Pour discuter de liens avec mes personnages, je préfère être contacté via MP/discord (leslie#3637).

Ex gryffondor qui a fait l'impasse sur sa dernier à Poudlard pour voyager dans le monde. // Tête brulée, esprit libre et indépendant qui s'épanouit dans l'imprévu. // Troisième né d'une fratrie solide, quoiqu'imparfaite, parfois fragilisée par les conflits. // Amoureux de sa meilleur amie, ce qu'il se garde bien de formuler à voix haute car cela pourrait le mener droit dans un mur. // Membre de l'Ordre (cinquième siècles), scientifique qui s'efforce d'apporter sa pierre à l'édifice. //

01 place de rp disponible

» sa fiche de présentation
» ses liens
» ses rps
» son moodboard

Ex gryffondor. // Ex blagueur, ex garçon solaire désormais envahi de ténèbres. // Carrière écourtée dans le commerce, aujourd'hui reconvertie dans une chasse aux mangemorts pour le moins intensive. // Détruis, ravagé, bousillé, depuis le décès de son frère jumeau Fred, il y a de ça bientôt dix ans. // Impitoyable et d'une froideur glaçante envers quiconque ne prend pas les armes pour éradiquer les mangemorts et Voldemort. //

03 places de rp disponibles

» sa fiche de présentation
» ses liens
» ses rps
» son moodboard

Ex poufsouffle. // Fils de mangemort qui a tourné le dos à sa famille en rejoignant l'ODP. // Sanguin, colérique, a constamment l'impression de devoir faire ses preuves pour transcender son nom de famille et prouver que rien ne le relie de près ou de loin à son père (outre le sang qui coule dans ses veines).

06 places de rp disponibles

» sa fiche de présentation
» ses liens
» ses rps
» son moodboard

home » Initialement, le terme famille ne s'appliquait pour lui qu'aux personnes affublées du nom Brisbane. Ses parents, grands-parents, oncles, tantes et puis sa fratrie. Une soeur, deux frères. Ensuite, il est rentré à Poudlard et Kashmira Martillo a fait son entrée dans son monde, devenant rapidement sa meilleure amie et un membre à part entière de sa famille, du moins à ses yeux. Il aura fallu attendre 1992, cependant pour que les deux familles soient officiellement liées par l'union des deux aînés (le grand frère de Mira et la soeur de Thomas). Deux familles mêlées pour n'en former plus qu'une seule. Une grande famille heureuse, ou pas. La guerre a jeté un épais voile noir sur le clan Martillo-Brisbane. Ines d'abord, la dernière des Martillo, tuée par les Mangemorts en avril 97, évènement tragique qui a précipité l'intégration des sorciers de la famille à l'Ordre du Phénix et le départ des moldus (les parents Mortillo et Leonor, leur troisième née). Nathan le benjamin Brisbane, ensuite,  présumé mort (à tort) après la bataille du Square Grimmaurd en 1998. Deux pertes. Deux amputations. Boom, il ne s'est jamais relevé de ces morts, précipité davantage encore dans les ténèbres par l'enlèvement de Mira fin 1999. Il n'a jamais cessé de se blâmer pour tout ça, estimant qu'il aurait dut être capable de renverser la balance. Empêcher la mort d'Inès d'une façon ou d'une autre, sauver Nathan et épargner Mira, qu'il est tout de même parvenu à sauver même si l'emploi de ce mot lui semble bien peu adapté (son amie n'est après tout pas sortie indemne, loin de là). Comme si les décès et mésaventures subies par Mira ne suffisaient pas, Thomas a aussi l'impression d'avoir en quelque sorte perdu deux frères, sa relation avec son aîné, Dwight, ne s'étant jamais remise de la perte de Nathan. Les deux frérots rescapés se sont opposés dans leur deuil respectif, au lieu de s'unir. Si Tommy condamne cette scission et aspire à la réconciliation, il lui est difficile de rassembler l'énergie nécessaire pour rafistoler ce qui a été brisé. L'instant ne paraît jamais adapté pour amorcer une tentative de rapprochement. hear him roar  » Lion parmi les lions, fut un temps. Le choixpeau avait à peine effleuré sa tignasse blonde que déjà il annonçait vivement l'entrée de Tommy au sein de la maison de Godric Gryffondor. Un goût d'évidence et un vif élan de satisfaction. Il n'a jamais détonné, le troisième né Brisbane, lorsqu'il revêtait le rouge et l'or. Le lionceau classique, brave, fier et doté d'une tête formidablement dure. Il a toujours eut le goût de l'aventure, du "plus". Un garçon saturé de vie, impatient de s'illustrer, de laisser une empreinte entre les murs du château comme en dehors. Trop vivant presque, Thomas. Trop en général et ce dans tout ou presque. Trop tête brulée, trop animé, trop assuré aussi, dans une certaine mesure, et surtout trop peu enclin à la retenue. Apprécié de ses professeurs, soit, mais jusqu'à un certain point seulement. Elève intelligent, mais peu scolaire, la tête trop peu tournée vers ses bouquins. Un fil de pensées qui est toujours un peu allé dans tous les sens, faisant de lui un gamin moyen dans toutes les matières, ni bon ni mauvais, source égale de frustration pour des professeurs qui le savaient capable de beaucoup plus. fired » Si tous ces bons souvenirs de Poudlard ne se résument pas au quidditch (heureusement), pas mal d'entre-eux y sont quand même reliés. C'était son truc à l'époque, plus que les cours, plus que quasiment tous le reste. Il aimait son rôle de batteur et il aimait son équipe, tant la défaite que dans la victoire (mais surtout dans la victoire). Il ne voulait pas que cela cesse, sauf que ça a été le cas. Des paroles insultantes dans la bouche d'un foutu serpent et Boom a fait honneur à son surnom en explosant. C'était pas joli. Des poings qui ont volé, des insultes qui ont plu. Une bataille générale, née d'un manque de contrôle. Au final, ça a été Thomas le grand perdant. Evincé de l'équipe, le pas emboité par sa meilleure amie, la personne visée par l'insulte qui a tout provoqué. Adieu le quidditch. Le temps des cognards et des envolées dans les airs (du moins certaines) est dépassé. Il éprouve de la nostalgie parfois, Tommy, quand il pense à cette période de sa vie. Qu'est-ce qu'il donnerait pas, parfois, pour s'envoler à nouveau sur un balai, galvanisé par les cris de ses camarades. quitter  » Raccrocher son balai de quidditch en pleine saison, ce n’était pas son choix. Ne pas revenir à Poudlard pour sa septième et ultime année en revanche… C’était pas prémédité pour autant. Une décision prise au coeur de l’été et encaissée tant bien que mal par son entourage. Du Tommy tout craché. Prévisible dans son imprévisibilité, si ça veut seulement dire quelque chose. Il a décidé de partir, de bouder plume et grimoires au profit d’un tour du monde sans date de retour. Aller d’un endroit à un autre, sans jamais se laisser le temps de se lasser. Rien que lui et ses aspirations. Prendre et laisser. Saisir et renoncer. Une parenthèse colorée de sa vie dans laquelle il irait de bon coeur se réfugier là tout de suite, si les circonstances s'y prêtaient. mira » Timide, il ne l’a jamais été. Il est du genre à s’intégrer sans mal. Il plait pas à tout le monde, Tommy, mais il sait toutefois s’entourer. Des amis, il en a toujours eut, mais s’il y en a une qui sort du lot c’est bien Mira. C’est bien simple, il l’a dans la peau et c’est pas un secret, loin de là. Tout le monde le sait, tout le monde le voit. Mira et Boom. Boom et Mira. Cela reviens sans arrêt. Les meilleurs amis, le binôme de toujours, une force jumelée avec laquelle il conviens de compter. Thomas, il a toutes les peines du monde à concevoir un monde dépouillé de son amie. Elle est trop intimement liée à lui et à sa vie. Les souvenirs qui précèdent leur rencontre à Poudlard sont comme fanés, prisonniers d’un voile de poussière sur lequel il ne veut pas le moins du monde souffler. Quand il a cru la perdre, pour de bon, il s’est senti tomber, sombrer. C’était impossible. Pas après Nathan et avant cela Inès. Non. C’était trop. Il a eut l'impression de revenir à la vie lorsqu'il l'a retrouvée et s'il déplore ce qu'elle a vécu et continue à vivre, il se réjouit de la savoir malgré tout saine et sauve, du moins pour l'instant. Il n'y a rien qu'il ne consentirait pas à faire pour elle. Il l'aime tout bêtement, sentiment qui transcende largement les bases de l'amitié mais il se garde bien de le reconnaître. Il a trop perdu déjà et il n'est pas question de mettre à mal les pans de sa vie qui tiennent encore à peu près debout. CANDY MAN » Adorateur de friandises et plus particulièrement de chocogrenouilles, il se nourrirait exclusivement de ça si de la constituait une alternative envisageable. Son inexistante bedaine lui dit merci, il opte au quotidien pour un régime alimentaire plus équilibré. SWEET DREAMS » La légende raconte qu’il sourit en dormant. INTO THE WILD » Si le familier est confortable et réconfortant, Boom s’épanouit autant, si ce n’est pas plus encore, dans l’inédit. Il est d’une nature curieuse et aventureuse comme le démontre son périple de plusieurs années à travers le monde, périple qu’il aurait volontiers prolongé si la situation très préoccupante en Angleterre ne l’avait pas amené à rallier l’Ordre. Sa longue période de voyage a été une suite d’expériences et de découvertes. Il s’est nourrit de différentes cultures, rattachées tant au monde sorcier qu’au monde moldu. Il est, entre autres, monté pour la première fois dans un avion, expérience inédite qui lui a beaucoup plu. Cela remonte à plusieurs années maintenant et il en parle encore avec animation. WOOF » Il s’est découvert une espèce de connexion avec la gente canine (à moins que ce soit juste dans sa tête, c’est hautement probable). Il prendrait d’ailleurs volontiers un chien (un gros qui court partout et donne d’énormes coups de langue) mais dans une planque de l’Ordre avec des tas de sorciers sur les nerfs, ce serait pas la meilleure des idées. GROWN UP » Adolescence à rallonge, chien fou en puissance. Il semblait pas prêt d’arriver le jour où quelqu’un parviendrait à passer une laisse autour de son cou. Il aura fallu une guerre pour ça. Des pertes. Une douleur sans pareille. Sans l’avoir étouffée complètement, le conflit qui divise l’Angleterre a assurément terni sa lumière. La posture plus raide, les traits un peu plus durs. Ses yeux brillent toujours mais ils s’assombrissent à intervalles régulières et ils accusent une fatigue bien installée. Il a des fantômes autour de lui maintenant, Tommy, et ça vous renverse un homme. LOVER » Il est d'une nature remarquablement constante dans ses sentiments. Quand il aime, il ne change pas d'avis. PROTECTOR » Peut-être que parfois il est égoïste. C’est humain, en même temps. De temps en temps, il faut se choisir soit-même, au mépris des attentes de vos proches en ce qui vous concerne. Sauf qu’il n’en est pas moins concerné. C’est un ami émérite, Tommy. Et un frère et un fils de qualité, même si c’est pas toujours l’effet qu’il se fait. Il a de bonnes intentions, un coeur à la bonne place et il n’a pas peur de prendre les armes pour ses proches. Il le fait dans un battement de coeur. Sauf qu’il y a des ratés. Des batailles qu’il ne peut pas gagner. Et ça fait mal. Il ne se fait pas de cadeaux, parfois à tort. Il ne s’est pas pardonné d’avoir été incapable de sauver Nate dont il pense être privé à jamais et il se reproche tout autant la situation actuelle de Mira et le décès de la soeur de cette dernière. Peut-être qu’il lui faut juste un coupable qu’il peut blesser directement. C’est plus simple de s’assommer de regrets lui-même que de rayer chaque Mangemort de la surface de la terre.

Il est sensé continuer. Il est supposé tenir, se consoler dans la pensée d'un après. Sauf que les gens ne comprennent pas. Ils n'entendent pas davantage, pour ce que ça vaut, non car ils ne peuvent pas, mais plutôt car ils n'en ont pas envie. Le truc c'est qu'il n'y a pas d'après, pas pour George tout du moins. Croire que cette situation, ce cauchemar jusqu'alors étendu sur une épaisse décennie, sera suivie d'un mieux et que, d'une façon ou d'une autre, la vie retrouvera sa rondeur et ses couleurs... C'est absurde, du moins pour lui. Rien ne fait sens là-dedans. Il n'y a pas d'avenir pour George. // Après la mort de Fred, il est parti. Physiquement et mentalement. Si son corps a fini par revenir (dans un état proche de la mort et pas de son plein gré, mais il est revenu quand même), le garçon qu'il a pu être avant que la vie ne lui fauche son frère n'est jamais reparu. Le jeune homme blagueur, charmant et ourlé d'une vaste bienveillance est parti avec Fred. Il s'est isolé après le décès de son jumeau car il en avait besoin. Rester avec sa famille, ce n'était tout à coup plus une option. Trop de regards divergeant machinalement vers lui. Trop de mains susceptibles de presser ses épaules, trop de bras menaçant de l'étreindre, de lui suggérer que ça va passer, que ça va aller... Alors que ça ne passe pas, que ça ne va pas. C'était plus sain de quitter un peu tout ça. De foutre le camp. Sinon il allait exploser. Trop de colère en lui. Trop de tension, trop de pression. Fallait qu'il cogne, fallait qu'il tue. Et c'est ce qu'il a fait. Des semaines durant, des mois durant. Il a laissé libre court à la rage qui n'en finit à présent plus de pétrir son ventre. Plus de gris dans le coeur et dans la tête de George. Plus de gris au bout de sa baguette non plus. Que du blanc, que du noir. Le bien et le mal. Et la morsure du sang, la vie et la mort. Il a fauché, il a pris. Tuer avant même de parler, de desserrer les lèvres. Qu'est-ce qu'il y a à dire ? La guerre n'exige que la brutalité, nul besoin de parlementer. Plus de cadeau, plus de paroles sirupeuses, comme lovées dans du velours. Il n'a plus la patience pour ça. Et il a bien failli en crever. Là encore, peut-être qu'il aurait dut. Peut-être que ça lui aurait épargné bien des douleurs et des problèmes. // Son père l'a retrouvé durant l'automne 98 alors qu'il gisait dans une rue, quasi-mort, après une rixe l'ayant opposé à une poignée de mangemorts. George préfère ne pas imaginer ce que son père a pu ressentir en retrouvant le corps d'un autre de ses enfants arrosé de sang et si immobile, si meurtri, qu'il tenait alors plus du cadavre qu'autre chose. L'histoire courte, c'est que George a survécu, sauf que ça n'a rien eut de bref. Des semaines durant, son corps a été immobilisé dans le cadre de sa convalescence. Au début, c'était presque supportable et puis, rapidement, ça a commencé à le rendre barge. L'inactivité, son corps réduit à l'état de poids mort... Il a eut l'impression que le peu de force, de vie, qui lui restait se flétrissait. C'est son père qui lui a permis de survivre à tout ça, sa présence et son soutien n'ayant jamais faibli durant cet enfer. // Au début de l'année 1999, quand son entourage l'a estimé plus prompt à agir de manière raisonnée, il a intégré le sixième cercle de l'Ordre. Il a été briefé par Ron et Hermione quant aux informations réunies grâce à Dumbledore sur Voldemort. Il a été écouté ce récit patiemment, sans que son visage ne trahisse jamais de grosse réaction. Il n'a pas été choqué, outragé. Il s'attendait à quelque chose dans ce goût-là. En fait, ce qui l'a le plus surpris, c'est qu'on se décide à le placer dans la confidence compte tenu de ses actes passés. Il y a perçu non pas un excès d'estime et de confiance, mais plutôt le résultat de l'insistance Ron qui a essayé de lui dégoter un but, de lui forger là un moyen de surmonter et apaiser la colère rugissant dans ses veines. Sans doute que George ne devrait éprouver là que de la reconnaissance et faire de son mieux pour prouver que la confiance placée en lui ne l'a pas été à tort. Sauf qu'il est têtu et fatigué. Lorsqu'il se trouve en mission, sa nature impulsive et nouvellement destructrice se relâche et il ne fait pas mine de raffermir sa prise dessus. Il a soif de sang, de chaos et répugne à faire dans la demi-mesure. Il est imprudent, brutal et ça fait de lui une cible vulnérable. Pire encore, ses actes sont également susceptibles de menacer la sécurité de ses camarades de combat. Bref, c'est le bordel. Du coup, trop souvent, Ron s'en énerve et hausse le ton et George s'énerve aussi et ça peut partir loin. Neville a beau chercher à s'interposer, Hermione a beau sermonner... Le problème n'en reste pas moins là, solidement enraciné en George. // Ça va un peu mieux, à présent, même si c'est obscène à dire, du moins aux yeux du principal intéressé. Si la tempête n'a jamais cessé de s'ébattre dans le coeur de George, ses actes sont un peu plus mesurés, son esprit à la douceur et retenue oubliée rattrapé par le mal que ses actions sont susceptibles d'infliger non à ses ennemis mais à ses proches. Il souffre déjà suffisamment comme ça, nul besoin de déverser sa peine et sa rage sur les personnes qu'il aime et qui trouvent encore le moyen de l'aimer encore.

Contre toute attente, il n'est pas seul. Ses actes, s'ils ne l'ont guère auréolé, ne sont toutefois pas parvenus à l'isoler. Il a bien essayé pourtant, d'instaurer une distance. Il le fait encore, machinalement. Il se tiens un peu en retrait de sa famille et sa langue autrefois si merveilleuse bien pendue s'affaisse dans sa bouche. Il n'est pas capable de feindre, de ramener à la vie, ne serait-ce qu'un instant, celui qu'il a été et qu'il a depuis soigneusement enterré. Il ne pourrait pas restaurer cette ancienne version de lui-même même s'il le voulait. Fred est toujours mort et les années passées ne fanent pas ce fait, pas plus qu'elles ne comblent la plaie béante qui s'étend en George. Il n'aime pas s'entourer de toute sa grande famille car il ne voit dans ces instants sensés lui apporter du réconfort qu'un rappel cuisant de l'absence de Fred. Il a conscience, aussi et surtout, du chagrin qu'il dispense. Même s'il essaie d'épargner ses proches, il ne peut s'ôter de la tête que ses efforts restent vains. Que quand ses parents le couvent du regard, ils ne perçoivent que du vide, un gosse, même pas entier, là où il devrait y en avoir deux. Et peut-être que ce n'est pas le bon jumeau qui est resté. Peut-être que Fred aurait plus assuré (difficile de faire pire, après tout). George déteste penser à ça. Il déteste penser à Fred en fait, tout en le faisant constamment. Une lame acérée qui n'a de cesse percer sa chair, le laissant constamment à vif. Tout le ramène à son frère et cette incapacité à se distancer de lui menace de lui faire encaisser bien des pertes encore. Lee aura été la première, la plus définitive. Un nouveau cadavre venu s'additionner à celui de Fred. Un nouveau pan autrefois rutilant la vie de George, flétri et balancé dans le néant. Ça lui déchire le coeur. C'est insupportable. Lee que George n'a pas été foutu de seulement retrouver, même quand il était encore vie, même quand il était encore à sa portée. Lee contre qui il avait trop tendance à s'enflammer, Lee qu'il a maintenu à distance. A présent plus besoin. Plus de Lee à repousser. Au moins, au moment de mourir, Fred n'a pas eut matière à douter de l'amour de son jumeau. Il n'y a pas eut de mots consommés, oubliés. Pas de poids sur la langue. Non pas que ça aide. L'amour n'a pas sauvé Fred et ne sauvera personne d'autre. There is no special protection in this world for kind people.

how do people make it through life without a brother  »
Des frères, il en a deux et même si le petit Jude (son cadet de presque une vingtaine d’années) tiens une place inébranlable dans son coeur, le frère qu’on associera toujours à Liam c’est bien Nils. Les jumeaux Fitzroy. Deux copies conformes physiquement parlant, mais les similitudes s’arrêtent là. Opposés dans leurs tempéraments (l’un est sanguin et s’épanouit dans l’action là où l’autre s'illustre comme largement plus passif et modéré), ils n’en ont pas moins toujours constitué un tout. Encore maintenant, alors qu’ils se trouvent tous deux dans des camps différents et opposés, Liam refuse de voir les choses autrement qu’ainsi : son frère jumeau et lui sont toujours dans la même équipe. Il n'est pas méchant, Nils, et ça Liam le souligne à quiconque consent à l’entendre (ou pas d’ailleurs). Il est chiant son frère, son Nils, mais il n’a rien à voir avec leur père cet être tordu et malsain qui n’aurait jamais dut quitter sa foutue cellule.

Liam nourrit toujours l’espoir de soustraire ses frères à l’influence de ses parents (dans un monde parfait, il aurait aussi arraché sa mère aux griffes d'Otto, mais elle semble avoir tiré un trait sur tout « sauvetage » en apposant la marque des ténèbres sur son bras, acte qui a rendu le plus rebelle des fistons Fitzroy complètement barge). Jude est petit, vulnérable et ça fout la trouille à Liam. Il craint que son petit frère si innocent ne se transforme en un Otto numéro 2 au fil du temps (et personne n’a besoin de ça), mais il ne peut pas franchement s’infiltrer dans le manoir en pleine nuit et arracher un garçonnet à son lit, en attendant de lui qu’il comprenne. Mais Nils, Nils c’est différent. Nils n’est pas un gosse et Nils n’est ni vulnérable ni idiot. Nils n’est ni Otto, ni Beth, ni Jude.
Manque de chance, il n’est pas Liam non plus.
Et il n’a jamais rien voulu de tel, d’ailleurs, Liam.
Il n’a jamais aspiré à faire de son frère son double sur tous les points, tout comme, en dépit de son amour pour Nils, il répugnerait à se voir forcé à adopter le comportement de son frère.
Ils sont différents. Deux personnes liées de façon extrêmement forte, mais deux personnes bien distinctes quand même.
Liam aime Nils comme il est et n’a pas envie de le voir changer… Sauf qu’il va falloir qu’il change. Qu’il agisse. Qu’il prenne sa vie en main. Liam a besoin de ça et personne ne lui fera avaler que ça s’arrête là. Non, ses actes ne sont pas égoïstes. Il agit pour le bien-être de Nils, tant qu’il y a encore quelque chose à sauver. Nils n’est pas cassé, mais il pourrait bien le devenir rapidement et cette pensée étouffe Liam.
Il va falloir que les choses changent.
Et il va falloir que Liam s’en assure rapidement.

original family disappointment  »
Il aime sa mère. Certainement plus, d’ailleurs, qu’elle n’est sans doute disposée à l'aimer lui dans l’immédiat. C’est la seule figure parentale qu’il reconnaisse aujourd’hui, son père ne pouvant pas le moins du monde se flatter de cet honneur. S’il a certainement échoué à le montrer (ce qui le chagrine, mais qu’il ne saurait pas regretter non plus pour autant), Liam éprouve essentiellement (et en dehors de l'amour) de la reconnaissance envers sa mère. Il a conscience qu'elle s'est employée à les protéger Nils et lui tout du long de leur enfance et adolescence, essayant de se draper autour d'eux à la manière d'une couverture pour les subtiliser au chaos du monde extérieur.
Elle a essayé de les préserver. Elle a essayé très fort. Liam aimerait bien dire qu'elle a réussi, sauf que ce n'est pas le cas. Pas le concernant, du moins. Si les efforts déployés par Beth n'ont pas été complètement vains non plus, offrant une protection utile quoiqu'imparfaite à ses garçons, ils n'ont guère eut pour effet de prévenir l'apparition de la colère sanguine qui n'a, au fil des années, pas manqué d'élire profondément domicile en Liam. Sa mère a eut beau essayer de dresser à ses petits un portrait tempéré de leur géniteur, le plus sanguin des jumeaux ne s'est jamais laissé berné. Quelque part, sa colère l'a protégé, le gardant d'une certaine façon alerte, éveillé.

S'il aime donc sa mère, il hait en revanche son père. Il le détestait déjà dans son enfance et dans son adolescence, quand il a pris la mesure de tous les crimes perpétrés par Otto (qu'il appelle au mieux par son prénom, quand il n'use pas d'insultes pour faire allusion à lui) et ça n'a pas été en s'arrangeant quand cet homme a intégré sa vie. Otto est un monstre, pour ce que Liam en pense. Un être malsain, infâme, qui lui inspire un mélange de dégoût, de colère et de peur.
De peur oui. Même si cet aveu, faudrait vraiment le lui arracher de la bouche. Faut dire que toutes les années passées sans Otto (dix-sept quand même) n'ont que trop transformé aux yeux de Liam son père en une sorte de mythe  démoniaque, un mythe que le retour du père prodige n'a guère eut pour effet de démentir, loin de là.

facts- the family disappointment »
(bienveillant, sanguin, susceptible, colérique, fier, brave, têtu, rancunier, aimant, protecteur, créatif, adroit, ouvert, curieux, entier dans ses sentiments, vulnérable dans sa gestion de la colère, conscient de ses faiblesses mais pas toujours en mesure de les tempérer, fiable dans son rapport aux gens en dépit de ce qui se raconte au sein de la bonne société sorcière)

when life is shit, turn the music up Il joue très bien du piano et, plus important encore, il adore ça. Presser les touches l’apaise, sentiment qui s’étend plus largement à la musique en général. Il aime placer des mélodies sur les gens et sur les moments, c'est pour lui une source de bien-être et de satisfaction. Il a fait l'acquisition d'un appareil moldu pour stocker de la musique et d'une paire de petits écouteurs pour aller avec et franchement, c'était limite l'achat de sa vie. Who you gonna call? Ghostbusters! De base, la chasse aux fantômes et autres esprits, ça a toujours été plus le truc de Nils que celui de Liam. C’est Nils qui est passionné par l’invisible, par ce qu’on ne peut voir mais qu’on n’est malgré tout que trop enclin à rechercher. Le truc de Nils, donc, et comme bon nombre de trucs de l’un, c’est devenu par la force des choses aussi celui de l’autre. Comme souvent dans leur duo, c’est la bravoure et l’entrain de Liam qui a conféré à la passion de son frère sa « réalité ». Ils ont commencé leurs expéditions nocturnes, Liam tenant les rênes en guise de leader et Nils sur ses pas, comme ça devrait toujours être le cas. Tous les deux, ensemble. Maintenant, comme plein de choses qui liaient les jumeaux dans le passé, c’est plus vraiment d’actualité. Ça lui file sévèrement le bourdon à Liam, mais il se garde de trop faire allusion à tout ça. A quoi bon remuer le couteau dans la plaie ? Elle est déjà suffisamment à vif comme ça. work smarter not harder Habile en langues, il est studieux et appliqué quand il est question d'accroitre des connaissances importantes (à ses yeux). Liam est bon élève, capable de beaucoup de droiture et d'application. Il n'est pas à l'abris de pics de frustration ou d'agacement lorsqu'il se voit fatalement confronté durant certaines périodes de son apprentissage à l'échec, mais, globalement, force est d'admettre qu'il a le goût de l'apprentissage et que le former ne revient pas à une perte de temps. fighter Il ne boude pas ses efforts, Liam, notamment au sein de l'Ordre où il éprouve parfois encore le sentiment de devoir faire ses preuves. Il porte encore le nom de son père et quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, rien ne saura changer la stricte vérité : il est le rejeton d'un criminel, de l'incarnation de ce contre quoi il se bat. C'est un fardeau qu'il doit porte même si ce n'est pas juste, même s'il vaut mieux que ça. fuckin' fuck Il est grossier, un peu. Voir vraiment beaucoup. Parfois. Souvent. Les fuck lui montent facilement aux lèvres et il ne fait pas cas de les retenir. Ça lui a valu bon nombre de rappels à l’ordre (« Language! »), avec un record battu durant la cohabitation forcée avec son père de 1997 à 2003 (en gros).