EVENT MAJEUR #8 » salazar squad.

Invité Invité

« PROTEGO ! » Alors, bonjour déjà. « Qu'est-ce.. » Retournée vers l'hurlement, Fish observe les flammes monter par dessus le dôme de lumière d'un inconnu, direction leurs fesses. « MAIS JE RÊVE ?? » Merci à prisonnière numéro 3 pour les protéger, parce que c'est pas Princesse qu'était la plus dégourdie, ni Fish, trop occupée à brailler sur le nouveau venu qui ramenait avec lui des flammes de six mètres et surtout l'odeur, non, le fumet caractéristique d'un gosse à Fenrir. « IL M'EN A FAIT COMBIEN DES DANS L'DOS ENCORE ? Merde alors ! » Elle bat des bras exaspérée, sa baguette fichée au bout de l'un des deux, inutile tandis qu'une nana se crame la couenne et qu'un grand-père met un terme aux chimères de feu en slow-motion.
Pourtant à quelques mètres d'eux, la leader de l'Ordre juge utile d'amplifier sa voix pour leur mettre une pression de trente minutes. La numéro 3 parle encore, et les deux chasseurs hésitent, puis s'enfuient brusquement.

Fish se gratte un instant le crâne avec sa baguette avant de suivre le mouvement. Si y'a plus de flames, y'a plus de problèmes, si proche de la pleine Lune c'était tout ce que sa bête demandait. Poils encore dressés à cause de l'odeur de souffre toujours présente dans l'air, le pire était passé qu'elle se disait, c'était soit ça soit se noyer, et puis, ici, en pleine forêt haha, quelle eau ?, y'avait pas besoin de se faire de sou..
Elle observe des vagues devant elle monter à plusieurs mètres de hauteur. Avant d'avoir le temps d'assimiler son karma de merde, une explosion résonne.

Quand ses yeux se ré-ouvrent, Fish crache de l'eau salée pire qu'au lendemain de sa morsure. Au pied d'un arbre, à plusieurs mètres des autres, la louve reste absente un moment. Le haut de son crâne est chaud, et pique, elle sent la pression du sang couler et contourner ses sourcils froncés. Son regard glisse jusqu'à son bras gauche, qui pulse. Qu'est tordu, aussi.

Quand elle se relève, y'a ses pieds qui font floc-floc lorsqu'elle rejoint à grandes enjambées sa protégée, sa seule priorité : « PRINCE ! » En vie et pas trop abimée, elle enlace la gamine avant de se rappeller de son bras lorsqu'il craque bizarre contre son dos. « Faut vraiment qu'on sème ces chiens de la casse et qu'on dégage d'ici ! Et qu'on récupère les deux là avant que la blondasse les fume pour de bon ! Ils sont où d'ailleurs ?! » Fish essuie l'eau salée du front de sa jeune louve et maugrée « J'risque pas mon autre bras pour d'autre personne que l'Bullstrong. » Se retournant en direction des membres de l'Ordre, elle agite son appendice à l'os apparent. « Et c'est les ordres non ? On l'trouve, on l'ramène. Trente minutes qu'elle a dit. » Son regard s'attarde sur les membres du fan-club de Kingsley, les défiant de lui repprocher d'être aussi lèche-cul qu'eux. Si elle devait avoir un vague air badass à ne pas vaciller malgré son état, ça n'anulait pas moins les dégâts qu'elle venait de se prendre dans le gras. Sa main s'appuie plus qu'en temps normal sur l'épaule de la p'tite. Trente minutes, ils étaient encore bien trop loins, elle était déjà abîmée.. Baruch allait tip-top par contre.
Quel homme fringant.

Spoiler:

Projetée par la vague d'eau, échappant de peu à l'explosion grandiose -c'est pas parce qu'elle est dirigée contre nous qu'on peut pas apprécier sa taille-, voltigeant dans les airs, j'vais bientôt m'écraser. Quel bordel. Entre les chasseurs habituels, l'arrivée de REMUS (?!), l'empiffrache de chocolats, les greybacks chelous, le retour des baguettes, encore un peu de chocolats, et maintenant des explosions théâtrales. Tout ça avec le compte à rebours apparemment lancé. C'quoi le délire exactement, Sofia ? Trente minutes pour traverser les trois quarts d'une île piégée ? Et sinon, prendre le temps de sauver tous les gens bloqués dans cette merde, c'est non ? Et le clan des loups dégénérés, ça y'est, c'sont nos potes, qu'est-ce qu'il s'est passé à l'ordre pendant que j'étais absente ? J'aimerais bien poser toutes ces questions, mais à la place, je m'éclate au sol avant que la flotte salvatrice me retombe dessus. Bon. Y'en a marre. On a des baguettes, on a des tas d'aurors, ça devrait être terminé la fuite. Il est temps d'en coller deux à ces glandus de mangemorts. Ouais, des glandus, j'ai pas peur d'utiliser les mots qui fâchent. Y'en a une qui a l'air d'être sur la même longueur d'ondes puisqu'à peine relevée, Lottie hurle en direction du détraqué d'en face. Il lui faudrait un truc à la p'tite, et c'est pas la branche qu'elle ramasse qui va beaucoup l'aider.
Elle a causé d'un flingue. Ca devrait pas être trop dur. Ca m'rappelle une époque plus simple, toute une saison à démanteler le business d'armes moldues enchantées de Mondingus. A devoir, avec les gars du service de détournement, littéralement démonter des centaines de flingues pour vérifier si y'avait pas des coups de magie noire dans le tas. J'espère qu'il va bien, le Mondingus. "Attends Lottie, j'ai une idée". Que j'adresse à la gamine avant d'écouter la cheffe des louveteaux ouvrir sa gueule. Des histoires de se presser, de se casser avec Bullstrong.

"Remus, Sofia, votre histoire de trente minutes, c'est pour mettre la pression, hein ? En vrai, faut qu'on sauve tout l'monde ? Et qu'est-ce qu'ils foutent avec vous les branques de Fenrir ?" D'une main j'pointe Sally, dont j'ai ignoré la plupart des réflexions, de l'autre j'fais quelques gestes de baguettes en direction du bâton de la Scully. La métamorphose c'est mon truc, ça va marcher à coup sur (lancer #1). Le bout de bois se change en un large revolver, et j'suis contente de moi une seconde, avant de voir que y'a de l'eau qui sort du canon. J'ai peut-être zappé une histoire de poudre ou un truc du genre ? "Merdouille, j'tentais quelque chose" que j'adresse comme excuse à la survivante.

Et maintenant que tout le monde est debout, en plus ou moins bon état, j'sens une douleur dans la nuque mais rien de bien nouveau, m'étaler au sol c'est ma vie, va être temps de se débarrasser des rigolos. La Moroz elle est gentille avec sa diversion, mais l'but là c'est de tous s'en sortir. Et pour ça, rien de mieux que venir à bout des ennemis. Alors j'traverse de nouveau le champ qui vient d'exploser, j'espère que ça peut pas péter deux fois c'te connerie, ce serait embêtant, cette fois baguette en avant. Qui crépite. Ca fait du bien de retrouver une arme, j'me lance dans mon style le plus classique, la déferlante de sorts. Balancer du sortilège en masse, vaguement dans la direction des cibles (lancer #2). C'est pas le style de combat le plus avancé, mais vous seriez étonné, parfois faut savoir apprécier le basique. Au moins ils savent que j'suis là maintenant. Ce qui est pas très malin en fait, j'avais le bénéfice de l'attaque surprise.

Spoiler:

Dés:

salazar squad

we're finally on the field, we've had quite a run

« Je crois qu'on est bon. Maintenant, faut savoir si les Selkies ont tenu leur promesse... » Eimear se redresse lentement après avoir vérifié, pour la cinquième fois déjà, le cercle alchimique qu'elle a traçé sur le pont du bateau sous les yeux de Sinead, Matthew et Conan. D'un même mouvement, ils regardent tous leurs montres. Les résistants devraient bientôt être arrivés au point de rendez-vous et parmi eux, Tristram : le seul sorcier capable de faire bouger le Tempest, tristement abandonné aux laboratoires d'Albert Docks depuis sa disparition. Sans lui, l'Ordre aura bien du mal à quitter Gracefield. Peut-être que les Selkies vivant autour de l'île, avec qui Conan et Eimear ont été en contact ces dernières semaines, pourraient aider ? Si ils ont accepté à ce que les sorcier.ères alchimistes de l'Ordre tracent sur le sol marin de leur demeure près de l'île des Battues un cercle alchimique jumeau à celui gravé sur le pont du navire, ils n'ont pour autant pas été des plus chaleureux lors des négociations...

Malgré la tension qui agite le petit groupe depuis qu'ils se sont retrouvés sur le Tempest, il y a aussi une certaine impatience qui agite leurs rangs, entre deux tartines de Vegemite australienne fournies par Macca. Ils ignorent encore tout des morts, des blessures, des horreurs qui ont été vues sur l'île de Gracefield : ils savent juste qu'ils sont là pour venir les sauver, et que leur plan, quoiqu'ingénieux, ne tient qu'à des petites choses. Dans la cale, d'autres résistants attendent patiemment, armés de leurs baguettes, de bandages, de potions regénératrices. Certains laborantins sont sur les quais de Liverpool et regardent le bateau avec appréhension et angoisse. Auront-ils la chance de les voir revenir dans quelques heures ?

Leurs montres sonnent de concert et ils échangent tous un regard déterminé. Ils n'ont personne pour faire un bon petit discours martial made in Kingsley, ou pour dire quelques mots rassurants comme le feraient Sofia, alors Eimear improvise : « bonne chance ? » bientôt rejointe par les autres : « Faites attention à vous. » souffle Conan d'un air sérieux. « Souquez les artimuses ! » tente Sinead d'un air faussement joyeux, ce qui fait soupirer Matthew : « ... ça veut rien dire 'souquez les artimuses'... » Les regards se tournent au final vers Sinead, l'héritière du navire sur le pont duquel ils se trouvent. Après une grande inspiration, elle achève le dernier détail du cercle alchimique sur le pont, et le lie à celui qu'ils ont tracé sur le fond marin écossais où vivent les Selkies près de Gracefield.

Le bateau est transporté, presqu'instantanément, de l'autre côté du pays. L'eau s'engouffre immédiatement sur le navire mais Conan et Matthew, bien préparés, incantent immédiatement des sortilèges de Têtenbulle pour ne pas qu'ils étouffent et se noient. Tout est noir, pendant quelques moments, jusqu'à ce qu'Eimear invoque des boules de lumière qui s'élèvent dans les profondeurs de la mer, révélant l'architecture mangée d'algues où vivent les Selkies... Ces dernier.ères s'approchent timidement, armé.es de leurs tridents, reconnaissent sans mal Conan avec qui iels échangent quelques mots. Plusieurs d'entre eux s'approchent pour regarder les cheveux roux de Sinead qui flottent au-dessus de sa tête, et constatent avec quelques grimaces le pot de Vegemite abandonné. L'un.e deux fait quelque signe de la main, et une vague chaleureuse s'empare des quatre sorciers.

Finalement, poussé par l'impulsion magique, le navire commence à remonter à la surface. Lentement, d'abord, puis à toute vitesse. À mesure que la surface approche, les quatre compères sont agités d'une vague d'angoisse : et si les protections n'ont pas été défaites correctement ? Et si Tristram n'est pas là ? Et si...

Ils éclosent à la surface à grand fracas, le Tempest rebondissant sur les vagues majestueusement, manquant d'envoyer valser les quatre sorciers. L'île est là, bazardée de feux, de sortilèges, de cris. Ils y sont arrivés.

Maintenant il est temps de partir.

» ON APPROCHE DE LA CONCLUSION
— certains l'avaient déjà deviné : c'est bel et bien le Tempest qui va permettre à l'Ordre de quitter l'île à grand fracas. EVENT MAJEUR #8 » salazar squad. - Page 4 1215722860

EVENT MAJEUR #8 » salazar squad. - Page 4 1215722860

Sinead, Conan, Matthew et Eimear (pnj) travaillent sans relâche depuis des semaines pour transférer magiquement grâce à l'alchimie le navire depuis Liverpool jusqu'à l'Écosse, avec l'aide de la communauté Selkie entourant l'île... sauf que malheureusement, le bateau ne peut pas bouger de là où il est tant que Tristram Bullstrong n'est pas dessus. DRAMAAAA

(et il paraît qu'il est en retard) (une histoire de Feudeymon ?)
— les groupes arrivent au point de rendez-vous au compte-gouttes, maintenant il faut grimper sur le navire, attendre Tristram, le défendre des assauts des chasseurs les plus zélés et se casser au plus vite avec les prisonniers libérés.
— au loin, le manoir explose... mission réussie, yay, tout le monde rentre à la maison !!!! (lol)
— n'hésitez pas à boucler ici ou en sujets privés tous vos bails, ce sujet restera ouvert quelques semaines mais c'est là notre presque-conclusion officielle. EVENT MAJEUR #8 » salazar squad. - Page 4 2386255842

EVENT MAJEUR #8 » salazar squad. - Page 4 2386255842

au menu pour la suite : les résultats des points. DRAMAAAA

EVENT MAJEUR #8 » salazar squad. - Page 4 736882016

— merci beaucoup à toustes d'avoir participé, merci aussi pour votre enthousiasme, votre engouement, vos memes, et vos idées, cet event était génial même si il est tombé sur un mauvais timing - but we did it. EVENT MAJEUR #8 » salazar squad. - Page 4 3917032287

EVENT MAJEUR #8 » salazar squad. - Page 4 3917032287

EVENT MAJEUR #8 » salazar squad. - Page 4 1910853676

EVENT MAJEUR #8 » salazar squad. - Page 4 2951650651

MERCI MERCI MERCI. EVENT MAJEUR #8 » salazar squad. - Page 4 1566152604

smoke and mirrors

Invité Invité

Avoir laissé Faye à l’arrière n’est pas vraiment quelque chose qui t’aurait inquiété dans d’autres circonstances : vous en aviez vu passer, des Battues, et même si celle-là semblait dépasser certains seuils de violence et de responsabilité, y’avait quelque chose en toi qui lézardait entre l’inquiétude et la confiance que tu lui portais. C’est pas un soir comme les autres, à bien des niveaux. Et t’espères bien qu’elle l’ait comprit, les sacrifices inutiles seront certainement bannis — et des choix difficiles devront être faits en conséquence. T’avais pas idée jusqu’où cette simple pensée allait t’emmener quelques minutes plus tard…

T’as bien compris que tu t’étais mis à dos personnellement au moins un des Mangemorts, à avoir croisé son regard de pieuvre vexée. Même Von Bäume t’accordait quelques sourires entre deux coups de front, c’est pour dire. À jouer à la loyale, il n’y aurait pas eu ce genre de vexations, mais ce serait bien trop leur demander à ces fils de chiens (avec mes amitiés, Javi).
Mais vous courez et des trucs se mettent à exploser — ça se passe beaucoup trop rapidement pour que t’aies le temps d’analyser quoi que ce soit, tu te retrouves projeté sur le côté et trempé d’eau salée jusqu’à l’os. Tu te réceptionnes pas super bien au sol, qu’on se le dise, ça craque, ça fait mal : tes vieilles articulations te rappellent à l’ordre — ce que tu crois bon d’ignorer, comme le reste, comprendre les cris, l’angoisse de mort imminente qui grimpe trop souvent au delà de l’adrénaline qui pulse encore en toi.
« Bordel de chiasse de- » que tu baragouines en te redressant avec la grâce d’un pélican, boitillant sur quelques mètres. T’aperçois Baruch tout à l’arrière, sa position semblait annoncer que c’est lui qui avait lancé ce sort défensif, raison tout à fait prétexte pour tracer jusqu’à lui et lui attraper le bras pour l’aider à se relever. Barrage d’eau salée, franchement tu l’aurais mal prit après ce qu’il t’a dit la première fois que vous vous êtes vus, mais tu lui passeras un savon et quelques insultes fleuries une fois arriv-

(Jet dé 1) Tu sais pas trop ce qui t’a fait tiquer - le regard de l’homme à l’instant précis où tu t’approches et qui aurait sensiblement changé, à moins que ce soit un cri distant, une odeur de chaud qui remonterait — mais t’as un réflexe, celui de courber l’échine au dessus de lui, coupant son ascension pour le protéger malgré toi. Le sort te bouffe l’omoplate mais poursuit sa route jusqu’à s’éclater contre un arbre, qui se met à fumer. Odeur qui remonte et tout à fait différente que ta chair frappée par une brûlure alchimique, qui te fait t'arrêter, grogner et t’appuyer sur ton comparse à qui tu serres trop fort l'épaule. Nouveau réflexe qui pointe, un coup de regard par dessus ton épaule, chercher l’origine du sort, mais pas le temps, faut bouger. Faut bouger et vite.

Tes jambes ont comprit et font le travail toutes seules, même si le reste est plus réticent sous la douleur qui grignote tes chairs sans vouloir s’arrêter. Ça aurait pu être pire, que tu te dis. C’est bien la seule chose qui te fait galoper à nouveau. Avec l’espoir de t’en sortir avec le plus grand monde et dans le meilleur état possible, accessoirement.

(Jet de dé 2 + 3) Quand vous retrouvez les autres, y’a quelque chose en toi qui change — ton regard, déjà, comme si tu venais de te prendre un coup sur la tempe, un peu hagard. Tu sens l’attraction plus forte que jamais, celle qui te fait lever les yeux dans une direction précise, à peine alignée avec celle que vous aviez prise au demeurant. À la base, c’est pas toi le guide touristique, mais là, t’as plus de clés en mains que t'en auras jamais.

« C’est par là, » que tu dis d’abord à mi-voix, puis à voix plus portante et gonflée d’assurance en remontant toute la file pour aller à sa tête, « ON S’BOUGE ! LÀ-BAS ! PORTEZ LES BLESSÉS S’ILS SONT TRANSPORTABLES, on- j’dois- » les personnes les plus proches de toi captent qu’il y’a un truc louche, comme si t’en avais fumé quatre d’un coup, et c’est pas la faute à ta blessure. Ta nature de maudit est bel et bien là, le responsable de tes hantises est là, sur les eaux qui bordent la plage, point d’extraction dont tu n’aurais pas dû connaître l’exacte position.

C’est pas faute d’essayer de motiver les troupes, t’as l’esprit tellement obnubilé par une seule chose désormais que t’es pas sûr de pouvoir protéger tout le monde, ni même te protéger toi de manière efficace — et de ça, bien sûr, t’en as même pas conscience en l’instant T. T'as envoyé un regard vaguement inquiet à Lottie avant de te remettre en route. Espérons qu’une bonne âme ait l’idée de parler de transplanage, que vous vous y essayiez, et toi le premier, parce que tu sais exactement où atterrir, à quelques pieds près.

Where have u been, son ?

C’était ça ou vous n’alliez jamais arriver à temps.

It’s time to back home, right - now.

Spoiler:

Invité Invité

Le vampire est le premier surpris du goût de sel sur sa langue, alors qu’il crache à peu près la moitié de l’océan sur la terre. Il n’a pas spécialement pensé à cela, alors qu’est-ce qui… Il se dit que c’est la présence du merfolk qui a amené son inconscient magique à générer une vague littérale ; ou sinon, que c’est l’eau salée tout autour de l’île qui l’influence, s’invite dans sa magie.
Il pensera plus tard uniquement au sourire doux de Johannes, debout dans la mer au cœur de la nuit.

Baruch lève la main pour attraper celle tendue par le rouquin, mais la vue de l’alchimiste dans le dos de Tristram est un signal d’alerte et c’est à lui de l’aider à se relever, une fois que le sort leur est passé au-dessus de la tête. Dans la confusion des corps qui se soutiennent, son visage une fraction de seconde lové contre l’épaule de l’homme confirme ses précédentes certitudes quant à sa nature hybride. Pour le pire.

La brûlure alchimique qui mange l’omoplate du merfolk est moins terrible, croit-il, que celle qui ronge (il refuse d’y penser au passé) Savage, mais l’effet sur lui est pire. Impossible, d’où il est, d’ignorer l’odeur du sang de Tristram, de pouvoir pratiquement déjà goûter sa magie sur sa langue et ce sans même y avoir planté les crocs. Il a presque le même parfum qu’Aoife. Ça lui fait prendre conscience d’à quel point la surdose magique de cette île joue sur son énergie et ses nerfs ; comme la présence de tous ces lycanthropes le met à vif ; comme toutes ces blessures, les sorts, l’eau, l’urgence, l’adrénaline, font remonter en une vague le besoin impérieux de se nourrir. Comme lorsqu'il perdu le contrôle. Qu'il a mordu, condamné, Rivage. Il ne peut pas. Pas maintenant, pas ici, pas cet homme. De tous les survivants de cette île maudit, pas lui. Alors que le merfolk et lui calquent maladroitement leur course brinquebalante afin de rejoindre les autres, Baruch serre les crocs jusqu’à en avoir mal, jusqu’à se mordre l’intérieur de la joue pour tenter de trouver un certain réconfort dans le goût fade de son propre sang.

Concentré sur un point (tendre, découvert, vulnérable) de la nuque du sorcier devant lui, il lui fonce dedans lorsqu’il ralentit et que son regard se porte vers le lointain. À deux doigts de lui sommer de poursuivre, ils ont trente damnées minutes à peine pour compléter cet exploit sportif que même les olympiens les plus doués pourraient difficilement accomplir (alors imaginez avec des chasseurs à vos trousses). Ceci si ce n’était pas qu’il semble soudainement pris d’une énergie nouvelle, une frénésie obsessive et inexplicable. Pourtant, presque en même temps, quelque chose change autour d'eux — une vague d’une autre sorte qui se retire, un poids magique qui se lève de ses épaules. « Je crois, je crois, le bégaiement trahit les moyens perdus alors que la faim s’amplifie, je crois que nous pouvons transplaner ! » Il attend une confirmation des lycanthropes, de leur propre hypersensibilité magique, ses yeux bruns cherchant le visage rassurant de Sally parmi la troupe dépareillée.

Spoiler:

team salazar

juillet 2007 - ouest de l'île

cw harsh language, blood, wound

"Attends Lottie, j'ai une idée" La gamine hausse les sourcils et tourne la tête vers Dora qui s'est approchée. "Vas-y je regarde." qu'elle répond parce que, de toute façon, y a rien d'autre qu'elle peut faire à part suivre le mouvement. Elles sont par la suite coupées dans leurs machinations. "J'risque pas mon autre bras pour d'autre personne que l'Bullstrong." fait la brune (Sally) qui l'a mise de côté tout à l'heure - et Lottie peut pas retenir un frisson en voyant l'état de son bras. "Ew." qu'elle marmonne, pas très poli, mais c'est pas de sa faute elle est en état de choc. Elle essuie pour la cinquième fois au moins le sang qui coule sur son visage et fronce les sourcils quand la sorcière (louve ?? elle sait pas en fait) continue : "Et c'est les ordres non ? On l'trouve, on l'ramène. Trente minutes qu'elle a dit." Pas faux. Mais si Lottie aussi a envie de se casser au plus vite d'ici, ce n'est pas pour autant qu'elle a envie de laisser des gens derrière - elle aurait la haine si on l'abandonnait. "Putain." qu'elle marmonne, agacée par la tournure des événements ; mais Sally a raison. "Remus, Sofia, votre histoire de trente minutes, c'est pour mettre la pression, hein ? En vrai, faut qu'on sauve tout l'monde ? Et qu'est-ce qu'ils foutent avec vous les branques de Fenrir ?" Le regard de Lottie va de Dora à Sofia puis Remus et enfin Sally ; c'est qui Fenrir qu'elle a envie de demander, mais c'est pas franchement le moment, et elle en a pas grand-chose à faire au final, elle veut juste se casser d'ici au plus vite avec tout le monde. Elle a envie de dire je veux rentrer à la maison mais elle n'a pas réellement de maison ; alors, elle s'accroche plutôt à l'idée de quitter cet endroit de cauchemar, et retrouver Ocean. C'est bien suffisant pour la faire tenir.
Lottie a un mouvement de recul (encore) quand Dora brandit sa baguette vers elle - puis se détend en voyant qu'elle pointe dans la direction de son bâton. Un large sourire satisfait fend ses lèvres quand il prend la forme d'un flingue - sourit qui fond quand elle tente de tirer vers le sol et qu'un simple filet d'eau s'en échappe. Trop beau pour être vrai. "Merdouille, j'tentais quelque chose" La môme lève la tête vers la sorcière et secoue la tête avec un sourire tout de même (dommage, c'est pas aujourd'hui qu'elle pourra tireer sur des mangemorts - peut-être une autre fois, si elle se tire d'ici vivante). "Tranquille merci pour l'effort Dora." qu'elle laisse échapper avec un clin d'oeil avant de prendre une grande inspiration pour tenter de calmer ses mains tremblantes (de peur, d'agitation, et d'excitation aussi).

Lottie jette un regard vers Tristram qui est en aussi mauvais état qu'eux, ressortant de son duel. Il marmonne quelque chose, mais elle ne saisit pas tout de suite ce qu'il souffle - et sursaute quand il s'exclame : "ON S’BOUGE ! LÀ-BAS ! PORTEZ LES BLESSÉS S’ILS SONT TRANSPORTABLES, on- j’dois-" Il balance des trucs qui font pas forcément sens aux yeux de la môme, un peu confuse de le voir se mettre à taper un sprint aussi rapidement - mais tout le monde se met à bouger. Elle lui adresse un thumbs up quand il lui jette un regard, l'air de dire t'inquiètes papi je pète la forme même si elle n'en mène vraiment pas large - et attrape la main de Max pour se mettre à courir avec cette dernière (pas question qu'elles se perdent dans l'agitation). Alors qu'ils se mettent à bouger, la voix de Baruch lui parvient ; "Je crois, je crois - je crois que nous pouvons transplaner !" La gamine fait volte-face. "Sérieux ?" Puis elle reporte son attention sur Max et demande : "Tu sais transplaner toi ??" Parce qu'évidemment, c'est hors de ses propres compétences à elle. Puis, elle hurle à Tris aussi fort que possible pour qu'il l'entende ; "TRIS ! FILE DEVANT ! ON RATTRAPERA !" Mais il est bizarre là, donc elle sait pas s'il arrive à saisir ses mots. "Il a l'air chelou, je sais pas s'il m'a entendue ..." qu'elle marmonne entre ses dents avant de jeter un regard derrière eux en direction des sorciers à leurs trousses (Ephraim et Feodora). Le temps d'un instant, elle lâche la main de Max, laisse tomber son pistolet à eau par terre pour chopper une pierre et sortir son lance-pierre. "Ils m'emmerdent eux." qu'elle rage entre ses dents, essuyant encore une fois le sang qui brouille sa vue. (Jet de dé) Lottie s'arrête pour viser et tirer en direction du sorcier qui s'en est pris à eux avec le Feudeymon (Ephraim) et la pierre siffle dans l'air pour aller s'écraser contre sa gorge (elle espère qu'il s'étouffe, mais ne perd pas plus de temps à savourer la scène, l'heure tourne et elle n'a pas envie de rester sur cette foutue île plus longtemps). La rouquine reprend sa course, s'adresse à ses coéquipiers autour d'elle ; "Bon du coup on peut transplaner ou pas ??? Si oui, magnez-vous et allez chopper Tristram je sais même pas s'il nous entend !"

résumé:

résultats dés:

team tempest

juillet 2007 - point de rendez-vous (plage, sur le tempest)

tw anxiety, death

Lorsque le Tempest émerge de l'eau, Conan est presque envoyé par-dessus bord - heureusement, il parvient à lancer un sort qui lui permet de garder les pieds fermement campés sur le pont du bateau. La première chose qu'il remarque, ce sont les jets de magie qui colorent l'île - d'autant plus intenses dans la nuit, sous la lumière de la presque pleine lune. L'angoisse lui tord l'estomac, n'osant pas imaginer l'état dans lequel leurs alliés vont leur revenir ; il tente de faire taire la petite voix dans son esprit qui lui souffle qu'il ne reverra sûrement jamais certains de ses camarades et amis qui font partie des forces déployées sur l'île. Ses mains tremblantes s'agrippent à la proue tandis qu'il fait face à l'île ; le sortilège de tétenbulle lancé par Matthew et lui-même s'évapore. Le selkie glisse ensuite un regard discret vers Eimear et Sinead dont les traits semblent encore plus tirés sous la lumière de la lune ; plus loin, Elias est occupé avec d'autres médecins à finir les derniers préparatifs. Les blessés vont rapidement affluer sur le pont du navire - cette simple pensée lui serre la gorge et lui fait monter les larmes aux yeux, mais ce n'est pas le moment pour se laisser avoir par la panique.
Il a une dernière pensée pour ses proches et amis. Blue, qu'il espère ne pas avoir vu pour la dernière fois maintenant qu'il s'est lancé au milieu d'une mission suicide. Lena, Alexis, Johannes, Winston, Lee, Susan, les Avengers et encore bien d'autres qui sont sur l'île - à qui certains jets de lumière magique qu'il peut apercevoir depuis le navire appartiennent peut-être. Son cœur s'enfonce dans sa poitrine avant de remonter jusqu'à se retrouver au bord de ses lèvres. Ce n'est pas le moment de perdre pied. Ils n'ont pas fait tout ça pour céder à la panique maintenant ; cela fait plusieurs semaines qu'ils ont travaillé sur ce plan, à préparer tout au mieux. Leurs efforts ne peuvent pas avoir été en vain. Il a promis aux selkies de faire de son mieux, d'être à la hauteur de leur aide ; et Conan tient ses promesses.

Soudain sur la plage, à la lumière de la lune, il remarque des silhouettes qui s'agitent, qui courent - épuisées, à bout de force. "Les premiers arrivent." fait-il à l'attention de Matthew après s'être tourné vers lui, l'oeil vif. (Dé 1) Sans même prendre le temps de se munir de sa baguette, le selkie agite les doigts dans la direction de la plage pour invoquer une passerelle par laquelle les fuyards pourront rejoindre le Tempest, ce-dernier restant complètement immobile tant que Tristram Bullstrong ne l'aura pas rejoint. "Montez à bord, on vous couvre !" qu'il crie aux arrivants, remarquant les mages noirs qui se trouvent à leurs trousses - si le navire est protégé par des runes, ce n'est pas le cas des leurs qui sont encore sur l'île.
(Dé 2) Sans plus attendre, Conan lance son premier sort en direction des poursuivants. "Lashlabask !" Si le sort n'est pas aussi puissant et précis que souhaité, il parvient tout de même à plus ou moins toucher la cible - les gerbes étincelantes fusent et se dissipent bien assez tôt. "Levicorpus !" tente-t-il ensuite mais sa cible n'est soulevée qu'à quelques centimètres du sol et n'a aucun mal à se défaire de sa prise. Conan se mordille légèrement la lèvre inférieure ; maintenant qu'ils sont eux aussi lancés dans la bataille et au milieu des horror games, il ne peut que faire face à l'atrocité de la situation. "C'est horrible .." qu'il marmonne entre ses lèvres à Sinead alors qu'il peut déjà commencer à entendre des cris de douleur, des injures et tout un autre tas de son qu'il n'arrive pas à correctement identifier.

résumé:

résultats dés:

bonus:

Invité Invité

Remus « .. Sofia, votre histoire de trente minutes, c'est pour mettre la pression, hein ? » Sa poigne se resserre sur l'épaule de Princess, et Fish cherche du regard l'autre chien galeux, relégué au rang de non priorité, avec son bras explosé en seconde position et Romulus en première. « Et qu'est-ce qu'ils foutent avec vous les branques de Fenrir ? » Prisonière numéro 5 la pointe du doigt et Sally la pointe d'un autre, celui du milieu « Devine » assortit de son plus beau sourire qui se casse un peu la gueule. Déjà parce que l'autre essayait de créer un gun, raté, mais aussi parce que Baruch était un peu trop fringant.
Et que le boom qu'elle entend au loin lui glace le sang.
Fish sent chacun de ses poils se redresser le long de son dos trempé. Un quinte de toux salée la prend alors qu'elle observe le nuage de fumée se lever vers le ciel. « ON S’BOUGE ! » Encore pliée en deux, comme son avant bras du coup, la louve décoince sa baguette d'entre son jean et ses reins, maladroitement, fini de sortir le restant de sel de ses poumon sur fond des ordres désordonnés du Bullstrong. « Je crois, je crois - je crois que nous pouvons transplaner ! » Relevant sa tête, Fish la secoue de gauche à droite, ses yeux noirs dans ceux de Baruch.. Dilatés. Fine équipe qui se remet en mouvement, les dernières forces de la sorcière puisant dans ses jambes et son cerveau qui venait de se prendre des coups juste avant. Tenant comme un manche sa baguette du bout de son bras cassé, elle tente un sort en direction de leurs assaillants pour vérifier si elle en est encore capable. Quand non seulement son flipendo se retourne pas contre elle mais en plus fait voler de quelques mètres en arrière la blonde, elle se dit que tout était pas encore plié pour elle. Avec les deux chasseurs désormais en léger retard sur eux, Fish arrive à capter le regard de Baruch pour lui désigner sa cible, la vraie.
« Bon du coup on peut transplaner ou pas ??? Si oui, magnez-vous et allez chopper Tristram je sais même pas s'il nous entend ! » Avant que son vampire préféré n'ai l'occasion de l'ouvrir une seconde fois, elle répond « Non » son regard embrassant la globalité du petit groupe trop occupé à se disperser dans leur course chaotique entre les arbres et les cratères dans le sol, prisonière number 5 en tête et bien loin de son pote, elle braille « Continuez de courir le sortilège est pas encore levé ! » et entre deux foulées, ajoute à demi mot à Baruch à ses côtés :
« On fait ça vite, et bien »

Ralentissant sa cadence, devant était le restant du groupe, derrière les deux sang-pur. Ils avaient pas d'autre choix que de faire ça bien et maintenant alors, avant qu'un autre hybride ai le temps de relever son mensonge, un sortilège de confusion s'échappe de sa baguette et frappe en plein dos Remus. Oups, c'était peut-être elle, peut-être les chasseurs qui sait - mais un cri de douleur perce d'entre ses dents. Pas aussi efficace qu'il devrait l'être, le maléfice a probablement fait plus de mal à elle que dans l'esprit du loup-garou, peut être un peu dans le sien aussi. Réalisant l'état de son bras qu'elle commençait à légèrement voir en double, avec la douleur vient la réalisation que woah, un bras cassé, l'os sortit ça.. Ça perd beaucoup de sang. Mais elle avait besoin de sa main valide pour tenir en étau celle de Princess. « Ça va aller vite me lâche surtout pas ! » L'ordre était de le tuer, et c'était pas à ça que Fish allait s'arrêter. Le lycan devait s'y attendre car le sort qu'il lance est pas destiné aux chasseurs, mais bien à eux si seulement Baruch ne l'avait pas intercepté. Le bras tordu de Fish se lève alors une seconde fois, bien trop faible pour pouvoir lancer un nouveau sort offensif sans risquer d'y perdre un bout d'elle aussi elle articule dents serrées « WADDIWASI ! » sur un arbre délogé de terre par la traction du sort pour mieux s'en aller foncer à toute allure sur Romulus.

En quelques enjambées, Fish et Princess arrivent jusqu'à l'homme à terre et sans perdre de temps, la matriarche s'agenouille pour toucher son corps inanimé de ses doigts ensanglantés et tremblants.

Les trois premiers Greybacks disparaissent de Gracefield.

Spoiler:

Invité Invité

TW : blood drinking

Le vampire ne comprend d’abord pas ce qui rôde dans le regard de Fish, ni pourquoi elle nie ce qu’il vient de déclarer. Son esprit pollué par la faim, par le besoin impérieux de se nourrir, par le parfum délicieux du sang de Tristram Bullstrong, plaçant un voile sur tout le reste. C’est seulement lorsqu’elle se reproche de lui et lui murmure « On fait ça vite, et bien » que son esprit s’éclaire et qu’il semble se souvenir ce pourquoi il est ici et surtout, avec qui il est ici.
Ce n’est pas uniquement une question de survie.

Les maudits ralentissent le pas, laissant les membres de l’Ordre du Phénix et autres survivants des Battues les précéder… tous sauf un.

Une grimace lui échappe lorsqu’un sortilège frappe Icarus dans le dos, mais il n’a certainement pas le temps de s’apitoyer sur le sort du lycanthrope. Pas quand celui-ci n’a jamais pu le rencontrer lorsqu’il était à Sweet River, malgré toutes ses propositions de prêter son savoir aux recherches (éventuelles, supposées, hypothétiques) de la résistance. Pas alors que celui-ci leur retourne le feu et qu’un réflexe salvateur de la part du Moran empêche l’attaque de toucher Sally, déjà bien trop mal en point. Les éclairs colorés illuminent la nuit, les arbres, donnent à la bataille une allure stroboscopique sous la lune presque pleine, se croisent entre les Greyback, le vampire et les chasseurs, qui progressent inexorablement vers eux. De sa baguette surgit un nuage de fumée qui cache une partie de l’action aux survivants, ceux ralentis dans leur course par l’altercation surprise où ennemis et amis se confondent. Un sort d’Icarus l’atteint au flanc, fait couler le sang, tout juste avant qu’un arbre (un arbre, diantre) fonce vers le lycanthrope.

En une seconde, Icarus, Sally et Joyce sont disparues — en une seconde, il est seul avec sur sa langue un goût de fer, et l’instant d’hébétude est suffisant pour qu’un sortilège le frappe. Il sent distinctement le tibia de sa jambe droite craquer et claquer et la douleur, surprenante, le met au sol. Ses deux mains serrent la terre, les branches, alors qu’il tente de retrouver son souffle et qu’il entend distinctement les pas de course d’un chasseur qui sait qu’il a touché quelque chose. Baruch se tire jusque derrière un arbre et lorsque les bruits se rapprochent, bondit sur ce qui révèle est une chasseuse. Celle-ci est attrapée brusquement et les canines acérées de l’homme se plantent violemment dans sa chair, y aspirant de longues gorgées d’un sang riche et vrai. Chargé de magie, chargé d’énergie. Pas assez pour le vampire qui doit abréger son repas, pratiquement une collation à ce stade, et égorge proprement la sorcière d’un sortilège qui la laisse gargouiller dans son propre sang. Aucune émotion, que la frustration d’une faim qui ne peut pas être étanchée, de quelques gorgées qui redonnent quelques couleurs à ses joues pâles et un sursaut de vivacité à toute sa carcasse. Baruch se relève et, dans un saut, transplane un peu plus loin, presque sur les pieds d’Alhambra. La douleur pulse depuis sa jambe. « Ça fonctionne. Le souffle court. La belle allure, le menton recouvert de sang, les pupilles dilatées jusqu'à tout avaler de ses iris, un léger tremblement au corps. Les chasseurs arrivent. » Et ils arrivent vite.

Spoiler:

T’as voulu jouer à la maligne. Ou plutôt, le but était simple, détourner l’attention des deux chasseurs des anciens aurors qu’ils avaient réussi à clouer au sol. Ça marchait plutôt bien jusqu’à ce que le jeunot se mette en tête de tirer la blondasse en arrière pour faire une connerie, qu’une vague surgisse de nulle part et te projette contre un arbre alors que ça pétait de partout. Autant le dire, t’étais un peu sonnée, les bras éraflés et une bosse qui gonflerait tranquillement à l’arrière de ton crâne, sans que ce ne soit trop grave, Te remettant debout lentement, tu étais désormais assez près de Javier et Jun pour courir à côté d’eux et les secouer histoire de t’assurer qu’ils étaient toujours en vie. Et autant dire qu’une fois que t’avais repris tes esprits, t’étais de nouveau parée pour contrer n’importe quel putain de sort que les chasseurs pourraient vous lancer.

Quelque part, la chance qui t’avait fait défaut au moment où le souffle du Feudeymon t’avait cramé la gueule était de retour et le vent avait tourné en ta faveur. Lançant quelques sortilèges offensifs vers les crevards qui vous menaçaient et ne vous épargnaient guère, tu arrivais à avancer en direction de vos amis, avec Javi et Jun qui faisaient de même. Vous étiez encore mal barrés pour traverser l’île en trente minutes (car vu la direction prise par l’Ordre dans votre fuite, il semblait évident que le point de rendez-vous était définitivement de l’autre côté de l’île) mais au moins, tu semblais avoir échappé une nouvelle fois à la mort.

De loin, tu tendais toujours l’oreille sur les conneries que pourrait brailler ton binôme (donc, pas en demi-t(h)on). Il avait l’air de savoir d’autant plus où il se dirigeait, bredouilla une connerie que tu ne sus pas comprendre, mais derrière, son beuglement fut plus clair. Tu lui reconnaissais un air que tu lui avais vu à d’autres occasions, mais c’était vieux, avant Gracefield, bien avant Gracefield, si bien qu’il était difficile de remettre les mots dessus et surtout de réorganiser tes souvenirs alors que tu étais toute engagée dans une énième lutte pour votre survie.

Encore derrière, tu entends pour autant l’affirmation du vampire, reprise par Lottie qui renchérit et tu te retournes pour voir une fumée sombre s’élever d’un endroit que tu estimes au pifomètre être peut-être le manoir où vous aviez pu vous décrasser un ou deux mois plus tôt. Et ça va trop vite. Trop vite pour comprendre ce qu’il se passe, et surtout trop vite pour réagir.
En deux temps, trois mouvements, et un arbre arraché, Sally Greyback assomme Lupin et transplane avec lui et la mioche qui lui collait aux basques, tandis que le vampire change d’emplacement aussi sec, auprès de Sofia. Ça, t’as même pas le temps de le voir : parce que quand tu regardes devant toi, tu te rends compte qu’il y a des gens en moins dans votre fine équipe.
De là à comprendre ce qu’il s’est passé, faut pas rêver.

Alors tu beugles, alors que ça commence à sentir le roussi et que des éclairs rouges et verts fusent dans votre direction, que les rangs se resserrent avec Javi et Jun pour vous protéger mutuellement : « MAX, LOTTIE, AVEC MOI ! TRISTRAM, ON SE REPLIE OÙ, BORDEL ?!!! » parce que bon, si tu te sens pleinement capable de transplaner avec quatre passagers (pourquoi pas, franchement, au pire, vous serez désartibulés, au mieux, ça fera un gros wagon de voyageurs mis en sécurité) (Bon, si Javi se sent plus en forme pour transplaner tout seul, il grognera, tu le connais), faudrait quand même que tu saches où atterrir hein.

résumé:

Contenu sponsorisé