BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 playing a dangerous game (myrthild)

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Myrthild Travers
PHOENIX SYMPATHISER
Myrthild Travers
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Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
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myrthild beatrice travers
i wanna know what i did to deserve this

 
Arté
âge » trop vieille pour ces conneries (28). fréquence de connexion » jamais (fluctuant selon 1) les TDs à assurer ; 2) ma thèse ; 3) mes vacances). comment t'as connu le forum ? » on m’a tapiné sans AUCUNE honte (je vous vois) (toutes) (fourbes). avatar » lena headey. mon personnage est » [X] inventé  [] un PV [X] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres (un mix inventé/scénario).

NEW ORDER
nom prénom(s)  » Ne commencez pas à dire que vous ne connaissez pas les Travers. Un nom pareil, ça ne se loupe pas sur une liste d’appel, et ça laisse songeur, un peu. Bien connus pour être… des gens aimables, voilà ce qu’on peut dire. Des gens honnêtes, aussi. De bons commerçants (se lit « marchands d’esclaves »). Sinistre famille dont est issue Myrthild (une contraction de Myrtle, fameux prénom anglais, et « hild », la bataille en norrois, un prénom pour le son et moins pour la signification inexistante), qui n’a toujours pas réussi à se faire reconnaître comme l’unique héritière qui vaille le coup dans cette fratrie bien triste. Elle s’est mariée, hein, n’allez pas lui faire dire ce qu’elle n’a pas dit. Mariée à Bertram Prewett, elle aurait pu, elle aurait peut-être dû d’ailleurs, prendre le nom de son époux. Mais au diable les convenances, si elle veut être héritière des Travers, il vaut mieux qu’elle porte leur nom. surnom(s)  » Pour l’aîné, elle fut « Princesse ». Mais la princesse se lasse bientôt du manque de considération du grand frère. Pour le cadet, c’est « the snitch », la balance (ou le vif-d’or ?). Rien de très aimable. Un autre que ses frères lui a donné du « little sis’ », plaisanterie stupide qui lui coûte un certain nombre de Gallions sans que les frères n’en sachent rien. Certains s’hasardent à l’appeler « Myrtle », parce que c’est plus simple et qu’elle n’en prend pas vraiment ombrage. Quand elle est face aux autres femmes de bonnes familles, elle affirme niaisement que le surnom qu’elle préfère est celui que lui donnent ses deux enfants : « Maman ». Si elle tient effectivement à ses deux rejetons comme à la prunelle de ses yeux, affirmer ce genre de niaiseries n’est bon qu’à adoucir l’audience et continuer de tromper son monde. date de naissance » née au printemps 1958, le 17 mars, dans le manoir familial. Difficile de faire plus cliché dans une famille de sang-pur. origines & nationalité  » des racines qui remontent de par la mère vers la France ; d’autres qui s’enroulent du côté de la forêt noire allemande ; mais une nationalité purement anglaise. pureté du sang  » parlant de pureté, cela va sans dire : Myrthild est une sang pur et rien ne pourrait le remettre en question. métier/études  » élève brillante à Poudlard dans la maison Serpentard, Myrthild en est sortie avec les honneurs il y a un bon paquet d’années. Sa carrière, elle l’a d’abord commencée au Ministère de la Magie, dans le département de la Justice Magique où son père, homme influent, lui avait trouvé un poste dans le Service des usages abusifs de la magie. Travail ennuyeux, qui ne prenait pas en compte les compétences de Myrthild, qui a fini par se tourner vers des domaines plus louches et moins officiels. C’est ainsi qu’elle a été approchée et recrutée dans une famille du crime organisé britannique, les Black Hands, famille intéressée par ses capacités spéciales, elle qui avait repris sa formation en Runes pour bientôt exceller en tant que maître runiste. Le retour du Seigneur des Ténèbres, auquel elle n’a jamais vraiment prêté allégeance ouvertement mais qu’elle soutient -puisqu’il est difficile de faire autrement vu son nom et sa famille-, lui a permis d’accéder à un nouveau poste et de changer de service à son grand plaisir. Nommée membre du Magenmagot il y a plusieurs années déjà, elle observe, tente de sortir certains malfrats de la mouise et manœuvre en eaux troubles comme si c’était son élément (indice : c’est bel et bien son élément, les lignes flouées et les limites transgressées). orientation & état civil  » hétérosexuelle sans aucun doute sur son attirance à l’égard des hommes, Myrthild est mariée avec un homme formidable, Bertram Prewett, qui est bien chanceux d’être tombé sur une femme pareille. camp  » Le monde la croit sympathiser à la cause des mangemorts, avec un nom de famille pareil aussi, ça semblerait même logique. Elle a bénéficié de la montée au pouvoir du Seigneur des Ténèbres et pourtant elle n’est pas marquée et ne répond pas aux ordres du Lord. Pourtant, dans l’ombre et dans le plus grand secret, la femme renseignait Kingsley Shacklebolt sur les évènements de la bonne société acquise à la cause du Plus Grand Bien. Participant en tant que simple parieuse aux Battues de Gracefield, introduite dans ce cercle par l’intermédiaire de ses connaissances, elle a ainsi informée l’ancien Auror des horreurs perpétuées par ce camp. Elle ne fait néanmoins pas partie de l’Ordre du Phénix, même si participer à la guerre de leur côté lui permettrait sans doute de se débarrasser de ses frères et de devenir l’unique héritière de Torquil Travers. Parce que la sécurité de ses enfants importe plus que tout au monde pendant cette guerre et dans ce nouveau monde, elle reste néanmoins aux yeux de tous purement et simplement neutre. baguette  » houx, ventricule de dragon (boutefeu chinois), courbée (propice à la magie noire, comme le murmurent les rumeurs), vingt-huit centimètres trois millimètres. patronus  » la peur d’être découverte l’empêche de réussir à former un patronus depuis quelques années. Auparavant, elle arrivait à invoquer un berger-allemand aux babines retroussées. épouvantard  » elle est bien chanceuse de ne pas croiser d’épouvantard ces derniers temps, parce qu’elle aurait du mal à expliquer pourquoi il prend la forme d’un mix entre Louis et Marlon, ses deux frères, en train d’exécuter ses deux enfants. Pareil cauchemar la réveille parfois en pleine nuit. particularité(s)  » métamorphomage, capacité innée ô combien pratique qu’elle se plaît à utiliser à bon (mauvais) escient + maître runiste, pour impressionner le paternel mais en vain.

pensieve
always fighting ∆
extraits du journal intime de myrthild travers, 7 ans  » Louis veut pas jouer avec moi. Il dit que je suis trop petite et que les cognards vont m’arracher un bras. Marlon rigole de moi, il est pas gentil. Je l’ai dit à Maman et elle a grondé Marlon, mais elle veut pas que je monte sur un balai parce que je suis trop petite. Je fais un mètre vingt-deux et demi, je suis grande ! Bonne nuit journal. (…)
On est allés à une fête de sang-purs aujourd’hui. Louis connaissait plein de gens, il est parti jouer avec les grands. Maman, elle avait dit « Marlon et Myrthild, vous restez ensemble. » Eh ben Marlon, dès qu’il a pu, il est parti et il m’a laissée ! Toute seule ! Perdue ! Alors je suis allée voir Maman mais elle était occupée. Les copines de Maman elles sont belles, mais je crois qu’elles étaient tristes. Je sais pas pourquoi. Être belle, ça interdit d’être triste, non ? (…)
extrait du journal intime de myrthild travers, 10 ans  » Marlon est un troll des montagnes. Il m’a piqué ma poupée, l’a fait tripler de volume pour s’entraîner, et ça l’a fait exploser ! Et il veut pas m’en racheter une, c’est pas juste ! Je vais le dire à Maman. Papa est pas là. Louis m’écrit des lettres où il emploie plein de mots compliqués. Au moins, Louis, il est intelligent, même qu’il est à Serdaigle. Bonne nuit, journal.

always cunning ∆
Myrthild, une fois qu’elle était un peu plus à l’aise avec son don de Métamorphomagie, l’a utilisé pour savoir un peu ce que les gens pensaient d’elle en vérité. Ça a apporté son lot de déceptions, cela va sans dire. Mais on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs, et, à la fin d’une journée de discussions entre personnes du beau monde, pendant une réception, Myrthild savait au moins où se tenir et quoi attendre de telle ou telle relation tissée au fil des années. Ça l’a amenée à être suspicieuse, pour sûr. Elle n’accordera jamais sa confiance immédiatement : il faut la gagner progressivement, en être digne. Elle préfère être méfiante que de se retrouver avec un couteau dans le dos sans l’avoir vu venir, pour être honnête. Elle sait être hypocrite, bien sûr, et faire mine de n’avoir que de l’affection pour quelqu’un dont elle connaît les véritables sentiments à son égard, et sait surtout que cela lui servira pour l’ascension qu’elle vise encore et toujours.

holding a grudge ∆
La rancune est un de ses principaux défauts. Si hypocrite elle sait être, elle a une très bonne mémoire des crasses qu’on a pu lui faire par le passé. Il n’est pas étonnant de constater qu’elle a tout fait pour faire pencher le Magenmagot en faveur d’une condamnation rapide d’un imbécile qui lui avait fait du tort lors de ses jeunes années à Poudlard. Qui rigole, maintenant, hein, espèce d’enfoiré ? C’est ce que son sourire en coin semblait dire lorsqu’il a été embarqué, pour Azkaban peut-être, ou pour se faire laver le cerveau et devenir une brave bête de ce nouvel ordre anglais. Sa mémoire ne lui fait pas défaut et elle conserve ainsi les souvenirs qui alimentent en combustible sa patiente rancune dans son esprit, plutôt que dans une pensine où ils pourraient être finalement oubliés. Un précepte, enseigné par son père et jamais omis : la vengeance est un plat qui peut se manger froid, et qui n’en sera que plus succulent.

vrac ∆ elle est droitière • elle fume des cigarettes sorcières, les Lucky Centaur, qui n’ont de chance que le nom et le fait de ne pas être nocives pour la santé des sorciers de sang-pur (mais bien corrosives pour d’éventuels Moldus qui trouveraient un paquet par terre) • elle a besoin de lunettes pour lire mais, pour une question d’esthétique, elle a gravé sur les branches de l’objet fort pratique des runes qui les rendent invisibles • elle donnerait tout ce qu’elle a si cela lui permettait de garantir à ses enfants une longue et belle vie. Pour l’heure, elle s’assure qu’ils ne manquent de rien et ne sont pas menacés par les derniers événements. • elle aimait beaucoup lire les articles corrosifs de Rita Skeeter, mais déplore la qualité des tabloïds actuels. Ça manque de panache. • Lorsqu’elle a voulu se tatouer des runes sur le corps, elle a fait un essai, histoire de s’assurer que le tatouage serait dissimulé si elle changeait d’apparence. Ça a raté et elle a donc renoncé à se tatouer des runes de défense sur le corps, préférant rester impossible à reconnaître, même nue (cela dit, pour information, l’éventualité qu’une cible la voie nue est de 0,00031%, donc bon…).


Dernière édition par Myrthild Travers le Mer 7 Aoû - 13:17, édité 9 fois
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Myrthild Travers
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Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
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meet me on the battlefield
i was born ready
17/03/1958
La première chose que fait Myrthild à sa naissance, c’est d’hurler et d’uriner en même temps sur la sage-femme qui est venue aider sa mère à délivrer ce troisième et dernier enfant Travers. Elle hurle sous la douleur provoquée par les poumons qui se plaquent à sa cage thoracique avec sa première bouffée d’air. Comme si elle savait que c’était peut-être la seule solution pour attirer l’attention de Torquil Travers, son père. Mais le père n’est pas là pour accueillir sa seule fille dans ce monde. Il est occupé. Toujours.
Adèle donnera de l’amour pour deux, c’est peut-être une entente tacite à cette heure. Après tout, après deux garçons, qui font l’émerveillement (toujours savamment dissimulé) de Torquil, ce n’est qu’une fille dont elle accouche. Il faudra l’éduquer pour qu’elle renforce certaines relations avec d’autres sangs-purs, mais elle ne sera jamais vraiment le principal souci du paternel. Troisième, dernière -qui refuse de n’être que le cadet des soucis du géniteur. Myrthild Beatrice Travers est une petite souillon, s’offusque la sage-femme qui a été arrosée d’un liquide jaunâtre. Adèle, quoique fatiguée, fusille du regard la professionnelle des accouchements, et la congédie aussitôt, sa seule fille désormais dans ses bras, dont elle caresse avec tendresse le crâne qui semble si fragile. La troisième, mais la seule qu’elle pourra vraiment façonner à son image, après tout.

1964

Bribes de souvenirs. L’ombre du paternel se découpe en ombres chinoises sur la porte en verre fumé qui sépare son bureau ensoleillé du couloir. Myrthild est pieds nus sur le tapis tout doux dudit couloir, ses boucles anglaises qui tressaillent à chaque pas qu’elle fait, bien qu’elle avance avec lenteur. Elle a un dessin à la main. Quand elle l’a montré à Maman, cette dernière l’a abondamment félicitée. Un dessin qui bouge, c’est pas tous les jours qu’on arrive à le rendre pas trop moche. La magie pulse dans les veines de Myrthild alors qu’elle a six ans à peine. C’est peut-être tardif, mais c’est présent maintenant. Maman lui a dit d’aller montrer son dessin à Papa, mais le couloir paraît être interminable à franchir. Plus elle avance, plus son cœur bat vite, à Myrthild. Sa petite main se cramponne sur le parchemin qui se froisse, tandis que les traits dessinés fuient la pliure pour rester intacts. Elle a peur, Mymy (comme l’appelle sa mère avec tendresse). Peur de la réaction de Papa, qu’elle doit voir en tout et pour tout trois fois par mois. Les colères de Papa sont légendaires, le timbre de voix très grave qui fait trembler les murs. Il n’a jamais encore levé la voix sur elle, Myrthild, parce qu’elle ne vaut pas le coup d’hausser le ton sans doute, mais elle l’a déjà entendu rudoyer non pas ses fils prodiges, mais sa femme parfois, et les elfes de maison surtout.
Elle s’est arrêtée à quelques mètres de la porte, alors que l’ombre paternelle a changé de position. Il est assis maintenant, dans son grand fauteuil qui a l’air d’un trône aux yeux de la petite. Elle ne peut pas abandonner maintenant, hein ? Il faut qu’elle y aille, Maman a dit qu’elle devait montrer son dessin à Papa. Alors elle prend son courage à deux mains, franchit les longues enjambées qui lui reste et toque à la porte, un peu trop frénétiquement, parce qu’elle a peur que Papa ne l’entende pas. On l’autorise à entrer, et la voilà dans cette pièce où elle ne va pratiquement jamais, seulement pour son anniversaire peut-être, et encore. Le père lève ses yeux du contrat qu’il lisait, dévisage l’enfant et attend qu’elle parle.
Ce sont les plus longues secondes de toute la courte vie de Myrthild, elle qui cherche ses mots et se maudit de ne pas y avoir réfléchi dans le grand couloir. Elle bafouille, impressionnée par le regard froid de son père, peu habituée à être observée comme ça, avec attention j’entends, baisse les yeux, voit son dessin qu’elle avait presque oublié, et s’approche sur ses petites jambes vacillantes pour se hisser sur la pointe des pieds et poser le dessin sur le bureau. Le nez qui dépasse et les yeux qui arrivent à peine au dessus de la table massive, la voilà qui bredouille : « C’est pour vous. Maman m’a dit de vous le montrer. » Elle se recule d’un pas, pour mieux voir l’objet de son admiration quelque peu terrifiée. Il ne faut pas qu’elle le déçoive. Si elle le déçoit, plus jamais il ne la regardera, elle pourrait le parier. Torquil regarde le dessin, y accorde quelques secondes d’attention, revient vers la petite qui a presque les larmes aux yeux d’attendre l’approbation paternelle, rien qu’un demi-sourire même. Dans sa terreur de décevoir le père, les cheveux habituellement bouclés et bruns commencent à blondir à la racine, jusqu’à finalement changer complètement de couleur, sans que Myrthild ne s’en rende compte.
Rare moment de complicité entre le père et la fille, qui cherchera ensuite constamment à retrouver ce lien qui peut exister, Torquil se lève majestueux de sa chaise, contourne le bureau et rend son dessin à Myrthild. Une main posée sur les cheveux blonds comme les blés, il indique du doigt quelques éléments à reprendre de ce dessin où déjà les personnages ne sont plus de vulgaires bâtons avec des ronds pour tête : « Ça manque d’ombres, pour donner du relief. Mais c’est pas mal du tout. » Le demi-sourire en coin achève de mettre Myrthild au bord de l’apoplexie et c’est rouge comme une pivoine, du menton jusqu’à la pointe de ses cheveux que l’enfant qui vient de révéler son don de métamorphomage prend congé du père transmetteur dudit don.

Il va sans dire que c’est probablement ce souvenir heureux que Myrthild a usé jusqu’au moindre détail lorsqu’elle tentait de conjurer un patronus. Et c’est aussi cet épisode de sa vie qui l’a convaincue qu’elle pouvait briller aux yeux de son père, mais qu’il faudrait songer à écarter ses aînés pour parvenir à ses fins.

1969

Dernières vérifications. Elle ouvre sa malle de voyage pour la cinquantième fois au moins, sous le regard exaspéré de Marlon et celui amusé de Louis. Pour l’heure, sa malle n’est pas encore sans fond, donc elle ne met pas longtemps à tout ressortir, tout réorganiser (ça, il faut le reconnaître, c’est l’elfe de maison qui a été mise à son service qui s’arrange pour tout re-ranger sur ordre de la petite Travers). Elle a bien toutes ses paires de chaussettes, l’épaisse cape en laine noire toute douce, qui porte le parfum de Maman, une écharpe qui prendra les couleurs de sa maison magiquement lorsque le Choixpeau l’aura répartie. Elle a aussi son doudou, caché au fond de sa malle, une réplique miniature d’un demiguise usée par les années. Clou du spectacle, sa baguette, rangée dans un étui attaché à sa taille. Elle ouvre quand même l’étui pour vérifier, on ne sait jamais. « Bon, c’est bon Princesse ? On peut y aller ? », la raille Louis, qui surveille l’heure qui tourne. Ils ont tout à fait le temps de se rendre sur le quai 9 3/4, mais des fois qu’elle ait besoin de faire pipi avant de partir. Marlon, bras croisés, maugrée quelque chose du style que le Snitch n’a pas intérêt à trainer trop dans ses pattes une fois à Poudlard. Un hochement de tête sec à l’elfe de maison qui referme d’un claquement de doigts la malle, et Myrthild annonce à ses frères qu’elle est enfin prête à partir.
Maman sort de l’ombre et tend sa main gantée à Myrthild, dont les cheveux bruns scintillent un instant, émue d’aller enfin à Poudlard. Maman n’est pas allée à Poudlard, elle était à Beauxbâtons, elle. Alors elle n’a pas pu lui dire comment ça allait être. La jeunette ne peut se fier qu’à ce que ses frères ont bien voulu lui raconter : Louis, Serdaigle en dernière année, lui a expliqué le Secret qui entoure Poudlard, le fait que c’est le Gardien du Secret qui la fera pénétrer dans le domaine de l’école pour la première fois. Il lui a aussi expliqué la Répartition, mais Marlon ne faisait que dire des bêtises qui l’ont un peu effrayée. Pour le reste, disons que Louis a collé l’Histoire de Poudlard dans les mains de Myrthild et lui a donné comme devoir estival de le lire intégralement avant la rentrée. Elle l’a dévoré, forcément. Et a pu ensuite se plaindre à Maman que Marlon lui avait raconté n’importe quoi.

Ses frères l’abandonnent une fois montés dans le train. Louis monte sa malle d’un coup de baguette, lui tapote la tête et disparaît vers un autre wagon. Marlon, en troisième année à Serpentard, n’a même pas daigné la saluer avant de s’éclipser pour retrouver ses camarades, bien plus estimés que sa benjamine. Myrthild, toute seule dans son compartiment, lisse les plis de sa jupe et regarde le quai où Maman est toujours présente, dans sa longue robe aux reflets irisés. Ça la rassure, d’avoir Maman de l’autre côté de la vitre. Elle s’en détourne quand on lui demande si le compartiment est réservé, et elle reconnaît deux enfants de sang-pur qu’elle a déjà croisé dans des réceptions de bonne société. Alors elle adresse un dernier signe de la main à Maman puis désigne les places vides autour d’elle pour inviter les nouveaux venus à s’installer. Ils seront sept dans ce compartiment, bientôt. Certains qu’elle connaît, d’autres qui semblent être de sang-mêlé. Les piaillements enfantins emplissent le compartiment pendant tout le trajet et c’est ensemble qu’ils découvrent le château, dans une barque qui ne se retournera pas malgré les mouvements d’émotion des enfants.

Poudlard est magnifique. Encore plus beau que ce qu’elle pouvait imaginer. En pénétrant dans la Grande Salle, elle repère ses frères, l’un qui lui fait un signe de la main et la désigne comme sa sœur à ses voisins, l’autre qui l’observe avec froideur, comme s’il espérait qu’elle ne finisse pas dans sa maison. Le Choixpeau met longtemps avant de coiffer Myrthild, la faute à l’ordre alphabétique. Ses copains sang-purs du train sont partis pour la plupart à Serpentard ou Gryffondor. Elle sait que si elle va à Poufsouffle, plus jamais son père ne lui adressera rien qu’un regard. Elle sait aussi qu’elle voudrait bien qu’il l’estime un peu plus. Peut-être Serdaigle pourrait-il l’aider à acquérir un peu plus d’intérêt paternel ? Le Choixpeau reste silencieux les quelques secondes où il est posé sur sa tête, fouille plus profond encore dans son cœur et son esprit, et il comprend encore plus qu’elle ne se connaît elle-même, voit plus loin que les simples préoccupations d’une pré-adolescente. Le rugissement qui retentit l’envoie à Serpentard, au grand dam de Marlon, qui ne cherchera même pas à la féliciter.

On ne tarde pas à comprendre que Myrthild est une métamorphomage qui ne sait pas bien maîtriser son don. Bientôt, certains grands de la salle commune se moquent d’elle et la raillent. Elle ne peut clairement pas les maîtriser, vu sa petite taille et sa faible connaissance en magie d’attaque, et les poings serrés, elle commence à les traiter de sang-de-bourbe et à les menacer de ce que son père fera. Un des persécuteurs ricane encore et lui rappelle que son père n’est pas là. Et de désigner de l’index une silhouette plus loin dans la salle commune, de dos, en l’incitant à aller s’en plaindre à son frère. La fureur empêche Myrthild de contrôler la couleur de ses cheveux, et elle se retrouve face à la terrible vérité : Marlon ne l’aidera sans doute jamais à faire cesser les méchancetés à son égard. Sauf que le type désigné par les adolescents n’est pas Marlon, elle pourrait mettre sa main à couper. Alors ni une, ni deux, la roublarde qui n’a pas été envoyée par hasard à Serpentard sèche les larmes qui lui ont échappé d’un revers de main, et franchit la distance la séparant du grand septième année dont elle ne connaît pas encore le nom. Il y a du culot dans la démarche, cela va sans dire. Il y a de grandes chances pour qu’il la renvoie chialer ailleurs. Mais Langford Prewett voit une occasion en or lorsque la demi-portion aux cheveux improbables lui tapote sur l’épaule et lui propose d’une voix fluette et un peu tremblante : « Les garçons derrière m’embêtent, et m’ont dit d’aller pleurer dans les jambes de mon frère en te désignant. C’est des scroutts, mais ça te dirait de voir qui est le plus scroutt en les prenant au mot ? » Moyennant finances, le Prewett s’improvise faux frère d’une métamorphomage pas très douée et leur arrangement dure pendant un an, le paiement à chaque début de mois pour maintenir cette fausse fraternité. Ni Marlon, ni Louis ne le sauront vraiment : Myrthild n’a pas envie de se vanter de pareil agissement. Quoique, Louis s’en est peut-être douté, étant de la même année que Langford le retors. Juin est synonyme de délivrance financière : Myrthild, ayant gagné en assurance et en cynisme pendant l’année, se permet d’annoncer à Langford qu’elle allait enfin pouvoir consacrer son argent à quelque chose de plus intéressant. De cette première année à Poudlard est resté le lien entre Myrthild et Langford, que pourtant rien ne prédestinait à se côtoyer.

1970-1976

Lorsque la Première Guerre Magique démarre en Angleterre, Myrthild commence sa deuxième année à Poudlard. Elle restera plutôt à l’écart du conflit mais les discussions à l’École ne parlent que de ces évènements sombres. À Serpentard, les avis sont plutôt favorables au camp du Seigneur des Ténèbres, que personne ne s’amuse pourtant à appeler de son nom. Le reste des maisons est partagé. Chez les Travers, les vacances sont des moments d’explications claires et radicales sur la place des Moldus dans la société idéale. Quand vient la 3e année de Myrthild, il est hors de question qu’elle suive l’option « Étude des Moldus », complètement absurde au vu des événements et de la victoire du Seigneur des Ténèbres, à laquelle veulent croire les Travers et leurs amis. Alors Myrthild choisit l’Étude des Runes, parce qu’elle aimerait bien briller une nouvelle fois aux yeux paternels, pour l’heure tournés vers les combats et les opérations terroristes. La même année, Marlon devient préfet de Serpentard, au grand dam de sa sœur qui commence à supposer que tous les efforts qu’elle fera ne seront jamais assez bons pour égaler ses deux frères dans l’estime de Torquil. Elle rumine et se jette à corps perdu dans l’étude des runes et dans la tentative de maîtrise de son don de métamorphomagie, avec l’aide du Professeur de Métamorphose de l’époque, Minerva McGonagall.
En cinquième année (1973/1974), elle n’a plus qu’une année pour supporter Marlon. Mais dans le même temps, Louis a trouvé sinon l’âme sœur, au moins la femme parfaite à épouser, et a définitivement délaissé sa jeune sœur. Délaissée par l’aîné qui était pourtant un phare dans l’obscurité sentimentale, elle essaie de trouver un terrain d’entente avec Marlon, histoire d’avoir quand même un frère vers qui se tourner. Mais Marlon n’a plus de temps à perdre avec ça, lui qui doit devenir le plus grand mage noir de la famille. Rendez-vous manqué, peut-être, alors que la Guerre magique continue de faire rage et rend orphelins certains de ses camarades d’école. Les Travers sont épargnés pour l’heure. Myrthild passe ses BUSEs dans une ambiance tragique tandis que les Marques des Ténèbres sont nombreuses à planer au dessus de maisons saccagées. Elle les réussit sans problème, avec un O en Métamorphose, un O en Sortilèges et un O en Runes.
Dès la sixième année néanmoins, elle laisse de côté les cours de Métamorphose, pour devenir une Runiste de profession. Son cursus laisse plus de place à l’Histoire de la Magie, qu’elle connaît désormais sur le bout des doigts, aux Runes évidemment, et aux Sortilèges, qui doivent lui permettre de mieux tracer les Runes de défense. Ses traductions sont fines, bien pensées, parfois un peu trop lyriques, lui reproche-t-on, mais elle comprend le sens et le restitue toujours avec précision. Elle obtient ses ASPICs avec brio mais alors qu’elle vise une carrière prometteuse de runiste, son père a d’autres idées pour elle et s’intéresse à elle à un moment où elle pensait pouvoir tracer sa propre voie.

1978
« Es-tu prête ? », la douce voix d’Adèle perce le silence  dans lequel se recueillait Myrthild. La presque mariée dévisage sa génitrice, dans sa longue robe bleu marine aux reflets moirés, comme elle a toujours eu l’habitude. Ce mariage est un mariage de convenances, avec un homme qu’elle connaît depuis presque dix ans. Bertram Prewett, sang-pur comme elle, dont la famille donne dans le textile. Elle a failli s’étrangler quand son père lui a annoncé qu’il comptait la marier à un Prewett : n’oublions pas que le faux frère qu’elle s’était attaché était lui-même un Prewett. Mais danger écarté, c’est le cadet, ou le benjamin peut-être. « Il y a 90% de chances que mes cheveux ne tiennent pas le choc. », hasarde-t-elle, une plaisanterie pour détendre l’atmosphère. Parce que, depuis le temps, elle sait contrôler son don : son apparence ne va pas lui échapper en pleine cérémonie sorcière. Parce que, aussi, Bertram et elle ne sont pas follement amoureux : ils s’apprécient, s’aiment bien pourrait-on même dire, et le mariage qui va les lier n’a rien d’une corvée. La Guerre magique n’est pas achevée encore et le camp des soutiens du Seigneur des Ténèbres ne cesse de grandir. La bonne société sorcière est conviée à ce mariage, et leurs camarades d’école sont sur les bancs de l’assemblée. Il faut simplement s’assurer que tout se déroulera comme prévu, ce qui est plutôt bien parti pour.
Du mariage, les convives retiendront certaines images, certaines paroles : le discours de Torquil Travers, vantant les mérites de sa fille avant de donner sa main à Bertram ; les cheveux de Myrthild, qui bien que tressés et noirs au début du mariage, sont passés par toutes les couleurs pendant ce discours, et ne sont redevenus noirs qu’au moment d’échanger leurs vœux ; le lien rouge carmin qui enserrait leurs mains des époux ; le nez rouge du mage de cérémonie ; les regards échangés par les mariés ; les larmes sur les joues d’Adèle Travers.

Point d’alliance au doigt de Myrthild ou de Bertram, pourtant. La liaison de leurs magies respectives suffit comme engagement, et les runes tracées dans l’air par le mage de cérémonie sous l’œil inquisiteur de la runiste confirmée ont parachevé ce processus. Ils passent le pas de leur nouvelle demeure d’un même mouvement, mais en diagonale (l’encadrement n’est pas suffisamment large pour qu’ils entrent à deux de front). Seuls, ils se regardent un rien gauches. Myrthild a les joues rouges : pas parce qu’elle est intimidée ou quoi que ce soit, simplement parce qu’ils ont dansé toute la nuit et que ça lui a donné chaud. Bertram n’est pas en reste, l’œil pétillant et sa chemise qui est restée sèche simplement parce qu’elle est magique. Cette première nuit, ils oublient l’horreur de la guerre. Ils la retrouveront dans leur quotidien bien assez tôt, puisqu’elle travaille au Ministère de la Magie.

flashforward
(tw : mort de nouveau-né, violence)

(août 1980) « Qu’est-ce qu’il y a, Farrow ? - Nouveau signalement de magie abusive. - Où ça, cette fois ? - Banlieue de Brighton. Toujours les mêmes. » Elle soupire, se lève de son bureau et va pour fouiller son armoire à dossiers. Lance Farrow attend, bras croisés. « Ça fait que leur troisième incident en deux mois. Ça vaut quand même pas Azkaban. - Faut qu’on aille vérifier quand même. Qu’on leur fasse les gros yeux. - Le grand frère est à Poudlard en plus. Poufsouffle. - Ça fait quoi déjà, sorcier, sorcière, mais le reste est sans pouvoir ? - Ouais, nés de parents moldus. Martillo… ça sonne italien, non ? Allons-y, t’as le portoloin ? »

(septembre 1980) « T’as l’air bizarre, Myrthild. Tout va bien ? - Tu te souviens du mois dernier, ou j’avais tendance à avoir des problèmes digestifs ? - Le tapis du salon s’en souvient encore mieux que moi. - Oui, bon. T’es occupé ou on peut parler sérieusement ? - Je t’écoute. - Je crois que je suis enceinte. - - De toi. - - T’as l’air de faire face à un troll des montagnes, parle-moi, tu me fais peur, Bertie. » 

(avril 1981) « Poussez, Madame Prewett ! » qu’on l’encourage, ce qui la rend furieuse. Madame Prewett, c’est la mère de Bertram. Elle n’a jamais pris le nom de famille de Bertie pour diverses raisons plus ou moins avouables. « Allez, Madame Prewett ! » persiste la médicomage privée venue pour l’aider à accoucher. Plus le temps passe, plus Myrthild s’imagine l’éventrer et lui— Les contractions l’empêchent vraiment de se concentrer sur ce qu’elle pourrait faire à la sage-femme et, malgré l’erreur sur le nom, elle accepte d’obtempérer et pousse pour donner naissance à leur premier enfant, à Bertram et elle.

(juin 1981) « Myrt’ ? - - Myrt’, je sais que tu souffres mais parle-moi. - - On en aura d’autres, tu sais. On est encore jeunes. On a toute la vie devant nous. Myrthild, regarde-moi. - - Myrthild… - J’aurais dû le tatouer. Une rune. Pour le protéger. - On pouvait pas savoir. - J’aurais dû faire quelque chose. » Dans le jardin du manoir, une petite tombe, sur laquelle sont gravés un prénom (Pollux) et deux dates beaucoup trop rapprochées pour être justes.

(septembre 1981) Elle regarde dehors, une cigarette sorcière aux lèvres. Sur la table du salon, un manuel d’études runiques avancées. La fumée embrume la pièce et les quelques mégots écrasés indiquent qu’elle n’a pas aéré depuis quelques heures. C’est le week-end. Des familles passent sous leurs fenêtres, les parents emmenant les enfants au parc. Elle est amère. Elle est amère et pourtant, dans son ventre, fleurit un nouvel espoir. Les Travers et les Prewett s’accouplent bien, on dirait. Pour le moment, ils n’en disent rien. Bertram et elle n’ont pas encore prévenu leurs propres parents de ce nouvel enfant qu’ils attendent. Ils ne veulent pas se réjouir trop tôt. Ça ne fait pas encore trois mois qu’elle est enceinte. La mort leur a déjà arraché un enfant alors qu’ils imaginaient son entrée à Poudlard et ainsi de suite. Autant ne pas se précipiter. La tragédie qu’ils ont partagée les a rapprochés plus qu’on n’aurait pu l’imaginer.

(1er novembre 1981) « Quoi encore, Farrow ? - Tu-Sais-Qui est mort. - Sérieux ? - Tué par un gamin, il semblerait. Tiens, l’édition de la Gazette de ce matin, si tu veux en savoir plus. Je me disais bien que t’avais pas encore eu l’information. - Merci. Ça va, Lance ? - … Oui, oui, ça va bien. J’espère que ça va aller pour toi. » Ils échangent un regard. Myrthild sait ce qu’il sous-entend : qu’avec la mort du Seigneur des Ténèbres, les jours de ses partisans sont comptés. Elle ne risque rien, puisqu’elle n’a jamais rejoint les rangs de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Mais certaines rumeurs courent sur les Travers et leurs sympathies. On baisse la tête et on laisse le reflux passer, en rêvant à des temps plus paisibles.

(1983) « Qu’est-ce que tu racontes, bien sûr que je viens ! C’est ton frère, ce sont mes neveux. Ils ont besoin de nous. - Je vais y aller, pour nous représenter. On n’a pas besoin d’être tous là pour dire au revoir à Moira. - C’est ridicule que tu y ailles tout seul. - Il faut garder le petit. - Très bien. Très bien. Vas-y tout seul. T’as l’air d’y avoir réfléchi, et moi, je vais garder la maison. »

(1984) C’est par des bruits de couloirs qu’elle apprend que la Brigade Magique enquête sur son frère. Le Ministère regorge de paires d’yeux qui s’attardent sur elle. La tête de Louis apparaît dans sa cheminée, arrachant un piaillement au premier enfant des Prewett-Travers, et le voilà à reprendre contact alors que Marlon a savamment merdé. Accusé du meurtre délibéré de sa femme, Vivien, en présence d’un témoin. Après les platitudes sur le fait que Vivien n’était pas une femme facile à vivre, mais qui ne méritait peut-être pas de mourir comme ça, Louis demande à Myrthild de gérer ça pour ne pas entâcher le nom des Travers. Peine perdue, devinez qui finit à Azkaban au terme d’une enquête expéditive ? Elle n’oublie pas Marlon : ce frère auquel elle a essayé de se lier après la défection de l’aîné. Elle ne verse pas dans le sentimentalisme de lui envoyer des lettres, faut pas déconner.

(1985) L’emprisonnement de son frère freine sa carrière au Ministère, elle s’ennuie et sa pratique des runes s’est renforcée depuis sa sortie de Poudlard. Elle a dépassé la simple traduction des runes et, pendant les heures où elle et Farrow n’ont pas à intervenir pour des questions d’usage abusif de magie dans des secteurs non-exclusivement magique, elle approfondit son étude des runes pour les utiliser d’une façon défensive efficace. Elle tatoue une rune protectrice censée renforcer le derme de son premier enfant, alors âgé de 3 ans et demi, et attendra le même âge pour son deuxième enfant.

(1986) « Madame Travers, j’ai cru comprendre que vous étiez une Runiste à l’expertise avancée. - Qui vous a dit cela ? Ce n’est pas de notoriété publique. - Disons que votre binôme de service a considéré que vous pourriez être intéressée par autre chose que ce poste répétitif au Ministère… - Continuez. » L’offre se fait, entre deux verres de Whisky Pur Feu, aux Trois Balais, en pleine vue. Son don de métamorphomagie lui permettrait effectivement d’agir en secret pour l’organisation de malfrats qui vient lui faire une telle offre. Il suffirait de prendre une autre apparence, et un nom factice, et l’illusion serait parfaite. « Nous voudrions voir ce que peuvent faire les runes sur certains objets et certaines armes. Pour le corps-à-corps, plus que pour un simple duel à distance, voyez-vous. » Un rictus intéressé étire le coin des lèvres de Myrthild, qui se dit que ça pourrait mettre un peu de piquant dans sa vie. Après tout, vu l’efficacité de leur elfe de maison, elle n’a pas vraiment besoin de s’occuper des enfants, en tout cas elle peut éviter de perdre son temps à changer leurs couches et ainsi de suite. Si les mains ne se serrent pas, l’entente est passée et elle rentre dans le gang des Black Hands, un groupuscule qui est déjà lancé dans une guerre souterraine pour l’influence, mais qui a l’avantage d’être composé de natifs de Grande-Bretagne, c’est-à-dire des habitués connaissant les lieux comme leurs poches et les coutumes sur le bout des doigts. Bertram ignore, bien sûr, les agissements de son épouse. Manquerait plus que ça.

(1989) Les enfants ont l’âge d’écouter des comptines et de les chanter avec leur mère et leur père. Bertram a essayé, dans l’après-emprisonnement de Marlon, de pousser Myrthild à prendre son nom de famille. Les Prewett étaient des victimes évidentes de la guerre, avec la mort de deux cousins de Bertie, Gideon et Fabian. Ç’aurait été une bonne idée, mais si elle voulait briller aux yeux de son père, il fallait quand même qu’elle reste une Travers avant tout. Parce qu’elle avait pris un congé de quelques jours pour aller en Norvège et que ce qu’elle avait découvert lui promettait qu’un scandale pareil écarterait Marlon de sa route s’il sortait un jour de la geôle où il croupissait. Restait encore à trouver un moyen de se débarrasser de Louis dans la course à l’héritage, et peut-être que fouiner du côté des Shacklebolt lui servirait. C’est ainsi que Myrthild commence à approcher Kingsley Shacklebolt, Auror dont les bureaux sont au même niveau du Ministère qu’elle. Un Auror, ça devrait pouvoir être utile, non ? Ça le sera, certainement.

(1990) Ça ne servira à rien en fait, puisque Torquil Travers meurt. Plus moyen de briller à ses yeux, puisqu’il n’a pas l’idée saugrenue de revenir en tant que fantôme. Au moins comme ça, Adèle peut être tranquille dans leur manoir désormais désert.
La fratrie ne se rapproche pas pour autant, Louis considérant qu’il est le seul héritier, puisque le cadet pourrit à Azkaban et que la benjamine est une Prewett.
Il va vraiment falloir trouver un moyen de faire tomber Louis de son piédestal, parce que la situation pèse à Myrthild, qui utilise sa frustration pour avancer dans ses expérimentations d’armes gravées de runes, pour des personnes privées de baguette temporairement. Les Black Hands font sa fortune même si pour l’heure elle n’a pas encore trouvé la solution miracle.

(1993) Black s’échappe d’Azkaban, le monde magique est en émoi et le premier rejeton des Prewett-Travers entre à Poudlard. Serdaigle l’accueille, au dam de Myrthild, qui profite des quelques années qui restent avant l’entrée de leur deuxième enfant à l’École pour lui inculquer les principes sang-purs que sa propre mère lui a transmis dans sa jeunesse.

a new era (1996-2006)

(1996-1997) Marlon est sorti d’Azkaban, libéré par elle-ne-sait-quel sombre connard. Le Seigneur des Ténèbres est de retour, si les civils ne s’en doutent pas, elle sait bien que le retour de Marlon dans le monde des vivants ne peut vouloir dire qu’une seule chose : son maître l’a fait sortir. L’horizon s’assombrit. Elle n’est pas vraiment inquiétée pour autant, parce qu’elle a un moyen de pression sur Marlon, au cas où il se dit que c’est une bonne idée de venir lui chercher des poux. Son deuxième enfant part pour Poudlard, le Choixpeau l’envoie à Serpentard. Une bonne nouvelle dans cette avalanche d’informations pourries. Elle a abandonné l’idée d’avancer dans sa carrière au Ministère et s’est consacrée davantage encore aux besoins des Black Hands. Farrow est devenu son supérieur en grade, mais ils gardent une bonne relation : il sait ce qu’elle fait, c’est même son gardien du secret vis-à-vis des Black Hands. Après vingt ans de travail en commun, elle sait qu’il ne la trahira jamais. De toute façon, elle a quelque chose contre lui, s’il essaie de la lui mettre à l’envers.
Maître runiste dont le monde des gens honnêtes ignore l’étendue des connaissances, elle assiste par curiosité à quelques conférences internationales sur les Runes, croisent souvent les mêmes visages -le monde des runistes est petit, il ne faut pas se leurrer. Elle continue de prendre des informations en prenant d’autres apparences. Certaines informations sont transmises à King, qui est devenu sinon un ami, au moins un soutien potentiel. Elle suit dans les journaux la non-avancée de la traque de Black et Potter, croyant à la version officielle de la Gazette, se réjouit de la démission de Fudge (trop mou). Thicknesse ne trouvera pas vraiment grâce à ses yeux non plus.
Le Service chargé d’agir contre l’usage abusif de la magie se retrouve à devoir participer à la confiscation des baguettes des sorciers nés-moldus, en coopération avec les Oubliators chargés de leur faire oublier leur vie magique, puisqu’il est convenu qu’ils n’appartiennent pas vraiment au monde magique et ne font que l’affaiblir. Myrthild obtempère et se retrouve avec des années bien remplies, mais parfois entachées de cas tragiques.

(1999) L’aura de Marlon au Ministère de la Magie a probablement fait pencher la balance en sa faveur. Nommée membre du Magenmagot sans avoir spécialement cherché à l’être, Myrthild dit au revoir à Farrow officiellement, continue de le croiser au sein des Black Hands, et commence un nouveau travail, plus intéressant et plus demandant. Elle surveille ses enfants de loin, dans leurs études à Poudlard. Ce qu’ils lui racontent sur les agissements des Carrow la laisse de marbre : tant qu’il ne leur arrive rien, il n’y a aucune raison d’ouvrir la bouche et de partir au front. La guerre qui fait rage, elle l’ignore. Elle ne la concerne pas. Les procès qui passent sous ses yeux montrent bien que la loi est désormais dictée par le Seigneur des Ténèbres, au pouvoir depuis moins de deux ans.

(2000) Après avoir obtenu son diplôme de Poudlard en juin, son aîné s’agace de ne pas pouvoir prouver sa valeur intellectuelle dans les tournois d’école organisés par Voldemort. Second jusque là en tout, l’autre en cinquième année envoie une lettre à ses parents, promettant de tout faire pour les rendre fiers. Serpentard parle dans ses veines, sans aucun doute.

(2002-2003) C’est la première fois qu’elle entend parler des Battues de Gracefield. Elle y assiste, par curiosité morbide et n’est pas déçue ni du voyage, ni du spectacle. Sa fibre cruelle ressort, tandis que ses entrailles se nouent parfois, lorsque son sens éthique pas encore totalement étouffé dans l’œuf lui murmure que ça pourrait être ses enfants, pourchassés ainsi. Ses scrupules lui font glisser un mot sur ce sujet à Kingsley Shacklebolt, désormais en fuite. Elle ne sait pas vraiment s’il a reçu le message, en vérité. Elle l’informera sans savoir s’il la lit mais elle s’arrête soudainement lorsque la nouvelle de la prise d’une planque de la Résistance à Wolverhampton lui parvient. Coup dur pour l’Ordre du Phénix, pour sûr. Elle n’est pas certaine de vouloir continuer à renseigner un ennemi d’État dont la face est placardée parmi tant d’autres. Le jeu n’en vaut plus vraiment la chandelle lorsqu’il semble que le camp des Ténèbres domine bel et bien la guerre : son pari pourrait se retourner contre elle et elle ne veut même pas imaginer ce que ses enfants pourraient subir comme représailles. Nul doute que Marlon, tout oncle des deux Prewett-Travers qu’il soit, n’hésiterait sans doute pas à s’en prendre à eux pour faire payer à sa sœur sa trahison.

(2006) « Myrthild, est-ce que tu peux me dire où tu vas en fin de journée ? - Je ne vais pas retrouver un éventuel amant, Bertie. C’est tout ce que je peux te dire. - C’est pas ce que je t’ai demandé. - Et je ne te répondrai pas. Tu n’as pas besoin de le savoir. - On est marié depuis plus de vingt ans, je ne sais pas si tu te souviens. On a traversé tous les obstacles possibles, la tombe de Pollux au fond du jardin devrait te le rappeler. - Et malgré tout ça, je ne peux pas te dire ce que je vais faire. - Myrthild. Je ne dirai rien. Tu es ma femme, nos magies sont liées. J’ai besoin de savoir. - Non. » 



Dernière édition par Myrthild Travers le Jeu 8 Aoû - 23:09, édité 12 fois
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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LITTLE SIS playing a dangerous game (myrthild) 1634921035
Ce début de fiche est déjà si parfait playing a dangerous game (myrthild) 2451062272 Je vais adorer te détester, snitch playing a dangerous game (myrthild) 2570323690 (et ce surnom ne provient bien évidemment pas du vif d'or)
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Bienvenue officiellement parmi nous, elle va botter des culs cette travers j'ai hâte de voir la suite hehe
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rends le nom ptn :suspect:
jtm déjà beaucoup trop playing a dangerous game (myrthild) 3689043071
plus que mes propres enfants ptn
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Beauté, swag et volupté, que demande le peuple playing a dangerous game (myrthild) 1215722860 playing a dangerous game (myrthild) 1215722860 playing a dangerous game (myrthild) 1215722860
Ta faiblesse est splendide, la corruption te va à ravir, bienvenue chez toi, hâte de voir la suite de cette petite beauté playing a dangerous game (myrthild) 422440023 playing a dangerous game (myrthild) 422440023
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Ptn Marlon est entouré que de traîtres jpp le pauvre playing a dangerous game (myrthild) 1029237966 playing a dangerous game (myrthild) 1029237966 playing a dangerous game (myrthild) 1029237966
Bienvenue par là, la faible gueuse, avec ta métamorphomage de tous les diables playing a dangerous game (myrthild) 422440023 playing a dangerous game (myrthild) 422440023 Remplis nous tout ça bien vite hop hop playing a dangerous game (myrthild) 2570323690 playing a dangerous game (myrthild) 2570323690
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Myrthild Travers
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Myrthild Travers
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Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
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Marlon > BIG-LITTLE BRO playing a dangerous game (myrthild) 1029237966
Le fun et le swag en une seule personne.
Le tapin était de qualité, y a pas à dire, t'as bien fait de remuer Beatrice sous mon nez.

Alastar > eh mais merci m'sieur l'infiltré ! j'espère que la suite te plaira tout autant :suspect:

Langford > playing a dangerous game (myrthild) 422440023
non.
je rends que dalle.
Déjà je te fais gagner de l'argent et éponger tes dettes, alors dis-moi merci playing a dangerous game (myrthild) 1029237966

Hauata >wow, mais il est beau gosse ce brave monsieur :suspect: On ne parlera pas de comment tu railles ma faiblesse, je te déteste playing a dangerous game (myrthild) 422440023 playing a dangerous game (myrthild) 1634921035

Alden > MAIS PEUT-ÊTRE QUE MARLON EST UN TRAÎTRE AUSSI playing a dangerous game (myrthild) 422440023 playing a dangerous game (myrthild) 422440023 playing a dangerous game (myrthild) 422440023 playing a dangerous game (myrthild) 422440023 (quoi, avoue, je t'ai mis le doute :suspect: )
ma faiblesse, tu sais ce qu'elle te dit ? NOPE
(qu'on va ressusciter du konrad/anke et que ça nous fera des feels don't talk to me or )
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Freya Abbott
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Freya Abbott
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Crédit : dovakhiin (avatar), old money (signature), poupoune (gif 1) .serendipity (gifs signature + gif 2 du profil) charles beaudelaire (textes signature)
Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps.
Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse.
Allégeance : order of the phoenix.
Particularité : occlumancie complexe, maître.
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Welcoooooome playing a dangerous game (myrthild) 736882016 Entre sa soeur, sas fille et sa meuf (playing a dangerous game (myrthild) 2651298872 ) qui arrivent / sont sur le forum j'en connais un qui doit être trop content !

En tout cas, du peu que j'ai lu ça promet, hâte d'en lire davantage !
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Fiche même pas bouclée ??? Déçue. I SAID NO NOPE I SAID NO NOPE

BIENVENUE, ça fait plaiz de te voir dans le coin. J'espère que tu nous donneras un peu à voir de ce mystérieux Bertram. playing a dangerous game (myrthild) 422440023
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