La nuit avait été courte. Presqu’inexistante. Comme à son habitude, Gin était trop grognon pour supporter les fêtes d’adieu morbides et déplacées, s’est contenté de vérifier son stupide testament enfantin, et s’est assuré que son esprit était parfaitement protégé. La seule chose qu’elle fit, hormis méditer pour se préparer, c’était de faire promettre à Lena qu’elle larguerait la bombe même si Ginny était encore à l’intérieur. “Je trouverais un moyen de sortir. Ne m’attends pas, je peux me transformer et m’échapper, pas tout le monde.” Lee était dans le même cas qu’elle. Et le matin vint si vite qu’elle en fut surprise. Si elle ne l’avoua à personne, elle était cependant terrifiée. Seule l’étreinte tendre qu’elle échangea avec Luna, un peu plus forte, un peu plus longue qu’habituellement, pouvait trahir son sentiment.

Elle était avec George. Et cela avait un côté rassurant, puisqu’elle avait déjà perdue Fred. “N’essaie même pas de mourir, sinon je te bute. Compris ?” La menace était claire, et le geste fraternel qu’il eut envers elle avant leur départ restera cher à son coeur. Il déposa un baiser sur ses cheveux, les ébouriffant un peu malgré sa queue de cheval, et continua à avancer sans un mot. La respiration lourde, elle avait ensuite glissé quelques mots à Lee, histoire de combler le manque de dramatisme dans sa prestation de la journée. “Quand je serais morte, fais moi l'épitaphe le plus tragique au monde. Un truc du genre : elle a aimé le survivant, il l’a trahi, elle s’en est jamais remis, ou une connerie du genre, ça fera bien dans le cours d’histoire de la magie. Enfin une putain d’histoire intéressante !” Elle le poussa un peu histoire de le taquiner et l’abandonna pour écouter le discours de King d’une oreille. Ruben était sous sa surveillance, elle ne comptait pas Seamus, d’ici qu’ils les lâchent encore (elle était certaine de ne pas être la seule à le penser, sinon pourquoi mettre trois sorciers compétents pour protéger une seule personne ?) et si elle n’était pas en total désaccord pour une fois, elle murmura tout de même un petit fuck you kingsley pour la forme.

Le début de la mission ressemblait à une promenade de santé, presque trop facile. Les gorilles à l’entrée manquaient d’entrainement, les sorts étaient répétitifs, mais bien vite, Gin se mordit les doigts d’avoir été si confiante. Il y a des visages qu’on oublie pas : il est simple de repérer les vrais problèmes, ceux qui sont proches de Voldemort. Et les trois qui s’en prenaient désormais à eux en étaient. Très vite, les sorts fusèrent, et Gin en est certaine : elle a au moins évité deux éclats émeraudes, par chance. Damn, voilà qu’elle est plus survivante que l’autre con ! Est ce qu’il y avait une putain de cible sur son front ? Parce qu’on aurait bien dit que ces pauvres types l’avaient prise en chasse. Très bien, pourquoi pas, mais Gin ne pouvait pas encore éviter les sorts bien longtemps sous cette forme. Elle fera un bien meilleur appât sous sa forme animale. Ils veulent chasser ? Well, ils vont en avoir pour leur argent. “Dean ! J’ai un peu froid, pas toi ? J’vais mettre ma fourrure un petit temps, à plus tard !” Et sur ces mots, elle abandonna sa forme humaine pour épouser son soi animal. En quelques secondes, la cascade rousse s’était transformée en poils soyeux de la même couleur. Elle prit de la hauteur alors que la poudre disparaissait doucement, et observa le nouveau sortilège, cadeau des mangemorts.

Grâce à son ouïe, elle s’assura que Dean et Seamus protégeaient toujours efficacement Ruben, elle n’avait vraiment pas le temps de s’en occuper à cet instant, puisque pour protéger le génie, il fallait tout de même qu’il puisse être utile. Or, avec les flammes, c’était impossible. Elle sonda les lieux, observant le sortilège et son sorcier particulièrement fier et bien protégé pour tenter de passer par-dessus les flammes. Malheureusement, aucunes brèches ne s’ouvraient à elle, elle se trouva d’ailleurs en danger lors d’un saut mal orchestré. Par une légère chance, elle ne tomba pas, mais continua à persévérer.

Kingsley avait bien dit qu’il fallait bouffer du mangemort ? Eh bien, elle comptait bien prendre cette indication au pied de la lettre et rapporter un morceau de chair fraîche en trophée. Une oreille, c’est pas mal, non ?

RESUME:

TW souffrance Dean est au sol, en train de se tordre de douleur. Il a si mal qu'il remarque à peine ce qu'il se passe autour de lui. De toute façon, on y voit comme à travers une pelle là dedans. Il entend vaguement Ginny lui crier quelque chose - elle a froid ? - mais sa tête tourne et les bruits lui parviennent étouffés, comme s'il était sous l'eau. Il rampe pratiquement au sol, sa main cherchant désespérément sa baguette et pourrait presque pleurer quand ses doigts se referment sur ce qui semble être un bout de bois. Il le tient un peu plus fermement et donne un grand coup sur le truc enroulé autour de sa cheville - une corde en feu ? un serpent ? - espérant qu'il s'agisse réellement de sa baguette et pas d'autre chose. Il manquerait vraiment plus que ça. Le truc se resserre un temps, faisant couler de nouvelles larmes des yeux de Dean, puis tombe mollement au sol. Dean s'écroule à nouveau, maintenant libre, le coeur battant la chamade dans sa poitrine, la respiration haletante.

Il faut vraiment qu'il se ressaisisse.

Autour de lui, la salle est toujours plongée dans le noir mais l'obscurité poisseuse semble se lever petit à petit, et si l'on n'y voit toujours que dalle, Dean devine vaguement l'emplacement des mangemorts - parce que vraiment y a plus aucun doute sur leur appartenance. Il se redresse, s'assoit mais ne se relève pas, ayant trop peur de mettre du poids sur sa cheville. Réfléchissant à toute vitesse, ses yeux se pose sur un ce qui semble être un meuble - une table basse peut être - et une silhouette qui se tient en dehors du cercle de feu bleu. Il pointe sa baguette sur la table - parce que oui, c'était bien sa baguette - et l'envoie valser dans la direction de deux silhouettes en dehors du cercle de flammes bleues.

Il n'a aucune idée du résultat de son plan, n'attend pas d'en savoir plus, et rampe à nouveau pour se placer en sécurité derrière l'escouade, toujours bloquée.

Spoiler:

tw: torture

Abbas réceptionne @Marlon Travers à bras-le-corps, tout souffle quittant ses poumons son l'impact - on dirait que le chef de la BPM se laisse aller depuis son mariage -, le maintenant contre lui par réflexe pour ne pas qu'il tombe. Travers bat de ses yeux aux cils immenses avant de brusquement se détacher, laissant derrière lui un Abbas vaguement confus, baguette tremblante à la main. “Shafiq ? - Monsieur Travers." C'est pas le chef de la police municipale qui va mal lui parler, quand même... “Un accio, sérieusement ? Vous m’avez pris pour votre Eclair de feu ?” Abbas fronce les sourcils. "Je ne joue pas au Quidditch," répond-t-il avec verve, piqué à vif, rougissant légèrement. "Je voulais juste vous tirer de là..."

“Je vais tenter quelque chose d’assez périlleux, alors ne bougez surtout pas et contentez-vous de me couvrir avec un protego.” Abbas pince des lèvres mais hoche la tête. Il n'est pas si incapable de ça, il peut lancer un Protego - il ne porte pas la bague de l'Élite de Voldemort au doigt pour rien. Il observe d'un oeil méfiant Marlon se mettre à murmurer sous sa respiration et, quand il se met à incanter, il fait comme ordonné: "Protego!"

Les terroristes ne semblent pas être en train de se soucier d'eux et des flammes, et Abbas fait quelques pas en direction de l'obscurité épaisse qui envahit un coin de la pièce, n'en déplaise à Marlon. Le noir aveuglant commence lentement à se désagréger et à disparaître, et il peut aperçevoir la silhouette d'un homme - il reconnaît @Ezekiel Zabini à ses cheveux et pousse intérieurement un soupir de soulagement. Il s'apprête à le héler, estimant qu'il doit être séparé des terroristes par les flammes de Marlon, et pousse un glapissement de surprise en voyant une forme non-identifiée fondre sur lui. "Zabini, atten-- Crucio!" rugit-il en désespoir de cause, et le sort rouge jaillit de sa baguette avec violence, cueillant le renard (@Ginevra Weasley) en plein vol.

Abbas sent une colère vertigineuse revenir à la surface de ses émotions pourtant bien contrôlées en voyant la créature couiner sous le joug de son sort, mais le sort s'efface rapidement. La nuque tapissée de sueur, il relève des yeux hagards vers Ezekiel et regarde les flammes. "Ils sont combien?" Ses yeux cherchent déjà ceux des terroristes, prêts à s'enfoncer dans leurs pensées sans hésitation au moindre contact. "Ils ont une bombe," lui dit-il à lui aussi, le souffle court.

Spoiler:

tw: langage cru

Lee referme sa main sur l'épaule de George pour ne pas le perdre dans le noir, enfonçant ses doigts dans le tissu de son blouson avec force. "Elena?" siffle-t-il à mi-voix, tendant l'oreille alors que les sortilèges continuent d'être échangés. L'adrénaline bat à toute allure dans ses veines et Lee se sent fébrile, tremblant, raffermissant son emprise sur George. "Faut qu'on la trouve, on s'casse, ils peuvent se démerder seuls ici..." Un cri étranglé de douleur venant de sa gauche le fait tourner sa tête brusquement. "DEAN?!" Dans le noir complet, difficile de se repérer et le coeur battant de Lee dans ses oreilles l'empêche de se concentrer sur tous les bruits autour de lui, les sorts, les voix, les grognements de douleur, les mots s'échappant des quelques boules de cristal. Il se déplace dans le noir, baissé, en tirant George à sa suite avec angoisse.

"Elena, putain, t'es où?!" Il glapit en rentrant dans quelqu'un après s'être pris une table dans la hanche, et sa main se referme à l'aveugle sur une épaule (@Ian Callaghan). "Ian? On se casse, faut qu'on aille-- - Crucio!" Lee sent son sang bouillir dans ses veines, d'autant plus en entendant ensuite un bruit animal de douleur. Son coeur fait une embardée dans sa poitrine, il a envie de se jeter en direction de ce qui doit être Ginny, mais à la place ses doigts s'enfoncent dans les épaules de George et Ian alors qu'il les tire en arrière, profitant du couvert de l'obscurité en train de se résorber.

"ELENA, ON S'BOUGE. - Ils ont une bombe." Lee sent son sang se glacer dans ses veines et il pousse George et Ian derrière lui, alors qu'ils sortent de l'épaisse obscurité. "Filez devant, putAIN ELENA!" Ils n'ont pas le temps, ils n'ont pas le temps, ils n'ont-- @Elena Alvarez sort enfin du noir qui empeste le coin de la pièce et Lee attrape son poignet et la tire sèchement vers lui. "DEAN, SEAM, ON ENVOIE DES GENS!" hurle-t-il avant de pousser George, Elena et Ian dans les escaliers, le coeur battant à toute allure dans sa poitrine.

Spoiler:

Putain, qu'est-ce qu'il déteste voyager par cheminées. Vraiment, de tous les transports sorciers, c'est vraiment celui qu'il déteste le plus. Le transplanage, c'est déjà vraiment de la merde : ça donne envie de gerber, ça laisse complètement déséquilibré pendant une heure... Mais la cheminée ? Vraiment c'est le pire. Tous les autres sont là, déjà debout à brandir leurs baguettes tandis que Rubén tousse ses poumons et peine à se mettre debout. Ils entament une mission de la plus haute importance et voilà qu'il passe déjà pour un naze. Merveilleux. Il entend à peine le rappel des ordres de Shacklebolt, et quand il est enfin debout et en capacité d'étudier la pièce, aidé par sa très chère Elena qui a pris le temps d'épousseter sa tenue noire couverte de cendres, l'escouade qui doit mener l'assaut au rez-de-chaussée a déjà disparu.

Il est partagé, Rubén. Quand on lui a demandé de participer à cette mission, il n'y a pas cru. Quoi, on allait le foutre, lui, un cracmol, sur le terrain, au milieu de potentiels mangemorts et chasseurs — dont certains maniant une magie même sans baguette ? C'était tellement inespéré qu'il a cru à une mauvaise blague. Mais visiblement, ils étaient sérieux, et il aura été trop fier pour le dire, mais Rubén a ressenti une telle fierté, une telle joie à l'idée qu'enfin, on considère un cracmol pour une mission aussi énorme! Il s'est dit qu'enfin, toutes ses années à étudier et à s'entraîner étaient enfin reconnues. Le truc, c'est que maintenant qu'il est là, seul dans une tenue de camouflage, ses couteaux contre ses cuisses, entouré de sorciers qui sont là pour le protéger, il se sent quand même un poil humilié. C'est con, surtout dans une situation pareille, mais qu'ils soient tous obligés de l'encercler pour le protéger, il est pas fan, ça le fait se sentir tout petit et lui donne vraiment l'impression d'être un incapable. Mais bon, c'est comme ça, et il n'a pas spécialement le temps de chouiner : ils ont d'autres priorités. Il se plaindra à Elena plus tard, s'ils sortent vivants de cet enfer.

Finalement, ils trouvent la pièce qui les intéresse, et Rubén s'y engouffre avec son objectif bien à l'esprit : il faut trouver les boules cristal les plus pertinentes à ramener à l'Ordre. Ça, il sait faire. Alors il va le faire. Il laisse aux autres le soin de se charger des sorciers surpris — se fait quand même le plaisir de foutre un joli coup de poing qui met KO l'un des employés — et se concentre sur ce qu'ils ont devant eux. Dans un autre monde, et dans d'autres circonstances, il aurait adoré travailler à la technique dans ce genre de trucs. Mais bon. Non. hey, c’est presque pas si mal foutu pour des sorciers ?! lui fait Elena. Il grommelle un petit ouais en haussant les épaules.

Évidemment, ça aurait été trop beau qu'ils puissent entrer et sortir sans problème : plusieurs sorciers entrent dans la pièce. Merde. Rubén leur jette un rapide coup d'œil mais se reconcentre immédiatement sur les boules cristal : il laisse les autres s'occuper des sorciers, ils sont là pour ça. Il plisse les yeux, réfléchit et commence à observer ce qui recouvre les premiers bureaux devant lui : il y a visiblement des boules cristal toutes neuves, encore inutilisées — ils ont vraiment du fric à mettre là-dedans, ces cons — d'autres de transfert temporaire, et les autres, celles qui les intéressent : les boules cristal où sont stockées les infos, celles où les images des Battues arrivent en temps réel. "Prenez en priorité celles avec qui clignotent rouge." lance-t-il à qui voudra bien l'entendre, pendant que c'est le chaos derrière lui. "Et les parchemins!!" Il fourre lui même une pile de parchemins dans son sac magiquement agrandi.

Soudain, la pièce entière est plongée dans l'obscurité — un coup de Lee et George, évidemment. Reste près de moi. fait la voix de Seamus. Il compte pas aller dans l'inconnu, de toute manière — quoiqu'il est à peu près sûr d'être aussi bon qu'un sorcier, voir meilleur, dans le noir complet. Et puis, il a prévu le coup. Il chope sur son bras gauche, dans une petite pochette, des lunettes ridicules qui permettent de voir dans le noir. Les gadgets sont les meilleurs amis des cracmols. Il continue donc sa quête, fourrant deux premières boules cristal dans son sac, avec la peur qu'elles s'entrechoquent à l'intérieur.

Il est tout content, avec ses lunettes infrarouges quand soudain, une douleur insupportable le fait s'étaler à terre. Il voit malgré lui une boule cristal essentielle s'éclater à terre. Ses yeux glissent jusqu'à sa chaussure, et il voit avec horreur un énorme serpent enroulé autour de son mollet. "Hijo de puta" fait-il, grimaçant. Il a des larmes dans les yeux et lâche des petits cris de douleur en cherchant contre son flanc un couteau. Il essaie de viser le serpent, mais la lame passe à travers l'animal comme s'il était du beurre. Un sortilège — évidemment. Merde. Rubén inspire, tente d'ignorer la douleur et avec ses lunettes, regarde du côté des flammes qui se sont dressées autour d'eux. Il aperçoit des silhouettes, et il sait qu'ils ne sont pas de son côté. Alors, puisqu'il ne peut pas lancer le couteau sur la couleuvre, il la lance dans la direction des silhouettes des ennemis : avec un peu de chance, ça déstabilisera l'instigateur du maléfice. Avec beaucoup de chance, ça le blessera. Une fois le couteau parti, il en sort un deuxième, au cas où, et se met à chercher autour de lui — il aperçoit Dean. "Mec débarrasse moi de ce serpent de merde!!" Bordel, où sont passés les autres ?

Spoiler:

blitz squad

juillet 2007 - manoir de gracefield

La guerre faisait rage dans la pièce. Il était désormais difficile de localiser les autres, et la seule présence qu’il sentait près de lui était celle de Ruben. L’homme devait rester vivant, et n’ayant pas de pouvoir magique, Seamus se devait de le protéger des mangemorts. Une protection qui s’avérait pertinente, étant donné que le dernier membre des 2be3 s’invita dans la danse, mais ça, Seamus l’ignorait parfaitement. Loin d’être à sa première bataille, l’irlandais savait garder un semblant de calme dans la zizanie qui rodait. Néanmoins, un élément l’empêchait de rester réellement focus sur sa tâche ; Dean Thomas. Ce dernier semblait victime de tous les mots, et à peine fut-il relevé de son premier sort qu’il poussa un nouveau cri de douleur. Stressé à l’idée de perdre son meilleur ami, où ce qui en restait, Seamus se stoppa net dans sa recherche d’information pour chercher, en vain, la silhouette du brun dans la pénombre. Malheureusement, la poudre de George et Lee empêchait de voir à moins de quelques centimètres.

Lorsque ce fut Ruben qui poussa un cri, Seamus comprit que ce dernier s'était non seulement éloigné de lui, mais qu’en plus, il était désormais blessé. Comme si la situation n’était pas assez critique, un mur de flammes bleues se dressa devant eux, fermant ainsi la direction qu’ils souhaitaient prendre. A défaut de pouvoir avancer, l’irlandais décida de partir à la recherche du latino, en suivant sa voix. Dans la cohue, Seamus remarqua que les voix des autres avaient disparues, sûrement diminuées par le sort qui venait d’être lancé. Bien sûr, il aurait pu croire à la mort récente de ses amis, mais Seamus avait suffisament confiance en eux pour supposer qu’ils avaient simplement réussi à s’évader. En attendant, il restait des âmes à sauver, dont la plus importante à ses yeux, si bien qu’il refusa de s’éloigner.

En marchant dans les pas du plus âgé, Seamus finit par le rattraper, et sans prévenir, il lui attrapa l’épaule. En le suivant, il avait compris le mal qui l’habitait, et à l’aide de sa baguette magique, il supprima la créature qui se trouvait accrochée à sa chair. Une fois le serpent détruit, Seamus décida de reprendre la situation en main, et retrouver tous ceux qui se trouvaient encore ici. « Où est Dean ? » Ruben portaient des lunettes, et connaissant l’homme, il était fort possible que ces dernières lui permettent de voir dans l’obscurité. Une aubaine pour retrouver les autres, et pourquoi pas essayer de s’extirper de cette situation délicate.

Spoiler:

tw: langage cru, elena se comporte comme un chihuahua, casse de patrimoine zabini

Ok bah bon d’accord hein – Elena est un peu vexée quand elle voit que ses efforts pour ne pas ameuter tout le quartier ne sont pas foncièrement suivis, puisque LEE et GEORGE se mettent à balancer des bureaux à tout va, mais au moins elle rigole assez franchement quand le ZABINI fait un soleil (beaucoup moins quand on n’y voit plus rien). "Lee ?" Elle sent bien que tout le monde se cherche, mais ses copains du Bomb Squad doivent viser un peu trop haut puisque personne ne finit par l’attraper. Faute de mieux elle envoie donc un sortilège informulé vers les bad guys (?), mais celui-ci est détourné d’un Protego ; puis parce que même elle conçoit que ce n’est pas top-top de tirer à l’aveuglette, elle se réfugie finalement derrière un bureau histoire de faire le point.

Des flammes bleues pas franchement sympas semblent émerger de l’obscurité, mais Elena intercepte surtout les grognements de @Dean Thomas à sa gauche, et tape donc son meilleur sprint (et ses meilleures tables) pour contourner les flammes et aller l’aider à se mettre à l’abri (en le tirant peut-être un peu trop fort par le sac à dos, certes). Elle croit comprendre que SEAMUS et RUBEN ne sont pas loin (au moins un qui fait le boulot !!), mais c’est un peu le bordel, il y a une plainte animale suraiguë qui s’élève, ça balance des prénoms (son prénom ?) à tout va et les boules cristal survivantes font un vacarme d’enfer (ou alors c’est juste son cœur qui bat trop fort contre ses oreilles). Panique à bord, Lena se met donc à engueuler tout le monde ("Putain mais que tout le monde reste à son POSTE !!"), et elle s’apprête à secouer plus franchement Dean quand… "PutAIN ELENA!" – une main vient se refermer sur son poignet et la tirer de là avec une fermeté qui ne lui plaît vraiment pas trop trop.

@Lee Jordan la pousse donc en-dehors de la pièce (qu’est-ce que c’est que ces Mangemorts qui ne les encerclent qu’à moitié..? 1/10), ils se retrouvent dans un couloir beaucoup plus éclairé et elle le regarde d’un air franchement mauvais. "P’tain attrape-moi encore une fois comme ça Jordan et j’te démarre." (Ça vaaaaa, ils se connaissent suffisamment bien pour parler vrai un peu). Elle reste obstinément plantée sur place, fait mine de le dépasser par la droite. "Mais merde mais ils se font casser la gueule !" Et puis ça jure en espagnol, dans le dos de Lee, et de nouveaux cris s’élèvent. "Lee c’est mort" – elle prévient poliment avant de le pousser et de retourner dans les bureaux (elle pourrait préciser que c’est juste l’affaire de cinq minutes, mais euh, y a pas trop le temps).

L’obscurité est quasiment entièrement levée mais les flammes sont toujours là ; et surtout, il y a un @Rubén Herrera qui se tort de douleur juste sous ses yeux. Elena est autant furax qu’elle a le cœur qui bat vite (donc, beaucoup) – son sortilège part en même temps que celui de @Seamus Finnigan et l’effet combiné fait exploser le serpent-assaillant (d’une manière un peu trop graphique à son goût). Elle se (re)précipite vers les trois bras cassés, tire (tant bien que mal) RUBEN à l’abri derrière un bureau, le souffle court, des "Tu vas bien, tu vas bien" balancés plus pour s’auto-persuader qu’autre chose (puis elle prend le temps de le re-épousseter, parce que c’est important d’être propre, et lui attrape un peu le poignet pour (s’auto) rassurer). Et elle est pas contente quand elle tire les trois pimpins ensembles [insérer ici une floppée de jurons pas beaux en espagnol]. "OH vous avez deux trucs à faire, c’est pas deux tocards qui vont vous arrêter non sans déconner ?! (Elle parle à SEAMUS) Toi va aider Ginny (maintenant à DEAN), toi Thomas tu te ressaisis ou je te ressaisis c’est clair ?!" Elle sort deux fioles de philtres revigorants de son sac (merci à la sis Sinead), les fourre entre les mains de DEAN. "Rassemblez-vous et BOUGEZ VOUS LE CUL QUE MORRO TIENES DE PUTA MADRE DE… [redacted, et surtout incompréhensible]"

Histoire de donner l’exemple (et toujours en râlant), Elena se relève et se retourne vers les méchants, balance un Bombarda Maxima dans un des lustres un peu trop rococo qui surplombent la pièce ; il se décroche, explose juste devant les trois malfaiteurs (depuis quand ils sont trois ?!), se brisant en une myriade de petits éléments et lézardant le parquet de part et d’autre des flammes (toujours là celles-là).
Franchement jusque-là c’est stylé, et puisqu’en plus on la tire à nouveau en arrière Elena s’apprête à tirer sa révérence, sauf que ses yeux s’arrêtent malencontreusement sur une boule cristal abandonnée qu’elle tend le bras pour récupérer… Et là, évidemment, elle se retrouve nez-à-nez avec la face de son frère (il a de la barbe ?!?!), a à peine le temps de bugger et glapir un "Javier ?!" qu’un premier sort lui frôle la queue de cheval. Elle se retourne vers les Mochemorts, un peu interloquée, croise accidentellement le regard d’un d’entre eux (@Abbas Shafiq) et bam, elle reconnaît immédiatement la douleur à l’arrière du crâne, sent ses genoux lâcher, pense à Shacklebolt qui lui dit toujours qu’elle devrait mieux s’entraîner, mais en fait non, pense plutôt à une jolie plage au soleil avec un petit air de samba, oui voilà ça c’est bien… (Dans les faits, elle est plutôt par terre à osciller entre grognements-pas-contents et hurlements-plus-franchement-à-mort hein).

Spoiler:

blitz squad

gif by Jool la best

"Je ne joue pas au Quidditch" L’espace d’un instant, tu te demandes si Shafiq est simplement dénué de toute perception du second degré, ou s’il est véritablement plus ignorant que ce que tu ne te figurais déjà. Mais puisqu’il finit tout de même par te couvrir d’un protego, tu décides de ne pas t’attarder sur la question, lui laissant donc le bénéfice du doute. Tu ne vois toujours pas les terroristes, mais tu entends que derrière le mur de flammes, les proies s’agitent, perdent patience. Si tu avais pu apercevoir leurs silhouettes, et surtout celle de Zabini, tu aurais tenté de les encercler, mais pour l’heure, tu les contenais à bonne distance de tes acolytes. Tant que le chemin leur serait barré, ils ne pourraient pas poser leur fameuse bombe à l’endroit initial. Mais soudain, voilà que Shafiq semble estimer que tu n’as plus besoin de son aide, et il se dirige dans la direction du bureau de Zeke. Peu de temps après, tu l’entends déjà jeter un Doloris sur on ne sait trop qui. A partir de là, la situation s’accélère. L’Ordre panique, les cris se mêlent dans l’obscurité lourde et poisseuse. Tu n’es pas sûr de tout entendre, mais tu crois comprendre que les pouilleux décident de se séparer. Alors qu’un groupe semble vouloir faire demi-tour, le reste des crèves la faim est censé rester ici pour vous retenir. Tu n’aimes vraiment pas la façon dont les choses se profilent.

Surgissant subitement de l’obscurité, un couteau tourbillonne furieusement dans ta direction. Les flammes projetées par ta baguette magique n’ont pas le temps de se dissiper pour laisser apparaître un Protego que Shafiq était censé continuer de lancer. Si la lame ne vient pas se ficher dans ta chair, elle passe suffisamment près de toi pour embrocher un morceau de ton costume et te laisser une entaille à même la peau. Ton sortilège se dissipe en même temps qu’un grognement de douleur s’échappe d’entre tes lippes. Tu maudis le moins que rien qui use d’armes moldues, alors que tu t’aperçois que la blessure que tu portais au flanc droit depuis ton mariage venait de se rouvrir. Quel gâchis que de voir ton sang si pur et précieux perler sur le parquet non moins luxueux de Zabini junior. Shafiq ne perdait rien pour attendre. Et les membres de l’Ordre non plus. Mais alors que tu te diriges vers tes compères, pour que l’un des deux joyeux lurons s’occupe de ta blessure, tu reconnais immédiatement l’expression fermée affichée sur le visage d’Abbas, pour l’avoir déjà vu à l'œuvre avec tes propres marmots. La gamine qu’il fixe des yeux vient se recroqueviller sur le sol en poussant d’étranges grognements. Shafiq n’avait pas l’air de beaucoup aimer l’espagnol, songes-tu alors que ses dons de légilimens parviennent enfin à faire taire les jurons de cette malotrue. Peu désireux de voir le reste de la troupe s’enfuir pour aller achever ses sombres desseins, tu attrapes brusquement la résistante sous le contrôle d’Abbas et tu la soulèves sans ménagement pour mieux la faire prisonnière contre toi. Avec un peu de chance, elle te permettra te compresser ta blessure. D’une main, tu maintiens fermement son cou afin que son regard ne puisse échapper à celui de Shafiq, et de l’autre, tu la retiens contre ton torse. “Ne partez pas si vite. A moins que vous ne préfériez que je m’amuse tout seul avec votre amie.” Ce disant, ta baguette vient s’enfoncer dans le cou de la jeune femme. Tout le monde ici savait probablement que tu n’hésiterais pas à la tuer dès lors que l’un des terroristes aurait franchi la dernière marche des escaliers.

smoke and mirrors

Spoiler:

Le saut vers le mangemort n’est pas réfléchi. encore une fois, Gin montre à quel point elle sait être impulsive. Alors qu’elle saute, elle doute alors de sa stratégie totalement absente. Comme toujours, elle agit sans penser aux conséquences. N’avait-elle pas grandi ? Était-elle toujours obligée de contourner les dires et les demandes de ses proches pour en faire uniquement à sa tête ? Bien sûr que non, mais il semble qu’elle ne sache faire autrement.  

Son cri perce le capharnaüm. Elle a si mal, ça rentre dans chacun de ses pores, dans ses muscles, elle se retrouve recroquevillée, transformée à nouveau dans sa forme humaine si bien que sa chute entraîne une douleur d’autant plus intense dans son bras gauche. Sa tête frappe le sol un peu trop violemment, si bien qu’elle n’arrive pas à se recentrer : tout brûle de la manière la plus inconfortable. Sa gorge ne laisse plus le moindre son s’échapper et elle en oublie les exercices de respiration pour se recentrer. A la place, elle vit la souffrance, sans l’accueillir entre ses bras, mais en se battant de toutes ses forces contre elle : la vue se trouble, elle ne sait plus où est son frère, où sont ses pairs, si Dean va bien, si Lena leur botte le cul… A la place, elle a la sensation que sa peau est dévorée par le sortilège, et que ses os sont grignotés pour n’en laisser que poussière.

Lorsque la sensation terrible s'atténue, elle respire plus posément, sans vraiment s’en remettre, incapable à l’instant de se relever. La seule chose qu’elle observe, c’est Lena la tête contre la baguette du mangemort.

Pas Lena.

Non, pas Lena, même si aucun d’entre eux n’aurait été supportable, son affection pour elle la portait à vouloir agir, sans être certaine si c’était là le bon choix. Et dans ses dernières forces, elle tire sa baguette de sa poche pour formuler un sortilège “Chauve furie.” Le sort manque d’intensité, manque de maîtrise, et surtout, puise dans ses dernières ressources. Alors, elle laisse tomber son bras au sol, puis son visage, et ses yeux ne lui offrent plus que le noir, le vide.

Rien.

RESUME:

tw: langage cru

"P’tain attrape-moi encore une fois comme ça Jordan et j’te démarre." Lee raffermit sa prise sur son poignet, la tire un peu sèchement avant de la lâcher. "Ouais ouais ouais, c'est ça, allez, viens. - Mais merde mais ils se font casser la gueule !" Oui, il sait, merci, pas la peine de bitcher en espagnol pour autant (tout le monde n'a pas fait LV7 en la matière) mais ils ont une mission et- "Lee c’est mort. - ELENA!" Mais elle s'est déjà échappée, retour dans le combat. "Elle m'a saoulé. - Lee? - Vas-y, George, reste avec Ian, j'dois aller chercher Elena--" Pas le choix, malgré le fait que ses tripes soient tordues dans tous les sens et le fassent hésiter. Kingsley, lui, n'hésiterait pas - il pousserait George et Ian vers les sous-sols puis les suivrait, et advienne que pourra. Sofia... hésiterait peut-être, Lee n'est pas sûr. Ils doivent accomplir leur mission. Mais a-t-elle la moindre valeur si ça veut dire sacrificer Elena comme ça?

"Putain," ponctue-t-il donc, baguette au poing, en s'engageant de nouveau dans la pièce, admirant silencieusement le Bombarda qu'elle lance au chandelier, prêt à créer un déluge de sortilèges à son tour... avant de brusquement s'arrêter en voyant Elena s'immobiliser, les yeux dans les yeux avec un Mangemort (@Abbas Shafiq), puis se faire attraper par le second. “Ne partez pas si vite. A moins que vous ne préfériez que je m’amuse tout seul avec votre amie.” ACAB, vraiment. Lee n'a pas le temps de trucider @Marlon Travers, parce qu'un Chauve-furie lancé par Ginny couvre momentanément la scène. Lee en profite pour s'écrier: "Expelliarmus!" et pour se jeter en avant, vers @Elena Alvarez.

Travers est projeté en arrière et est forcé de relâcher Elena, mais Lee n'est pas assez rapide pour la récupérer - se prend à la place un bureau de plein fouet, et manque de s'écrouler à moitié sur @Rubén Herrera dans sa maladresse. @Ginevra Weasley a l'air inconsciente, @Seamus Finnigan a la tête de quelqu'un qui vient de voir un fantôme, @Dean Thomas n'est nulle part... "Avada Kedavra!" enchaîne Lee en désespoir de cause, toujours en direction de Travers.

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