BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 rock'n'roll suicide (siham)

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Siham Al-Massri
ORDER OF THE PHOENIX
Siham Al-Massri
Date d'inscription : 06/02/2021
Messages : 778
Crédit : vocivus, deadpool, astra (signa)
Âge : 29 ans (16 juin 1978)
Occupation : joue les héroïnes (non) dans la VB, poursuit le projet d'Industrialisation de Baguettes Déficientes de feu le père (= fait acte de présence aux réunions), funambule professionnelle
Allégeance : officiellement très pro-Voldemort, marquée depuis septembre 2007 et déjà super efficace (trop ?), officieusement membre de l'Ordre du Phénix, agent double qui tient le coup (à peu près ?)
Particularité : magie sans baguette, confirmée en occlumancie complexe
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MessageSujet: rock'n'roll suicide (siham)   rock'n'roll suicide (siham) EmptySam 6 Fév - 12:44
Siham Al-Massri
The wrong lies, on the wrong vibes

 
clintt
âge » 24 ans fréquence de connexion » régulière  comment t'as connu le forum ? » via Majid  avatar » Sofia Boutella (gypsophile) mon personnage est » [x] inventé/reboot/idée de la masterlist/incruste dans famille classe  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

NEW ORDER
nom prénom(s)  » Le père a tenté de faire adopter un prénom anglais, la mère a hurlé. Alors c’est Siham (سهام), la flèche, celle qu’on a galéré à faire tenir tranquille. Al-Massri en patronyme, les soi-disant prestigieux, lignée directe de celui qui s’est tiré loin de chez lui parce qu’il n’avait pas le même motto.  surnom(s)  » Sissi contre un regard noir, Ham quand on est très spirituel et un peu maso. Pas trop du style à donner dans le surnom de toute manière. date de naissance » Vingt-neuf ans tout pile, née le 16 juin 1978 à une heure indue. Trentaine quasi-atteinte, un miracle. origines & nationalité  » Père égyptien interdit de séjour pour pratiques haram, mère algérienne interdite de séjour pour avoir épousé ce dernier, naissance à Londres. Britannique donc. pureté du sang  » Pur produit de sa génération, bercée à la propagande, élevée à haïr, adepte des faux sourires et airs arrogants réputés propres à son rang. métier/études  » Classes faites chez les rouge et or. Voulait faire auror pour l’action, commence la formation tout juste avant la création de la VB... Tant pis, c’est cette dernière à la fin de ses études qu’elle intègre même si l’idée de collaborer avec des hybrides la dégoûte un peu (elle ne saurait pas dire ce qui est le pire entre l’hybride et la collaboration). En parallèle, ça bosse pour le projet du père, d’abord de temps en temps puis de plus en plus régulièrement. L’IBD (industrialisation de baguettes déficientes) pour les intimes (nom définitif pas encore voté) dont elle se retrouve à la tête sans l’avoir envisagé. orientation & état civil  » Fiançailles en yo-yo depuis des années avec le même sorcier (sang-pur bien comme il faut), promesses brisées tous les six mois avec malédictions proférées sur les treize générations à venir. Mais soyez sûrs qu’à la réception suivante, Siham sera tout sourire à son bras. Couple de façade, parce qu’esthétiquement ils vont bien ensemble et ça les arrange. De toute façon, Siham clame haut et fort que le business et la protection des valeurs (sic) passent avant le reste, que les gosses seront faits quand l’heure viendra, que l’amour est une perte de temps. Pour tomber irrémédiablement aux pieds de ceux et (surtout) celles qu’elle ne devrait même pas regarder, fait qu’elle n’ose même pas s’avouer.  camp  » Bras droit du père, biberonnée aux “au temps du Lord, ça ne se serait pas passé comme ça” (y comprendre qu’ils y auraient gagné plus), alors tout naturellement elle soutient le gouvernement, s’implique même pour sa pérennité, semblait euphorique à l’idée que son père serait bientôt marqué, se montre plus qu’honorée de devoir prendre la relève. Joue très bien la comédie en réalité, allergie viscérale pour les injustices, espionne sans vergogne pour le compte de l’Ordre du Phénix.  Quatre cercles au bras, nom de code : Cleo(patra), éternel binôme du presque empereur.   baguette  » Vigne pour les aspirations, pas particulièrement souple, 24.7 cm, cheveu de vélane pour un aussi bon caractère que celui de sa détentrice. patronus  » Un caracal, félin nocturne dont elle partage les origines, ça colle bien, ce n’est même pas honteux. épouvantard  » Elle aurait aimé que ce soit quelque chose de profond même au risque de se trahir. Quelque chose comme son père sincèrement fier d’elle et elle sincèrement branchée gouvernement (presque la vision dans le miroir du Riséd, ça aurait été tellement plus simple de fiter). Mais non, il a fallu qu’elle ait la terrible phobie d’un ô combien terrible animal. Son épouvantard est un lapin et ça c’est particulièrement honteux.  particularité(s)  » Magie sans baguette, parce qu’Al-Massri, parce qu’on ne peut pas envisager d’envahir le marché avec des baguettes magiques défectueuses sans pouvoir (presque) parfaitement s’en passer. Occlumancie complexe, confirmée dans la discipline, les souvenirs trop compromettant s’échappent à ceux qui s’introduisent dans ses pensées, au profit de remembrances de parties de jambes en l’air quand l’espion est particulièrement agaçant.

pensieve
the wild one  » Mots rares, comme si en aligner plus de trois est une torture, visage au mieux de marbre, au pire dédaigneux, souvent vaguement ennuyé, diction parfaite, légère préférence pour le registre soutenu. Pas avenante, plutôt le contraire. Les sourires sont bien souvent feints, oscillent entre le sarcasme et l’hypocrisie et si elle pouvait se la jouer ermite au fond d’une grotte et définitivement se passer de compagnie - à l’exception près - elle le ferait. Fausse calme qui a appris à rester sage, à faire illusion du moins, dont les doigts se mettent à pianoter quand ça commence à faire long, qui a buté trente fois son interlocuteur mentalement, qui a envie de mourir plutôt que de rester cinq minutes de plus en compagnie de la vieille qui lui parle de la pluie. Met un point d’honneur à ne pas trop laisser les gens s’approcher, toujours sur la réserve, panique dès qu’elle aime, s’emporte, détruit tout avec une facilité déconcertante.
jeux interdits  » (tw addictions) C’est toute gamine qu’elle a commencé, avec une main plongée dans la cheminée pour prouver qu’elle en était capable, par l’escalade de l’arbre le plus haut du jardin, par une multitude de conneries qui fit qu’on lui prédit une espérance de vie ridiculement basse. Puis que ça irait mieux avec le temps, fallait que jeunesse se passe, avec le pensionnat, les études, elle se calmerait. Que nenni, elle y a surtout rencontré son doppelgänger - ce dès le premier jour - et les jeux ont continué, continuent encore, à deux. Pour que le cœur batte à en exploser, pour la décharge d’adrénaline, pour entrevoir la lumière au bout du tunnel, pour se sentir vivante, pleinement. Pour se défouler, se défaire de la rage, des mauvaises nouvelles, des lois qui tombent. Siham, c’est une accro, à cette sensation là puis à plein d’autres choses. Aux soirées à la musique trop forte, à l’alcool à outrance, aux cigarettes, SMILEs quand on en trouvait encore, à la danse jusqu’aux aurores, puis douches glaciales, café ultra noir et nouvelle journée passée à moitié anesthésiée. Et les nuits du genre se font de plus en plus rares, à croire que la jeunesse se passe vraiment ou que l’horizon se fait de plus en plus chape de plomb.
burn burnt burnt  » Zippo en porte-bonheur, collection de bougies dans son appartement, amortentia odeur cramée, cigarettes juste pour regarder les volutes de fumée, âtre plus hypnotisant que n’importe quelle télé, une main brûlée et dans ses rêves, elle transforme le monde en brasier.
les sommets  » La religion prônée, ce n’est pas l’Islam, c’est la réussite. Sociale en premier objectif, monétaire en bonus, intellectuelle sur le long terme. Érudition en mantra, dans les gènes presque, pression pour avoir les meilleurs résultats, des tonnes de livres avalés. Sujets ? Tous. Magie noire, vaudou et autres inclus. Les Al-Massri restés au pays considèrent ça comme haram ? Farouk n’en a rien à faire - il vise un tatouage après tout - sa marmaille n’y coupera pas. Amal, elle, n’y trouve rien à redire : autre vision des choses, magie sans réelle couleur, “qu’importe le chemin tant que le but est noble” ou quelque chose du style, rien de haram donc. De toute façon, ils ne prient plus vraiment.
le projet  » Les occidentaux ont définitivement un truc en plus par rapport à eux : le besoin d’une baguette pour pratiquer la magie. Et Farouk a un truc en plus par rapport à beaucoup d’entre eux : les dents particulièrement longues. Il s’est renseigné, curiosité désintéressée de celui qui n’est pas concerné par l’objet, a posé deux-trois questions à un fabricant de baguettes, a pris quelques notes, s’est fait la réflexion qu’il n’est jamais bon d’être aussi dépendant d’un bout de bois (alors même qu’il fantasme sur une montagne d’or) puis a oublié. Jusqu’à ce que le Lord revienne et qu’il vaille mieux être dans les petits papiers, que Farouk rêve de s’élever. Alors il a ressorti son parchemin, remis l’idée au goût du jour, soit celui de la dictature. Une baguette déjà, c’est cher et c’est ridicule qu’on ne soit pas déjà passé à la production à la chaîne (après tout il faut faire quoi ? tailler des bouts de bois ? y mettre un cœur dedans ? facile) au moins pour satisfaire le bas de l’échelle alimentaire. Puis surtout, avec une baguette, on peut faire énormément de choses dont beaucoup qui pourraient nuire à la toute puissance du très vénéré et très vénérable seigneur des Ténèbres (niveau de cirage de pompe ? stratosphérique) alors pourquoi pas y installer un système permettant de filtrer quels sorts peuvent être lancés voire même un petit mécanisme de sécurité pour éliminer les ennemis à distance ? L’idée a plu au Lord, il fallait maintenant la réaliser. Toute la famille est réquisitionnée - bibliographie, petites missions d’intimidation de fabricants de baguette pour faire cracher les secrets (Siham envoyée en priorité), tests divers et variés, tapinage auprès des industriels - et plus particulièrement le fils qui y a consacré ses journées jusqu’au jour où l’on a retrouvé son bureau vide. Réorganisation, perte de temps assez énorme, Siham qui prend le relai à reculons, qui ne peut pas s’investir autant parce qu’elle a un vrai métier elle, qui fait gagner du vrai argent. Puis la consécration, enfin. On trouve le bon alliage bois/cœur pour le ratio qualité/prix optimal sans que la baguette ne soit trop puissante, on grave LA rune inventée tout spécialement pour l’occasion sur le manche - en plus, ça fait joli et un peu baguette thunée - et BAM ! À l'insue de son utilisateur, ses sorts un peu trop complexes virent tout pourris. Réussite de toute une vie qui s’achève peu de temps après, Siham hérite du projet et de la promesse de marque qui va avec. Cadeau plus qu’empoisonné.
Saib  » Seulement cinq ans d’écart et un monde entre eux. Saib, le fils prodigue, l’enfant calme, poli, qui ne faisait pas de vague. L’adolescent brillant, diplomate, qui marchait droit. Le jeune homme impeccable en tout cas, posé, que l’on voyait déjà en héritier. Le chouchou de la mère, la fierté du père, ce qu’elle a pu le détester son petit frère. Ce serait mentir de dire que le fratricide ne lui a jamais traversé l’esprit, qu’elle ne l’a jamais tenté, même inconsciemment. Et pourtant sa disparition l’a laissée hébétée, endeuillée. Saib l’envolé, celui que l’on a jamais retrouvé, pour lequel on n’a pas la moindre idée de ce qu’il s’est passé.
Les autres » Les autres Al-Massri, les bons, les vrais, ceux qui n’ont rien renié, ceux qui ont quitté le pays uniquement pour mettre à mal les plans de Farouk, pour se la ramener avec leur scolarité dans une école où Siham et son frère n’ont pas eu droit de mettre les pieds. Ceux à critiquer devant tout le monde pour prouver qu’ils ne sont pas eux, qu’il ne faut pas les confondre. Ceux qui avec leurs traîtres à leur sang et autres alliés de l’Ordre se sont empressés de saboter l’ascension sociale de Farouk Ceux face à qui Siham ne sait jamais trop sur quel pied danser.
la révoltée  » Droite dans ses bottes (presque trop), peu ouverte aux compromis, a ses valeurs, n’en démord pas et clairement, ne les partage pas avec le régime actuel. Elle s’y plie, en apparence, joue les sang-pur parfaites avec une indéniable aisance, les maudit au fond d'elle-même. Siham, c’est le genre de fille qui n’a jamais supporté qu’on s’en prenne au plus faible, qui a passé la moitié de sa scolarité à aller tenter de casser la gueule aux harceleurs, qui s’est toujours dite que les injustices, fallait les régler pas les accroître. Que le prétendu honneur, il ne venait pas de la pureté du sang mais des actes. Alors Siham ment, depuis des années, fait croire qu’elle est d’accord avec ce qu’il se passe et si dans un premier temps c’est juste pour qu’on lui foute la paix, ça fait des années que c’est pour mieux les espionner. Quitte à devoir se plier aux ordres, à commettre une ou deux atrocités pour bien se faire voir, tout pour qu’on ne la soupçonne pas. “Qu’importe le chemin tant que le but est noble”, n’est-ce pas ?

en vrac  » main de fatma suspendue à son cou depuis toujours, pour contrer le mauvais œil, parce que mama a insisté surtout + healthy girl qui court quasi tous les matins, entraînement aux MMA tout aussi régulier + si les lapins sont sa hantise, Siham n’est pas très fan des bestioles en général, de tout ce qui bave et fait du bruit en particulier - enfants inclus - à part peut-être de son chat puis les caracals parce que vraiment, leurs petites oreilles, c’est trop mignon + a vraiment du mal à rester assise sans rien faire + cuisine pour se passer les nerfs, s’entraîne totalement au lancer de couteaux sur la cible accrochée au dessus du four et décorée des photos des personnes qu’elle n’apprécie pas + possède une carte de fidélité à St Mungo’s et plus particulièrement au service de traumato, à croire qu’elle aime avoir mal + a un niveau extraordinaire en mauvaise foi + est physiologiquement incapable de résister à un défi, aussi débile ou dangereux qu’il soit + boit du café, beaucoup de café, trop de café, ce qui ne l’aide pas à rester calme +


Dernière édition par Siham Al-Massri le Lun 8 Fév - 19:01, édité 7 fois
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Siham Al-Massri
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Siham Al-Massri
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Allégeance : officiellement très pro-Voldemort, marquée depuis septembre 2007 et déjà super efficace (trop ?), officieusement membre de l'Ordre du Phénix, agent double qui tient le coup (à peu près ?)
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biographie
red like jungle burning bright
exode
Farouk était le dernier de la portée et de loin, celui qui naquit presque en même temps que ses nièces et neveux, dont les parents fatigués couvaient de loin, dont les aînés avaient déjà réalisés toutes les prouesses, dont on attendait rien de particulier à part de rester dans la lignée puis qu’on ne souhaitait pas forcément voir briller. C’était à la nouvelle génération des Al-Massri d’accomplir des exploits, pas aux retardataires de la précédente. Et pourtant, Farouk était ambitieux, sans doute plus que la moyenne, et pas tant par soif de connaissance - quoiqu'il fût plutôt curieux - que par désir maladif de s'élever. Définition de l'arriviste qui aurait pu être arrivé dès le départ si on y avait un peu prêté attention. Plongé dans l'ombre du reste de la fratrie, il décida d'en faire son domaine et tant pis pour la religion. Il n'y croyait pas tant que ça de toute façon. Ainsi, une fois les études à Al-Masriya achevées (premier de promotion bien entendu mais c'était le strict minimum des devoirs familiaux), il se plongea du côté haram de la magie sans une once de scrupule et ce qu'il y découvrit le fascina. Puis lui valu d'être prié de quitter le pays, fissa, ordre des aînés fidèles à leur rôle de briseurs d'ambition. Farouk, à cette époque, en connaissait déjà un rayon en magie noire et malédictions. La vengeance était donc trouvée, à sa portée même. Il n'en fit rien en réalité, plus peiné du rejet qu'haineux, il alla s'installer en Angleterre où il espérait que ses sujets de recherches seraient mieux considérés.

Débarquement en 1972, Voldemort en pleine montée en puissance, se fut tout naturellement que Farouk s'intéressa au mouvement. Il voulait la gloire, que l'on reconnaisse sa supériorité. Passé de gamin en manque d'attention, l'idée de marcher sur les autres pour atteindre la lumière ne le dérangeait absolument pas. Surtout que oui, il considérait les nés-moldus comme inférieurs, de part leur manque d'héritage familial (il croyait à l'hérédité de la puissance magique, oubliant résolument les conséquences de la dépression de consanguinité) et les moldus comme inférieurs mais d'un point de vue très terre à terre : pas de magie était égal à quelque chose en moins et leur technologie n'y pallierait jamais. Point, à la ligne. Dogme qu'il enseignerait à ses gosses. En intellectuel accompli porté sur l'expérimentation, il se fit embauché comme Langue de Plomb au ministère de la Magie, poste qu'il conserva tout au long de sa vie. L'air de rien, il s'approcha des mangemorts et de la haute société anglaise, tentant de s'y faire une place malgré les réticences de certains à ouvrir les bras à un étranger. Intégration fut donc le maître mot de Farouk qui décida de tout faire selon les codes anglais pour ne brusquer aucun sorcier sensible aux différences. Son but ultime : épouser une anglaise de souche issue d'une famille influente. Echec total.

Quelques années après son arrivée en Angleterre, alors qu'il était désormais dans le cercle d'alliés des mangemorts, il fut envoyé par le ministère en Algérie, dans le cadre d'une collaboration internationale sur un projet quelconque. Là, il y rencontra Amal Warda. Elle était belle, il était beau, ils étaient jeunes, ce devait être l'affaire d'une nuit, d'une semaine, peut-être un peu plus, juste le temps de séjour de Farouk. Il y eut un léger contre-temps. Amal descendait d'une grande lignée de sorciers orientaux - pas aussi renommée que celle de Farouk, certes, mais qui n'avait pas à rougir - promise à un mariage plus qu'avantageux et à un avenir brillant.  Elle fut illico reniée et maudite par les siens pour avoir osé succomber au sorcier de passage (si seulement il n'avait pas été le mouton noir des Al-Massri, cela aurait pu s'arranger) et tomber enceinte de surcroît. Comme il restait de sang-pur et  de tradition musulmane, ils ne furent que mariés dans la hâte et priés de quitter le pays et de ne jamais y remettre les pieds. Cela commençait à devenir une habitude pour Farouk qui ne s'en formalisa pas. Pour Amal, par contre, cela fut plus difficile à gérer. Catapultée en Angleterre où elle ne connaissait personne, loin de siens, avec un bébé en route, elle ne s'y adapta jamais réellement. Puis si au début, ça allait avec Farouk, ils se rendirent vite à l'évidence qu'ils ne s'aimaient pas réellement.

vipère au poing
tw. dépression post-partum
Siham était pressée d'arriver - naissance quatre mois après le mariage et pas si prématurée que ça - pressée de contrarier tout le monde également. Farouk voulait un garçon, pas qu'il croyait en une supériorité quelconque de ce genre là alors que lui même descendait d'une sorcière quasi légendaire - mais parce qu'il avait cru comprendre qu'en Angleterre, c'était pas mal d'avoir un héritier de sexe masculin. Il lui aurait donné un joli nom issu de la mythologie gréco-romaine (il avait cru comprendre que c'était le top du top du fancy) et tout aurait été pour le mieux dans le meilleur du monde. Sauf que c'était une fille, sauf qu'Amal ne semblait pas en vouloir, de cette gosse arrivée trop tôt qui lui avait brisé tous ses plans. Elle aurait aimé pourtant, s'y intéresser, l'aimer au premier regard comme toute bonne mère le devrait. Mais rien, juste une immense sensation de vide et des nuits passées à pleurer avec Farouk complètement dépassé à ses côtés, ne sachant que faire à part claquer des doigts pour invoquer l'elfe de maison. Définitivement pratique.

Elle n'était pas facile - adjectif prononcé du bout des lèvres par le père quand il devait parler de sa fille - presque un euphémisme. De l'espèce des gamins qui apprenaient à courir avant de savoir marcher, des inarrêtables, veine pile électrique  jusqu'à tard dans la nuit, de ceux qui testaient les limites, partout, tout le temps, juste pour voir. Des gosses qui donnaient irrémédiablement envie de les endormir à la gnôle pour avoir la paix quelques instants. Amal avait cependant fini par trouver le truc. Aka la bercer au patchwork de contes et légendes venus du Moyen-Orient qu'elle connaissait, raconter des tonnes et des tonnes de mythes sur les djinns, personnages préférés de Siham qui, à cinq ans, était absolument persuadée que la famille de sa mère descendait des Ifrit. Invention de fillette pour s'expliquer sa passion pour le feu. Elle pouvait passer des heures à regarder la cheminée allumée sans bouger d'un pouce, finit par mettre la main dedans pour prouver que les flammes ne lui faisaient pas mal. Elle s'en tira avec une brûlure dont les cicatrices lui parcourent encore le bras, une réputation de dure à cuire - elle n'avait pas tant pleuré - et d'imbécile finie - qui laissait sa main à cramer aussi longtemps pour impressionner ses petits camarades ? -. Le père vit rouge cependant et décida qu'il était largement temps de mettre les bouchées doubles sur l'éducation de Siham. Finies les heures passées à regarder la cheminée ou à jouer dehors : violon, histoire du monde magique, danse, stratégie, anglais, arabe, mathématiques, tout pour faire honneur à la réputation des Al-Massri, tout pour faire fille de la bonne société anglaise magique. Pression de fou, sentiment d'injustice croissant, l’arrivée à Poudlard sonna quasiment comme un début de vacances.  

Appréhension et légère envie de pleurer - à peine arrivée et déjà collée, qu’allait dire le père ? - cachée sous une bonne dose de morgue. Ce fut la tête haute et le dos bien droit qu’elle s’avança sous le ciel étoilé jusqu’au choixpeau. Serpentard, il fallait que ce soit serpentard. Serdaigle à la rigueur. Première des Al-Massri à leur connaissance à être scolarisée à Poudlard, on s’était renseigné sur l’école, sur ce qu’il fallait faire, ne pas faire, être, ne pas être. Le pire serait sans doute Poufsouffle : plat au point d’être relégué dans la maison des restes. Le mieux était la maison du Seigneur des Ténèbres, ça ferait plaisir à Baba, peut-être qu’il la lâcherait un peu. Sourire un peu de travers en direction de Jo quand elle se retrouva assise face aux élèves dont les yeux ne la quittaient pas (début de l’alphabet, on n’était pas encore lassé), elle résista à l’envie de se tortiller sur le tabouret, pas qu’on en lui laissa réellement le temps. Le choixpeau hurla “GRYFFONDOR” sans même lui frôler les cheveux.

Le premier trajet jusqu’au château donna le ton pour la suite. Compartiment pour elle toute seule d’abord, deux-trois personnes refoulées à coup de regards noirs et Jo arriva. Jo qui ne voulait pas déguerpir, ton qui monta, insultes de gamins, dérapage, remise en cause de son honneur. Tentative d’escalade du toit en passant par la fenêtre du wagon avortée par l’arrivée du chariot de friandises dont la propriétaire gueula comme un putois. Première heure de colle, premier - presque seul - ami. Le père fut presque plus déçu par cette histoire que par la répartition de la gamine chez les Rouge et Or. Fallait dire que c’était relativement prévisible vu le numéro. Puis la couleur de sa cravate n’y changeait rien : il fallait qu’elle soit la meilleure. Alors Siham avait étudié, non stop, pas comme si elle avait autre chose à faire. Il n'était pas particulièrement bon d’être issue d’une famille comme la sienne  quand on vivait parmi les lions et que l'on n'était pas non plus particulièrement rebelle. Ni particulièrement sociable et ouverte. Voir carrément antipathique, que l'on ignorait superbement les né-moldus, qu'on tolérait parler aux sang-mêlés et encore... Des années de bourrage de crâne, on ne s'en défaisait pas comme ça. Même si Siham notait que les sorciers de basse extraction ne valaient pas forcément moins qu'elle. Mais bon, "Papa et maman disent que..." et surtout ils ne la lâchaient pas, hiboux quasi quotidiens pour lui rappeler que les Al-Massri, c’était l’élite ou rien.

Mais il y avait les heures de colle qui faisaient de l’ombre aux bonnes notes. Il y avait Saib aussi. Le petit frère né cinq ans après elle qui, une fois seul enfant de la maison, fit réaliser à ses parents à quel point il était l’enfant parfait, l’héritier que Farouk voulait désespérément. Et l’on finit par se désintéresser de l’aînée qui, de toute façon, ne semblait jamais vouloir entrer dans les rangs.

teenage wasteland
tw. comportement à risque, bullying, biphobie intériorisée
Nuit noire, légère brise qui faisait voler les cheveux longs, air bravache, balai à la main. Il était trois heures du matin, au sommet de la tour d’astronomie et ça se faisait face, tout sourire. Ils ne jouaient pas au Quidditch parce qu’ils avaient mieux que ça, n’étaient pas dans l’équipe parce qu’ils valaient mieux que ça. Voler après la baballe, c’était pour les pleutres, ce n’était pas du vrai vol. Il n’y avait après tout pas le plus important : la chute. Elle monta sur les remparts, dos au vide, toujours souriante, étendit les bras, doigts cramponnés au manche en bois et se laissa basculer dans le vide. La règle : enfourcher le balai le plus tard possible. Et le premier qui pleurait avait perdu.

On lui mettait moins la pression, on ne la lui mettait même plus du tout. Rayée de la liste des préoccupations du jour au lendemain, avec peu d’amis, des croyances idéologiques qui s’étiolaient, sans cadre, sans rien, juste de la haine et le sentiment qu’encore une fois ce n’était pas juste. Alors elle commença à déprimer, dans son coin. Elle se plongea dans des bouquins de magie noire pour oublier, mena quelques expéditions en solo quasi suicidaires dans la forêt interdite, fit cramer quelques trucs : les beuglantes occasionnelles de son père, les devoirs moyens, un arbre de la forêt sans faire exprès, le livre préféré de sa voisine de dortoir qui la saoulait vraiment. Et elle restait immobile à regarder, hypnotisée par les flammes. Dans ses rêves, Siham faisait tout brûler. Dans la réalité, c’était plutôt elle qu’on voulait cramer. Pas le genre à rigoler aux blagues des Weasley, elle faisait donc un bon cobaye, pas du genre non plus à considérer qu’Harry Potter soit la septième merveille du monde. Bien au contraire, elle avait du mal avec les histoires dont le héro était un garçon blanc et populaire, elle ne s’y reconnaissait pas. Au contraire, elle était automatiquement considérée comme étant de l’autre camp, l’avait éventuellement cherché en sous-entendant que si les victimes de la Chambre des Secrets n’étaient que des sang-de-bourbe, ce n’était pas si grave. Paroles proférées plus par provocation que par conviction. Paroles pas oubliées pour autant, même quand elle allait casser la gueule aux groupes qui s’en prenaient au petit né-moldu esseulé de première année. Justification de ses actes ? Juste pour équilibrer le combat, ce n’était intéressant pour personne sinon.

Puis il y eut Bree. Un an de plus qu’elle, même maison, blonde, gentille, jolie, drôle, Bree, Bree, Bree qui ne quittait plus ses pensées. Qui lui fit aussi son éducation musicale. L'été de ses seize ans, elle le passa à faire le mur pour rejoindre son amie et aller danser dans les pubs moldus. Elle y découvrit Nirvana, Led Zeppelin, Bon Jovi, Radiohead et, quand son père dans un sursaut de peuso-responsabilité l'engueulait pour conduite intolérable, c'était leurs musiques qu'elle se jouait à fond dans la tête pour ne pas l'écouter. La sixième année commença bien entourée, Jo d’un côté, Bree de l’autre, le Tournoi des Trois Sorciers (enfin Quatre vu qu’apparemment Harry Potter mourait si il n’était pas au centre de l’attention) auquel elle aurait bien aimé participer pour les défis en toile de fond et une grande question. Qui de Krum ou Delacour était le plus attirant ? Son cerveau disait Krum parce que quand même, il ne fallait pas déconner, c’était forcément plus attirant un mec. Mais la française, elle avait un truc, LE truc, qui faisait que pas mal de garçons étaient à ses pieds et que Siham s’y voyait bien aussi même si elle ne se l’avouait pas. Parce qu’elle était vraiment vraiment jolie. Ils en avaient parlé avec Jo et ça l’avait rassuré qu’il hésite aussi, ça devait être normal du coup.

Elle avait été au bal de Noël avec Marius, évidemment. Bree lui avait pourtant demandé mais Siham n’avait pas compris, n’avait pas voulu comprendre, lui avait dit qu’elle se trouverait forcément un cavalier, que la situation n’était pas si désespérée pour qu’elle opte déjà pour la solution “J’y vais avec une amie”. Marius, elle le connaissait depuis longtemps, très longtemps et ils dansaient déjà ensemble aux réceptions de la haute société où tout le monde se faisait chier à discuter de rien devant des petits fours pas si bons. Alors ils étaient parfaitement synchronisés, parfaitement au point sur la valse, parfaitement fluides et gracieux, parfaits. Jolie robe, joli cavalier, jolie soirée qu’elle passa à regarder du côté de Bree qui était sans aucun doute la plus jolie de toutes (après la championne des français, éventuellement, mais elle c’était un autre débat). Et elles avaient fini par s’éclipser toutes les deux à l’écart, fiole contenant du whisky amenée en secret pour relever le jus de citrouille, pour danser ensemble quand elles reconnaissaient l’air que les Bizzar’sisters, raconter de la merde entre deux musiques et rigoler sous la fausse neige. Puis Bree l’avait embrassé. Il y avait toutes les étoiles alignées, la musique qui avait viré au slow, l’ambiance, le décor féérique, Siham qui était restée les yeux grands ouverts la durée du baiser avant de la repousser.

Elle ne faisait pas dans ça, Bree s’était fourvoyée, elles étaient juste amies, il n’y avait jamais rien eu d'ambigu. Des regards qui s’attardaient ? Des mains qui se frôlaient ? Que nenni. Déjà, les Al-Massri ne commettaient pas ce genre d’originalité puis que bon, la blonde n’était pas si pure que ça donc ce serait sympathique qu’elle s’abstienne de la toucher voire de l’approcher. Siham le lui expliqua d’un ton glacial et ajouta ainsi une nouvelle fournée de noms à sa liste d’ennemis. A savoir les amis de Bree qui n’avaient pas trop apprécié le geste et Jo parce qu’elle avait la fâcheuse tendance à envoyer tout le monde méchamment bouler quand elle n’allait pas bien. Début de la guerre froide, elle d’un côté, reste de sa maison de l’autre, ignorance presque totale. Situation qui perdura en septième année alors même qu’Umbridge lui proposait la promotion dans la brigade inquisitoriale juste en lisant son nom (la tête qu’elle fit en voyant celle de Siham suffit à la gamine pour refuser la proposition). Elle finit par péter les plombs. Parce que chez elle non plus on ne lui prêtait pas beaucoup attention, parce qu’à force de se faire ignorer, ça pesait, on finissait par se demander si on n’était pas devenu un genre de fantôme. Une nuit, vacances de Noël, la demeure des Al-Massri prit feu. Par accident. Petit frère à ça d’y passer. Le soir même, Siham n’avait eut droit pour toute remarque qu’un commentaire désobligeant, sous-entendant que si un truc clochait, c’était bien elle. On étouffa les rumeurs sur le caractère provoqué de l’incendie, on en profita même pour déménager dans un plus beau quartier, mais rien n’y fit. A la rentrée, Siham passa de paria à paria instable. Année achevée dans le brouillard total, notes en dents de scie, promesse de stage estival intensif de remise dans le droit chemin, Siham à deux doigts de se foutre en l’air pour ne pas subir ça. Siham résolue à ce que ce genre d’injustice - parce que oui, elle, à la base, elle n’avait rien demandé à part qu’on la laisse tranquille mais pas à ce point-là - ne se reproduise plus jamais et ce pour personne. Elle avait trouvé sa voie.  

rebel rebel
tw. comportement à risque, drogue, overdose
Elle joua les assagies pour qu'on la laisse tranquille. Sourire poli, posture parfaite, elle faisait même dans le small talk quand sa mère recevait pour le thé. En deux mois, elle était passée pro en mensonge et en comédie. Tout plutôt que de revivre ça alors tant pis s'il fallait s'extasier sur les rumeurs prônant que ça y était, le Seigneur des Ténèbres était de nouveau bien sur les rails. La seule chose sur laquelle elle ne faisait pas de concession était la poursuite de ses études. Elle voulait faire auror, point. Parce qu'elle aimait les duels, que tout le monde savait qu'elle était infoutue de rester à un bureau malgré l'apparence toute fraichement tranquille, que de toute façon, quand elle avait une idée en tête, c'était impossible de la lui enlever. Au fond, elle voulait surtout le devenir pour envoyer les méchants à Azkaban, père en tête de liste. La formation débuta en septembre, le fiasco Poudlard était derrière elle ou presque, Siham s'évertua à tout donner, se retrouva dans le top de la promotion. Juste derrière une connasse dont elle se serait bien passée des traits familiers mais soit, elle faisait avec, ne cherchant presque pas la bagarre.  

Elle n’avait pas aimé la manière dont il l’avait regardé, ce détail l’avait même marqué. Yeux gris un peu vides qui semblaient la scanner aux rayons x alors qu’il souriait de toutes ses dents. De l’air de ceux qui savaient tout sur tout et surtout sur les autres or Siham aimait jouer les incomprises. Là n’était cependant pas le sujet. Il s’était levé, délaissant son bureau pour la toiser. "Bah alors ? Pas satisfaite de la tournure que ça prend ?" Il n’eut même pas besoin de préciser de quoi il parlait, c’était évident. L’apprentie auror était devenue l’apprentie de la VB et ça le faisait nettement moins rêver. Elle ne le reconnut pas tout de suite à haute-voix mais le vieux était collant. Relégué dans un coin poussiéreux du ministère - il s'était fait tout petit pour garder un orteil dans le ministère - il guettait particulièrement les gamins à la Siham : les rejetons aux familles aux jolis noms pas si convaincus que ça. Ceux qui doutaient, ceux qu'on pouvait faire basculer d'un claquement de doigts. "T’sais, tu devrais t’intéresser à l’occlumancie, gamine..." fut la deuxième chose qu’il lui dit.

Elle avait hésité, longuement. Parce que si elle n'aimait pas ce qui se préparait, elle figurait indéniablement dans les privilégiés du nouveau système. Et ceux qui en souffraient le plus faisaient partie de ceux qui lui avaient pourri alors elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que c'était le karma. Mais quand même, c'était chaud.  Puis bon, elle avait dix-neuf ans, elle, ce qu'elle voulait faire vraiment vraiment - et ce n'était pas intégrer la VB parce qu'elle y était et qu'à défaut d'avoir la politique qui lui plaisait, il y avait la dose d'action - c'était la fête toutes les nuits. Plutôt du côté moldu pour ne pas croiser des visages connus, danse jusqu'à ne plus en pouvoir, réveil à côté d'inconnu.e (ce n'était rien de sérieux, il y avait l'alcool, ça passait) et retour au ministère, aux injonctions à la haine des minorités et ça lui collait la nausée. Alors elle se mit à penser de plus en plus sérieusement au vieux, dégota un livre sur l'occlumancie, le chercha des yeux dans les couloirs du ministère. Ce qui la décida franchement ce fût quand elle le revit. Vendredi soir, déjà un peu éméchée par le before, elle avait suivi le mouvement, s'était retrouvée au Pegasus. Elle l'avait repéré immédiatement au bar, avait résisté à l'envie de s'enfuir, s'était contentée de sourire, gênée et tout était réglé. Ce fut le retour des défis débiles, des soirées à causer de qui on se ferait bien, de leur duo estampillé since september 1989. La nouveauté était que l'alcool coulait à flot, entre autre substances d'ailleurs. Ils avaient parlé de l'Ordre un soir, avaient passé trois heures à ricaner comme des idiots en se cherchant des noms de code qui matchait. Le lendemain, Siham fonça voir le vieux sorcier, fidèle à son poste dans son bureau poussiéreux. Même si elle ne fournissait pas des informations folles, elle en était.

"Au moins, il n’y a plus de camp à choisi" avait-il déclaré, sarcasme suintant de chaque mots. On était en avril 2001, décret interdisant l’homosexualité tout frais. Marius était accoudé à la rambarde du balcon, verre posé à côté de lui, accompagnant Siham qui fumait sa cigarette. Tenues de soirées, légèrement essoufflés par l’enchaînement des danses. Plutôt ça que de socialiser, ils étaient d’accord sur ce point puis, surtout, adoraient danser. Elle l’avait fusillé du regard comme jamais, il avait éclaté de rire avant de prendre un air sérieux. "On devrait se fiancer." Tous les deux avaient le sang certifié aussi pur que le whisky dans leur verre, l’injonction au mariage se faisait de plus en plus ressentir. Ils ne s’aimaient pas particulièrement, étaient plus ou moins amis selon le sens du vent, avaient passé des années à jouer au couple pour qu’on leur foute la paix. Alors mieux valait lui qu’un autre alors elle avait accepté. "La bague… Elle a intérêt à être magnifique." Sourire de Marius qui lui tendit la main pour retourner sur la piste.

Ils avaient déconné, beaucoup trop déconné ce soir-là. Elle avait des sueurs froides rien qu'en y repensant. Moins sympa que le rush d'adrénaline provoqué lorsqu'ils jouaient à saute-immeuble ou qu'ils faisaient du busurf sur le magicobus. Là, ça avait été juste le malaise avec le cœur qui battait trop vite, l'estomac au bord des lèvres et la musique qui se faisait de plus en plus lointaine (ABBA passait elle croyait, ou un truc du style). Tout ça pour compenser les mauvaises nouvelles. L'Ordre avait de nouveau perdu son QG, jamais ça ne finirait et Siham en avait assez de son rôle de fille à papa. Assez aussi de traquer des gens qui n'avaient rien fait de plus que de ne pas coller aux standards imposés par le régime. Arrière goût de fin du monde quand ils s'étaient retrouvés avec Jo, soirée en tête à tête, drogue, trop. Juste pour voir si la dose à ne pas dépasser était là pour faire peur ou si c'était vrai de vrai. Ils avaient bu en plus de ça, dansé et tout avait basculé. Heureusement qu'il y avait les voisins. Trois jours à ne rien pouvoir avaler, trois jours à se dire qu'il fallait en faire plus parce que ça ne pouvait pas continuer. Si bien que quand elle revit le vieux, elle lui dit que c'était ok, qu'elle acceptait de passer à la vitesse supérieure, qu'elle voulait être plus qu'une simple indic. Elle s'entraînait déjà à l'occlumancie depuis un bout de temps, une présentation au gratin de l'Ordre plus tard et elle était désormais agent double. Plus qu'à jouer encore plus les sorcières rangées, à faire les zélées dans son métier, qu'on lui fasse confiance les yeux fermés. Et tant pis si pour le bien de sa couverture elle devait tuer ou être tuée. Les informations avant tout. Pour le plus grand bien.

la fin des temps
tw. mort
Il y avait les moments de grâce où ils étaient tous rassemblés dans l'atelier du père, où ça parlait dans leur jargon mélangeant arabe égyptien et algérien ponctués de mots anglais et - plus rare - français. Ils se comprenaient, ils riaient. Tout le monde faisait plus ou moins semblant, on marchait sur des œufs pour éviter les débordements de Siham, les mois de silence de Saib vexé et les engueulades conjugales à rallonge. Et petit à petit, le projet avançait. Résolument gardé familial pour pas qu'on le vole. D'abord, après des mois de recherches sur la fabrication des baguettes, il avait fallu trouver le bon bois. Pas trop puissant, pas trop cher. Le pin fut rayé de la liste car trop bas de gamme même pour ce que l'on voulait en faire. Puis remis parce que ça poussait vite et au pire, si la baguette coûtait trois gallions, devoir en racheter une régulièrement n'entrerait pas forcément dans les calculs. Le cœur ensuite. Une licorne achetée au marché noir avait plein de crins, au pire on y mettait les poils ou des fragments d'os. Rien ne se perdait, il fallait être économique. Le plus délicat fut ensuite de rendre l'alliage utilisable par n'importe qui, quelque soit le caractère, le type de magie pratiqué et la puissance. La question fut déléguée à Saib tandis que Siham hérita du problème de la restriction des sortilèges notamment de la phase de test. Elle était devenue particulièrement agréable. Peut-être que les victoires du Lord sur l'Ordre du Phénix avaient achevé de la convaincre que la cause était juste. C'était ce que Farouk se plaisait à croire, fier que sa fille soit définitivement rentré sur le droit chemin et qu'elle soit là pour l'épauler alors même qu'il visait l'ultime étape de l'ascension sociale : la marque des ténèbres qu'on lui faisait miroiter depuis des années. Seulement voilà, les autres Al-Massri - qu'ils appelaient seulement "les Autres" sans avoir besoin de préciser - causaient problème. Le mot d'ordre avait toujours été de les ignorer pourtant : des lointains cousins que l'on avait plus côtoyé depuis les années 70, qui restaient des étrangers en Angleterre alors même qu'eux y avaient leur vie depuis des années ainsi que leurs entrées. Pourtant, la société ne le vit pas comme ça, loin de là et ne dissocia jamais Farouk de ses parents. Ainsi, les fuites de certains Al-Massri vers l'Ordre lui furent implicitement reprochées, le marquage en lui-même fut reporté à quand cela marcherait vraiment et pas avant, prière de ne pas trop la ramener d'ici là. Là, Farouk douta de la clairvoyance de son absence de vengeance. Une petite malédiction lancée trente ans plus tôt aurait peut-être évité l'écueil...

Ce fut tout sourire qu'il lui demanda ce qu'elle voulait boire maintenant que les whiskys on the rocks étaient prohibés, ajoutant à ça qu'elle pouvait se mettre à l'Islam facilement grâce au nouvel édit, qu'elle n'aurait plus la tentation du verre de vin rouge avec le plat. On lui voyait les dents blanches, parfaitement alignées, qui donnaient à son sourire une étrange impression. Eternellement entre l'angélique et le carnassier, Siham le détestait maintenant ce putain de sourire. Elle se concentra pour ne pas bondir tout de suite, il n'attendait que ça : la voir sortir de ses gonds, profiter du spectacle. Marius se divertissait comme il le pouvait, souvent ça impliquait les gens. Il ouvrit la bouteille de jus de citrouille spécialement achetée pour l'occasion, en servit deux verres, en tendit un à Siham. "Plein de vitamines"  susurra-t-il. Elle lui jeta à la gueule, bague de fiancée avec, tremblante de rage, partagée entre l'envie de lui sauter dessus et de partir en claquant la porte. Elle opta pour la deuxième solution, celle qui minimisait les risques de dérapages. "N'oublie pas la soirée d'Halloween, je passerai te déposer ta robe..." déclara-t-il tranquillement alors qu'elle passait la sortie. Elle répondit par un majeur dressé, ricanement de l'ex-fiancé qui ramassa l'anneau doré pour pouvoir le rendre plus tard.  

Un jour, il n’y eut plus Saib. Ils ne s’en préoccupèrent pas tant que ça, Saib avait - comme tout le monde ou presque - ses périodes où il passait en mode ermite. Puis il était jeune, il était peut-être parti faire la fête (selon le respect des lois) avec des amis. Le père râla pour la forme, parce que ça allait retarder le projet, pria Siham de prendre la relève au pied levé. Là, Siham râla vraiment parce qu'elle avait autre chose à faire, boulot par-dessus la tête avec la NSFW qui rodait - plus les rapports à rendre à son mentor toujours plus vieillissant et le numéro de funambule au quotidien pour ne pas se faire cramer -, en pleine séparation orageuse avec Marius (pour le sport, cela arrivait tous les un ou deux ans et si cela préoccupait l'entourage au début, c'était devenu la normalité et ils se contentaient de décrire la relation comme passionnée, ne voyait pas que le but de la manœuvre était de repousser indéfiniment le mariage). Une semaine passa, pas de nouvelles du cadet. Deux semaines, rien. Puis trois, puis quatre, puis un mois et l'atelier devint terne. On commença à émettre des théories :  une rixe et il avait fini au fond de la Tamise, des hybrides avaient fait le coup, un duel mal-achevé, ou - l'officieusement préférée car elle n'impliquait pas le décès du fils chéri - la fuite en amoureux. On n'osait plus prononcé le prénom de l'absent, comme si ne pas en parler masquait l'absence. Surtout, on n'y croyait pas vraiment, comme si l'on pouvait faire sans Saib dans le décors. Et pourtant, il fallait continuer, surtout que le père avait annoncé officiellement une deadline pour son premier prototype parfaitement fonctionnel. On mit les bouchées doubles, Siham passa des nuits à hésiter à saboter ou non le tout. Pour : cela éviterait d'affaiblir encore une population déjà à genou et surtout - S U R T O U T - cela ferait chier son père. Contre : si son père y parvenait, il deviendrait mangemort. Or, il était du genre à fanfaronner auprès de sa famille, ce qui voulait dire informations importantes susceptibles de fuiter. Les ordres furent de ne rien tenter qui puisse risquer sa couverture, elle obéit à contrecœur, réduisit drastiquement les soirées avec Jo pour plancher à fond sur ce foutu prototype et, finalement, ce fut la consécration. Puis le revers de la médaille pour Farouk, karma.

La tombe était creusée de manière à ce que le visage soit tourné vers le Sud-Est. Dans la mort, on se souvenait soudainement d’Allah. Des fois qu’un paradis existe réellement, qu’il y ait une chance de se rattraper. Il n’était pas si nombreux que ça, en réalité, elles n’étaient plus que deux. Tradition voulant que les femmes restent à l’écart, elles avaient attendu la fin de la cérémonie pour s’approcher. Pas de larmes, yeux un peu éteints, l’air encore hébété par le décès soudain - le matin même, si semblable aux autres pourtant - Siham ne sachant que faire de ses mains s’alluma une cigarette (dans ces circonstances, il y avait prescription non ?). Peut-être aurait-elle dû passer un bras autour des épaules de sa mère qui semblait avoir pris vingt ans en une poignée d’heures, en signe de réconfort. Peut-être pas. Elles n'avaient jamais été très proches après tout. Les prières résonnaient encore dans ses oreilles, elle manqua de ricaner nerveusement. De la putain d’hypocrisie tout ça. Et elle le détesta comme jamais elle ne l’avait détesté. D’être mort comme ça, si prêt de son but, de la propulser sur le devant de la scène en tant qu’héritière, de ne pas lui avoir laissé tuer le père.  


chronologie

1953. naissance de Farouk Al-Massri
1959. naissance d'Amal Warda
1972. arrivée de Farouk en Angleterre
novembre 1977. rencontre d'Amal et Farouk alors que ce dernier est en voyage d'affaire
février 1978. mariage et installation à Londres
juin 1978. naissance de Siham Al-Massri
1983. naissance de Saib Al-Massri
1989-1996. études à Poudlard chez les gryffondor
septembre 1996. début de sa formation en tant qu'auror qui se termine en formation pour intégrer la VB.
1997. commence à fournir l'Ordre en informations, d'abord ponctuellement puis de plus en plus régulièrement
1998. début du projet IBD, toute la famille est réquisitionnée
2000. arrivée d'autres Al-Massri en terre anglaise, méfiance est de mise
2001. sang certifié pur, premières fiançailles avec Marius
novembre 2003. passe agent-double pour le compte de l'Ordre
janvier 2006. alors même que Farouk est à deux doigts de toucher le graal (soit d'obtenir la marque convoitée), les agissements des cousins mettent un coup à la réputation des Al-Massri, promotion du père remise à plus tard
décembre 2006. disparition de Saib, NSFW soupçonnée sans aucune certitude, mystère non élucidé à ce jour
juin 2007. enchaînement d'évènements : retour du Lord, premier réel succès du projet IBD, Farouk Al-Massri décède brutalement d'une crise cardiaque propulsant ainsi sa fille sur le début de la scène



Dernière édition par Siham Al-Massri le Mar 9 Fév - 23:51, édité 3 fois
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Trop hâte de voir comment elle va évoluer ici et tout, puis de rp là rock'n'roll suicide (siham) 3917032287
Grave contente que tu sois venue ici rock'n'roll suicide (siham) 164730000
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Argus Filch
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Argus Filch
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Occupation : Ermite acariâtre
Allégeance : Firewhisky
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ce perso si prometteur et ce début de fiche rock'n'roll suicide (siham) 2951650651
beaucoup trop contente que tu aies choisi cette famille et hâte de rp avec toi rock'n'roll suicide (siham) 736882016 (possible qu'aslan l'appelle sissi du coup rock'n'roll suicide (siham) 422440023 )
bienvenue parmi nous et courage pour le reste de la fiche rock'n'roll suicide (siham) 3395727184
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Robin Jung
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la team al-massri est dans la place !!!!!!
je te le redis mais je suis trop contente que tu rejoignes la miff !!!! on va accomplir de grandes choses tous ensembles !!! et ce que j'ai déjà pu lire est vraiment top I love you j'ai trop hâte de pouvoir découvrir un peu plus siham (et j'ADORE son prénom !!)
hésite pas à venir nous voir en pv si t'as d'autres questions concernant la famille rock'n'roll suicide (siham) 565187633
bienvenue ici et bon courage pour la suite de ta fiche !
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Siham Al-Massri
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Crédit : vocivus, deadpool, astra (signa)
Âge : 29 ans (16 juin 1978)
Occupation : joue les héroïnes (non) dans la VB, poursuit le projet d'Industrialisation de Baguettes Déficientes de feu le père (= fait acte de présence aux réunions), funambule professionnelle
Allégeance : officiellement très pro-Voldemort, marquée depuis septembre 2007 et déjà super efficace (trop ?), officieusement membre de l'Ordre du Phénix, agent double qui tient le coup (à peu près ?)
Particularité : magie sans baguette, confirmée en occlumancie complexe
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Ce trio de choc pour la bienvenue là DRAMAAAA
Merci beaucouuuup puis ravie que le début vous plaise, j'espère que la suite vous plaira aussi rock'n'roll suicide (siham) 736882016
Sinon hâte de rp avec vous, ça va être trop bien puis Al-Massri on fleek
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ce choix de famille et de fc rock'n'roll suicide (siham) 2951650651
bienvenuuue par ici rock'n'roll suicide (siham) 736882016 rock'n'roll suicide (siham) 736882016 rock'n'roll suicide (siham) 736882016
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Elena Alvarez
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Âge : vingt-neuf ans (13/04).
Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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sofia boutella giga giga giga crush vraiment je rock'n'roll suicide (siham) 1177582735 rock'n'roll suicide (siham) 1177582735
j'ai un peu suivi l'affaire en plus et elle m'a tout l'air de grave promettre cette petite siham !
mon dc aphrodisia connait un peu les al-massri mais SURTOUT siham et elena étaient dans la même promo (et gryffy !!) à poudlard donc rock'n'roll suicide (siham) 3689043071 vraiment je vais venir te poker incessamment sous peu parce qu'on a un potentiel drama là rock'n'roll suicide (siham) 3689043071
(aussi cet épouvantard jpp....)

breeeef bienvenue parmi les al-massri du swag, bienvenue parmi nous, et bon courage pour la suite ! rock'n'roll suicide (siham) 1150482778 I love you
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la famille + le perso qui se dessine + le fc rock'n'roll suicide (siham) 2951650651
que de choix parfaits jpp rock'n'roll suicide (siham) 1958205885
bienvenue à la maison, très très hâte d'en lire plus rock'n'roll suicide (siham) 1634921035
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Siham Al-Massri
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Allégeance : officiellement très pro-Voldemort, marquée depuis septembre 2007 et déjà super efficace (trop ?), officieusement membre de l'Ordre du Phénix, agent double qui tient le coup (à peu près ?)
Particularité : magie sans baguette, confirmée en occlumancie complexe
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@Stanislav Tolkien Boyyyyle rock'n'roll suicide (siham) 736882016 rock'n'roll suicide (siham) 736882016 Merci beaucoup !

@Elena Alvarez on en parle de Lindsey là ? rock'n'roll suicide (siham) 3478816689 Et oui, viens poker ! En plus elles ont vraisemblablement suivi la formation (partie trop tôt, rip rip) des aurors ensemble hehe Et merci rock'n'roll suicide (siham) 736882016

@Imelda Crain merci beaucoup rock'n'roll suicide (siham) 736882016 la suite arrive, juré rock'n'roll suicide (siham) 2909631245
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