BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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aster selwyn
Hearts are never broken

 
enaellia
âge » 29 ans (+1) fréquence de connexion » quasi quotidiennement (dépendra du travail..) comment t'as connu le forum ? » une ancienne demande de partenariat, il y a longtemps ! avatar » charlie cox. crédits » blondie mon personnage est » un scénario

NEW ORDER
nom prénom(s)  » en famille classiquement élitiste et tristement peu originale, ils voulurent offrir à leur premier-né un prénom à la hauteur de ce qu'ils attendaient de lui; un comportement irréprochable, une stature noble et importante. ils l'affublèrent ainsi d'un prénom respirant la suffisance et l'autosatisfaction. force divine pour qui finirait par abandonner dieu et sa foi, pour qui tenterait échapper à sa famille et son nom

surnom(s)  » d'abord surnommé astro par sa sœur, surnom haï, violemment rejeté. nul surnom n'accrocha son être comme ceux qu'Elle lui offrit et nul autre être ne tenta plus de lui en donner, après Elle.

date de naissance »aster vint au monde le six juillet 1968 à Ste Mangouste et rejoignit rapidement Stornoway, sur l'île de Lewis au Nord Ouest de l'Ecosse, dans la résidence secondaire de ses parents où ils passaient quelques semaines de vacances.

origines & nationalité  » les origines écossaises qui se diluent sans mal dans l'Angleterre où il a grandit et dans l'Irlande qu'il habite maintenant

pureté du sang  » sang pur

métier/études  » après une quasi décennie caché sous un blason portant un fier blaireau, c'est pour d'autres contrées qu'il s'envola, décidé à imprimer sur papier glacé le monde l'accueillant, fuyant par-là même, et sans trop se l'avouer, les horreurs de celui qu'il foulait depuis sa naissance. actuellement photographe au gouvernement, son métier l'amène à être au plus près des plus grandes instances érigeant les règles et décrets actuels.

orientation & état civil  » cœur desséché n'ayant aimé qu'une seule et terrible fois, aster est célibataire depuis de bien nombreuses années, décidé à ne plus accueillir qui que ce soit capable de le blesser et de jeter aux orties tout qu'il tenterait de construire. il sait cependant apprécier les courbes féminines et s'il lui arrive de partager des draps inconnus, l'espace d'une nuit sans saveur, il s'assure d'être parti au petit matin, volant parfois même les souvenirs de celles résolue à le revoir

 camp  » ordre du phénix

baguette  » découpée dans du bois de charme et mesurant environ vingt-six centimètres, la baguette d'aster contient en son sein une épine d'un monstre du Fleuve Blanc. Si les sortilèges qu'il a maîtrisés lui ont toujours semblé puissants dès les premières réussites, il a toujours eu du mal à réussir ses métamorphoses. Chaque baguette a ses limites et il connaît les siennes.

patronus  » fidèle, joueur, amical et câlin, le patronus d'aster est un chien, un labrador sombre.

épouvantard  » des cheveux bruns recouvrant un visage défiguré, sanguinolent et horriblement arraché; c'est sa sœur qui gît au sol, ne laissant plus échapper que des gémissements algiques entre deux respirations crépitantes et difficiles.

particularité(s)  » troisième œil & occlumens (demandes effectuées)

pensieve
anecdotes» Il adore marcher sous la pluie, ce qui lui vaut régulièrement des remarques de ses amis, qui aiment à se moquer de lui. ☾ Comme tout ceux qui ont vécu dans la magie depuis leur plus tendre enfance, elle ne lui apporte plus ni joie, ni émerveillement. Elle n'est qu'un outil, faute de mieux. ☾ Il trouve depuis toujours que la cigarette est un merveilleux accessoire que tout homme de classe sociale élevé se doit de posséder, lors des diners mondains et autres sauteries. ☾ il s'est beaucoup rongé les ongles étant petit, aujourd'hui, il ne le fait plus, sauf le pouce de sa main droite ☾ étudiant à poudlard, il détestait les matières trop nébuleuses, trop abstraites comme la divination ou l'astronomie ☾ il possède de nombreux albums photos classés par thèmes plus que par époques; mer, soleil, bonheur, etc.. ☾ il a perdu sa virginité avec une camarade de promotion à Poudlard, dans leurs années débordantes d'hormones; il a alors compris qu'il ne partagerait plus son corps que lorsqu'il aurait trouvé quelqu'un avec qui bâtir sa vie, et non pas uniquement ses draps ☾ il adore les animaux et s'ils ne vivaient pas une époque aussi troublée, il rêverait d'une maison à la campagne pleine d'animaux; il doit d'ailleurs se retenir maintenant qu'il a trouvé sa demeure en Irlande et qu'elle a la place nécessaire pour cela ☾ il lui arrive d'écrire des lettres qu'il n'envoie jamais et cette propension à l'écriture lui a souvent permis d'échapper à de durs questionnements ☾ il se sent parfois à bout de souffle, maintenant qu'elle est partie, comme si elle avait été un élément essentiel de son être et qu'il s'en trouvait à présent amputé et handicapé ☾ amoureux des mots, il possède une pièce réservée à sa bibliothèque, plaisir et rêve de gamin maintenant réalisé ☾  


Dernière édition par Aster Selwyn le Mer 18 Mai - 17:39, édité 2 fois
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biographie
everybody learns to forget
Photographie - 1978
Du chant des criquets aux lueurs flamboyantes éclatées dans le ciel de Provence, l'été 1978 fut synonyme d'une chaleur étouffante, de plongeons dans la mer chaude et accueillante et de promenades sous les étoiles du ciel méditerranéen. C'était une armée de cousins qui, chaque jour, dévalait les pentes brûlées par le soleil du sud-est de la France alors que la famille Selwyn s'était retranchée dans la branche française, retrouvant des cousins inconnus, des tantes acariâtres et des oncles attachés à leur sieste d'après repas. Le monde était beau, étincelant et aster prenait plaisir à écouter le français chantant de ses cousins, et il prenait le temps de leur apprendre quelques notions d'anglais, sans se douter le moins du monde que les uns comme l'autre oublieraient jusqu'au visage de ces enfants lointains qu'ils ne reverraient jamais. Ce fut l'époque où il fut le plus heureux, enfant, prenant plaisir devant l'expression parfois choquée, souvent rieuse de ses cousins lorsqu'il faisait mine de découvrir des choses sur eux en lisant leur main. S'il ne se rappelait pas la voix, pas plus que les traits de ses camarades de l'époque, il se souvenait encore de la morsure du soleil sur sa peau abîmée par le sel, la sensation désagréable du sable incrusté partout entre ses orteils et le chant des vagues venant s'écraser sur le front de mer, quelques mètres en face de la maison. Il s'en souvenait si parfaitement car c'est lors d'un de ses réveils prématuré qu'il se mit en tête d'explorer plus longuement la maison prêtée par un obscur cousin. Ses pérégrinations l'avaient déjà amené à découvrir les mannequins de couture au sous-sol tant et si bien qu'il en était revenu en hurlant de peur, mais cette fois, son projet était plus ambitieux; il avait découvert, caché derrière une porte, un escalier lugubre montant au grenier, sommairement éclairé par une ampoule se balançant au bout d'un câble. Les sinus envahis par la poussière qui s'était envolée à son ouverture de la porte, il grimpa à quatre pates les marches beaucoup trop espacées pour réussir à les monter debout. Le grenier était sommaire, envahi de caisses et de cartons, la famille ayant entassé là des décennies de vie, et de souvenirs; une fenêtre ronde laissait déjà filtrer la lumière envahissant les recoins les plus éloignés du grenier et annihilant là sa capacité à lui faire peur. Il passa une belle partie de la matinée à découvrir des albums de photos et autres reliques. Sa plus belle découverte marqua un tournant dans sa vie et il redescendit du grenier aux alentours de midi, et alla trouver l'auguste grand père. Ensorcelé par son regard brillant et son sourire, il écouta sans les comprendre les mots qu'il lui offrit avant qu'une cousine s'approche pour les lui traduire. Un appareil photo moldu, qu'il avait acquis auprès de voisins et qu'ils s'était toujours amusé à utiliser. L'arthrose dans ses longs doigts ne lui permettait plus alors de vivre sa passion, aussi lui offrit-il son premier appareil. Il lui en expliqua la technique, brièvement et lui rédigea une lettre qu'il remit à ses parents, dans laquelle il détailla la méthode pour animer les photos moldues, s'il ne souhaitait pas immédiatement utiliser d'appareil sorcier. De cette période, il en tira une grande ambition, celle d'immortaliser les plus beaux instants afin de pouvoir lui aussi, remplir un grenier de photos de famille. Il s'entraîna tout l'été, développant ses premières photos de paysage, de cousins, de ses proches et s'il ne devait plus jamais revoir le vieil homme, il échangea avec lui des hiboux pendant des années après leurs vacances en France, avant que la distance et les affres de la vie l'éloigne un peu de ce passé, de cette époque si bouleversante.  


Photographie numéro 1 - 1978
Le ciel percé de mille nuances d'orange, tirant sur le rouge et bifurquant par le bordeaux, donnant un air sanguinolant aux quelques nuages épars qui ont eut l'outrecuidance de s'inviter dans ce tableau. La mer est calme et il n'y a que le bouillon des vagues écrasées qui se différencie du bleu sombre dans lequel se reflètent les nuages. L'océan de sable n'est crevé que de quelques pas audacieux posés par une silhouette en robe blanche, qui s'éloigne. Tout à droite, une avancée en bois se jette presque à la mer et dans l'autre coin de la photo, une mouette fait une ronde ininterrompue, cherchant dans les rochers au-dessous une maigre victuaille.


Mots - 1980
A l'amour des images succéda la passion des mots, et rapidement, sa chambre se transforma en bibliothèque. Tout ce qui lui tombait sous la main trouvait sens à son cœur et son esprit et il n'était pas rare de voir traîner des libres partout dans la maison, dans le salon, sous la véranda, même dans la salle de bain. Il lisait l'Illiade, il dévorait la Bible, il relisait les classiques de Molière et de Shakespeare, au même titre que les romans policiers de George Blackwood parlant d'un membre de la brigade magique pourri jusqu'à l'os. Il apprit à ce moment-là le latin, pour parvenir à lire encore plus de classique et ses pérégrinations littéraires l'orientèrent plus encore vers la poésie. Il embrassa quelques notions de français et découvrit avec grand plaisir Baudelaire pour finalement revenir à William Blake. Il y avait dans la poésie cette soif inassouvie de la vie qu'il pouvait lui-même ressentir et cette facilité à poser les mots qu'il ne parvenait pas à illustrer en photo. Il régala sa famille d'extraits de poèmes qu'il déposait aux endroits clés de la maison et fut rapidement moqué par Astrid, sa jumelle qui l'imita et déposa aux toilettes des pages arrachées de ses livres préférés. De ce moment, il tint cachée sa passion plus qu'auparavant et ne la partagea plus qu'avec ceux qui pouvait la comprendre, même s'il n'en tint jamais rigueur à sa sœur.


Photographie numéro 45 - 1982
L'on peut voir au travers de la fenêtre qu'il fait nuit et la photo a été réalisée sans le flash. Les bougies qui sont allumées éclairent faiblement la silhouette engoncée dans le fauteuil de cuir vert et les ténèbres faiblement repoussées volent jusqu'à ses jambes, presque à la dévorer, presque à la recouvrir. Elle est vêtue de blanc et tient dans ses mains fines et délicates un lourd volume sur les potions, seuls ouvrages ayant trouvé grâce aux yeux d'Astrid. Dans le coin gauche de la photo, un chat paresse, sa queue se balançant doucement de gauche à droite alors qu'il sommeille sans bruit et aléatoirement, la jeune fille tourne une page ou jette un œil vers le centre de la photo, faisant apparaître son front au dessus de l'ouvrage.


Famille
Né une fraction de minutes avant sa jumelle, ils embrassèrent tous deux des prénoms d'origine scandinave et ne se quittèrent plus pour les années qui suivirent. Lui, enfant de la lune, discret, réfléchi, prudent, elle, flamboyante comme le soleil, souriante, explosive et impulsive; ils formaient le parfait duo et firent rapidement les quatre cent coups, que ne cherchèrent pas à réfréner leurs parents. Ils étaient en bonne santé et n'était-ce pas là tout ce qui comptait. S'ils étaient nés dans l'opulence et ne manquèrent jamais de rien, ils ne se plièrent pas aveuglément aux demandes de la famille Selwyn et furent bien souvent exemptés de repas mondains et autres sauteries exaspérantes. Ils se montraient, bien habillés, souriaient, disaient bonjour, puis partaient en courant dans les bois proches de la maison, n'ayant aucune pitié pour leur beaux atours qui, souvent, finissaient à la poubelle ou dans les mains de la première dame de la maison chargée de les réparer. Ce fut Astrid, la première, qui détecta chez Aster le don du troisième œil, et, rapidement, elle s'en ouvrit à lui et leurs parents. Ils l'aidèrent à mieux l'appréhender et chaque jour voyait venir l'entraînement surprise d'Astrid, quand elle se jetait sur lui et lui demandait de lui dire ce qu'il lisait en elle. C'est elle qui l'aida à accepter sa particularité, à s'entraîner et c'est elle qui l'enjoignit de ne pas dévoiler tout de go que la ligne de vie de leur petit voisin s'était brutalement raccourcie. Ce jour-là, ils s'en remirent à leurs parents qui eux, allèrent trouver les parents de leur camarade et les amenèrent à consulter à Ste Mangouste sans que le secret ne soit dévoilé. Ils lui apprirent alors à faire le tri; que chaque information n'était pas bonne à dévoiler, qu'il convenait de comprendre l'être humain avant de lui offrir son avenir, et surtout, que tout le monde n'était pas prêt à tout entendre.  


Photographie numéro 76 - 1984
La cour principale de Poudlard est vivement éclairée et au centre de celle-ci, deux étudiants sourient à l'objectif. Le garçon, vêtue d'une robe à l'encolure jaune, porte le blason des blaireaux et sourit timidement, peu habitué à ce genre d'exercice. Il a les lèvres plissées, ne montre pas ses dents et il agite discrètement la main, pour saluer celui qui le regarde. La jeune fille, en revanche, est éblouissante, son sourire est éclatant et si elle porte une encolure bleutée, leur complicité, à tous les deux, ne fait aucun doute. Elle le serre contre elle, à l'étouffer, en riant aux éclats et s'il n'est pas possible de l'entendre, on peut tout à fait imaginer son rire, un trille scintillant, communicatif. Ses longs cheveux sont battus par le vent de l'Ecosse mais il ne semble pas lui poser problème et on voit au premier coup d'œil le bonheur d'être ici, et d'être ensemble.


Voyages - 1988
Dès la fin de Poudlard, Aster s'envola, ses ASPICs en poche, et expérimenta un tour du monde visant à lui faire découvrir et immortaliser de nombreux endroits. Il travailla alors pour de nombreuses revues, moldues ou sorcières, du monde entier, vendant au plus offrant, se retrouvant dans de nombreuses civilisations jusqu'alors inconnues, afin d'en apprendre un maximum. Il découvrit de merveilleuses façons de vivre, d'appréhender le monde et en sortit grandi, notamment au niveau de son troisième œil, qu'une tribu amérindienne l'aida à développer. De cette période épanouissante, il n'eut que peu de nouvelles de ses parents, heureux de le voir si heureux mais il échangea autant que possible avec Astrid, désireux de ne pas couper ce lien essentiel à son équilibre, et même si elle le tenait assez éloignée de ses activités changeante à chaque lettre, il était persuadé qu'elle était heureuse, elle aussi, dans tous les projets qu'elle menait. Jusqu'au hibou de ses parents, l'enjoignant de rentrer pour assister à son procès, il était persuadé qu'elle était heureuse.   


Photographie numéro 579 - 1991
Un homme prend tout le cadre de cette photo, mais on peut discerner de nombreux détails dans l'arrière plan. Un feu qui semble s'élever à n'en plus pouvoir s'arrêter et une femme qui l'attise; une foret, loin derrière eux dans laquelle s'ouvre un chemin sinueux qui disparaît à l'arrière plan. On discerne une forme sombre dans le ciel, sans trop savoir s'il s'agit d'un nuage mais c'est bien sûr le premier plan qui interpelle. Un homme maori, teinté de peintures de guerre écarquille les yeux et sa posture est menaçante. Guerrier de sa tribu, il exécute une danse censée invoquer les dieux et lui offrir la force nécessaire pour se défaire de ses ennemis et défendre son foyer. Ses longs cheveux noirs dansent également autour de lui, comme pour l'accompagner dans sa démarche et il regarde l'objectif d'un air peu amène. Il tape sur ses cuisses pour se gonfler d'importance et s'il n'y a pas le son de son chant, Aster semble parfois encore entendre ce haka taparahi mémorable.


Elle - 1992
Depuis la détention et le procès d'Astrid, auxquels il ne pouvait rien faire, Aster n'avait plus guère de certitudes; si ce n'était celle de savoir qu'il se souviendrait éternellement de sa rencontre avec Angèle. Après avoir rejoint l'Irlande pour ne plus s'éloigner de son pays, de sa famille et de la culpabilité de savoir sa sœur enfermée il s'installa à son compte dans une petite boutique. Il pouvait grâce à cet emplacement vivre dans le monde sorcier et réaliser des reportages photos pour ses clients moldus. Rapidement, il acquit une belle réputation, ses clichés "presque magiques" faisant la une de nombreuses revues de photographie tant il était talentueux. De nombreux détracteurs, notamment d'autres sorciers impliqués dans le même milieu que lui tentèrent de le faire tomber mais il parvint à conserver sa réputation immaculée, leur prouvant grâce à de nombreux reportages le concernant que seul le talent lui permettait de réaliser les clichés qu'il offrait au public. Mais ce qui le grisait le plus était que son métier évoluait sans cesse; toujours de nouvelles améliorations, de nouveaux matériels, de nouvelles techniques, si bien qu'un jour, il poussa la porte d'une librairie moldue dans laquelle il espérait acquérir un nouveau manuel pouvant l'aider à appréhender les nouveaux objectifs qui venaient d'inonder le marché et leur facilité à attraper la lumière. Il poussa la porte et s'immisça dans la petite boutique qui fleurait bon les couvertures rapiécées, les pages anciennes et la poussière accumulée sur certaines étagères trop hautes. Il n'aurait su dire ce qui, d'Angèle, retint en premier son regard. Sa silhouette qui surgit de derrière une étagère, accrochant une infime partie de la lumière extérieure et la rejetant à sa chevelure, blonde comme les blés. Son regard clair, lui rappelant les vagues de la mer qu'il n'avait vu depuis son enfance, faisant remonter en lui des souvenirs de sable chaud entre ses doigts, d'iode inondant ses narines. Son sourire alors qu'elle venait lui demander si c'était la première fois qu'il venait ici, son sourire illuminant la pièce plus encore que les lumières artificielles qu'il pouvait détecter dans l'arrière boutique. Peut-être était-ce la chute qu'elle fit en venant vers lui et qui fixa à ses lèvres un sourire timide. Il l'aida à se relever, lui tendant la main et ne put s'empêcher de plonger ses yeux dans les lignes de celle qu'elle lui abandonna. Bouleversante. Il n'aurait su trouver plus pure lignes, plus douces, plus adaptées aux siennes, un enchevêtrement de courbes se suivant, se croisant pour se lier et ne plus se défaire; un amoncellement de sillons parallèles qu'il ne souhaitait plus jamais voir se délier. Il eut du mal à lâcher sa main dès lors qu'elle la lui céda et n'eut plus alors qu'un objectif, pouvoir réunir encore leurs doigts et être une partie de l'origine de son flamboiement. Alors, il revint, jour après jour, pour qu'elle n'ait plus de doute le concernant; il venait pour elle, et pour elle uniquement; était-il réellement venu un jour pour autre chose?


Photographie numéro 689 - 1994
C'est un enchevêtrement de draps blancs brutalement éclairé par le rayon audacieux qui a réussi à franchir la fenêtre mal refermée. Le lit est mal fait, les draps ne sont plus enfoncés sous le matelas et d'un côté, ils débordent sur la table de chevet. Une fleur de lys trempe dans un verre à côté d'un réveil qui n'a pas encore sonné et la lampe est éteinte. Sur un fauteuil à gauche reposent une robe fleurie et des sous-vêtements jetés là dans l'effervescence de l'amour qui se transforme en passion. Une silhouette est endormie là, allongée sur le ventre, le drap négligemment jeté sur elle, recouvrant du bas de son dos à son genou et, la tête posée sur l'oreiller, elle l'enserre de ses bras, dans une étreinte rendant presque jaloux celui qui fait la photo. Moldue, cette dernière reste immobile, sentiments intacts, n'ayant pas besoin de mouvements pour transparaître et il y a de la douceur dans la façon dont les cheveux de la femme endormie sont disposés tout autour de l'oreiller.


Guerre - 1992 à 1999
Et ce fut rapidement l'escalade. Voldemort prit le pouvoir du monde sorcier, réduisant les nés-moldus aux moins que rien que certains avaient toujours vu en eux. Avec Lui, et même si Aster n'approuvait pas ses idées sectaires et élitistes, revint l'espoir de revoir sa sœur, et, chaque jour, Aster attendit un signe d'elle. Mais ce signe ne vint jamais. Alors il trouva un moyen de comprendre et rejoignit l'Ordre du Phénix. La discrétion devint son maître mot, discrétion pour ne pas impliquer Angèle, discrétion pour pouvoir continuer de faire le métier qu'il aimait, mais volonté inextinguible de retrouver Astrid. Son statut de sang-pur l'aidait à faire ce qu'il souhaitait et c'est en toute discrétion, toujours, qu'il obtint des informations par une ancienne amie de l'école; sa sœur n'avait pas été libérée d'Azkaban. Il obtint alors une audience au Ministère, et son statut lui permit de rencontrer le Ministre de la Justice Magique lui-même. De l'entretien, il en ressortit avec plusieurs convictions : sa sœur était en vie quand bien même son vis-à-vis venait de lui mentir, yeux dans les yeux, en lui affirmant le contraire; de plus, il ne s'arrêterait pas de la chercher avant de l'avoir trouvée et pour cela, il s'appuierait maintenant sur le travail qu'on venait de lui offrir, l'intégrant au Ministère dans une volonté naïve de penser qu'il ne chercherait pas plus avant. Il s'était alors coulé dans une vie d'agent double avec une facilité déconcertante et toutes ses découvertes, il les partageaient avec l'Ordre. Mais la vie a quelque chose de déconcertant quand elle tente de punir les cœurs les plus valeureux et à l'aube de l'année 1999, Angèle le quitta, lui laissant une lettre qui agita son cœur d'incompréhension, de colère et de tristesse.



Photographie numéro 874 (disparue) - 1998
L'homme accoudé à la table du café est vêtu d'un pull épais blanc et il regarde au dehors. Par la fenêtre, on peut voir la neige qui a envahi les trottoirs d'Oslo et une silhouette dont on ne discerne que le bonnet est en train de passer. La neige tombe, mais il faut se concentrer sacrément fort pour la discerner au travers la brume présente dans la rue. L'homme serre entre ses mains une tasse rouge d'où s'échappe un mince fil de fumée et qui contient un chocolat et sa paire de gants en laine est posée à côté de sa tasse. Son visage porte les couleurs de l'hiver et du froid et ses yeux brillent d'un éclat malicieux. Cette photo, prise à l'insu de son sujet ne dit rien de son sursaut en entendant le déclic de l'appareil, des quelques goutes du chocolat renversé échouant sur son pull immaculé, pas plus qu'il ne trahit l'éclat de rire à venir et les baisers enflammés après. Cette photo n'est plus en possession d'Aster, elle est mystérieusement disparue.


Astrid - 2007
Et puis, sa jumelle fut retrouvée. Portée disparue pendant bien trop d'années, il ne crut dans un premier temps pas à la nouvelle. Ce n'est que lorsqu'ils furent amenés à se retrouver, quelques heures après, et qu'il la tint serrée contre lui, qu'il comprit qu'il ne rêvait pas. Sa sœur, sa moitié, l'autre partie de son âme. Enfin de retour. Il l'écouta lui expliquer ce qu'avait été sa vie pendant tous ces mois, il pleura, probablement autant qu'elle, mais ne l'interrompit jamais, pas même lorsqu'elle lui donna bien trop de détails sur les battues et ce qu'elle avait subi. Il ne dit un mot lorsque, les mâchoires serrées par la colère, elle lui parla du projet secret sur les cracmols, des expérimentations, de la torture, et puis de la mort, de Cole, de sa révolte contre ce qu'il s'était passé, et finalement, de la crainte d'avoir été une partie de cela, d'avoir participé à ce désastre. Elle pleura plus qu'il ne put la réconforter et l'aube de cette nuit froide leur laissa un sentiment infâme de vide, de mort et de danger. Jour après jour, il l'aida à se relever, emménageant ensemble, se cachant du monde lorsqu'il n'était pas en mission pour l'Ordre. Car rien n'était fini; Angèle était en danger. Il était hors de question de la laisser tomber.




Dernière édition par Aster Selwyn le Dim 22 Mai - 14:33, édité 7 fois
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Et bienvenue officiellement par ici aster ☾ where our eyes are never closing 683602271 aster ☾ where our eyes are never closing 683602271 hâte de voir ce que tu vas en faire, d'ailleurs j'ai complètement zappé mais y'a aussi Logan qui... serait de la famille Selwyn (sa mère était une Selwyn). Va falloir que j'aille checker ces arbres de l'angoisse soon dans mon brainstorming aster ☾ where our eyes are never closing 3689043071 bref meilleures muses et à très vite DANCE DANCE DANCE
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aster ☾ where our eyes are never closing 3917032287 aster ☾ where our eyes are never closing 3917032287 aster ☾ where our eyes are never closing 3917032287

JE SUIS SI CONTENTE OMG

Merci de prendre aster, je l'aime tant, il va être si chouette, et ce que tu as déjà noté promet aster ☾ where our eyes are never closing 565187633 aster ☾ where our eyes are never closing 565187633 aster ☾ where our eyes are never closing 565187633
j'ai si hâte de lire tout ce que tu vas imaginer et développer pour lui, je suis toujours là si tu as besoin, tu sais où me trouver !
J'espère que tu t'amuseras autant que moi ici aster ☾ where our eyes are never closing 123712488
mille fois bienvenue aster ☾ where our eyes are never closing 1f60d
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que d'excellents choix DRAMAAAA
bienvenuuuue parmi nous aster ☾ where our eyes are never closing 736882016 aster ☾ where our eyes are never closing 736882016
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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ce choix de perso aster ☾ where our eyes are never closing 3917032287

bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche ! Hâte de voir Aster et Angèle en jeu aster ☾ where our eyes are never closing 736882016
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Göran Falk
OPPORTUNIST
Göran Falk
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Crédit : self (av.), pynchon (cit.), fidji & jool (kdos noëls 2021/2022)
Âge : 59 piges.
Occupation : Prêteur sur gage dans l'Allée des Embrumes, à Londres.
Allégeance : Aux Black Hands, pour qui il œuvre au rang de Black Thumb.
Particularité : Le bras gauche d'un mort qu'il s'est fait greffer et l'esprit de ce mort qui le possède depuis janvier 2008. Fun (non) fact, c'est Amycus Carrow.
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vouzici aster ☾ where our eyes are never closing 1105522298
(aerm aster ☾ where our eyes are never closing 3689043071)

ce choix de perso 👌
hâte d'en lire plus et de suivre cette histoire avec angèle ! DRAMAAAA
plus officiellement bienvenue, installe-toi bien aster ☾ where our eyes are never closing 736882016
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Invité
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Anonymous
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Bienvenuuuuuue! Trop heureuse de voir Aster débarquer! J'espère que tu vas te plaire parmi nous!!

Hâte de lire la suite et les bails avec la belle Angèle DRAMAAAA aster ☾ where our eyes are never closing 736882016
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Rowan Scamander
VOLDEMORT SYMPATHISER
Rowan Scamander
Date d'inscription : 16/09/2021
Messages : 186
Crédit : littlewildling
Âge : 32 ans
Occupation : Nouvellement promue au poste de co-présentatrice du JT sur les ondes cristal. Jusqu'au mois de juin, elle animait l'émission populaire The Good Life.
Allégeance : Le gouvernement, bien sûr ! Ils assurent la sécurité de tous, la sécurité d'un emploi et d'un mode de vie décent.
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Ce choix de perso est validé aster ☾ where our eyes are never closing 1596509048

Le début de ta fiche est vraiment top, j'ai hâte d'en lire plus sur Aster et encore plus de le voir en jeu avec Angèle nod

Bienvenue par ici aster ☾ where our eyes are never closing 736882016 aster ☾ where our eyes are never closing 736882016
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Celyn Rosier
VOLDEMORT SYMPATHISER
Celyn Rosier
Date d'inscription : 02/06/2020
Messages : 416
Crédit : jool la best (av), ortali et jool djgjhfgh (gifs profil).
Âge : 27 ans (03/01).
Occupation : Vice-CEO de Rosier Events depuis la mort de son père ; reprend ses marques, semble plus fatigué et plus irritable que d'ordinaire (et ce n'est pas peu dire, pour un Celyn maussade de nature).
Allégeance : Les Rosier (ce qu'il en reste), Ezekiel.
Particularité : Animixé à un serpent vigne, calligraphie magique, petite malédiction des familles.
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Bienvenue parmi nous ! Excellent choix de scénario, j'adore le début de fiche et j'ai hâte de voir la suite avec Angèle ! aster ☾ where our eyes are never closing 1634921035

N'hésite pas si tu as besoin, on reste à disposition au cas où ! Bon courage pour la suite de la fiche et have fun ! aster ☾ where our eyes are never closing 736882016
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