BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 EVENT MAJEUR #3 » double, double toil and trouble

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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
Messages : 1250
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t681-marlon-travers-le-di
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Tu portes machinalement la main sur ton front lorsque Dolohov évoque les prétendues rides qui y seraient dessinées. Tu lèves les yeux au ciel et t'apprêtes à lui servir une remarque bien sentie, avant de t'abstenir. Car ce que tu vois descendre des cieux pour venir s'abattre sur votre fameuse réception mondaine te glace instantanément le sang. Si Antonin a encore la naiveté de croire qu'il s'agit là de concurrents ayant voulu lui faire de l'ombre en enfilant le même déguisement, toi tu sais que cette glaciale sensation de mal être est bel et bien réelle. Ce râle aussi familier que sordide, tu ne l'as pas oublié, même si tu as mille fois prié pour qu'il quitte ta mémoire. Le froid et le désespoir te gagnent bien trop rapidement. Ton esprit t'ordonne de bouger, de déguerpir tant qu'il est encore temps, mais ton corps, paralysé par l'effroi, semble dans l'incapacité d'obéir. La voix d'Antonin parait résonner au loin, comme si ses mots luttaient pour ne pas sombrer dans le néant. C'est lorsqu'il fait référence à Torquil Travers, que tu sembles brutalement sortir de ta torpeur, l'espace d'un court instant. Tu te souviens brusquement qu'une partie de ta famille est également présente ce soir. Le coeur battant à folle allure, tu lances des regards ahuris aux quatre coins de la pièce, recherchant frénétiquement la silhouette de Louis, incarné ce soir à la perfection par Myrthild. Tu retrouves alors ta soeur en compagnie de ces foutus von Bäume. Si votre relation n'a pas toujours été idyllique, il est pourtant hors de question que tu laisses son sort reposer entre les mains de ces Allemands, dont tu te méfies comme de la peste. S'ils venaient à découvrir sa véritable identité durant leur fuite, il était certain qu'ils en profiteraient pour lui soutirer des informations contre son gré, tu en étais persuadé. Une étincelle de chance brillait pourtant encore dans ton malheur. A travers le chaos qui fait rage, la foule se déplace et @Myrthild Travers n'est désormais plus très loin de toi. Laissant Dolohov et Lestrange vaquer à leurs occupations, tu parviens enfin à mettre un pied devant l'autre et à esquisser un mouvement en direction de ta chère soeur. T'agrippant lourdement à son bras, comme si ta vie en dépendait -ce qui était en fait pratiquement le cas- tu l'attires vers toi et l'arraches des griffes de l'envahisseur germanique. "Dis-moi que tu es capable de faire apparaitre un patronus !" Paroles relevant plus de l'ordre désespéré que de la douce requête du frère à sa soeur. Tu remarques que l'angoisse refait peu à peu surface, et pour cause, les hybrides s'évadent et se mêlent à la cohue pendant que les détraqueurs entreprennent déjà de se repaitre non loin de là. L'agitation et les cris de la foule te donnent le tournis, tu ne sais plus où donner de la tête. La présence de Myrthild à tes côtés ne te rassure pas autant que ce mince patronus en forme de faucon traversant la pièce à la manière du sauveur divin. Faisant volte face, tu réalises que le sortilège émane de la baguette de Freya. Freya ! Comment as-tu pu les oublier, elle et l'enfant qu'elle porte ? Soudain animé par une nouvelle forme de peur - celle de perdre ce semblant de famille auquel tu tenais plus que tu n'aurais bien voulu l'avouer- tu entraines Myrthild à ta suite et tâches de te frayer un chemin jusqu'à la mère de ton enfant.

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Dernière édition par Marlon Travers le Lun 4 Nov - 17:47, édité 1 fois
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Potter’s End… C’est quand même sacrément lugubre comme nom, surtout après qu’ils aient ramené le gaillard sain et sauf sur le devant de la scène il y a quelques mois. Un sacré mauvais augure pour le garçon, qu’ils aient nommé un village entier en honneur de sa défaite ou sa mort. Enfin il n’empêche qu’elle est là ce soir, juste pour jeter un œil à cette curiosité, les rassemblements sorciers festifs ça ne se fait plus trop souvent par les temps qui courent. Certes, Valeria n’a que mépris pour cette création des élites, faite par et pour les sangs-purs, mais enfin, c’est Samain, rien n’empêche d’en profiter un peu et de s’amuser. Sa tante a refusé d’emmener les enfants du clan à Potter’s end et Mihail est resté avec le troupeau de gosses pour les emmener fêter ça dans la communauté sorcière de York. Daizo a jugé préférable de faire acte de présence chez les Uchida. Tant pis, elle a sorti l’as de sa manche, Ambros. Lui sera toujours partant pour une bonne fête d’Halloween.

Si s’entourer de toutes ces flammes lui a donné la chair de poule un instant, elle s’est bien vite reprise. La rousse n’est plus une enfant et sa peur nouvelle du feu ne s’étend pas à ces artifices qui émettent à peine assez de chaleur pour réchauffer un chaton. Quoi de mieux pour prouver à ses détracteurs que leurs tentatives d’assassinat ne l’atteignent pas que de se parer du brasier qu’ils ont essayé d’utiliser contre elle ? A vrai dire elle fait une très bonne Gwendoline la fantasque, ses cheveux auburn donnant l’impression de s’embraser eux aussi, et les rires que son compagnon provoque allant très bien avec la personnalité qu’elle incarne. Au bras de son ami, Baron Sanglant pour la soirée, ils parcourent les rues. La bière les enivre et le labyrinthe les enchante, le temps est à l’insouciance.

Le temps n’est jamais à l’insouciance bien longtemps, c’est une règle imbattable de l’univers. Un vent glacé souffle, que son bûcher factice n’arrive pas à calmer, et elle n’y prête aucune attention, trop habituée au rude climat du nord du pays. Lorsque les premiers cris retentissent cependant il leur faut bien remarquer que ce n’est pas la bise qui est juste un brin plus fraîche que d’habitude. Ses fausses flammes commencent à se parer de cristaux de glace, un spectacle assez fascinant mais éclipsé par son origine. Toutes ces silhouettes encapuchonnées, ces râles qui leur parviennent… La russe sent les doigts d’Ambros tracer au creux de sa paume une rune, et jette un œil sur leur entourage. Quelques enfants, et sans doute d’autres derrière les haies dont elle entend les cris. Son ami a raison, ils ne peuvent pas les laisser comme ça. « Wingardium Leviosa ! » Les bottes de foin qui les entourent se mettent à flotter au-dessus d’eux, faisant apparaître tous les mômes et les quelques adultes qui profitaient également du labyrinthe. « Everybody come together ! » Elle attend que tous ceux en vue courent en leur direction se rassembler. Quelques parents retrouvent leurs enfants. Lorsqu’il lui semble avoir récupéré tous ceux qu’elle pouvait récupérer, elle laisse retomber les murs autour d’eux, espérant qu’ils pourront ralentir quelques créatures si elles ne viennent pas toutes d’au-dessus. Le froid se fait plus mordant, les détraqueurs se rapprochent. Valeria lance un regard inquiet à l’irlandais, à deux ils ne seront sans doute pas suffisamment nombreux pour repousser l’attaque. Mais il faut bien essayer. « Spero Patronum ! » Comme toujours depuis sa mort c’est sur le souvenir de sa mère qu’elle se concentre pour produire son patronus, sa pensée la plus efficace. Une carpe koï s’élance sans mal de la baguette et commence à parcourir les airs, ondulant dans la nuit, faisant reculer les créatures qu’elle frôle. Mais le poisson faiblit face à la masse noire avançant encore.

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Finalement l’ambiance n’est pas désagréable, malgré les blagues douteuses de Dolohov mais bon ça, il a l’habitude, il vient quand même régulièrement lui jouer des tours dans son bureau au ministère. D’ailleurs, ça doit lui manquer de ne pas pouvoir emmerder Rodolphus aussi souvent qu’avant, évidemment qu’il a essayé de se rattraper à cette fête. L’enthousiasme du mangemort ne le dérange pas, pas plus que sa familiarité, après tout on supporte de ses amis des choses pour lesquelles on tuerait d’autres gens. Même si être ami avec Antonin signifie subir des blagues à réveiller les pires traumatismes du passé, c’est les risques du métier. Avec une nouvelle bière en main, Rabastan est prêt à écouter le doux son de la voix de son pote pendant des heures, quelles que soient les conneries qu’il déblatère. De toute façon il aime entendre les gens parler, autant que ce soit en plus quelqu’un qu’il aime bien. Travers rejoint le duo mortel pour badiner un peu aussi, la soirée progresse sans accroc. Lui, il ne le met pas immédiatement dans la confidence de son changement de corps. C’est qu’il essaie autant qu’il peut de ne pas mentionner tout ce qu’il a entendu l’autre soir au dîner, lorsqu’il se faisait passer pour Louis  (le passe-temps national). Il est presque tenté un instant de lancer une remarque pour le féliciter de sa paternité mais l’amusement qu’il retirerait de voir son air de surprise n’en vaut pas la migraine. Somme toute, la conversation se passe à peu près comme n’importe qui imaginerait une conversation de mangemorts de l’Elite qui se retrouve. ‘oh ça fait trop longtemps, il faudrait qu’on aille tuer des gens ensemble, ça nous requinquera’. Clichés sur patte, tant pis, ce n’est pas comme si qui que ce soit oserait leur faire la moindre remarque. Lestrange grince un peu des dents quand on lui demande pourquoi il (enfin son frère) mange autant. L’autre malotru va lui construire une réputation de morfale, tout ça parce qu’il est infoutu de cuisiner correctement depuis que leur elfe de maison est mort et qu’ils n’ont pas les moyens d’en récupérer un autre. Il hausse les épaules à la question, préfère faire semblant de s’intéresser à sa bière. Laquelle bière vient rejoindre la précédente sur le sol dans un bris de verre, mais personne ne la nettoiera cette fois.

Vient le froid. Ce n’est pas le râle qui annonce leur venue, finalement c’est même à se demander pourquoi il a eu peur d’Antonin alors que la sensation est incomparable. C’est un frisson qui parcourt son échine, fait se dresser chaque cheveu sur sa nuque, qui fraie son chemin jusqu’à la moelle de ses os tant le froid est mordant. Ce n’est pas juste un vent glacé, c’est comme un tourbillon qui aspire tout sur son passage. L’impression que ça lui donne à Rabastan, c’est d’avoir une fissure dans le crâne, et que quelqu’un vient en écarter les plaies à grand coup de pied de biche. La sensation le déchire. La peur incarnée le paralyse alors qu’en un flash il lui semble entendre l’océan se fracasser autour de lui sur des murs de pierre. Les hurlements dans la foule font écho à ceux d’Azkaban, font écho à celui qui passe ses lèvres, qu’il ne peut pas retenir en leur présence. Dix ans de progrès effacés en quelques secondes, par leur seule arrivée. Au moins personne ne remarque sa faiblesse dans le chaos général. Les mots d’Antonin sont flous derrière les mondes qu’il lui semble à nouveau voir mais ils lui parviennent. Il les entend. Pas le temps de penser à ça. Ni son père ni rien d’autre, bien que Corvus n’ait pas été le premier venu de ses pensées, un simple guest star de ses cauchemars.

La raison semble parvenir à s’infiltrer dans l’esprit paralysé de Lestrange, un miracle qu’on pourrait attribuer à tout ce travail mental qu’il a fait sur lui mais qui est sans doute réellement dû à tous ces souvenirs atroces qu’Abbas lui a arrachés et auxquels les détraqueurs ne peuvent plus s’accrocher. Et puis cette fois, il a un avantage qu’il n’a jamais eu face aux gardiens. Cette fois il peut courir. Pas de chaînes. Pas de barreaux. La fuite est une option. Pour se ressaisir il lève ses mains devant ses yeux. Un, deux, trois, quatre, cinq. Un, deux, trois, quatre, cinq. Il compte ses doigts et la brume lui semble relâcher sa prise sur son esprit, suffisamment pour regarder Dolohov dans les yeux. Il ne s’embarrasse même pas de sortir sa baguette, qu’il sait inutile face à eux, faute de bonheur à projeter en patronus. « Je te suis. On se casse. » Il ne sauvera personne ce soir, mais peut-être, avec un peu de chance, sa propre peau. Vu les circonstances c’est déjà beaucoup lui demander.


TL;DR:
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Si la main de Kingsley a lâché la jeune femme, ses yeux sombres la clouent sur place avec presqu'autant de force. Dans ce regard, une menace latente: si elle fait le moindre mouvement suspect, il lui sautera dessus et pire encore. Toutefois, elle ne semble pas aussi stupide que ses actions laissent à penser — pourquoi aller le voir tout de go ainsi, et risquer ainsi de déclencher une scène? — et ne fait pas un mouvement qui ferait douter Kingsley de ses intentions.
Pour le moment.

Il n'est que trop conscient du temps qui file, les secondes qui s'égrènent lentement, les cinq minutes qu'il reste avant le début de l'assaut. « Je sais qu'il vous cherche, parce que c'est à moi qu'il l'a demandé. » Les yeux de Kingsley se plissent, heureusement que Brigit n'a pas besoin qu'il lui demande de continuer parce qu'elle le fait toute seule comme une grande: « Ne vous inquiétez pas, il ne sait pas que vous êtes ici. Je ne le savais pas non plus. Mais je ne pourrais pas continuer à prétendre échouer éternellement. Je vous ai déjà trouvé une fois, il ne sera pas difficile de recommencer. » Kingsley serre les dents, ses yeux s'agrandissent. Elle prend peut-être ça pour un simple avertissement, mais lui n'entend que la menace derrière ses mots.  « Je n'ai pas le ch- » Kingsley ouvre la bouche — on a toujours le choix — mais ses yeux font comme elle le point sur l'air condensé qui s'échappe de la bouche de la jeune femme quand elle parle.

Il sait immédiatement ce que c'est. Il le sent, au plus profond de ses os. Il a eu la chance de ne jamais passer trop de temps à Azkaban, de n'y aller que pour quelques visites et de croiser des Détraqueurs seulement lors de procès. Rien n'a pu vraiment l'habituer à cette sensation, reconnaissable entre toute, qui lui tord soudainement l'estomac.
Kingsley lève la tête, espère sincèrement à une autre activité douteuse et franchement de mauvais goût de la part des organisateurs de la soirée, de son neveu. Dans le ciel sombre d'hiver, il voit se découper les silhouettes sinistres et décharnées des Détraqueurs, qui volent en vrombrissant semble-t-il, tremblants de joie à l'idée de festoyer ce soir.

Il ne baisse les yeux seulement quand quelque chose lui tire dessus — Brigit, ses doigts enroulés à un pan de son manteau. Elle avait l'air si sûre d'elle il y a quelques instants, si impressionnante aussi, avec ce regard sombre, cette voix égale. Soudainement, on dirait une gamine terrifiée, qui s'accroche à lui comme un noyé à une bouée.
Kingsley regarde autour de lui. Tout le monde a les yeux rivés sur le ciel pendant un instant, et puis c'est le branle-bas de combat. On crie, on appelle ses enfants, on panique, on pleure. Dans la masse de la foule déchaînée, Kingsley finit par croiser le regard de Sofia. Il hoche la tête à son adresse, et il devine qu'elle serre les dents, claque de la langue comme elle le fait à chaque fois qu'elle fout sa peur au placard. Même à distance, il peut voir son appréhension, sa légère panique. Les gens que Kingsley connait ayant affronté des Détraqueurs en situation réelle se comptent littéralement sur les dix doigts de la main. Le sortilège est appris par beaucoup de sorciers, pratique pour communiquer, un joli tour de passe-passe en soirée.
Kingsley pense aux sorciers qui sont là avec lui ce soir... la plupart y arrivera, enfin il pense... il pense aussi à ces hybrides qu'ils étaient sensés secourir. Ils ne peuvent plus le faire maintenant, n'est-ce pas? Rien de mal ne leur arrivera, sans aucun doute que Clemency a les meilleurs dispositifs de sécurité à sa disposition et...

Putain. Souvenir en filigrane: Snape et ses cheveux gras, son Patronus en forme de biche (Kingsley, qui connaissait Lily, n'avait pu que froncer des sourcils avec une moue dégoûtée en apprenant la chose), expliquant laconiquement — quoiqu'avec un rien de fierté déplacée — qu'il était une exception. Que la Marque corrompait la magie du Patronus. Que les Mangemorts, même ceux qui pouvaient garder leurs nerfs face à un Détraqueur et qui avaient aussi un bon souvenir sous la ceinture, n'étaient pas capables d'en produire pour la plupart.
Pas le temps de réfléchir, pourtant. “ Spero Patronum, ” dit-il d'une voix tendue, rauque. La baguette, fièrement brandie, crachote maladroitement une gerbe d'étincelles argentées; elles ont au moins le mérite de repousser la silhouette décharnée la plus proche. “ Spero Patronum, ” insiste-t-il sans perdre son calme, et sort de sa baguette un corbeau. Il y a quelques années encore, il prenait la forme d'un lynx. Lee aurait été fier.

Le corbeau s'envole au-dessus de lui dans un arc majestueux, parvient à creuser un trou dans les nuages noirs et mouvants qui s'abattent sur eux. Il a, sans s'en être rendu compte, attrapé le coude de Brigit. “ Si vous voulez rester en vie, restez avec moi, ” tonne-t-il d'une voix forte. Il s'occupera d'elle plus tard. En l'attendant, il la lâche et la repousse pour qu'elle-même relâche son emprise sur lui et, sans attendre, il se met à courir en direction de Clemency.
Le message silencieux est passé: il s'engouffre sans mal dans l'énorme trou dans le mur en pierres séparant quartier huppé du reste des mortels qu'un Reducto de Sofia a creusé. Le corbeau vole à côté de lui, tournoie dans les airs quand un Détraqueur s'approche de trop.
Sorciers qui fuient, qui crient, hybrides en cages qui frappent contre les barreaux et les parois de verre. Tant de choses à faire, de gens à sauver. Pas assez de temps. “ Si "Harry" est là, il faut le trouver, ” dit-il à Sofia qu'il vient de rejoindre. Il s'en fiche que Brigit l'entende — il n'a même pas vérifié si elle était en train de le suivre.
Les deux compères échangent à regard, puis s'engagent dans Clemency avec leurs baguettes à la main.

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Harry Potter
VOLDEMORT SYMPATHISER
Harry Potter
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Âge : vingt-sept ans (31/07) .
Occupation : pantin et porte-parole du Gouvernement.
Allégeance : au Gouvernement.
Particularité : Harry est Fourchelangue. Parmi d'autre choses - mais ça, vous le savez déjà.
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Alors qu'on l'attend impatiemment un peu plus loin, Lord Voldemort est en train de prendre le thé dans la maison de Harry.

C'est toujours étrange, de voir le Lord manger ou boire. Harry pense savoir que le Lord n'aime pas ça. C'est bien trop humain. Manger ou boire, c'est répondre à des besoins de mortel. Et le faire devant quelqu'un — quelle idée!
Il le fait devant lui, pourtant. Silencieusement, méticuleusement. La nourriture n'est pas très bonne. Non pas qu'elle ne soit pas bien préparée (au contraire) — juste que les aliments, choisis par le Lord, sont très... fades. Deux oeufs durs. Une tranche de toast. Des beans, même pas relevés avec de la bonne sauce. Une saucisse qui a eu l'air d'être bouillie plutôt que grillée.
Harry veut bien que manger soit en dessous de lui, mais est-ce que ça veut vraiment dire que lui aussi doit souffrir de ses choix culinaires douteux?

Il a été invité à dîner avec le Lord. Un grand honneur, bien entendu. Narcissa a demandé aux elfes de lui repasser sa plus belle chemise, et de lui préparer une jolie veste aux reflets vert bouteille qui rappelle à Harry le costume qu'il avait porté au Bal de Yule lors de sa quatrième année. Le Bal de Yule... Parvati. Ou était-ce Padma? Ginny, Neville. Cho, Cedric. Cedric... le cimetière. Pettigrew. L'éclair vert.
Le Lord repose sa tasse en porcelaine sur sa petite assiette et le son ramène Harry à l'instant précis. Il sait pourquoi il est là, et il sait pourquoi le Lord ne se montre pas, même si il est en retard. C'est Hallowe'en ce soir.

Il y a vingt-cinq ans, James et Lily sont morts.
Il y a vingt-cinq ans, une partie du Lord est morte aussi.

C'est la soirée de la mortalité.
La soirée du dîner, donc.

Harry sait qu'il est privilégié. Il essaye de ne pas trop y penser. À James (qui s'est dressé devant lui, sans sa baguette, et est mort, sans un son). À Lily (qui a crié, supplié, l'a recouvert d'une magie dont le Lord et lui ignorent tout). À l'éclair vert. À la douleur qu'il a ressenti après l'éclair vert... non, c'est impossible. Il n'était qu'un bambin, il n'a fait que survivre. Mais alors pourquoi a-t-il cette impression, vivace, de douleur, en repensant à cette nuit-là...?
Le Lord ne bouge plus, alors Harry comprend qu'il a fini de manger, il repose lui aussi ses couverts et ne touche plus à sa tasse. Il pourrait poliment lui rappeler qu'il est en retard pour sa propre réception, mais il n'en dit rien, observe le Lord qui le détaille lui aussi.
Ses traits sont fins. Ils ont toujours été fins, taillés à la serpe, reptiliens. Mais cette fois-là ils sont... maigres. Sur sa peau presque translucente, des cernes grises s'étirent sous ses yeux et le réseau de veines sous la peau de son cou pulse faiblement.
Ses yeux, en revanche, sont toujours les mêmes. Ils n'ont jamais été aussi rouges.

Le Lord ouvre la bouche pour dire quelque chose mas un bruit l'interrompt — un hurlement, lointain, qui n'a rien à voir avec les cris de surprise et de joie qu'ils ont pu entendre durant leur dîner silencieux, provenant de la petite foule de badauds présente à Potter's End pour la soirée. Un bref froncement de sourcils (sans les sourcils) de la part du Lord, qui se lève et va jusqu'à la porte, ses pieds nus silencieux sur le parquet rutilant. Harry le rejoint avec un temps de retard, quand il ouvre la porte, regarde d'un air perplexe Clemency — ils y sont, techniquement, même si la réception se tient plus loin — et les lumières orangées des lampadaires.

Côte à côte, il leur faut quelques instants, à tous les deux, pour voir les Détraqueurs qui tournoient dans le ciel. Harry sent aussitôt ses entrailles se geler, se tordre dans tous les sens, comme si il se trouvait lui-même dans le village, directement dans la zone attaquée par ces créatures infernales. Il est terrifié, abasourdi, paniqué, anxieux, tout, et il lève automatiquement les yeux vers le Lord, s'attendant à le voir froncer les sourcils, tirer sa baguette, congédier ces monstres sans hésiter, son sauveur. Ce n'est pas ce qu'il voit.
Si il ne le connaissait pas aussi bien, si il n'avait pas passé des années dans le noir à l'observer, le haïr, le craindre, le respecter, l'adorer, pendant un bref instant, Harry pourrait presque se tromper et croire lire de la peur sur le visage de Lord Voldemort.

Is everything-- ” Le regard rouge du Lord le force au silence et il suit le mouvement quand le Mage Noir retourne à l'intérieur de la sécurité relative de la petite maison qu'il a offert à Harry. Ses mains pâles et osseuses disparaissent vite sous sa robe de sorcier, et d'un sort, il force Harry à le suivre jusqu'à la cheminée. Les restes du repas restent sur la table. En passant trop rapidement, le Lord renverse sa tasse de thé encore à moitié pleine; Harry regarde le liquide sombre couler sur la table, sur le tapis, sur son tapis. “ Department of Mysteries, ” fait le Lord d'une voix ferme et les flammes brûlent d'un vert émeraude dans l'âtre de la cheminée avant qu'il n'y tire Harry, qui n'a pas le temps de protester.

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Madam Undersecretary ne s’attendait pas à ce qu’une horde de Dementors déboule lors de la petite sauterie de la grande société sorcière. Elle s’était toujours trouvé une proximité avec ces créatures. Lors de la cinquième année du jeune Potter, désormais nom d’un allié célèbre du Seigneur des Ténèbres, elle avait ordonné à deux des gardiens de la prison d’Azkaban d’attaquer l’élève de Poudlard et son cousin, au risque de leur faire perdre leur âme. Dolores avait trouvé cela distrayant, et n’avait jamais regretté son geste qui n’avait pour but que de protéger les intérêts du Ministère et du Ministre. Ces souvenirs éclairaient ses pupilles d’une lueur maléfique si bien qu’elle restait plantée là, debout, face à la nuée de silhouette encapuchonnée. Elle était sourde aux bruits du tumultes et aux cris… Des cris de frayeur qui lui arrachait des frissons, des tintements de chaines qui la rendait fébrile, tout ça étant presque jubilatoire si son propre instinct de survie ne l’avait pas rattrapé. Elle empoigna sa baguette trop courte dans sa petite main et s’écria « Bombarda Maxima » en direction des cages contenant quelqu’harpies. Le verre brisé et l’explosion laisse peu de chances aux créatures. Blessées, à peine vivantes, Umbridge en profita pour pointer du doigt ce charnier et crier avec un brin de folie dans la voix en direction de Dementors : « par ici ». Au vu du sang, des larmes et des glapissements, les harpies na tarderaient pas à voir leurs vies défiler devant leurs yeux. Un appât de choix pour un Dementor ayant faim de souvenir. Elle songerait aux êtres aimés, aux moments de joie, avant que les ténèbres ne l’emportent. Rien de tout cela n’aurait arracher une larme à Dolores qui eut un petit rire satisfait. Profitant de la diversion, elle saisit @Narcissa Black par le bras et l’entraina à couvert d’énormes hortensias. Profitant de cet abri provisoire, elle observait la scène de désolation. « Si vous savez produire un Patronus, c’est le moment Narcissa. Sinon, il vous faudra me suivre… » Et elle disparut hors de l’hortensia, profitant du tumulte pour se faufiler grâce à sa petite taille entre les combattants, réduisant à rien, dans un concerte de Bombarda plusieurs cages avec, parfois, leurs occupants à l'intérieur. Véloce et rusée, elle se retrouva bien vite, à quatre pattes, disparaissant sous un buisson…

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"Si t'éponges comme ça ça va être encore pire tu sais." La harpie que Catherine préférait encore ignorer semble trouver sa maladresse très amusante au grand damne de la sang-de-bourbe qui craint que cela n’enrage un peu plus la vampire. "Tu fais qu'étaler le massacre, ma pauvre. Lance-nous un petit tergeo, ça sera plus rapide, demain matin on y est encore." Elle aimerait bien. Ou plutôt non. Comme le très juste et parfait gouvernement l’a décidé elle n’a pas le droit de faire de magie, pour son propre bien comme celui des vrais sorciers. C’est vrai que c’est dommage d’en être réduite à ne pouvoir qu’user de ses mains, mais faire de la magie devant tout ce beau monde ça serait encore pire. De toute manière la vampire ne semble pas trop apprécier être ainsi pelotée par Catherine et celle-ci est contrainte de laisser tomber non sans un dernier couinement désolé. « Dis donc le piaf, je retiens. Crois pas que les barreaux te protègeront indéfiniment de mon courroux. Quant à toi- Estime-toi heureuse de respirer encor. » Ah ça, Catherine le sait bien. Ça fait des années qu’elle sait qu’elle doit s’estimer très heureuse, d’être envie, de pouvoir encore se montrer utile même si ce soir elle n’en donne pas un très bon exemple. Et devant une vampire qu’elle vient de froisser elle sait s’estimer encore plus heureuse que tous les autres jours, en dépit de ses joues rouges de honte et de ses doigts tremblants. Elle n’aurait pas aimé finir comme une décoration de plus pour la fête, un cadavre sanglant que les sang-purs auraient étés contraint d'enjamber. « La Sanglante fait dans le houblon maintenant ? » Elles sont rejointes par un loup-garou qui fait se reculer un peu plus Catherine définitivement très mal à l’aise ainsi entourée de tous ces hybrides dangereux dont surtout deux qui ne sont pas en cage. Heureusement on ne lui prête aucune attention et elle ramasse ses verres brisés dans l’espoir de s’éclipser rapidement, seulement, quand elle se redresse, un air glacial a envahi le quartier. Catherine se fige quand elle voit les silhouettes encapuchonnée s’approcher. Elle n'en a jamais vu de près, elle n'a jamais ressenti ça, ce froid qui semble ronger jusqu'à son cœur. « Toi là. Tu sais faire un Patronus ? » Malgré elle, quand elle parvient à arracher ses prunelles des Détraqueurs pour les poser sur l’autre monstre ( @Fenrir Greyback ) qui la surplombe elle ne peut que le garder comme s’il avait dit une chose profondément stupide. C’est le cas. Elle est née-moldue. Ergo pas de magie pour elle. C’est dingue comme ils ont pu être véhéments pour leur retirer leur baguette et l’oublier quand ça les arrange. « Qu’est-ce que tu veux qu’une sang de bourbe connaisse ce putain de sort ?! » Elle fronce les sourcils et se retourne vers la vampire. ( @Sienna Graymalkin ) Ce ne sont pas ses connaissances le problème. Elle a su en faire à une époque, même si c'était du vol. « Je le connais. Je n’ai juste pas le droit de faire de la magie. » Leur rappelle-t-elle platement car déjà elle sent une migraine se pointer juste derrière son front, entre ses deux yeux, là où a osé fleurir, juste en passant, une légère critique des politiques du Lord. Elle n’a pas de baguette et pas le droit de faire de la magie pour une bonne raison. Une très bonne raison qu’elle n’a pas à remettre en question.
Toute sans défense qu’elle puisse être, elle se doit cependant d’aider ceux qui le méritent alors elle fonce sans hésiter à travers la foule pour chercher ses maîtres et, s’il le faut, les protéger des Détraqueurs de son propre corps, bousculant plusieurs sorciers au passage mais s’excusant avec profusion.

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Ginny n’était pas censée venir. Elle n’a pas été conviée à la mission. Depuis le temps, on pourrait penser que Kingsley s’épargnerait le soin de leur interdire quoique ce soit, puisqu’il doit bien savoir qu’il ne sera pas obéi. Il aurait tout aussi bien pu ne rien lui dire que ça n’aurait rien changé pour Ginny. Lee leur a filé à Neville et elle le maquillage dont ils avaient besoin pour leurs costumes, Ginny optant pour sa part pour un look de zombie — vu sur la jaquette d’un VHS un jour et jamais oublié depuis — et ils sont allés pour la première fois à Potter’s End sans rien demander un personne. Pas sa faute si elle a besoin que les choses bougent et de voir l’Ordre enfin réagir, enfin montrer qu’il existe depuis le retour de Harry. Délivrer des hybrides c’est pas l’action la plus folle de tous les temps, mais c’est déjà pas mal — en espérant qu’ils aient envie d’être délivrés, parce que dans le fond c’est aussi ça le problème : les oppressés qui ont pas envie de se battre. En attendent le cri de bataille — qui doit venir sous forme de sms qu’elle ne recevra pas — elle guette la foule déguisée à la recherche des autres Phénix cachés et mâchouille deux ou trois friandises. Certains ont des costumes plus moldus que sorciers (comme le sien) qui donnent un peu le ton, d’autres sont véritablement méconnaissables.

Finalement, elle n’a pas besoin de prendre en filature un Phénix qu’elle pense avoir démasqué pour se tenir au courant du signal d’assaut puisque les Détraqueurs viennent briser l’ambiance de la fête des sang-purs à leur place. « What the fuck. » marmonne-t-elle à un Neville tout aussi surpris qu’elle. Elle pince des lèvres en se demandant ce qu’ils sont censés faire maintenant. Les Détraqueurs ne sont pas des créatures sans camp, elles sont clairement de mèche avec Voldemort donc c’est le problème des Death Eaters et pas de l’Ordre. Ceci dit, y a les hybrides en cage. Et peut-être des nés-moldus qui font le service. Le mur qui sépare le quartier huppé du reste du village explose brusquement et Ginny ne met pas longtemps à comprendre que ça veut dire qu’il faut y aller. C’est Sofia et Kingsley qui l’ont décidé, sûrement, mais pour une fois elle questionne pas vraiment leur jugement et fonce, Neville sur les talons. « Fuck me if they think I’ll save some Death Eater’s ass. » prévient-elle en sifflant. Mais y a peut-être encore quelques gens bien à sauver, les autres auront qu’à transplanner s’ils savent pas faire de patronus. Bouffons. « Expecto Patronum! » lance-t-elle aussitôt que l’aura glacée des Détraqueurs sait trouver ses os. Sans mal un cheval argenté (qu’elle aime à penser une jument) surgit en galopant autour d’elle et Neville pour les protéger. « Allons vers les cages ! » Et surtout, qu’aucun mangemort essaye de profiter de son cheval.

TL;DR:
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Myrthild Travers
PHOENIX SYMPATHISER
Myrthild Travers
Date d'inscription : 05/08/2019
Messages : 550
Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t886-playing-a-dangerous-
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Elle en aura croisés, des gens intéressants en si peu de temps. Abordée par Valeska Von Bäume tandis qu’elle déambulait parmi les badauds, Myrthild -sous l’apparence de Louis- s’en retrouve avec des conseils quant à incarner le plus fidèlement possible son propre frère. On ne dira pas que elle est amusée : la situation la vexerait presque si elle avait le temps de vraiment chercher à comprendre les motivations de l’Allemande. Néanmoins, à mauvaise fortune bon cœur, la voilà qui étire les lippes qu’elle arbore pour l’heure en un rictus pincé typique de sa Majesté, et passe une main paternaliste dans le dos de son interlocutrice : « En voilà une belle surprise, Fräulein Von Bäume. » et de poursuivre dans un allemand appris lorsqu’ils étaient encore jeunes et innocents, un rien simpliste, enfantin : «  Vous êtes délicieuse, quoique je ne vous aurais jamais pris pour une femme soumise. » le regard est explicite et le sourire mielleux toujours pincé.

Elle pourrait continuer à feindre d’être son frère en une version quelque peu éméchée et cabotine, mais l’évolution de la situation ne lui en laisse guère le temps. En effet, alors même que Monsieur Travers commence à se faire un rien déplacé, l’atmosphère alentour se refroidit, d’abord comme un picotement dans les doigts, puis un frisson qui parcourt sa nuque. Les traits du bonhomme se crispent et Myrthild concentre toute son attention sur cette apparence qu’elle ne peut pas perdre, en tentant de se convaincre qu’elle est Louis, rien que pour une soirée, et que Louis n’est pas sensible aux hurlements de douleur qu’elle croit entendre. Ramenée dans le monde réel par un Engel Von Bäume toujours très bien mis malgré le chaos qui vient de s’abattre sur la soirée, elle a un instant d’hésitation en croyant discerner dans les prunelles du propriétaire de ce bien sinistre cabaret à la triste réputation une lueur d’intérêt (?) : l’homme aurait-il déjà fait des avances à Louis par le passé ?

Pas le temps -encore une fois- de réagir, d’en placer une, même de faire du mauvais esprit, Louis Travers ne fait qu’esquisser un sourire malicieux qu’on l’attrape par le bras et qu’on le tire en arrière dans un mouvement de foule comme la panique sait bien créer.
Face à elle, Marlon, en proie à une terreur bien plus grande que la sienne propre. L’injonction prend des accents de supplication chez son grand-frère et contre toute attente, Myrthild -toujours sous les traits de Louis- hoche la tête de façon affirmative. Mais Marlon n’attend pas qu’elle se concentre, qu’elle fouille dans sa mémoire parmi les souvenirs qu’elle a, qu’elle fasse même le vide en elle, le temps de se concentrer. Aussi violemment qu’il l’a extirpée de la compagnie des Von Bäume, il l’entraîne en direction de Miss Abbott. Elle se dégage de sa prise, pour le choper au collet -avec une force insoupçonnée de la part de Louis, probablement l’énergie du désespoir qui parle : « Reste avec moi, petit frère ! Je vais pas pouvoir faire deux choses en même temps. » Elle le tient fermement, soutient son regard quelques secondes seulement, plantée sur ses positions, avant de rassembler toutes ses forces une fois assurée qu’il ne va pas se faire la malle.

Spoiler:

Les secondes paraissent des heures tandis qu’elle inspire lentement, retrouve ses bases et lève sa baguette haut au-dessus de sa tête. « Spero Patronum ! » Elle veut y croire, mais elle ne sait pas vraiment si elle va y arriver. Et pourtant, la détermination profonde quant à chasser les sombres pensées qui l’assaillent l’anime suffisamment pour que le sort produise une silhouette bleutée sous la forme d’un berger-allemand, à l’ampleur suffisamment imposante pour écarter une paire de détraqueurs qui planaient tels des épées de Damoclés sur leurs crânes. Le patronus se maintient, mais son éclat diminue sous les coups de semonces des créatures cauchemardesques. « Ça va aller, Marlon ? Je vais pas le maintenir longtemps, faut qu’on foute le camp ! Me dis pas que tu veux rejoindre Abbott, c’est de la folie ! » C’est certes la bouche de Louis qui affirme cela, mais ce sont les yeux de Myrthild qui le toisent et le dévisagent : à se concentrer sur ses propres souvenirs heureux et sur son patronus, disons que Myrthild se trahit lentement et perd en exactitude dans l’image fraternelle souhaitée. Cela dit, rien que son patronus la trahit à ceux qui connaîtraient le réel Louis : ces émanations sont beaucoup trop personnelles...


Résumé:
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C’était avec le cœur léger qu’il avait jeté cette enveloppe rigide dans la poubelle qui l’avait dévorée avec avidité. Il peut se la carrer où il veut sa soirée Zabini, toute la bonne publicité du monde n’amènera pas Alastar à Clemency. Des apparitions mondaines il en fait suffisamment pour que son absence ne semble pas suspecte. Samain c’est le soir où il peut sortir entièrement masqué, ou il n’a pas besoin de s’arracher la gorge sur du polynectar pour avoir un peu d’intimité. Il en va de même pour les membres de l’ordre en fuite depuis si longtemps dont les visages sont placardés partout. La toussaint est la nuit où le voile entre les défunts et les vivants s’efface, où les familles et les amis se réunissent depuis les deux côtés de la mort. En tout cas c’est la légende. Pour les vivants aussi c’est la réunion. Ce soir, quels que soient les plans de l’ordre, ou bien ceux du gouvernement, deux amis se retrouvent enfin après des mois à n’avoir rien de plus que quelques messages pour rester en contact. Il ne sait pas où Charlie se cache pendant l’année, pas assez gradé pour avoir l’information, mais il est toujours ravi de le voir sortir de sa planque. Lui manquent ces années avant la guerre où ils n’étaient que des enfants à Poudlard, où rien de plus que quelques couloirs ne les séparait jamais. Depuis, que ce soient des pays de distance ou un gouvernement qui se dresse entre eux, il a l’impression qu’ils sont deux naufragés sur leurs radeaux respectifs, qui arrivent à peine à braver la marée parfois pour se retrouver au milieu des flots.

Ce soir c’est au milieu de la foule qu’ils se retrouvent. Du moins s’il ne se fait pas poser un lapin, parce qu’il parcourt les rues du village seul comme un idiot depuis ce qui lui semble une éternité, son rendez-vous étant résolument en retard. En espérant qu’il n’ait pas fait une Flint, les faux bonds il en a eu assez pour un moment. Le Weasley lui a dit qu’il serait une goule, comme celle qui se prenait pour un percussionniste professionnel avec la plomberie du Terrier. Le nord-irlandais, lui, fait l’épouvantail, la tête recouverte d’une citrouille gigantesque, mais dans laquelle sa magie a creusé des trous parfaits pour ne pas être trop gêné. Sans mentir, on peut cependant attester que son champ de vision périphérique en a pris un sacré coup, et que la paille qui constitue une partie de son costume gratte méchamment. Tout ça n’a pas d’importance, les désagréments balayés par sa joie d’étreindre cette goule au costume trop bien fait mais à la voix agréablement familière. « T’es particulièrement dégueulasse ce soir mon vieux, ça fait plaisir de te voir ! » Il faut bien tout cet accoutrement pour rendre le roux un peu moins charmant, des six frères Weasley c’est lui en haut du podium, bien que le classement d’Alastar puisse être un peu biaisé. Les visiteurs du village ont entamé leurs activités festives depuis un moment mais il n’est jamais trop tard pour les rejoindre et s’essayer au stand de tir à l’arc sur les citrouilles flottantes.

A moins, peut-être, qu’il soit vraiment trop tard. Quelques flèches chacun, à peine, avant que le vent ne se glace et le ciel ne s’assombrisse. Des détraqueurs, Fawley n’en a vu qu’une fois auparavant dans sa vie. Il aurait été heureux de ne jamais réitérer l’expérience. Les bras ballants face à la marée de tissus noire qui se meut au-dessus d’eux, il ne songe même pas à sortir sa baguette. Sa volonté semble flétrir comme une fleur face aux matins trop glacés. C’est qu’il a toujours été trop sensible aux charmes de l’esprit, une vélane lui retourne aisément le cerveau alors un détraqueur… Siphonné, il a l’impression que toute cette joie qui l’avait emmené ici ce soir a disparu dans un tourbillon menant on ne sait où. Les patronus il sait faire, il en fait des magnifiques, mais c’est pour le show, c’est pour envoyer des messages. Face à un tel ennemi l’idée ne lui vient même pas, trop affecté qu’il est. La brume gelée a des parfums de désespoir et de sang, le ramenant droit aux jours de sa vie qu’il aurait préféré oublier. Pourquoi fallait-il qu’il soit si facilement influençable ? Des mots résonnent à l’arrière de son crâne, la voix de sa mère qui annonce qu’il n’y aura pas de funérailles pour Wyatt. En boucle. « Charlie, dis-moi que tu peux pas l'entendre. » Comme une once de retour à la raison, quelque chose en lui qui lui rappelle que ce n’est pas réel, qui a besoin de se l’entendre dire, de sortir de l’hallucination.

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