NEW ORDER

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nom prénom(s) » 王 – Wáng. Table rase : on arrache les racines et on y plante sans ménagement une identité nouvelle -déjà fleurie par des générations d'adoptés avant la sienne. Tu seras Wang, mon fils. |  鸿章 - Hóngzhāng (grand, vaste / règles, ordre) – L'histoire des noms est tortueuse, chez les Wang ; les noms de naissance sont rares, et le baptême au sein du clan souvent bâclé. Mais quand votre mère est une pute et qu'elle fait le choix de crever plutôt que de vous élever, alors cette putain de chance que représentait un nom de naissance se transforme en poison. Hongzhang a des allures de fardeau, un poids intimement lié à une partie de lui qu’il ne connaîtra jamais. Alors quand il a grandi, le fils de rien s'est concocté un antidote à ce putain de poison -du fait-maison qui a fait vriller les oreilles sensibles de Wei : à leur arrivée en Angleterre, le gamin de six ans s'est voulu un nom de blanc-bec, un truc passe-partout qui coule sur les bouches anglaises sans heurter ses origines boueuses. C’est comme ça qu’est mort Hongzhang, petit garçon paumé de Macao, pour laisser place à Martin Wang, immigré hong-kongais plein de promesses. Le surnom n'a jamais franchi les lèvres du patriarche, et pour le reste du clan, il est Zhang -comme un nom secret, porté en interne, contre le pseudonyme qu’il emploie avec le reste du monde. surnom(s)  » 红棍 (hóng gùn) – Red Stick : le titre officiel du numéro deux des Wang. Dans la même veine, wingman ; numéro deux en chef, boss -qu'il sonne doux à ses oreilles, celui-là. date de naissance » Printemps 1974 -impossible de tracer une date exacte, même si, selon Bao : « tu peux être qu'un p'tain de Gémeaux ». Dur. origines & nationalité  » Natif de Macao, déporté de Hong-Kong ; Chinois Han du côté de sa mère -elle serait arrivée du sud de la Chine, mais qu'est-ce qu'on s'en branle ? Ce qui est certain, c'est qu'elle remplissait assidûment ses fonctions de callgirl -sorciers, moldus, chinois han, non han, britanniques, américains... Selon toute vraisemblance, Martin aurait décroché le jackpot ; fait à moitié caucasien par un client d’un soir. pureté du sang  » Sang mêlé ; sa mère était une Née-Moldue avérée, et son père de la race des gros connards, de ce qu’il en sait. métier/études  » Zéro pointé -c'est ce que l'existence s'acharne à lui dire depuis le début. Rien, niet, zéro, le gouffre intersidéral ; le petit Hongzhang mort-né jusqu'à ce qu'on le trouve, qu'on l'éduque (pas d'école magique pour les rejetons Wang, tous élevés à la street magic sous l'égide des grands) -et puis, il y a eu les jobs sous les ordres de Wei (il s’est vite avéré le plus efficace dans l’extorsion de biens, les rappels à l’ordre musclés et les règlements de compte), puis enfin, le jour s'est levé, et, enfin, Martin est devenu quelqu'un. Aujourd'hui numéro deux du clan Wang, bras droit, adjoint, vice-chef, consultant privilégié -bordel il n'arrive pas à croire qu'il soit parvenu à doubler Sen. Jouissant de ses nouveaux privilèges, après une bataille de longue haleine avec un Wei réticent (il le trouve étrangement plus conciliant depuis sa mort), il a obtenu la gestion de l’Opaleye , nightclub sorcier de Londres. La façon dont il s'en occupe est une source de friction avec Chen -c'était déjà la source des réticences de Wei ; mais hey, le vieux est mort, et pendant que Chen pleure sa mère la piste de danse est sienne. orientation & état civil  » Manwhore – toutes à ses pieds. Il a fini par y croire, à force de (se) le répéter, puis la magie de la thune a fini par opérer, transformant partiellement ses désirs en réalité ; doté d’une mémoire sélective, il oublie aussitôt celles qui lui disent non, pour se concentrer sur celles enclines à crier oui. camp  » Les Wang, ou lui ; parfois quand brille l’éclat du pouvoir et des Gallions, le doute est permis. baguette  » Bois de pin, 22.5 cm, poil de Zouwu -petite, rigide, prompte à se figer dans la gorge d’endettés jusqu’aux dents. patronus  » C’est l’un des rares sorts que l’on inculque obligatoirement, chez Wang ; les patronus sont réputés pour porter bonheur et apaiser les esprits. Wang a retenu son souffle, la première fois -il a d’abord vu voir se former, les yeux brillants, un boutefeu chinois. Puis la masse argentée s’est condensée, pour se figer, enfin, en un cochon Taihu. Autant dire que Martin préfère, depuis, se faire faire la misère par les esprits. épouvantard  » Un Wang, avoir peur ? Y’a bien Jie qu’est là, à se faire dessus dès que le ton monte chez les vrais bonhommes (et une fois, une seule fois il a pu lire la peur sur les traits de Wei), mais Martin ? Allez, c’est pas comme si c’était une tapette, qu’un putain de débile trauma par l’abandon de sa mère dans leur appartement de trois mètres carrés –un hybride entre solitude et misère qu’il enterre sous les produits de luxe et  le bling-bling d’une existence débridée. Être dépossédé de tout lui fiche une peur bleue. particularité(s)  » Comme la plupart des membres du clan, Zhang n'est pas animixé ; ce luxe n'est réservé qu'à la préférée, Feng -tout ça pour une tuile de Mahjong crasseuse qu'il soupçonne d'être une légende. Alors lui, pour combler le manque et prouver qu'il pouvait avoir s'il le désirait avoir un animal-lié, s'est acheté un petit singe, comme font les types friqués dans les films moldus ; il garde Doll dans une cage, ou quand il est de sortie, relié à une petite chaîne qu'il traîne comme un (malheureux) cabot de compagnie.