NEW ORDER

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nom prénom(s)  » Frida, comme la petite correspondante allemande de son père qui était belle comme un cœur alors ça porterait bonheur (il ne l'a pas vendu comme ça à la mère, il a joué la carte de la signification - noble ou paix- plutôt classe). S'est nommée tour à tour Beckett, Southwark, Everett et Abernathy pour revenir au Beckett initial. Le meilleur des noms. surnom(s)  » L'époque où ses camarades de classe la surnommait la géante ou la harpie est révolue depuis longtemps maintenant (et Frida s'est vengée). On lui donne du madame sur un ton respectueux, ou du mamie/granny/meemaw selon le degré de chiantise du petit-enfant qui l'ouvre. Si on tend l'oreille, on peut discerner également des "c'est quand qu'elle va crever la vieille" mais Frida ne semble absolument pas se sentir concernée.  date de naissance » seize mars 1930, oui oui, elle ne fait pas son âge, elle sait, elle sait. C'est parce que les sorciers, ça vieillit mieux, spécialement quand il n'y a pas eu de sang vicié dans la généalogie depuis longtemps, vous voyez ? (Potions, crèmes anti-rides, dernières techniques américaines à la pointe, elle essaie tout et le résultat est satisfaisant)  origines & nationalité  » Principalement britannique, a même l'accent posh à force de traîner en haute société.  pureté du sang  » Sang-mêlé mais attention, pas sang-mêlé sale. On fait quand même attention à qui on épouse, s'agirait pas de se mélanger à de l'hybride, du fils de né-moldu, du né-moldu, du moldu ou pire , d'un néo-grindelwaldien. métier/études  » Même elle n'est plus très sûre de son parcours, faut dire que le système a beaucoup changé, que déjà elle a passé ses ASPICs et ce n'était pas forcément gagné vu son état. Elle était à Serpentard, ça tout le monde le devine sans le lui demander. Après elle a fait des études en droit, puis a fait du droit, logique implacable. Pour dire qu'elle a fini au Magenmagot, d'abord en tant que juge avant d'être promue haut-juge parce qu'elle le vaut bien. Se plaît à dire depuis sa nomination que le Magenmagot, c'est elle. C'est faux, évidemment, c'est le Lord et le Lord est grand. orientation & état civil  » Réputation plutôt fondée de croqueuse d'hommes. Quelques aventures, trois mariages dont deux veuvages et un divorce (l'heureux élu croupi toujours à Azkaban, elle a falsifié son dossier pour qu'il n'en sorte jamais, oups). Veuve officiellement, portant son nom de jeune fille parce que c'est de lui qu'elle veut que l'on se souvienne. camp  » Mangemort depuis le début, du "dés que j'ai vu, j'ai su" qu'elle raconte, dans les dernières privilégiées à avoir foulé les couloirs de Poudlard en même temps que le Lord himself (complètement son premier crush). Marquée depuis des années, retour du Lord vu comme une bénédiction parce que la paix, ça ramollit. Fait officiellement partie de l'Elite et en est totalement fière (parce que ça lui fait une belle bague). baguette  » Bois de laurier, plume de phénix, 29 centimètres, plutôt souple. patronus  » Une mante-religieuse, juré elle n'a pourtant pas touché aux cheveux d'un seul de ses maris (du moins il n'y a pas de preuve). épouvantard  » Elle, en disgrâce avec ses descendants s'avérant être tous des traîtres, signant ainsi leur fin à tous. particularité(s)  » Frida a toujours trouvé superflu l'apprentissage de capacités supplémentaires, soit on a la puissance dés le début, soit on ne l'a pas et ce n'est pas avec ce genre de béquille qu'on y remédie.

les gosses étaient bien élevés  » Oui, même, surtout elle. Comment ça des histoires comme quoi elle profitait du fait de faire trois tête de plus que tout le monde pour jouer les terreurs ? N'importe quoi, puis il n'y a même pas de témoins et on n'accuse pas sans preuve (elle le sait, elle est juge). A son époque donc, on disait bonjour à la dame, on était poli et agréable, on respectait les sorciers plus âgés même dans le cas où la personne plus âgée aurait était un despote (bon, elle l'aime un peu son despote mais il faut bien appeler un croup un croup (d'ailleurs, elle a un croup, ça grogne sur les nés-moldus, c'est l'animal parfait)). Maintenant, les jeunes ont honte de rien, ils se rebellent, veulent la chute du gouvernement et pire se plaignent d'être persécutés. Qu'ils essayent la dictature, ils verront bien si leur vie et si horrible que ça. Un point positif par contre (faut le noter, surtout qu'il est grâce au Lord (praise the lord)), c'est le bon en avant dans l'éducation avec l'instauration de la ségrégation non-mixité pour permettre une ambiance de travail plus sereine et mettre les plus hybrides sauvages entre eux.
on était chic  » L'important dans cette phrase, c'est l'emploi du passé (le mieux aurait été l'emploi du passé hypothétique évoquant un lointain monde parallèle, mais comme le dit si bien Frida devant les enfants qu'elle juge trop capricieux "on ne peut pas tout avoir"). Frida, elle a son style. Voilà, on va le dire comme ça. Son style. Qui implique des frusques passées de mode et d'autres dont on ne sait pas trop à quoi c'est censé ressembler. Mais c'est une vieille dame et on offense pas les vieilles dames, on leur dit qu'elles sont élégantes. Même quand dans l'intimité, ça se fringue en jogging (seul truc moldu qu'elle juge comme potable, non sérieux, c'est trop confortable puis on peut oser les couleurs flashy) option grosses bagouzes aux doigts (parce que le Lord a donné une chevalière, puis elle a trois alliances arborées comme des trophées de chasse) ce qui lui donne le même look qu'un mafieux cliché. Bref, fashion faux-pas vivant, fashion faux-pas qui l'ouvre surtout. Toujours à dire que les jeunes, ça se fringue n'importe comment, que ça remonte pas assez les cols, que les cravates des élèves de Poudlard soient nouées avec un nœud simple et pas un nœud Windsor, que rien ne va de manière général de toute façon. Mais personne n'est dupe, Frida, c'est une vieille, elle doit être à moitié aveugle depuis le temps donc analyser les tenues des gens...
on avait une orange à noël  » Au dessert parce qu'on s'était empiffré pendant tout le repas donc c'était pour se donner bonne conscience. Mais quand même, Frida, elle s'est construite seule, a fait l'école de la vie, n'a pas du tout profité de la fortune de ses maris (riches) ou même de celle de ses parents (pas pauvres). Elle a travaillé dur, s'est hissée au sommet en partant de deux étages sous  l'antépénultième, mérite sa superbe baraque (de plein pied, elle réfléchit sur le long terme) dans un village tout neuf peuplé que par des gens dignes. Et ça esquisse des moues pincées devant les jeunes qui n'ont rien fait de leur propre main, ne participent que depuis quelques années. Elle, ça fait plus d'un demi-siècle qu'elle est dans les magouilles mangemoresques, elle s'est investie, n'est pas comme ses jeunes arrivistes là et leur fait bien comprendre que la première génération est la seule qui vaille.
les filles savaient se tenir  » MENSONGE. Du moins, pour Frida, qui a toujours eu une conduite légère (et donc qui se tenait très très mal selon les standards de l'époque). Ok, elle a eu son enfant super jeune et super pas mariée. Mais elle a eu la décence de le faire naître après ses ASPICs et ça aurait du suffir à faire taire les mauvaises langues (ou pas). Par exemple, cette asticoteuse de  Margaret, en apprenant la nouvelle, c'était fendu d'un "ça ne m'étonne pas, d'ailleurs, je la soupçonne d'être à moitié troll vu sa taille" mais maintenant, Margaret, elle a plus de dents, elle est seule, vieille et moche puis ses petits enfants ont été arrêtés pour résistance (avec beaucoup beaucoup de preuves pas forcément tangibles et Frida en guise de juge) donc ont très certainement été tirés comme des lapins aux battues . CHEH Margaret. Parce que oui, Frida, en plus d'avoir été volage (maintenant, elle n'a d'yeux que pour Tom, surtout depuis sa cure de jouvence), est affreusement rancunière et ne pardonne que pour mieux se venger derrière.
il y avait des saisons  » Eté, automne, hiver, printemps dont la succession n'amenait pas encore de rides, juste de l'assurance. Maintenant, ça a changé, le reflet que lui renvoie dans le miroir la crispe de plus en plus alors elle claque des gallions et des gallions dans le but de paraître plus jeune. Obsession familiale ? Mangemoresque ? Générationnelle ? Mystère. Il n'en reste qu'elle a très très très mal pris que son frère aîné fasse sa petite cure de jouvence sans faire croquer à sa soeurette et en réalité, le seul adepte de la pratique sur qui Frida ne crache pas est le Lord himself. Parce qu'il est le messie qui a ramené de l'ordre dans la société on ne pouvait plus troubler par le modermisme à outrance voire le progressisme. C'était quoi la prochaine étape ? Le communisme peut-être ?
c'était mieux avant » Parce avant, on ne la regardait pas comme maintenant avec une once de respect dans le regard dû à son âge mais aussi avec le mélange de pitié et de suffisance que l'on offre aux vieux qui, de toute façon, sont tous fragiles, tous frêles et n'en ont plus longtemps. Et ça se voit que Frida est sur le déclin, elle fait répéter les choses plusieurs fois et plus fort, balance des "oui oui c'est bien" automatiques, yoyote parfois. Mais que dans certaines situations et face à certaines personnes, démence sénile sélective ou petit numéro pour éloigner les gens qu'elle juge initéressant ? Une chose de sûr, c'est qu'elle commence à connaître plus de morts que de vivants, barre les noms des défunts religieusement de son carnet d'adresse, est mélancolique face au nombre croissant de rayures. Loin d'être seule cependant, il y a une armée de Beckett (ou autre noms de famille) qu'elle regarde pousser avec une fierté très bien dissimulée. Ils ne valent pas tous le coup les petits enfants (ses enfants sont un sujet trop connu pour être distrayant et ses arrières-petits enfants sont trop petits pour qu'elle daigne s'y intéresser), certains sont même pas vraiment les siens (quelle idée d'adopter). Treize en tout, soigneusement classés par leur grand-mère qui feint de confondre leur prénom pour pouvoir les appeler par leur numéro. Frida ne rate pas un anniversaire d'ailleurs, ne serait-ce que pour rappeler qu'ils n'ont pas tous eu le bon goût d'être à son image (soit poissons).  
on ne peut plus rien dire  » Ni boire autant de verres de vin qu'avant. Mais ça, Frida, elle ne peut pas le nier. Il faut bien que la dictature ait ses défauts.