BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Hollis Waffling
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Hollis Waffling
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Day 21 - Greed
AU Part 4/ ?

Elle pensait être en sécurité ici, retranchée dans les boyaux sous-terrain, le labyrinthe tortueux privé de toute lumière pour ne pas éveiller les soupçons. Enfermée, elle fait pénitence, fait couler des doigts révérencieux le long des tranches usées et jaunies de vieux tomes, le cuir craquelé bien avant sa naissance. De sa plume appliquée, elle récite les ordres sur le parchemin, l’encre sèche sur ses doigts et ancrée plus profondément encore sous sa peau. Entre les parois humides ne résonne que le bruit des pattes griffues qui crissent contre la pierre, les couinements de la vermine qui s’y presse et le plic ploc irrégulier des gouttes d’eau.


Or well, that’s how it was supposed to be.

Au fil des mots, les murs se peignent de verts et de feuillage, s’étiolent et disparaissent dans l’infini de l’azur. Des nuages traînent, paresseux amas de coton en lieu de la mousse qui croit sous l’humidité des bas plafonds.
L’air est frais, l’hiver encore présent, mais le soleil brille tout de même dans la clairière, son éclat intensifié par sa présence. Les rayons se jettent dans l’eau et les éclaboussent de mirages miroitants, seuls quelques morceaux de glace flottent encore à la surface, réfractaire à l’arrivée imminente du printemps.  
                     
A bird’s probably singing or some shit, we get it.

Enfin convaincu d’abandonner ses approximations de tenues "humaines", (« It’s called style ! Once they see me wearing it this way they’ll wear theirs inside out too ! ») il a préféré opter pour un ensemble traditionnel – qui n’en a le nom que pour une fae, peu convaincu des options proposées.
Le drapage est complexe. Enfiler les fines bandes de tissu coloré, plus délicates que la membrane des ailes d’un papillon est un art en soi.
Superposées avec précision, elles se confondent et se mêlent jusqu’à former un voile iridescent à l’opacité incertaine sur lequel le soleil joue des vagues de lumière changeantes. D'un mouvement, elles débordent et découvrent la ligne d'une cuisse, l'ondulation de muscles sous le derme et viennent lécher la peau révélée de reflets d’or bleu et de mithril.

Son cercle est mal calibré, le problème du transfert d’Essence non résolu. Faire entrer une tierce personne risquerait de le fragiliser davantage…

Dans l'intensité du regard et les secrets gardés silencieux, dans le flou d'entre deux lignes jamais reliées ensemble, quelque chose s’éveille. C’est un peu lent, engourdi de longues année d’hiver et de sommeil qui ont élimé ses sens et tu la faim. Les membres sont lourds mais les extrémités s’agitent, étirent et replient les longs doigts griffus qui raclent les parois, animés d’une frustration grandissante.
It needs something.
Le besoin est indistinct et aléatoire.
Les richesses des caveaux gardés soigneusement dissimulés par le défunt roi aux yeux du peuple et des conseillers sont abandonnées sans regret ou presque. Une amertume traîne sur la langue et colle au palais, souvenir poisseux de la surface luisante et polie de pierres et d’orfèvrerie, de celle, lisse et marbrée de jade entremêlées, et de l’envie d’y refermer la mâchoire pour les garder enfermées.
De la cupidité, de l’égoïsme, les restes d’une éducation laissée à d’autres mais baignée de l’influence nauséabonde d’un géniteur pourri jusqu’à l’os.
What else could it be ?
Il y a des doutes pourtant. Lorsque le besoin empêche de fermer l’œil, que les griffes se sont enfoncées si profondément dans son estomac que la faim devient douleur et qu’il ne sait comment l’apaiser. Les larcins inutiles aident un temps.
Un caillou sans valeur dont la forme lui plait, sa surface douce au toucher, le mouvement répétitif devenu  cathartique. Des pièces volées, de-ci de-là, à quelque conseiller négligeant ou sur le comptoir d’une auberge le long du chemin. Une collection de feuilles et d’herbes odorantes dont le parfum a disparu il y a des jours, les plantes sèches et friables dans leur vase, son courroux bruyant de portes claquées et d’heures silencieuses passées à ruminer loin de la vie du Château si on ose y toucher.

Toutes ses équations sont correctes, elle en est certaine. La fierté ravalée elle les a même faites vérifier par toutes les figures de l'Ancienne Arcane qu'elle respecte, et même certaine pour lesquelles elle a menti.
And yet. It always fails with his blood, the conjuring instable and a burning disaster where billows the dark smoke of her acrid frustration.

Il a commencé à les cacher.
Les bouquets, pour éviter qu’ils ne soient jetés, l’or et l’argent, parfois même le cuivre bien huilé, pour oublier la honte qu’ils lui inspirent et les galets… Just because.
A collectionner aussi.
Des boutons brillants, de costume d'apparat ou de marchand consciencieux, des fleurs sauvages et  tout ce qui se rapporte à l'or, surtout.
Il l'admire du bout des doigts, appréciateur du velours de la peau sur laquelle il le cueille, chaque centimètre étudié sous les rayons du soleil qui l'illuminent de leur halo doré, le goûte à pleine bouche au bord de ses lèvres, chaque son qu'il élicite de ses gestes attentifs et qu'il recueille entre eux une coulée de métal incandescent qui se propage dans ses veines sans apaiser le feu qui l'étreint davantage à chaque rencontre.
There's desire, and something else too.
It started as a faint simmer, an itch really, until it got fueled by something and kept growing, becoming a want, a need. An obsession. Accaparing his thoughts and his nights. Keeping him awake, feeling empty and denied, deprived despite the ever-growing feeling in his chest.
So he keeps on taking.

He buries his fingers into the thick curls, pulls on the strands until he can look at the golden specks in his eyes from above, the strain in the column of his throat put on display. He tastes the tender skin there, and everywhere the iridescent lights shine on, pressing burning kisses and the edge of sharp teeth, worrying the skin until new colors bloom. He wishes he could make all the light and all the gold that dust his skin his, licked, kissed, sucked, and swallowed whole, his to keep and never to relent. He has yet to find disappointment in himself when the bruises appear under the shimmering surface, untouched.
He keeps him pinned to the ground into the soft grass, all memories of frosted landscapes melted long ago between panting breaths and the unusual warmth that keeps on rising around them, intent on getting back all the air that got stolen from his lungs every time he got kissed, all the words he lost every time the sun showered him in gold.
A King's plea has its worth.



Les runes s'imbriquent et s'activent, la magie extirpée du pacte un flash bref qui éclaire son visage avant de redonner ses droits à la pénombre. Le septième essai est concluant, une réussite indéniable et simplissime comme les six autres avant, tous effectués avec le sang de ceux qu'elle a pu croiser dans les couloirs du château.
Her runes aren't the problem, Seo Jun is.


« I think I might love him. »

« Yeah no shit, glad you eventually got there buddy. You've been waxing poetic about his ass or his hair for months. I haven't been able to concentrate on anything for at least an hour because you hunted me down the secret dungeons to tell me about your picnic date. »

Les pierres froides sont toujours là, tout comme les rats qui détalent au bruit sec du volume refermé avec exaspération.
She can't feel her the tip of her fingers, or her ass, she should have warmed the tiles or something, the temperatures having drastically dropped as the early night settled in.

La clairière l'est tout autant cependant, son sol de branches craquantes, les verts tendres qui annoncent le printemps et le souvenir des mains chaudes d'Azariah et de son sourire vifs et indissociables dans son esprit.
It made him laugh.
« That's quite perceptive of you. You're right in a way. I do not make the land greener or shinier but they do. As remote as your Realm is, its instinct is deeply rooted in Essence too » – he chuckles, get it, roots. He follows after a beat, his voice quiet. « They're greeting me. They're a bit lost but they're doing their best trying to honor Nature. » Flowers bloom in a hurry, wrinkling the petals they spent so long prepping for spring and he carefully smooth them out between his fingers, slowly bringing them back to sleep. The grass shivers its welcome under their bare feet, warmed by sunlight, and the wind brings the creaking sound of branches and trees trying to bend for him.

He's the sun's favorite child and Nature's heir and he is at his feet, knees grass-stained and lips so red he can't breathe again. The burning in the pit of his stomach is a raging fire, demanding and urging as he pulls on the strands of hair with renewed urgency, the edge of his vision white hot from the pressure of a build up that has been coming for too long.
It's close.
So close he can feel it, taste it on the tip of his tongue as it soon  reaches its peak, ozone and fire crackling in the air. The sky burns brighter and bleeds molten gold even as his eyes flutter open. Blood dribbles down his hand, his fingers buried in the dark locks painted red, pierced by the heavy thorns on the new circlet that crowns Azariah's head.
On his stricken face wreathed in blazing, liquid light, where droplets of blood have fallen, two lightless eyes peer up at him.


« Seo Jun-ah... Since when are your eyes so gold ? »

That's what she was afraid of finding out.
It's no human blood.



Inside his veins, his blood sings, awaken.


----


(« They said it’s how it all started.
A butterfly mocked the Queen and her superficial love of rich garments and luxury, telling her she could never equal Nature’s true beauty. In her fury she banished all the butterflies from our Realm, releasing them into the dark and desolate planes of your mortal lands.
Saddened by their fate – they could barely survive a few days there, and by the loss of their friends, little fae spent days and nights looking for them, crying and overflowing flora with their tears. The Court was a mess without all its little helpers' hands but the Queen wouldn’t budge. She’d not face them again before she got, indeed, greater than Nature herself.

A young daughter’s advisor was a wonderful seamstress, she made the lightest of silk, so thin it got its color from the skies light, capturing its deepest midnight blue, the burning gold of its dying sun as well as its faintest pink, more delicate than a rosy maiden’s blush. The Queen asked her to sow her a dress that would put Nature to shame. Threatened with banishment, she worked for weeks to complete the task. In vain.
No thread was light enough.
Founding company in their shared misery, the little fae flocked to her, tear-stricken faced and trembling hands full with the remnants of their once beautifully winged friends. She sew them back together into a magnificent dress, every single tear mended with grief.

The Queen was delighted, certain that the garment was the masterpiece she was missing and the only piece of clothing worthy of her beauty. She took it from the girl and kept it hidden until she summoned the impertinent butterfly, somehow still alive after all this time.
She had never been more beautiful, the fabric was so airy it seemed to float, moved by a gentle breeze, shifting so elegantly it appeared to shimmer into existence instead of moving or being. The colors were subtle and yet radiant, bringing out the glow in her skin instead of making her look dull in comparison.
She asked the butterfly what he thought, now that she was Nature herself in her glory, and even more. He simply answered, « As you wished so dearly to be one of us, you shall be. ».
She laughed, thinking she had won and threw the butterfly back to the cold realms, not caring about their fate. Not a few days later, as the little fae brought back the butterfly still body, the Queen died. As quickly as she snuffed out so many lives – the butterflies and all the little fae who ran themselves to death, looking for their friends, or those who let sadness take them away, but also all the children and adults who ended up dying of hunger without the help of their little workers, she was gone herself.
A butterfly’s lifespan for a foolish Queen who thought herself better than Nature when she prided herself in nothing but death and lifeless gold.

The advisor’s young daughter became the next Queen, reigning over the Court with her little friends and inviting back home all the butterflies.
Not everyone forgave the Fae arrogance and many chose to stay in the other realms, having made peace with their mortality and the sad beauty of it.
They say morning dew is the remnant of the little fae’s tears and the fresh sorrow of those still looking around for their lost companions.

Since that day it became the royal attire. To remind them that whatever Nature gives she can take back and that they’re nothing more, and nothing less, than a mere butterfly in the face of her grandeur.

...

Unless you want to take it as an incentive to reach up higher than Nature and the selfish Queen and finish what was started.
)


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Kim Seo Jun
ENEMY OF THE STATE
Kim Seo Jun
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Ca t'es venu comme ça, sur le moment. Un peu par hasard, comme sorti de rien, ou plutôt une évidence détournée, un peu changée par sa temporalité. La pulsion qui n'a finalement plus rien trouvé pour l'empêcher, instinct gardé pour toi depuis que tu l'as retrouvé, réfréné plutôt qu'exprimé.
Tu pouvais pas.
Pas risquer de le mettre en danger, ni de lui faire perdre sa place, son travail, sous prétexte que vous vous connaissez - et plus encore - et que vous n'en avez rien dit. Pas lui donner à faire un choix, ni pour lui ni pour toi.
Pas lui imposer ça, non plus. T'imposer toi, dans son présent et son futur où t'es pas sûr d'avoir encore une place. Il a peut-être réussi à tourner la page lui, tu t'es dit, forcés de continuer l'un sans l'autre depuis trop d'années.

Et puis il est plus seul, maintenant. Il a Seo Yeon.
And a pack in which you don't have a place.

Pourtant...
Pourtant t'es pas aveugle à la manière dont il te regarde encore. Pas dupe de vos mains, de vos corps qui cherchent l'autre sans pouvoir s'en empêcher après s'être trop manqués. Des goûts de promesses dans le filigrane des mots échangés, entre les lignes des gestes et des actions.
La brièveté du baiser échangé, aussi.
Is it ok for you to hope, now that suspicions and risks trailed away from you? Because you can't help it but do.


Comme souvent, tes pas t'avaient mené dans son quartier, habitués à prétendre passer dans le coin, comme si tu savais pas qu'il habite là. A l'intérieur de sa maison, l'éclat de l'or, à peine perceptible sous le brouillard des enchantements de fae ; et ça fait miroir à la citrine pâle qui tapisse le fond d'une poche de ton manteau avec un assortiment de babioles brillantes.
Certain que personne te suit ce jour là, tu te laisses aller à un moment de distraction, d'impulsivité ou peut-être un peu des deux et t'es en face de sa maison avant que tu réalises pleinement l'avoir décidé. Tu te mords la lèvre. T'as pas beaucoup de temps avant qu'il remarque ta présence, alors tu suis l'impulsion. Tu glisses la citrine dans sa boite aux lettres avant de disparaître.

Les questions tournent toute la soirée en boucle dans ta tête, si bien que tu finis par aller courir à quasi minuit dans le froid hivernal. Tu sais pourquoi t'as fait ça ; mais est-ce que t'aurais dû ? Et s'il t'avait remarqué ? Et s'il trouve pas la pierre ? S'il comprend que c'est toi ? Et s'il le comprend pas ? Non, non, il sentira. Tout passe et son contraire.

T'es à nouveau là le lendemain. Le sur-lendemain aussi. Et le jour encore après ça. T'arrives à des moments où il n'est pas là, maintenant. Glisses une bague élimée mais brillante, un récipient de poudre dorée, un autre caillou aux reflets irisés dans sa boite aux lettres et puis repars après un regard long vers sa maison.
Le septième jour, la curiosité prend le dessus. Tu te glisses sur le chemin de larges pierres jusqu'aux abords de sa maison, t'arrêtes avant de t'aventurer sur le porche. L'impression d'avoir senti un éclat d'or et de chaleur au loin - tu glisses un bracelet sur la branche d'une plante grimpante au coin du porche et déguerpis avant qu'ils aient pu ou non arriver.
Quand tu repasses le lendemain pour laisser sur le banc du porche un briquet en métal gravé, poli à l'en faire scintiller vivement, le bracelet a disparu.

Le neuvième jour, tu ne t'arrêtes pas. Tu ne passes même pas dans sa rue - la sensation d'être suivi, tu sais pas par qui. Pas un des tiens ni d'un gang rival. Pas non plus l'un des aurors qui te filaient un temps. Tu prends pas de risques. Reviens plus tard, au milieu de la nuit, certain que personne n'est après toi. Leurs magies sont apaisées, calme endormi qu'elle retranscrit. Tu te glisses au-dessus de la haie, évite le porche qui risque de s'allumer automatiquement pour te faufiler dans le jardin. Sur le rebord de la fenêtre de la cuisine, tu déposes un petit dragon en peluche doré. Lui est pour Seo Yeon, et les hangeuls des deux syllabes lui ont été confiées.
Tu te glisses dans l'obscurité des arbres au fond du jardin. Assis dans les branches basses, tu te laisses un instant bercer par leur magie, réchauffer par celle du soleil endormi. Tant pis si t'as rien à faire ici. Tu veux rester un peu avec lui, même de loin.

Les jours suivants, tu varies l'heure de tes passages un peu au hasard. Les précédents cadeaux disparaissent, récupérés comme ils le devraient même si tu sais pas ce qu'il en fait - tu le vois pas les jeter en sachant que c'est toi, mais t'espères que c'est bien lui ou Seo Yeon qui les ont récupéré.

La nuit du dix-huitième jour, un éclat attire ton regard par la fenêtre du salon. Le sapin est éteint, mais t'aperçois au centre de la table basse le flacon irisé, empli de petits halos colorés et de lueurs mouvantes que tu lui as laissé la veille entre les plantes de l'entrée. Autour, quelques autres des babioles que tu lui as offert. Tu jettes un oeil autour. Personne pour te voir dans la nuit du jardin, caché par sa maison.
L'air coule contre ta peau et tes écailles, te soutiens comme si tu en faisais partie alors que tu voles jusqu'à sa fenêtre. Plongé dans le noir, tu perçois de lui que la forme de la couette jetée sur lui et la tache sombre de ses boucles sur son oreiller. La terre du pot accroché au rebord est meuble sous tes doigts lorsque tu y déposes soigneusement une bague pour qu'il puisse la trouver.

L'aube du vingt-quatre s'éveille à peine à l'horizon lorsque tu t'approches de la maison. Leurs magies sont calmes, et t'es étonné de le sentir au salon. Tu t'approches doucement, comme pour t'assurer qu'il a bien l'air endormi et ne pas risquer de le réveiller - shouldn't you, though? Tu hésites, le cadeau enveloppé dans du papier de soie d'un bleu profond pour dissimuler le contenu à la vue de potentiels insomniaques. Celui-ci est différent. Il compte, autrement que tout ceux que tu lui as apporté tout au long du mois de décembre. Est-ce que tu devrais vraiment le laisser dehors comme ça ? Te risquer à entrer ? Plongé dans tes pensées, tu t'apprêtes à faire le tour de la maison lorsque tu entends la porte à l'arrière de la maison et que tu réalises que l'or du soleil s'est éveillé.
"Jun-ah..." Sa voix se fond dans le calme matinal et tu te tournes. Azariah est là, l'air encore assoupi et un sourire sincère sur les lèvres, un peu timide d'espérer peut-être. "Won't you come in? I was waiting for you." Il te tient la porte ouverte et tu le suis à l'intérieur, jusqu'au salon où il te dirige d'un frôlement qui se coule de ton dos à ta taille. "You sound pretty sleepy for someone that was waiting, Sunshine." You tease quietly, voice a little hoarse from not having talked in a few hours, but the endearment flows from your lips naturally, before you think it. You hum but he shakes his head before you can take it back. "You're the one who took too long!" A short pause as he bit on his lowerlip. Moves a step closer into your personnal space - none of you ever understood the concept with each other. "I found your gifts," il constate et désigne d'un geste  la pièce. Tu suis le mouvement du regard, tombes sur toutes les babioles et cadeaux de l'avent semés sur la table et dans la pièce. "Though Seo Yeon kept some. She was always happy to go look for them." "And you?" You ask quietly, as you find his eyes again. A short silence. "Are you really asking? Of course i was too. Yet the one i really hoped to find was never here." His gaze is intent enough to leave no doubt about what he means, and you wonder if he can hear how your heart is racing a bit in your chest. Probably. "I thought you'd come in to see me sooner." "I wasn't sure at first. Of what i was doing ; if it was alright. Then i didn't want to disturb you and Seo Yeon, nor wake you up."
Le regard qu'il te lance est assez clair pour ne pas avoir besoin de mots. Sure jan.

"And this one? You looked like you were looking for something." He asks, vaguely teasing, and you glance down to the package in your hands. "I didn't want to let it somewhere else than with you." Tu formules après une seconde, et ton regard le retrouve alors que tu t'approches assez près pour sentir sa chaleur, pour presque placer le paquet contre son torse. "Don't you know what it is?" Un éclat dans ses yeux. Tu le vois déglutir, comme pour faire passer une émotion. Ses doigts se referment sur le paquet un peu convexe malgré l'air plat et fin. S'entrecroisent aux tiens. "I do." Sa voix se fond en un murmure dont tu sens le souffle contre ta peau. L'émail attaque un peu ta lippe, rien qu'une seconde. "Do you know what it means?" Un instant passe où il cherche quelque chose dans tes yeux, une réponse ou un indice, la confirmation de ce qu'il pense peut-être. "Is it...? Really?" You nod and reach for his nape - and that fucker is still so tall that you have to get a bit on your damn toes to steal his fucking breath away. "Yes." He kisses you back, the relative softness and the slow intent of the first soon gets lost under the increasing heat and intensity as years of longing and missing come into play.

On the couch, the scale shines it's unique light, litting its colors from deep within, unseen and forgotten for a time.
You have a lot to catch up.



Day 22: Advent calendar
Modern fantasy AU, December.


Dernière édition par Kim Seo Jun le Ven 24 Déc - 1:12, édité 1 fois
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Brygida Strugatsky
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« Listen. Just- for once in your life, listen. » L'arrête du nez pincée entre le pouce et l'index, sourcils comme moue figés dans une expression peinée, le ton reste pourtant égal. Compréhensif même.
« I get it. I really do. Sometimes you'd rather not go by the book, twiddle a little bit with the rules. And that's ok ! I feel you. »
Is this what it feels like when your parents try too hard to make themselves look relatable to you ? What is he trying to do with his « earnest look into your soul » bullshit ?
« But you've got a job and you cannot tell your charge to "cut a bitch" and actually have him do so ! » Dans son dos, les ailes s'ouvrent brusquement, engouffrent la salle de leur imposante taille. Elles se replient presque aussitôt, loin d'être cachées derrière le costume d'un blanc tout aussi immaculé qu'elle, alors qu'il temporise.
Wearing all white like a goon, how corny.
« You do understand how it's a problem, right ? That's not the type of advice you should be giving. Leave it to your counterpart. »
Ses yeux quittent la vue du ciel offerte par l'absence de plafond – à moins qu'il ne s'agisse d'une illusion ? - et reviennent à lui alors qu'elle contient son outrage. « Silaiev wanted him to "murder a bitch" and he was literal, I wasn't ! » A beat « Not really. »
Vane se penche un peu plus au-dessus de la table de bois simple qui les sépare. Comme toutes les émotions qu'elle l'a vu exprimer – and Hell Heavens does he have a lot of feelings – l'inquiétude semble sincère.
« Is this your moral compass ? Being less horrible than the demon you're sharing a charge with ? »
Il soupire, la tête dangereusement penchée vers la surface de la table et elle suspecte qu'il considèrerait sérieusement de s'y taper le front s'il n'était pas davantage concerné par le risque d'abîmer son visage.
« I don't get it. Everything went mostly ok with your previous souls. Except for that habit of giving them « signs » from above. You've stopped that, right ? You went to that mandatory seminar about Joanne of Arc, right ? »

Le ciel est calme. Presque immobile. Les quelques nuages tiennent plus de maigres taches blanches, vagues espaces oubliés dans la marée de bleu fade, et pas une seule brise pour les pousser. Rien sur quoi accrocher son regard et se laisser distraire, rien pour se soustraire à la conversation.
She must be working.
Maybe someone should tell Her the oceans don't need more monstrous shits crawling their depths and that humans could use some help for a change.


Elle a été coupable de choisir la facilité, certes. Manipuler l'environnement et tous ses aléas est bien plus délicat que de simplement murmurer à l'oreille des humains ce qu'ils souhaitent entendre. "You're doing great.", "I know this is difficult and you're in pain. You can overcome this." "It's worth it." Il suffit d'ajouter un ridicule rayon de soleil au travers d'une fenêtre et de le faire tomber sur leur visage et les voilà touchés par la grâce divine.
L'amusement habituel de telles manœuvres – utiles quoi qu'en dise la hiérarchie, à certaines doses et à user avec précaution bien sûr – n'est pas la source de ses derniers agissements pourtant.

« Come on Strugatsky, do you really want to spend every other evening debriefing with me ? It can't go on. Give me somethinggg. » Les syllabes se traînent, et, si elle avait vraiment aussi peu de standard que Stupiev, elle appellerait la moue et l'attitude de son mentor... boudeuse. A six year old banned from recess until he solved all his maths problems.

Sur les traits délicats, le sourire qui s'étire n'a rien d'angélique, la joie tirée de l'inconfort qu'elle devine aisément alors qu'elle fait glisser son tabouret sur le sol pour se rapprocher de la table et de la confidence. « Are you whining ? Did I ruin your night's plans or something ? Got somewhere else to be, teach' ? »
… Maybe she's as bad as the demon. Half as bad at least.

Sadly, the overgrown child has no shame. « Yes. Yes I am whining. Because I've already missed three dates because of this ridiculous situation and if I have to spend one more night looking at your face or Numa's – because he has been berating me because of you, you think you're the only one suffering endless meetings ? I'm in double the pain here – I will cry. For real. »

Ew. Vane and his boyfriend.
Sans cacher son dégoût à la mention de ses rendez-vous et des larmes imminentes si elle en croit son visage désespéré – their story is well known and it's pretty rich to have Vane on her case like this with all the trouble he caused when he was younger, especially because of Kim, but sure – elle se prépare à se rabattre sur sa carte habituelle, les yeux à peine baissés en harmonie avec l'affaissement des coins de son sourire. That's a common sob story you see, it all started when she was born and -

« And don't even try to feed me some bullshit about it being difficult because you're a Halfer or some shit. You were doing great down there, and maybe you stayed there some time and the adjustment can be tricky, I wouldn't know, but you did great there too before this one. So, tell me. What's the problem with this kid ? »

It's easy to believe him a fool. Too bright smiles, too happy go lucky attitude. Genuine to the point of stupidity. Nothing but a bigger version of the idiot cherubs always flying around and being nuisances in the corridors, messing up with the letters they're supposed to deliver.
She doesn't like to be reminded of how perceptive he is. That he might really see what she means, even when she doesn't herself.


« Nothing's wrong with him. »
La réponse est trop sèche pour ne pas importer. Trop émotionnelle pour qu'elle s'arrête ici sans qu'il ne cherche davantage à creuser. Elle préfère encore le faire elle-même.
« It's just- » Il attend. Ne comble pas le silence à sa place, lui qu'il est inormalement impossible de faire taire. Mikhail aurait déjà su, sa propre réponse déjà toute faite, donnée avant même qu'elle n'ait à ouvrir la bouche.
But maybe it's about the process too.

« It never gets better. It feels like - like empty promises. Like lies. I've never lied even as a demon. »
Le bruissement de ses ailes lui parvient, ténu, et elle s'en veut de laisser sa frustration transparaitre. « If you give in to the urge of punching someone in the face. You will feel better. Even if for a second. For a very bright hot second, the only thing that'll matter is all that anger you let out and how good and exhilarating it was to see their teeth get knocked out. Bonus points if some fall on the ground and they grovel to pick them up. »

« Dark. »

Ses yeux restent fixés sur le bois de la table, les veines sombres des lignes au tracé tremblotant entre lesquelles elle essaye de faire tenir ses pensées.

« Violence is ok. Greed is too. You can step on everyone else in life if that's what you want and if you do as I say, you might not get caught and end up on top. I can promise that. »
« If I work in harmony with a charge and I say « You can have it. » I'm not lying. You can, if you're ready to do what it takes. I can help out with remorses too, drown them in champagne, make a little donation to a charity if that does the trick. »

Le ton baisse un peu, la certitude emportée avec le volume pour ne laisser qu'une sincérité hésitante. « The other charges were ok. They didn't need that much help. Things were sometimes difficult but nothing that couldn't be managed with heavy resilience and the comfort of believing that it could get better. Small things too. A flower on the sidewalk, help from a neighbor, finally finding someone to listen to you.
It was ok because it was true. It was on them, and a little bit on me, but it was true
. »
Le bruissement a cessé, l'arc de ses ailes arrondi, un peu replié sur lui-même comme si elle espérait pouvoir assez se recroqueviller pour retrouver le temps où elle pouvait se cacher entièrement derrière le rideau de plumes de ses parents.

« There- »
«I just don't understand how I'm supposed to let someone's life be so pitiful. Even when he has made peace with it, even when that's what he is supposed to do. They've chosen well. He'll make a perfect guardian. He is diligent and kind. Selfless to a fault. But must he go through all this misery while I helplessly watch ?
If I can't tell him that he can cry because once washed away with his tears the world will look so much brighter, then what's the point ?
»
Anger is better than pity. Self-righteousness is too weak, too soft of a thing for the ire that's bubbling inside. Her disparate wings are poofed up and opening up with each word.
« A fucking ray of sunshine through the clouds won't give him back his sight. It won't get better. I know it. You must know it too to some extent. So what if I steer him a bit away from the pain ? Does he really have sit perfectly still through all of it to deserve his station ? Is it really worth it ? To end up there, having then, not to live it but to watch it happen to someone else ? »

It's not all there is to it, of course. Being their angel doesn't mean letting them live through a trial of pain until their fate is met. That's how it sometimes feels like however.
Maybe she's immature, too green of an angel yet.


« Brygida... » Le son de sa voix, douce dans l'immensité de la pièce, lui fait réaliser à quel point la sienne s'est élevée, emportée vers les cieux toujours immobiles.
It's all Her fault.
Il hésite, probablement sur quel point de sa tirade commencer et elle ne sait pas si elle peut attendre. Si elle est prête à écouter.

« There are more than a single way to come to us... Every choice, and Chosen, is carefully but neither of us can really know what will come to him. »

Les secondes passent et les regards ne se quittent pas. Le sien étonnament inscrutable alors qu'elle peine encore à croire à l'insinuation de ses propos.
Is he implicitly agreeing with her ? Giving her his silent blessing ?

Après un nouveau laïus interminable basé sur les tâches que se doit d'accomplir un ange, leur fonction et l'interdiction d'interférer directement dans la vie de leur humain – blablabla, elle peut enfin quitter la salle de réunion, laissant derrière elle un ciel d'encre dont la couleur a changé brusquement – like a switch someone forgot to tap on on time – et un mentor se lamentant de l'heure tardive et de ses chances de trouver son partenaire déjà endormi une fois rentré.

It doesn't change a thing. Ultimately, she'll still do it.
But she does feel a kind of support. Doesn't feel as lonely as she did, as confused as before, her choices clear even if the path isn't. It brings a sort of soft solace, a glow in her chest, knowing she's doing what's right to her.

Aaah, is that how it feels ? He's a much better angel than she is.



Sous la voûte céleste où des étoiles ont été allumées comme une arrière pensée, les pieds dans le vide, la fumée de leurs cigarettes s'élève.
Cachés dans un coin reculé, la conversation se tient à voix basse, peu désireux d'être vus en présente compagnie – une histoire de réputation – et peu enclins à se faire sermonner pour le plaisir humain défendu.

« Do you want to make a bet ? » Elle n'a pas besoin de le regarder pour deviner le moindre de ses traits, des décennies passées à le supporter avant qu'elle ne change de rôle. Qui sait combien d'années de répit elle aura avant qu'elle ne retourne là où elle a commencé ? She'll tolerate his presence for a little bit more, if only there.
She scoffs elegantly, tapping her ashes away. « There's no need to. He won't be yours. »
« He'll never be theirs. »
Elle sait qu'il entend son sourire, même dans l'obscurité, et qu'il pourrait dessiner les lignes exactes des dents qu'il dévoile et des problèmes qu'il annonce. « No, he won't. »
Il garde le silence et, si elle n'avait pas peur de les faire prendre, elle rirait au son de sa réflexion évidente, un moqueur « krrr kr krrrrr kr krrrr » pour imiter les engrenages de son esprit vicieux.

Let him worry, she doesn't plan on telling him anything else.
She doesn't have to be All Good. Or All Bad.
She can be both at the same time. Not a switch to flip. Just whole, always.
And he doesn't have to either.
He got the good down, she'll push him towards the bad.
Hopefully, once he's there, he'll forgive her.
Bicolored wings aren't so bad.


Trop proche, la voix de Vasilisa brise leur quiétude cordiale. Ah, the fucking dogs are out. Les cigarettes encore allumées sont promptement jetées par dessus bord – Hop some shooting stars for naive humans, et les ailes se déploient dans la nuit artificielle. Un demi tour sur ses talons et le vide s'étend dans son dos alors qu'elle lève un bras tendu vers lui, finger guns at the ready to shoot.
« See you later, Nerd. » Pew – she lets herself fall and darkness eats her away.
She has a human to corrupt.



Maybe she should ask for a new mentor, she can't become cringy like him.

Day 23 Angels
AU




****
Credit à ce tweet/post tumblr ?? qui parlait des étoiles filantes comme des cigarettes jetées par les anges pour ne pas se faire griller par Dieu en train de fumer et qui a inspiré ce post.



Dernière édition par Brygida Strugatsky le Sam 25 Déc - 23:02, édité 4 fois
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Day 24: Stockings.
TW: in hide


Loud and joyous music elevates the sounds of laughs and bubbly conversations, not unlike the bubbles in the champagne that has been popped open to celebrate the new year. Soft gold echoes between the drinks and too many of the outfits, a too obvious choice for the occasion as glitters and metallic hues keep on reflecting on each other in a sparkling blur.
Leaning against a door frame, Zarya's attention trail off the conversation she was having with a very sleek-looking botanist, caught by a sight in deep reds. Brygida always catches attention, and if dramatic outfits and entrances are no strangers to it, they're definitely not the only reasons. Something about how she weaves shadows together to drape herself in its ethereal volutes, maybe. Ah. Looks like alcohol made her poetic tonight. There's something about her though, that can't be summed up with a few adjectives as it can only be the result of her whole self.

Brygida gets stopped mid-step by that haughty Silaïev, leans back slightly to answer the sharp banter they're well known for - and the slit of her dress rides up a bit higher on her leg. Zarya tilts her head slightly as her gaze moves up slowly till her thigh, catching sight of the top of her stocking, guessing even the little strap that helps keep it in place. She presses her lips together, taking a second and then her leave from her current company to go save her girlfriend from the insufferable one and pull her into a nearby couch.

They sit close enough that their knees touch a little, and it's so easy for Zarya to just cross her legs to brush her ankle along her leg. It's discreet enough to seem unintentional to anyone glancing towards them at that moment, yet her gaze bore into her, smile a little crooked, making it clear it isn't any of that. She leans, hand landing lightly on the knee the slit of her dress reveals - as if it was for nothing more than to catch her attention or keep a balance she doesn't need right now. "I didn't know it was still Christmas." The eye contact only breaks when she's close enough to whisper low to Brygida's ear, pushing her hair away with her free hand, fingers brushing the shell of her ear only to end up gliding all along her jaw. A discreet shiver rewards her. The blink of a puzzled look too, and Zarya can't help but comment with another side smile. A simple "cute," slid even lower as her thumb trails up her inner thigh in a very deliberate motion. She still gets easily flustered whenever they're in public, Brygida, and even if Zarya's very ok giving her time, it's difficult to resist teasing her more to get her there.
"Has the alcohol been infused with some confusing plant for you forgot the date?" The expected retort bites back - she's never one to just answer nothing - but the tone is amused and a hint too soft to be anything else than a tease too. A laugh as an answer, making dark eyes glint. "Either this or you make me lose interest in petty details such as the time when you're so gorgeous and so close to me." The flirt is easy, sails smoothly as she holds her gaze with no trace of lie nor awkwardness, open confidence and amusement her only crewmates. Brygida laughs under her breath, diaphane skin glowing a bit warmer.
What a pretty evening.






Dernière édition par Zarya Khan le Lun 3 Jan - 22:49, édité 3 fois
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Azariah Vane
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TW DEATH

Day 25 - Present
Somewhere in space


Sous l'infini de la voûte, peinte de verts lumineux pour l'occasion, les astres se sont alignés.
Les visages sont baignés de la lumière du nuage de gaz et de poussières qui s'étend au-dessus de leurs têtes, son étendue poreuse parsemée de bulles d'orange et d'or qui prêtent leur chaleur à son visage dénué d'émotion, poussées et gonflées par les vents et la radiation de jeunes étoiles massives environnantes.
Il a interdit les violets et les bleus il y a quelques Révolutions de ça, fatigué de les voir se répéter, et l'or et ses dérivés depuis plus longtemps encore. Le rouge ne lui a jamais semblé correspondre à l'occasion et la symbolique des clusters d'étoiles naissantes s'est très vite essoufflée, de l'indifférence à l'agacement en quelques centaines de milliers d'années.
But green, really ?
Il regrette un peu d'avoir banni les restes laissés par les supernovas, la pluie stroboscopique des particules d'éléments un frisson d'émotion qu'il n'avait pas ressenti depuis trop longtemps, les sens éblouis par l'arc-en-ciel de couleurs et l'excitation morbide de la vision de sa propre fin. L'affront impossible à ignorer pourtant, il avait dû interdire le spectacle comme les Voids responsables.
The Black house was banned too, on principle. They always laughed too much with the Voids.

Ses yeux quittent le vide sur lesquels ils s'étaient perdus – un point lointain de l'espace, dénué de tout cluster et toute activité, vraiment, et non pas le Void qu'il a aperçu en train de flirter avec un Red Giant – pour se porter de nouveau sur ses invités.
If the Voids are back, - and has their ban really been lifted? Has it been this long already ? - then where were the Black?
Les traits se mêlent et se ressemblent, lisses et brillants, durs et froids, jeunes et anciens occupés à briller ou à s'accaparer la lumière des autres, et rien ne l'atteint. Il est trop loin pour les rires et les conversations, à peine visible depuis la dernière marche de la Tour où il siège.
Les escaliers sont occupés pourtant, les derniers Astres alignés pour lui présenter leurs offrandes pour cette nouvelle Révolution, pressés de rendre leur hommage avant de pouvoir rejoindre la foule amassée à ses pieds qui ne daigne lever les yeux vers lui.
They're celebrating Life, the Creation, him, and the Universe and no one's looking at the sky.
Can he fault them?
Can he bear to watch another cloud collapse on itself and the stars to be born while he feels himself slowly burning away?

« Azariah. » Dans son orbite, Oscar l'interpelle doucement. Le groupe d'Etoiles attend sa réaction, les mains encore tendues après lui avoir remis leur nébuleuse.
« It's pretty. Thank you. May I keep shining upon you for many Revolutions. »
It is pretty.
The nebula is a work of art. Its four stars in different states of decay are placed into each other's orbits, attracting the materials the others are shedding into their orbits, creating a forever undulating flower-like image, its four venous petals giving off a bright purple light.
He smiles just the same, a bright grin, only as powerful as strenuous maintained, the edge brittle, ready to collapse on itself at the slightest chemical change.
They discretely sigh, their pale figures slowly retreating, relieved that they'll be able to stay under his Light for another millennium or two.
One of them falters and they all regroup around her to support her to the closest seat available. The green hues from the ceiling make them look even sicker. They're close to their end.
They must already be in pourparler with different groups of Black Dwarves.

He wonders what it's like to end up like them. Whole self fading away, aura unstable, losing threads everywhere, diluted away until nothing's left of your cold dead core but a dimmed and black end.


He'll never know.
He still has so long to go.


Un coup de coude léger d'Oscar – et qui d'autre pour se le permettre ? - et Azariah revient à lui, l'expression inquiète de son Satellite trop fréquente pour éliciter plus qu'une vague culpabilité noyée sous l'habitude.
He shouldn't have accepted and yet, how could he refuse? They're too far from his comfortable reach, too isolated for anyone to help, really. He should try still. Even if he can barely reach them through the endless night, a pale glimmer of light and hope is better than nothing. I'll offer his protection, whatever it might be worth, as long as they can't find something, someone better.

D'entre son index et son pouce il projette la nébuleuse réduite à la taille d'une bille d'un violet intense bien au-dessus de sa tête et de la couronne d'astres et de planètes miniatures qui le ceint, bien au-delà, par delà les hauteurs de la pièce où une infinité de corps célestes luit dans la distance.
La nébuleuse disparaît de sa vue, rejoint sans aucun doute les nébuleuses et les clusters, les astéroïdes et les planètes, les étoiles en collision et en perdition, les océans de gaz et de poussières et toute l'étendue de ce sur quoi il règne.
Au lieu de la chercher en vain parmi les hauteurs, son regard plonge et coule le long de la Tour et de sa structure diaphane, le long du tissu céleste de sa cape qui l'épouse et chute jusqu'au sol.
Les broderies s'arrangent, une dizaine d'étages plus bas et la carte de son royaume s'actualise, l'addition de la nébuleuse de nouvelles pierres éblouissantes qui étoffent son vêtement, coincées entre une supernova figée avant son explosion et un pan de ciel clairsemé de minuscules galaxies lointaines.

« Terribly moving as always.
No need for such gravitas, please, restrain yourself.
»

La voix s'élève et tous les regards qui ne convergeaient pas déjà vers elle s'y portent, mus par un magnétisme soudain qui dépasse la curiosité.
Le please tient de l'ordre et nullement de la politesse, la garde de ses Satellites qui l'entoure par précaution dès son arrivée repoussée délicatement mais fermement par une inversion de gravité.
Comme toujours, lorsqu'un membre de la maison Black apparaît l'atmosphère change et se charge en tension, l'air plus lourd, plus dense, étouffant, un concentré de toute l'attention qui est soudainement rapporté en un point de focus unique.
She pushes through the Celestial Bodies – and Nobodies, really, who cares about White and Black Dwarves and all those dying messes ? - her attention leaving him for a second as she breaks without effort the Saturnian rings barely trying to hold her into place.

Un trou noir s'ouvre et se ferme et elle disparaît, le mouvement quasi instantané suffisant pour que la sensation s'empare de toute la salle – un harpon au travers du ventre, le crochet profondément ancré dans la chair, un tiraillement en plein estomac, l'impression d'être trainé dans sa direction, le corps qui se penche trompé par l'illusion fugace – et elle réapparait sur les premières marches « I'll make my way up, I hope you don't mind. », déjà disparue pour quelques marches supplémentaires vers lui. « I hope you'll excuse my tardiness, I was enjoying my free time in the Lost Seas, quite glad I had agreed to those vacations away from Court - »
You were banned rises up his throat, his anxiety and unease at seeing her bubbling up all the way to his mouth, and he barely contains the childish retort, the knots in his stomach heavier as she gets closer and yet nothing compared to the sudden fear that plagues him. That she really agreed to this. That she could have come back and he wouldn't have been able to do anything against it. - « And I must say the weather was surprisingly great, a bit chilly even and when was the last time I didn't sweat all the trek through those far away lands ? » -
His Light finally too weak to fight off the dreaded pull he feels in his gut. Stretched too thin, the light dull, the shine and warmth absorbed by those lightless eyes reflecting the cruel mocking curl of her smile as she disappears again, closer, always, dragging him down as she rises.
« But I found the perfect gift for you and I couldn't miss such an opportunity. »
She finally lands before him, on the stairs just below his throne, shy of the deepest insult, hands barely outstretched in a show of harmlessness.

D'une main, les doigts se referment presque entièrement sur la paume, le mouvement lent et contrôlé alors que l'énergie craquèle et se concentre au centre de sa main. Au cœur de l'obscurité impénétrable du trou noir une lumière perce pourtant, extraite non pas du vide mais du condensé absolu de matière et de puissance qui compose le phénomène.
A necessity or a pure show of power, the result is the same as whispers spreads to the crowd.
Perfect control.
Nothing less would allow the extraction of an object from a black hole, especially intact.
He understands very well the message he is sent, knows the consequences and the effect it will have, already has on people and yet, he can't seem to be able to care.
It's unmistakable.

Coming out of the endless dark, a round burning orb emerges. Crimson red and so vibrant he can't discern anymore what's luring him closer, the deadly pull of the black hole or the desire to get closer to such raw power and the emotions it's radiating.
The small marble is familiar, he has seen millions of them if not more, he even added a new one to his collection a few minutes ago, and yet it's completely foreign. Unrecognizable, not a nebula, certainly not a dull asteroid or a planet, it's brighter than a belt of galaxies. It pulses, the blazing red barely enough to paint the illusion of life on her face but blinding everyone in the vicinity.

Ah, there are specks of gold too, he thinks for a foolish second, as luminous as mine used to be. Almost.

Il se redresse brusquement, cape billowing with the mouvement, constellations shining and showering the room in specks of light. L'outrage est sincère, la nécessité de s'empêcher de tendre la main et de renfermer les doigts sur la bille urgente. It doesn't matter anymore, those will she/can she, can he/wil he, he won't stand such a sight any longer.
It's unmistakable.

« Did you trap a Celestial in a power marble ? »

Les murmures outrés ne suffisent pas à couvrir la rage qui lui serre la gorge, l'assaut de l'émotion rare et violent, d'autant plus alien qu'il n'a pas eu de réaction aussi virulente depuis plusieurs millénaires.
Oscar s'est avancé, comme toute la garde et quelques visages indistincts dont il ne perçoit que l'aura agitée. This is a serious offense she'll have to answer to if she can't explain herself. Quick.
She raises her free hand in a calming gesture and he hates how they all hold still, eyes glued to the sphere. « I did not. I found it in this state, you can imagine my surprise. » Her delicate features morph into the fakest saddened expression he has ever seen and he knows she isn't even trying to pretend she ever felt threatened in any way.
« Sadly I suspected I would be accused of such atrocities so I left it untouched. Surely you can feel it's not my doing keeping it locked. »

He can. Like everyone around them.
It means nothing. She could have asked anyone powerful enough.

Who did it ? Why ? How did it really come into her possession ? What is she planning, giving it- them ? - to him for such an occasion ?
Il ne sait pas par où commencer, les rotations des astres autour de sa tête s'accélèrent et s'interrompent en un ballet confus alors qu'il passe une main dans ses cheveux, le mouvement vif et frustré inutile pour le calmer. Il s'avance d'un pas. S'immobilise et hésite. Statique.
Ses parents auraient su quoi faire, s'ils ne s'étaient pas éteint aussi brusquement-
« Shall we open it ? It must be cramping inside, don't you think ? I'll leave you the honor of course. »

La bille flotte vers lui, s'arrête à mi-chemin, son aura sanguine reflétée dans son regard perdu et celui faussement paisible de la Black.
« Don't move it around. » He is biting and losing his cool, it won't play in his favor. « Your wish is my command. » He fucking hates her with the burning intensity of a thousand suns, doesn't know what harm to wish upon her – what can you hope for a giant star that has already collapsed and died ?
His fingers are trembling, uselessly fighting a tremor at his sides, tightly closed into a fist.
Is he even capable of breaking such a thing ? A glance at the crowd confirms the obvious. They're all watching, gathered at the base of the Tower, seats left even by the frailest of them all. The little cluster of dying stars is there too, moony translucent faces turned towards him, a breath away from disappearance.
He could shatter into millions of tiny pieces, be thrown thousands of light-years away, smearing his ashes through countless galaxies. What would happen of them then ?

The words are surprisingly easy to get out, no matter how much they burn. They carry a weight he has become familiar with for a long time now. The kind that keeps on pressing on his neck and shoulder, that makes him bow his head in front of his parents' maps of the stars, asking if they'll ever forgive him for not living up to the dreams they had.

« Do it. »

Nobody mistakes it as an order.

« My pleasure. » Nobody mistakes it as a simple phrasing.


Les premières secondes sont incandescentes. La chaleur augmente avec régularité alors que la bille tourne de plus en plus rapidement sur elle-même, elle dépasse rapidement l'ordre du désagréable pour rejoindre l'insupportable. A chaque instant où il pense que l'apogée a été atteinte, que l'image de la sphère incendiaire va s'imprimer de manière définitive derrière ses paupières avant de les brûler, que le prochain crépitement ne sera pas celui de la couche qui renferme le Celestial mais celui de son être en combustion, finalement consumé par l'intensité infernale, que la gravité impossible qui est en train de s'exercer va les traîner au cœur de l'enfer, que personne ne s'en sortira et qu'ils viennent tous de se condamner, à chaque instant, la température augmente d'un cran.

Until it explodes.

Everything is silent and the world is born anew.
He has witnessed countless phenomenons, too many clusters of stars being born and dying to remember his firsts, systems being destroyed by asteroid showers and comets, supernovas who ended galaxies and stars collisions who shook universes. But nothing quite like that.

Nothing ever felt quite like the intensity of his gaze, ambers flaring radiance piercing right through him, brighter than a dozen suns. The barest flick of confusion, the troubled expression wiped with a few blinks of long lashes where clung remnants of the universe that got blown away, quickly replaced with determination. Furrowed brows, – already furious ? - the gentle slope of a straight nose and the sharpness of clenched jaws on soft features, the contrasts keep on going on. Standing tall, and yet not so much, light bronze skin dusted in gold – and maybe he did shatter and scattered his ashes all over this world – and a shocking head of too long strands of white hair, the tips swaying gently in his eyes as the gush of winds settled around them.
« Who the fuck are you and what did you just do ? »

He is still trembling, nerves wreaking havoc and the dread of all his failures but something else's coursing through him. Interest and curiosity, the will to step closer and offer a hand, still hesitant but determined. To share a bit of that fire and that glow until it becomes his again. To stand a little straighter and to help, always, but maybe himself this time.
Warmth too, as he is surprised to find out amidst everything else, his shimmer a bit stronger than it usually is, shaken and suddenly awake, more present that it has ever been in a long time – still so dim and cold.
Cold and barely alive, useless – his brows furrow even more, right, he is waiting for an answer as he subtly moves his wrists in circular motions, getting used to the range of motions.

And still, he's burning. Actively lit, not just burning away, slowly dying in agonizingly slow combustion. Fading away.


« Hi. »





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« You don't know what you've done. You shouldn't have come back.» The words are spat in a dark corner, flabby rudy cheeks agitated with irritation and anger.
Hidden from view, the space around them a rare corner of an empty void with no stars or lights as witnesses, she cooly answers.
« I don't ? I thought I had found back that stupid son of yours you thought you could hide from royalty ? From me ? Was I confused ? Weren't you trying to pathetically push away the end of your rotting Foreign Belt, taking bribes and selling positions under the Sun to those willing to fatten you up even more ? » The amusement is colder than the vast emptiness of space.

The Giant Red presses closer, cornering her with his height, and the darkness shivers and tighten around them, his atmosphere still cooling around him even after all these years. What a greedy fat pig, scrambling around in his filth to save every single scrap of his miserable life.
« You've condamned us all. He will disappear ten times quicker. We could have harnessed his power where we wanted to. Focused the Light on oursel- » Les syllabes meurent quelque part entre la trachée et les lèvres qui s'agitent vainement sans pouvoir produire un son.
« You forget yourself, Kim. My patience's running out and so is your time. » Les doigts se referment. Hers against her palm, falling softly and elegantly, his against his throat, weighed down by a sudden push of gravity. The bones snap, slowly crushed against his neck, his vertebras slowly getting pushed down into his torso. « Killing the Core of those universes is one thing, I didn't care for his parents and neither do I for him or your kid. »
She pauses, the silence only disturbed by the sounds of cracking bones as she takes the time to break his legs, bearing down on him until he falls on his knees, his throat squeezed so tightly she can see the light of him pulse through his old taunt skin.
« Threatening me, though ? How did you get such a ridiculous idea through your thick skull, mh ? »

A bit more pressure and she could make his core pop out of him, eyes bulging like a cheap rubber toy she could tear through without a thought. « You Stars are so pretentious, thinking you'll be able to save your shine until the end of time, losing all self-respect for a few more millenniums, looking down on us because we « lost » that ridiculous race against the inevitable. I really can't stand you. »
She adds pressure, push down on his chest, ribs pressed until they circle his lungs in the tightest embrace, squeezing every wisp of air, every ounce of life out of him. She shoves farther, deeper, until his very core. « I can't afford you going out with a bang so I hope a sad little pop is okay. »
Arrived right at his center, she only needs to tighten her grasp on the already pressured core, vibrating with panic its red glow a solitary alert pulsing through him.
Like father, like son, the little red orb folds under the pressure just as his chest collapses into itself, legs limp under him.
The explosion is blinding, the light stifled for a second as his flesh contains the outburst before getting blown away, disintegrated in a flourish of powdered colors, his whole body scattered in a profusion of pieces.
She stills, an ear out to anyone the sound might have alerted – muffled to a single mild pop as promised – the result of the supernova less impressive than the bursting of the universes he held back his son in but enough to be suspicious nonetheless.
Satisfied when no one comes, she dissipates the remnants with one hand, the other closed around the core left. « Let's not risk having you come back as a Pulsar or a Black, I can't see us being related in any way. »
The crunch of its fragile surface is a delight under her fingers, its dust falling slowly to the ground in a shimmery cloud.







« You're still there. »
Her back to the now unmoving darkness, a slight smile in her voice, she adds with a bit of humor « I'm sure we can agree on some case of self-defense against physical assault ? I'll be very cooperative officer. »













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Brygida Strugatsky
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XXXX Prelude to Mars


L’odeur des fleurs embaume l’air, leur parfum épicé une chatouille qui titille ses narines et l’empêche de complètement sombrer.
Bercée par le ressac des courants d’air chaud qui traversent la pièce et la maintiennent en lévitation, elle observe le ciel nocturne au travers du plafond de cristal.
La teinte lie-de-vin se propage, se déverse, comme si sa main lentement levée vers les astres, index pointé vers l’invisible, pouvait peindre ces teintes pourpres, renversées du bout de ses doigts tâché de ses excès.
Loin, plus loin encore que sa coupe échouée en contrebas sur l’herbe pâle immaculée – le vin allait tâcher et elle devrait appeler le jardinier, encore – derrière la lumière ténue de la troisième lune, ses reflets bleus disparus au profit du crépuscule zinzolin de leur soleil noir, derrière la ceinture d’astéroïdes de glace, sa famille.
Même sans les rechercher, elle sait.
Au travers des colonnes d’opale enlacées par les vignes de flammes fleuries- le crépitement de leur combustion un decrescendo de chaleur dans la pièce dont il ne restera bientôt que l’odeur froide des épices, son sang l’appelle.
L’écho est faible. A quelques milliers d’années-lumière, isolée de l’infini silencieux de l’espace par les couches de métal renforcé du vaisseau de croisière, isolée de son attention qu’elle tolère à peine par la rancœur et les regrets, elle semble plus lointaine encore.
Zoya, brillante étoile dont la lumière persiste jusque dans ses souvenirs, jusque dans ces moments où tout d’elle lui échappe et l’éblouit.

Ce n’est pas elle qu’elle appelle. Pas vraiment.
C’est la douleur lancinante d’un lien brisé qu’aucune distance ne peut étouffer. La recherche vaine de ce frère dont il a fallu se séparer et la triste consolation de ne pouvoir s’accrocher qu’à ce qui reste.
A elle.
Le lien est frêle, filament arachnéen d’une souffrance sourde dont les pattes se déplient dans l’immensité du cosmos sans jamais atteindre sa destination.
Elle l’entend aussi. Mémoire fantôme de battements qui résonnent toujours à leurs oreilles, tu un peu plus à chaque déconvenue, à chaque rappel d’un espoir devenu amer.
Il n’y a plus qu’elles maintenant, deux noms restants d’une lignée disparue, soufflée d’une implosion destructrice. Des fragments à la dérive, balayés sur des orbites différentes. L’une, astre solaire dont la chaleur attire à elle tout un système, d’aucun indifférent à son attrait, d’aucun pour réellement s’approcher, et l’autre forcée à une anti gravité, toute intrusion repoussée.
Ou presque.

La nouvelle addition reste une sensation étrangère, un inconnu dont elle distingue à peine les contours brumeux sans pouvoir en ignorer la présence. Il est loin lui aussi, membre greffé qui n’a attendu que les formalités avant de disparaître à son tour, trop occupé, trop désintéressé pour s’attarder.
Zoya l’ignore, de cette indifférence neutre dont elle ne peut gracier son propre sang – il n’est rien à ses yeux qu’un pion détestable, et pourtant innocent d’avoir trahi les siens, culpabilité dont elle ne peut se défaire pas plus qu’absoudre son aînée.
Alliance imposée qui a fait de lui une constante, son esprit contre le sien joints de ces mêmes rituels qui ont vu la dissolution du lien fraternel, la caresse involontaire de ses pensées ordonnées un réconfort coupable. Ils ne peuvent échapper l’un à l’autre, ni même le prétendre. La maigre victoire de son irritation initiale au contact de sa pysché a laissé place à une saveur aigre-douce partagée – celle-là même qui lui coule entre les doigts lorsque la pluie caustique des nuages chargés d’ions traverse l’épais rideau de verdure de leur gazebo pour venir gonfler les fruits du verger, alourdir leur poisse mielleuse et sucrée de ses pointes âcres et acidulées, oscillation entre une résignation paisible et l’âpre satisfaction des trémors de frustration qu'ils savent se causer.
Les tremblements sont infimes ce soir – il est agaçé par son ébriété, une habitude désormais - ses mouvements à peine altérés alors que sa paume levée au ciel lui cache les secrets de la Voie Lactée, ceux qu'elle ne lui aurait jamais avoué, un jeu de peekaboo entre ses doigts écartés puis refermés.
Par l'iridescence du plafond travaillé les étoiles scintillent d'un vert délavé, d'un bleu pâli d'avoir trop pleuré – it reminds her of his eyes - elles se regroupent en un halo brouillé, poussières et gaz interstellaires où se diffracte les larmes qu'elle refuse de verser, se réfléchit la lumière du gazon qui s'est doucement illuminé sous ses pieds.
Les yeux dans la vague, la nuit l'a emportée sur la journée et ses pensées se sont étiolées avec les heures, leur flot lent et sirupeux rendu indolore et inconséquent. D'un geste de la main les vents cessent et elle retrouve la terre ferme d'une gracile descente, les pieds dans l'herbe tiède à peine désorientés, écarts titubants qu'elle met sans conviction sur un retour difficile à la gravité. Sa coupe est récupérée, la terre imbibée du vin dont elle l'a abreuvée, quelques gouttes restées au fond du récipient, entêtées, coulent le long de ses mains sous ses yeux trop absents pour le présent.
Elle aimerait croire qu'il comprend. Qu'il a considéré l'idée, de ses yeux froids et de cette raison implacable,  que quelque part, elle a eu une once d'approbation, un hochement de tête impérieux qui à défaut de la consoler, lui aurait apporté le réconfort vide de sens des mots avec lesquels on essaye de se rassurer.

You did what you had to do.
There was nothing else you could have done.
I understand.


Mais il ne comprend pas parce qu'elle est seule. Parce qu'il n'y a plus personne avec la connaissance nécessaire de leur passé pour le faire et que la pensée n'a pas même effleuré son esprit – elle l'aurait su. Parce que ses pas sont silencieux dans la plaine, dans l'infini de l'espace, dans la nuit immobile de la planète où il n'existe personne pour l'entendre.
Appuyée contre l'arbre, la coupe coincée entre sa poigne et l'écorce douce et velue de l'arbre, elle presse l'un des fruits du verger, laisse son nectar se déverser entre ses doigts, ruisseler sur ses bras et tracer de nouvelles constellations qu'elle n'effacera qu'une fois le jour levé.
Elle peut prétendre pourtant. S'attacher d'une main indolente à ce qui n'appartient qu'à eux – à elle, un facsimilé grossier. Prétendre que la comparaison n'est pas ridicule, que le pâle de ses yeux se confond si elle le noie sous assez de rouges et de pourpre, si elle fixe assez longtemps les hues sombres qui baignent l'horizon et lui brûlent la rétine.
Que c'est son mépris qu'elle lit, celui qu'elle mérite et qui la fait le fixer trop longtemps avant de baisser le regard sous celui qui la scrute.

She hopes he understands.

Contre ses lèvres, la coupe est froide et le vin tiède, doux-amer.


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