BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal


 

 (MACK #1) Tear you apart.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
Anonymous
(MACK #1) Tear you apart. Empty
MessageSujet: (MACK #1) Tear you apart.   (MACK #1) Tear you apart. EmptyJeu 5 Sep - 16:05
The Opaleye — fin août 2006
I want to hold you close, short breaths, beating heart. As I whisper in your ear : I want to fucking tear you apart.
C’est la merde, c’est la grosse, grosse merde.
Rosier l’a jeté, comme une merde, justement. Rosier a osé l’envoyer valser, le sale bâtard, et maintenant Jack se retrouve avec toutes ses fringues et la moitié du mobilier de son ancien beau, mais aucun appartement où les planquer. Aucun boulot, aussi. Rien pour assurer ses goûts de luxe maintenant trop implantés : c’est le souci quand ton fric vient d’un autre. Il a de quoi économiser, c’est sûr, mais pas tant que ça. Il ne s’était jamais imaginé se retrouver du jour au lendemain comme un con. C’était que Rosier, sa spécialité, c’était les cadeaux. Jack demande, Jack obtient. Et c’est tellement plus pratique d’avoir le mec revenir avec des cadeaux que des petits billets. Surtout que Rosier aime bien offrir et que Jack aime bien… Non, il s’en fout, il s’en bat les steaks de ce fils de chien. Rien à foutre. Qu’il crève dans le caniveau.
Sauf que des deux, c’est Jack qui risque le caniveau. Et c’est pas Jo, avec sa paye d’esclave, qui va le soutenir. Son bro il est cool, Jack l’échangerait contre personne, mais il a pas la thune et il peut pas en récupérer. Jack, lui, en veut, en a besoin et sait très bien comment en avoir assez pour vivre comme un roi.

Il lui faut juste un nouveau riche à sucer.
Et pas un petit riche une fois par semaine, non, les bordels il a fini avec ça Jack. Il veut plus les faire tourner à la chaîne, c’est marrant au début mais quand tu as connu le confort du mec entretenu ça donne pas envie. Jack a le goût de la vie tranquille, des heures de sérénité, du boulot facile, de l’argent à profusion.
Il y en a beaucoup, des riches, qu’il a connu, charmé et attrapé au cours de sa carrière de prostitué. Il aurait peut-être pu en choisir un des plus respectables, des plus stables, des moins cons. Pourtant, il a choisi Martin. Martin et son argent louche, sa famille de dingues, ses manières de rustre. Martin qui, des années auparavant, a passé un tel tabac à Jack qu’il a cru crever sur le trottoir. Qu’il a dû ramper jusqu’à l’appart’. Qu’il a du prendre des congés sans solde pour revenir dans un état potable alors que clairement, à l’époque, y avait besoin de thunes.
Et au fond c’est pour ça, et seulement pour ça, que Jack est là ce soir.
Pour prendre sa revanche sur ce connard.
Parce que lui, il y a aucune, mais alors aucune chance qu’il le prenne pour son mec.

Quand Jack arrive devant le club où traîne toujours Martin, on approche de la fermeture. Le matin même, Rosier le jetait, l’après-midi il a déménagé, et le voilà après avoir bu quelques bières avec Jo à se présenter devant son prochain employeur, prêt à reprendre le service. Il sait que Martin a de grandes, grandes chances d’être encore à l'Opaleye, sûrement en semi-coma quelque part, à profiter d’un des rares lieux à vendre encore de l’alcool fort dans le monde sorcier. Pour l’occasion, il a sorti le pantalon en cuir de dragon (offert par Rosier) qui lui donne l’impression d’être lui-même en feu. La chemise aussi est un cadeau de Rosier. Ainsi que la ceinture, la baguette, tout. Tout est à Rosier jusqu’au parfum qu’il sent encore de la matinée passée ensemble. Enfoiré.
À l’entrée, on l’arrête. « On ferme, va voir ailleurs. » Le mec a pas l’air aimable mais Jack est habitué à pire. Il sort son plus beau sourire, son air le plus calme, avant de lancer : « T’inquiète, je fais que passer. Je viens voir Martin, il est encore là ? » L’autre à l’entrée hausse un sourcil dubitatif. « Le boss ? Tu lui veux quoi ? » Un sourcil se lève sur le visage de Jack, ainsi qu’un sourire. « Le… boss hein ? Je viens lui parler affaire, ce sera rapide. » S’il échouait. En cas de réussite…
L’autre doit être habitué car on le fait entrer sans problème. Martin, boss de quelque chose ? Martin, responsable ? Et de fait, quand il traverse le club, il le découvre en effet tout au fond, sur un canapé, à s’occuper des… comptes ? Ça fait ricaner Jack alors que le chef de gang lève les yeux sur lui et que la surprise s’y lit. Plus que de la surprise. « Martin ! Mon vieux, t’es monté en grade depuis la dernière fois dis-moi ! » Remarque parfaitement amicale, parlé tranquille et habituel du milieu.
Les deux supposés amis se retrouvent et s’enlacent rapidement pour se faire la bise.
La main de Jack est lourde lorsqu’elle attrape sa ceinture. L’autre, sur sa nuque, serre un peu trop fort, enfonce légèrement ses ongles dans ses cheveux alors que sa bouche, près de son oreille, chuchote très bas : « Tu ne m’as pas oublié, j’espère. » Puis on s’écarte, on se tapote l’épaule, on ricane encore. Quatre mois, depuis la dernière fois qu’ils se sont vus. Quatre mois depuis la dernière fois que Martin a payé pour monter à sa chambre en prétendant vouloir une meuf, avant de finir attaché sur un lit à implorer en pleurnichant que son maître veuille bien l’effleurer, juste un peu. C’est assez loin pour qu’il n’ait pas oublié et que, sûrement, ça lui manque assez. Le tout, c’est que l’imbécile n’ait pas trouvé quelqu’un pour remplacer Jack.
« Tu m’offres un verre ? »
Jack est sûr de lui, tranquille. Le sourire aux lèvres, la main accrochée à sa propre ceinture, le regard qui dévie un peu sur le club, l’air d’être chez lui. On ne croirait pas, à le voir, qu’il joue sa vie dans cette entrevue. Il sait qu’il suffit de peu, de très peu pour que le mec décide de l’envoyer bouler après quelques beignes. Et ça va être vachement plus dur de trouver un riche à sucer avec un œil au beurre noir.
Revenir en haut Aller en bas
Martin Wang
OPPORTUNIST
Martin Wang
Date d'inscription : 18/08/2019
Messages : 245
Crédit : jool bb (avatar) // wang gif @johannes
Âge : 33 ans (printemps 74).
Occupation : 红棍 | bras droit du clan Wang, thug professionnel, adepte du bling-bling, casseur de rotules & gérant de l'Opaleye.
Allégeance : Les Wang.
Particularité : King of swagger.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t999-million-stitches-mar
(MACK #1) Tear you apart. Empty
MessageSujet: Re: (MACK #1) Tear you apart.   (MACK #1) Tear you apart. EmptyDim 22 Sep - 12:43
The Opaleye — fin août 2006
I want to hold you close, short breaths, beating heart. As I whisper in your ear : I want to fucking tear you apart.
C’était la merde ; tout le monde le disait, dans le milieu, en secouant la tête, en s’inquiétant du futur de leur business, de leur consommation personnelle. C’était la merde, décrétait cette nouvelle loi (de merde, il fallait le dire, encore) pro-santé, anti-fun ; c’était la merde du côté sorcier, et les Wang, comme d’ordinaire devant une nouvelle vague de changements, avaient trouvé le moyen, d’abord ne pas en subir les conséquences, ensuite, comme tout bons mafieux, d’en tirer avantage.

La vente d’alcool fort interdite ? On allait reléguer les bouteilles au marché noir, et en faire enfler les prix.
La consommation de cigarettes et cigares illicite ? Les salons d’opium, institution implantée depuis leur arrivée sur le territoire, se blinderaient de nouveaux frustrés.
L’existence de merde que promettait le Lord ? Entre parties de mahjong et jeux de cartes, on pouvait aller oublier ses peines sans heurts au Magic Casino.
Les Wang, comme d’ordinaire, avaient prévu le coup.

A l’Opaleye, on avait organisé un trafic en interne ; alcool et cigarettes étaient à disposition pour qui savait demander -en alignant une forte somme, le triple du prix initial, de l’autre côté des miroirs du club, là où se trouvait les carrés réservés à l’élite (ou à ceux qui désiraient y prétendre, le temps d’une soirée au moins). Si les étagères du bar semblaient s’être vidées, remplacées par des boissons sirupeuses et des cocktails virgin, on s’en donnait à cœur joie à l’intérieur des murs.

Martin, installé sur l’une des banquettes désertes du club, entreprenait de jeter un œil aux comptes de la soirée ; il n’avait pas l’âme d’un comptable, et se trouvait souvent bien en peine avec un stylo en main (il écrivait de façon parfaitement illisible, quand il s’en donnait la peine). Alors, faire des calculs, noter, comprendre… Ce que Zhang comprenait, c’était que les pièces sonnaient d’une manière particulièrement plaisante lorsqu’il les jetait du côté bénéfices de la table. Et que dès le lendemain, il attraperait Buck pour lui coller la paperasse entre les mains ; il n’aurait qu’à lui retranscrire, en une belle lignée de zéros, le pognon incroyable qu’ils s’étaient fait en zone VIP.

Il y eut un rire, sur la mélodie métallique ; Martin crut que les gallions riaient avec lui, avant de relever les yeux de sa table, et de tomber sur la face hilare de Jack O’Neal.
Ou Phoebus.
Ou Logan.
Martin ne savait plus réellement comment considérer ce type, qui était passé du larbin, au pote, au faux-frère et traître, et puis enfin… Les traits de Martin s’étaient figés dans un étonnement incrédule, une seconde ; avant qu’il ne se lève en se fendant d’un sourire -trop brusque, trop grand pour être parfaitement sincère. Ou parfaitement innocent. Un sourire de requin, dévoilant ses dents sans grimper jusqu’à ses yeux ; rivés sur la gueule de l’Irlandais, miraculeusement sorti du bordel où il l’avait trouvé, la dernière fois.
« Tu parles d’une putain de surprise ! » Une surprise de merde, comme on disait dans le milieu. Ils s’étreignirent, comme l’exigeait la coutume ; et Martin sentit son cœur s’accélérer aux mains lourdes de Jack sur lui. Sous ses paumes, il pouvait presque sentir son qi ; et les siennes donnèrent une lourde tape sur la peau de Jack, un coup sec sur sa peau chaude, comme pour lui rappeler qui ici avait le pouvoir, la force physique, la richesse. Dans son royaume, Jack n’était rien -quand bien même il avait sur les fesses un cuir de dragon hors de prix. Quand bien même il ne l’avait certainement pas oublié. « On voit de sales gueules défiler par ici, mais comment oublier la tienne ? », répondit-il en relâchant le sorcier -la pute, la sale pute qui lui avait fait un coup de pute, et qu’il avait ensuite, ironiquement, retrouvé chez les putes. La boucle bouclée, en quelque sorte.

Sauf que Martin n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait bien foutre sur son territoire. Martin fit un geste à la barmaid, avant de se laisser retomber sur la banquette, un pacha en débardeur bling-bling, sur lequel il avait passé une veste de costume d’un orange vif (le bon goût personnifié, comme d’habitude). « Bienvenue dans mon humble demeure. » Il avait ouvert les bras, un sourire ravi aux lèvres. Une bouteille de vodka était apparue sur leur table, avec deux verres aux reflets colorés -les couleurs de l’Opaleye, un dégradé irisé à l’image de la bête. « Alors, qu’est-ce qui t’amènes ? Tu bosses pas, cette nuit ? » La bouteille s’était débouchée toute seule, et leur versait un premier verre ; Martin, sourire fiché en travers du visage, regardait Jack en se croyant bien malin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(MACK #1) Tear you apart. Empty
MessageSujet: Re: (MACK #1) Tear you apart.   (MACK #1) Tear you apart. EmptySam 19 Oct - 16:19
The Opaleye — fin août 2006
I want to hold you close, short breaths, beating heart. As I whisper in your ear : I want to fucking tear you apart.
Martin, aussi, a l’air sûr de lui. Comme s’ils étaient tous les deux à leur aise et comme si la situation n’était pas du tout inattendue ou inhabituelle. Trois mois, maintenant, que Jack n’a pas vu la sale tronche de son ancien-client. Non, clairement, l’Irlandais ne lui a pas laissé un petit mot tendre en quittant le Filet du Diable. Pas de tu me manqueras ou je reviendrai. Il pourrait crever de frustration et exploser de pas avoir été bandé que Jack s’en foutrait royalement. C’est à se demander ce que Martin a cru. S’il s’est dit que Jack avait fini crevé, tuer par un client ou son boss. S’il a cru qu’il avait quitté le territoire, s’était fait bouffer par un des vampires ou loups du bordel. S’il s’est senti abandonné, ou seul, ou juste frustré.
S’il l’a été, il n’en laisse rien paraître et Jack commence vraiment à se demander si, tout ça, c’est une si bonne idée que ça.

On l’accueille, cependant, et il est bien trop loin dans la gueule du loup pour s’en retourner comme si de rien n’était. « De client à patron, tu t’es bien marré sans moi, » fait-il remarquer avec un petit rire alors qu’il se penchait en avant pour prendre son verre. (Bien sûr que sa chemise est trop ouverte, bien sûr qu’il a une chaîne autour du cou. Ce bâtard de Martin lui a jamais rien offert, Jack a pas pu mettre quelque chose pour lui plaire. Il aura juste un visuel sur sa peau nue.) « Et nan, j’bosse pas ce soir, pas pour l’instant en tout cas, » répond-il. Un regard, lourd, sur lui. Un mouvement de tête et de gorge pour boire d’une rasade le verre qu’on vient de lui présenter.
Il va avoir besoin d’alcool dans le sang s’il veut avoir la force de s’agenouiller de nouveau devant Wang.
« Vois-tu, j’ai quitté mon patron, » lâche-t-il, las, avec un geste vague de la main pour montrer comme la situation l’irrite. (Et ne lui brise aucunement le cœur.) « Un vieux con, qui a plus une thune et j’étais là, à lui tirer ma dernière paye, et je me demandais… » L’index de Jack vient tapoter sur sa tempe, soulignant le cheminement très intelligent et très fin de son cerveau si rapide. « Qui est-ce que je connais qui a sûrement de la thune et l’envie de m’employer ? » La deuxième partie, surtout, est importante. Parce que Jack est cher, très cher, et qu’il faut le vouloir pour financer le train de vie auquel il s’est habitué. « Ce bon vieux Martin, bien entendu, » conclut-il, en croisant ses jambes sur le siège où il s’est installé, faisant crisser le cuir.
Le cœur de Jack bat, il bat fort. Son sourire est là, et il fait de son mieux pour ne pas être hésitant. D’un geste distrait, il sort un paquet de cigarette, qu’il allume de sa baguette hors-de-prix. Celle-là, il la gardera. Il attend d’avoir tiré une première taffe avant de demander :
« Qu’en dis-tu ? »
Bien sûr, bien sûr, il a plein d’autres options…
Bien sûr, c’est Martin qui devrait être honoré qu’il soit là.
Qu’il se lève et commence une petite chanson de comédie musicale pour exprimer à quel point il est honoré de sa visite.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(MACK #1) Tear you apart. Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

(MACK #1) Tear you apart.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rps abandonnés