INFORMATIONS SUR LE PERSONNAGE. dancing on my own » cadet d’une famille ordinaire de trois enfants. Il a toujours grandi dans l’ombre de ses sœurs, Chester, coincé entre la bienveillance de l’aînée et la bravoure de la dernière. Il a fini par occuper une place en retrait par choix, par simple volonté de se faire remarquer à bon escient seulement lorsqu’il le désirait. Une attitude réservée à la famille et qu’il venait ranger en société pour mieux se démarquer. Et il a fini par le faire au mieux à Poudlard. Préfet pour Serdaigle, élève appliqué et sérieux, brillant dans les sorts et capable de rassembler les autres – qu’ils fassent partie de sa maison ou non – sans trop de difficulté. Il a eu un parcours presque exemplaire sans que ça ne vienne émerveiller ses parents pour autant. C’était presque normal, presque pas assez. Et il a fini par se désintéresser de leur avis, à gagner en indépendance en oubliant de détailler sa vie personnelle. Un détachement volontaire pour mieux se concentrer sur l’important au final. La famille, c’en est devenu facultatif. spice up your life » En dehors des sorts et des potions, ses préférences se sont naturellement dirigées vers les runes anciennes et l’alchimie lors de sa sixième année à Poudlard. Un enseignement primaire, loin d’être approfondi, mais qu’il a décidé de poursuivre légèrement en autodidacte. Une étude plus par simple curiosité et par intérêt plus que par volonté d’exercer lui-même. Il maitrise quelques bases plus poussées que la connaissance générale issue des enseignements de Poudlard, Chester, mais il est encore bien loin de se considérer comme alchimiste. Il ne veut pas vraiment passer le cap et tenter de tracer des runes complexes, non, au final ce qui l’intéresse c’est surtout d’en savoir suffisamment pour sa curiosité et satisfaction personnelle. Encore un moyen d’élargir son savoir et de réutiliser ses connaissances utilement un jour. sweet but psycho » malgré son instinct fédérateur et de leader au sein de sa maison, ainsi que sa délicatesse et érudition dans ses études, ses rapports avec les autres sont parfois brutaux. Une perte de patience qui efface tout le soin pris habituellement dans le choix de ses mots ou une envie de s’exprimer avec les gestes, la question se pose parfois. Il lui est arrivé de se lancer dans des duels dans les couloirs de Poudlard, de vouloir balancer des cognards sur la tête des élèves qui désobéissaient à ses directives. Des situations rares, extrêmes, mais toujours présentes. L’arrivée des Carrow au château l’a ensuite changé. Pas tellement par les changements radicaux optés par les deux mangemorts, mais plus par les conséquences qui en découlaient et les débuts de rébellion au sein des élèves. Et il a eu besoin d’aide, Chester, de trouver un moyen de faire face et d’occuper son rôle de préfet sans devoir user de la violence à son tour. Il a eu besoin d’un réconfort qu’il a retrouvé avec Felix, le préfet des verts et argents. Une évidence qui a fini par s’imposer à eux sans qu’ils n’aient le choix, une amitié évoluée dont il n’a pu s’échapper, une passion avec laquelle il vit encore. Et si ses années au château sont maintenant derrière lui, il lui arrive encore de sortir sa baguette plutôt que de chercher à faire redescendre la pression, notamment lorsque Felix ou sa relation avec lui sont concernés. Une partie de lui qu’il n’arrive pas à contrôler. drunk in love » Le monde moldu lui donne presque envie parfois. Non tellement parce qu’il désire renier sa vie de sorcier, mais plus par l’absence de politique totalitaire. Du moins de ce qu’il en voit, de ce qu’il en comprend de l’extérieur. Il serait presque naïf sur ce terrain-là, Chester, seulement ça ne l’empêche pas de parfois se fondre discrètement dans la masse moldue londonienne. Rien que pour retrouver un vague sentiment de liberté, d’absence de contrôle excessif sur la vie de chaque sorcier. Et il reconnaît les quelques bienfaits de la prise de pouvoir du Lord, seulement il a également conscience de la peur qu’il insuffle et de l’impossibilité de révéler sa relation publiquement à cause de cette politique absurde anti-homosexuelle. Se fondre parmi les moldus, ça permet de l’oublier le temps d’un court instant ; emprunter les traits d’une grande blonde trentenaire à l’aide de polynectar, ça l’aide à pouvoir se sortir avec Felix et d’être plus tactile et équivoque. Le monde moldu, c’est une échappatoire subtile, la seule qui lui reste encore en public. Il sait bien que ça ne durera pas, que le déguisement finira par tomber, mais pour l’instant il en profite sans se poser davantage de questions.