond du canapé, puis en sentant l’amertume familière dans sa bouche.

Now you’d better actually bloody do it--”, Lena commence, alors que ses traits déformés retrouvent leur sourire, désormais lieu commun de cette soirée. Elle est cependant prompte à protester, ne laissant pas même le temps à Dae d’acquiescer ou non, un “Tt-tt-tt, don’t make that face!” gagnant ses lèvres en même temps qu’un rire plus franc. Elle pivote tout juste pour augmenter le volume de la radio (qui dirait non à Mary J. Blige duh), se retourne vers son meilleur ami pour ponctuer ses premiers pas de danse d’un kick parfaitement ajusté (non) sous ses pieds. “C’mon, I know this is your bed for the night (his words), but you asked for it (elle agite la canette, récupérée un peu trop prestement, devant son nez), and the night is far from over, Sir Knight!” Preuve en est, Elena se recule sans plus tarder, dans une pirouette des plus gracieuses (:doubt:) et un nouvel éclat de rire -- se met à danser, à chanter (a notamment un “we don’t neeeeed no hateeeers” un peu trop venu du coeur), tourne encore sur elle-même, descend une nouvelle gorgée, groove de plus belle en échangeant un eye contact amusé avec Dae. Et elle se sent bien, légère même, en tous cas mieux que jamais depuis Gracefield, et loin de l’Ordre, et des problèmes, et des regards trop attentifs (par jugement ou pire, par compassion) ; simplement seule, avec la présence familière, rassurante, chaleureuse, plaisante (...?) de Dae-won.

Elena n’a pas franchement bu, depuis la Libération (à part peut-être avec Al-Massri, mais yikes) (ou avec George, le soir de l’anniversaire de Lee, mais yikes intensifies) ; elle a encore moins pris une cuite, fait la fête, dansé. (Puis avant ça, même… Depuis combien de temps n’a-t-elle pas pu se permettre de disparaître pour boire à deux comme des gamins sans responsabilité, vivant comme un jour sans lendemain ? Des mois ? Des années ?) Même avec Lee, pourtant bien moins à cheval sur les règlements, il a toujours été difficile de se dépêtrer de ces cinq cercles sur leurs poignets, de se replier dans une telle bulle qui lui semble pourtant en l’instant si méritée.
Et avec qui d’autre pourrait-elle la partager, si ce n’est Dae, qui l’a portée, supportée, soutenue, depuis presque trois mois ? Qui d’autre pourrait la convaincre que c’est encore possible, d’un simple regard, ou lui rappeler qu’ils sont encore (au moins un peu) ces gamins de seize ans, paumés mais enthousiastes, d’un rire ? (Puis qui d’autre, surtout, pourrait faire tout ça sans même avoir décollé son cul du canapé ?!)

Lena refait quelques pas dans sa direction, une main tendue devant elle et la tête dodelinant en rythme (et les genoux aussi, dans la mesure de ses moyens). "C'mon! It's not even weirdass Spanish rock for once!" (Preuve que cette soirée est celle de tous les efforts). La tente n’étant pas immense, elle a tôt fait de se retrouver à nouveau plantée devant son meilleur ami ; descend encore une gorgée devant lui, vient finalement trouver sa main libre par elle-même. Et là elle a beau tirer, elle a affaire à au moins aussi têtu (emmerdant) qu’elle ; Lena se retrouve donc tout juste un genou relevé, puis replié et posé sur les siens, la moue suppliante mais le sourire jamais bien loin, puis pas gênée pour un sou par cette proximité qui lui semble toute naturelle et dans l’ordre des choses (et ce soir-là, peut-être plus encore que jamais). "Oi, quit looking at me like that! Like, with your-- your cute.... koalito face! (Ses mots sentent vaguement l’alcool, même si l’appellation n’est pas foncièrement nouvelle ; elle est, de toute manière, soutenue d’un nouveau rire.) Are you just gonna let a cripple on her own?! Come ooooon--"


Dernière édition par Elena Alvarez le Mer 23 Mar - 2:47, édité 1 fois
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Dae-won Song
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”...Alright then, go offfff man!” L’enthousiasme d’Elena lui tire un rire bas et à peine audible, largement facilité par l’ambiance (trop) détendue de la soirée, et peut-être un peu par les quantités d’alcool qu’il a ingurgitées. Clairement, il n’y a rien de raisonnable à laisser leurs responsabilités derrière eux, et à s’enquiller un peu trop de canettes de bières par rapport à sa consommation habituellement plus modérée – fuck that, Dae-won ne se donne même pas le loisir d’y penser, suspendu au sourire de la sorcière, qui vient abattre son poing sur son épaule. ”Ouch! Calm down!”, s’indigne-t-il sans pouvoir s’empêcher de ricaner, alors que Lena poursuit avec le même entrain. ”Words to live by, leT’S GOOOO!” C’est fou, à quel point l’énergie de la sorcière peut être contagieuse – et c’est loin d’être nouveau, autant qu’il n’est pas nouveau que Dae s’est toujours entouré de personnes à l’énergie contrastant avec sa nature plus réservée, parfois trop terne et sérieuse. Mais ce soir, il a l’impression de le redécouvrir, réalisant à quel point il a pu, ces derniers temps, s’empêcher de se laisser contaminer par la joie compulsive de Lena.

C’est si simple, pourtant, de se laisser entraîner, de la laisser se rapprocher de lui avec un sourire qui provoque le sien, de faire mine de se débattre quand elle l’assaille d’une pichenette sur sa joue, d’avoir une expiration amusée et un battement de coeur plus court quand elle glisse ses doigts dans ses cheveux, sans même chercher à la retenir. ”I mean, you already look much better, so imagine when you stop taking that sh-- sh…...shtimulant, uh.I– Am I supposed to say thank you?”, demande-t-il d’un air amusé, légèrement confus également, en fronçant un peu les sourcils face à ce compliment tout juste offensant (qui n’en reste pas moins un compliment). Il sait très bien qu’il doit en partie ses traits relativement bien arrangés à son ascendance pas tout à fait sorcière, autant que ce semblant d’aura qui s’éveille par moment ; il sait également qu’il affaiblit ce tout, autant qu’il s’affaiblit lui-même, à grand coups de cette potion au passage infecte et terriblement agressive.

Oui, peut-être qu’il est temps de passer à autre chose. Et il est plus aisé encore de penser cela quand les doigts de Lena caressent ses cheveux, autant que son regard caresse le sien, Dae-won constatant avec un temps de retard seulement qu’un léger silence s’est installé entre eux ; un silence presque confortable, apaisant, où il ne s’interroge même pas des battements légèrement plus rapides de son coeur. Il s’y laisserait presque aller, et pour un peu, il pourrait même– ”ANYWAY,  that's excellent news, and you know what excellent news calls for? ....C'mon. SHOTS BABY, that's right!!” Dae-won cligne rapidement des yeux face à ce brusque retour à la réalité, mais pas tant à la raison, alors que ses pupilles glissent sur la silhouette de Lena lorsqu’elle se lève et s’éloigne à quelques mètres, en un regard qu’il ne devrait certainement pas lui porter. Come on, wake up Dae. Il passe une main dans ses cheveux pour se recoiffer avant de s’asseoir au bord de la banquette en la voyant revenir avec tout un attirail qu’il ne connaît que trop bien. ”Fuck, you’re really trying to have me pass out on our first night here”, soupire-t-il, non sans un sourire en coin alors qu’il lui cède sa bière sans trop protester (seulement d’un claquement de langue), et la laisse lui refourguer sel, citron, et shot de tequila sans même avoir le temps de trop comprendre ce qu’il se passe. ”Cheeeers!” C’est plus fort que lui : plutôt que de la suivre, Dae-won observe Lena envoyer le contenu de son verre au fond de son gosier, coulant avec un sourire son regard sur ses traits contractés sous l’amertume de l’alcool alors qu’elle plante ses dents dans son citron en jurant. Et il peut sentir ses oreilles rougir légèrement quand elle relève ses yeux dans les siens (et le surprend accessoirement en pleine contemplation). ”Now you’d better actually bloody do it–” Merde, il en avait presque oublié son propre shot entre ses doigts – par contre, Dae est loin d’oublier à quel point la tequila et lui ne font pas bon ménage, mais il n’a même pas le temps de protester que Lena le prend encore de court : ”Tt-tt-tt, don’t make that face!I’m not making any faces! But you know tequila hates me”, se plaint-il déjà comme un enfant, un sourire toujours suspendu au coin de ses lèvres, surtout en voyant Elena se lever pour augmenter le volume de la radio et commencer à se trémousser devant lui. ”C’mon, I know this is your bed for the night but you asked for it, and the night is far from over, Sir Knight!” Dae-won sait très bien qu’il ne sert à rien de s’opposer à une Lena qui a une idée en tête ; alors il pousse un soupir un peu exagéré en se redressant au bord de la banquette en secouant la tête. ”Alright alright, but if I pass out on the couch in the middle of a conversation, I don’t want to hear you whining.” Et c’est sans trop y réfléchir qu’il porte sa main à lui pour lécher le sel qui s’y trouve, avale le shot d’une traite et mord le citron entre ses doigts, fronçant les sourcils à ce cocktail explosif d'amertume et d'acidité qui lui brûle les lèvres, la gorge et les synapses – une horreur.

Mais une horreur qui est aussitôt engloutie par la vue d’Elena devant lui, dansant avec un sourire éclatant comme si elle était seule au monde. Et Dae-won n’arrive pas à se rappeler la dernière fois qu’il l’a vue ainsi, heureuse, décontractée, à juste embrasser l’instant présent et à s’y laisser aller – être aussi belle et radieuse, tout simplement, cette boule d’énergie solaire et contagieuse dont il s’est toujours nourri en silence. Il a l’impression de la voir vivante pour la première fois depuis trop longtemps, et d’être le seul privilégié à pouvoir observer ce spectacle devenu de plus en plus rare. Il a reposé son verre sur la table, s’est laissé aller au fond du canapé, un bras replié au-dessus de son crâne, à juste observer ce tableau empli de vie de Lena se laissant porter par la musique, une chaleur douce et presque plaisante dansant, elle, au fond de son ventre.

Dae-won aimerait vivre dans cet instant pour toujours, ivre, affalé sur une banquette, à regarder Elena reprendre vie.

Mais il fallait bien évidemment que Lena elle-même y mette fin, en revenant vers lui et en tentant de l’attirer d’une main vers lui et d’un ”C'mon! It's not even weirdass Spanish rock for once!”. Oh fuck no – Dae a beau avoir trois grammes d’alcool dans chaque bras, cela ne l’empêche pas de ressentir ce brin de panique bien connu de tous les introvertis de la planète lorsqu’on cherche à les forcer à danser. Et de fait, le résistant est un piètre danseur, et le simple fait de danser devant qui que ce soit lui colle une honte démesurée, et ce même devant sa meilleure amie (sauf quand il se laisse un peu trop porter par un drunk karaoke à deux heures du matin, mais cela n’a rien à voir). ”There’s no fucking way I’m moving my ass from this couch”, menace-t-il presque dans un rire léger en haussant les sourcils. Et évidemment, Lena attrape sa main, tire dessus, tente de le faire se lever en posant son genou sur les siens ; et si la sorcière est bornée, Dae-won l’est au moins deux fois plus, et il ne bouge pas d’un poil, son dos fermement enfoncé dans le dossier. ”Oi, quit looking at me like that! Like, with your-- your cute.... koalito face!Koalito f– that doesn’t even mean anything”, se moque Dae en se débattant à peine alors que Lena continue de protester et de geindre en tirant un peu plus sur son bras : ”Are you just gonna let a cripple on her own?! Come ooooon–” Et, encore une fois, Dae-won n’a absolument aucune intention ni envie de se lever et de se ridiculiser, peu importe à quel point il peut être désinhibé par le mélange des alcools qu’il a ingurgité. ”Oh for fuck’s sake, I said no, gronde-t-il sans la moindre animosité, au contraire ricanant presque en le disant, et d’un mouvement rapide, il se redresse pour éloigner de sa main libre la canette de Lena qu’il repose sur la table – ou du moins, qu’il tente de reposer, pouvant apercevoir du coin de l’oeil que la bière se renverse. Mais il n’y prête aucune intention, alors qu’il est toujours en train de se débattre, et qu’il tire sur le bras de la sorcière pour l’attirer à lui.

Et Dae n’en a que faire de son poids qui l’écrase, alors qu’elle tombe à moitié sur lui et qu’ils commencent à se chamailler dans une effusion de rire. ”That’s what you get for being the worst brat!” Ses doigts s’accrochent à sa hanche, son autre main à son poignet pour l’empêcher de gesticuler (en vain, vue le peu de volonté et de force qu’il y met), et dans cette fausse bataille enfantine, les battements de son coeur se font de plus en plus prononcés, un tambourinement aussi empressé que calme. Cet instant là aussi, il n’a pas envie qu’il prenne fin, jamais, à avoir Lena dans ses bras, en train de rire et en train de le faire se sentir en vie comme rarement. Alors, comme il a pu le faire avec son shot de tequila, Dae-won ne réfléchit pas trop en relâchant son poignet pour glisser ses doigts jusqu’à sa nuque, et l’attirer un peu plus à lui pour venir dans un sursaut un peu trop naturel chercher ses lèvres des siennes.

Il l’embrasse comme s’il l’avait toujours embrassé ainsi, comme s’il n’y avait rien d’anormal à venir cueillir un baiser sur sa bouche et à glisser ses mains dans ses cheveux et dans le bas de son dos ; il l’embrasse avec le même naturel qu’ils se sont chamaillés, le même naturel qu’il a pu la regarder danser, le même naturel qu’ils s’endorment l’un à côté de l’autre depuis des mois, le même naturel qu’ils sont meilleurs amis depuis plus d’une décennie. ”You’re so fucking annoying”, grogne-t-il tout bas contre ses lèvres, le souffle déjà plus court, avant d’y revenir, comme une simple évidence.
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Elena Alvarez
ORDER OF THE PHOENIX
Elena Alvarez
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Crédit : strangehell (avatar), pp (signa), tumblr (gifs), florence + the machine (lyrics), jool-jool (crackship damnn).
Âge : vingt-neuf ans (13/04).
Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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we might never make it out
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Lena a beau se lamenter bruyamment et menacer d’arracher le bras de Dae : indéniablement, il est bien plus agréable de se tambouiller avec lui parce que son introvert ass ne veut pas la rejoindre sur la piste, que parce qu’une merde de plus est survenue dans cette foutue prison où il passe bien trop de temps à son goût. Le grondement qu’il laisse échapper et sa moue qu’elle veut attendrissante sont ainsi tous deux teintés d’un rire tout juste retenu, à des lieues de la lourdeur parasitant habituellement leurs échanges ; elle en tire l’impression de flotter dans une bulle réconfortante et légèrement hors du temps, celle-ci se frayant un chemin jusqu’aux confins de son estomac et de sa poitrine, en un sillon de chaleur probablement quelque peu euphorisant. “Oh for fuck’s sake, I said no - You’re really going to have me say “please”? After all that? After that bloody soju? Do you even know how hard it is to find in a country that’s at war and whose economy is in shambles--” Elle en fait donc des caisses, emportée par une improbable insouciance et, peut-être, la certitude (naïve) de pouvoir avoir Dae-won à l’usure — et ça semble marcher, d’ailleurs, puisque celui-ci finit par se pencher vers elle pour….. se bouger et l’accompagner ? L’attirer à lui et--

…lui piquer sa bière. Elena arrondit les yeux, son cœur manquant un battement ou deux au passage ; mais elle n’a pas le temps de s’enliser davantage dans sa confusion, ou même de protester plus loin qu’un “Hey! What do you think you’re doing?!”, le sorcier ayant refermé une main sur la sienne pour la tirer jusqu’à lui. L’atterrissage est alourdi par l’alcool et la surprise, et elle a tout juste le temps de poser une main sur son épaule pour amortir un minimum la chute (ce qui la tourmentera probablement toute la nuit, alors qu’il est toujours en convalescence et qu’elle lui tombe pour ainsi dire franchement dessus). “That’s what you get for being the worst brat! - The worst?!” La suite n’est qu’un mélange cacophonique de rires et de protestations trop indignées pour être honnêtes, cette dernière exclamation scandalisée en étant l’exemple parfait et ne trompant personne — Lena insiste, pourtant, parce qu’elle peut sentir son esprit embué digresser, s’attardant sur une infinité de détails qui ne devraient certainement pas l’émouvoir (les doigts de Dae-won sur le carré de peau dévoilé par son tee-shirt remonté, et la chaleur sous ceux-ci ; la manière dont leurs corps s’emmêlent dans la bataille et multiplient les points de contact ; l’effet sensible de son (trop rare) rire sur son rythme cardiaque ; son regard qui--)

C’est l’alcool c’est l’alcool c’est l’alcool, lui dit le sang tambourinant contre ses tympans, alors qu’elle glisse pour la peine elle aussi les doigts jusqu’à ses côtes, dans une tentative de chatouillement presque aussitôt avortée par un Dae la connaissant trop bien, et la main qu’il referme logiquement sur son poignet. Lena s’entend geindre, et penser que c’est l’alcool, et les derniers mois, et son besoin cruel d’affection, et-- et Dae.

Elle ne sait pas trop, comment ils basculent de leur chahutage enfantin à ça — sait qu’un instant, elle est en train de le regarder en riant plus franchement, convaincue d’avoir gagné alors qu’il la relâche ; que le suivant, elle est incapable de reconnaître la chanson qui passe, parce qu’il n’y a plus que les mains de Dae-won sur sa peau, ses lèvres sur les siennes, leurs corps comme glués par endroits. Elle ne sait pas plus si c’est d’abord elle qui infléchit le coude pour se pencher vers lui, ou lui qui se saisit de sa nuque, y inaugurant un nouveau sillon de chaleur ; sait en revanche qu’il n’y a pas d’hésitation ou de latence, dans la manière dont elle répond presque instinctivement à la pression qu’il vient exercer sur ses lèvres.
Elle sait qu’un mélange souffreteux d’adrénaline et de soulagement emplit ses poumons, une sensation tant bienvenue qu’étouffante ; ne sait pas combien de temps elle retient son souffle, ou à quel moment l’une de ses mains gagne le visage de Dae, chassant le moindre espace parasite. En réalité, elle ne réalise bien des choses que lorsqu’ils se détachent (à peine), l’autre paume toujours crispée sur son haut, une once de doute poignant fugacement (et presque douloureusement) dans sa poitrine alors que son cerveau peine à se remettre en marche.

Lena entrouvre les paupières mais ne bouge pas d’un iota, baignant dans cet étrange entre-deux de calme presque apaisé et de bouillonnement nerveux et presque adolescent, une confusion vertigineuse mais lui rappelant qu’elle est bel et bien en vie, là où elle en a parfois trop douté ces derniers mois. Elle a la sensation fiévreuse d’avoir des cœurs battant aux quatre coins du corps ; celle, au moins aussi grisante, d’avoir franchi un pas qui ne demandait qu’à l’être, et de l’avoir fait avec toute l’aisance du monde, quoique-- “You’re so fucking annoying.Of course. Toute appréhension, toute potentielle pesanteur s’envole, alors que les grommellements familiers de Dae s’invitent jusque dans cette situation, juste contre ses lèvres ; Elena ne peut qu’en sourire, une expiration amusée venant mêler leurs souffles heurtés (et passablement éthanolés). “Am I now?”, elle répond comme elle le ferait en temps normal, sa sempiternelle moue de défi sur les traits, son pouce sur le visage du sorcier déviant tout juste de sa course habituelle pour s’attarder brièvement sur la lèvre inférieure de celui-ci.
Et il y a sans doute quelque chose de légèrement différent, dans son ton ou son sourire ou sa manière de le surplomber légèrement, alors qu’elle est toujours mi-debout mi-affalée sur lui ; quelque chose qui explique que cet échange qu’ils ont pu avoir des dizaines de fois se termine cette fois-là sur Lena chassant une mèche de cheveux obstruant le visage de Dae-won, puis surtout retrouvant ses lèvres aussitôt après, comme si elle l’embrassait pour la centième fois.

Elle est pourtant en train d’embrasser son meilleur ami, indéniablement — quelqu’un qu’elle connait suffisamment bien pour se frayer un chemin à travers ses cheveux à l’aveuglette, sans une once d’hésitation ; quelqu’un avec qui elle a l’habitude de se chamailler de la sorte, et contre lequel elle n’a aucun mal à trouver sa place, alors qu’elle se laisse laisse tomber contre ses cuisses. Elle est en train d’embrasser son meilleur ami, les doigts crispés avec tout juste plus de ferveur autour de ses mèches, les hanches à peine plus pressées contre son bassin qu’usuellement — et Elena n’a que l’impression de déplacer un bête curseur, abattant les dernières, minuscules, fort négligeables barrières subsistant entre eux. Sa main libre glisse le long du torse du sorcier et leur étreinte lui paraît d’une logique irréfutable ; une incartade dérisoire et inoffensive par rapport à l’ordinaire, tout juste mesurable par quelques centimètres en moins entre eux, quelques fils de chaleur en plus, là où les doigts et la bouche de Dae-won passent, quelques baisers frivoles, dérobés furtivement à cet instant loin de tout.

Leur étreinte lui semble rassurante, surtout — lui apporte la confirmation que Little Italy n’était pas qu’une connerie, un dérapage qui aurait pu tout gâcher, une vue de son esprit brouillé. Lena embrasse Dae-won en retour et elle le fait avec certitude, sans la brûlure dérangeante à l’arrière de son crâne lui intimant que c’est trop con, se confortant au contraire dans l’idée qu’effectivement, ils en avaient peut-être besoin ; que Dae, lui, ne fait jamais de conneries, et que peut-être (définitivement), elle en avait envie depuis des semaines (mois) ; que pareil scénario était voué à arriver, et qu’il n’y a donc probablement rien de vraiment mal à ça, surtout alors que personne n’est là pour en décider à leur place ou pour venir, cette fois, les interrompre.

Alors Elena est en train d’embrasser son meilleur ami, mais elle le fait facilement, revenant se saisir de ses lèvres deux fois, trois fois, jusqu’à en perdre le compte ; elle sait simplement qu’elle y revient comme par réflexe, ou par nécessité presque impérieuse de combler le temps passé (gâché) loin de celles-ci. Elle approfondit le baiser, confirme leur étreinte, laissant ponctuellement échapper un soupir satisfait ; sourit, parfois, comme lorsqu’elle tend une main par-dessus l’épaule de Dae, contre le dossier, resserrant ensuite les jambes autour de lui pour le faire basculer sur le dos, le tout dans une effusion de mouvements confus et presque empressés dont une assiette fait les frais, dans un fracas qui ne semble pas la perturber pour autant.

Et là aussi, ils se sont déjà retrouvés dans cette position, au cours d’entraînements ou de luttes moins sérieuses — alors là encore, Elena affiche un air triomphant, d’autant plus fier qu’elle sait que Dae-won n’est pas du genre à lui laisser le dessus bien longtemps. Elle se penche pour retrouver ses lèvres, avant qu’il puisse grogner quoi que ce soit d’intelligible ; s’en écarte à peine pour explorer sa mâchoire, puis plus timidement son cou et la naissance de ses épaules. Elle n’est pas inquiète, réellement, des barrières qui ne cessent de tomber entre eux — tout juste intimidée, peut-être, à l’idée de découvrir à Dae des recoins gardés inconnus depuis tant d’années (comme le creux de sa clavicule, où elle papillonne un instant), de le laisser faire de même, ou de se voir stoppée net dans son élan, à cause d’une maladresse peu commune entre eux.
Ses mains livrent le même constat, alors qu’elles partent également redécouvrir un corps qu’elle croit bien connaître, mais pas comme ça, pas alors qu’elles coulent le long de son haut pour redessiner la tension des muscles sous le tissu. Dans le sens inverse, sa bouche remonte jusqu’à l’oreille du sorcier ; vient y souffler, le souffle court, un “Say who’s the brat again?” au sourire railleur mais éclatant, presque comme si tout cela n’était qu’une blague — un détail sur fond de trop grande proximité, peut-être de température un chouïa trop élevée.

Lena reprend d’ailleurs brièvement ses mains pour se défaire d’une veste devenue clairement superflue, l’abandonnant sans un regard contre le dossier du canapé puis la laissant finalement s’écraser au sol sans ciller ; préfère revenir à Dae-won, retrouver sa bouche sans même y réfléchir, simplement, comme une habitude. Une main glisse cette fois sous le pull du sorcier, alors qu’elle resserre les cuisses autour de ses côtes pour profiter, encore un instant, de leurs corps ainsi disposés-- “Wait, wait, hmm.” Sans crier gare, Elena se retrouve à son tour à souffler contre ses lèvres, faisant mine de se défaire de ses mains tout en laissant ses propres doigts achever de tracer la ligne de ses abdominaux. “It’s just, hmm,” (elle l’embrasse encore, comme aimantée à ses lèvres), “we’re-- you’re--” (parvient à s’éloigner, mais sent une torsion de son estomac (et de son ego) en constatant combien ça lui coûte). “You just look an awful lot like that “just-a-kiss” dude, don’t you?

Elle achève de se redresser, profitant de l’effet de ses mots pour s’asseoir à nouveau sur lui ; lui tend un regard par au-dessus, assorti d’une expression qu’elle veut soupçonneuse, mais qui est en réalité traversée d’un sourire irrépressible. Pourtant c’est son ventre qui lui semble fâcheusement piqué, à présent — ses muscles trop tendus, ses joues trop rouges (le sang battant avidement sous celles-ci), ses cheveux trop ébouriffés, son souffle trop irrégulier, comme si son corps entier l’implorait de rompre la distance (minimale) recréée entre eux, ne pouvant plus exister qu’imbriqué à celui de Dae.
Lena fait avant tout ça pour l’emmerder (parce qu’elle est en train de rouler des pelles à Dae, son meilleur ami, et qu’il ne pourrait pas en être autrement), alors elle se dit qu’elle peut bien tenir encore un peu — mais peut-être qu’elle recherche aussi, à sa manière, son approbation. Qu’elle veut être certaine de ne pas aller trop loin, risquer de déconner et ébranler irréversiblement leur amitié à cause d’un ou deux (ou trois, ou quatre) verres de trop (quand bien même elle est à peu près certaine, de là où elle est, que l’incendie dans son estomac est partagé). Qu’elle a besoin qu’il lui confirme, encore une fois, que ce n’est pas une connerie, parce qu’elle-même en fait dix à la minute et lui jamais ; qu’elle sort la tête de l’eau, juste quelques secondes, et que l’intensité des dernières minutes lui retombe dessus d’un coup et lui fout un semblant de pétoche, parce que ça fait des mois, parce que c’est Dae-won, parce que Lee, parce que Nate--
Et puis, peut-être (sans doute, définitivement) parce que Dae-won, sa main s’immobilise au bas du ventre de celui-ci, ses doigts s’accrochant finalement au pull légèrement remonté sur son abdomen ; et Elena, son sourire nettement moins tapageur, son autre main plus franchement appuyée sur son torse, n’attendent plus qu’un regard, un mot, ou pour l’aider à se débarrasser de son sweat, ou pour le réajuster et oublier (*coughs*) cette (*coughs*) parenthèse. (....Alors que de toute manière, même s’il s’agissait vraiment de just a kiss….. Quelle différence, vraiment, avec just a fuck….?)
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Dae-won Song
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Dae-won Song
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Particularité : Quart de vélane, ce qu'il a caché jusqu'à très récemment. On le croise souvent sous sa forme animagus, un berger allemand ancien type.
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”Am I now?” C’est à peine si Dae entend la provocation d’Elena, s’il sourit juste par un réflexe de son esprit embrumé par les vapeurs d’alcool roulant dans ses veines, et par cette indéniable chaleur qui, elle, roule dans son ventre en une vague qui le pousse à accueillir de nouveau ses lèvres contre les siennes dans un semblant de soupir. Il y a une petite voix étouffée, tout au fond de son crâne, qui cherche à se faire alarmante, à glisser l’ombre d’un doute dans ses gestes, qui lui souffle de snap out of it ; parce qu’il est en train d’embrasser sa meilleure amie, que sa paume est étendue sur sa peau chaude, qu’il l’étreint comme s’il l’avait fait un milliard de fois, comme s’il connaissait déjà par coeur les recoins de son corps – ces recoins de son corps. Et ce n’est évidemment pas le cas, et Dae-won devrait probablement se sentir hésitant, gêné, ses gestes et ses baisers ne devraient sûrement pas être aussi assurés ; mais il n’a jamais été du genre à réfléchir, dans ce genre de situations, bien au contraire, il en profite pour débrancher ses pensées et laisser ses mains et le reste prendre les commandes. Dae-won ne sait pas hésiter, quand il embrasse, quand il caresse, quand il étreint – encore moins avec un coup dans le nez, et encore moins avec Lena, étrangement ou non.

Alors il se laisse allonger sur la banquette sans même y réfléchir, glisse cette fois pleinement ses deux mains dans son dos, à même sa peau, les yeux toujours clos et le souffle tout juste plus courts sous ces embrassades empressées, tellement plongé dans l’instant qu’il n’en entend pas l’assiette qui se brise à leur côté. La vérité est évidente : il en avait envie, il en avait presque besoin, et il n’a fallu qu’une soirée le cœur plus léger qu’à l’accoutumée pour rompre cette tension qui n’a fait que grandir ces dernières semaines (mois). Toutes ces nuits à dormir aux côtés d’Elena, tous ces instants à essuyer ses larmes, et à éponger les siennes dans ses bras, toutes ces fois où il a pu voir cette part d’ombre au fond de ses pupilles, et qu’il lui a laissé voir tout ce que les siennes renferment, et toutes ces autres fois, où elle a été la seule à pouvoir lui tirer un sourire, la seule à le convaincre de souffle un peu, la seule à l’entraîner à l’autre bout du pays et à lui faire tout oublier – l’embrasser, et la tenir contre lui, et soupirer contre ses lèvres, et avoir envie de se fondre sans retenue dans cette étreinte ne lui semble être qu’une suite logique, et sur l’instant, Dae n’a aucune raison de s’y soustraire. ”Say who’s the brat again?Hm, that’d be you.” Et pourquoi essaierait-il d’interrompre cette machine qui se lancer avec précipitation quand tout semble si naturel, qu’ils sont toujours Dae-won et Elena, et que plutôt que de remplacer leur dynamique et leur amitié de plus de quinze ans, ces baisers ne font que la compléter ? Il y a même un sourire ivre au coin de ses lèvres, en l'aidant à se débarrasser de sa veste, puis en accueillant de nouveau sa bouche contre la sienne comme une évidence.

Non, il n’a aucune raison d’y mettre un terme– ”Wait, wait, hmm. Dae rouvre les yeux, les sourcils légèrement froncés, parce qu’il n’a absolument pas envie d’attendre, tout comme il n’a absolument pas envie de se précipiter si Lena, elle, ne se sent pas de poursuivre – et pourtant, les doigts de la sorcière poursuivent leurs caresses sur les muscles de son torse, et malgré les frissons mordant son ventre il parvient à articuler un ”What’s wrong?” à moitié soufflé, sans reprendre ses mains pour autant lui aussi. ”It’s just, hmm, we’re-- you’re–” Et cette fois Lena se redresse, alors assise sur lui, le regarde par au-dessus, et Dae-won est bien forcé de s’immobiliser, sondant son regard avec un sérieux qui contraste avec la lueur brillant dans les yeux de sa meilleure amie, comme cherchant à trouver au fond de ses pupilles ce qui cloche. ”You just look an awful lot like that “just-a-kiss” dude, don’t you?” Oh. Le sorcier est comme ramené brusquement à la réalité, sans l’être pleinement pour autant – parce que son coeur bat encore à tout rompre, que sa respiration est rapide, que leurs mains sont encore enfouies sous les vêtements de l’un et de l’autre, et que le sourire que lui adresse Lena prouve clairement qu’elle le lui demande en partie pour l’emmerder. Mais en partie, seulement, car elle est désormais loin de ses lèvres, qu’elle le regarde sans bouger, comme attendant une réponse de sa part – parce qu’ils n’en ont jamais reparlé, après tout, de ce premier baiser, et de la connerie instantanément regrettée qu’il a sorti derrière pour chasser la moindre gêne (et dont, évidemment, Elena se rappelle très bien).

Un soupir à moitié amusé et à moitié agacé file d’entre ses lèvres, et Dae mentirait qu’il affirmait qu’il est capable de réfléchir correctement alors que les doigts de Lena coulent sur son ventre qui se creuse à leur passage, se referment sur son pull en une prise qui exprime sans mal l’indéniable désir entre leurs deux corps. ”I don’t know who that guy is, never heard of him.” Il hausse tout juste les sourcils en le disant avec toute l’assurance du monde, comme si ”it was just a kiss” n’avait jamais franchi ses lèvres, ou que du moins ce Dae là n’a rien à voir avec le Dae qui se trouve en ce moment même sous Lena, et qui brûle d’envie d’aller bien au delà de just a kiss. Il n’a pas envie d’y penser, et il n’a pas envie que cela les arrête (ou juste arrête Lena) – alors il se redresse à son tour d’une main sur le canapé pour se retrouver assis sous elle, reprend ses mains pour agripper le bas de son propre pull et le passer au-dessus de sa tête, le retirant d’un geste rapide avant de l’envoyer un peu plus loin sous un regard. ”I just know he’s definitely not here”, ajoute-t-il d’une voix tout juste plus basse en glissant ses mains désormais libres sur les hanches de Lena, pressant ses doigts sur son jean, comme s’il pouvait toucher sa peau au travers du tissu, avant de se pencher à peine pour revenir l’embrasser comme si ses lèvres étaient son unique lifeline sur le moment. Peut-être est-ce un peu le cas, et peut-être Elena l’a été, un peu trop, ces derniers temps – mais le fait est que pour la première fois depuis longtemps, il ne pense pas à Lee, il ne pense pas à Lupita, il ne ressent pas cette infime culpabilité à ressentir ce qu’il ressent, en pressant son corps à moitié nu contre celui de la sorcière, en s'emparant du bas de son t-shirt pour le remonter à son tour sur son abdomen, puis le lui retirer sans même y penser. Et Dae revient aussitôt contre ses lèvres, pour encore moins leur laisser le temps d’y penser, ou d’hésiter, ou de réfléchir à quoi que ce soit, alors que sa peau épouse la sienne et que son bras s’enroule dans le bas de son dos pour l’étreindre contre lui.

Et peut-être s’en voudra-t-il un peu, de juste se jeter sur elle, et d’être that guy qu’il n’a jamais vraiment été, à n’écouter que les battements de son cœur et la morsure de son ventre. Alors il reste à moitié contre ses lèvres, rouvrant les yeux néanmoins pour retrouver son regard et le sonder. ”Why? You don’t want to?” Et c’est à son tour, de n’attendre plus qu’un geste ou un mot de sa part, pour enterrer ce dernier reste de doute qui peut planer dans l’air, et juste s’abandonner à ce qui a encore et toujours le goût d’une évidence.
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Elena Alvarez
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I don’t know who that guy is, never heard of him.” Elena renverse la nuque en arrière dans une exaspération à peine exagérée, laisse ses yeux rouler vers le haut de son crâne dans un râle tout aussi justifié (dramatique). “Well too bad, he was like, much hotter,” elle sourit sans pouvoir franchement faire autrement, en revenant à Dae-won et en reprenant la main laissée sur son torse pour mieux le laisser se redresser. Le pull de celui-ci est envoyé dans le décor sans qu’elle ait à y faire quoi que ce soit, alors qu’elle s’affaire à reculer légèrement sur ses cuisses ; mais son regard vient presque instantanément couler le long du buste désormais dénudé qui heurm, lui fait peut-être ravaler ses mots précédents dans une moue resserrée, du genre mi-agacée mi-“ouais-bon-ok-d’acc”. (Et ce n’est pas tant qu’elle ne le connaît pas, ou ne l’a pas vu ainsi des centaines de fois — mais probablement plus qu’elle laisse enfin ses yeux s’aventurer là où ils ont peut-être eu légèrement trop tendance à loucher ces derniers temps, alors qu’ils allaient se coucher dans toute la platonicité du monde (*rires*)). “I just know he’s definitely not here”, il reprend, et Lena sent sa bouche se tordre de droite à gauche pour ne pas laisser place à un nouveau sourire. (Surtout, elle sent les doigts de Dae gagner ses hanches, avec un aplomb qui ne laisse plus franchement place aux considérations existentielles ou autres hésitations à la con — her words). “Actually, he was also a terribly annoying party-pooper tw--,” elle souffle pourtant à son tour, sans toutefois plus chercher à dissimuler son amusement (et sa satisfaction, sans doute) ; et surtout là encore, sans pouvoir terminer sa phrase, sa bouche retrouvant celle de Dae sans tergiverser.

Et ça devrait peut-être lui poser question, même après avoir reçu ce qui a tout l’air d’un sceau d’approbation de la part de son (meilleur ami) — parce que ce baiser-là n’est pas juste une embrassade lourde de tension relâchée, peut-être, et qu’il fait un peu trop accélérer son rythme cardiaque, sous le rire qu’elle garde d’abord. Peut-être qu’elle s’y perd un peu trop, alors que son rire vient mourir contre les lèvres de Dae, qu’elle passe un bras derrière sa nuque et se penche légèrement en arrière pour mieux l’accueillir contre elle ; et peut-être qu’elle devrait se dire fuck fuck fuck, que même très éméchée et un peu horny (ou l’inverse) elle ne devrait pas l’embrasser comme ça (l’hypothèse de ne pas l’embrasser du tout étant déjà bien renvoyée sous le tapis)-- mais Elena ne fait finalement que frissonner légèrement, quand le tee-shirt est remonté sur son abdomen et découvre sa dernière cicatrice en date (merci Marlonito).
Elle recule tout juste, ensuite, un sourire imperturbable (ivre) aux lèvres et les bras relevés au-dessus de la tête pour laisser un haut devenu bien trop superflu filer (et atterrir Merlin-sait-où). Le laisse aussitôt revenir à elle, dans un empressement qui provoque une décharge dans sa poitrine, puis dans son ventre — qui l’incite à se rapprocher encore, encouragée par le bras dans son dos, jouant des hanches pour mieux venir se presser contre son buste, son bassin, avant de se soulever légèrement pour lui laisser un meilleur accès à son corps. Il n’y a plus d’appréhension et pas de remords, alors qu’Elena ne semble pas perturbée pour un sou qu’il la voie sans tee-shirt, ou que leurs peaux viennent se confondre l’une avec l’autre comme elles ne l’ont jamais fait auparavant — au contraire, elle semble plus qu’encline à les voir se fondre l’un contre l’autre, l’un dans l’autre, son corps comme une brûlure contre le sien. Elle se sentirait même presque rassurée, presque à sa place, dans les bras de Dae-won, contre lui comme depuis des mois-- “Why? You don’t want to?

Ils se sont tout juste détachés, l’espace d’un instant, et Lena cille avec la confusion d’une personne à qui on aurait brutalement coupé l’herbe sous le pied (ou plus exactement, qu’on aurait soudainement arrachée à quelque chose de particulièrement agréable). “Hurm?” Elle cherche son regard, ses poignets désormais noués contre son cou et le bras de Dae la gardant contre le corps de celui-ci ; laisse ses yeux s’adapter un instant à leur proximité (à leur éloignement intempestif, semblent plutôt lui signaler la chaleur sous ses joues et les tiraillements dans son ventre). Et dans le semblant de calme qui s’installe, Elena semble (re)prendre conscience des effluves de tequila (et de soju, et de bière, et de whatever else), de la radio au son à moitié étouffé par son tee-shirt abandonné — et malgré tout, elle doit se concentrer pour passer outre les mains de Dae sur sa peau, et ses lèvres plus qu’à portée des siennes, prenant avec difficulté sa plus belle moue désapprobatrice. “Hm, like yeah, ugh please put your hands away from me sir, ew,” elle souffle en se frayant un chemin jusqu’à sa nuque, avant de rebrousser chemin pour mieux venir retrouver les yeux du sorcier dans une mimique doucement exaspérée. “I’m joking,” et elle s’empare de ses mains pour mieux les replacer sur sa hanche et juste sous son soutien-gorge (qui, interestingly enough, n’est ce jour-là pas une brassière de sport un peu miteuse).

Elena va pour parcourir sa mâchoire, sa nuque, le creux de son cou, répondant à sa manière à la question qu'elle croit deviner et que, peut-être, elle n'est que moyennement habituée à entendre (ou en tous cas pas à ce stade). “C’mon, don’t make me say corny shite”, elle souffle encore contre son oreille, reculant finalement pour revenir cueillir son regard et ses lèvres. Des grands I want you (:doubt:) ou autres, très peu pour elle : s’il y a bien un endroit où elle est (un peu) moins insupportablement bavarde, c’est bien — et d’autant plus avec son meilleur ami, quand elle doit ne pas trop y penser pour ne pas s’interrompre avec un soudain sentiment d’alerte (elle n’en a pas du tout envie). A la place, Elena préfère donc plutôt l'attirer à elle, et se pencher en arrière jusqu'à ce que son propre dos rencontre la banquette, et que le corps de Dae revienne plus parfaitement épouser le sien ; et elle lui laisse le temps de se caler plus confortablement, quoique toujours agrippée à lui, elle-même réajustant ses hanches et se défaisant de ses chaussures de coups de pieds plus ou moins précis (l’alcool + les trois-quarts de genou… elle peut entendre Lou rouspéter jusqu’ici et ce n’est vraiment pas le moment).

Les Rangers envoyées dans le décor, Lena laisse à nouveau ses mains et ses lèvres faire leur chemin le long du corps de Dae-won, comme cartographiant avec fébrilité des contours jusqu’alors inconnus, ses doigts courant le long du dos de celui-ci pour mieux l’inviter contre elle dans le rythme de cette seconde partie de soirée : avec avidité, presque impatience, mais en même temps pas trop, le bouillonnement dans ses veines contrastant avec les embrassades qui durent un peu trop et les mains qui traînent presque patiemment, consciencieusement, sur leurs silhouettes mutuelles. Au demeurant-- “Look at you, so reckless and shit,” elle finit par revenir le piquer dans un sourire, entre deux soupirs étouffés contre ses lèvres. “Very Gryffindor,” Elena sourit encore, ses doigts retrouvant le buste du sorcier, attentifs à chaque réaction de celui-ci, et l’invitant à se relever légèrement. “Okay hot,” elle concède dans un euphémisme pas très honnête, rouvrant tout juste les yeux pour épier la réaction de son meilleur ami à qui, objectivement, elle ne pourrait que difficilement ouvrir davantage son corps, menton relevé vers l’arrière, muscles tendus et frémissants, et jambes et bras de parts et d’autres de lui.

Et Elena guette toujours ses yeux, jusqu’à ce que-- “Shit, mate?!” Le sourire revient et se mue en un rire court et essoufflé, alors que ses doigts se sont arrêtés sur le renflement de son pantalon — et qu’elle ne peut qu’en rire, franchement, parce que c’est un peu un point de non-retour, et que Dae-won est son meilleur ami ; que tout ça ne fait pas de sens, et qu’en même temps tout ça fait parfaitement sens ; qu’elle ne se verrait pas embrasser, toucher, étreindre, ou laisser ainsi parcourir son corps qui que ce soit d’autre (pas à cet instant précis, pas après tout ça, pas alors qu’elle fuit obstinément ce genre d’intimité depuis trois mois, et que seul Dae a su la voir ces derniers temps — alors quelle différence peuvent bien faire quelques vêtements en moins, vraiment ? Quand son ventre la mord ainsi, qui plus est--). Elena écarte finalement sa main, le temps de s’assurer d’un coup d'œil que tout est toujours ok ; puis pour glisser de quelques centimètres le long de la banquette, et venir trouver, juste contre sa cuisse cette fois, l’étui de la baguette du sorcier. Lena passe ainsi les secondes suivantes à s’évertuer à défaire ledit étui, peu aidée par l’aveuglement (et, sans doute un peu (beaucoup), l’alcool) — mais c’est Moody en personne qui lui a donné le tips, alors qu’elle arrivait tout juste à l’Ecole des Aurors ; alors autant la baguette dans la poche elle peut pardonner, autant toutes les armes c’est tchao au moment opportun.
L’étui finit d’ailleurs par tomber au sol avec le reste, et les mains impatientes d’Elena repartent presque aussitôt, le souffle court alors qu’elle vient le devancer pour désormais s’affairer après la ceinture, puis la braguette du sorcier. “I swear if you ruin the holidays because you thought with your cock for five minutes… (elle gronde presque contre son épaule, où elle ne manque pas de déposer un ou deux baisers fiévreux pour autant) .....I’ll fucking kill you.” (glisse la main dans son treillis, puis sous son sous-vêtement, où ses doigts entament des allers-retours qui, finalement, ne laissent plus aucun doute planer).
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Dae-won Song
ORDER OF THE PHOENIX
Dae-won Song
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Occupation : Fugitif, bon petit soldat et chercheur d'Horcruxes - et accessoirement ancien référent de l'Iron et Airlock
Allégeance : Membre dévoué de la Task Force de l'Ordre du Phénix, où on le surnomme Knight
Particularité : Quart de vélane, ce qu'il a caché jusqu'à très récemment. On le croise souvent sous sa forme animagus, un berger allemand ancien type.
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”Hurm?” Dae-won n’a pas vraiment besoin d’entendre la suite qu’il connait la réponse de Lena ; il peut la lire dans son regard surpris, ses joues légèrement rougies, ses cheveux un peu en bataille, ses bras autour de lui, ses yeux qui font des allers-retours entre les siens et ses lèvres. Et la vérité est qu’il est au moins dans le même étant qu’elle, et qu’il y a une petite voix au fond de son crâne qui l’insulte d’avoir interrompu brièvement cette étreinte pour poser cette question – mais Elena est bourrée, tout comme lui, et elle est sa meilleure amie, et il la connait, et il se détesterait d’avoir été le type à profiter de la situation pour lui sauter dessus. ”Hm, like yeah, ugh please put your hands away from me sir, ew.” It’s Lena alright, et elle a clairement toute sa tête (ou du moins suffisamment) pour lui tirer un rire bas et une légère bouffée de soulagement. ”Alright alright, if that’s what you want…”, plaisante Dae en se prêtant au jeu, et en commençant à reprendre ses mains dans un soupir exagéré, avant que la sorcière ne les saisisse dans un I’m joking qui trace un nouveau sourire sur ses lèvres. Un sourire qui est rapidement ravalé lorsqu’elle place l’une de ses mains sous sa poitrine, le bout de ses doigts effleurant l’armature de son soutien-gorge – Dae-won a bientôt trente ans, a été avec un certain nombre de femmes et d’hommes, et pourtant son ventre se serre légèrement en trouvant sa main si proche de la poitrine de Lena, shit.

”C’mon, don’t make me say corny shite.” Des frissons parcourent presque malgré lui sa peau à son souffle contre son oreille, aux caresses un peu trop naturelles sur sa mâchoire, son cou, puis en retrouvant son regard et, enfin, ses lèvres, les cueillant avec une fièvre soudainement redoublée, comme si en être éloigné pendant cinq secondes avait duré une éternité. Et il est plus que ravi qu’elle ne se lance pas dans un discours, ou dans des corny shite – ça n’a jamais vraiment été son truc, quand il est plutôt du genre à s’exprimer avec son corps dans ce genre de moments, même si, pour être honnête, à ce stade, il aurait amplement composé avec, et avec n’importe quoi de sa part, tant il peut ressentir l’urgence de tout mettre de côté pour se fondre contre elle. Et c’est ce qu’il fait, en se laissant entraîner en avant, son bras se refermant dans le bas de son dos pour accompagner son corps contre la banquette et mieux venir embrasser son corps du sien.

Jamais Dae-won n’aurait cru connaître un jour son corps de la sorte ; et pourtant il en part à la découverte sans la moindre hésitation, embrasse et mordille ses lèvres, son cou, glisse sa paume sur son sein, par-dessus son soutien-gorge, l’autre refermée dans ses cheveux, sa peau et ses muscles chauffant progressivement contre les siens, sous les mains d’Elena se prêtant à la même exploration et le laissant frémissant d’un désir qui n’a jamais été aussi évident avec qui que ce soit d’autre depuis longtemps. ”Look at you, so reckless and shit.” Il sourit légèrement contre ses lèvres, revient les embrasser brièvement avant qu’elle ne le pousse tout juste pour qu’il se redresse sur ses bras et la surplombe. ”Very Gryffindor.Wow”, souffle-t-il avec une fausse indignation, l’air de dire ”How dare you?”. ”Okay hot”, finit par concéder Lena, et Dae secoue faiblement la tête de gauche à droite dans une expiration amusée, presque exaspérée, ne parvenant vraiment à constituer des phrases complètes, alors que son ventre est mordu de désir, serré presque douloureusement face à cette envie qui n’a fait que grandir ces derniers mois, et qui éclate ce soir au contact de la sorcière. Un désir qui– ”Shit, mate?!” Les yeux de Dae-won s’arrondissent légèrement en même temps que ses sourcils se haussent sur son front, et il baisse un instant le regard entre eux, son esprit ralenti par l’alcool comme ayant besoin de voir pour comprendre avec un temps de retard sur son corps qui, lui, saisit très bien d’où vient le rire soudain d’Elena. Alors il remonte ses yeux dans les siens, pas le moins gêné du monde par la preuve irrévocable de son désir sous sa main : ”Don’t tell me it’s the first time you’re with a guy”, se moque-t-il dans un reniflement – de fait, il a suffisamment entendu de récits détaillés de sa meilleure amie pour savoir que ce n’est pas le cas. Et ce n’est a priori certainement pas la première fois que Lena est avec un sorcier constamment armé, puisque ses doigts se dirigent plutôt vers l’étui de sa baguette, s’appliquent à le lui retirer un peu gauchement, l’envoient balader au sol alors que Dae, lui, a déjà replongé dans son cou pour l'embrasser avidement.

Il l’entend grogner quelque chose sous son souffle, sans vraiment en saisir les mots pour autant, si ce n’est peut-être un ”... I’ll fucking kill you…” à peine retransmis par son cerveau qui peine soudainement à formuler des pensées cohérentes lorsque la main de Lena plonge sous son sous-vêtement pour se refermer sur lui. Son souffle devient aussitôt plus court, plus saccadé, alors qu’il revient sans plus attendre contre ses lèvres, sa main encadrant son visage pour mieux approfondir ce baiser lui faisant tourner la tête. Parce qu’il n’y a certainement plus de retour en arrière désormais, maintenant que cette barrière-ci a été franchie, et que son sang bouillonne dans ses veines, y coule comme de la lave en fusion au contact de Lena.

Et Dae-won n’est pas certain de se rappeler à quel moment, son esprit perdu entre l’alcool, le désir et le plaisir, leurs derniers vêtements s’envolent pour rejoindre les autres, ni à quel moment il se retrouve complètement nu contre sa meilleure amie à se presser contre elle et à soupirer lourdement contre sa bouche. Les détails et les caresses se confondent, se perdent dans un tout quand il se retrouve pleinement entre ses jambes, ses doigts agrippés à sa hanche pour venir chercher son bassin du sien en des mouvements instinctifs. Tout le reste s’efface – Lupita, Lee, Fred, les Battues, Baruch, Tal, la NSFW, ses blessures et douleurs, les potions qui pourrissent son corps, le regard dur de Sofia, les cris des prisonniers de l’Iron ; il n’y a plus que le souffle rapide de Lena à son oreille, ses doigts pressés sur sa peau, sa chaleur et son odeur enivrantes, leur complicité jusque dans ce moment intime et inédit entre eux. Et cela faisait bien longtemps, que Dae-won ne s’était pas à ce point senti à sa place, aussi bien, aussi ancré dans le présent également ; parce qu’il n’a rien à cacher, pas avec Lena, pas lorsque son coeur bat contre le sien et qu’il peut voir dans son regard au coeur de l’amour un éclat similaire à celui logé dans le sien. Alors Dae s’applique à faire durer ce moment qu’il ne veut jamais voir se terminer – s’interrompt brièvement pour se retirer et embrasser son corps, sa poitrine, son ventre, pour plonger ses lèvres et sa langue entre ses jambes, les yeux clos et l’esprit aussi lointain que proche en savourant autant que possible les tremblements du corps de Lena, avant de remonter le long de ce dernier pour revenir contre elle, l’inviter à s'asseoir sur lui pour reprendre cette étreinte tantôt avide, tantôt lente et patiente, mais non moins intense.

Sa respiration est presque sifflante, lorsqu’ils se retrouvent immobiles, Dae laissant aller sa tête contre son épaule, ses deux bras s’enroulant dans son dos pour l’étreindre contre lui sans la moindre force. Il peine à reprendre ses esprits, même de longues secondes après l’orgasme, et il la retient contre lui en la sentant remuer, dans un ”Wait, wait, wait…” murmuré contre sa peau moite. Parce qu’il n’est pas tout à fait prêt à raccrocher avec leur étreinte, et qu’à mesure que ses pensées lui reviennent, celle qu’il ne pourra plus jamais retrouver ce sentiment de paix le traverse. Alors il en savoure jusqu’à la dernière miette, avant de finir par desserrer l’étau de ses bras autour d’elle, laissant aller sa tête en arrière contre le dossier du canapé pour retrouver le regard de Lena, au moins aussi vitreux que le sien. Et tout retombe d’un coup, notamment la réalisation de ce qu’il vient de se passer, et c’est un rire d’abord faible, sans le souffle, puis de plus en plus franc qui file d’entre ses lèvres. ”Alright, well… It doesn’t feel like we ruined the holidays or whatever you said”, souffle Dae, ses yeux légèrement plissés au-dessus de son sourire étourdi – it may be wrong, but it definitely feels right.
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