A chaque fois que la cloche sonne pour annoncer le début d’une nouvelle battue, Javier s’accorde quelques secondes pour inspirer un grand coup, remettre de l’ordre dans ses idées et se concentrer sur ce qui importe réellement. Ne pas se faire buter comme un imbécile et surtout, s’assurer de protéger ceux dont les chances d’échapper aux chasseurs sont plus faibles. Pour cela, il n’y a pas trente six solutions, ils s’en sont rendu compte il y a longtemps maintenant, attirer l’attention des chasseurs sur eux est le meilleur moyen. Alors comme à chaque fois, Javier ne se pose pas de questions et s’élance.

Il sait que les autres en font de même.

Il n’est pas surpris de trouver Dolohova parmi les chasseurs. Lui échapper à peu près indemne commence à devenir compliqué, mais Javier refuse de l’infliger à qui que ce soit d’autre et elle semble prendre un malin plaisir à lui coller au cul alors il se voit mal lui refuser un tel plaisir. Javier esquive les sorts, quitte le village pour la mener le plus loin possible de l’endroit où les autres ont, il l’espère, déjà trouvé refuge.

Javier ne sait pas combien de temps il passe à fuir Dolohova tout en s’assurant qu’elle continue de le suivre. Mais Javier remarque immédiatement le moment où l’odeur désormais familière de la peste s’éloigne au lieu de se rapprocher. Javier laisse échapper un juron et s’extirpe de sa cachette. Ce n’est pas le genre de Dolohova de laisser tomber aussi rapidement.

Ca veut dire qu’il se passe quelque chose.

Javier s’empresse de faire le chemin inverse et se fige brusquement lorsqu’il perçoit une odeur familière. “Jun?” il appelle à voix basse. Une silhouette apparaît de derrière un pan de mur à moitié écroulé et Javier ne retient pas le grondement sourd qui lui échappe lorsqu’il voit la plaie qui orne la tempe de son beta. “Javi.” Un sourire béat se dessine sur les traits de Jun et pendant une seconde, Javier s’inquiète que sa blessure s’avère plus grave qu’il n’y paraît. Jun s’approche et lui agrippe le bras.

“Javi, l’Ordre est là.”

Javier retient son souffle.

“C’est la panique parmi les chasseurs, je les ai entendus en parler, c’est le bordel au Manoir, il y a des agents de l’Ordre aux quatre coins de l’île.” Javier ferme les yeux. “C’est pas un coup foireux de Zabini?” demande-t-il parce qu’ils ne peuvent pas se permettre de se faire avoir. “Crois-moi, ils jouaient pas la comédie.”

L’Ordre est là. L’Ordre est venu. Kingsley…

Javier ouvre les yeux. “Okay, on rejoint les autres et on se tire d’ici.” Jun hoche la tête et ils s’élancent.

Depuis tout ce temps passé à leurs côtés, Javier est capable d’identifier et de suivre la piste qui le mène jusqu’à chaque membre de sa meute et c’est avec un soulagement certain qu’il réalise qu’une bonne partie d’entre eux se trouvent au même endroit. Jun en vient à la même conclusion et c’est sans hésiter qu’ils se dirigent dans la même direction.

Il y a d’autres odeurs qui se mêlent à celles familières de sa meute. Des odeurs qu’il ne connaît pas et surtout, des odeurs qui font courir un frisson étrange le long de sa colonne vertébrale. C’est la même sensation qui l’a frappée lorsqu’il s’est retrouvé face à Rena Marsh pour la première fois et Javier refuse de penser à ce que ça veut dire.

Ce n’est pas le moment.

Heureusement, Javier finit par apercevoir le groupe rassemblé à quelques mètres d’eux. Mais le sourire qui s’apprêtait à étirer ses lèvres en voyant Tristram et Faye se fane lorsque tout son corps se tend brusquement, ses sens en alerte.

Il y a--

“PROTEGO!” Javier s’exclame, créant un dome de protection autour du groupe.

L’énorme feudeymon s’écrase de plein fouet contre le dôme qui parvient à tenir juste assez pour les protéger du plus gros des flammes avant de voler en éclat.

La chimère rugit, recule et s’élance à nouveau. Javier lâche un juron et s’apprête à relancer un sort lorsqu’il entend Jun qui pousse une exclamation avant de se jeter sur lui pour le pousser hors de la trajectoire d’un sort qui file dans leur direction et lui mord le flanc droit. Javier grogne alors qu’ils tombent tous deux à terre.

Il relève la tête juste à temps pour voir le feudeymon fondre sur le groupe de résistants.

RECAP:

Alvarez n'est pas une proie très aimable, il n'arrête pas de leur échapper. Heureusement, Feodora semble apprécier cet état de fait - Ephraim n'aimerait pas qu'elle soit embêtée ou frustrée - même si lui commence déjà un peu à fatiguer. C'est que sa prothèse lui fait mal, et qu'il n'a jamais été un grand sportif avant ça, alors courir à n'en plus finir dans un bog écossais puant... Mais il ne se plaint pas, au contraire, se découvrant plutôt enthousiasmé à chaque fois qu'une lueur farouche et satisfaite brille dans le regard de son amie et son absence de sourire - mais ils savent tous les deux que la félicité se manifeste différemment pour les gens de leur trempe.

"Je connais un sortilège amusant," remarque-t-il lorsqu'ils ont perdu sa trace et qu'il la laisse soigneusement additionner les sorts pour remettre la main sur leur proie. Ils sont en train de marcher à grands pas, sourds et aveugles aux sorts et aux cris et aux flammes qui résonnent et apparaissent aux quatre coins de l'île et Ephraim fronce les sourcils. Son flanc le chatouille, là où un cercle est gravé à même sa peau pour lui indiquer la présence de magie alchimique. Ce cercle est toujours plus ou moins sensible, mais il l'est de plus en plus à Gracefield. Cette information sera mieux examinée plus tard. "Si tu me laisses une minute." Ephraim fait tourner sa baguette dans sa main et ferme brièvement les yeux avant de la pointer vers le ciel en murmurant l'incantation sous sa respiration, la liant à l'un des cercles gravés sur sa prothèse par ses soins avec habitude - de quoi contenir la bête.

Un jet de flammes orangées sort de sa baguette dans un vrombrissement. Une colonne enflammée qui se transforme en cercle, qui se transforme en lion, qui se transforme en bouc, qui se transforme en dragon, qui se transforme en chimère féroce, à peine contenue par les runes et signes alchimiques enflammés qui flottent autour du sortilège. L'animal rugit, et le vrombrissement des flammes augmente, avant qu'Ephraim fasse un mouvement brusque dans la dernière direction connue d'Alvarez - et alors la chimère se met en marche, à pas pesants, flottant dans l'air, accompagnée de ses flammes mortelles et brûlantes. Même en se tenant à quelques mètres de son sort, Ephraim a insupportablement chaud et sent son front se tapisser de sueur.

Il se tourne vers Feodora. "Il vaudrait mieux la suivre avant que le sort de contrainte ne s'arrête," lui dit-il, sans lui communiquer l'affreuse destruction que cela pourrait engendrer. Elle devrait savoir. Et de toutes façons, elle comme lui ne s'en inquiéteraient pas: ils sont, après tout, particulièrement talentueux tous les deux. "J'espère qu'il n'y aura personne d'autre sur son chemin."

Ephraim offre à Feodora un petit sourire, étrangement sincère, avant de baisser la tête et de désigner le sillon brûlé sur le sol traçant le chemin de sa chimère de Fiendfyre. "Après toi."

Spoiler:

"Je connais un sortilège amusant." Feodora reporta son regard iceberg sur Ephraim, le filet bleuté de son sort de traque, collé au dos de Javier presque une heure plus tôt, étiolé jusqu'à devenir difficilement visible depuis de longues secondes - c'était le petit jeu de leurs chasses, avec Alvarez, se perdre et se retrouver comme de vieux amants lassés l'un de l'autre. "Si tu me laisses une minute." "Je t'en prie", répondit-elle dans son russe rugueux en stoppant sa marche, lissant une mèche de cheveux en couvant du regard le petit prodige ; Feodora était particulièrement friande de ce genre d'amusement, et tout aussi confiante en ses capacités de chasseuse pour ne pas s'inquiéter d'avoir perdu le fil la liant à sa proie fétiche.

Un sourire fendit le visage lisse de la sorcière lorsque la chimère poussa un rugissement effroyable, diffusant une onde de chaleur brutale sous ses vêtements de chasse. "Tu as le sens de la fête, Ephraim." "Il vaudrait mieux la suivre avant que le sort de contrainte ne s'arrête. J'espère qu'il n'y aura personne d'autre sur son chemin." Feodora fit tourner sa baguette entre ses doigts, hochant brièvement la tête en considérant le sourire d'Ephraim. "Après toi." En guise de remerciement, Feodora emboîta le pas sur le sillage de la chimère - de longues minutes d'une marche pressée pour tenir le rythme des pas du sort où enfla son impatience, sentant vrombir sous sa peau froide un empressement mesuré de prédatrice aguerrie.

Ses yeux brillèrent d'une lueur furieuse en retrouvant, entre les membres enflammés du Fiendfyre, le visage tiré d'Alvarez - et lorsque le Protego éclata sous un cri furieux de la chimère, la Russe pointa sa baguette en direction de l'objet de son intérêt (si proche, si vulnérable, serait-ce la fin ?). "укуса оборотня !" Des filets argentés filèrent, s'entremêlant pour dessiner une mâchoire aux crocs aiguisés ; une morsure magique qui se referma sur les côtes de son acolyte, merde. Feodora reprit son recul et, d'un mouvement souple du poignet, enchaîna avec un autre sort : "язык !" Un fouet magique gigantesque crépita hors de sa précieuse baguette, se déroulant en une langue menaçante dans les airs, que Feodora abattit sur les deux corps au sol.

tldr:

(tw tca) Évidemment, le calme n’a pas duré. Et il a fallu que la garde rapplique. Et alors que les sortilèges déchirent le ciel, tu te retrouves face à l’ironie de ta situation. Ces gens qui vous attaquent, il y a encore deux mois, ils étaient das ton camp. Tu aurais été de ceux qui soutiennent ces battues qui relègue les hybrides à leur juste place, là où ils ne peuvent nuire. Si bien que l’espace d’un instant, tu oublies que tu es une enfant de la lune et tu hésites à faire signe aux chasseurs, comme une demoiselle en détresse qui hurle qu’on la sauve. Alors qu’un sortilège t’effleure et que tu plonges pour l’éviter, tu réalises que tu es définitivement du mauvais côté de la guerre. Sans que tu n’y puisses rien. L’ironie est une connasse non ? Fish te laisse pas le temps de réfléchir davantage puisqu’elle t’agrippe par le paletot et t’embarque plus loin. À distance des sortilèges et de tes pensées toxiques. Tu te sens pas vraiment à ta place dans ce petit groupe, coincée entre des prisonniers qui t’arracheraient volontier la tête s’ils connaissaient ton nom et entre la troupe Greyback qui te traîne comme un boulet, parlant d’une personne que tu ne connais pas, avec des gens que tu connais pas. Tu es venue pour te défouler, pas pour palabrer. Aussi, alors que ça discute tu fais les cent pas, les bras croisés et la mine renfrognée. Tu dois sûrement ressembler à cette petite fille pourrie gâtée (daddy je veux un autre poney) que pourtant tu n’es guère.

Finalement, tu entends qu’on parle de toi. « Loomis, t'iras seule chercher Firefly. J'm'occuperai de Princess » Tu lances un regard courroucé à Fish. C'était prévisible, mais t’as l'impression d'être le petit chihuahua que l'on trimballe sans demander son avis. Et ça t'agace. Alors oui, tu as bien conscience que les greyback ne t’accorderont pas leur confiance facilement, et qu’ils s’attendent sûrement à ce que tu profites du bordel pour t’éclipser (ÉVIDEMMENT que t’y as pensé). Mais tu n’es pas idiote. Les chasseurs n’auraient guère d’égard pour toi maintenant que tu es devenue un monstre. La digne fille de son père. Toi qui voulais à tout prix ressembler à Warren Avery plus jeune, te voilà servie. L’ironie est une connasse, j'vous dis. « Tu sais Fish, j’suis capable de m’occuper de moi. J’suis pas un petit chien que tu dois emmener pisser tous les quinze mètres. » Chose dite, tu suis Fish et Baruch, et vous vous rapprochez du groupe où y’a même une meuf qui vous propose du chocolat. Tu prends le morceau que tu gardes dans ta main, jouant avec entre tes doigts, hésitant à y mettre les dents avant de le balancer discrètement au sol. Tu ne pourras pas le faire sortir plus tard donc c’est niet. Tu as perdu le contrôle de tout, sauf de ce corps dont tu essayes au quotidien n’en contrôler la moindre évolution.

Malgré les circonstances, c’est assez calme. Tu préfères quand c’est un peu plus moins calme. Vous êtes là pépouze à bouffer du chocolat (sauf toi) sur une île avec des prisonniers et des résistants. Mais évidemment, le calme dure jamais longtemps. Puisque venu de nulle part (enfin sûrement de la baguette d’un death eater mais vous voyez ce que je veux dire.), surgit un putain de feudeymon en forme d’une créature qui t’es inconnue. C’est moche, ça brûle et ça pue la merde. « Putain de merde. » Tu te lèves, ta baguette à la main. Tu as seize ans, t’as même pas fini tes études (mais tu as été jusqu’à la sixième année, ce qui te place déjà bien au-dessus de certains membres de la meute niveau scolaire), et te voilà à affronter un feudeymon. Si seulement Da’ te voyait. Lui que tu avais idéalisé comme la petite fille qui voit son papa comme un chevalier en armure serait sûrement fier de sa princesse qui n’en avait plus vraiment l’air. « FINITE ICANTATEM. » Le sortilège s'écrase contre la créature comme un personnage de dessin animé qui s'éclate contre une vitre et glisse dans un bruit pathétique. Non seulement, tu t'es chié, mais en plus tu t'es très certainement ridiculisée. Bravo Joe. « MERDE ! »

- fiche sur base des codes ls de s&m // crédit image (facehelper-blog.tumblr) -

Le petit résumé qui va bien:

Lancer de dé:

résumé des conneries:

dés:

Après quelques minutes de chasse, ils trouvent un attroupement de prisonniers qui laisse Ephraim vaguement perplexe. La chimère en tous cas, a l'air bien heureuse d'avoir des cibles et s'y donne à coeur joie et il l'observe avec un rien d'inquiétude rugir des flammes dans un bruit de mauvais augure. Il garde un oeil sur Feodora mais la laisse faire, c'est pour son divertissement à elle après tout qu'ils sont là ce soir, et ne peut s'empêcher de renifler d'amusement en voyant le « FINITE ICANTATEM » d'un petit gabarit rebondir sur sa chimère sans faire effet. Il est concentré sur cette dernière, essayant de la manipuler (à grand mal) du bout de sa baguette qui s'est remise à cracher des flammes, et cligne paresseusement des yeux quand elle disparaît dans une explosion de flammèches.

Ephraim reste un instant interdit sans comprendre, sa main tenant sa baguette retombant le long de son corps.

Il a l'impression de se tenir au rebord d'un précipice qui ne fait que s'agrandir, s'agrandir, s'agrandir jusqu'à le faire sombrer - et il s'engage presque volontiers dans ce vide, en fronçant les sourcils, ses yeux pâles balayant la scène jusqu'à rencontrer le regard acier de celui qui, muni de deux baguettes, vient de faire disparaître son invocation (@Tristram Bullstrong).

Un cri résonne sur l'île. Trente minutes. Point de rendez-vous. Les mots ne l'atteignent pas. Il espère que les prisonniers qu'il a sous les yeux n'ont pas trop d'espoir. Après ça, il ne compte pas les laisser partir aussi facilement. Il était simplement là pour aider son amie et lui promettre un jolie nuit de divertissement - mais là, c'est personnel.

Un cri aux mots incompréhensibles le fait s'arrêter alors qu'il commence à s'avancer vers celui qui a osé le ridiculiser devant Feodora, et il jette un regard ennuyé à la femme à moitié nue qui éructe en... bulgare? ukrainien? (@Faye Moroz). Il va vraiment falloir qu'il retourne à ses manuels de russe. "Quelle impolitesse," souffle-t-il pour lui-même, d'une voix blanche qui ne lui ressemble pas. Il tend sa baguette vers elle et un mince filet argenté commence à en sortir alors qu'il s'approche, mais il s'arrête net et la magie disparaît du bout de sa baguette.

Son flanc commence à lui faire mal. Est-ce que... ses yeux bleus parcourent le sol à ses pieds et Ephraim blêmit.

"FEODORA!" hurle-t-il brusquement, avant de se mettre à courir vers elle, tournant le dos aux prisonniers après avoir levé un Protego de sûreté dans son dos. Il se précipite vers la russe et lui attrape l'avant-bras avec force. Il ne l'a jamais touchée ainsi avant, mais n'a ni le temps de s'expliquer ni de s'excuser, la tirant sèchement en arrière après avoir lâché un nouveau "Protego" puissant pour leur permettre de se replier. "Il faut qu'on s'écarte. Fais-moi confiance."

Dans sa poitrine, quelque part, parmi un océan de frustration qu'il se refuse de libérer, Ephraim sent quelque chose ressemblant à de l'excitation se réveiller. Il additionne les sortilèges de défense contre les attaques des prisonniers jusqu'à ce que ceux-ci comprennent qu'ils ne vont pas contre-attaquer, et se remettent à crier - en direction de ce point de rendez-vous, qu'ils sont suffisamment gentils pour leur indiquer la direction. "Regarde," Ephraim dit-il en tendant le doigt, même si il ne pense pas que Feodora verra le cercle alchimique inactif non loin d'eux et sur lequel il se tenait il y a quelques secondes. Si il en croit le cercle gravé à même sa peau et son intuition, il y en d'autres à proximité, certainement liés les uns aux autres.

"Couvre-moi," lui demande-t-il simplement avant de se jeter au sol. Il remonte la manche de sa cape sur son épaule et révèle sa prothèse magique. Rapidement, il retrouve ses marques. Le cercle est correct, savamment tracé, et puissant, et lié à quatre autres... Ephraim ignore leurs emplacements, mais il ne va pas tarder à les voir exploser. Après avoir retracé deux traits, il pose sa main au centre du cercle. Ce n'est pas très poli, d'utiliser le travail des autres, mais c'est les prisonniers qui ont commencé avec leurs insultes. "דְּלֵקָה," murmure-t-il avec appréciation, plus une prière qu'autre chose, en laissant momentanément ses paupières couvrir ses yeux ternes.

Aussitôt, cinq explosions magiques et alchimiques résonnent - droit sur le chemin pris par les prisonniers.

Spoiler:

Spoiler: