BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      


 

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Martin Wang
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Martin Wang
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opaleye club — octobre 2006
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En bon souverain des lieux, Martin prenait soin d’arriver à des heures différentes -quand il arrivait tout court- à l’Opaleye. Une seule constante pour faire son apparition : qu’elle ne coïncide jamais exactement avec l’ouverture. Le retard, il l’avait compris assez jeune, était le privilège des grands de ce monde ; et de ce fait, Martin en jouissait impunément.

Parfois, il se demandait si ce n’était pas là le zénith de son existence : cette seconde où il entrait en scène, et où les regards des habitués et des sorciers assez renseignés pour savoir à qui graisser la patte se braquaient sur lui, l’accompagnant tels des faisceaux de lumière pour son tour de piste.
Fier comme un hippogriffe, il buvait jusqu’à la dernière goutte de cette attention groupée ; il embrassait, enlaçait, checkait ses connaissances avec un grand sourire aux lèvres, paré toujours d’une veste de costume chatoyante, à l’image des murs irisés du club rappelant les écailles d’un Opaloeil. Ce soir-là, c’était aux couleurs d’un Boutefeu que Martin s’apparentait ; scintillait un dégradé mouvant au gré de ses gestes, partant d’un or éclatant pour s’achever en un rouge sombre, tirant sur le noir en fin de course.

On le complimentait à ce sujet, un bras nonchalamment passé autour de ses épaules, quand Eugene vint le trouver. « Vous devriez venir faire un tour dans l’arrière-boutique, boss. » Au murmure cryptique Martin s’écarta, et s’excusa auprès de l’immense rouquine aux yeux verts, à la Valeria. A ses yeux, toutes les blanches se ressemblaient jusqu’à se confondre.

De l’autre côté du miroir, c’était comme si tout avait été baissé d’un cran : la lumière, la musique, le volume des conversations, jusqu’à l’air lui-même, d’une fraîcheur trompeuse -celle des encens magiques dissipant les volutes de fumées qui parvenaient à s’échapper des salles du fond. Martin chatoyait, indifférent à l’ambiance secrète des coulisses ; s’il adorait prendre un bain de foule du côté visible du club, il aimait d’une toute autre façon le mystère feutré du coin VIP, et le spectacle de la foule, compressée sous les spots -si proche et si lointaine, derrière les vitres teintées. Ce soir, de plus, ils avaient plusieurs invités d’honneur.

De son pas de propriétaire, Wang passa le premier carré, puis le second ; et au troisième, plus renfoncé, il ralentit un peu, coulant un regard sous les tentures légères, apportant l’illusion de l’intimité. Une silhouette solitaire -celle pour laquelle Eugene l’avait arraché à la taille de la rouquine. Martin enfonça ses mains dans ses poches, et pénétra à l’intérieur.
Il puait la solitude -et l’envie d’être seul. Wang sourit d’autant plus. Il était toujours plus heureux d’être là quand on n’avait pas envie de le voir. « Ah, voilà un invité de marque », constata-t-il en ouvrant les bras, comme s’il discutait de Benjamin Rosier avec son valet. Derrière lui, les tentures s’épaissirent. « Ne vous dérangez pas pour moi. » Tout en se dirigeant vers le canapé, il balaya la fumée de l’opium, le verre d’alcool fort et l’air de déprime ancré sur ses traits d’un geste de la main. « Je ne suis pas certain de vous avoir déjà croisé ici. C’est votre première fois à l’Opaleye, Monsieur Rosier ? » Il se servit dans le plat de fruits sur la table, croisant les jambes, et coula un regard entendu à Rosier tandis qu’il gobait une tranche d’orange.

Ils savaient tous les deux parfaitement ce qu’il en était. Voir les Sang-Purs s’adonner au vice dans l’enceinte de son club lui donnait des frissons qu’il n’aurait troqués pour rien au monde.



Dernière édition par Martin Wang le Mar 21 Avr - 17:04, édité 1 fois
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martin wang
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Les pieds croisés sur la table de l’alcôve, la tête en arrière, Benjamin observe les volutes de fumée qui s’élèvent au dessus de lui, et sont avalées par l’obscurité, un peu plus haut. Quelle chance qu’il pense, disparaître aussi facilement. Il aimerait en faire de même. En fait, il y a peu de choses qu’il aimerait plus que disparaître du jour au lendemain et se créer une nouvelle vie ailleurs. Bordel, qu’est-ce que ce serait bien. Il serait prêt à partir sans argent sur lui, à galérer pendant des semaines dans un autre pays avant de pouvoir se payer un endroit décent où vivre. Il finirait par s’acheter une petite maison, dans un endroit où personne ne pourrait le retrouver, et il écrirait des livres sous un pseudonyme, au coin de la cheminée, avec de la neige dehors et du thé à volonté. Et des cigarettes, aussi. Beaucoup de cigarettes. Ce serait le bonheur.
Mais non. Ça ne se passe pas comme ça dans la vie. Rien ne vient aussi facilement. Techniquement, ce n’est pas qu’il ne pourrait pas partir : son statut lui permet de quitter l’Angleterre sans trop de difficultés. Mais il a la responsabilité d’une famille entière, et il sait parfaitement que tous les Rosier paieraient pour une défection pareille. Il se fiche presque un peu de mettre dans de sales draps certains membres de sa famille… Mais ses cousins, sa mère… Il ne peut pas leur faire ça. Et puis, même s’il était du genre connard, à se foutre des conséquences sur les autres, il y a toujours cette marque sur son bras. Cette marque qui fait de lui une possession du Lord. Benjamin n’a aucune idée de l’ampleur du lien qu’elle crée avec le Lord, mais il est à peu près sûr que, même s’il cherchait à disparaître, cette marque suffirait pour que toute la petite bande des mangemorts le retrouve.
Bref, il est coincé.
Dans un pays où en plus, il n’a ni le droit de fumer ou de boire.
Et il n’a même pas quelqu’un dans sa vie avec qui râler.

C’était une idée un peu débile peut-être, d’aller à l’Opaleye. Mais Benjamin est confiant : personne ne dira qu’il a été vu là-bas. Et si oui, il pourra toujours inventer un truc, genre une mission personnelle, une filature, il est un excellent menteur, Ben. Il excelle au mensonge depuis aussi longtemps qu’il se souvienne. Il se sortira de ce mauvais pas comme il se sort de tout, toujours. Ses pairs le prennent de toute manière toujours pour un gamin, autant utiliser ça en sa faveur.
Un mouvement du côté du rideau, dans sa vision périphérique, lui fait relever la tête. Un homme, qui semble un peu plus vieux que lui, se permet d’entrer sans avoir demandé si c’était ok. Très bien. Super. Benjamin se retient de grimacer devant cette violation de son envie de solitude. « Ah, voilà un invité de marque. » Benjamin retient un sourire. En ce moment, il a bien l’impression qu’il n’est invité de marque que là où il ne devrait pas être. « Ne vous dérangez pas pour moi. » Il hausse un sourcil. « Je ne suis pas certain de vous avoir déjà croisé ici. C’est votre première fois à l’Opaleye, Monsieur Rosier ? » Benjamin soupire, et rebalance sa tête en arrière. « Je suppose que vous avez déjà la réponse à cette question. » L’air sur son visage est un peu trop ravi, pense Benjamin. « Ça vous arrive souvent de débarquer dans les carrés pour parler aux clients ? » demande-t-il curieux. « Vous êtes là pour un sermon ou pour pousser un peu plus au vice ? » Il redresse la tête et hausse les sourcils.
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Martin Wang
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opaleye club — octobre 2006

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Martin avait la sale habitude de se comporter chez lui où qu'il aille ; et quand les lieux lui appartenaient vraiment, son habituel comportement de propriétaire se transformait en véritables manières de roi. Pas le style souverain tyrannique, oh non ; plutôt le genre à flâner sur ses terres, distribuer sourires et faveurs, vérifier d'un œil bienveillant qu'on se noyait dans l'opium, l'alcool, et les vices de consommation que dispensait le club. Alors lorsqu'un membre de la royauté voisine faisait son apparition, Martin se devait de l'accueillir avec les formes – par sa présence grandiose et deux-trois cadeaux onéreux, en somme. Benjamin était l'un de ces princes de Sang-Purs dont la légitimité avait été assise par le régime, établie au préalable par des siècles de domination puriste ; ils n'avaient, en apparence, rien en commun mais, en réalité, ils avaient tout à voir. Un Prince de la vieille aristocratie à qui tout était dû par la naissance, et un Roi de la rue qui avait acheté (ou volé) la moindre petite brique de son royaume ; qu'importait les détails de leur ascension, ils se trouvaient présentement au même niveau. Martin aimait même à croire qu'il était un peu plus thuné que ce cher Benjamin – qui portait, lui, ses dorures désespérément discrètes.

Le bout de chaussure cirée se balançait gaiement de gauche à droite, comme la queue d'un lion observant sa proie. Cette dernière déblatérait ses remarques d'un ton blasé sous le regard aiguisé de Wang. C'était ça, le souci de la vieille aristocratie sorcière ; blasés, déprimés, ils avaient à force d'habitude perdu le goût du luxe et des privilèges. Martin se déplaçait pour un tête-à-tête seulement pour le plaisir de le leur rappeler, comme une petite voix nasillarde perchée dans leur crâne ; et parfois même, avec un peu de chance, pour leur foutre un bon coup de pied au cul. Il y en avait qui réclamaient, même ; et quelque chose lui disait que c'était le cas de Benjamin Rosier. « Je ne me déplace pas pour n'importe qui », répondit-il en mastiquant son morceau d'orange, parachevant sa phrase d'un clin d'oeil éloquent. Si certains avaient un net problème de franchise (leurs vies semblaient truffées de problèmes et de soucis, à ces gens d'en-haut), ce ne semblait pas être le cas du CEO de Rosier Events. Pour avoir son oncle à sa botte (un détail qui avait fait beaucoup rire Martin), il fallait en avoir un peu. « Vous avez l'air d'avoir plus besoin de l'un que de l'autre. » Il se sentait smart, à parler leur langue faite de jeux d'esprit et de codes secrets bourgeois. Parler à un Sang-Pur, c'était comme choper une meuf ; les mêmes tons sirupeux, les mêmes mimiques, gestes, expressions. Il fallait vaguement réadapter ses intentions - et encore.

Sur ce, il se redressa pour prendre un morceau de pomme ; il l'enfournait tout juste qu'un plateau apparut à côté des fruits, provoquant un « hum ! » ravi chez Martin, qui, la bouche pleine, tapa dans ses mains pour y allier le geste. « Parfait ! » Il se saisit de la bouteille nue, aux reflets vaguement irisés, qui y trônait ; la seule chose qui l'empêchait d'être confondue avec de l'eau était les paillettes qui y tournaient d'elles-mêmes, comme des flocons d'or soufflées par un vent imaginaire. Une boule de Noël consommable, en somme. « Vodka Gold. Pour votre première visite chez nous, Monsieur Rosier. » Il leur versa deux généreuses lampées, coulant un regard au directeur. « Pas la dernière, j'espère ? » Choper une meuf était, en fait, un exercice presque plus difficile que celui-ci.
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martin wang
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Je ne me déplace pas pour n'importe qui Benjamin soupire. C’est too much. Il déteste qu’on lui parle comme ça. C’est toujours hypocrite, ouvertement ou non. Il n’a clairement pas envie que quelqu’un vienne lui cirer les pompes. C’est justement pour échapper à ceux qui le font qu’il est venu s’isoler ici, et prendre un peu de temps loin de la réalité.
Malheureusement, la réalité le rattrape toujours, remarque-t-il.
Vous avez l'air d'avoir plus besoin de l'un que de l'autre. fait son invité non désiré. Benjamin lève les yeux au ciel. À vrai dire, il n’a envie ni de l’un, ni de l’autre. Il n’est pas du genre à se perdre dans l’alcool, ou à se droguer au point de perdre contrôle. Il est toujours dans la mesure, alors son nouvel ami risque d’être un peu déçu. Quant au sermon… franchement il doute de l’impact que ça aurait, un sermon de la bouche d’un strict inconnu qui se prend pour un roi.
En tous cas, le petit roi semble décidé à s’inviter sur le long terme, puisqu’il fait apparaître un nouveau plateau et se sert sans retenue. Parfait ! Il a l’air de beaucoup trop apprécier la situation, et franchement, il commence à lui courir sur le haricot. Vodka Gold. Pour votre première visite chez nous, Monsieur Rosier. Il hausse les sourcils, le regarde verser les deux verres. Pas la dernière, j'espère ? Benjamin sait qu’il ne devrait pas boire ce verre. Au-delà du fait que ce soit illégal, il pourrait très bien être empoisonné. Rien ne lui dit que la résistance n’a pas ses ficelles jusqu’ici.
Mais bon, à ce stade, il se fout un peu de tout, Benjamin.
S’il disparaît, quelle différence ? Au moins il n’appartiendra plus à personne.
Il finit par attraper un verre, et après un « Cheers. » las, il s’enfile le verre sans se poser trop de questions. Une fois que l’alcool s’est fait son chemin brûlant dans sa gorge, il pose les coudes sur ses genoux et observe son nouvel interlocuteur. « Alors, c’est vous qui gérez tout ça, hein? » Il hausse les sourcils. « C’est à ça que ressemble votre vie ? Boire, fumer, et vous nourrir des vices des bourgeois coincés? » demande-t-il. « Sounds like paradise. » dit-il avec un petit rire. Il ne plaisante même pas vraiment, en réalité. Il ne s’imagine pas avoir cette vie - Benjamin a toujours aspiré à avoir une vie simple - mais il pourrait en apprécier les avantages, s’il avait grandi là-dedans, sans aucun doute.
Il ne connait pas vraiment ce mec, mais il est un peu curieux de savoir comment il est arrivé là. Il doit avoir des histoires intéressantes à raconter. « Vous risquez de vous ennuyer un peu avec moi, je vous le dis direct. » Il ne serait pas le premier. Benjamin est un excellent organisateur de soirée mais il n’est pas vraiment celui qui y brille. Sa cousine lui fait souvent remarquer qu’il manque de charisme, qu’il manque de style - et c’est entré depuis longtemps dans sa tête. Il s’est résigné à l’invisibilité. Seule la marque sur son bras lui donne un minimum de prestige et suffisamment de standing pour qu’on le respecte et qu’on le traite comme un roi partout où il passe.
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Martin Wang
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opaleye club — octobre 2006

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Cet œil blasé, cette lassitude dans les gestes – c'était un spectacle délicieux, sublimé par les vapeurs d'opium, l'apanage d'une aristocratie que Martin ne pourrait jamais que regarder de loin. Il avait bien rêvé, gosse, d'en faire partie un jour ; mais il avait rapidement compris que ce club-ci resterait fermé quoiqu'il débourse, exhibe, ou déballe. Il restait bien à l'arrière de son crâne les prémices d'un embryon d'idée délirante... S'il amassait assez de blé, peut-être.
Impossible n'était pas Wang, après tout.

Martin leva son verre vers Benjamin, et but son shot cul sec. La vodka crépita dans sa bouche, le long de son œsophage, pour atterrir en un feu d'artifice agréable au fond de son estomac ; cette boisson bénite des dieux avait le don de le faire se sentir encore un peu plus royal – une douce impression lorsque l'on était assis sur la même banquette qu'un membre de ces familles anciennes. Non vraiment, ils n'étaient pas si différents, Rosier et lui ; et ses remarques lui tirèrent un rire amusé, tandis qu'il remplissait de nouveau leurs verres. Plus efficace qu'une de ces host disséminées au bar. « Le paradis peut prendre plusieurs formes, vous savez. Même si, à vous entendre, j'ai plutôt l'air d'un parasite qu'un angelot, hmm », fit Martin en se redressant, coulant de nouveau un regard et un sourire en coin vers Rosier. Ce n'était pas complètement faux, en quelque sorte : les Wang avaient commencé leur business en ramassant les miettes et les déchets laissés là par le reste du monde – dont les gosses perdus comme Zhang.

Visiblement, Rosier n'avait pas fait le lien – et Martin se serait vexé s'il ne connaissait pas le nom des Wang, totalement improbable ! « Vous et moi on est pareils, deux hommes d'affaire tout à fait respectables ! Vous organisez des petites sauteries bien glam pour les riches, moi je m'occupe de soirées disons, « amicales », pour vous distraire sans pression, et en toute discrétion. Rien de bien différent. » Martin haussa les épaules d'un air de dire que ce n'était pas plus compliqué que ça, puis s'enfila son deuxième shot, activant la potion de Sobriété qui ronflait dans son ventre. Un verre, tout allait bien – à partir de deux ou trois, le sortilège se chargeait de transformer l'alcool ingéré en un liquide inoffensif (réduisant ainsi drastiquement, à la déception de Martin, les pétillements de la vodka). Un mal nécessaire, lorsque l'on voulait garder toute sa tête avec un invité.

Il lui ne semblait pas nécessaire de préciser qu'il était le général de l'armée des parasites Wang, et que son activité principale, le jour, se résumait à semer terreur et violence chez ceux qui n'avaient pas compris les règles. « Vous risquez de vous ennuyer un peu avec moi, je vous le dis direct. » Martin eut un nouveau rire devant ce constat biaisé. « Non non, vous êtes le genre de sorcier que j'apprécie, Benjamin », contra-t-il en agitant son index dans l'air, comme s'il mettait là le doigt sur les mille raisons pour lesquelles ils étaient fait pour s'entendre. « Quelque chose me dit que vous êtes plus drôle que ce que vous croyez... Un peu coincé du cul, ça c'est certain mais hey, avec votre nom qui ne le serait pas ? » La main de Martin vint, gentiment, mais fermement, s'abattre sur l'épaule de Rosier ; il la retira avant (mais après, tout de même, une légère secousse faite de camaraderie et de bons sentiments) qu'on puisse s'en offusquer, ou lui reprocher d'envahir son « espace personnel ». Encore une connerie de riche, ou de nana faussement farouche. « Regardez, rien que la raison de votre présence ce soir, j'en ai des frissons de savoir ce qui vous amène dans mon putain de royaume. » Il exagérait à peine, et se pencha légèrement vers Benjamin, pour la confidence, à deux doigts de lui montrer la preuve sur son avant-bras dénudé. « Famille ? Amour ? Boulot ? Vous buvez et fumez comme quelqu'un qui a des emmerdes. J'adore les emmerdes. » L'opium, en vous endormant les sens, offrait un échappatoire apathique à une réalité souvent problématique ; Martin connaissait cette drogue autant, voire mieux, qu'un consommateur régulier. Comme tous les Wang – sans en avoir jamais (officiellement) fumé, on connaissait les pouvoirs prodigieux de ces volutes magiques, et Martin sortit une nouvelle cigarette pour accompagner Rosier dans le geste.
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martin wang
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Le paradis peut prendre plusieurs formes, vous savez. Même si, à vous entendre, j'ai plutôt l'air d'un parasite qu'un angelot, hmm Sans blague. Benjamin esquisse un sourire. En effet, l’idée qu’il se fait de son paradis est loin de ce box enfumé et de son espace vital violé par un inconnu qui a bien trop de confiance en lui. Vous et moi on est pareils, deux hommes d'affaire tout à fait respectables ! Vous organisez des petites sauteries bien glam pour les riches, moi je m'occupe de soirées disons, « amicales », pour vous distraire sans pression, et en toute discrétion. Rien de bien différent Benjamin garde son sourire amusé. Il faut le reconnaître, il se donne du mal, ce gars-là. Le Rosier se contente de laisser traîner un hm-hm qui veut tout et rien dire. Certes, ils ont peut-être l’aspect événementiel en commun, mais pour tout le reste, Ben se permet de douter.
C’est avec l’espoir de se débarrasser rapidement de l’homme en face de lui qu’il reconnaît qu’il est ennuyeux, mais cela ne fait visiblement pas peur à son interlocuteur. Non non, vous êtes le genre de sorcier que j'apprécie, Benjamin Ben hausse les sourcils. Alors quoi, ils sont sur un first-name basis maintenant ? Mais quel baratineur, ce mec. Benjamin soupire, mais ne relève pas. La flemme. Et puis bon, il peut bien le laisser tenter de le baratiner, après tout, ne baratine-t-il pas lui-même toute la communauté sorcière noble au quotidien ? C’est presque amusant de rencontrer quelqu’un qui est aussi pro que lui. Enfin bon, Benjamin se doute qu’il n’est pas aussi cocky et charismatique que le mec en face de lui quand il baratine. Peut-être qu’il pourrait s’en inspirer, pour que Pansy arrête de dire qu’il est ennuyeux à souhait ?
Ça ne va vraiment plus, il commence à se dire qu’il pourrait prendre exemple sur un petit criminel. Cette soirée part carrément dans tous les sens.
Quelque chose me dit que vous êtes plus drôle que ce que vous croyez... Un peu coincé du cul, ça c'est certain mais hey, avec votre nom qui ne le serait pas ? Il a posé sa main sur son épaule. Benjamin retient une grimace. Regardez, rien que la raison de votre présence ce soir, j'en ai des frissons de savoir ce qui vous amène dans mon putain de royaume. Vraiment, il est hyper fatiguant, quand même, ce gars. Famille ? Amour ? Boulot ? Vous buvez et fumez comme quelqu'un qui a des emmerdes. J'adore les emmerdes. Évidemment, que vous les adorez. fait Benjamin.

Il s’enfonce dans son siège et passe une main sur le dossier du confortable canapé sur lequel il est assis. Vous savez quoi? Il penche légèrement la tête sur le côté. Donnez moi vos hypothèses! fait-il, enthousiaste. Qu’est-ce qui peut bien m’amener ici ? Il hausse les sourcils. Impressionnez moi! Il tire une bouffée d’opium, curieux de ce que l’autre va bien pouvoir lui sortir. Il doit avoir suffisamment d’expérience pour avoir des pistes, non ? Il lui a dit qu’il était un invité de marque, mais Benjamin n’est pas dupe : des invités de marque, il doit en avoir très souvent. Il connaît des tas de mecs qui viennent ici, même s’ils n’en parlent pas entre eux. Il a dû en entendre des tas raconter leur problèmes de privilégiés.
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Martin Wang
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En voilà un, au moins, qui ne se laissait pas démonter. L'aisance des bien-nés, l'opium, et bien entendu, le ton léger de leur conversation qui l'était autrement moins – Martin se vantait d'être à l'aise en toute circonstances, qu'importait son public, et de distiller la confusion et l'inconfort à sa guise. Benjamin Rosier tenait la barre, s'installait plus profondément dans le canapé du club ; qu'il s'y enfonce, ce crétin, et qu'il crache toute sa thune jusqu'à se faire endormir la cervelle par les vertus de leur opium de qualité. Mieux qu'un sort d'Oubliettes, vendait-il parfois (en exagérant à peine) à ceux qui hésitaient encore, juste assez pour qu'il les y pousse avec son sourire de requin. Le deal était souvent scellé avec une bonne tape dans leur dos de futurs opiomanes. Impressionnez moi ! Martin eut un rire bref, sensiblement amusé, devant le jeu que leur offrait Rosier. Ah, ces riches qui voulaient qu'on les divertisse ! Heureusement pour lui, Martin était bon joueur – jusqu'à ce qu'il perde – et surtout incapable de résister à une provocation, aussi subtile fût-elle. Puis, pour une fois qu'on lui demandait son avis, il n'allait pas se gêner, l'occasion était trop belle. « Vous me filez quoi, dix Gallions par bonne réponse, si je vise juste ? », plaisanta-t-il sans vraiment le faire. Dix Gallions ou un petit service ; Martin n'aurait pas dit non à un petit joker Rosier, à sortir, le moment venu, du fond de sa manche d'embrouilleur.

« Hum », commença-t-il en arrosant Rosier d'un généreux coup d'oeil, sourire chafouin aux lèvres – un essentiel indémodable chez Wang. « Bah, c'est évident. La thune, le statut social, le job... Des types comme vous crèvent sous la pression tous les jours. » Son regard vint s'accrocher à celui de Benjamin, comme sortant de l'inventaire complet de sa personnalité et de ses problèmes – qui se lisaient nettement dans la fumée bleutée de l'opium. « Vous en avez trop sur les épaules, c'est ça, le parfait résumé de vos emmerdes. Et avec votre job de jeune CEO, c'est l'horreur : une courbette par ci, une courbette par là, organiser le mariage de Bidule et le baby shower de Machine... Y'a de quoi péter un boulon, à bosser comme un âne pour des trucs aussi merdiques. Tout doit être parfait, en plus, non ? » Il haussa les sourcils, fit une pause, légère, une seconde pour laisser à Rosier le temps d'assimiler ce brillant (il n'en doutait pas) portrait qu'il lui brossait. Martin travaillait dur, pour ses dix petits Gallions de gangster. « Et puis, les Rosier, c'est un gros morceau de la Haute... On vous connaît vous, les riches. Toujours être bien apprêté, et re les courbettes, et re le mariage de la cousine, et le baby shower d'un énième petit cousin... Il moulina légèrement de sa main libre, comme pour dérouler la longue liste invisible des obligations familiales de Rosier. Vraiment, on fait que gratter à la surface et j'ai déjà envie de fumer avec vous. J'ose même pas imaginer la gueule de votre vie amoureuse... » Il brossa gentiment la moustache naissante au-dessus de sa lèvre, la redessinant du pouce et de l'index, suivant la trace de son sourire provocateur. « On vous a déjà refilé une bonne petite fiancée de votre standing, ou on cherche encore ? » Il avait, au moins, la décence de ne pas mentionner les affres de sa vie sexuelle : on savait tous que les riches, de toute façon, cachaient juste assez bien leurs vices pour qu'on n'en parle pas trop, à la surface du monde.
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Benjamin s’est bien installé sur son siège, les jambes croisées, le sourire en coin de celui qui attend la prochaine réplique de son interlocuteur. Vous me filez quoi, dix Gallions par bonne réponse, si je vise juste ? Ben hausse les sourcils. Il suppose donc déjà qu’il y a plusieurs bonnes réponses.

Première hypothèse : le travail, et le statut social. La proposition est évidente et ce serait hypocrite de dire que ce n’est pas une bonne hypothèse. C’est presque tricher, de proposer ça, tant c’est la base même de ce qui pèse sur les épaules de tous les êtres vivantes de ce monde, même ceux qui ne sont pas aussi haut dans la hiérarchie et la société que lui. Il laisse le brun dérouler les détails de ses pensées, esquisse des sourires aux mentions des mariages et des baby-showers, des ânes qu’il doit servir. Il aimerait penser que son adversaire est bon, mais il est juste logique. Il ne faut pas être legilimens pour deviner tout ça, ça ne mérite très clairement pas encore les gallions demandés.

« Vraiment, on fait que gratter à la surface et j'ai déjà envie de fumer avec vous. J'ose même pas imaginer la gueule de votre vie amoureuse… » Benjamin hausse les sourcils, toujours avec une moue amusée. Il est curieux de savoir ce qu’il imagine. Vraiment, on fait que gratter à la surface et j'ai déjà envie de fumer avec vous. J'ose même pas imaginer la gueule de votre vie amoureuse... Benjamin soupire et secoue la tête. « Ni l’un ni l’autre. » Le visage de Maxine se dessine derrière ses paupières. « I chose my girlfriend. Haven’t asked her to marry me yet, though. » Il fait comme s’il y pensait sérieusement, alors que sa petite mascarade est vouée à se terminer à un moment ou à un autre. Tant qu’il peut prétendre, il en profite, parce que le jour ou Maxine en aura marre de prétendre, il n’aura pas d’autre choix que de la laisser partir. « She’s the best. Made me believe in true love. » Il s’emballe dans des semi-mensonges. Bien sûr qu’il pense qu’elle est l’une des meilleures. À défaut de lui avoir fait croire à l’amour, elle lui a fait comprendre qu’il était capable de ressentir des choses, et c’est déjà beaucoup.

« However, my family does not really like my choice. » déclare-t-il alors, ravi de pouvoir continuer leur petit jeu. « If you guess why, I’ll give you forty galleons. » Benjamin se demande si d’autres Rosier viennent visiter les lieux, parfois. Il ne serait pas parfaitement surprise, honnêtement. De toute la famille, il est probablement l’un des moins susceptibles de se retrouver dans ce genre d’endroits, et pourtant il est là, alors tout est possible.
Ça fait du bien de jouer avec le feu. D’avoir une conversation un tout petit peu plus fun que celles qu’il a d’habitude. Il ne dirait pas qu’il est content de s’être fait interrompre, tout de même : il a suffisamment honte d’avoir cédé pour la première fois à quelque chose d’illégal, s’il avait pu ressasser sa honte tout seul, ça l’aurait arrangé. Mais au moins son invité surprise le distrait des pensées qui l’ont mené là.
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Martin Wang
OPPORTUNIST
Martin Wang
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Âge : 33 ans (printemps 74).
Occupation : 红棍 | bras droit du clan Wang, thug professionnel, adepte du bling-bling, casseur de rotules & gérant de l'Opaleye.
Allégeance : Les Wang.
Particularité : King of swagger.
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opaleye club — octobre 2006

Here's a rule I recommend: Never practice two vices at once.

Le sourcil de Martin se haussa légèrement au verdict de Rosier. Oh ? Presque, mais pas tout à fait ; pour un Wang qui ne faisait ni dans la nuance, ni dans le compromis (une excuse de perdants), c'était une relance sans appel de leur petit challenge entre amis – où il entendait bien réussir, cette fois, à remporter pleinement la mise, carburant sur un début en demi-teinte où Rosier n'avait pas été impressionné. Les gallions n'étaient qu'un petit bonus ; le véritable prix, c'était la satisfaction d'avoir eu l'ascendant sur son adversaire – et Zhang, observant Rosier mener la barque de son petit jeu de devinettes avec une nonchalance propre à son rang, crevait désormais d'envie de dominer Benjamin, quitte à, au passage, l'écraser un peu. C'était bien pour ça qu'il était là, non ? Sortir des rails de son quotidien bien huilé (et fournir, au passage, une vue que Wang n'était pas prêt d'oublier). Vraiment, ce n'était pas tous les jours, qu'on recevait un tel invité dans les locaux de l'Opaleye, et ce n'était pas tous les soirs que Martin avait l'occasion de se faire un CEO d'une des entreprises les plus florissantes du pays, servi dans son costume impeccable et avec un premier shoot d'opium qui n'allait pas tarder à frapper.

[cplor=indianred]"I chose my girlfriend. Haven’t asked her to marry me yet, though."[/color] Oh-oh. Voilà qui était intéressant. Martin eut un nouveau sourire en coin, après un bref coup d'oeil à la silhouette élégante de Benjamin. "Lucky bird. Please don't forget to send me an invite when the big day comes." Il lui passerait, en retour, un paquet cadeau de sa composition loin des regards étrangers ; un peu d'opium, et l'assurance qu'il avait désormais un ami parmi les Wang, de quoi surmonter aisément les obstacles de la vie de jeune marié. True love ? Congrats, I guess, répondit-il avec un léger rire et un haussement de sourcil moqueurs : "Heard you high-class wizards weren't in for such things as true love." Certainement pas, en tout cas, lorsqu'on était à la tête d'un petit empire comme le sien.

Benjamin, visiblement, s'était gentiment pris au jeu, et relança les dés avec la promesse d'une (petite) surenchère. "Come on", fit-il en abattant une main sur l'épaule de Benjamin. "I'm not a fucking dog and you're currently smoking half of what an average wizard earns a month." Il se pencha vers lui, un sourire canaille aux lèvres. Let's make it fifty, and I'll tell you all you want to hear. Il conclut par un clin d'oeil, et, sans relâcher Benjamin, ni s'écarter vraiment, reprit : "Your girlfriend is a fucking outsider, and she doesn't fit in the perfect picture your family painted for you. You, on the other hand, can't escape it, no no : you're the bloody main character of the next gen." Ses doigts se refermèrent un peu plus haut sur l'épaule du Sang-Pur, flirtant avec sa nuque – Zhang, sourire aux lèvres, agitait l'index de sa main libre devant Benjamin, ses yeux rivés dans les siens. "Let's not forget about the real deal. You didn't come here tonight cause your mum can't stand your girlfriend, that's just sand you're throwing into my eyes." Mais Zhang ne quittait jamais des yeux le véritable prix "The real answer isn't such a surprise, or even a bloody challenge. You're unhappy like half of the planet, but your Rosier arse is such a catch you can't take your perfect mask off, unless you come to places like this. And this baby..." Son regard dériva jusqu'à la pipe entre les doigts de Benjamin ; son sourire s'étira, comme celui d'un père fier des prodiges de sa progéniture – il aurait aimé, en effet, avoir la capacité de pondre de l'opium aussi facilement qu'une poule en batterie. "This poppy will take you to dreamland (ses yeux revinrent s'ancrer à ceux de Rosier, cherchant les premiers signes de constriction de ses pupilles), let you forget, ease your nerves, and in just a bit, you'll finally be allowed to be fully, completely yourself up there." Tant pis pour les gallions : sa main s'était arrimée à sa nuque, son autre paume sur le devant de son épaule, et Zhang souriait en attendant que l'opium fasse son effet.
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martin wang
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"Lucky bird. Please don't forget to send me an invite when the big day comes." Benjamin sourit légèrement et retient un rire moqueur. Évidemment, il est tout à fait le genre à inviter ce genre de mec à son mariage, s’il a lieu un jour. Congrats, I guess. Heard you high-class wizards weren't in for such things as true love." Benjamin ne peut que le rejoindre là-dessus. Il compte sur les doigts de la main les mariages d’amour qui se sont scellés autour de lui. Ses parents en faisaient parti. Ils s’aimaient vraiment, étaient à tel point dépendant l’un de l’autre que sa mère n’est qu’une ombre aujourd’hui. Ils ont toujours été de meilleurs époux que parents. Benjamin est persuadé qu’ils n’étaient pas faits pour être parents, ces deux-là, quand bien même sa mère essaie de regagner du terrain depuis quelques années.

Benjamin attend avec impatience les nouvelles hypothèses de son invité non désiré. S’il connaît un minimum la société sorcière et les rumeurs qui circulent, il n’aura pas trop de mal à avoir la bonne réponse. "Come on Une main vient s’écraser sur son épaule, et soudain, Benjamin se crispe. Il accepte ce genre de contact physique lors des soirées mondaines, parce que c’est le jeu, mais en dehors de ces moments… Il déteste qu’on le touche. Il déteste qu’on lui montre une familiarité qui n’a pas été gagnée. Il retient ses tressaillements pour ne pas avoir l’air désagréable, mais ce geste a l’effet d’un électrochoc sur son corps légèrement endormi. L’invité commence à prendre un peu trop ses aises.

"Come on. I'm not a fucking dog and you're currently smoking half of what an average wizard earns a month. Let's make it fifty, and I'll tell you all you want to hear. Benjamin se crispe un peu plus - il a besoin de son espace vital, et a l’impression qu’on le lui refuse. L’interrompre dans sa petite soirée, c’était encore supportable, mais ça… Non, ça vraiment ça ne lui plaît pas du tout. On pourrait croire que la petite dose d’Opium qu’il a commencé à ingérer pourrait faire disparaître le sentiment de malaise, mais non. Ou du moins pas encore. Et puis, il veut dire quoi, au juste ? I’ll tell you all you want to hear. La phrase résonne à ses oreilles mais Benjamin n’y trouve pas de sens. Qu’est-ce qu’il a envie d’entendre ? Il ne le sait pas lui-même, comment ce mec pourrait-il lui offrir ce dont il a besoin ? "Your girlfriend is a fucking outsider, and she doesn't fit in the perfect picture your family painted for you. You, on the other hand, can't escape it, no no : you're the bloody main character of the next gen." Il l’écoute, mais à moitié. Benjamin se rend compte qu’il a l’impression de s’enfoncer dans son siège, que son corps s’est détendu avant son esprit et commence déjà à montrer des signes qu’il n’a pas envie de bouger. La main qui lui enserrait l’épaule a remonté vers sa nuque, et Benjamin serre les dents. "Let's not forget about the real deal. You didn't come here tonight cause your mum can't stand your girlfriend, that's just sand you're throwing into my eyes." Il hausse les sourcils. "The real answer isn't such a surprise, or even a bloody challenge. You're unhappy like half of the planet, but your Rosier arse is such a catch you can't take your perfect mask off, unless you come to places like this. And this baby..." Il jette un coup d’oeil à la pipe que Benjamin tient entre les mains sans grande conviction. "This poppy will take you to dreamland Grimace. let you forget, ease your nerves, and in just a bit, you'll finally be allowed to be fully, completely yourself up there." Benjamin lève le bras pour retirer la deuxième main du brun qui s’est accrochée à son épaule, et il se redresse pour libérer sa nuque de son emprise. ”Can you please stop touching me? We’re not friends.” dit-il plus sèchement qu’il ne l’avait prévu. Il humidifie ses lèvres, conscient des effets que l’Opium commence à avoir sur son esprit. Il faut qu’il sorte de là avant que ce mec aille mettre ses sales griffes dans son esprit. Ben pose la pipe sur la table en face de lui et sort de sa poche des gallions qu’il pose bruyamment sur la table. ”I’m already myself, you know.” Il hausse les épaules. Mensonge. Il se lève et lisse sa veste. ”I don’t need dreamland. My future wife is my dreamland” Il lance un clin d’oeil et se rapproche de l’entrée de la pièce. ”Nice chat. Let’s not do it again. Have a nice evening and good luck with the next one.” Benjamin s’extirpe de la pièce avec un visage fermé. Maintenant, il va trouver la sortie et transplaner avant que l’Opium rendre le transport impossible. Dans le pire des cas, il appellera Maxine - elle râlera, mais elle sait qu’elle viendra le chercher.
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