(1960)  » naissance de Hayes Menteith Donnachaidh, troisième enfant de Kenneth Donnachaidh, Sea Lord au sien du ministère de la magie et Maisie Donnachaidh, née MacGregor, professeur à la School of Arithmantics, Numbers and Engineering et mécène. Son frère et sa sœur, Carter et Bailey sont nés respectivement neuf ans et sept ans avant lui. Sa naissance est marquée par la mort de sa sœur jumelle, ce qui lui vaudra le ressentiment de sa mère toute son enfance et adolescence, qu'il lui rendra bien une fois adulte.

(1962)  » rentrée de Carter à Hogwarts, il devient un Serdaigle comme tous les Donnachaich et leur mère.

(1964) » rentrée de Bailey, elle aussi à Serdaigle.

(1966) » on peut parler d'une enfance mouvementée, mais privilégiée. Petit dernier d’une famille aux parents occupés, Hayes est sous les soins des employés de maison, ainsi que de leurs grands-parents. Il n'a pas vraiment de lien avec son frère, qui a presque dix ans de plus que lui, ni sa soeur, bien qu'il partage le don d'outre-tymbiste. Dès qu'ils quittent la maison pour Hogwarts, Hayes se retrouve seul avec ses grands-parents et se rapproche de ces derniers, notamment de sa grand-mère maternel à qui il finit par se confier, notamment ses nuits étranges hanté par des voix d'outre tombe et révèle qu’il a hérité, comme Bailey, du don familiale d’outre-tymbiste. Elle le prend sous son aile et prévient le paternel.

(1969) » son frère quitte Hogwarts, pour effectuer ses études et rejoindre la navy sorcière anglaise, avec l'ambition de suivre les trace de leur père.

(1971) » alors que la tension monte dans la société sorcière, sa sœur termine son cursus avec les honneurs et s’en va faire ses études au sein de l’Euro-Glyph School of Extraordinary Languages. Hayes, lui, fait son entrée à Hogwarts, où il rejoint les Serdaigle comme ses adelphes avant lui. L'été avant sa rentrée, son père débute sa formation en occlumencie.

(1973) » il devient l'attrapeur de l'équipe de quidditch, et prends les options arithmancie, étude des runes, mais aussi, contre toute attente, l'étude des moldus. Pendant les cours, il découvrira le criquet et s'il abandonnera l'option l'année suivante par pression familiale, le sport ne cessera de le fasciner. Bon élève et sportif, s’il est plutôt populaire, le jeune sorcier est aussi réservé, avec un humour glauque et peut parfois se montrer arrogant. Plus à l’aise avec les adultes et les élèves plus âgés ou ceux qui lui offre des conversations stimulantes, il passe son temps dans la bibliothèque en compagnie des livres et des fantômes.

(1974) » l'été entre sa 3e et 4e année fut l'un des plus marquants pour l'adolescent. La formation en occlumencie avec son paternel met en lumière beaucoup de sa vie personnelle dont il ne parle pas avec sa famille que ce soient ses préférences pour la gente masculine ou sa curiosité et intérêt pour le monde moldu. Livre ouvert face à un père intolérant qui sert déjà le Lord dans l'ombre, ce dernier resserre les vis. Hayes doit céder à la pression, le silence devient un mécanisme de défense, alors que né une nouvelle détermination de se protéger des attaques mentales, c'est une question de survie dans son milieu et la société en général.

(1976) » un scandale éclate au coeur de la navy, son frère aîné est arrêté par les aurors du ministère pour meurtre de moldus. Écart qui met le reste de sa famille dans le radar du ministère qui enquêtera sur eux, mais il n’y aura pas d’autres poursuites (les pots-de-vin, témoinage sous imperium et relations de son père ont bien fait les choses). Si Hayes n'est pas plus ému que cela, son père compte sur lui pour ne pas faire les mêmes erreurs que son aîné. La comparaison sonne comme une insulte à son intelligence et réalise à quel point son père le sous-estime.

(1977) » ses ASPICS en main, il rentre à l’université, où il se concentre sur les mathématiques et la géologie avant de compléter une formation en cartographie maritime.

(1980) » il rejoint un équipage uniquement formé de mangemort, d’abord comme homme à tout faire, il se démarquera par ses connaissances en navigation et en topographie maritime.

(1981) » il est marqué en début d’année, comme son frère avant lui, cependant les réjouissances sont de courte durée : le lord disparaîtra au cours de l’été et le bureau des aurors lance des mandats d'arrêt contre les mangemorts. L’équipage était alors en mer, ils s'entendent pour terminer leur expédition et retrouver le lord.

(1984) » afin de mettre la main sur une carte maritime, Hayes se confronte à sa propriétaire qu’il finira par tuer, déclenchant la malédiction du Duhallan sur lui.

(1991) » après dix années à fuir les autorités, Hayes est arrêté et ramené en Angleterre où il sera jugé et envoyé à Azkaban, refusant de dénoncer d’éventuel camarades. Il apprendra notamment que son père fut tué en 1983, son frère lui a subit le baiser du détraqueur en 1985, sa soeur vivait déjà aux États-Unis, sa mère y aurait pris la fuite et le reste des membres de sa famille est éparpillée se faisant discrets.

(1994) » après l'échappée de certains de ses collègues l'année précédente, Hayes ressent l’appel sur Lord au fond de sa cellule. Contraint de ronger son frein, il se délecte des morts inexpliquées de ses voisins. L’enfer de la prison sorcière n'est pas uniquement les détraqueurs, mais les voix de l'autre côté du voile qu'il bloque tant bien que mal avec ses barrières mentales.

(1997) » il l’attendait ce jour, celui où on viendrait le sortir de là, on lui rend sa liberté et il renouvelle sa loyauté auprès du Lord. Il jubile, se remet rapidement au travail afin de régler quelques affaires, notamment avec sa malédiction. Il approchera Silver afin de trouver une manière de la contenir et il en profitera pour le convaincre de rejoindre les mangemorts (n’en déplaise à l’Américaine).

(1998) » on lui offre officiellement un poste au sein du ministère, qu’il accepte sans trop d'enthousiasme, mais on ne dit pas non aux promotions offertes par le Lord. Il mettra en place le blocus maritime autour de l’île et participera à la descente sur Square Grimmaurd.

(2001) » le sortilège von Bäume confirme ce qu'il savait déjà, il n’est pas surpris. Par contre l’homosexualité est à présent pénalisé (cool, cool, cool. shit.) et il décide d'accepter le mariage arrangé avec Ava.

(2003) » descente sur Wolverhampton, il s’en donne toujours à cœur joie, profite pour offrir la tête de l’une de ses victimes au Dullahan.

(2006) » c’est le début de la prohibition (cool, cool, cool. wtf.). La fête d’Halloween à Potter’s End se termine en chaos, avec l'attaque des détraqueurs affamés (don't invite him to your parties ever again), mais quelques semaines plus tard, Anthea l’approche pour lui faire une offre qu’il ne peut pas refuser et il s’en va en expédition pour l’Atlantide et la capture du Leviathan.

(2007) » il y a un relâchement dans les rangs avec l’absence du Lord, le sorcier préfère ne pas baisser sa garde pendant que Flint prend le melon. Il profite du Magic Is Legendary Festival pour renouer avec d’anciens camarades de l’université et retrouve sa sœur, qui vit aux États-Unis, pour la première fois depuis son arrestation. Il assiste au mariage de Marlon, pas de commentaire (i thought we said no more parties). La second moitié de l’année est marquée par le retour du lord (mark him as horny impressed). L’Ordre attaque Gracefield, Hayes profite du permis pour tuer et récupére une autre tête. Par contre cela met un point final aux battues qui rythmaient un peu sa vie de bureaucrate. Heureusement, celle-ci se voit animée par d'autres évènements: la mort de Flint, le chaos au ministère, une descente sur la planque de communication de l’Ordre et il doit jouer les diplomates sur la scène internationale avec les histoires de dérèglement magique (Him, a diplomat? Of course.). Il se rendra au mariage d'Anthea, car c'est son capitaine (mais on avait dit no more parties bis).

(2008) » l'omniprésence des fantômes a rendu la fin d'année difficile pour le sorcier qui désir repartir en mer, heureusement, son capitaine lui annonce une bonne nouvelle : départ pour l’Amérique du Sud.

(Ava) » elle est à la fois son épouse, sa confidente et meilleure amie. Social butterfly, la sorcière est l'atout charme du mangemort. La seule qui le connaît complètement ou en tout cas bien trop à son goût. Anti-thése de ses parents, leur mariage n'aurait jamais été approuvé par ces derniers, mais pour la société sorcière, il fait l'affaire et ce qui se passe derrière les murs du manoir les regardent.

(Orwell) » homme qu’il a aimé et qui l’aimait. Tout les séparait et pourtant ils se retrouvaient au milieu de leur contradictions respectives. Le seul qui a su le faire douter, comme lui faire découvrir une autre facette de lui-même. Sombre histoire d’un lâche qui a laissé une partie de lui être enterrée avec le sorcier après son assassinat par un collègue mangemort. Fantôme qui hante, fort heureusement, que ses rêves.

(Moïra) » sa grand-mère maternelle, sa confidente et celle qui lui a tout appris sur son don, le respect des morts et des traditions. Il l'admire et la respecte, c'est d'ailleurs elle qui lui a appris à aimer les femmes et à s'entourer d'elles. Elle est retournée dans son Irlande natale lors de la chute du Lord, c'est chez elle que Hayes va se réfugier parfois quand Ava n'est pas là.

(Voldemort) » figure de proue actuelle, personnage fascinant et intriguant. Hayes lui a offert sa loyauté autant par devoir, qu’intérêts personnels. Une fidélité qui n’est pourtant ni au stade de fanatisme, ni domptée par la peur d'éventuelles répercussions. Le sorcier ne saurait l’expliquer lui-même, s’il soutient une partie de sa politique et certains de ses idéaux, il ne partage pas tout, mais lorsqu'il s'agit d'un ordre direct, il s’exécute sans broncher.

(Silver) » camarade de classe et ex-amant de jeunesse, devenu un ami qu’il a convaincu de le rejoindre au sein des mangemorts. Compagnon de conversation autour de parties d’échec sorcier interminables et à qui il a confié la tâche d’assurer une partie de la protection contre sa malédiction.

(Anthea) » capitaine de l’Athena, gamine ambitieuse qui lui rappel lui vingt ans plus tôt, et celle qui lui donne le passe-droit pour partir en mer. Prêt à subir ses caprices et l’accompagner dans les sessions de karaoké, si c’est pour avoir un jour de plus loin des côtes.

(Bailey) » sa sœur aînée, ni l’un, ni l’autre n’ont su forger de lien fort, malgré quelques points communs et pourtant, il suffit d’une lettre ou d’une visite pour que l’un d’eux ne rapplique pas pour aider l’autre. Deux faces d’une même pièce, trop tard pour rattraper le temps perdu, mais peut-être juste assez de temps pour s’aimer un peu.

(Valeriano) » Prénom attrapé au vol lors d'une conversation, chasseur de créatures fantastiques, dont le tableau de chasse à piqué au vif la curiosité du pirate.

(Maisie) » mère détestée qui lui rend bien. Installée aux Etats-Unis et protégée par sa sœur, Hayes n’y voit aucun d’inconvénient, mais il a bien fait comprendre à sa soeur lors de leur retrouvailles que la matriarche n’a aucun intérêt à fouler les terres anglaises, car il se chargerait lui-même de son compte.

(Kenneth) » père qui l’a toujours sous-estimé, qu’Hayes a toujours provoqué. Et pourtant il n’a cessé de chercher son approbation jusqu'à la fin, et ce sans succès. Mort sur le champs de bataille pour le Lord. Who’s weak and dead now, dad ?

(Carter) » frère ennemi. Frère déchu. Il était devenu une coquille vide dont Hayes s’est chargé d’abréger les souffrances.

On se porte très rarement volontaire pour être maudit, mais il serait culotté de la part du mangemort de dire qu’il ne l’a pas cherché. Il parle d’une erreur de jeunesse qui le hantera jusqu’à son dernier souffle. Il était jeune et souhaitait faire ses preuves, autant en tant que navigateur, que mangemort et cartographe. Parti à la recherche d’une carte bien particulière, pour en avoir l’accès, il fallait tromper la vigilance de la propriétaire ou la tuer. Si Hayes est parvenu à ses fins, il scellera son sort en lui coupant la tête, déclenchant alors la malédiction du Dullahan.

Utilisée comme une vengeance d’outre-tombe, de nombreuses sorcières portaient la rune qu’elles activaient à l’aide d’une incantation juste avant de mourir afin de maudire la personne qui venait leur ôter la vie. Leur bourreau était généralement éclaboussé par le sang de leur victime, laissant alors une marque indélébile sur le sorcier. Quelques jours plus tard, apparaissait pour la première fois le Dullahan, cavalier sans tête habillé de noir et qui semble exiger quelque chose de la personne devant laquelle il se présente : en effet, celle-ci a quatre jours pour faire une offrande d'une tête coupée à la créature. Et si elle manque de le faire, le Dullahan coupera celle du maudit pour tribut. Les apparitions du Dullahan ponctue les saisons (coïncidant aux fêtes religieuses celtes), parfois plus, jamais moins.

Malédiction puissante, puisqu’elle survient à ceux qui la déclenchent, il n’existe pas de méthode connue pour y mettre un terme, si ce n’est la mort du maudit. Ainsi, il n’était pas rare que ces derniers, surtout s’ils étaient humains, meurent suite à l’apparition de la créature, alimentant la légende que sa présence était le signe que la personne était vouée à mourir. Au sein de la communauté sorcière, la malédiction était documentée dans d'anciens écrits, et fut prohibée en Angleterre après le carnage généré pendant le règne d’Henry VIII.

Les moyens pour contrer la malédiction sont temporaires. Il y a notamment la possibilité d’éloigner le Dullahan en portant des bijoux en or, cependant retarder l’échéance, cause des morts accidentelles autour du maudit. Celles-ci peuvent arriver à tout moment et toujours dans le rayon du maudit, en faisant le choix d'éloigner le Dullahan, les maudits mettent en danger tout leur entourage, sans savoir quand, ni qui, la créature va prendre pour tribut. Si le maudit porte le bijou en or plus d'une saison, les apparitions du Dullahan se font plus fréquentes (la créature devenant impatiente) et les morts accidentelles autour d'eux se multiplient. Ils ne peuvent donc pas porter un bijou indéfiniment. Il y a aussi la pose d'anciennes runes autour de la marque, qui permet de cacher le maudit aux yeux du Dullahan, parfois pour plusieurs mois, mais jamais plus d'un an, car la marque finie toujours par absorber la magie du tatouage, le maudit devant régulièrement faire vérifier les runes et faire des retouches (tout dépend des compétences du ruiniste). Enfin, il est aussi possible d’offrir la tête coupée d’un cadavre si celle-ci est tranchée quelques heures après leur mort, poussant certain maudit à profaner des tombes (ce que Hayes trouve abjecte) pour ne pas perdre la leur.

Marqué dans la nuque, Hayes a fait poser des runes deux ans après sa sortie d’Azkaban afin de limiter les apparitions du Dullahan qui se faisaient de plus en plus fréquentes. Lors de sa détention, il avait gardé sur lui un bijou en or, causant la mort de ses voisins de cellules. Il n’y a jamais eu officiellement de lien entre lui et leurs morts, mais les rumeurs vont de bon train encore aujourd’hui.

C’est d’abord une histoire de famille, n’en déplaise à Hayes qui a toujours considéré l'appel du large comme une force qui allait au-delà de l’héritage familial. C’est pourtant bien dans leur sang, les Donnachaidh, notamment ont une longue histoire maritime, allant de leurs ancêtres vikings aux membres de la navy sorcière sans oublier les corsaires mandatés par le gouvernement magique. C'est presque un exploit que la seule erreur fut l'union d'un sorcier avec un moldu et non avec une créature marine.

Bercé par les histoires de ses aïeuls comme celles des contes, des légendes et des chants marin, Hayes, comme son frère et sa sœur avant lui, a grandit dans ce monde, où parfois la frontière entre le monde des sorciers et des moldus était quasi-inexistante. Son grand-père paternel était certainement le plus généreux à partager ses histoires et transmettre celles des générations passée, et si Carter était prédestiné à suivre les traces de son père, Hayes été toujours le plus doué. Contrairement à son frère aîné qui devait tout apprendre avant d’exécuter, le jeune sorcier lui avait un instinct naturel et une facilité d’adaptation qui sied à la vie en mer. Carter fera tout de même un service plus que glorieux au sein de la navy jusqu’à son arrestation, Hayes lui est devenu pirate, apprenant sur le tas. Une vie dans laquelle il s’est épanouis aux côtés de mangemorts dont les ambitions collaient avec les désirs et intérêt du jeune homme. Opportuniste par nature et par instinct de survie, sa soif d'aventure fut toujours plus fort que tout et il mettra toujours toutes les chances de son côté pour céder aux chants des sirènes. Peu importe qui est son capitaine, tant que celui-ci (ou celle-ci) l'inspire un minimum et qu’il soit aussi compétent que capable de déléguer ses responsabilités aux membres de l’équipage.

Hayes ne se vantera jamais d’être le meilleur combattant, que ce soit en magie ou à main nue, mais lorsqu’il s’agit de navigation et de stratégie militaire en mer, il est redoutable (bien que ça ne sera jamais dans l’intérêt de ses supérieurs, mais bien des siens). Navigateur qui fonctionne à l’instinct, il connaît et reconnaît les phénomènes météorologiques, comme les courants marins, accompagner d'un sens de l'orientation et connaissance des étoiles l'ayant sorti du pétrin plus d'une fois. S’il est toujours équipé de l’essentiel, il ne dépend pas d’outils pour le mener à bon port, mais prendra toujours au sérieux les légendes autour de certains de lieux, comme créatures, s'assurant qu'ils sont équipés comme il se doit et plusieurs scénarios lorsque navigue des terrains inconnus ou en eaux trouble. Il ne craint ni les tempêtes, les rochers ou les maelström, depuis qu’il a su naviguer sans difficulté ceux de Corryvreckan (exploit qui lui a valu sa réputation de navigateur et de pirate téméraire). Un autre de ses accomplissements sera la découverte de la crique cachée de la baie de Clanyard qu’on prétendait introuvables, qu'on racontait être le royaume des faes, bien que cette aventure fut celle qui le mènera à son arrestation. Dernier exploit en date est bien entendu le fait d'avoir mené l'équipage de l'Athena à l'Atlantide et le Leviathan et les ramener sains et sauf (sans détour en plus). Le retour après le voyage fut d'ailleurs brutal, et Hayes a admit lors d'une discussion autour d'un café qu'il préférait se retrouver naufragé sur une île, que de finir ses jours coincés dans un bureau du ministère.

L'annonce de la nouvelle mission par son capitaine l'a réjouit, voyage ambitieux qui s'avère être un nouveau défi et que le sorcier espère s'étira sur plusieurs semaines (si ce n'est mois, a case of careful for what you wish for). Outre son devoir auprès de son capitaine, le navigateur, souhaiterait mettre un terme à la confrontation avec un Cirein-cròin, monstre marin aussi large que sept baleines capable de se métamorphoser en poisson d’argent pour tromper les pêcheurs imprudents. Pourtant pas rancunier, l'une de ces créatures au nom de Tragryl lui a échappé à deux reprises, et il ne serait pas contre une nouvelle confrontation. (Third time's the charm, non?)

Petit réglement de votre navigateur

règle numéro 1

on ne touche pas à la barre sans son autorisation (à l'exception du capitaine)

règle numéro 2

on ne touche aux cartes maritimes sans son autorisation

règle numéro 3

on ne questionne pas le navigateur lors de manoeuvre, même si 'c'est un peu près des rochers là non?'

règles numéro 4

ne quittez pas votre poste lorsque la barre vous aie confiée, sauf sous ordre du capitaine ou quartier maître et au moindre doute concernant la direction ou l'évolution de la météo réveillez le navigateur

règles numéro 5

le navigateur vous passera par-dessus bord sans demander l'autorisation du capitaine ou du quartier-maître si vous ne respectez pas la règle n0.1

Sa grand-mère maternelle était ce qu'ils appelaient en Irlande une Sidh folk, et lorsqu'elle s'est mariée avec son époux d’origine écossaise, son don, encore méconnu à l'époque, lui valus le surnom de Lady Macbeth, bien que cette dernière avait bien toute sa tête. Dans la famille de sa grand-mère, toutes les filles avaient hérité de ce don par le passé, et il était attendu que sa fille, et donc la mère de Hayes, en hérite aussi, mais rien à l'horizon. Ce fut notamment sur son petit-fils que se tourna l'attention de la vieille dame avec celle de son père, outre-tymbistes lui-même. Hayes est né avec la mort : ils auraient dû être deux, mais sa jumelle est morte née, et inutile de dire que cette présence va le hanter pendant les premières années de sa vie autant par le ressentiment de sa mère à son égard que la sensation constante d'une présence du fantôme à ses côtés. Il n'est pas encore adolescent, qu’il se réveillait au son de murmures et pleurs qu'il était persuadé d'entendre la nuit. Le gamin va rapidement être pris sous l'aile de sa grand-mère, qui s’occupait déjà de Bailey et elle leur apprendra tout ce qu’elle connaît sur leur don et comme les traditions autour, ainsi que leur rôle, avec l’espoir de le préparer pour les afflux. Son père lui se chargera de lui apprendre l'occlumencie dès le premier été après son entrée à Poudlard, Bailey elle, l’apprendra aux côtés de leur mère.

Élevé à deux écoles, sa grand-mère d’un côté, son père de l’autre, une relation complexe s’est construite avec son don, appréhendant les interactions, les manifestations et sensations, dont il ne pouvait pas contrôler leur déclenchement. Il ne garde pas le meilleur souvenir des évanouissements lors de sa seconde année à Hogwarts, ou la chute en plein match de quidditch lors de sa cinquième année, qui a bien failli lui coûter sa place (et sa vie). Et ce malgré le fait qu’il puisse diminuer l’afflux, notamment grâce à l'occlumencie (est-ce qu'on peut avoir la sensation de gueule de bois sans avoir bu ? Oui, absolument.) De l'autre, il exulte lorsqu'il est pris par les sensations glaçantes qui présagent la mort et très attentif à ce que peuvent parfois lui raconter les invisibles, bien qu’avec toujours un grain de sel et prenant au sérieux leur requêtes. Séduit par la mort, son intérêt morbide pour celle-ci n'est pas toujours bien vu que ce soit à Poudlard ou même en tant qu’adulte, bien qu’il en amuse toujours certain. Il ne s'est jamais gêné pour annoncer le trépas futur de certains de ses camarades alors que le monde sorcier était secoué par la première guerre sorcière, et il n'oubliera pas les regards échangés avec certains adultes, alors que le froid glacial venait lui tordre les tripes, avant de murmurer quelques mélopées funèbres un sourire, parfois mauvais, au bord des lèvres.

S'il a fait le choix de pousser sa pratique de l'occlumencie plus loin qui était nécessaire pour son don, Hayes a aussi décidé d'accepter ce rôle qui est le sien, celui de faire le lien entre les vivants et les morts, comme sa grand-mère et ses sœurs autrefois, plutôt que de constamment lever des barrières comme le fait son père. Hayes ne le dira qu’à une poignée de personnes lors de son séjour à Azkaban son don fut le plus invivable et certainement le moins enviable. Les événements des derniers mois lui ont donné une désagréable impression de déjà vu, l’obligeant à s’isoler un peu plus souvent qu’à l’accoutumée. Au final, il n’y a que le voile qu’il connaît beaucoup moins, un monde dont lui parlait souvent sa grand-mère et si l’autre côté l’intrigue, mais il cède déjà à l’appel du large, on ne peut pas tout faire dans une vie.

(charts & logs) Hayes dessine des cartes maritimes depuis l’âge de sept ans, une activité comme une autre, qu’il combinait avec le dessin, bien qu’il ne se considère pas artiste. Il y a les cartes qu’ils dessinaient à partir de livres, d’atlas, celle qu’il réalisait par défi après avoir étudié le terrain et celle qu’il inventait, pour ses défis personnels (mais il n’y avait que son grand-père paternel ou Moïra pour s’extasier, puisqu’il n’y a qu’à eux qu’il a finis par les montrer à partir de quatorze-quinze ans). Ainsi, le gamin avait déjà accumulé quelques cartes, et carnets remplis de sketches, notes et observation, le seul moment où il a partagé cela fut lors de son entrée à l’université, la précision de ses cartes maritimes captant immédiatement l’œil d’un des amis de son professeur qui serait son futur capitaine (bien qu’au départ, il voulait utiliser les compétences du gamin pour bien se faire voir auprès du lord, le gamin a rapidement retourner la situation pour servir leurs intérêts respectifs). Il a accumulé cartes et carnets pendant ses voyages, qu’il a rendu quasi illisible à coup de sortilèges ou d'écritures dont il est le seul à connaître le code. Lors de son arrestation, la plupart de ses cartes et carnets furent rangées dans un coffre à Gringotts, contenu qu’il a pu récupérer une fois libéré, d’autres plus anciennes était en sécurité dans son propre coffre personnel. Copiste de talents, il y a des cartes qu’il n’a jamais pu posséder ou reproduire, et dans ce cas-là, il ne s’est jamais gêné pour les récupérer.

(quidditch, cricket & wizard's chess) ses centres d’intérêt sont variés, et côté sportif, le quidditch reste une tradition, il ne refuse jamais une invitation au match et c’est un fervent supporter des Pies de Montrose. Un autre sport qu’il adore, mais complètement absent dans le monde des sorciers est le cricket. Sport inconnu jusqu’à sa découverte au détour d’une conversation lors d’un cours d’étude des moldus, il ne se souvient pas vraiment du contexte, mais sa curiosité fut piquée au vif par les explications de son camarade de classe (paix à son âme d’ailleurs). Activité sportive qui dépend autant de la stratégie, que de l’endurance plus que du physique, Hayes est fasciné par la pratique et à étudier de nombreux match. Plus jeune, il s’éclipsait même pour aller en voir, et continue parfois encore aujourd’hui dans la plus grande discrétion. Il n’y a que les amateurs de ce sport qui peuvent comprendre son intérêt et il n’y a certainement qu'Anthéa pour comprendre le paradoxe. Enfin, c’est un excellent joueur d’échecs sorcier, jeu dont il apprécie l’intelligence et l’esthétique, c’est souvent autour d’un plateau qu’il a ses conversations les plus intéressantes (et parfois même l’impose à ses visiteurs, jusque dans sa cabine en mer). Il est toujours à la recherche de nouveau adversaire, pour lui, c'est un moyen de connaître comment ses interlocuteurs réfléchissent.

(knives out) il n’échappe pas à l’image clichée du pirate, plus parce que l’évolution technologique dans le monde magique n’a pas été la même que celle du monde moldu et les marins gardent l’image des bretteurs dans les romans de cape et d’épée. Ainsi, Hayes a toujours été armé à bord des navires, ne se limitant pas à sa baguette, ni aux objets magiques. Il porte généralement un coutelas un peu spécial, dont lame forgée dans les terres nipponnes qu’on lui offert et qu’il a dû aller récupérer chez un collectionneur. Il possède aussi un pistolet à silex, qui fonctionne avec ou sans balles magiques (ses fournisseurs s’avèrent les Black Hands), arme qu’il sort rarement, car il ne supporte pas les armes à feu en général (et s’il la sort, c’est pour tirer, non pas pour menacer). Enfin, ses armes de prédilection sont les couteaux, il en possède généralement quelques-uns qu’il dissimule sur lui, il refuse de sortir sans, et exigera toujours d’en garder un si on vient le fouiller. Autant arme qu’outil, le sorcier n’est pas attaché à une lame ou poignard particulier, tant qu'ils sont aiguisés. Plus cérébrale que monsieur muscles, Hayes ne se considère pas comme l'un des meilleur combattant, mais il sait se défendre et il ne reculera pas en cas d’attaque. Prévoyant, il est toujours équipé pour des éventualités, comme des imprévus, ce qui donne toujours l'impression qu'il s'attend au pire, mais en mer on n'est jamais sûr de rien.

(& to finish) sans surprise, c'est un thalassophile, et il a d'ailleurs tout fait pour hériter du manoir familial qui se trouvait en bord de mer — par superstition ou nécessité, il effectue toujours un rituel pour les morts dont il est responsable afin de s'assurer qu'ils ne reviendront pas le hanter — plutôt de nature réservé, voir asocial, il est capable de se montrer sociable s'il le faut, tout comme avoir besoin de se renfermer, il déteste les conversations sans fond ou forme, il aime les personnes passionnées et passionnantes, il n'y a pas un sujet qui le met mal l'aise (sauf lui-même évidemment) — friand d’énigmes et codes, il lui reste des bons restes de ses années à l’université, autant en arithmancie, en astronomie qu’en latin et grec — Hayes est bilingue et parle français couramment (la langue de la diplomatie voyez-vous), il possède aussi des notions solides en espagnol, portugais et hollandais ainsi que quelques bases en arabe. Il ne prétend pas pouvoir tenir de longues conversations, car il s’est consacré en priorité sur le jargon maritime et la navigation afin de pouvoir décoder cartes et journaux de bord des navigateurs — pour lui, la langue universelle des marins est le chant, peu importe la langue dans laquelle sont chantés les chants marins, l’esprit est là et il n’est jamais difficile de se joindre au refrain, Hayes adore ça et on peut le surprendre siffloter ou murmurer un air, surtout en mer — aux premiers abords, il n’a rien du mangemort, il n’a jamais caché sa marque (comme un tatouage dont il est fier), et ses propos ne sont pas aussi catégorique que ses pairs, mais lorsqu’il s’agit d’agir, il n’y a plus de doute, toujours volontaire pour une mission (pour se dégourdir les jambes) et il était un participant régulier aux battues qui aimait bien tester certaines stratégies et se mettre au défi sur le terrain — il croque parfois quelques portraits dans le coin de ses carnets, visages intéressants croisés dans les bars des ports ou les rues de Londres — il a la main verte et possède une serre au manoir où il garde notamment des plantes carnivores — il a fait plus de dix ans de piano, une lubie de sa mère à laquelle il s'est plié comme ses aînés et il continue parfois à pianoter les touches de l'instrument à queue qui prend souvent la poussière — son pêché mignon sont les macarons qu’il accompagne toujours d’un bon thé — il ne possède que très peu de bijoux en or, qu'il ne met quasiment jamais à cause des répercussions de sa malédiction — porte parfois des lunettes pour la lecture quand ses yeux sont fatigués, ce qu'il déteste — souffre du mal de terre, notamment lorsqu'il revient de long voyage en mer, qui s'accompagne même des coups de blues (et pourtant zéro sang selkie dans ses veines) — occuper toujours son esprit, même lorsqu'il est seul, Hayes n'aime pas se concentrer sur ses émotions que ce soit la colère ou la tristesse, il compartimente sa vie, comme il compartimente ses pensées, vrai calme qui possède des défouloirs pour ne pas perdre le contrôle, peu de personne peuvent se vanter l'avoir entendu hausser la voix et encore moins le voir pleurer...