Once upon a time, there was a little girl named Goldylocks l Hannah Abbott

Hannah E. Abbott

all those memories that you bring Leave me in sweet agony

Lizelandre

âge » 24 ans fréquence de connexion » au moins un jour sur deux, je fais garde alternée comment t'as connu le forum ? » C'est la Susan de ma Hannah qui m'a convaincue, elle me sait si faible !avatar » Lily James. mon personnage est » [] inventé [] un PV [XXX] un scénario [] un pré-lien [XXX] tiré des livres.

NEW ORDER

nom prénom(s) » [Abbott], nom de famille aussi ancien qu'estimé jusqu'à la naissance de [Hannah] qui vient de l'hébreux Channah et qui signifie la faveur ou la grâce ce qui lui sied plutôt bien. Elizabeth, prénom de sa grand-mère maternelle, un pied de nez à ceux qui voudraient critiquer son sang, un rappel d'où elle vient et de ne jamais avoir honte de ses origines.surnom(s) » Hannah Banana par sa mère et repris par certains de ses plus proches amis fut un temps mais qui a un goût de cendre depuis la mort de celle-ci. Aujourd'hui, seul son frère l'appelle ainsi. Seul lui en a le droit. Han ou Hannie pour d'autres proches. , elle est [Goldylocks] depuis qu'elle a rejoint les rangs de l'Ordre du Phenix, en hommage à ce conte qu'elle affectionnait particulièrement petite fille.date de naissance » Hannah est née un [11 janvier de l'année 1980], ce qui fait d'elle une Capricorne.origines & nationalité » [Anglaise] par son père, ses grands-parents étaient propriétaires de terres en Ecosse, Hannah se sent appartenir à chaque bout du Royaume-Uni - ou presque.pureté du sang » Les Abbott sont une famille de sang-pur depuis toujours, et puis survient une tache sur le tableau autrefois immaculé, Hannah, [sang-mêlée] par une mère dont l'hémoglobine est trouble. métier/études » La Poufsouffle a toujours qu'elle se dirigerait vers un métier dans l'aide à la personne, c'est donc sans surprise qu'elle a suivi le cursus pour devenir [médicomage] et qu'elle travaille maintenant à l'hôpital St Mungo's dans le service des des empoisonnements où elle a retrouvé Padma. orientation & état civil » [En couple], petit secret honteux pendant de nombreuses années, la jeune femme avait enfin su comment mettre un terme à une relation qui ne lui apportait rien. Mais en rejoignant l'Ordre, Hannah a pris peur et s'est remise avec Zacharias. Si elle s'est toujours crue hétérosexuelle - qu'aurait-elle pu être d'autre - son coeur palpite en réalité aussi bien pour les hommes que les femmes, et pour une un peu plus que pour toustes les autres. [bisexuelle] camp » Lorsqu'elle était adolescente Hannah se serait battue jusqu'au bout pour l'Armée de Dumbledore, elle n'avait pas hésité une seule seconde à les rejoindre. Et puis sa mère perd son travail au ministère avant de perdre sa vie. Harry disparaît, le monde d'Hannah s'écroule et avec ses velléités combatives. Les braises de la colère pendant des années étouffées par sa cousine. Hannah s'affiche [officiellement neutre], mais il y a deux ans de cela, une fissure a craquelé le monde parfait qu'elle s'est imaginé, et là voilà maintenant informatrice pour le compte de [l'Ordre du Phenix]. baguette » Une baguette en bois d'aulne, semi rigide et qui mesure 27 cm. La même amie fidèle depuis ses premiers balbutiements magiques. patronus » Non matériel lorsqu'elle apprend à le maîtriser avec l'Armée de Dumbledore, il revêt la forme d'une [mésange] depuis la mort de sa mère, Hannah est persuadée que c'est ce qu'avait été le patronus de sa mère bien qu'elle n'en ai jamais eu la preuve. épouvantard » Le visage flou de Voldemort après la mort de Cedric a cependant laissé la place petit à petit à une angoisse différente, celle d'un amas de corps sorciers, moldus, hybrides et créatures fantastiques tout confondus sans vie avec la certitude d'en être la cause, sa baguette à la main, le regard de déception de Susan. tout est de sa faute. Ne pas choisir, c'est faire un choix. particularité(s) » occlumens (élémentaire, apprentie), rien de tel pour garder secret son élan de rébellion.

pensieve

apaisante / persévérante / excellente mémoire / attentionnée / imagination débordante / patiente / sociable / empathique / Déterminée / bavarde et aime un peu trop les rumeurs / anxiété de performance (facilement stressée par la pression) / tête dans les nuages / influençable, presque push-over car veut trop plaire / Mésestime d'elle même / aveugle aux défauts de ses proches

11.01.1980 » Naissance de Hannah E. Abbott. Première enfant de Xander Abbott Jr et Georgia Abbott, née uc

1983 » Naissance de son petit-frère

Dès 1989 »Hannah passera une partie de ses étés chez ses grands-parents paternels avec ses cousines Daphne et Astoria. Elle arrive à se faire apprécier par l'aînée après de fastidieux efforts d'amabilité de sa part. Elle admire Daphne et la trouve élégante.

1991 - 1992 » Hannah Abbott est la première de sa promotion à passer sous le choixpeau, pour une jeune fille qui ne supporte pas la pression c'est là un moment compliqué, mais elle est sans surprise placée chez les Poufsouffles comme son père et sa mère avant elle. Hannah oublie facilement ce moment de gêne et se lie rapidement d'amitié avec Susan, Megan, Ernest et Justin grâce à sa nature ouverte. Hannah ne comprend pas pourtant pourquoi sa cousine la rejette quand elle vient lui parler. C'est dans une lettre que son père lui envoie qu'elle fait le rapprochement, en public sa cousine ne lui adressera pas la parole. Cette réalisation la blesse, Hannah était persuadée que les deux s'entendaient bien. Sa première année se passe sans encombre pour la jeune fille studieuse qui montre une appétence pour la Botanique, les cours de défense contre les forces du mal, Les Sortilèges et l'Histoire de la magie. Elle met cependant bien du temps avant de maîtriser le Vol sur balais à cause de son anxiété ainsi qu'en Potion, le professeur Rogue l'impressionne trop et elle a tendance à se mélanger dans les ingrédients.

1992-1993 »Lorsque les pétrifications commencent à Poudlard, Hannah est facilement convaincue par Ernest que Harry Potter est l'héritier de Serpentard, même si au départ elle hésite parce qu'elle le trouve sympathique. Elle s'excuse cependant auprès du garçon quand elle apprend que Hermione a été pétrifiée. Comme Susan, elle développe un crush sur le professeur Lockhart et rejoint les cours de Duels qu'elle maîtrise plutôt bien malgré des difficultés à arriver à lancer des sorts en situation devant tous les autres élèves.

1993-1994 »Hannah passe en troisième année avec de très bons résultats et choisit comme option Soins aux créatures magiques et Etude des moldus.
Hannah, passionnée de Botanique, répand la rumeur que Sirius Black s'est transformé en arbuste à fleur ce qui lui a valu de nombreux regards critiques et sceptiques de la part de ses camarades. C'est durant cette année qu'elle développe un crush pour Cedric Diggory qui l'a aidée avec quelques uns de ses devoirs.

25 août 1994 »Susan invite Hannah à la finale de la Coupe du monde de Quidditch, si elle n'est pas très fan de ce sport, elle est heureuse de participer à cet événement qui est important pour sa meilleure amie et revêt donc les couleurs de l'Irlande. Elles partent avant les attaques.

1994 - 1995 »Hannah remarque que certains élèves dont Heloise Midgen (elle en répand la rumeur malgré elle) utilisent des sorts pour tenter de faire disparaître les boutons d'acnée, elle va donc trouver Pomona Sprout qu'elle aide ensuite dans la collecte de Bubotuber pour éviter que les élèves n'utilisent d'autres méthodes plus drastiques. Hannah donne son support à Cedric et portera même le badge contre Potter jusqu'à la première épreuve. Si elle n'a rien réellement contre le garçon, elle trouve que celui-ci vole la lumière des Poufsouffle. Elle se rapproche de Cedric et le considère maintenant comme son ami. Quand le professeur Moody utilise les sort défendus, Hannah remarque la détresse dans le regard de Neville et s'en inquiète grandement. Zacharias Smith l'invite au bal et ils se mettent ensemble juste après, le garçon la quitte cependant à la fin de l'année scolaire. Hannah est dévastée à la mort de Cedric et croit immédiatement Harry Potter quand celui-ci parle du retour de Voldemort.

1995 - 1996 »Hannah devient préfete, un rôle qui lui plait, mais qui ajoute à la pression déjà présente à cause des B.U.S.E.S. Elle s'écroule en pleurs en début d'année pendant un cours de botanique, elle est envoyée à l'infirmierie et Madam Pomffrey lui prescriva des Calming Draught jusqu'à la fin de l'année. Malgré cela, elle commettra plusieurs erreurs dans ses cours. Hannah rejoindra l'Armée de Dumbledore avec Susan, où elle apprendra à faire entre autre un Patronus non matériel. Pour la première fois de sa vie - ou presque - Hannah garde sa langue dans sa poche et ne révèle pas ce secret capital. Elle fait partie de ceux qui ripostent contre Draco et ses amis pour protéger Harry. Durant cette année, la jeune fille se met en couple avec Neville, en secret principalement, ils vivent une jolie petite histoire, se retrouvant dans

B.U.S.E.S »Lors de l'Epreuve, Hannah encore fébrile, transforme son furet en un vol de flamants roses, obligeant l'examen à être interrompu durant un temps. Elle obtient toutefois un Outstanding en Botanique et de très bons résultats en Défense contre les Forces du mal et en potion. hannah obtient de moins bons résultats en Métamorphose et en Histoire des moldus à son grand désarroi. Et des résultats satisfaisants dans les autre matières grâce aux lonnngues heures passées à réviser.

Juillet 1996 »Susan est en vacances chez Hannah quand elle apprend que sa tante a été assassinée, les deux filles étaient déjà très inquiètes avec la disparition de Harry Potter et voilà qu'il se produit cette catastrophe. Hannah promet à Susan d'être toujours là pour elle et lui propose de venir habiter chez ses parents.

septembre 1996 »C'est attablée dans le Grand Hall que l'adolescente apprend la nouvelle, sa mère a perdu son emploi au Ministère. Ses yeux sont rougis et Hannah comprend que le monde est en train de changer. Elle ne sait pas encore à quel point.

1996 - 1997 »Hannah se trouve toujours dans l'Armée de Dumbledore, jusqu'à ce mois de novembre 1996 où sa mère est assassinée à l'instar de la tante de Susan. Entre la dépression de son père, la peur croissante de la jeune fille, le soutien qu'elle doit être pour sa meilleure amie et les études, la Poufsouffle s'éloigne petit à petit de l'AD, et de fait sa relation avec Neville s'éteint avant d'avoir pu réellement s'enflammer. Hannah se rapproche également de sa cousine durant cette année.

1997 - 1998 »Susan est de plus en plus distante, Hannah - protégée par l'ombre de sa cousine et parce qu'elle n'est pas née-moldue - ne subit pas autant les pressions et les violences que d'autres. Hannah se rapproche à nouveau de Zacharias, comme à une bouée, il devient son monde et elle ne rejoint pas l'Armée cette année. A la fin de l'année, Susan lui propose de partir et ainsi scelle leur séparation. Hannah est bien trop effrayée, et a un voile qui l'empêche de raisonner. Elle ne peut pas partir, elle ne peut pas devenir un fugitive, elle doit terminer ses études afin de devenir médicomage. Elle passe ses examens et réussit à avoir les résultats suffisants dans les matières nécessaires : Potion, botanique, Sortilège.

1998 - Padma »Alors que la jeune fille se promène dans les couloirs pour se rendre à la bilibothèque, elle entend des cris, la curiosité et un affreux sentiment l'amènent à se rendre dans la salle d'où proviennent les cris, elle y trouve Padma Patil, torturée par Alecto. D'abord, Hannah est pétrifiée, puis elle hésite à sortir la défendre, une braise de rebellion non étouffée. Mais, le regard de Padma - une supplique - l'en empêche. Elle comprend le message et fuit sans rien faire. Un sentiment de culpabilité immense la submergera, la poussant à faire le serment de protéger Padma coûte que coûte. Elle réalise aussi ce que vivait Susan l'année passée, et s'en veut de n'avoir pas été plus présente.

1998 - 2001Hannah étudie durant trois ans à St Mungo's pour devenir Medicomage. Elle devient bien plus douée en potion qu'elle ne l'aurait cru possible et décidera au final de se diriger vers le service des potions et des empoisonnements. elle restera ainsi avec Padma durant trois années. Les deux femmes deviennent très proches et Hannah tente tant bien que mal de se persuader qu'elle a fait le bon choix. Pourtant, la culpabilité d'avoir abandonné ses amis ne la quitte pas. Durant ces années, elle reste l'amante de Zacharias qu'elle voit changer sous ses yeux. Il s'intègre de mieux en mieux dans cette société et ses convictions divergent de plus en plus de celle de la jeune femme qui a plutôt l'impression de voir le monde péricliter. Mais elle est amoureuse, et entre dans une merveilleuse phase de déni alors même qu'il ne lui fait aucune promesse.

janvier 2003 »le premier janvie 2003, la jeune femme subit comme un déclic, elle ne peut plus continuer cette demi-vie, cette impression constante de n'être qu'une moins rien de part un sang qu'elle n'a pas choisi. D'être la maîtresse d'un homme qui de toute évidence ne la considère pas assez importante. Et surtout, de voir comment les gens souffrent autour d'elle. Hannah ne supporte plus de se regarder dans la glace et d'y apercevoir le regard de déception de tous ses amis. De constater la défaite sur le visage d'Ernie, la souffrance dans les yeux de Padma et le dédain dans celui de la plupart des Sang-Purs. Elle veut changer, et plus encore elle veut que le monde change. Cette année, Hannah rompt avec Zacharias, débute l'apprentissage de l'occlumancie et essaie de se donner le courage de faire ce pas dans le vide.

fin 2004 - 2005 »Ce qu'elle fait un an plus tard en rejoignant l'Ordre aidée par Jarod, ami et ancien collègue qui lui avait déjà parler de rejoindre l'Ordre quelques temps plus tôt. Sa disparition est le coup de fouet dont elle avait besoin pour rejoindre l'Ordre. Hannah décide par ailleurs d'apprendre l'occlumancie et se fait entraîner par sa cousine, Freya.

Actuellement »La jeune femme tente tant bien que mal d'allier cette double vie, de faire comme si rien n'avait changé depuis deux ans et qu'elle n'était pas en train de trahir sa cousine et son frère, de mentir chaque jour à Padma, et à mentir à tout le monde en ayant décidé de se remettre avec Zach juste pour ne pas qu'il se doute de quoi que ce soit. Au moins, elle a retrouvé le sommeil, même si celui-ci est parfois agité de cauchemars. Au moins, elle aide Ernie quand il a besoin de potions pour ses patients.

Au moins, elle a retrouvé Susan, même si ce n'est que quelques heures par ci par-là. Même si leur relation est toujours aussi tendue.

smoke and mirrors

Part One

ignorance is bliss

1989 – Summer

La jeune fille sautille en tournant autour de son père qui tente tant bien que mal d’avancer. – Hannah, stop your bouncing, and listen to what I’m trying to say. Il pousse un soupire mais la petite voit bien le sourire qu’il tente de cacher sur son visage. Son papa a le plus beau sourire au monde, c’est dommage qu’il ne sache pas le laisser éclater. – Yes papa. Elle n’arrête pas pour autant, elle en est bien incapable. Pour la première fois de sa vie, la jeune Abbott va passer une bonne partie de l’été avec ses grands-parents paternels et elle va rencontrer ses cousines. Des gens de sa famille qu’on ne lui a jamais présenté, son père a essayé de lui expliquer pourquoi mais sa mère est intervenue en disant qu’elle était trop jeune pour comprendre. D’ailleurs, sa mère semblait un peu inquiète à l’idée de laisser sa fille en terre inconnue pendant un mois. – Good. Listen carefully sweetheart. Your cousins, they’re not like us. They don’t have the same life as us and well, they may not be like you imagined them. I want you to be nice to them, but also careful. And if anything might happen, you go immediately to your grand-parents and they’ll tell us, is that understood ? Elle hoche de la tête, mais n’a en réalité écouté que la moitié du discours de son père. Les propos de son père ne veulent rien dire pour elle, et la blondinette ne comprend vraiment pas comment cette rencontre pourrait mal se passer. Ce sont ses cousines – sa famille – c’est évident qu’elles vont s’entendre à merveille et Hannah imagine déjà la chasse aux botrucs ou aux pixies (et tant pis s’il n’y en a qu’en Cornouailles), les journées passées à rire ou à lire et les bons repas autour d’une table chaleureuse. Son père finit donc par s’avouer vaincu, et lui attrape la main qu’il tient fermement dans la sienne. – I’ll be good daddy, don’t worry. They’ll like me. Elle lui envoie alors un énorme sourire, son père fait mine de se cacher les yeux, ébloui. – Ahhhh, I’m going blind, no stop it. Haaave mercy for my souuuul ! Hannah éclate de rire. Comment ses cousines ne pourraient-elles pas l’apprécier, après tout elles partagent les mêmes grands-parents. Hannah est si optimiste qu’elle trépigne presque et que le sentier qu’ils ont emprunté pour atteindre la grande demeure en devient interminable. Yes. Everything is going to be okay.

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Elle déchante bien vite pourtant. Avec ses deux couettes accrochées par de simples nœuds et sa robe sans fanfreluches, Hannah fait bien pâle figure face à ces deux poupées qui la regardent, l’aînée avec un certain dédain, et la plus jeune à l'air presque effrayé. Why ? What have I done ? Elle se dit alors qu’elle aurait peut-être dû prêter plus attention aux propos de son père qui est parti il y a une heure laissant sa fille en bien étrange compagnie. Même leurs grands-parents n’ont pas réussi à faire éclore sur les lèvres des deux Greengrass l’ombre d’un sourire. Il semblerait que celui d’Hannah s’est fait la malle depuis longtemps avec son optimisme et sa bonne humeur. Elle grignote du bout des lèvres les petits sablés qu’elle adore. Est certaine de s’en mettre partout et de décevoir encore un peu plus ses cousines. – May I be excused please ? Demande soudainement Daphne, celle qui doit avoir son âge si elle en croit sa grand-mère. Elle est si distinguée jusque dans sa façon de se tenir et de s’adresser aux autres que la jeune Abbott se sent bien minuscule à côté. – Don’t you want to take your cousin and your sister with you ? Demande tout de même leur grand-père, un regard entendu sur son doux visage. Hannah en a toujours apprécié les rides – signe d’une indéniable sagesse selon elle. – I would prefer not to. Répond la petite brune en remettant en place une mèche de sa chevelure et en s’éloignant sans même un regard. Ou un seul, et pas le meilleur. La blonde se recroqueville un peu plus sur sa chaise et gigote – mal à l’aise – en observant le dos de sa cousine disparaître rapidement de son champ de vision. Suivi de près par la cadette, celle-ci détale dans le couloir sans demander son reste et en appelant sa sœur. Hannah en viendrait presque à se demander si elle n’est pas contagieuse. Elle entend distinctement le soupir s’échapper des lèvres de sa grand-mère et les regarde en se pinçant les lèvres. – What have I done wrong ? demande-t-elle, sa voix si fragile. – Nothing Annie, you’ve done nothing wrong. Don’t you worry, you’ll be good friends in no time. Do you want another scone dear? La rassure Ivanka, mais son sourire n’est pas aussi confiant qu’elle le voudrait et Hannah ne comprend toujours pas ce qu’il se passe. – I’ll talk to them. Xander se lève en disant cela, sa main tapotant celle de sa femme. Et laissant Hannah toute perplexe et sans aucune réponse à ses questions. Ce mois d’été s’annonce bien sombre en définitive.

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Un peu plus d’une semaine de regards en coin et de silences pesants qui s’étirent à l’infini. Une semaine qu’Hannah passe principalement entre la bibliothèque et la véranda à dissimuler son chagrin et son ennui… Mortel. Elle a l’impression d’avoir tout essayé, sa jovialité débordante n’a rien fait, pas plus que les incessantes propositions de partir à la chasse aux créatures magique. Elle ne sait pas si son grand-père a eu cette discussion avec les deux Greengrass mais cela ne semble pas avoir eu un quelconque effet salvateur. Rien n’a changé. Astoria l’évite comme si elle était une pestiférée et Daphne passe son temps à murmurer un mot qui ressemble à pathétique entre ses dents. Jamais en présence de leurs grands-parents cependant. Pourtant, c’est bien mal connaître la jeune Abbott que de penser qu’elle pourrait aussi facilement abandonner. Chaque matin, elle se réveille avec une nouvelle idée, une approche différente, et si pour le moment elle n’a rencontré qu’un mur glacial elle sait qu’elle finira bien par le faire fondre. C’est presque devenu un challenge pour la petite à l’imagination débordante et à l’idéalisme frisant la naïveté. Aujourd’hui, Hannah a décidé de les ignorer. Elle s’est levée sans leur accorder un regard, a pris son petit-déjeuner en rigolant avec sa grand-mère puis s’est dirigée dans le jardin sans demander son reste.

Assise par terre, l’enfant caresse les brins d’herbe où se mêlent le vert et le brun. Elle tourne ostensiblement le dos à la grande demeure familiale et quand elle entend des pas, se met à parler. – Once upon a time there was a little girl named goldilocks. She went for a walk in the forest. Pretty soon, she came upon a house. She knocked and, when no one answered, she walked right in. At the table in the kitchen, there were three bowls of porridge. Goldilocks was hungry. She tasted the porridge from the first bowl. "This porridge is too hot!" she exclaimed. So, she tasted the porridge from the second bowl. "This porridge is too cold," she said. So, she tasted the last bowl of porridge. "Ahhh, this porridge is just right," she said happily and she ate it all up. Elle imite la voix enjouée de Goldlocks, fait des pauses, et prétend ne pas entendre la respiration de son auditrice derrière son dos. Sa mère lui a raconté cette histoire une centaine de fois au moins, à tel point qu’elle s’en souvient comme si elle l’avait écrite. – After she'd eaten the three bears' breakfasts, she decided she was feeling a little tired. So, she walked into the living room where she saw three chairs. Goldilocks sat in the first chair to rest. Et à ce moment, Hannah decide de s’arrêter et rapidement tourne son visage sur le côté pour la prendre sur le fait. C’est Daphne qui l’écoute sans un mot. – Gotcha. Hannah se lève alors, époussette les traces de terre sur le bas de robe d’été, prend son temps et une pause dramatique et finit par dire. – If you want the end of the story, you’ll have to ask. Elle lui tira la langue alors, exagérément, et lui fait le plus fameux de ses sourires. Avant de partir en courant sans attendre une réponse. Si elle entend un pathétique envoyé en sa direction, Hannah est bien certaine que son plan est en marche, elle a aperçu le regard d’intérêt quand elle s’est retournée soudainement.
Les jours suivants, ce petit jeu reprendra.

Finalement, l’été ne s’annonce pas si mal que ça.

december 1991 - Abbotts' House

L’odeur de cannelle et des oranges se mélangent au feu de cheminée qui crépite dans le coin du salon. Chez les Abbott, on fête Noël comme il se doit avec le grand sapin que l’on décore à huit mains et de la maison habillée du sol au plafond en émeraude et rubis. Le soir, la petite famille dîne ensemble et rigole, joue à des jeux. C’est si vivant, si amusant qu’Hannah n’aurait raté cela pour rien au monde. Mais cette année, lorsqu’elle revient de Poudlard pour la première fois depuis sa rentrée, elle n’est pas d’humeur à faire la fête. Si son sourire est revenu quand elle a aperçu ses parents et son frère qui l’attendaient sur le quai 9 ¾ , celui-ci s’est rapidement dissipé une fois arrivée dans leur maison. Ce n’est pas tant le fait que toute la maison sauf le sapin a déjà été décorée, ni même que son frère l’a embêté avec ses centaines de questions sur la vie à l’Ecole et les cours qu’elle a appris et est-ce que les professeurs font peur et est-ce qu’elle pourra lui montrer un sort ? – No she can’t Bash, student can’t use their wands outside of Hogwart’s during their first years, we already told you that! Non bien au contraire ; la douceur de sa mère, le calme de son père, la débordante joie de son frère ont permis à la poufsouffle de se dérider quelques heures, jusqu’à ce que son agacement reprenne le dessus.
Lorsqu’elle entre dans leur maison, Hannah ne se dirige donc pas immédiatement vers le sapin dénudé qui n’attendait qu’elle pour se parer de ses plus beaux atours, mais se dépêche de monter à l’étage et de s’enfermer dans sa chambre. Ses lèvres se pincent et ses sourcils sont tout froncés tandis qu’elle range soigneusement chacune de ses affaires dans les tiroirs et les placards de sa chambre qui lui semble quelque peu étrangère maintenant. Elle la voit avec nostalgie presque maintenant qu’elle a passé plusieurs mois dans un dortoir en compagnie d’autres filles. Elle sait déjà que le silence qui y règne la gênera pour dormir, elle qui s’était si bien habituée aux bruissements des lits de ses amies. Alors qu’elle termine d’organiser les livres qu’elle a emporté pour réviser, Hannah entend des pas se rapprocher. Elle sent l’odeur de sa mère avant d’entendre la porte de s’ouvrir mais décide de ne pas prendre la parole. Du coin de l’œil, elle aperçoit sa mère qui s’assoit doucement sur le lit et qui glisse sa main sur la couverture comme si elle avait peur de déranger l’objet inanimé par sa présence. – Hannah Banana… Un mignon petit sobriquet et c’est tout ce qu’il faut pour que la gamine abandonne ses livres et se rue dans les bras de sa mère, dont les mains viennent caresser ses boucles blondes. La question est muette, mais l’écolière y répond docilement. – Daphne is not the same. I thought I would have a friend for my first day at school, it was so big and I was so scared mom. You know I had to go first because of my stupid name, but when I came to see her she … she just ignored me. Elle cherche ses mots Hannah, n’arrive pas à expliquer exactement ce qu’a fait sa cousine qui lui a causé tant de peine. – Worst than that, she gave me that look. The look she used to give me before we became friends. Why? Elle entend le soupir de sa mère, sent les bras qui se resserrent autour d’elle. Sa mère pose son menton sur sa tête et la berce en lui répondant. – Sweetie. I wish you’d have come sooner to tell me that. Why wait all these month? Sa mère lui paraît tendue et triste et un peu en colère aussi. Pourtant, elle garde cette voix calme qu’elle prend quand elle souhaite se faire entendre et comprendre. Georgia est une femme qui est persuadée qu’on peut mieux se faire écouter en restant calme en toute circonstance, peut-être qu’elle a toujours eu peur de laisser exploser sa rage, mais c’est ce qu’elle a appris à ses deux enfants. – I think you’re old enough to understand that sometimes life gets complicated. Sometimes, people we love and who love us are forced to do or say some things that they don’t mean, or not really. Perhaps, Daphne was scared to be seen with you bec.. – Why would she be scared to be seen with me? That is nonsense mom. She’s my cousin. Hannah ne s’est même pas rendu compte d’avoir interrompu sa mère ni même s’être relevée d’un coup en entendant une telle ineptie. Cela ne fait pas sens et pourtant, Hannah si naïve qu’elle peut l’être n’est pas dupe. Elle a toujours compris que quelque chose clochait. Et en passant plusieurs mois à Poudlard, a compris ce qu’il se passait, ce qu’elle ne comprend pas c’est pourquoi sa proper cousine pourrait agir de la sorte. Sa mère lui fait gentiment les gros yeux et répond – So, I was saying, before I was so rudely interrupted, that perhaps she was scred to be seen with you because of my ancestry. You know that your grand-parents are muggle. Your father is a pure-blood, which makes you a half-blood. Oh by Merlin, I don’t believe, I’m teaching you all that nonsense. Sa mère lève les yeux au ciel avant de reprendre. Anyway, some purebloods share the belief that they are better and more powerful and that they are more deservings than other. Hannah lui met la main sur la bouche. – Don’t say all those things. I know that, my friend Susan, she’s suffered from bullies because of that. What I don’t understand is why my own cousin, who enjoys being with me me when we’re at our grand-parent’s house, seems to despite me now. Sa mère est soulagée de n’avoir pas à élaborer plus cette pensée qu’elle ne partage pas et attrape la main qui était posée sur ses lèvres pour la recouvrir de petits baisers avant de reprendre. – Because she wants to be friend with her classmates, and for that she had to do what she did. Perhaps, she's a little bit scared too. Les lèvres d’Hannah se parent d’un O en comprenant tout ce qui lui échappait. – I understand. Poor Daphne. but I’ll tell her that this was not very chic of her, and that I won’t be reading her muggle stories anymore then. Son index s’agite puis elle tire la langue, sa mère et elle éclate de rire. – Now, Hannah Banana there is a christmas tree downstair, and it’s feeling very lonely and depressed, could you help your brother please. Hannah se lève sur le lit en attrapant la couverture pour la revêtir comme une cape avant d’ajouter très solennellement. – The Great Hannah Banana is up to the task, lead the way My Lady. Sa mère l’attrape alors et ensemble les deux descendent jusqu’au rez-de-chaussée pour commencer les festivités.

Son sourire est revenu, mais dans un coin de sa tête, c’est un tout petit bout d’innocence qui s’effrite. Le premier d'une longue série.

november 1996 - Abbotts' House

Il ne pleut pas. Dans les films, il pleut toujours lors des enterrements ce qui permet de déployer des parapluies aussi noirs que les âmes des proches du défunt et de se complaire dans une atmosphère morbide. Pas aujourd’hui, et si les nuages gris ne laissent pas passer un seul des rayons rassurants du soleil, la terre reste désespérément sèche et le ciel dénué de gouttes d’eau. L’eau ruisselle pourtant suffisamment sur les joues de la gamine dont les mains serrent d’un côté celle de son père et de l’autre celle – plus tendre – de sa meilleure amie. Personne n’a dit un mot de tout le long et monocorde discours de l’officiant. Ni après, quand le cercueil a disparu avalé par la terre, finale demeure de Georgia Abbott. Ce silence de mort pourtant n’atteint pas les oreilles bourdonnantes de la gamine qui a l’impression d’avancer dans du coton abrasif. Hannah lève son regard vers le visage émacié de son père, sa barbe naissante qu’il n’a jamais laissée pousser auparavant, ses yeux vitreux. Son regard se détourne bien vite de cette image inquiétante d’un père devenu fantôme pour se plonger dans le visage de son amie, sa sœur, son pilier. Susan lui rend son regard, des larmes silencieuses glissent sur ses joues pouponnes. Hannah sait qu’elle comprend, pour avoir connu cela au centuple. Et quand la prise sur sa main se resserre, un sourire tremblotant apparaît furtivement sur son visage.

Ils marchent ensuite, sans échanger une parole pour se rendre dans leur maison atrocement silencieuse, son petit-frère en tête serrant la main de leur père. Sa mère était un rayon de soleil à elle toute seule, une bouffée d’optimisme même dans les moments difficiles. C’était elle qui avait proposé d’héberger Susan à la mort de sa tante, elle qui égayer la maison de chansons moldues quand personne n’avait le goût au rire. Elle qui avait gardé le sourire quand elle avait perdu son travail. C’était auprès de cette femme que Hannah avait puisé son optimisme, son idéalisme, son sourire et sa joie.

Le monde lui semble soudain bien plus vide et inquiétant.
Vaste et dangereux.

Sans un regard, son père monte à l’étage, il n’a presque pas dit un mot depuis que les deux adolescentes sont revenues temporairement d’Hogwarts. Hannah reste immobile sur le pas de la porte. Ses pieds ne lui répondent plus, son corps est indifférent à ses appels. Quand elle sent deux bras qui l’entourent, ses yeux fermés, elle s’imagine que c’est sa mère qui est apparue, que tout cela n’était qu’une funeste blague de bien mauvais goût. Mais les bras sont trop petits, et l’odeur n’est pas celle du jasmin. – I’m here Hannah. We’ll always be together. You’re my family remember. Il n’en faut pas plus pour que les muscles de l’adolescente ne se détendent, et que ses mains viennent trouver le dos de Susan et s’y attachent comme à une bouée. Dans un monde au bord du précipice, il n’y qu’ensemble qu’elles peuvent survivre.

Pourtant, dans cette étreinte éternelle, au sein d’une maison silencieuse protégée des cris du vent, Hannah sent sa force et son courage l’abandonner. Trop de morts et de perte. La gamine est effrayée.

1998 – Hogwarts

Les couloirs de la grande école sont bien plus souvent vides maintenant qu’une bonne partie des élèves s’est enfuie et que l’autre n’a plus le droit d’y mettre les pieds. Une aura d’incertitude et de mal être s’étend dans les salles sombres. Les Serpentards règnent en maître de la terreur sous les ordres des nouveaux dirigeants de l’Ecole, les Carrow. Il n’est plus rare d’entendre des cris et des rires hautains ou d’apercevoir des plus jeunes en pleurs dans un des divers recoins qu’offre le grand Château. Il n’y a pas si longtemps, on appelait Poudlard une deuxième maison, un refuge, mais ce temps semble révolu pour les élèves comme Hannah. Pourtant, la jeune Poufsouffle n’est pas à plaindre - oh elle en subit des remarques déplacées sur son ascendance et colifichets de dortoirs – pas complètement en tout cas. Elle a Daphne et Zacharias, et elle tente de se convaincre que c’est suffisant, que l’absence de Susan ne fait pas sonner creux son myocarde, que le départ de ses autres amis n’est pas un rappel constant de sa propre lâcheté. Hannah se persuade qu’elle est heureuse afin de ne pas perdre la raison.

Des livres de botanique avancée dans les bras, Hannah se rend jusqu’à la bibliothèque, ses pas pressés font un tapage monstre dans les couloirs trop vides, trop grands. Il n’est pas bon rester seule et vulnérable ces jours-ci, c’est pourquoi elle se dépêche d’atteindre son but. Elle arrive devant les escaliers, mais ceux-ci n’en font qu’à sa tête et l’amènent dans un couloir où la Poufsouffle est certaine de n’avoir pas le droit d’aller. Faire demi-tour serait la plus responsable des idées, mais un cri terrifiant la retient. Un cri comme elle n’en a jamais entendu auparavant, ses pieds se déplacent d’eux-mêmes en provenance de cet appel à l’aide jusqu’à l’entrebâillement d’une porte. La sorcière tremble de tout son corps, mais ce n’est rien comparé au paysage qui l’attend juste dans la salle. Au dos d’une apparition funeste qu’elle ne connaît que trop bien. Alecto. Et au corps allongé et meurtri de … Padma. Sa main se porte à ses lèvres pour masquer le bruit de surprise et dégoût et peut-être un peu l’envie de déverser son déjeuner sur le sol. Les yeux exorbités de la Serdaigle sont mouillés de larme et rougis par la fatigue. Sa voix enraillée d’avoir trop hurlé. — Tu me l’interdis ? Aha. Endoloris. Ce mot résonne dans son esprit, la renvoie immédiatement à un certain cours de troisième année, à l’araignée ; puis un nouveau cri et la voilà de nouveau plongée dans le présent. Cette fois, c’est une humaine, une camarade de classe même qui souffre. Hannah hésite, que peut-elle faire, non, que doit-elle faire ? Sa main se porte à sa robe, un relent de ses deux années passées dans l’Armée de Dumbledore peut-être ? Ou l’envie enfin de faire quelque chose. Mais à ce moment précis où sa main tremblante et poisseuse trouve le bois d’aulne chéri, ses yeux croisent ceux de la victime. Des yeux suppliants, qui malgré la douleur et l’exténuation ne lui crient qu’une seule chose. Fuis, va-t’en avant qu’elle ne te voit, ne reste pas plantée là idiote. Sans demander plus pour être lâche – again – Hannah recule, disparaît dans l’ombre et s’échappe en revenant sur ses pas. Elle court sans s’arrêter, le front brûlant et le cœur battant à tout rompre jusque dans ses tempes. Si elle trébuche parfois, Hannah ne s’arrête pas avant d’avoir trouvé le confort de sa chambre et de se jeter sur son lit, le visage dans les couvertures et les livres abandonnés sur le sol. Son ventre est gonflé de nœuds, des hauts le cœur la prennent et l’étouffent en même temps que des larmes d’impuissance ruissellent librement sur son visage défait. Les images restent figées dans son esprit, et le seront sans doute pour toujours. She’s weak, she is so weak. She couldn’t even do something to help her. Ses mains agrippent les draps jusqu’à ce que ses jointures blanchissent.

Hannah s’endort ainsi, habillée, le cœur défait.
Les larmes séchées.

Le lendemain matin, dans le Grand Hall, Hannah cherche du regard le visage qui n’a pas quitté ses pensées – et ses cauchemars – depuis la veille. Elle s’approche et s’assoit à ses côtés, glisse sa main contre la sienne et la serre tout doucement sans croiser son regard. Une promesse muette, I’m here now. I won’t ever leave you. Un besoin de faire taire la culpabilité cinglante qui la ronge, de rattraper ses erreurs, de se convaincre qu’elle n’est pas inutile. Un besoin d’aider et d’aimer.

smoke and mirrors

Part Two

But she doesn't need it

october 2002 - Hannah's appartment

Il est en retard. Et il n’a même pas prévenu. C’est une constante dans leur relation et pourtant Hannah se fait avoir à chaque fois. Elle s’est habillée et maquillée – deux choses qu’elle n’aurait pas fait s’ils n’avaient pas prévu de se voir ce soir – et elle lui a préparé un dîner. En somme, la sorcière s’est donnée un mal fou pour que tout soit selon les attentes de monsieur et celui-ci ne daigne même pas prendre sa boule e cristal pour la prévenir de son retard. Ce n’est bien sûr pas la première fois que cela arrive et si Hannah y réfléchissait un peu plus, elle y verrait là un signe parmi tant d’autres que cette relation n’avance pas et que Zach ne la demandera pas en mariage, pas plus qu’il ne lui proposera de s’installer ensemble. Si elle en croit les rares conversations qu’ils ont eu à ce sujet, la jeune femme devrait plutôt s’estimer heureuse du temps qu’il lui accorde dans un planning au demeurant très chargé et ne pas chercher à demander plus, elle ne voudrait pas qu’il se lasse n’est-ce pas ? Non, bien sûr que non, alors Hannah se tait et attend patiemment le jour où il ouvrira les yeux. Zach a une vie compliquée, beaucoup de pression à la fois de la part de ses parents et de son travail au ministère, deux choses qu’elle ne connait pas personnellement mais avec lesquelles elle compatit. La jeune femme s’installe sur son canapé, le Daily Prophet à la main – qu’elle lit plus par habitude qu’autre chose au vu des inepties qui y paraissent maintenant – et tente de contenir son impatience et son agacement. Daphne lui a pourtant bien fait comprendre à de nombreuses reprises qu’il n’en valait pas la peine et qu’elle méritait bien mieux. Cependant, Hannah reste persuadée de faire le bon choix.

Mais les heures passent et il ne vient pas.
Again

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Quelqu’un toque à sa porte au beau milieu de la nuit, ce qui réveille la jeune femme en sursaut. Elle s’est endormie sur le canapé, son maquillage a coulé durant la nuit et sa robe est toute froissée. Les yeux ensommeillées, Hannah se traine jusqu’à la porte d’entrée et ouvre la porte pour y trouver, non pas Zach comme elle l’aurait supposé, mais son petit-frère. Le blanc de sa rétine est strié de filaments rouges, son souffle est saccadé et entre-coupé d’un râle aviné, et il trébuche quand il essaie de rentrer à l’intérieur, s’écroulant presque dans les bras de son aînée qui le maintient à bout de bras comme elle le peut. Ceci est également une autre constante de sa vie, les silences pesants d’un père emmuré dans son mutisme depuis la mort de sa mère et la douleur d’un petit-frère qu’elle n’a jamais complètement réussi à apaiser. Hannah le soutien jusqu’au canapé. – Hannah Banana, murmure-t-il, en la retenant alors qu’elle se levait. – Hush Bash, I’ll give you something for the chills and the headaches. Elle passe sa main sur le front brûlant de son petit-frère, et pousse un soupir en se dirigeant jusqu’à sa sacoche où elle garde les différentes potions qu’elle prépare. Il y en a toujours une pour ce cas très précis qui se produit de plus en plus régulièrement ces derniers temps. Attrapant la petite fiole entre ses doigts, elle part récupérer une tasse et prépare la bouilloire. D’ordinaire, Hannah aurait tout fait d’un coup de baguette, mais elle est à moitié réveillée et son cerveau ne fonctionne pas encore à plein régime. Après un temps, la jeune femme retourne dans le petit salon et sert à son frère la fameuse décoction. Bash attrape le verre d’une main tremblante et le porte à ses lèvres. Il fait la grimace en avalant difficilement le mélange, se racle la gorge. – I’m sorry. I shouldn’t come here every time I lose my mind. Hannah secoue la tête, un doux sourire en place avant de retirer le verre de ses mains et pousser délicatement son frère sur le canapé. – Don’t be silly. You’re always welcome. What happened? Elle pose la question mais s’attend déjà à la réponse qui ne tarde pas à arriver alors qu son frère s’allonge en posant une main sur son front. Les yeux ouverts fixent le plafond. – You know I can’t tell you sis’. – Yeah. Un mur s’est levé entre eux deux depuis qu’il a rejoint le ministère. Il ne peut lui parler de ce qu’il fait, ce qu’il voit, ce qu’il vit, et elle, ne peut que l’observer s’étioler et se détruire à petit feu, impuissante. C’est une torture. Elle s’apprête à se lever, mais il l’attrape par le poignet, un peu trop fermement et brutalement. – Don’t go. Could you stay with me until I fall asleep? Un léger rire s’échappe des lippes de la blonde, un peu enrayé par l’état encore ensommeillé. – Okay. I’m just going in the bedroom to take a blanket and I’ll be back. – thanks. Sa main caresse les cheveux clairs de son frangin. Hannah s’éloigne ensuite pour revenir quelques secondes plus tard. Comme son frère semble s’être endormi plus rapidement qu’il n’en faut pour dire hufflepuff, la médicomage s’approche doucement pour le recouvrir de la couverture. – Sleep tight Bash. La jeune femme s’assoit à ses côtés et le regarde un temps, elle ne peut se décider à le laisser seul. Peut-être que c’est elle qui n’a pas envie d’être seule ce soir. Peut-être qu’elle s’inquiète de plus en plus pour la santé mentale de son petit-frère. Plus certainement un mélange des deux.

February 2003

Une fois de plus le sommeil ne trouve pas la sorcière, ou l’inverse, qui tourne et retourne dans son lit. Quand elle n’est pas envahie par des cauchemars atroces c’est tout simplement le sommeil qui lui échappe. Et après des semaines passées ainsi, Hannah n’est pas certaine de savoir ce qu’elle préfère. Depuis ce premier janvier où elle s’était réveillée chamboulée dans ses certitudes, la jeune femme ne pouvait plus rester en place sans agir. C’est comme si un voile magique s’était envolé, comme si pour la première fois depuis cinq ans la Poufsouffle avait retrouvé la vue, l’ouïe, l’odorat. Et tout cela avait un mauvais goût d’espoir et de peur à la fois. Ignorance is bliss, right? Ce qu’elle vit depuis ce premier janvier semble en être une preuve de plus. Comment avait-elle pu se taire pendant toutes ces années, et laisser son idéalisme se faire écraser dans un duel par ses angoisses ? Comment avait-elle pu se laisser aussi facilement bercer par les paroles de Daphne et la terrible inquiétude de finir comme sa mère ou Astoria ? Comment, Comment ?

Toutefois, cette révélation entraîne un souci – et pas des moindres – c’est que personne ne peut la soutenir et qu’elle n’a personne à qui se confier. Hannah se retourne dans son lit pour la dixième fois quelques minutes. Il est bien sûr impensable de dire quoi que ce soit à Daphne, sa cousine ne comprendrait pas. Padma ? Hannah y a bien pensé pendant quelques secondes, avant de la rayer aussi de la liste des possibles soutiens. Son amie a tant souffert et s’il y a bien quelqu’un qu’elle doit protéger dans toute cette histoire c’est bien elle. Donc non. Zach ? a l’évocation de ce nom, la jeune femme pousse un grognement à mi-chemin entre le râle de désespoir d’une mandragore et le rire d’une fée (bien étrange combinaison), car force lui est d’admettre que le jeune homme qu’elle côtoie depuis son adolescence a bien changé. Sur cet homme et leur relation là aussi le voile semble s’être levé. Elle l’évite d’ailleurs depuis plusieurs semaines et n’a pas répondu à un seul de ses appels par boule de cristal. Et c’est justement à ce moment-là qu’il décide de lui envoyer des fleurs et de se montrer plus attentionné. Fuis-moi, je te suis et … on connaît la chanson. En y réfléchissant bien – et pour s’éloigner du chemin dangereux que prennent ses pensées – il y a bien une personne qui pourrait la comprendre. Un ami qui avait choisi de partir quand elle avait décidé de rester, mais qui avait fini par revenir une année plus tôt, s’excusant de la manière dont il l’avait traité à son départ. Un homme qu’elle avait revu à un mariage dont il aurait dû être la star et où il avait eu plutôt l’air d’un fantôme. Ernest. Ernie. Ils avaient beaucoup parlé depuis son retour, s’étaient longuement confiés l’un à l’autre et peut-être qu’il l’aiderait ou à défaut la comprendrait ? Hannah était certaine tout du moins qu’il ne la dénoncerait pas. Mais à chaque fois qu’elle pensait à ce prénom, la blonde remettait au lendemain la tâche de le contacter.

Comme si en en parlant, elle ferait de ce « rêve » une réalité.
Comme si alors, elle ne pourrait plus reculer.

--------------

Quelques jours plus tard, Hannah se décide enfin à parler à son ami. Ces cernes qui habillent son doux visage l’insupportent, en outre, si les cauchemars et les insomnies continuent plus longtemps ses proches et ses collègues vont commencer à poser des questions, ce que la médicomage souhaite éviter par-dessus tout. Ernie – qu’elle a invité à prendre le thé chez elle pour plus d’intimité – ne tarde pas à arriver. Dans son regard, elle croit voir tout ce qu’il ne peut dire ; cette certitude est suffisante pour lui donner un nuage de courage tandis que la théière les sert après un geste de sa baguette. — I need to talk to you. But first, you have to promise me you won’t interrupt me before I’m finished talking, and that what I’m saying to you today will stay between us. Elle lui fait entièrement confiance, c’est donc plus pour la forme qu’Hannah impose ces conditions. Car Hannah fait confiance à ses amis, un peu trop facilement, beaucoup trop rapidement peut-être. Malgré le monde dans lequel elle évolue, la Abbott reste très naïve, ou confiante en la nature des sorciers, selon la personne à qui on demande. — I won’t, I swear. What’s going on Hannah, you’re kinda freaking me out right now. La jeune femme est tendue, ses traits sont tirés et ses mains tremblent alors qu’elle s’apprête à révéler un secret qu’elle n’a encore jamais prononcé à voix haute. Quel goût ces mots vont-ils avoir une fois qu’ils auront dépassé le cadre du fantasme ? — You remember what they taught us at school, that a pureblood life is a priority. You know what it means? It means that when I’m working, I am not prioritizing in terms of the diseases’ graveness but in terms of blood. It means that I am a mediwizard but I’m not always saving lives. It means that I have to say to a half-blood “sorry, tou’ll have to wait, there’s someone more important I have to take care first. But hey, please try not to die. » It seems so absurd and … and wrong, don’t you think? A mi-discours, Hannah s’est levée et s’est mise à déambuler dans son appartement. A aucun moment elle n’a élevé sa voix qui a gardé les douces inflexions du désespoir qu’elle ressent. La vérité, c’est qu’elle se sent acculée, perdue, esseulée, et qu’elle ne voit aucune autre solution pour se départir de cette répugnance qu’elle a développée à son égard. Ernest reste silencieux et ne l’interrompt à aucun moment, c’est toujours ça de pris. — I can’t stand it anymore Ernie. I can’t even stand me most days. I don’t want to pretend anymore. I cannot. Some days, I am looking at me in a mirror and I don’t recognize myself. Some other times, I think about Susie and Neville and all these people that are fighting while I’m hiding. Content with my silly life. No more. Elle s’approche de lui, prend ses mains dans les siennes en s’agenouillant, aucune larme ne coule sur le visage de la blonde, mais que peut-il lire sur ses traits défait ? Peut-il observer toute son angoisse et sa terreur. — And I’m sorry I am telling you all those things you don’t want to hear, but I thought maybe you’d understand. Maybe you’d help me. I need to find them; I need to fight. Ses doigts se resserrent un peu plus sur celle de son ami. Et le silence qui s’ensuit suffit à l’inquiéter. Aurait-elle dû se taire ? Va-t-il s’énerver, prévenir les autorités des paroles quasi révolutionnaires qu’elle prononce ? Tout son corps tremble de peur maintenant et de colère à la fois. Hannah n’est qu’attente et émotion.

Après ce qu’il lui paraît comme une éternité, les mains d’Ernest viennent caresser doucement la paume tremblante de son ancienne camarade de classe. Et dans un soupir, il lui répond. — Don’t. Hannah don’t do that. It is not worth it. It will bring you only misery and an atrocious death. All these fugitives that are dying almost everyday should tell you, it is not worth it. They won. The Lord won. We just have ton endure. Elle entend tant de résignation dans ces propos la Poufsouffle, tant de souffrance contenu et réfrénée aussi, qu’elle ne peut s’empêcher de passer une main sur ses lèvres. — And all these people that are enslaved, all those that are killed everyday because of their blood. And those that have lesser rights just because they have been bitten or else? They don’t deserve us dying to offer them a brighter future ? Our children, or our nephews and nieces don’t deserve to live in a better world ? Elle est certaine de ne pas imaginer le rire amer qui s’échappe de ses lippes et se répand tel un serpent entre les deux amis. — You once told me I was weak and a coward, remember. You were right Ernest. I was just a child, we can admit that, but despite of that it was oh so very true. And I don’t want to be a coward anymore. And I’m not asking you to join me, I know you can’t. I understand, and I don’t think less of you. I am just asking for a little push in the right direction. Surely, you must have some connections, you must know some people. I, I need you to do that for me. Pretty please. Mais elle voit bien qu’il ne peut se résigner à lui accorder cela et elle imagine sa réponse avant même qu’il ne la prononce. Le choc n’est pas amorti pour autant. — I won’t tell anyone about what you told me today Hannah. Your secret is safe with me. Neverthewise, I cannot help you. Imagine, I help you join them and then you die. This idea only frightens me. You’re my friend. And I urge you not to mingle with them. La médicomage baisse la tête, ses longs cheveux tombent en cascade autour de son visage, un long soupir en signe de défaite avant qu’elle ne se relève pour le serrer dans ses bras. — I understand. And I won’t ever ask you that again. But you can’t ask me to go back to sleep when I’ve never been this awake my entire life. Thank you my dear friend. Ses lèvres se déposent sur le front de son ami, car Hannah ne peut lui en vouloir – il ne souhaite que la protéger – puis la sorcière retourne s’assoir à sa place.

Elle ne sait pas s’ils reparleront un jour de cet échange.
Elle ne sait pas de quoi demain sera fait.
Mais Hannah a fait son choix.

Ses yeux pétillent, un sourire qui n’atteint pas tout à fait ses yeux s’étend sur ses lippes rosées. — Sooo, what’s new with you? comme si de rien n’était. La parenthèse se referme.

17/01/2007

– You’re not listening right? Il lui sourit en disant cela, après tout il la connait très bien. Ou en est persuadé en tout cas. Prise sur le fait, Hannah rigole doucement en remettant une de ses mèches blondes derrière son oreille, elle minaude pour dissimuler son trouble et ses duperies. – Sorry Zach, I was lost in my mind. La main de son amant caresse doucement ses doigts, sa tête se penche sur le côté en une mine perplexe et concernée. – Is everything okay? You’re constantly spacing out lately. You know you can tell me everything. But she can’t. Elle ne peut lui dire qu’elle les trahit tous, elle ne peut lui dire qu’elle se sert de sa cousine, de lui, et même de son frère. Et elle ne peut en aucun cas lui dire que la seule raison qui explique pourquoi ils sont encore ensemble aujourd’hui, c’est parce qu’elle est terrifiée qu’il comprenne à quel point elle a changé. Toutefois, elle est persuadée que le risque en vaut la chandelle. Même si sentir ses doigts contre sa peau ne lui procurent plus aucun frisson, entendre sa voix la laisse indifférente, passer du temps avec lui n’est qu’une vaste fumisterie ; Hannah est certaine de ne pas avoir le choix. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de ressentir une pointe de culpabilité en lui mentant aussi aisément. Ce n’est pas comme s’il s’était montré le parfait prince charmant avec elle, avec les nombreux rendez-vous ratés et les promesses en l’air et … – you are doing it again. By Merlin Hannah, am I boring you? Elle relève la tête, voudrait bien lui que oui, juste un peu. Qu'il l'ennuie avec ses plaintes sur sa vie si difficile alors que toutes les minutes il y a des gens qui souffrent : des gens qui sont discriminés et d'autres qui meurent. Elle voudrait lui dire surtout qu'elle ne comprend pas pourquoi il lui a accordé aussi peu d'attention pendant toutes ces années qu'elle a passé à l'attendre et à l'aimer, pour changer du tout au tout le jour où elle le quitta il y a deux ans de cela. How life got so complicated? Une petite voix lui murmure que c'est quand elle a commencé à mentir à tous ses proches, mais une autre plus violente lui rétorque que si elle avait eu le cran de partir avec Susan, tout cela ne serait sans doute pas arrivé. – Don’t be like that Zach. You are not boring me, but maybe it’s best if we call it a day? I’d like to go home, I had a rough day at the hospital. Ce qui n’est pas techniquement un mensonge. Mais pas entièrement la vérité non plus. On apprend à jongler avec les semi-vérité et les enrobages quand on met sa vie et celle de bien d’autres dans la balance. Hannah se lève et dépose un léger baiser sur la commissure de ses lèvres avant de s’en retourner aussi prestement que possible s’en paraître prendre la poudre d'escampette, au moment où elle atteint la porte d'entrée, elle l'entend murmurer, à peine un soupir. – You know Hannah I won't always wait for you. La voix peinée de Zacharias lui brise le coeur bien plus que les paroles.

Cela fait si longtemps qu'elle a arrêté de l'attendre.

smoke and mirrors

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Hannaaaaaaaaaaaaaah Once upon a time, there was a little girl named Goldylocks l Hannah Abbott 941336645

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Elle est trop belle trop douce trop parfaaaaaite je meuuuurs DRAMAAAA

Ce que je lis est déjà trop doux Once upon a time, there was a little girl named Goldylocks l Hannah Abbott 2375806104

Trop hâte de tes rp avec Susan meuh non

Officiellement bienvenue du coup Once upon a time, there was a little girl named Goldylocks l Hannah Abbott 736882016

Bon courage pour la fiche Once upon a time, there was a little girl named Goldylocks l Hannah Abbott 1323145405

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Bienvenue parmi nous ! Ce duo en adulte ça envoie du lourd :)

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trop trop trop contente que tu sois ici et en plus avec ce personnage Once upon a time, there was a little girl named Goldylocks l Hannah Abbott 1105522298

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finally un ship ensemble it was about time What a Face

le début est déjà si perf, hâte de lire la suite Once upon a time, there was a little girl named Goldylocks l Hannah Abbott 1172237334

susan attends patiemment (ou pas) DRAMAAAA

Hello you

Trop happy de voir Hannah jouée, so bienvenue ici Once upon a time, there was a little girl named Goldylocks l Hannah Abbott 736882016

bienvenue miss ! très bon choix de persow.
bonne rédaction de fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous

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La si douce Hannah :craque

tellement heureuse de la voir jouée, on va faire des folies entre cousines DRAMAAAA

et puis ce début de fiche déjà tellement parfait frehgierzhgeiogheroig Once upon a time, there was a little girl named Goldylocks l Hannah Abbott 1634921035

Once upon a time, there was a little girl named Goldylocks l Hannah Abbott 1634921035

bienvenue parmi nous officiellement mon chaton. Once upon a time, there was a little girl named Goldylocks l Hannah Abbott 123712488

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Bienvenuuuueee à toi et avec ce perso en plus je fonds ! DRAMAAAA

J'ai hate de vous lire irp Susan et toi ! Once upon a time, there was a little girl named Goldylocks l Hannah Abbott 2223887705

D'ici là bon courage pour ta fichette Once upon a time, there was a little girl named Goldylocks l Hannah Abbott 736882016

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