Il a un peu la trouille, Tommy.
Son corps réclame de s’étendre quelque part et sa tête bourdonne un peu, mais au delà de tout le reste, il éprouve une joie vive, qui aura tôt fait d’être chagrinée par d’autres pensées moins solaires mais peu importe. Il n’a pas franchement le luxe de se focaliser sur l’avenir quand le présent viens de consentir à lui rendre son frère.
Il a toujours un peu de mal à encaisser la nouvelle. Nate est vivant. Son petit frère, ramené d’entre les morts. Façon de parler. Même avant l’attaque de Gracefield, alors que la captivité de Nathan devenait une réalité, Tommy ne s’est pas autorisé à croire que son frère pouvait vraiment avoir survécu. Alors que son coeur se gonflait malgré lui d’espoir, il a tenu bon, refusant de s’imposer la perte renouvelée de Nate. Tellement de choses auraient pu mal se passer. Quand bien même son frère n’avait pas été tué lors de l’attaque du Square Grimmaurd plusieurs années plus tôt, il aurait très bien pu crever à présent. Beaucoup de gens étaient morts aujourd’hui. Des deux côtés. Tommy aurait pu perdre son frère une seconde fois, sans même l’avoir retrouvé entre temps.

Heureusement, ça n’était pas le cas.
Nate était là.
Depuis qu’il l’avait retrouvé à bord du Tempest, Tommy n’avait pas à consenti à le lâcher d’une seule semaine. Il devait limite se retenir de lui attraper la main pour s’assurer que, où qu’il aille, il n’ait pas la seule idée d’y aller sans lui. Pour l’heure, il était parvenu à réfréner pareille tentation et il se contentait de rester aux côtés de son cadet, ne déviant jamais bien longtemps son regard de lui.
L’instant paraissait toujours un peu trop irréel. Ce sentiment n’était pas inconnu à Tommy. Il avait éprouvé ce mélange éprouvant de joie et d’inquiétude après la libération du Mira. Des jours (des semaines, en fait) durant, il l’avait guettée du regard, craignant à moitié qu’elle se fasse de nouveau la malle s’il devait se détourner trop longtemps.

Désormais planté aux côtés de son frère, face aux soeurs Martillo, Tommy se fend d’un sourire, le regard un peu humide alors qu’il assiste aux retrouvailles de Leonor, Mira et Nate. Un fantôme de moins dans leurs vies. Un trou comblé, assurément, à défaut de pouvoir gommer la douleur passée.
Tommy garde étonnamment la bouche relativement close, même quand Leonor le vanne sur son allure. Bah, elle a pas tort. C’est vrai que malgré son expression réjouie, il doit avoir une tête à faire peur. Son regard reviens sur son frère, il observe son visage avec une subtilité franchement inexistante. C’est plus fort que lui. Il est donc en première ligne pour voir l’expression de son frère se détériorer en un masque de perplexité alors qu’il s’attarde sur l’apparence de Mira.

Mira qui est à la fois infiniment semblable et pourtant immanquablement différente de ce qu’elle a toujours été. Car elle ne peut plus parler. Car un tordu lui a jeté une malédiction que Tommy entend bien déjouer. Son regard dévie de Nate pour venir également se fixer sur le collier d’eau qui entoure le coup de Mira.
Le sourire de Tommy se crispe un peu. Il aimerait que ça soit déjà derrière eux. Car ça finira par être derrière eux. Il l’affirme bec et ongles, quitte à se heurter à un pessimisme auquel il répond généralement d’un regard appuyé.

Et c’est ce qu’il fait alors que Mira rassure tant bien que mal Nate, usant de la petite technologie moldue réadaptée qui lui permet de s’exprimer oralement. Ça ne vaudra jamais sa voix, mais c’est tout de même bien utile dans l’intervalle.
« C’est une solution provisoire » lance Tommy de sa voix la plus assurée alors que le son métallique du téléphone viens à peine de s’éteindre. « Je bosse là-dessus, ce sera réglé bientôt. » Il s’avance, soit. Alors qu’il viens de s’exprimer en regardant son frère histoire de lui transmettre un peu de sa conviction, il détourne ensuite son attention de Nate le temps d’adresser à Mira un regard insistant qui la défie de le contredire ou de mettre en doute ses propos. Il a envie qu’elle y croit autant que lui. Qu’ils y croient tous. Il veut penser qu’il est capable de résoudre ce problème et il a besoin que les autres l’en pensent également capable.

Il croise ensuite de nouveau le regard de son frère, toujours aussi peu capable de se détourner de lui trop longuement. « En attendant mieux vaut ne pas l’étreindre de trop près. Je passe mon temps à sécher mes vêtements. » Il exagère à peine. Histoire d’appuyer ses propos il désigne son tee-shirt qui était foutu bien avant que Mira se jette à son cou de toute façon.

Il suit l’échange de Mira, Leonor et Nate sans ouvrir la bouche. Il se contente de les écouter discuter, tirant une sorte de satisfaction dans cette mise en retrait qui n’en est pas vraiment une. Il s’efforce toujours de digérer, d’intégrer le fait que son frère va bien, qu’il est en sécurité, suffisamment tout du moins pour s’engager dans une joute verbale avec Mira compte tenu de la situation pour le moins originale de cette dernière.
Ouais, elle parle d’une voix robotique, ouais elle dort dans une baignoire. Non, elle n’y dort pas à poil. C’est presque drôle comme ça, ça raisonne presque comme une espèce d’aventure insolite venue insuffler du piment dans leurs existences qui n’en manquent pourtant résolument pas
Evidemment, ce n’est pas drôle en fait, mais qu’importe. Un peu de légèreté ne peut faire de mal à personne.
Alors il laisse couler les vannes, un sourire cornant ses lèvres. Il décroche même un peu de la conversation, emporté dans le flot de ses pensées quand, brusquement, Leo hausse le ton d’une voix presque stridente, annonçant l’arrivée des aînés des deux fratries.

Faisant volte-face, Tommy tourne la tête en direction des nouveaux venus, le tout à peu près au moment où sa soeur achève de rejoindre leur petit groupe. Il a à peine le temps d’entrevoir vraiment son visage qu’elle fond déjà sur Nate l’enfermant dans une étreinte. Il n'aurait pas l’idée de l’en blâmer. Lui-même n’a pas franchement fait l’étalage d’une grande retenue quand il a retrouvé son petit frère.
Il reste dans son coin durant quelques secondes à peine, couvant du regard l’étreinte de son frère et de sa soeur avant que Chérie ne redresse la tête. Elle accroche son regard, yeux bleus contre yeux bleus et lui ordonne sur le champ de venir se joindre au câlin.
A vos ordres.
Il ne se le fait pas demander deux fois et se joins à l’étreinte, nouant un bras autour de sa soeur tout en étendant l’autre dans le dos de son frère.
Brisbane contre Brisbane.
Manque que Dwight.
Et il regrette, Tommy, vraiment, que son frère aîné ne soit pas là. Les moments ayant suivis la disparition de Nate lui reviennent rudement, les paroles balancées entre les deux frères alors qu’ils se reprochaient l’un l’autre la perte de leur cadet.
Une perte qui est maintenant de l’histoire ancienne.
Tommy, toujours à moitié étouffé dans l’étreinte de son frère et de sa soeur, ferme les yeux, s’efforce de distancer le passé, de se focaliser de l’avenir. Dwight aura tôt fait de retrouver Nate aussi. Il est peut-être même déjà en chemin. Les choses vont s’arranger. Les choses s’arrangent déjà.
Chérie pleure, sa voix chevrote, trébuche, emplissant suffisamment ses oreilles pour qu’il soit bien en peine d’entendre ce que se racontent les Martillo de l’autre côté. Il n’a même pas eut le temps de saluer Toni.
Alors que sa soeur s’interrompt contrainte et forcée, prise d’un nouvel accès de sanglots, Tommy lui frotte le dos en sentant son propre regard s’embuer.
Par Merlin… Elle va réussir à tous les faire pleurer. Il ne se retiens d’ailleurs pas de commenter cette situation à voix haute. Tout en se retirant prudemment de l’étreinte, il porte une main rapide à ses yeux pour écraser les larmes qui se sont formées et les empêcher de dévaler ses joues.
« Bien joué soeurette, on était parvenu à garder les yeux secs et tu fiches tout en l’air » qu’il grommelle sur un ton qui ne prend pas, pas alors qu’un sourire étire volontiers ses lèvres. Il se frotte un peu les yeux encore, dans une tentative minable qui ne réussira qu’à les rendre plus rouges
Bah, peu importe.
Il commence à tourner la tête vers les Martillo, prêt à déposer une main sur l’épaule de son beau-frère en guise de salutation mais il est coupé dans son élan par les paroles de ce dernier.
« Quoi? » Qu'il lâche presque de concert avec Leo, son sourire s'éclipsant de son visage au profit d'une expression stupéfiée.
Détournant à nouveau son regard des Martillo, il redirige son attention sur sa soeur qui a finit par lâcher Nate. Tommy secoue la tête, un peu sonné. Il savait qu'ils essayaient, sa soeur lui en avait fait part en confidence, mais l'apprendre de façon aussi brutale et d'autant plus dans le cadre de cette journée...
Non pas que ça importe. Vraiment pas même.
Elle est enceinte, c'est formidable. Tommy s'arrache à son hébétude et sans un mot supplémentaire repart dans les bras de sa soeur, la serrant contre lui tout en parlant alors que son sourire reviens à la charge.
« C'est formidable, je suis tellement content pour toi » qu'il souffle à son aînée avant de s'en détacher et de tourner la tête pour accrocher le regard du futur papa. « Félicitations à tous les deux ! »
Il s'éloigne un peu de sa fratrie, histoire de donner une accolade à Toni également.
En se détachant de son beau-frère, il accroche le regard de Mira, histoire de prendre note de sa réaction. C'est machinal chez lui. Quoi qu'il se passe, ou qu'il soit, s'il est avec elle il faut toujours qu'il finisse par se tourner dans sa direction.

Autour de lui les voix s’entremêlent, les prises de parole s’enchaînent. Il affiche un sourire, Tommy, avec l’impression de plus trop savoir ou donner de la tête tout à coup. Il est moins choqué par l’annonce de la grossesse de sa soeur que par tout ce qui englobe cette journée en général. Il est limite tenté de relever sa manche pour pincer son bras, histoire de s’assurer qu’il ne s’est pas embourbé par mégarde dans un rêve grossier dont l’effondrement le laissera amer, avec un trou au coeur. Machinalement son regard cherche et trouve celui de Mira qui s’emploie à l’interroger sans desserrer les lèvres.
Il ne fait pas davantage mine d’ouvrir la bouche, se contente de ce qui ressemble à un haussement d’épaules, ses lèvres toujours étirées, son expression passagèrement apaisée. Il s’autorise à aller bien, ou du moins à essayer de s’en convaincre.
Nate est vivant et de retour parmi eux. Chérie est enceinte et indiscutablement heureuse de son état. Et Mira est là.
Il a presque envie de la pincer elle aussi, Tommy. De l’ancrer sans vergogne dans cette réalité avec lui. De lui arracher un grognement ou une tape sur le bras en guise de réprimande, ne serait-ce que pour s’assurer que les choses sont telles qu’elles paraissent effectivement être en cet instant.
Se conforter dans un sentiment de satisfaction, de contentement, qui aura tôt fait d’être douché et agressé par tous les obstacles qui se tiennent encore devant eux. Car les obstacles, ce n’est pas ce qui manque. Nate a souffert, plus que Tommy ne peut sans doute seulement l’envisager. Mira a toujours ces saloperies de branchies qui la privent de faire entendre sa voix et Chérie… Chérie va mettre au monde un petit être innocent qui mérite de ne pouvoir prétendre qu’à une vie sécurisée, privée de douleur et de violence.

Tommy baisse machinalement les yeux sur le ventre de sa soeur et son sourire faiblit d’un iota. Tout va bien, c’est ce qu’une voix bornée répète dans sa tête. Sauf que ça pourrait aller mal à nouveau. Car, après tout, ça allait également bien avant. Avant que Nate ne soit arraché à sa famille, avant que Mira ne soit faite prisonnière lors de cette maudite mission ou Tommy n’avait pas été fichu de la sauver. Il se mord la lèvre, se faisant l’effet d’être à la fois proche de son entourage et pourtant loin. Moment de joie parasité d’inquiétude. Aucun d’eux ne peut prétendre à beaucoup plus.
C’est le bras de Mira, désormais postée à côté de lui, qui l’ancre à nouveau dans l’instant. Il baisse les yeux sur elle alors qu’elle prend appui contre lui et qu’il fait de même. Il n’en faut pas plus, pas plus que cette proximité, pour que les ténèbres reculent un peu, laissant à nouveau Tommy se placer dans le faisceau lumineux qui semble irradier des personnes assemblées autour de lui. Il porte attention aux joutes verbales que se livrent machinalement Leo et Nate. Cela fait rire Mira et sourire Tommy en conséquence de tout ça. Mira lève la tête vers lui pour accrocher son regard et il baisse machinalement les yeux, ravi de ne pas manquer une miette du franc sourire qu’arbore sa meilleure amie.
Il a envie de se persuader que c’est assez. Il n’aspire à rien plus qu’à prendre racine tout entier dans cet instant et il s’accroche à Mira pour se faire. Rien d’inhabituel à cela. Qu’elle s’en doute ou pas, il n’a depuis longtemps que trop coutume à puiser sa force en elle.

Chérie prend la parole pour donner plus d’infos sa grossesse et Tommy dévie son regard de celui de son amie pour focaliser à la place son attention sur sa soeur aînée. Il l’écoute avec bienveillance, sincèrement heureux pour elle. Elle mérite cet enfant et tout le bonheur qui ne manquera pas de découler de cette naissance. Elle mérite cela et plus encore et il n’est que trop heureux de savoir que la vie semble encline à lui accorder son souhait. Ca ravive un peu l’espoir qui n’a pas son pareil pour faiblir et décamper.
Que tout aille bien.
C’est tout ce qu’il veut Tommy, tout ce qu’il réclame.
Que cette grossesse se déroule sans encombre. Que cet enfant voit le jour et grandisse et ne se voit opposé aucune vraie difficulté. Peut-être que c’est trop demander. N’empêche qu’il demande quand même. Cela ne mange pas de pain.

Toni enlace Chérie sous leurs yeux à tous et Tommy éprouve un drôle de tiraillement. Quelque chose qui ressemble presque à de la jalousie. Hm. Il fronce un peu les sourcils, surprend une interrogation dans le regard bleuté de son aînée quand il trouve fugacement le sien. Heureusement, Toni reprend la parole, accordant à son beau-frère une occasion vite attrapée pour se dérober à la curiosité de sa soeurette. Tommy porte son regard sur le visage de Toni, le coin de ses lèvres de nouveau soulevé par la répartie de son beau-frère.
Il s’apprête à ouvrir la bouche, histoire de répondre sans flancher à la promesse de compétition (pas question qu’il courbe l’échine pour cette histoire de parrain), mais sa soeur lui coupe l’herbe sous le pied, détournant la conversation en direction de leurs estomacs.
Pff.
Non pas que se remplir le ventre soit une mauvaise idée dans l'immédiat. Bien loin de là en fait. Il n'a pas avalé grand chose depuis ce matin, Tommy, et corriger cela ne peut décemment pas lui faire grand mal. C'est Mira qui prend en main la suite des opérations, se mettant en action pour se faire.
Tommy la regarde filer loin de lui et il parviens à taire le sentiment de déception qu'il éprouve machinalement quand elle se dérobe à son contact. Ce n'est pas qu'il aspire à être collée à elle vingt-quatre heures sur vingt-quatre (quoique), mais c'est juste plus fort que lui. Il a toujours l'impression d'être dépossédé d'une part de lui quand une distance s'établie entre eux. Un sentiment pour le moins contraignant et qui n'est pas sans lui ficher nettement la trouille.
Il ne peut pas se permettre de ressentir ça, d'éprouver le désespoir vaguement similaire (et passablement pathétique) du chiot auquel on refuse une cajolerie ou la promesse d'une promenade. Vraiment, il ne peut pas se permettre grand chose dans l'immédiat.
La nourriture, voilà ce sur quoi il doit focaliser. C'est plus sûr et largement moins désarmant que tout le reste. Il emboite le pas au petit groupe, laissant les corps des uns et des autres se masser entre celui de Mira et le sien. Ouais, c'est clairement plus sûr comme ça. Ils débouchent rapidement dans la cuisine, une vaste pièce dont l'utilité ne saurait être ignorée, et Leonor se retourne vers Nate et Tommy, à portée directe d'oreille, qui précède son petit frère dans la pièce.
Un défi est lancé et Tommy remue les sourcils, plus qu'enclin à se fondre dans cette distraction bienvenue.
« Prends garde fillette, tu joues avec des forces que tu ne peux pas gérer » qu'il rétorque, joueur, en insufflant à sa voix une intonation un peu goguenarde. Il dépasse Leo et Nate, non sans poser brièvement une main sur l'épaule du second avant d'octroyer une pichenette au bras de la première.
Faut pas le chercher Tommy, d'autant plus lorsque le sacro saint sujet des chocogrenouilles est aussi franchement abordé.
Sur ce il prend en charge un pan de la cuisine et commence à ouvrir tiroir sur tiroir, son regard bleu se posant d'autorité sur tout ce qui l'inspire vaguement, lui et son estomac soudain bien réveillé par la perspective prometteuse d'un snack.
D'une efficacité résolue, il commence à rassembler des trucs sur le plan de travail au fil de son expédition. Pas de chocogrenouilles en revanche. Rha. Il ouvre un nouveau placard et à défaut de découvrir les emballages reconnaissables de la meilleure confiserie jamais créée (du moins à ses yeux), il met la main sur un ballotin d'ores et déjà attaqué de dragées surprises de Bertie Crochu. Pas son butin de prédilection, mais pas trop mal non plus.
« Demi-victoire » qu'il lance avec un sourire victorieux, presque enfantin. Bah. Peu lui importe d'avoir l'air d'un gosse en mal de confiseries. Ce n'est plus un luxe qu'il s'octroie beaucoup alors à quoi bon se le refuser quand l'occasion se présente ? La situation actuelle n'autorise pas de privation aussi insignifiante. « A tes risques et périls, futur papa » qu'il lance en fourrant le paquet de bonbons sous le nez de son beau-frère, la personne qu'il a à portée de main à cet instant alors que les autres sont dispersés dans la pièce. Il pioche à la suite de Toni, fourrant avec assurance une dragée dans sa bouche.
Haut les coeurs, les enfants.
Il lui faudrait plus de ses deux mains pour énumérer tous les parfums qu'il aime et sur lequel il voudrait tomber. Sauf que non.
Un goût infect lui empli la bouche. Un goût auquel il a eut l'honneur d'être pour la première fois présenté il y a ce qui semble remonter à une vie de ça, lors d'un banquet de Noël à Poudlard.
Dragée parfum nourriture pour chien.
Fabuleux.
« Je viens d'ingérer le repas d'un clébard. Je suis d'avis que ça devrait m'octroyer des points bonus. Voir une victoire immédiate. » Ou pas. Bah, il s'en remettra. « Et le rôle de parrain, tant qu'on y est. Ce serait pas de trop. Il aura besoin d'un exemple de bravoure incontestable, votre tétard. » Ouaip, il est comme ça. Zéro propension à exagérer.