Domingo in Fuego

ft. la team goûter à Little Italy

La clope au bec, Seamus lisait un livre peu intéressant dans son hamac. Autour de lui, la clique habituelle discutait tranquillement, de la pluie et du beau temps. Little Italy ne ressemblait en aucun point à sa maison en Irlande, mais elle avait au moins le mérite d’offrir un toit et un refuge. Pour lui, cette planque était devenue une maison, voire même une famille. Certes, il n’exprimait pas facilement ses sentiments à l’égard de ce groupe, pour autant, il prouvait chaque jour qu’il tenait à en être un membre constant. Seamus participait au mieux aux tâches, il essayait comme il pouvait de seconder Elena, surtout dans cette période sombre. D’ailleurs, la voix de la brune n’était pas loin de lui. Posée un peu plus bas dans la pièce, elle tuait le temps. La vie de fugitifs n'était pas toujours aussi palpitante qu’on pouvait le penser.

Soudainement, alors qu’il commençait à s’ennuyer comme un rat mort, une alarme se fit entendre dans la bâtisse. Naturellement, il se redressa pour regarder le visage de ses colocataires, curieux de savoir si c’était un entraînement ou une menace imminente. Elena ne semblait pas particulièrement inquiète, pour autant, il fallait rester raisonnable et vérifier ce qu’il se passait. Comme il n’avait rien de mieux à faire, Seamus sauta de son hamac pour jeter un œil. « Si c’est rien, tu me dois une bouteille de whisky. » L’irlandais n’avait clairement pas besoin de boire davantage. Sa consommation d’alcool augmentait à vue d'œil et même si la plupart de ses camarades l’avaient remarqué, aucun ne semblait enclin à lui faire une reproche, sûrement conscients du mal être qu’il traversait.

Puis finalement, cette alarme avait quelque chose d’étrange. Seamus n’écoutait pas vraiment la brune, il se demandait d’où cela pouvait venir. Derrière lui, Lena et Jarod lui emboitèrent le pas, composant ainsi une équipe de fortune. Avant d’avancer plus loin, il porta un rapide regard à ses compagnons et constata, sans surprise, que la brune était complètement défoncée. Loin d’être irréprochable sur ce genre de détail, l’irlandais se passa de commentaire et resta à ses côtés, histoire d’éventuellement la protéger en cas de soucis. Johannes se trouvait juste devant eux, visiblement en alerte. La situation prenait en gravité et Seamus dégaina sa baguette. Ce n’était visiblement pas un exercice ou une blague de mauvais goût.

Sa main poussa la lourde porte de la planque, laissant ainsi la lumière extérieure s’infiltrer dans little italy. Face à eux, un groupe de mangemorts prêt à en découdre. Au centre, Marlon Travers, un visage qui hantait très largement ses nuits depuis l’attaque de Gracefield. Seamus s'était déjà battu contre cette enflure, il connaissait sa force et estimait qu’il ne valait mieux pas lui laisser l’occasion de gagner du terrain. Sans attendre une seconde, il lança un sort explosif en direction du sol, ce qui causa une crevasse d’un bon mètre cinquante. Cette parade permettait de ralentir l'avancée des crapules, le temps de s’organiser un minimum et surtout, de mettre Lena à l’arrière.

Spoiler:

Mite n’a aucune envie d’être là. Elle n’a pas grand-chose à y faire, non plus, sûrement ; mais c’est Marsh qui l’a traînée dans ses pattes, prétextant d’abord que ça « lui changerait les idées » (bon), puis que c’était « plutôt bien pour sa situation », avant de littéralement présenter le projet comme une activité de team-building intra-BPM (et notamment une nouvelle occasion de démontrer leur supériorité incontestable vis-à-vis des quinquas alcoolos de la VB). Mite est toujours un peu compétitrice (même si elle préfère sensiblement les quinquas alcolos), alors c’est peut-être ça qui a achevé de la convaincre (ou le fait que l’invitation n’en était pas vraiment une et n’appelait pas franchement de refus). Elle s’est sentie un peu flouée au moment d’atterrir sur le tarmac moldu, en constatant à sa gauche la présence d’un Felix Wickham endimanché comme jamais – mais tant pis, Mite n’a fait que grogner brièvement, puis emboîter le pas à Silver.

La fine équipe est divisée en deux groupes, de manière à encercler les malheureux (Merlin merci, elle n’est pas dans celui du boss) (ses ancêtres doivent se retourner dans leur tombe en l’entendant parler ainsi de Travers). Son escadron a la charge d’aller vérifier que le deuxième hélicoptère (le dortoir) est bien inoccupé (c’était plutôt prévu au vu de l’horaire), puis d’infiltrer le cockpit et ainsi de rentrer par la cuisine.
Mite n’a aucune envie d’être là, et elle ne met pas franchement du sien au moment de trouver le point faible de l’avant de la planque, signalé en amont par leur contact sur place. De toute manière Marsh et sa copine flippante Flamel sont déjà bien assez à pied d’œuvre comme ça ; Amity reste en arrière, bras croisés et regard navré pour les congénères bâtis dans le même bois qu’elle.
Ils finissent par trouver la faille, et c’est Philomène et son chien de garde qui s’y engouffrent en premier – Silver les suit, puis bientôt Amity aussi. Elle ne fait même pas exprès d’atterrir trop lourdement et de déclencher l’alarme, quoiqu’en disent les regards de reproches de ses collègues du soir ; tous se tapissent à travers l’ancien poste de pilotage à peine réaménagé, s’accordent quelques secondes avant de déclencher le plan petit b). « Benny ?! » Les voix sont proches, trop proches même, et Mite se tend sensiblement (bien sûr qu’il y allait y avoir du monde dans la cuisine, ça doit être le plan petit c) ou un truc comme ça). La floppée de jurons espagnols qui suit la désactivation de l’alarme ne la détend pas d’un iota, contrairement aux autres ; à l’inverse, même, elle jure à son tour (dans sa non-barbe) en reconnaissant les accents de charretier de la gamine Alvarez (qu’elle n’a aucune envie de voir).

Marsh reprend les devants et le petit groupe lui flanque les talons devant une chambre isolée et plus spacieuse (probablement celle d’Alvarez), puis à travers la cuisine redevenue déserte, puis enfin dans une sorte de premier atelier où des objets en tous genres s’activent encore seuls (elle n’est pas missionnée ni à la recherche de baguette ni d’indices post-Gracefield, et n’y prête donc pas foncièrement attention). L’escadron s’apprête ensuite à franchir la maigre cloison qui les sépare du vaste espace commun ; ils attendent simplement le signal, qui ne manque pas d’arriver sous la forme de la bonne alarme. "Woh, muerganita, (ils parlent tous espagnol ici ???) me regarde pas comme ça, c'est pas moi cette fois promis!" « Seam, Jarod, on va faire un petit tour, ok ? » Les pas d’au moins trois protagonistes s’éloignent (dont l’un d’entre eux fait clac-clac en marchant), et eux-mêmes en profitent pour s’engouffrer dans la sorte d’hangar-bric-à-brac-aménagé.

Mite tend aussitôt sa baguette – elle n’a aucune envie, et encore moins quand elle se retrouve en face d’une bande de gamins désorientés, occupés à manger des chips sur un canapé ou à bouquiner dans des hamacs.
Des gamins, et puis… Johannes. « À vos baguettes , nous avons de la visite ! » Amity sent l’hémoglobine quitter son visage d’un coup, comme une conne de se retrouver face à un vieil ami (elle aurait pourtant pu s’en douter – évidemment que cette sale gosse d’Alvarez allait ramener des cercles 5 chez elle). Mite reconnait Arthur Weasley, aussi ; un premier sort fuse dans la direction de celui-ci depuis son dos, et elle s’écarte de justesse. Elle-même sait qu’elle doit passer à l’action (elle n’en a aucune envie), vise la première gamine qui se retrouve dans son champ de vision (une brune à l’air paniqué, à moitié planquée derrière le canapé, même s’il serait sans doute plus judicieux de s’attaquer d’abord à un ancien-Auror). Le sort explosif heurte (plutôt volontairement) l’assise, se répand par-dessus en une pluie d’étincelles (Mite se demande vaguement pourquoi la cible ne tente même pas un Protego). Les premiers heurts retentissent également à l’entrée de la planque, et elle tourne cette fois-ci sa baguette vers un gamin qui ne peut être qu’un Weasley, notamment vu comment il semble vouloir protéger son hypothétique père ; l’Expulso est un succès modéré, envoyant le résistant en arrière de quelques pas bien sentis.

Spoiler:

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tw : langage cru et ptit moment de solitude pour le soldat Elena

« Merde. » Il n’y a pas à dire ; l’invasion Mangemorte en pleine soirée, on ne fait pas beaucoup mieux pour dégriser, et ce même si comme Elena on commence à rire plus fort dès la première bière (donc : très fort). Elle phase quand même un peu en découvrant juste derrière la porte un petit escadron qu’elle n’est pas bien sûre de mériter – d’autant plus quand elle reconnait, en plein milieu et un peu trop content d’être là, bloody Marlon Travers.
Qui n’est donc pas mort.
Ah.
(« Merde. »)
Elena le vit avec moins de philosophie, et si son oreille amochée ne l’empêchait pas d’entendre les mots de Jarod, elle renchérirait probablement avec son habituelle mesure – à la place elle cligne des yeux, se mordille même l’intérieur de la joue pour vérifier qu’elle ne s’est pas tout bonnement endormie sur un canapé. C’est qu’elle est à peu près sûre (totalement, même) que la dernière fois qu’elle l’a vu, Monsieur s’est pris un Avada Kedavra en pleine face ; et qu’aux dernières nouvelles, on n’est pas franchement censé s’en relever. Enfin c’est même à dire que si elle n’en était pas totalement sûre, elle ne se tiendrait très probablement pas là avec la baguette du principal concerné et un air vaguement hébété.

Ça ne dure pas, heureusement (l’air bêta), puisque Seamus fait en sorte de la placer derrière lui-même et Jarod ; Elena grogne, proteste, c’est pas son genre de se cacher oh, mais elle en profite finalement pour faire quelques pas en arrière et aller activer manuellement un deuxième volet de défense de la planque. Une sorte de filet de camouflage militaire descend ainsi juste derrière le fossé creusé magiquement par Seamus, et vient les séparer encore davantage des assaillants. Le mécanisme semble en tout point semblable à son homologue moldu, à l’exception près qu’il est a priori infranchissable par le moindre sort, et horriblement urticant et gluant au toucher (elle le sait bien, c’est elle qui l’a testé) (et approuvé).
Avant que le rideau ne s’abatte, Elena tire sa baguette à son tour. Elle se doute que cette vacherie sera encore moins efficace contre son propriétaire qu’elle ne l’est d’ordinaire ; c’est donc Rodolphus Lestrange et ses cheveux gominés qui font les frais de son premier Bombarda. Enfin, qui font… Le sort fuse hors de la baguette et retombe finalement à ses pieds dans une minuscule étincelle qu’elle peut heureusement contenir par un écrasement de chaussure et un « MERDE ! » qui commence à être sensiblement agacé.

Bon. Heureusement il y a une autre sortie à l’avant de la plaque, et la baguette (plutôt le bout de bois, mais bon) de Greyback dans sa chambre, et le Portoloin d’urgence sous l’évier de la cuisine. Il suffit de les retenir suffisamment longtemps, de rassembler tout le monde, de maintenir le calme—« Seam, » elle attrape le bras de son fidèle lieutenant Seamus Finnigan, « on a des sans-magie, je vais préparer l’évacuation ok ? ». Si ça ne tenait qu’à elle il s’agirait surtout de descendre pour de bon Travers et ses petits copains, parce que nul doute qu’ils le pourraient s’ils le voulaient, mais il y a Benny, et même Leonora, et trop de gens importants, et trop de gens tout court d’ailleurs. Elena grince des dents (évidemment qu’elle préférerait se bagarrer), donne finalement une petite tape dans les dos de Seamus et Jarod (avec quand même un « Allumez-les si besoin un les gars ?! Surtout lui, là » avec un petit signe du menton en direction de l’affreux Travers). « Je suis juste derrière ! » Elle dit plus fort, avant de filer à nouveau vers la salle commune pour prévenir tout le monde.

Et puis qu’elle n’est pas sa surprise de voir une pluie d’étincelles filer par-dessus le canapé et retomber copieusement à ses pieds (décidément) – apparemment pour une fois les méchants ont bien fait leurs devoirs, et son plan tombe donc méchamment à l’eau. Lena croise les yeux de Benny (Benny, p’tain), et elle se jette machinalement en avant pour le planquer derrière un autre canapé. Bref moment d’accalmie, c’est maintenant son gun qu’elle pointe du menton : « Benny, tu… Tu sais vraiment tirer ? »
C’est pas ce que ça les aiderait mais pas loin.

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tw: mention de mort

Tel le Jugement Dernier, votre groupe déferle sur Little Italy avant de se scinder en deux, pour mieux s’immiscer en territoire ennemi. Comité d’accueil ou non, tu feras irruption par l’entrée principale. Tu n’es pas ici pour échanger des politesses mais bien pour récupérer ce qui t’appartient. Ton bien le plus précieux ne peut demeurer plus longtemps entre les mains de ce souillon. Tu sais que ta baguette la trahira, si elle décide de s’en servir contre toi.

L’alarme retentit une nouvelle fois et tu sais pertinemment que le son strident qui s’en échappe galvanise tes équipes. Comme au bon vieux temps, alors que les sortilèges de protection des aurors volaient en éclat sous la puissance de vos sortilèges. L’adversaire semblait n’avoir absolument rien appris depuis.

Le premier sauvage à venir vous accueillir n’est autre que Seamus Finnigan. Impossible de le confondre avec qui que ce soit d’autre, alors que les traits grossiers de son visage te rappelaient sans nul doute ceux de son défunt père. Sans même prendre la peine de dire bonjour, il dégaine son arme et vient faire exploser le sol à quelques mètres de vos pieds. “Quel dommage que tu n’aies pas défendu ton père, comme tu protèges ce taudis, mon garçon.” Après cette charmante entrée en matière, tu te prépares à lui rendre la pareille du bout de ta baguette d’emprunt, avant de retenir brusquement ton bras dans les airs. Ton regard incrédule vient de se poser sur un nouveau protagoniste. “Que fait-il ici ?” murmures-tu si silencieusement, que toi seul peut entendre ces quelques mots. C’était à se demander de qui Jarod avait hérité cette sale manie d’être toujours là où on ne l’attendait pas. Interrompant ces émouvantes retrouvailles père-fils avant même qu’elles n’aient débuté, la fameuse Elena Alvarez fait son apparition. Si ta présence semble la surprendre quelque peu, elle n’en demeure pas moins sur le qui vive. Brandissant honteusement ta baguette dans les airs, elle tente vainement d’envoyer un bombarda en direction d’un Rodolphus Lestrange hilare. “C’est pour ce bout de bois que tu nous as fait déplacer, Travers ?” Tu ne prends pas même la peine de lever les yeux au ciel. Ton regard oscille entre ta véritable baguette et ce que tu considères encore à ce jour comme ta pire erreur de jeunesse.

Tu décides finalement de contourner la brèche creusée par le sortilège de Finnigan, mais très vite, ton avancée est freinée par un nouveau mécanisme de défense. Décidément, ce trou à rats réserve bien des surprises. Mais les sortilèges que tu entends fuser à l’intérieur de la planque semblent t’indiquer que votre seconde escouade est parvenue à se frayer un chemin à l’intérieur. Ni une ni deux, Alvarez disparait une nouvelle fois avec ta baguette. Le filet de protection qu’elle venait d’activer sentait la magie à des kilomètres. Mieux valait ne pas s’en approcher de trop près. D’un signe de la main, tu encourages tes acolytes à tester leurs meilleurs sortilèges de magie noire afin d’en venir rapidement à bout. Il était hors de question de laisser la gamine filer. Plaçant ton équipe sous un large Protego, tu t’avances le plus près possible et vient planter ton regard intransigeant sur Jarod. “Laisse-moi entrer pour récupérer ce qui m’appartient et je te promets que tu n’auras pas de patient supplémentaire à soigner.” Tu ne comptais pas faire de blessés, simplement des victimes pour lesquelles Jarod ne pourrait plus rien faire.

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Domingo in Fuego

ft. la team goûter à Little Italy

tw : mention sang, de blessure un peu moche aussi.



Se retrouver nez à nez avec son père l’inquiéte un instant. « Papa? »A-t-il manqué un sms important ? Est-ce que quelque chose de grave s’est produit ? Il devait forcément y avoir quelque chose, son père n’aurait pas fait le déplacement pour rien. Et pourtant c’est avec un  “Bonsoir Percy. » tout à fait calme qu’il le salue. « Je vois que tu n’as pas choisi la planque la plus ennuyeuse. Comment tu te sens ici ? » Percy hoche la tête, non, effectivement, Little Italy est loin d’être la planque que l’on pourrait qualifier d’ennuyeuse. Il y a toujours de l’animation et il est assez facile de trouver du monde avec qui bavarder ou se lancer dans une partie de jeu. Et après tout ce temps passé loin de la civilisation, il devait bien reconnaître que ce bourdonnement constant était loin d’être désagréable. « ça va, tu – » mais il s’interrompt quand le système de sécurité se relance. Ca, c’est loin d’être normal ici. Tout le monde se munie de sa baguette, le fils Weasley compris, prêt à parer une éventuelle attaque.

Il y a quelque chose qui cloche et ça ne peut pas être une simple défaillance technique …Lena embarque quelques-uns des résidents avec elle à l’extérieur.  « Si c’est rien, tu me dois une bouteille de whisky. » La remarque le fait sourire sans pour autant baisser sa garde, il espère vraiment pour eux tous que Seamus remportera bien sa bouteille de Whisky. Et il fait bien, au moment où Johannes annonce qu’ils ont de la visite, il voit débarquer des visages qui n’ont rien à faire dans leur planque.

Une brune qui n’a pas l’air d’être venue prendre le thé fait son entrée. Elle ne perd d’ailleurs pas de temps en jetant son premier sort « Attention, papa ! » Percy tire son père par le bras, pour se placer devant lui. Manquerait plus qu’il soit blessé ! Bon réflexe, quand il sent un poids le faire reculer de quelques pas. Un avertissement ? Il s’apprête à riposter, mais d’autres visages apparaissent derrière elle. Bien sûr qu’elle n’est pas venue seule ! Il paraît qu’elle s’appelle Schumacher. Horrible nom pour une horrible bonne femme … comme quoi, y a pas de hasard.

Les sorts fusent de tous les côtés et quand il en voit une (Philo) prête à attaquer un groupe, il lance une offensive. L’attaque échoue, l’autre se retrouve hors d’atteinte derrière un bouclier. Il serre les dents, merde, ça aurait pu passer. Mais s’il l’a loupée, elle semble avoir parfaitement compris qu’il était à l’origine du sort, et elle réplique avant qu’il n’ait eu le réflexe de se protéger (dé). Le Bombarda va s’écraser sur le sol, créant un joli trou juste à côté de lui, non sans lui avoir méchamment abimé le bras droit avant. Il en lâche d’ailleurs sa baguette. Sa main gauche vient se poser sur son bras devenu douloureux par réflexe et se retrouve tâchée de sang. Erk. C’est pas beau à regarder de son point de vue et ça le lance en plus. La plaie se mélange au tissu de son pull qui ne sera clairement plus mettable. Y a clairement une différence entre le fait que ce soit les autres qui soient blessés et quand c’est lui. Bizarrement, le deuxième cas de figure lui plaît beaucoup moins. Il enchaine les coups d’oeil entre son bras douloureux – vachement douloureux en fait – et la bande de joyeux lurons en face, hésitant sur la marche à suivre. Il aurait bien répliqué un truc du " c'est tout ce que tu sais faire?" mais les flammes qu'elle lance vers Johannes le dissuade de toute tentative. D'autant plus qu'il est désarmé.

Il cherche à repérer sa baguette, sans elle, c’est même pas la peine d’espérer être utile à quoi que ce soit. Il parviendra peut-être à lancer quelques sorts avec la main gauche, qui sait ! Et il la voit. Prêt du canapé ! Il regarde son père, qui semble bien plus apte à se défendre que lui en fin de compte pour aller se réfugier derrière le divan. Il pensait s’être trouvé un coin pour lui, mais surprise, il y retrouve les Alvarez. « T’étais pas dehors avec les autres, toi ? » qu’il demande à Lena. « Attends, me dit pas … Y en a d’autres dehors ? » Il grimace, moitié pour son bras, moitié parce qu'il devine qu'il a probablement raison.

Spoiler:

Tout naturellement, Benito avait été sur le point de suivre Lena, ainsi que SeametJarod, mais c'était sans compter sa cadette qui le somme de rester sur place. Il proteste, un peu, naturellement (that's what Alvarez do best), mais sans résultat. Bah, au moins, elle ne le laisse pas tout seul, donc, c'est moins suspicieux que genre "va te cacher dans un placard et ne ressort que si on est tous morts" (oui, il a ce genre de pensée, il est trauma, rappelez-vous).

Surtout que, vraisemblablement, Lenita le laisse avec Jo, et Jo, c'est un vrai, c'est le sang (littéralement, i mean, hemovore, tout ça). Passé la pointe de jalousie du fait qu'il est handsome et surtout gigantesque, Benito n'a eu aucun mal à bond avec le vampire.
Ceci dit, la réaction de Johannes est autrement plus méfiante que celle d'Elena et c'est pas pour trop plaire à Benito qui n'avait, jusqu'à présent, jamais imaginé qu'il allait devoir se battre (i know...) contre des sorciers ou il sait pas trop quoi de magique...
Heureusement qu'il a son flingue.

A peine Lenita, Seamus et Jarod sont partis que Benito est prêt à désobéir. "On devrait peut-être les suivre, nan?" Mais à ce moment-là, un premier sortilège (from Amity si j'ai bien compris) fuse de quelque part d'autre. "Ah ok, ça sort de partout..." couine-t-il en finissant de charger fiévreusement son flingue. Il est secoué d'un rire nerveux, et ses mains moites glissent sur la prise de son arme.

Un éclair passe trop près de lui à son goût, pour aller claquer au cul du bro Johannes. Esteban pousse un cri de macaque terrorisé et si Lena ne l'avait pas poussé subitement derrière un canapé, il l'aurait fait de lui-même, parce qu'il a bien les chocottes présentement.
Le problème c'est que, maintenant que Lenita is back, il faut qu'il fasse genre il a ses émotions sous contrôle, tout va bien lil sis, je vais te sortir de là.
"Benny, tu… Tu sais vraiment tirer ?" Un sourire un peu bafouillant mais miskin lui éclaire momentanément la figure. "Un peu mon n'veux..." qu'il réplique en armant une balle dans la chambre de son flingue.

Le mec qui s'appelle Percy les rejoint, mais Esteban est trop busy à jeter des sneaky coups d'œil par-dessus le canapé. "J'vais leur niquer les doigts pour qu'ils lâchent leur baguette, là, tu m'couvres, muerganita?" Et, se faufilant sur le côté du canapé, genre il se croit dans un western (ou une bagarre de saloon), Esteban ramasse la poêle à crêpes. Avec, il vise Silver une première fois et, profitant de la diversion, le baptisant de deux coups de feu consécutifs "SAY HELLO TO MY LITTLE FRIEND!" (j'te laisse décider où ça le touche) (si ça le touche) avant de se rouler de nouveau en boule derrière le canapé.
"Mais sans rire, Lenita, dis-moi qu'vous avez un truc magique pour s'enfuir?? limite j'peux piloter l'hélico hein, j'ai été pilote pendant deux semaines et demi..."

Spoiler:

Domingo in Fuego

ft. la team goûter à Little Italy

Il y a à peine deux mois, Jarod aurait été ravi de faire face à son père et d’avoir la chance de se venger pour la mort de sa mère. Il a rêvé de cette confrontation des milliers de fois, se faisant des scénarios dans sa tête depuis son adolescence. L’un d’eux ressemblait exactement à la scène qui est présentement en train de se jouer à Little Italy. Ils ne se croisaient pas au ministère ou de force par une rencontre organisée par sa nouvelle femme. Non, c'était pour se battre, montrer qui était le plus fort avec des sortilèges sortant de leurs baguettes. Un duel que Jarod remportait, bien évidement. Mais la situation a changé. Le jeune homme a appris certaines informations dernièrement qui chamboulent toute son existence et tout ce pourquoi il s’est entrainé toute sa vie. Il déteste toujours autant son géniteur, mais sa vision des choses à bien changé. Sans parler qu’ils doivent se rencontrer toutes les deux semaines pour que le médicomage puisse donner ses potions au mangemort. Ils ne parlent pas énormément, il n’y aucune chaleur dans leurs échangent, ils sont deux étrangers, ils sont simplement un professionnel et son patient. Ils sont très loin d’être un père et un fils, mais Jarod a cette sensation étrange d’avoir hâte à ces rendez-vous.

Il est donc particulièrement déstabilisé de voir que c’est Marlon qui les attaque. Rien ne se passe comme prévu. Les bonnes intentions prennent toutefois rapidement le bord et il se rappelle pourquoi il a rejoint l’ordre. Surtout, personne ne doit savoir que les deux sont liés. Jarod se reprend. Par contre, il n’est pas un combattant et rares sont les missions d’offensives auxquelles il a pu participer. Comme à son habitude, il préfère d’abord observer, au contraire de SEAMUS qui n’attend pas et créé une brèche devant le groupe de mangemort qui permet au moins de les ralentir. ELENA, derrière eux, déclenche une protection avant de lancer un bombarda vers un visage que Jarod semble reconnaitre de loin. L’un de ses clients, pense-t-il? Décidément. Malheureusement, le sort rate. Le système de défense aurait dû leur permettre de se regrouper et de penser à une nouvelle tactique, mais un second groupe a pénétré dans la planque et les voilà qu’ils sont encerclés. Les sorts sont tirés de partout. Il s’assure que LEONORA est en sécurité malgré les flammèches tirées dans sa direction. Il envoie un Protego vers le canapé pour protéger ceux qui s’y sont réfugiés. Ils vont devoir trouvé un moyen de les sortir de là, le meuble ne risque pas de les défendre éternellement. ELENA semble sur le coup et reste heureusement derrière et ne fait pas (trop) de folies avec sa jambe blessée. "Fais pas de bêtises, sinon tu vas être pris avec moi encore un moment." Qu’il lui lance en rigolant, même si ce n’est pas vraiment le temps de rire. Ça lui permet tout de même de se détendre un peu et de se préparer à affronter le Travers. Il se demande bien ce qu’il fout là et ce qu’il veut à Elena.

Jarod défend l’entrée en lançant des sorts au hasard sur le groupe devant lui, mais ces derniers rebondissent sur la barrière invisible. En espérant que ça l’affaiblisse un peu, mais pas assez puisque MARLON est maintenant juste devant lui et lui demande presque poliment de le laisser passer. Jarod sourit et pouffe de rire. "Bien sûr! Entrez donc! Il y a même du gâteau préparé par ma cousine." Même si Leonora n’a aucun lien de parenté avec Marlon, Jarod sait que tout ce qui concerne Vivien et sa famille dégoutent son père. Si ça peut le déconcentrer pendant quelques secondes, ça sera ça de gagner. Il toise son père pendant de longues secondes, un sourire mauvais sur les lèvres. Ils ont peut-être fait une trêve tacite dans les derniers mois, mais c’est terminé. Sans le quitter du regard, il lève sa baguette et tend son bras à la perpendiculaire. "Accio toilette" Le cabinet s’arrache de sa tuyauterie et lévite jusqu’à eux. D’un coup sec de la baguette, il envoie l’objet directement sur la tête de Marlon. Il ne reste pas là à savourer sa mini victoire ou attendre que le mangemort se relève. Il se dirige, penché, vers les canapés. Là, il remarque la blessure de PERCY. Sans lui demander son avis, il s’empare d’une couverture qu’il s’empresse de déchirer pour l’enrouler autour de son bras. Ça fera l’affaire pour le moment. "Putain Lena, mais qu’est-ce qu’il te veut?" Il a bien remarqué l’expression de la belle lorsqu’elle a aperçu Marlon, et vice versa.  Il vient de poser la question lorsque BENNY tire des coups de feu. Jarod sursaute. Jamais, il n’aurait cru voir des fusils utilisés dans le monde magique.

Spoiler:

« Schumacher, fais pas semblant, putain ! » Evidemment que Marsh ne peut pas s’empêcher de la faire chier, même maintenant – elle aurait dû signer pour l’escadron du boss, en fait, là où elle aurait pu simplement se planquer derrière lui et complimenter les cheveux de Lestrange pour faire diversion. Là elle a effectivement l’air un peu dépassée, Amity, la baguette tout juste levée alors que ses deux compatriotes canardent salement le Runcorn à grands renforts d’alchimie. Elle balaye la pièce du regard, à la recherche d’un type assez dégourdi pour ne pas prendre trop cher – ses yeux suivent d’abord le gamin Weasley qui bat en retraite, puis le père qui, lui, ne semble pas décidé à bouger. Par le trou laissé par le Bombarda de Flamel dans la carlingue (une raison de plus d’avoir les jetons de cette bonne femme), Mite fait venir d’un Accio une branche de belle taille, tout juste bonne à venir frapper Weasley Père (Arthur) en plein ventre et à le faire se courber en deux (dés).

L’opération n’est pas surpuissante mais demeure une réussite honorable ; Amity jette donc un coup d’œil à son très-estimé-collègue Silver pour s’assurer qu’il s’en est aperçu. Il est un peu occupé, malheureusement, puisqu’elle récupère sur les pieds la poêle à crêpes (?!) qui vient de le heurter (« hrmpf »), puis que surtout deux coups de feu fusent dans sa direction (?!?!?!). "SAY HELLO TO MY LITTLE FRIEND!" Mite est encore en train de gasp avec horreur que l’espèce de Mario qui a servi d’agresseur s’est déjà replié derrière un canapé ; elle l’entend quand même toujours baragouiner en semi-espagnol d’où elle est, et de toute évidence s’adresser à la gamine Alvarez, et ça lui coupe un peu l’envie de riposter (no offense Silver). Y a une couverture à protéger, toutefois, alors elle balance ce qui est clairement juste une nouvelle gerbe d’étincelles orangées par-dessus le bord du canapé – ça piquera peut-être un peu les planqués, tout au plus (dés).

Vu que ça ne fait pas franchement illusion, Mite lève le camp avant que ça lui retombe dessus (ou qu’on se mette à la viser, peut-être aussi) ; elle bondit en avant, file même devant le canapé (non sans se protéger les fesses d’un Protego, parce qu’elle leur fait quand même moyennement confiance aux djeuns massés là), atterrit au niveau de l’entrée où… Travers prend un toilette en pleine face (?!?!) (ils sont marrants ces jeunes, où est-ce qu’on signe à l’ODP finalement ?!). De surprise, Mite laisse filer le coupable (elle a pas du tout une expression constipée pour s’empêcher de rire, vous inquiétez pas boss) mais pour se rattraper et/ou faire bonne figure, elle s’en prend, en bonne ancienne Serpentarde, au dernier gamin restant (Seamus). Celui-ci écope d’un Flipendo tout juste suffisamment puissant pour le pousser sur quelques mètres (voire à la renverse, s’il n’est pas très stable sur ses appuis, ce qui arrive même aux meilleurs) – elle n’en demande pas plus, ça fait le boulot, c’est formidable, vous avez vu chef ?! (dés)

Ragaillardie (et parce qu’elle ne va réussir à demander des nouvelles de Travers sans exploser de rire), Mite décide ensuite de s’attaquer au mécanisme de protection qui empêche le deuxième groupe (techniquement le premier) de véritablement pénétrer au sein de la planque. Son Confringo tiré près du plafond est suffisamment puissant pour ébranler le filet et faire glitch la magie qu’il contient (dés) ; surtout, elle s’aperçoit du coin de l’œil que ça fait légèrement bouger un bouton fléché à sa droite. Ni une ni deux, le très bon élément qu’elle est vraisemblablement devenue depuis la remontrance de Marsh (ew) se précipite sur le bouton, qui sert manifestement à déterminer l’intensité du mécanisme de défense – elle le pousse à fond, faisant ainsi lentement remonter la sorte de rideau, et permettant à ses collègues de marcher sur Little Italy pour de vrai. Si elle n’était pas un peu fière, elle s’en voudrait presque ; à la place, elle ne peut que beugler, dans l’adrénaline, un « WELCOME BITCHES ! » qui ne déridera pas forcément le grand manitou.

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