BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 she's gonna make her an offer, she can't refuse | Frida

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Ollie V. Debenham
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Ollie V. Debenham
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feat Frida.
Ollie avait toujours eu une préférence pour le côté maternel de sa famille. Violet, sa grand-mère avait été sa plus grande supportrice et ceux, depuis longtemps. Elle avait toujours été celle qui la protégeait des mesquineries de ses cousins et cousines, celle qui lui dénichait des bouquins à lire et observer, celle qui lui donnait des tartines de confiture, toujours un peu trop chargée. Elle était celle qui lui avait donné Mulligan, son plus fidèle compagnon. Celle qui était toujours aux premières loges de quasi-tous ses matchs. Celle qui avait été son épaule la plus solide sur laquelle se reposer.

Il était difficile de dire autant de bien de la branche paternelle de sa famille. Son père ne s’était pas battu pour elle. Il avait laissé un trou béant dans sa poitrine, qu’elle avait comblé par sa solitude et son travail. Une peur de l’abandon qui, ironiquement, ne l’avait jamais abandonnée. Il ne s’était jamais battu pour elle, mais la rousse avait dû se battre pour être reconnue aux yeux de sa grand-mère. Frida n’était pas connue pour sa douceur, non. Frida avait un ordre de préférence et c’était quelque chose qu’Ollie avait dû intégrer, dès son plus jeune âge. Se tenir bien droite. Avoir de l’ambition. Ne pas se contenter de ce qu’on avait : aller plus loin. Avoir un joli sourire. Trouver un mari haut placé. Si comme toute belle fille, Elizabeth avait des difficultés à supporter sa belle-mère, elles avaient au moins trouvé un terrain d’entente sur le futur de leurs progénitures : Ollie devait se marier à un bon parti.

Tout devait être parfait, chaque chose à sa place, aucune folie permise, si ce n’était la folie des grandeurs. À chaque fois que la rousse se devait de lui rendre visite, c’était avec toujours la même boule au ventre. Elle n’avait pas tant peur que ça de sa grand-mère. C’étaient les répercussions de lui déplaire qui l’inquiétait. Elle avait vu le traitement réservé à ceux qui ne se montrait pas digne du sang de Frida Beckett. Ses demi-cousins et cousines, qui s’étaient retrouvé expulsés des rangs familiaux, plus vite qu’un sortilège impardonnable tiré par un mangemort énervé.

Et Ollie, sans vraiment faire d’effort exceptionnel, ne se débrouillait pas si mal. La chance a une célébrité naissante, à un choix de carrière des plus judicieux. Joueuse de quidditch pour une équipe qui se valait. Prônant dans la presse des valeurs qu’elle détestait, mais que mamie approuvait. Elle n’était probablement pas la préférée de tous les petits enfants de la vieille qui ne prenait pas une ride, mais elle se tenait assez haut dans son estime pour ne pas être inquiète de possible répercussions.

En ce samedi de septembre, elle se devait de se rendre à la demeure de sa très chère grand-mère. L’exercice était toujours éreintant, mais il lui fallait bien continuer de faire bonne impression. Mais il était surtout rare que Frida la fasse demander, elle devait avoir une excellente raison de lui demander à prendre le thé en sa compagnie.

Ollie se devait de se rendre présentable. Il était hors de question de sortir les cheveux noués négligemment, les vêtements trop grands et informes dans lesquels ses formes se perdaient. Non, pour mamie, il fallait être propre sur soi. Une jupe longue et unie, d’un lainage un peu épais pour la tenir au chaud, assortie d’une chemise d’un léger blanc cassé, mais qui paraissait pourtant un peu trop grande pour sa stature. Elle avait glissé une longue cape sombre sur ses épaules, qui avait presque un air d’uniforme de Poudlard, mais d’une couleur légèrement plus chaude que le noir d’encre de ce dernier. Sa chevelure flamboyante, soigneusement peigné, tombait sur ses épaules. Un chapeau simple, aux mêmes teintes que sa cape, venait parfaire sa tenue.

Après un dernier au revoir à son fidèle compagnon, elle s’était élancée dans un craquement sonore qui l’avait transporté aux abords du quartier écossais de son aïeule. Quelques grandes respirations et la voilà déjà qui toquait à la porte de la demeure familiale. La maison semblait colossale, aussi grande que l’aspiration de puissance qu’avait la septuagénaire. Ollie comptait les secondes mentalement, prête à revêtir son plus beau sourire dès que la porte s’ouvrirait sur la silhouette quelque peu familière de Frida.

Tout comme devant la presse, Ollie se devait de vêtir un masque, même lorsque cela concernait sa propre famille.

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Frida Beckett
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Occupation : Vieux meuble du Magenmagot, d'abord en tant que juge avant d'être promue haut-juge parce qu'elle le vaut bien. Se plaît à dire depuis sa nomination que le Magenmagot, c'est elle. C'est faux, évidemment, c'est le Lord et le Lord est grand.
Allégeance : death eater since the beginning
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@Ollie V. Debenham | septembre 2007

Frida aimait tous ses petits enfants, quelque soit leur âge-taille-tronche-occupation. Du moins, c'était la version officielle (quoique même dans cette dernière, elle avait exclu le petit-fils parti copiner avec l'ennemi en précisant bien qu'il avait toujours été influençable et pas très fûté). Officieusement, Frida était humaine donc ne pouvait pas apprécier tout le monde. Alors dans son cheptel de descendants, certains l'agaçaient particulièrement alors que d'autres... Mouerf. Ils lui paraissaient pour tout dire insipides. Ollie entrait dans cette catégorie. Ollie lui était sympathique mais sans plus. Timide, loin d'avoir l'ambition de sa grand-mère, pas du genre à vouloir se démarquer, un petit côté ennuyeux pas piqué des hannetons en somme. Pour couronner le tout, sa petite-fille était plus team Debenham que Beckett (son bon à rien de fils n'avait même pas été foutu de lui faire porter leur nom), chose qui agaçait Frida surtout maintenant qu'Ollie était connue. Joueuse de quidditch, ça avait agréablement étonné la vieille, amatrice de ce sport depuis maintenant trop d'années, au point même qu'elle ne ratait pas un match de sa petite-fille (et se fendait de commentaires sur le style de jeu quand l'équipe perdait) à moins d'y être obligée.

Bref, ce qu'il manquait à Ollie était de ces choses que l'on ne pouvait plus trop acquérir avec l'âge. Frida - très investie dans l'épanouissement familial - en avait conclu qu'il ne restait qu'un remède pour régler cela : le mariage. Si elle préférait les femmes indépendantes, elle était de l'avis de trouver un bon parti à celles qui ne tenaient que moyennement la route. Puis comme la mère de la petite était tombée d'accord avec elle (non, il était impossible qu'elles aient indépendamment abouti à la même conclusion, Frida avait eu la bonne idée, point), elle estimait qu'il était de son devoir de trouver le prétendant idéal. Au hasard, le fils d'une de ses très chères amies. Oui, tous les moyens étaient bons pour créer toujours plus d'occasion de boire le thé avec Narcissa Black. Le plan n'en était bien entendu qu'à ses bégaiements et dans les étapes préliminaires, il fallait tâter le terrain.

Ollie fut donc invitée de manière tout à fait désintéressée à venir prendre le thé. Si la vieille aurait adoré faire venir à l'improviste Narcissa ET son fils, elle avait renoncé à l'idée car c'était le meilleur moyen qu'à cause de la surprise l'on perde totalement sa petite-fille. Après-midi à deux donc, parce que ça faisait longtemps qu'elles n'avaient pas discuté, ambiance décontractée. Pour donner le ton, Frida était resté dans un de ses vieux jagging, ne portant comme ornement que sa chevalière prouvant son appartenance au gratin du gratin des mangemorts (Tommy 4ever). Lorsque l'on toqua à la porte, elle n'envoya pas Molkky ouvrir pour plus de convivialité et se rendit elle-même à l'entrée. Verrou tiré, porte poussée, sourire à sa petite-fille et semblant d'accolade osseuse. "Et bien, tu es très élégante" finit-elle par dire après son examen du regard. Les yeux s'attardèrent un peu sur la chemise trop grande mais elle ne dit rien. Pour l'instant. "Entre, entre, Molkky va nous préparer du thé ! Je n'ai pas été très présente dernièrement, c'est qu'avec les derniers évènements..." Geste de la main dédaigneux pour montrer qu'elle ne souhaitait pas s'attarder sur le sujet. Elle commença à prendre la route vers le salon, traversant le couloir orné des photos des maris, enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, tous silencieux à cette heure-ci. "Comment vas-tu ? Je n'ai pas pu aller à ton dernier match, il faut que tu me racontes !" Installation dans son traditionnel fauteuil, claquement de doigts pour faire venir l'elfe à qui elle donna sèchement ses instructions avant de poser un regard perçant sur son invitée.  
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Ollie V. Debenham
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La rouquine n’avait jamais été connue pour être la plus bavarde de ses paires, au contraire, elle était l’effacée de la demeure. De son enfance, elle ne conservait que peu de souvenirs, mais une impression de solitude pesait sur son esprit à la moindre pensée vers ses derniers. Elle avait été une enfant qui restait dans le coin de la pièce : un rat de bibliothèque à l’opposée de sa fratrie de substitution, composé de beaucoup d’hamsters super excités. Les difficultés à s’intégrer parmi ses cousins et cousines étaient nombreuses. C’était en partie pour cela, qu’elle avait passé le plus clair de son temps chez les Debenham, moins nombreux que les Beckett.


Ollie n’était plus une enfant. Elle était une jeune adulte, qui avait réussi, avec grandes surprises, à piquer l’intérêt de sa grand-mère par son choix de carrière des plus singulière. Pour dire vrai, Ollie s’était elle-même surprise de ses propres choix. Ça avait été une bataille difficile pour que sa mère accepte qu’elle se lance dans l’aventure, sans aucune garantie qu’elle y arriverait. Et la rouquine, plus jeune, n’était pas l’archétype même de la combattante la plus assidue. Ses efforts avaient fini par payer : faire partie de l’une des meilleures équipes d’Angleterre était une prouesse dont elle se félicitait.


La grande porte du manoir s’était ouverte sur la silhouette de Frida, Ollie retenant sa respiration le temps d’un instant. L’anxiété était une vieille amie dont elle ne trouvait aucun moyen de se défaire, et il n’était pas difficile de la faire réagir au quart de tour, surtout lorsqu’on faisait partie de la même famille que la rouquine. « Bonjour mamie ! » 


À côté de Mamie, Ollie avait presque l’air trop habillé. Mais il valait mieux ça, que d’être trop négligée et de lui faire mauvaise impression. Elle espérait que ses vêtements étaient suffisamment corrects pour ne pas lui valoir une remarque : Ollie mettait déjà des jupes assez rarement, si en plus, elle prenait des critiques pour en avoir vêtue une, c’était direction le placard pour ne jamais en ressortir. Elle avait lâché un timide merci, face aux compliments de son aïeul. Les yeux vers le bas, les joues roussissant - était-ce le froid, la timidité, ou un peu des deux ?


Il était vrai qu’en cette période, les remous dans le gouvernement était nombreux. Surtout après ce qui s’était déroulé à Gracefield. Bien sûr, Ollie avait déjà entendu parlé de cet endroit : dans les cercles un peu mondains, un peu riche, c’était des discussions qui revenaient. Une chance pour la joueuse de quidditch, elle n’avait jamais été conviée à aller les regarder. Elle en aurait probablement pleuré et cauchemardé, au vu de ce qu’elle avait pu en entendre. La rousse faisait partie de ses faux supporters. Elle n’était pas en faveur du Lord. Mais pour sa carrière, pour plaire à mamie, elle n’avait le choix : il fallait montrer patte blanche. Elle détestait ce double jeu à mener. Mais entre ça, et se voir expulser des terrains, Ollie avait fait un choix des plus égoïstes.


« Avec plaisir ! » Elle avait suivi le pas engagé de sa grand-mère, n’osant regarder les portraits ornant la demeure : des juges silencieux, qu’Ollie détestait regarder dans les yeux. Un léger sursaut l’avait sorti de sa torpeur, tandis qu’elle s’installait machinalement dans le sofa face au fauteuil de sa chère grand-mère. Elle l’emmenait sur un sujet qui la passionnait un peu plus que la politique, c’est qu’elle en aurait presque oublié la raison de sa venue. « Plutôt bien ! On s’est retrouvé face aux Frelons. C’était presque une formalité. » Petit sourire en coin de la rousse, pas peu fière de faire partie des flaquemares depuis quelques mois. « Ils ont donné un peu de fil à retordre à nos poursuiveurs, mais honnêtement, on s’est sorti avec 210 points d’avance. C’est plutôt correct pour la saison. » Elle remet en place l’une de ses mèches, la glissant derrière son oreille. « Et l’équipe est très chouette. » La batteuse n’avait pas à se plaindre, de faire partie de l’une des plus grandes équipes britannique. Parmi eux, en l’espace de quelques mois, son style de jeu avait évolué, elle n’avait pas à rougir de ses prouesses. L’ambiance, en comparaison des Faucons, était réellement bienveillante. Il n’y avait pas de faux-semblant et Ollie s’épanouissait tout particulièrement dans cet univers. Évidemment, son anxiété n’avait pas disparu. Les phases d’appréhension étaient toujours présentes. Mais il était plus sain de se battre contre ses démons, que contre ses coéquipiers.


La rouquine s’était arrêtée un instant : la voilà à nouveau qui s’emballait. Quand elle parlait de quidditch, elle devenait un moulin à paroles. C’était sa passion après tout. Elle aurait pu en parler pendant des heures, refaire le match minutes après minutes. Expliquer la moindre de ses décisions face aux cognards. Mais il était évident qu’elle n’était pas présente, ce dimanche-là, pour ça.


Et face au regard quelque peu intimidant de Frida, elle avait préféré se taire un instant. Si elle avait eu une tasse dans les mains, à cet instant-là, elle aurait probablement dissimulé sa gène dans une gorgée de thé. Mais l’Elfe de maison n’était pas encore revenue avec leur dû. C'étaient ses mains qui s’étaient mises à s’agiter discrètement, jouant avec les rebords de sa chemise, dissimulant ses angoisses.


Les blancs de conversation étaient sa Némésis. Il lui fallait changer de sujet. Et quoi de mieux que le sujet que mamie ne semblait pas vouloir aborder en premier lieu ? « Et toi, comment ça va ? » Elle se rend compte, un peu trop tard, des mots qui sortent de sa bouche. « Pas trop surchargée avec tout ce qui se passe en ce moment ? » Entre Gracefield, le Lord et le bordel ambiant, ça ne devait pas être de tout repos pour la septuagénaire. Et elle n’avait probablement pas envie d’en parler avec sa petite fille.


Mais eh. Ollie et ses gros sabots.


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@Ollie V. Debenham | septembre 2007
Thé commandé auprès de Molkky, elle reprit l'inspection visuelle de sa petite fille, imaginant le gamin de Narcissa à ses côtés. Oui, décidément, cela ferait une jolie photo de mariage à ajouter sur le piano qui n'était là que pour faire joli et servir de support aux portraits qui s'y amoncelaient. Restait à vendre les choses correctement à Ollie vu qu'à priori c'était à elle de dire oui. Elle attaqua donc par le sujet facile, soit le quidditch et le dernier match qu'elle n'avait pu que rater alors que d'habitude, Frida se faisait une joie d'y assister (pour pouvoir vanter les mérites de sa famille en cas de victoire de l'équipe d'Ollie). « Plutôt bien ! On s’est retrouvé face aux Frelons. C’était presque une formalité. » Hochement de tête approbateur, les Frelons n'étaient pas forcément l'équipe la plus minable donc que cela ait été une évidence...  « Ils ont donné un peu de fil à retordre à nos poursuiveurs, mais honnêtement, on s’est sorti avec 210 points d’avance. C’est plutôt correct pour la saison. » Moue satisfaite, hochement de tête de nouveau. "Bien. Dire qu'à mon époque l'équipe était réputée comme terrible..." Ahlala, le temps dégradait tout et Frida était bien partie pour radoter sur l'époque où elle jouait au quidditch à Poudlard (soit il y avait environ un millénaire en ressenti pour ses auditeurs) et où elle avait été une batteuse d'exception elle aussi. Dommage pour elle, si Ollie était bavarde sur un sujet, c'était bien celui-ci et la vieille se fit couper l'herbe sous le pied.   « Et l’équipe est très chouette. » Bien, bien, bien. "Oui, ça m'en a tout l'air. Et je dois dire que tu participes largement à sa réussite." Flatter l'ego d'Ollie revenait à flatter le sien. Ses gènes donc sa réussite. Frida laissa le silence s'installer quelques instants - elle voulait son thé pour continuer de parler sans se dessécher - yeux de nouveau occupés à jauger sa septième petite-fille qui allait peut-être faire remontada dans le classement. « Et toi, comment ça va ? » Elle haussa les épaules, comme si elle pouvait aller autrement que bien alors qu'elle était dans la force de l'âge ?  « Pas trop surchargée avec tout ce qui se passe en ce moment ? » Son regard bleu vira au suspicieux, que savait au juste Ollie sur ce qu'il se passait ? Après tout, seul le décès de Dolores avait été rendu public, rien sur le fiasco de Gracefield ou même sur la défaite (snif) de Voldemort. Mais peut-être que prendre en compte ses horaires actuelles suffisait à se douter que tout n'était pas comme sur des roulettes. "Oh, vaut mieux ça que rien, l'on s'ennuierait sinon." Et les obstacles ne rendraient que leur victoire finale plus éclatante. Irruption de Molkky dans la pièce, chargé du plateau sur lequel reposaient thé, vaisselles et gâteaux. Elle le remercia d'un ton sec alors qu'il déchargeait le tout sur la table basse avant de remplir les tasses et disparaître de nouveau. "De toute façon, tant que j'ai le temps de prendre mes collations en bonne compagnie..." Angle d'attaque trouvé. "D'ailleurs, la dernière fois, on discutait avec Narcissa Black" - elle fréquentait du beau monde - "et nous en sommes venues à parler quidditch figure toi." Petit sourire de requin qu'elle ne remarqua même pas esquisser. "Son fils adore ça lui aussi. Draco. Tu le connais non ?"
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Ollie V. Debenham
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NDLR : j’avais oublié que certaines choses n’étaient pas connues des services publics, donc Ollie ne sait absolument rien.


Mamie avait le chic pour toujours exagérer ses propos. Réputée comme terrible était un bien grand mot pour les Puddlemeres, l’équipe était l’une des plus anciennes – si ce n’était la plus ancienne – du Royaume-Uni et avait fait ses preuves avec de nombreux records battus. Mais venant de Frida, il n’y avait rien de bien surprenant. Qui plus est, l’équipe s’en sortait admirablement bien avant l’arrivée d’Ollie, elle n’était qu’une addition efficace.

Bien évidemment, elle était touchée par les propos de sa grand-mère, enfin dans une certaine mesure – le syndrome de l’imposteur se planquait toujours dans les sombres méandres de son cerveau. Elle avait acquiescé d’un léger sourire. « Toute l’équipe est très talentueuse, ça force à donner le meilleur de soi-même. » C’était la vérité, n’en déplaise à sa grand-mère. Si Ollie était capable de mentir sur beaucoup de choses – surtout aux médias – elle n’avait pas l’ego, ni la vanité de dire qu’elle avait rendu à son équipe ses lettres de noblesse. Mamie était probablement persuadée de ses propres propos, la vérité était tout autre.

De façon étrange, la tension qu’avait exprimée Frida n’était pas passée inaperçue aux yeux d’Ollie. Il devait y avoir un certain raffut pour la faire réagir ainsi. Ses traits semblaient somme toute assez tirés, et la joueuse de Quidditch n’allait pas s’aventurer à demander des détails : elle ne semblait pas encline à en parler, de toute évidence. « C’est sûr ! » Ollie n’insisterait pas, par contre, elle y réfléchirait probablement le soir même, se demandant pourquoi sa grand-mère s’était comporté de cette façon. Le gouvernement, tremblait-il enfin ? Elle l’espérait un peu intérieurement.

Une tasse de thé brûlante entre les mains, Ollie avait finalement arrêté de torturer le bord des manches de sa chemise. Un remerciement pour Milky d’un geste de tête, elle avait versé un peu de lait dans son thé, espérant ainsi ne pas se brûler la langue - et surtout parce qu’elle adorait le goùut sucré qu’il apporté. « C’est toujours un plaisir de te rendre visite, mamie. » Petit mensonge, il était vrai. Après tout, elle ne se rendait pas sans angoisse au manoir des Becketts. Mais il fallait bien faire avec de toute façon : ce n'était pas comme si elle avait pu choisir l’ascendance de ses géniteurs.

Évidemment, le nom de Narcissa Black lui parlait – quoique lointain. « Oh ? » Curieuse onomatopée venant d’Ollie, qui replaçait une mèche de cheveux derrière son oreille. Frida semblait avoir une idée derrière la tête et elle n’était pas sûre de l’apprécier. Le nom de Draco Malefoy était arrivé dans la conversation : ça lui disait déjà quelque chose de plus précis. Le serpentard plus âgé de Poudlard, dont elle se souvenait avoir par plusieurs fois éviter la route. Même s’ils n’avaient pas été de la même promotion , Draco avait eu une certaine réputation à l’école. Les seuls moments où elle l’avait croisé, c’était sur les matchs de quidditch - et encore, pas bien longtemps. « Oh… Oui, il était un peu plus âgé ? Et chez les serpentards, il me semble. »

Il était assez rare que Frida lui pose des questions sur la gente masculine - avec le temps, Ollie avait espéré que le sujet de ses relations soit de moins en moins abordé. Et c’était exactement ce qui mettait la puce à l’oreille d’Ollie : elle était peut-être naïve, mais sa génitrice avait abordé un sujet similaire, il y avait déjà quelque temps. Il fallait croire que les deux étaient de mèche – surprenant vu l’entente entre les deux femmes. Une partie d’elle espérait se tromper sur les desseins de sa grand-mère : elle avait déjà bien assez à faire aux remarques de sa mère, pour que mamie n’en remette une couche supplémentaire. « Enfin, je vois qui c’est. Mais je suis pas sûre de lui avoir beaucoup parlé. On s’est peut-être croisé sur le terrain une ou deux fois, mais … C’est tout. »

« Pourquoi ? » Elle était hésitante, la Debenham. Mais elle préférait que sa grand-mère les pieds dans le plat concernant cette affaire. Elle était à la fois curieuse et terrifiée que Frida confirme ses assomptions. Elle n’allait pas pouvoir lui répondre aussi sèchement qu’elle l’avait fait à sa mère, les pincettes allaient devoir être de sortie.



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Frida Beckett
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@Ollie V. Debenham | septembre 2007
Même sans interlocuteur autre que sa grand-mère, Ollie jouait les modestes à refuser le titre de meilleure joueuse de quidditch de tous les temps pour la gloire des Beckett. Frida leva les yeux au ciel, balayant de la main l'argument de la rouquine. "Oui, l'émulation, c'est très bien." Elle connaissait ce sentiment, mais les gens qui la poussaient à se dépasser étaient plus ceux qu'elle avait envie d'envoyer à Azkaban plutôt que ses collaborateurs - quoiqu'elle avait souvent envie d'écraser ceux qui, parmi ces derniers, tendaient à être meilleurs qu'elle - et elle n'avait jamais eu de problème de modestie. On avait, après tout, droit de se vanter lorsque l'on réussissait. Moins lorsque les petits jeux du cirque organisés avec les prisonniers viraient au fiasco. Pour ce sujet, comme pour celui de l'actualité ministérielle, Frida marchait sur des œufs. Et elle savait qu'il ne fallait pas se risquer à dire quoique ce soit d'interprétable, même à des proches, sous peine de voir des rumeurs se développer comme des trainées de poudres.

Alors qu'Ollie mettait du lait dans son thé, Frida vidait le sucrier dans le sien avant de le mélanger les yeux rivés sur la rouquine. Un plaisir ? La sorcière n'était pas dupe, sa petite- fille était constamment sur la défensive quand elle trainait dans les parages. A croire que Frida était terrifiante alors qu'elle était drôlement compréhensive comme grand-mère. Il fallait voir les siennes, même elle ne s'était pas risquée à accrocher leur portrait au mur tellement elles tenaient plus des harpies que des humains. Non, Frida s'était arrêtée à la génération de ses parents et la peinture de sa mère, représentée assise devant la cheminée à boire du thé (comme elle était en train de le faire), avait donné naissance à un tout nouveau genre de punition pour tous les petits Beckett qui avaient un peu trop agacé Frida. Le "Allez dire bonjour à grand-maman" dit sur un ton mielleux finissait par des torrents de larmes rendus silencieux par un sort et plus aucun môme ne se risquaient à trouver Frida infernale (jusqu'à ce qu'il y ait besoin de la piqûre de rappel). Mais Ollie était trop grande pour ça alors la grand-mère se contenta d'un sourire un rien moqueur. "Tu devrais passer plus souvent, on parlerait quidditch." Et Draco Malfoy, la raison même de la convocation de sa petite-fille.

Elle n'aborda pas la chose trop frontalement, commençant par poser le nom des Black, l'air de rien. Frida se doutait que là où elle voyait de la grandeur, Ollie ne voyait pas grand chose. Cette petite n'avait aucun sens des valeurs, merci l'éducation maternelle. Au moins connaissait-elle Draco. Frida hocha la tête. "Oui, tout à fait" confirma-t-elle, se retenant d'ajouter une remarque comme quoi serpentard était la meilleure des maisons et que la petite d'Archie faisait honneur aux Beckett avec sa répartition. Parce que Poufsouffle, voilà quoi. Elle s'abstint pour ne pas braquer sa victime son invitée, la laissant continuer plutôt, guettant une quelconque infime réaction sur le visage d'Ollie. A part de la surprise et ce qui semblait être une pointe de méfiance (à raison), rien. Pas même une lueur de type "Draco est grave bg" comme le disent les djeuns ou "j'adore sa façon d'attraper un vif d'or". Cela aurait été plus simple si elle avait été un peu intéressée mais rien d'insurmontable pour la vieille qui buvait son thé comme si elle n'était pas en train d'emberlificoter la joueuse de quidditch dans sa toile.Draco n'avait pas fait grande impression, c'était mieux que si il en avait fait une mauvaise nota-t-elle au passage. "Pour rien, on se disait que vous vous entendrez bien." Wink wink. "Il est plutôt joli garçon il me semble..."
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Ollie V. Debenham
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Elle avait doucement serré les dents, accusant d’un sourire la violence des propos de sa grand-mere. Ollie voyait le bon dans les gens, elle était empathique une qualité qui ne trouvait grâce aux yeux de la figure matriarcale. Elle en aurait presque remercié sa propre mère, de lui avoir épargné de nombreuses visites chez Frida – Ollie avait passé le plus clair de son temps de l’autre côté de la famille, après le départ de son paternel.

Elle avait hoché de la tête, bien sûr qu’elle passerait plus souvent. Oui, bien sûr. Probablement dans six mois, quand elle n’aurait à nouveau, plus le choix. C’était difficile de venir chez sa grand-mère, il y avait un peu trop de malchance à en ressortir avec de nouvelles craintes, de nouveaux traumatismes. Si Ollie essayait de jouer les grandes, elle était aussi très sensible à ce qui l’entourait et qu’elle le souhaitait ou non, l’avis de Mamie lui pesait souvent sur les épaules. Elle menait un jeu d’équilibriste des plus délicats dans sa vie publique.

Ollie allait se noyer dans ton thé, si cela continuait dans cette direction. Elle détestait tourner autour du pot. "Pour rien, on se disait que vous vous entendrez bien. Il est plutôt joli garçon, il me semble..." Et le voilà, l’éléphant dans la pièce. Ollie en aurait recraché son thé si elle n’avait eu aucune bienséance. Évidemment qu’elle prenait le pas sur les idées de sa propre mère : après tout, la gamine avait passé les 25 ans, fallait la marier avant que l’horloge biologique face de la merde, n’est ce pas ? Quitte à lui faire jeter sa carrière aux oubliettes, quitte à l’effacer, elle. L’essentiel, c’était la famille : c’était gardé cette belle image de famille noble, comme Frida les aimait.

Et Ollie en avait marre. Ollie en avait marre d’être une poupée à qui l’on ne voulait pas laisser le choix. Parce que c’était un peu cela, l’idée « prend ce qu’on te donne, ça va bien se passer. » Sa main se serra sur l’anse de sa tasse un peu plus, elle dut boire une gorgée de thé pour se remettre les idées en place – et ne pas jeter le liquide au visage de mamie en lui criant d’aller au diable. Ollie n’était pas violente, non Ollie était mesurée. Ollie n’était qu’une furie sur les terrains, pas dans sa vie privée.

Mais bordel, si elle ne craignait pas les répercussions, son poing aurait volé dans les côtes de mamie, comme un bon cognard finement envoyé. Mais non, il fallait jouer le jeu, encore. Cacher son amertume pour ces idées saugrenues que deux des femmes de sa famille s’évertuer de lui amputer.

Après tout, elle n’avait rien contre Draco Malfoy : elle en avait un souvenir d’une réputation pas des plus charmantes -en tout cas de son point de vue, du point de vue mamie, c’était probablement une autre histoire. Mais le garçon ne l’avait en soit, pas attaqué. Il ne lui avait rien fait, littéralement. Ce qui la gênait, c’était toute la famille qui se mêlait de ses histoires, ou en tout cas qui essayait d’en créer. « Je dis pas. » C’était pas son type, mais elle était certaine que certaines filles devaient le trouver tout à fait charmant, physiquement. Elle allait se défendre un peu, la batteuse. Du moins, tenter. Elle avait posé sa tasse vide sur la petite table face à elle. Elle se resservirait après. « Mais je suis pas sûre d’avoir le temps pour la vie mondaine. Si je dois balancer ma vie entre les entraînements et des visites à ton manoir, mamie. » Plus le reste de sa vie. Qu’il serait dommage d’infliger une telle vie à un si gentil garçon, n’est pas ? Elle espérait bien que mamie n’userait pas des mêmes arguments que sa charmante mère - « Alors abandonne les entraînements », mais elle savait aussi que mamie n’était pas du genre à abandonner rapidement.

Elle était à deux doigts de rajouter que sa mère avait déjà tenté l’expérience – elle était certaine que Frida le savait déjà.

« Ça serait dommage de lui faire perdre son temps pour quelque chose qui n’aboutira probablement pas. » Tant pis pour les répercussions, au diable la volonté à jongler élégamment pour plaire à mamie. Elle ne voulait pas d’un mariage de bienséance -car c’était ce que c’était au final, un arrangement dans lequel on espérait que les deux s’entendraient suffisamment pour imaginer un avenir ensemble. Et c’était pas pour Ollie.


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Frida Beckett
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@Ollie V. Debenham | septembre 2007
Dire que Frida n'était pas fière de son plan, ce serait mentir. A son époque, si elle avait été à la place de sa petite-fille, ses parents l'auraient maqué au premier venu car coiffer Sainte Catherine était suffisamment honteux pour ne pas faire durer la situation. Là, elle faisait les choses bien : pas de laiderons, pas de vieux veufs esseulés, pas de sorciers avides qu'on leur réchauffe le lit. Non, Drago Malfoy était bien sous tous les aspects, aimait le quidditch, avait une mère adorable, était le prétendant parfait. Il restait à convaincre Ollie. Et si Ollie n'en voulait pas, elle le proposerait à une autre de ses petits-enfants (pourquoi pas Imani ? ils iraient bien ensemble, très power couple) parce que plus que Draco, elle voulait Narcissa Black dans son arbre généalogique. « Je dis pas. »  Mais ? Frida recula sur son siège, se redressant par la même occasion pour bien rappeler qui était la plus grande ici, regard perçant posé sur la rouquine, guettant la moindre expression. « Mais je suis pas sûre d’avoir le temps pour la vie mondaine. Si je dois balancer ma vie entre les entraînements et des visites à ton manoir, mamie. » Elle éclata d'un rire tonitruant, qu'Ollie était rigolote, peut-être qu'elle allait monter dans le classement. Frida sortit sa baguette pour la pointer vers la théière aux motifs floraux plus que passés. Cette dernière s'éleva de la table et vint resservir les tasses vides. "Je ne pense pas que les visites à mon manoir te prennent tant de temps mon petit." Sans rire, heureusement que Frida avait d'autres petits-enfants, elle voyait presque aussi souvent ceux qui étaient abrutis rejoindre la résistance qu'Ollie. Le sourire sur ses lippes fripées était un rien mauvais mais Frida ne renchérit pas, pour l'instant. « Ça serait dommage de lui faire perdre son temps pour quelque chose qui n’aboutira probablement pas. » Petite moue déçue, elle s'attendait à mieux comme désistement.

Avec une lenteur calculée, elle récupéra sa tasse de thé pour en boire une gorgée, manœuvre accomplie sans détourner le regard du visage de sa petite-fille qui pensait beaucoup trop aux entraînements. C'était le problème des métiers passion, on ne s'arrêtait jamais de travailler. Frida avait connu cela également, peut-être même que c'était la raison pour laquelle Duncan était si difficile encore aujourd'hui et Ollie si réticente à ne serait-ce que rencontrer quelqu'un. La vieille finit par ouvrir la bouche de nouveau. Elle tenait à son projet (elle voulait Narcissa dans sa belle-famille), elle n'allait certainement pas lâcher l'affaire. "Pourquoi une perte de temps ? C'est toujours bien de faire de nouvelles rencontres et Draco est bien placé. Il faut avoir ce genre de relation." Elle ne devrait pas avoir besoin d'expliquer ce genre de chose d'ailleurs, ses petits-enfants étaient décidément des empotés. "De plus, il n'a jamais été question que vous veniez au manoir." Frida aimait bien les jeunes (et encore) mais de loin, qu'on ne vienne pas lui roucouler dans les oreilles. "Je peux obtenir très facilement des places VIP pour assister à des matchs de quidditch via le ministère, vous pourriez y aller ensemble." Elle s'était renseignée en parallèle, pour s'assurer que même si les clubs avaient parfois des places à moindre frais pour assister aux matchs, ils n'aient pas accès au gradin le mieux placé avec boissons illimitées et tout le tintouin. "Discuter stratégie de jeu." Si là elle ne lui mâchait pas le travail.
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Ollie V. Debenham
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Désemparée. C’était l’état de la rousse, face à sa grand-mère un poil forceuse. Elle savait, en passant les portes de ce manoir, que tenir tête à cette chère Frida ne serait pas une partie de plaisir. Si elle avait cru pendant un instant avoir l’opportunité de tenir la main de cette conversation, il n’en était rien. Mamie s’entêtait sur quelque chose qui déplaisait à sa petite-fille : sa propre mère avait déjà suffisamment remué le couteau dans la plaie. Il fallait que ça cesse, Ollie était fatiguée.


Ollie n’avait jamais été bâtie pour les relations sociales. Pour les relations tout court, d’ailleurs. C’était une gamine perdue, qui souffrait de daddy issues et qui n’avait jamais vraiment réussit à lier d’amitiés durables avec d’autres personnes. Elle était concentrée sur son travail, noyée dans sa passion. Et à part les chiens, le sport et le quidditch, elle ne savait jamais de quoi parler avec d’autres connaissances. Le small talk était un défi à toute épreuve et elle passait la quasi-totalité de ses conversations avec ses paires à se demander « et là, je les ennuie ? C’est sur, ils me détestent. » Son anxiété sociale rendait difficile sa vie parmi les autres : c’est pour cela qu’elle se préférait seule. Elle n’était pas douée pour garder contact avec les gens, elle en était terrifié.

Et ce n’était pas tant qu’elle ne voulait pas avoir de relations, pour sûr, elle voulait tomber amoureuse, se laisser bercer dans les bras d’un autre – ou d’une autre, peut-être ? Elle était même déjà tombée sous le charme de quelqu’un, elle avait déjà eu des crushs. Mais si les amitiés la terrifiaient déjà, une relation amoureuse lui semblait à des années-lumière de la confiance qu’elle pouvait accorder.


Et comment pouvait-elle l’accorder, à une relation crée de toute main par deux personnes qui voulait à tout prix relier leurs deux familles.

La rouquine avait besoin de temps, mais surtout de faire ses propres choix. Sans une main dans son dos pour la pousser en avant, la forçant à se décider. Elle n’était plus une enfant. Peut-être aux yeux de sa grand-mère : mais elle avait compris comment elle fonctionnait. Et si elle ne comprenait pas encore comment passer outre ses problèmes d’anxiété – il fallait vraiment qu’elle consulte quelqu’un, elle se fit une note mentale de demander à Ashley l’adresse d’une ou d’un bon psychologue – elle n’avait vraiment pas besoin que mamie s’essaye à les régler par elle-même.


Elle eut envie de rétorquer « mais mes entraînements, si. » Mais elle s’était tu, se reprenant au dernier moment. Ollie était fatiguée de devoir trouver des excuses. Bien sûr qu’elle avait du temps, mais elle le gardait pour elle-même, à lire, à se poser, à aller voir les quelques amis qui ne l’oubliaient pas et qui ne faisaient pas partie de son taf, pour promener son chien… Que des choses dont Mamie lui dirait probablement de faire abstraction pour une soirée, deux, ou carrément une vie vue comment c’était parti.


Et Ollie s’en rendait compte : contrairement à sa propre mère, elle ne pourrait pas l’ignorer et lui demander d’oublier. Mamie voulait absolument que cela fonctionne.

Elle avait pris sa tasse de thé, avait bu quelques gorgées, réfléchissant l’espace d’un instant. Elle ne pouvait, en effet, ne pas s’en foutre d’une famille noble comme les malfoys. Et Ashley serait probablement contente d’un peu de pub de sa part dans une direction amicale pour sa carrière. Draco était une opportunité, ne serais ce que pour son nom dans les médias. Ollie ne se rabaissait pas à cela, d’ordinaire, cela ne lui ressemblait absolument pas. Mais avec Frida qui semblait bien insistante, pouvait-elle ne pas faire d’une pierre deux coups ? Offrir un rendez-vous -qui n’aboutirez jamais, bien sûr -  pour sa grand-mère et se faire un peu mousser dans les journaux ? ….

Et puis même si Ollie se refusait d’être acheté comme un vulgaire objet, elle ne pouvait mentir sur le fait que d’aller voir un match sans se faire emmerder par les supporters devenait compliqué. Elle avait toujours adoré l’ambiance dans les gradins, mais sa chevelure rousse et sa charmante frimousse n’était pas facile à dissimuler. Aller en carré VIP, c’était garantir que : 1. Elle serait vue par les médias, 2. Elle ne serait emmerdée par personne.

C’était un dilemme moral des plus compliqués à gérer et elle sentait le mal de crâne se pointer, de toutes les réflexions qui lui passaient au travers de la tête. Pour sûr, le psy qu’elle choisirait aurait un sacré taf à faire pour la remettre sur pieds.

Elle poussa un léger soupir, fixant sa tasse de thé pendant un instant. « Ce n'était pas dans l’idée, de venir t’embêter au manoir, bien sûr. »  C’était la stricte vérité : elle ne se voyait absolument pas venir chez sa grand-mère avec un prétendant, jamais. Elle leva doucement les yeux, réfléchissant à ses mots. « D’accord. »


C’était un cri du désespoir, si on connaissait Ollie. « Très bien. » Elle semblait un peu plus sûre d’elle. « Mais juste un match. » C’était tout. Un bon match. « C’est ma seule condition, un match où je fais un effort de parler avec lui et après, si je décide que c’est non, c’est non. » Et elle se connaissait, elle et son anxiété. Le non serait définitif. Et ce non, ce n’était pas juste « non pour Draco. » C’était « Non, vous me laissez aller à mon rythme. »

« C’est d’accord ? »

Et Ollie regrettait déjà ses propos. Elle allait forcément en pâtir.



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Dernière édition par Ollie V. Debenham le Lun 28 Nov - 0:25, édité 1 fois
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@Ollie V. Debenham | septembre 2007

Les lèvres de Frida s'étirèrent jusqu'à former un sourire un rien carnassier alors qu'elle toisait Ollie de son regard bleuté. "Pas dans l'idée de venir m'embêter ? Dis plutôt que tu ne veux pas rendre visite à ta grand-mère. Les vieux t'ennuient, c'est ça ?" Elle ne doutait pas un seul instant des raisons des rares visites d'Ollie pour avoir - un jour, il y avait des années de cela - était également terrifié d'aller rendre visite à ses grands-parents. Mais les aïeux Beckett étaient, eux, vraiment horribles (elle se souvenait s'être planquée derrière son frère un nombre incalculable de fois), rien à voir avec Frida. La rouquine était une chochotte, voilà tout. Et elle devait le tenir de son père qui lui même le tenait de son père. Leçon pour sa prochaine vie : ne pas se reproduire avec des trouillards.

Le passif-agressif parvint à faire ployer sa petite-fille (ou l'usure, dans tous les cas Frida gagnait et peu lui importait les moyens) et bientôt, le sourire de la vieille vira au radieux. "Juste un match" mentit-elle, un match sans aucune arrière pensée. Et un mariage. Puis après Draco, il y aurait Diarmuid, puis peut-être encore un autre (mais pour l'heure, même Frida ne le savait pas). Elle se resservit du thé, en proposa à sa petite-fille par la même occasion avant de se saisir d'un gâteau trop dur et trop sucré (mais ses dents tenaient bons). "Vous allez vous entendre à merveille" qu'elle roucoula, toute à imaginer ses arrières petits-enfants blonds ou roux avec les mêmes yeux que les siens. Grâce à elle (et un peu grâce à Ollie). "Au pire, vous deviendrez amis. Narcissa est adorable, je ne doute pas que son fils le soit tout autant." Comme elle, elle était adorable et l'avait transmis à toute sa descendance (sauf aux adoptés bien sûr, brrrr Rio).

Elle mordit dans son biscuit, considérant sa petite-fille pendant de longues secondes avant de reprendre la parole. "Mais dis-moi, tu es bien réticente à l'idée d'aller voir un match avec un garçon. Y aurait-il quelqu'un d'autre ?" demanda-t-elle alors que le sourire carnassier avait fait son retour sur ses traits ridés. Attendant la réponse (et le moindre signe corporel qui montrerait qu'elle avait raison), elle fit tremper le biscuit (trop dur finalement) dans sa tasse de thé. Même les tableaux ornés aux murs faisaient peser leur regards clairs sur Ollie, suspendus à ses lèvres.
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