| BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort. Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses ! Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ? | FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS | 14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet. |
| Brygida - I Fear no evil, the shadow is mine and so is the valley | |
| |
Date d'inscription : 31/08/2020 Messages : 1059 Crédit : Avatar by everybodiesgraph gif by Adament <3 Âge : 24 ans Occupation : Architecte / Board of Directors - The Golden Wands Allégeance : Neutre - Voldemort sympathiser Particularité : Don de Voyance et Troisième Oeil
| | | Brygida Strugatsky Words are deeds DD âge » Qualifiée cet été de "demi daronne" fréquence de connexion » 4/5 fois semaine ? comment t'as connu le forum ? » Sarah <3 avatar » Kate Bogucharskaia par Adament mon personnage est » [x] inventé [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres. NEW ORDER nom prénom(s) » Strugatsky. Le nom s'évoque seul, sans prénom pour l'humaniser, lourd d'une identité propre, d'une marque de fabrique qui se passe de présentation. Le S gravé derrière les baguettes croisées s'appose à la chaîne et s'immisce dans le quotidien et l'inconscient. D'un simple coup d’œil, l'appartenance au groupe financier, à sa grande famille, est reconnue. Brygida. Dans la tradition familiale, les consonances se veulent pures comme les premières neiges d'hiver, choisies avec soin dans leurs racines maternelles, russes ou polonaises. "Élévation, force, vertu", que de nobles aspirations nourries pour l'héritière, troisième enfant d'une lignée destinée à faire tourner les engrenages d'un monstre économique sans satiété. surnom(s) » Si la douceur ne se porte guère sur leurs traits et parait ne trouver que peu de place dans leurs mots, il n'est pas rare pourtant, dans la quiétude du privé, d'entendre le petit diminutif de Bry. date de naissance » Le 1er novembre 1982. Elle aimerait croire au hasard mais l'Histoire parle toujours de malédictions. origines & nationalité » Originairement issus de la lignée russe des Turgenev, ce derniers se sont liés avec la lignée polonaise Strugatsky au XVIIIe siècle, laquelle a pris le dessus face à la périclitation des moscovites suite aux révolutions sanglantes et à des conflits internes. Arbre généalogique de Sangs Pur de l'Europe de l'Est, ils ne se sont ouverts qu'en dernier recours aux autres familles, l'idée d'une supériorité slave toujours présente. S'ils ont vécu toute leur vie entre la Russie ou la Pologne et le Royaume Uni, tous n'ont pas la même la même approche de la culture anglaise et de son usage. ("What are thooooooose ?" "...My slippers ? Stop laughing, Zoya ! What's wrong with those stupid things ?!") pureté du sang » Pur, il ne saurait en être autrement. Du moins, c'est ce qu'ils pensaient tous, n'est-ce pas Vasilisa ? métier/études » Education et discipline, les maître mots d'une scolarité passée à Koldovstoretz. Le corps et l'esprit sont mis à l'épreuve pour fabriquer de parfaits petits soldats sorciers. Elle passe néanmoins une année à Poudlard à traquer salles mystérieuses et passages secrets lorsque les échanges scolaires sont autorisés- à la plus grande joie de sa petite soeur. Descendants directs d'Anastasy Strugatsy, architecte grandiose dont les palais resplendissent encore aujourd'hui dans le patrimoine culturel sorcier - notamment l’ode à la paranoïa de sa plus grande oeuvre, demeure dont les centaines de chambres disparaissaient et apparaissaient aléatoirement, garantissant l'impossibilité de tomber sur l"hôte en robe de chambre - un Strugatsky se devait de poursuivre la tradition. Amoureuse de la roche ancienne et de ses secrets, elle est Architecte magique - spécialité sortilèges et sécurité. A l'image du dédale capricieux qu'est Poudlard, elle rêve d'ériger des bâtisses imprenables, des monuments à la gloire éternelle. Elle ne vibre que du flot constant de la magie qui coule sous ses doigts lorsqu'elle passe la main sur les murs enchantés avec soin. orientation & état civil » Hétérosexuelle angoissée désintéressée. Elle n'a ni le goût de la séduction de son aînée ni la candeur de Zoya, celle qui attire tous les jeunes sorciers à elle, imbéciles aveuglés par la douceur d'un sourire qui en oublient le danger. Elle aime la sécurité et la loyauté, la certitude de pouvoir garder ses runes rangées. Où trouver une telle confiance quand les traîtres rôdent chez son propre sang ? Elle aime en silence et en secret, gestes anodins passés inaperçus qui ploient sous l'affection qu'elle y dissimule. Fiançailles entre Sangs Pur qui traînent et qu'ils voudraient voir accélérer. camp » Les Strugatsky, toujours. La réponse a toujours semblé évidente mais désormais elle hésite, ses visites fréquentes au Ministère un secret dont elle se serait passé. Qui sait à quel point leur mère était mêlée au gouvernement actuel pour pousser sa fille à risquer de révéler son don au grand public, ou pire, aux véritables sangsues en cols blancs. baguette » Sa troisième baguette, achetée sous le regard plein de jugement du fabriquant, bois de charme et ventricule de dragon, 27 centimètres, flexible. « I hope this one will survive long enough for you to see your true calling come to life. Except if it's about destroying every single wand in this shop. In that case, you can go to your british friends.» Sous ses doigts, les aspérités des runes sur le bois sont familières, leur faible lueur magique un réconfort amer. Dans une boite sans apparat, cachée sous divers enchantements, les deux autres baguettes reposent, leurs morceaux soigneusement emballés. patronus » Ils se dévisagent curieusement, l'hirsute bête de deux mètres et la jeune fille perplexe. Sa mère lui dit que son père aurait été fier, que c'est une noble bête, symbole de force et de puissance, prédateur de leurs contrées. Brygida pense que son père aurait été tout aussi fier avec une fourmi. Elle ne dit rien. Медведь. Celui qui sait où trouver. Mais n'est-elle pas lasse de chercher ? L' ours brun s'évapore en filaments argentés, dressé sans agressivité, l'image d'un calme placide qu'elle peine de plus en plus à garder. épouvantard » Les pierres s'entrechoquent mais ne disent mot, étouffées dans la mélasse épaisse du silence qui l'entoure. Pas une voix, pas un son, rien pour la distraire, rien pour les sauver. Elle a tout essayé, autour d'elle trônent feuilles de thé abandonnées, cartes de tarot cornées, parchemins déchirés et les restes d'une boule de cristal éclatée. Sa gorge se serre et ses doigts crispés se relâchent ; les runes roulent hors de portée sans un bruit. Elle n'a aucune idée de comment les aider, de comment chasser les visions de leurs corps sans vie. Elle est seule, et pour la première fois, elle honnit le silence. particularité(s) » Don de Voyance et Troisième Œil. - Don de Voyance:
Des pas silencieux au beau milieu de la nuit, le teint pâle éclairé par un rayon de lune et un regard un peu trop insistant, lueur étrange à peine discernable dans la pénombre du couloir. La vision tiendrait du film d'horreur et de la tatane réflexe si les habitants du manoir n'étaient pas habitués, l'image une copie conforme de tout enfant Strugatsky debout pour un dernier verre d'eau. Sauf que Brygida, elle n'a pas soif, elle n'essaye pas non plus d'aller chiper quelques kroutchtikis en cuisine en prétendant faire du somnambulisme, elle préférerait même être dans son lit mais elle n'a pas le choix. Elle suit. Elle doit suivre l'instinct, les émotions qui lui étreignent les tripes et courent avec elle le long des dalles froides de la demeure. Elle tourne dans un angle, manque de glisser sur un coin de tapis et se raccroche au mur, le souffle court. Le contact est rugueux et les hurlements éveillent la maisonnée endormie. Si la découverte improbable du cadavre décrépit d'une arrière arrière grande tante disparue et de ses reliques clinquantes entre trois couches de marbre n'était pas une preuve suffisante, les autres exemples n'ont malheureusement pas tardé à suivre. Prémonitions prégnantes et sommeil agité, instabilité émotionnelle, tourmentée par des accès d'humeurs qui la submergent, la jeune Strugatsky s'étiole en lambeaux, ressemble à s'y méprendre à ces fantômes qu'on l'accuse de fréquenter.
Un tel don ne se refuse pas pourtant et si les parents ont à cœur le bien-être de leur chair, ils pensent aussi à leur portfolio et à l'aubaine d'une telle ressource. Tant pis, Brygida fera l'impasse sur la légilimancie et l'occlumancie ; pourquoi aller chercher les informations chez les autres et risquer de se faire prendre quand il suffit de tendre l'oreille aux murmures de la destinée ? L'argent est dépensé sans compter à la recherche de professeurs très particuliers, divination, méditation, canalisation psychique, renforcement physique, rien n'est superficiel s'il permet de consolider le don inné. Après vingt ans de pratique forcée, elle sait écouter les signes de l'éther, sait presque toujours quand se refuser à serrer une main, à toucher une tasse de thé. Elle ôte ses gants pour effleurer la roche en dépit des nausées, ferme obstinément les yeux sur les visions auxquelles elle ne peut échapper, ressasse chaque mot, chaque parole prononcée, cherche un ordre dans l'insensé.
Néanmoins, le temps semble leur avoir donné raison et les plaisanteries sur Nostradamus, cousin lointain trop féru de moldus, se sont taries devant la justesse et l'attrait d'intuitions aiguisées. La nuit, si l'enfant devenue adulte se plait toujours à arpenter les couloirs la nuit, c'est plus souvent par surcharge de travail ou manque d'inspiration, par besoin de mouvement dans sa réflexion que par crainte de ses propres songes.
- Troisième Oeil:
Toute la méditation du monde, tête en bas, en hammam ou sur fond de cascade terraformée dans le jardin, n'amenait à rien. Il lui fallait un véritable canalisateur, mieux, il lui fallait des réponses. Un rien, une bribe de clarté, un morceau auquel s'accrocher, la certitude, aussi faible soit elle, qu'elle n'était pas folle. Qu'il y avait bien un sens, un destin, une voie tracée quelque part qui l'amènerait au lieu promis. Un semblant d'espoir qui rattache au présent après les heures passées à repenser au flou des prémonitions, aux visions manquées, à celles trop réelles qui lui ont échappées.
Le confort d'une routine, du bruit étouffé du roulement des pierres sur le plateau tapissé de velours, la base tangible d'une éducation, de symboles à connaître et à déchiffrer, d'un sens à deviner derrière les runes gravées à l'encre dorée qui s'entrechoquent. Elle se contente de questions simples, « Will Vasilisa ever shut the fuck up ? Mhh nope, too bad », s'enquiert de menus problèmes, répond de mauvaise grâce à la curiosité fleur bleue de sa sœur « Yes, he thinks about you, they all do. ». Elle tente, aussi, de lever le voile - à peine, juste un pan, sur les plus grands mystères qui occupent son esprit, messages imparfaits, tableaux éphémères aux traits barbouillés. Elle sonde les limbes et s'y perd, oscille entre l'acceptation de l'inconnu et ses multiples ramifications et la frustration d'un savoir qu'elle goûte du bout de la langue, qu'elle sait au bout de de l'éther.
Elle relance les pierres. pensieve Strugatsky - The Golden Ring and The Golden Wands - White collars, bloody hands - Gang russo polonais» - Dérouler le parchemin:
Strugatsky:
Alliance russo-polonaise qui a vu la lignée polonaise des Strugatsky prévaloir sur celle des Turgenev, les Strugatsky sont à la tête d'un coven de sorciers slaves datant du XXe siècle. Famille traditionnelle de Sang Pur, ils affichent un l'attachement attendu aux valeurs aristocratiques usuelles mais aussi un tout particulier à l'idée de méritocratie - tout en cultivant une oligarchie bien plus plaisante.
A l'aide d'une image travaillée, l'ancienne réputation de la famille est passée de celle de riches oisifs corrompus à celle d'une famille toujours riche mais absoute de tout maux par le labeur évident qui les a mené à cette fortune. Les Strugatsky sont des artisans et descendants d'artisans qui, partis de rien, presque d'un pauvre établi accolé à la maison de leurs parents ont récolté le fruit de leurs efforts et de l'ingéniosité qui coule au bout de leur baguette.
Qui se soucie de savoir que l'établi en question peut abriter plusieurs demeures modestes et que la maison familiale tient du palais ? Self made men on vous dit.
Aussi, dans une utopie gargantuesque, les héritiers sont-ils priés de dévouer leur temps libre aux arts en tout genre et à leur commercialisation et exportation. Sans talent artistique propre, l'exploitation de celui des autres est toujours possible.
Éparpillées en Russie, leurs usines dégueulent autant d'or que de fumée aux vapeurs étranges et si le mot court toujours que leur empire s'est bâti sur un vol de brevet et de réputation, peu s'aventurent à l'insinuer en leur présence.
Habitués aux remous politiques et changements de gouvernements, les Strugatsky ne s'intéressent qu'à leur survie ainsi qu'à celle de leur oeuvre et de leur patronyme. Obsédés par l'adaptation par l'évolution, la légitimité de la tête du coven passe par sa capacité à se montrer digne, meilleur que tout autre membre de la famille à assurer cette pérennité. Il n'est ainsi pas rare de voir des membres de la famille mourir ou disparaître dans de mystérieuses circonstances, les corps retrouvés pleurés avec dignité et les affaires reprises peu après le service funéraire.
Cette version expéditive des ressources humaines familiales amène parfois une certaine méfiance voire un dédain envers les sorciers âgés, ces derniers souvent jugés comme des échecs n'ayant pas produit de progéniture capable de se débarrasser d'eux proprement.
Si cette coutume s'estompe quelque peu avec les décennies, d'autres ont survécu par l'adaptation, la plus reconnue d'entre elle étant celle des Ombres.
Les textes les plus anciens, ceux qui parlent d'un temps révolus où la magie n'était ni bonne ni mauvaise, évoquent des sorciers avides et sans scrupule rendus fous par la paranoïa et le pouvoir et dont la confiance ne pouvait se tourner vers personne. Par un procédé qu'il est impossible de retrouver transcrit intact, les sorciers étaient dit capables d'arracher un bout de leur essence magique, de leur éther, pour l'insuffler dans leur propre ombre, lui donnant un semblant de vie. Devenues une seconde paire d'yeux et d'oreilles, les ombres filaient entre les recoins sombres, espions à la botte de leurs maîtres enfin libérés. Certains récits content même la possibilité pour ces ombres mouvantes de lancer des sortilèges en puisant dans la magie qui les anime mais, si la première partie de l'histoire est déjà bien obscure pour quiconque ne s'intéresse pas au lore médiéval slave des contes pour paysans du XVIIIe siècle, la seconde tient de la plaisanterie indubitable.
Ce qui se sait aujourd'hui des Ombres de la famille Strugatsky est qu'il s'agit de jeunes enfants, adoptés (parce que le terme d'achat n'est pas très corporate) au sein du cercle supérieur du coven et éduqués pour vivre avec leur héritier attribué. Il s'agit le plus souvent soit d'enfants issus des familles mineures du coven qui espèrent une élévation sociale pour leur descendance ou d'enfants provenant des contrées les plus pauvres et reculées de la Russie abandonnés (vendus) par leurs parents. Il n'est donc pas étonnant que les rangs des Ombres soient composés majoritairement de Sang Mêlé, de Nés Moldus ou même d'hybrides, les capacités des recrues potentielles un argument de poids dans la balance (en plus de l'absence d'intérêt des forces de l'Ordre et du gouvernement pour leur obtention adoption).
Offerts à chaque héritier l'année de leur six ans, les ombres se doivent d'avoir le même âge que l'enfant en question puisque destinées à le suivre au cours de ses études et de toute son existence. Leur nombre varie avec l'importance accordée à l'enfant par ses parents, le futur héritier, bien souvent l'aîné de sexe masculin, se verra pourvu de plus de choix qu'une benjamine ne montrant que peu de dispositions pour la magie. L'étau se resserre avec les années et l'Ombre la plus adaptée, selon des critères de compétences, d'apprentissage, d'obéissance et d'entente avec l'enfant, est sélectionnée pour les onze ans de l'enfant et son départ pour Koldovstoretz.
Élevée comme un enfant de la fratrie, ou presque, il n'est pas demandé une dévotion absolue à l'Ombre. Elle est attendue comme une évidence inutile à mentionner. Sa vie est libre mais elle dépend de celle de son Strugatsky. Certains vivent en binômes de compétences complémentaires, d'autres ont la relation de meilleurs amis ou de confidents et beaucoup se retrouvent dans des relations bien plus intimes avec leur Ombre qu'avec de quelconques amis.es ou époux.ses
La mort d'un Strugatsky entraîne celle de son Ombre qui ne saurait exister sans le défunt, règle implicite qui pourrait expliquer la motivation des Ombres à assurer la sécurité de leur héritier. (S'il serait de mauvais goût et honteux pour sa réputation qu'une Ombre survive seule à une tentative d'assassinat, des cas rarissime de grâce octroyée pour service exceptionnels sont répertoriés.)
Leurs armoiries complète représentent un corbeau aux ailes déployées tenant deux baguettes croisées entre ses serres mais c'est un S majuscule ouvragé qui apparaît en fond sur leur signet, dressé derrière un cercle d'or contenant les deux baguettes croisées.
The Golden Ring:
A l'emblème classique des membres de The Golden Wands s'ajoutent un cercle d'or autour des deux baguettes pour identifier les membres du club plus restreint des Golden Rings. L'insigne est officiellement déclaré comme marquant l'appartenance à l'exécutif des Golden Wands. Du simple responsable du pôle comptabilité d'une petite entreprise au CEO lui-même, tous arbore le cercle distinctif, symbole de l'ascenseur social qui réunit tous les dirigeants sous une même bannière, celle de l'effort récompensé. En réalité, bon nombre de ces positions sont des positions fantômes, fictives ou simple couverture pour les membres d'une association à but plus particulier que celui d'un bilan annuel bien rempli. Derrière le comptable un peu nerveux se cache un autre type d'artisan que celui capable de comprendre son parchemin d'imposition annuel et d'arriver à un montant dû de: 0 malgré un salaire annuel à 6 chiffres.
Doigts habiles pour la violence, le meurtre, le vol, l'obtention de marchandise illicite, le kidnapping ou encore l'extorsion, l'usurpation d'identité ou l'espionnage, ils sont ceux qui œuvrent dans l'ombre, membres du gang appartenant au Syndicat, représentés par Mikhail Strugatsky lui-même. Ils se plaisent à s'imaginer loin des petites frappes de rues ou des trafics de quartier, dévoués à leur art glauque et délicats. Ils n'en restent pas moins le même type de malfrats et délinquants, prompt à se salir les mains pour récupérer les pièces d'or d'autres bien plus sales. Quand un terrain est difficile à acquérir, que les propriétaires s'accrochent à leurs ruines décrépites, augmenter la criminalité fictive, par de la violence réelle, d'un quartier pour baisser sa valeur immobilière est une stratégie comme une autre. Services rendus au profit des Strugatsky mais aussi d'autres clients, triés sur le volet, dans un anonymat tenu le plus absolu possible, font prospérer la beauté des arts. S'aventurer sur les terres occupées par le gang promet davantage une visite de sorciers aux gants de cuir que celle du département de police, la leçon vigoureuse et la discussion quittée avec some rough fatherly slaps on the cheek et un coupon de réduction chez The Golden Wands rayon apothicaire pour panser ses blessures.
Tout comme pour les Strugatsky eux-même, la loyauté est de mise au sein des GR, un réseau de compétences et de relations de connivence qui profite à tous dans un but commun, l'enrichissement personnel, ensemble.
The Golden Wands: "The Golden Wands, notre richesse: c'est vous"
Historique:
Tout commence au XIIIe siècle alors que l'hiver russe bat son plein et que des températures négatives record s'abattent sur Moscou. Une épidémie de grippe magique se répand sur le continent, propageant la panique. Outre son danger naturel, les toux et très fortes fièvres, sans parler des hallucinations, ayant coûté la vie de nombreux sorciers, les accès incontrôlés de magie que la maladie provoque chez les contaminés sèment la panique, les forces de l'ordre bien vite débordées et le plus souvent elles-même victimes de la contagion massive. Apparaît alors le sauveur, sorcier sans lignée et soigneur autodidacte, Vladimir Smirnov. Homme d'honneur et de foi, mais aussi homme de peu de mots, on ne sait grand chose au sujet du créateur du remède utilisé encore aujourd'hui pour ce qui est désormais considéré comme une affection bénigne. Ne reste de lui que sa dévotion envers son pays et son peuple; un routier pauvre et chantant qui parcouru les étendues gelées sans relâche, soignant sorciers comme moldus sur son chemin, ne laissant derrière lui que la trace dorée de sa magie bienfaitrice.
(L'odeur puissante de son remède, aux relents de déboucheurs d'évier et de regrets, dont la composition restera longtemps secrète, convainc toujours les moldus des soit-disant bienfaits d'une Smirnoff contre les maux de l'hiver glacial. )
Naturellement, d'une telle générosité et compassion, de ce désir de procurer des soins à qui en a le plus besoin, aux démunis, aux délaissés, à tous, sans distinction et sans profit, est née l'une des plus grandes chaînes d'apothicaires de Russie.
L'héritage de Smirnov volé, des papiers douteux prouvant un lien de parenté éloigné approuvé par la Cour, les Turgenev prennent possession de l'image du défunt et du pouvoir sur les nombreuses écoles de médecine ouvertes en son honneur.
"The Golden Wands, always there to always care"
Les jeunes intellectuels russes sont mis au travail, la recherche pour de nouveaux remèdes généreusement financée, l'essor de la médecine et de l'humanitarisme s'accompagne de celui du prix des antidotes créée.
Fatigués de l'oisiveté ou des moqueries de la noblesse russe, les Turgenev décident de se tourner vers des domaines plus diversifiés que l'appropriation intellectuelle d'autrui et s'ouvrent au monde des arts. Artisans de tout, artisans de rien, les enfants passent de la pâte à modeler au solfège sans répit, les médiums se succédant jusqu'à leur trouver un semblant de talent. Si certains s'avèrent véritablement talentueux dans le lot, élevant le nom des Turgenev, et par la suite celui des Strugatsky, au rang de maîtres, la plupart demeurent doués dans l'héritage familial premier, celui de faire de l'argent avec le travail des autres. The Golden Wand, the Wand of Medecine, se voit alors accoler une baguette jumelle, celle des arts, et devient The Golden Wands guilde d'artisans réputés.
La guilde s'agrandit et prend en importance, recrute les jeunes esprits artistiques tourmentés du pays ou ceux que le cœur a guidé vers la Mère Patrie, et les tutelle dans leur apprentissage (logés, nourris, instruits, mis en relation avec le beau peuple de Russie) au simple prix d'une commission, négligeable bien entendu, sur chaque commande et l'obligation de voir le sceau de la guilde s'afficher sur chaque création.
Au XVIIIe siècle, sous Catherine II the Great et l'âge d'or de l'art russe, chaque famille aisée du pays qui se respecte possède des œuvres frappées des deux baguettes croisées. Le XVIIIe siècle amène également l'annexion d'un bout de la Pologne et une alliance avec les Strugatsky, ces derniers ajoutant leur pierre à l'édifice en ouvrant le domaine des arts à celui de l'artisanat. Architecture, aménagement paysager, et bâtisseurs de monuments en tout genre rejoignent peintres et sculpteurs, pianistes et joailliers.
Le marché apothicaire s’accroît toujours, un goût particulier pour les poisons et concoctions douteuses déniché au bord de la route - pour pouvoir développer de meilleurs remèdes, quelle question.
Le XIXe voit l'ennui frapper de nouveau à la porte des désormais Strugatsky, les Turgenev disparus dans une sombre histoire de... une sombre histoire, à moins que ce ne soit l'appât du gain, et la famille diversifie de nouveau l'entreprise. Pourquoi ne vendre que l'excellence pour une fortune, quand on peut aussi vendre un peu moins bien, pour presque pas moins cher ? Pourquoi ne pas vendre du luxe à la pacotille, de l'excellence au bas de l'échelle et prendre le monopole ?
Plus besoin d'aller dans 6 boutiques différentes, tout est là, à portée de baguette. Mieux encore, pourquoi encore se déplacer quand on peut être livré ?
Géant commercial en Russie où le fameux sceau se reconnait d'un simple coup d’œil, si la marque de luxe s'est exportée hors de Russie bien avant le XXe ce n'est qu'à cette période que les Strugatsky ont décidé de se tourner vers de nouvelles terres pour étendre leur influence.
Après avoir considéré les Etats-Unis le choix s'est porté sur l'Angleterre, l'Allemagne délaissée en raison de frictions avec certaines familles de Sang Pur et leur manque d'intérêt partagé pour le thé de qualité. Si l'empire progresse rapidement, aidé notamment par les nouvelles lois qui facilitent l'embauche des minorités avec peu d'opportunités professionnelles, l'esclavagisme légal, ou dans le jargon, le travailler plus pour gagner toujours rien, il n'a pas encore atteint l'envergure de celui laissé en Russie.
The Golden Wands: Choose to be extraordinary, with us.
CHRONOLOGIE » - Dérouler le parchemin:
- 11 novembre 1982 - Brygida Katarzyna Strugatsky nait à l'hôpital sorcier de Moscou. Elle dort enfin d'un sommeil paisible, la quiétude rompue seulement par des murmures peu discrets. Mikhail fronce les sourcils, dubitatif, au-dessus du couffin qu'il toise « Are all babies so angry ? And ugly ? ». Vasilisa hoche la tête, grave dans sa sagesse d'aînée, « Yes. And you were even uglier. » Le ton monte et les enfants sont envoyés se chamailler dans le couloir.
- Juin 1984 - Naissance de Zoya Milena Strugatsky à Londres -, benjamine et dernière de la fratrie. Mikhail reste sur le pas de la porte de la chambre d'hôpital, partagé entre coups d’œil anxieux vers le fond du couloir, là où son autre petite sœur réside, malade, encore, la curiosité de jauger de la laideur du nouveau bébé et le pressentiment que Vasilisa est en train de faire une bêtise qui leur retombera dessus. « Is she the last one ? That's a lot of girls already. Right ? »
- 1987 – Voyance - Brygida n'est plus seulement une adepte des séjours hospitaliers et des guérisseurs, « Great. Now she is sick in the head too.». Les événements étranges se sont multipliés et ne peuvent plus être mis sur le compte de la découverte de sa magie. Les émotions, comme presque tout maintenant, la rendent malade, nausées et terreurs nocturnes la contraignent à quitter l'aile qu'elle partage avec Zoya dans le manoir. Elle aime la brillance et les reflets chatoyants que les bijoux de grand tante Oksana font danser sur les murs. Elle aime moins les images de la révolution sanglante qui vont avec. Still pretty.
- 1988 - Rencontre de ses potentielles Ombres - Si sa santé physique ne s'améliore que peu, le diagnostic de sa santé mentale est plus engageant. « I'm not crazy. Mother had me tested. And you know it. You tried to give me wrong answers !» Pourtant déterminée comme bien plus susceptible de succomber à sa non folie qu'auparavant, il est tout de même décidé d'initier le processus de sélection pour son Ombre. Elle ne sait pas trop quoi penser de ces enfants qui l'approchent mais son père lui promet que son ou sa meilleur.e ami.e pour la vie s'y trouve, et papa ne ment pas. Elle préférerait tout de même qu'ils fassent moins de bruit.
- 1990 – Zoya reçoit son propre lot d'enfants. Brygida elle-même n'en a déjà plus que deux, Aleksandr délaissé pour le malaise permanent qu'il instaurait, l'estomac noué à sa simple présence et Agnezka... elle ne sait pas trop. Zoya n'a toujours montré aucun réel signe de magie et elle sait qu'en dépit des meilleurs efforts de ses parents et de Mikhail, elle s'inquiète. Brygida ne comprend pas vraiment pourquoi, la magie est partout dans la demeure, quelqu'un pourra bien lui prêter ce dont elle aura besoin d'un coup de baguette. L'une des Ombres lui paraît bizarre. C'est un sentiment différent d'Aleksandr. Pas dérangeant mais inconnu. Elle l'observe souvent jusqu'à ce que Vasilisa clame pour elle un crush qu'elle n'a pas. Boys are boring.
Il s'appelle Izar. Elle a beau regarder la fumée floue au fond de la boule de cristal, elle ne voit que le reflet de ses yeux et de son nez au milieu. Elle la garde tout de même, la pierre est jolie et elle aime le son qu'elle produit lorsqu'elle roule sur les dalles de marbre du corridor.
- 1990 – Lui aussi, il sait. She can't be that crazy if she isn't alone, right ?
Ses instincts sont bons, elle devine presque toujours derrière quelle porte se trouve la babiole que son père lui a ramené de sa journée d'affaires. She truly is the best seer, ever. Or maybe she can read the twinkling in his eyes and the twitching of his mustache when she is near the right door.
- 1993 - Entrée à Koldovstoretz et choix définitif de son Ombre – Ses valises sont pleines à craquer; vêtements, manuels, plumes hors de prix et ingrédients d'apothicaires, pour ses cours de potions comme ses propres remèdes, leur goût amer une habitude qui ne la fait plus ciller, mais elle garde la plus précieuse de ses possessions sur elle, dans un étui à son poignet. Le tilleul argenté luit délicatement à la lumière quand elle fait tourner la baguette entre ses doigts et, si elle osait, elle pourrait constater son étonnante flexibilité d'une pression à ses extrémités. Personne ne s'étonne du choix de son Ombre, une évidence.
Les runes dans sa poche remuent sous ses doigts et le son désormais familier ne parvient pourtant pas à la rassurer. Chaque lecture ne présage qu'obstacles et temps sombres peu importe le nombre de fois où elle relance les gemmes, obstinée à tomber sur un signe positif. Elle accepterait même un certain flou, un constat mi figue mi raisin, un doute sur la traduction d'un groupe de runes qu'elle choisirait en sa faveur – mais rien.
Koldovstoretz est une transition brutale. Lieux sans repères, chargé d'histoire et de magie, de secrets et de messages oubliés, où la marée de visages inconnus s'abat inlassablement sur ses sens surmenés. Chaque vprémonition est plus violente que la dernière avec son lot de nausées et de sueurs froides, de fièvres brûlantes qui la laissent tremblante et délirante.
Pire que tout, Vasilisa est toujours là, bourreau inattendu dans la masse confuse.
At least she's got her brother.
- Ete 1994 – Les vacances sont passées à travailler sur le contrôle de son don sous la surveillance de différents instructeurs.
- 1995 - Izar est choisi comme Ombre de Zoya They already knew
Ils iront à Poudlard. Signe de bonne foi envers leur terre d'accueil ou inquiétude pour la progéniture qui peine à faire des étincelles de magie, toujours est-il que, pour la première fois en presque vingt ans, les Strugatsky se retrouvent sur le quai de la voie 9 ¾. Or maybe they're ashamed
- Ete 1995 – Les leçons s'accumulent mais son contrôle progresse
- 1996 – Les tentures noires recouvrent la demeure qui elle aussi porte le deuil. Les pièces sont silencieuses, partout, les âtres refusent de s'allumer. Les rideaux s'agitent doucement, bercés d'un vent qui ne provient de nulle part. Le piano s'est tu, leur père s'est éteint.
- Ete 1996 – Tout l'enseignement est inversé. Elle doit user davantage de ses dons, amenuiser le rideau entre les divers plans. Leur mère se doit d'être irréprochable et inatteignable, protégée des menaces extérieures comme intérieures, sa position fragilisée par son statut de femme. Elle devient intransigeante. She needs answers. And quick. Details. She isn't making enough efforts. Doesn't she want to help her family ? She should know by now, shouldn't she ?
- Ete 1997 – Les leçons défilent et se délient, le contrôle lui échappe.
- 1997-1998, 5e année à Koldovstoretz- Lors d'un exercice en forêt, une prémonition d'une intensité aiguë la pousse au-delà de ses faibles retranchements. Elle perd la maîtrise de ses gestes et de sa conscience. Dans la confusion des événements, elle se blesse et iels quittent Koldovstoretz pour un temps, prétextant la guérison d'une blessure magique de longue durée suite à l'accident. Sa baguette magique ne survit pas à la rixe et son Ombre lui en remet les morceaux.
Sa seconde baguette est en bois de tremble mais conserve un ventricule de dragon et une certaine souplesse tout comme la précédente.
Elle est bien plus stable à son retour, quoique retournée par les événements, et si sa mère diminue ses attentes envers elle, elle ne peut s'empêcher d'y voir de la déception, la punition d'un échec plus que de la bienveillance. She has to get better. For herself. So she can do better for them.
- 1998-1999- Sixième année à Koldovstoretz
- 1999 -2000- Fin d'études à Poudlard en échange scolaire L'école britannique est vue comme un havre de calme, un univers plus sain, entourée d'une magie moins oppressante, si ce n'est extrêmement puissante, loin de l'ambiance hyper compétitive et "survivaliste" de Koldovstoretz. Les mœurs britanniques l'intriguent et elle se prête au jeu d'une loyauté éphémère envers sa maison d'adoption, curieuse d'une autre façon d'enseigner et d'étudier. L'architecture magique de l'école la fascine et consolide ses aspirations professionnelles.
- 2000-2004- Elle réalise un cursus spécialisé en Architecture – Enchantements de matériaux et sécurité accompagné de divers stages pratiques internationaux. Si son amour de l'architecture slave reste inégalé, l'Egypte devient incontestablement sa seconde obsession.
- 2001 - Sa baguette se brise au cours d'une fuite hors des ruines d'un tombeau sorcier égyptien, sortilège ancien de protection réactivé par erreur. Son Ombre est frappé.e d'une malédiction.
Elle apprend que Vasilisa n'est que leur demi-soeur, son sang souillé révélé par le sortilège Von Baume. La lettre qu'elle envoie au manoir familial ne contient que le bruit de ses éclats de rire.
- 2004 – 2007 Elle continue de parcourir les sites primordiaux d'architecture sorcière pour développer ses compétences et accroître ses connaissances tout en proposant ses propres services. Elle glane par la même occasion informations et méthodes de voyance, la plupart tenant plus des balivernes que de l'information érudite.
- 2006 – Elle a l'opportunité de se racheter auprès de sa mère sans s'en douter. Apparemment sa vision incompréhensible avait de l'intérêt pour quelqu'un de bien placé. Les passages au Ministère sont de plus en plus fréquents, runes et pressentiments trop précis pour être ignorés.
She is compromised.
- Mars 2007 – Leur mère rappelle tous ses enfants auprès d'elle pour les fêtes, elle a des annonces à faire. Le 3 avril, elle décède sans qu'ils n'en sachent davantage.
smoke and mirrors
Dernière édition par Brygida Strugatsky le Jeu 17 Sep - 22:41, édité 30 fois |
| | | Date d'inscription : 31/08/2020 Messages : 1059 Crédit : Avatar by everybodiesgraph gif by Adament <3 Âge : 24 ans Occupation : Architecte / Board of Directors - The Golden Wands Allégeance : Neutre - Voldemort sympathiser Particularité : Don de Voyance et Troisième Oeil
| | | Innocence Les notes s'écoulent du bout des doigts, glissent le long du clavier pour s'élever avec légèreté dans la grande salle de bal. Sous le lourd lustre de cristal, elles éclatent, et au ballet de la mélodie répond celui des danseurs, un peu gauches mais appliqués. Les robes tournoient, pétales délicats qui s'ouvrent en tourbillons, les pierres luisantes comme la première rosée du matin une distraction alors que le crescendo annonce son heure de gloire. Les mains graciles ralentissent, elle retient son souffle, attend le signal – maintenant ! D'un index triomphant, elle martèle la touche et frappe le point d'orgue de la valse qui retentit avec fracas. Un pied se prend dans un ourlet, ou de la dentelle peut-être, et le bruit du tissu déchiré est couvert par les exclamations et les rires. Portée jusqu'à eux, la salle d'une acoustique sans pareil, et le timbre de sa sœur difficile à manquer, une ribambelle de jurons leur parvient et lui arrache une exclamation scandalisée. Pas même encore retournée, l'outrage au bord des lèvres – Dad, did you hear that ? She can't say that, right – que derrière elle, les soubresauts d'un fou rire à peine contenu secouent Aleksandr et manquent de la faire choir de ses genoux. Aussi instinctif que la délation fraternelle – ou délation Vasilisienne, vraiment, jamais Mikhail ne dirait ça devant elle – le sourire naît sur ses lèvres dès les premiers éclats de rire de leur père et elle se remet de l'affront fait à ses oreilles de petit ange. « Let's put the piano aside for a while, shall we ? Maybe you would fare better as a dancer ? » Elle s'installe de nouveau face à l'instrument, pensive et désintéressée du chaos de dentelle et de tulle qui se joue devant eux. Elle préférerait rester au piano sans y jouer, suivre des yeux l'aisance et la fluidité des mains de son père sur la clavier et marmonner les notes jouées de temps à autre. "You don't have to choose the piano like me. It doesn't even have to be an instrument. Wouldn't it be nice, having a class you're looking forwards to after an hour of boring History ?" History wasn't that boring but... yeah "Uncle Kostya played the tambourine, God only knows why, but he did, and marvelously at that. You don't even have to be good at it. Remember Aunt Sonya dancing last Christmas ?" " That wasn't dancing !" Un nouveau rire. "It was ! And it's one of the two loves of her life. No one in this world can make marble statues as detailed, as life like as hers. And no one dances like her, thank Morgana." ... "Alright. Not a pianist then." Une apostrophe véhémente attire de nouveau son attention sur le groupe qui s'impatiente, l'apprentissage d'une forme complexe de valse un embarras déjà bien suffisant en musique pour espérer pouvoir se passer de fond sonore. « Will i get my shadows too ? » Masqué sans succès derrière la curiosité, l'anxiété pointe le bout de son nez alors que les binômes s'esclaffent et s'accusent de tous les maux, de la naissance malheureuse avec deux pieds gauches à une impossibilité de s'entendre penser tant le partenaire respire fort – and you should really see someone for that because - « Of course you will. On your birthday, just like your brother and sisters. » Elle hoche la tête, temporairement contentée. « Your shadow will find you, it is always right there, isnt it ? » Des chatouilles l'assaillent brièvement et elle répond la litanie qu'elle connait déjà par cœur entre deux gloussements. « Yes. Always by my side. » « Good. We should focus on finding something you'll enjoy more than hitting a single key.» Il la laisse tout de même répéter l'exploit de son solo dramatique. ------------------------
Les notes s'égrènent, plus lentes que la partition ne le voudrait, trébuchent un instant avant de se rattraper de justesse, un peu trop vite dans leur panique de la rattraper, et elle se coupe, amusée. « You're really bad at this. » Sourcils froncés, les yeux toujours rivés sur les feuilles de papiers, Mikhail s'insurge doucement « Oh, come on. I'm making progress, we went past Twinkle Twinkle Litlle Star ! » Les rires accompagnent toujours le piano, plus doux, aucun aussi tonitruant que le sien, a dad's laugh jamais égalé. Elle est presque là où elle l'aurait voulu, auprès du piano sans avoir à y toucher, les marmonnements changés en vocalises assurées. « Indeed, you're clearly a prodigy. It only took you, what, a year ? » Leur père les a quittés il y a de ça des années et si Mikhail tente d'occuper le vide laissé sur la banquette, elle n'a aucun doute sur les raisons de sa présence, sa spécialité bien éloignée de la salle de musique qu'elle visite régulièrement. Il s'inquiète maintenant que mère a suivi les traces de son époux. De sa solitude, ou de son équilibre peut-être, les années d'instabilité un souvenir impérissable à leurs yeux, une ombre mouvante juste sous la surface de l'eau, comme s'ils étaient ceux qui en craignaient le plus l'apparition. A moins que ce ne soit de ce qu'elle pourrait lui souffler depuis l'ailleurs, murmures d'outre tombe qu'elle n'a pas encore entendu, l'oreille peu encline à l'effort. « I'm good, Misha. Really. » Koldovstoretz La végétation craque sous ses pas alors que sa baguette scanne les alentours avec minutie. Elle ne connait pas spécifiquement cet endroit exact du parc mais elle ne s'inquiète guère, elle y a déjà fait ses preuves. « Still not open to that discussion, Principal ? Why is it that everyone wants us to test their security but every so often commissions us to implement it ? » Elle est amusée, bien consciente de la réponse, et le regard du Directeur ne trompe pas sur le manque d'humour qu'il trouve à la conversation. Afraid to set the dragon amongst the augureys, uh. Konstantin Artiomov, à la tête de Koldovstoretz depuis maintenant plus de trente ans s'obstine à l'accompagner, à l'épier, alors qu'il est celui qui l'a embauchée. « Aren't the Strugatsky privy to everything already ? You know we uphold our neutrality to the highest grounds. » Elle s'accorde le temps d'un coup d’œil satisfait aux charmes qui protègent l'enceinte de l'école avant de se départir d'un murmure d'assentiment inintelligible. Neutrality her ass. Elle apprécie les idéaux de Koldovstoretz de la même manière que le Parti Russe apprécie l'honnête labeur; très peu pour eux mais inculqué aux autres avec un sourire factice. Dans un sens, Koldovstoretz les a bien mieux servi que s'ils avaient été à Durmstrang ou gardés par des précepteurs privés. Quel meilleur argument à leur service que celui d'études brillantes, parés de tous les lauriers face à la plèbe, non pas par leur nom ni leur Sang, mais par leur talent pur ? Koldovstoretz ne juge rien d'autre après tout, n'est-ce pas ? Qui se soucie de savoir que l'élève lambda, ramené au même niveau qu'eux par les délires méritocratiques socialistes de bien-pensants, ne pourra jamais se hisser sur la première marche de leur piédestal sans les mêmes ressources inépuisables à leur disposition ? Est-ce leur sang pur, leur sang slave ou juste le sang Strugatsky qui procrée des lignées de sorciers talentueux ou le luxe de professeurs particuliers en tout genre, celui de n'avoir aucune autre préoccupation que l'excellence, par ennui ou par ambition ? Elle concède à Kolya – qu'elle n'oserait pas appeler ainsi à voix haute, que son traitement aurait été différent à Durmstrang. Non pas spécifiquement par le corps enseignant, qui l'a toujours indifféré au plus haut point, mais par celui, plus important, de ses pairs. Si Durmstrang et son élitisme Sang Pur a tout à gagner en bonnes relations congénères, qu'il ne s'agisse que d'un front hypocrite ou de sincères alliances- après tout, il faut varier ses voisins si l'on désire échapper à la consanguinité la plus totale, une grande partie de la population de Koldovstoretz, elle, n'a rien à perdre. And it showsQui se soucie de savoir à qui appartiennent les doigts écrasés sous sa botte d'uniforme quand on ne possède que son nom et qu'il n'a aucune valeur ? Quand les conséquences immédiates sont risibles comparées au retour à sa campagne minable et à son avenir à humer les vapeurs toxiques des usines de potions - the Golden Wands, premier employeur de sa région ; parce que votre misère fait notre richesse. L'égalité était là peut-être, dans l'absolutisme de ceux qui ne sont rien et de ceux qui ont tout. Dans le dédain total du futur hors des portes de l'école, Koldovstoretz un monde à part. Qui aurait cru pourtant que son pire détracteur serait sa propre famille. Nul besoin du paysan du coin, encore nourri au lait maternel comme le plus gras des Veaudelune, quand on a un gradé de six ans son aînée pour faire de sa scolarité un enfer. Ils avaient au moins ça, le respect de l'art de Vasilisa. « You never did finish your cursus if i recall correctly ? » La pique l'éloigne de la tournure amère de ses pensées, à peine déguisée en question désintéressée. « Is that a jab at your esteemed international program, Director ? Isn't international cooperation the backbone of a new magical society ? Our common goal, providing care and necessities to every wizard ? » La leçon diligemment récitée toutes ces années coule de ses lèvres avec aisance et aplomb et elle ne dissimule pas son plaisir à la vue de sa grimace dédaigneuse. La lumière du sortilège murmuré jaillit en un vif éclat et ricoche sur la barrière invisible qui sépare le secteur 9 du secteur 8. « Not bad. Probably enough for any leshy but it might be too weak for a group of them. They're getting organized aren't they ? It's as if they were ordered around by someone, or... something else. » Elle glisse un coup d’œil en coin à Artiomov, le sous-entendu plus qu'explicite. « As I've always said, these rumors of a Baba Yaga roaming around are not up for discussion. It is reserved for those who got access to the tenth sector. Which you don't. You should ask your sister about it.» Vieux réflexe ancré, elle s'empêche de lever aux ciel face à son ancien Directeur à la mention des sacro-saints secteurs et de Vasilisa. Quel exploit d'être parvenu au fond des bois du parc avant les autres. Ouuuh, le danger de la balade sylvestre. Si seulement elle avait pu y rester, noyée ou mariée à un Vodyanoy au fond du lac. Ces bois n'étaient-ils pas supposément plus dangereux que ça ? Où étaient les morts ? Comment une année passée auprès de Potter pouvait amener plus de décès que l'une des forêts réputées les plus dangereuses au monde ? L'une des cinq septième année bla bla à avoir atteint le dixième secteur blabla avant son diplôme de second cycle blabla rejoint l'histoire de Koldovstoretz blabla. But nobody's talking about how she was the biggest bitch of all the school's history uh ? Atteindre le neuvième secteur à sa sortie de Koldovstoretz était on ne peut plus suffisant. Mikhail lui-même n'était pas allé plus loin, le dixième secteur validé à la fin de sa dixième année, plus par répugnance à l'idée de laisser la tâche inachevée que par réelle volonté. Elle avait, à l'époque déjà, bien assez à faire sans s'encombrer de davantage de responsabilités. Est-ce qu'elle n'aurait pas dit non à sa chambre et salle de bain privée ? A la permission d'accéder aux grimoires « trop dangereux pour sorciers non expérimentés », au passe droit des sorties nocturnes ? Certes. Encore plus de patrouilles, d'heures à souffrir pendant les exercices physiques non plus seulement en les suivant mais en les donnant aussi ? Encore plus d'aide aux devoirs pour les démunis de l'intellect et de temps perdu à crapahuter dans les bois du parc pour trouver la nouvelle façon de torturer les premières années ? Non merci. L'engrenage nauséabond d'efforts égal réussite égal récompenses mais aussi responsabilités avait au moins le mérite d'écrémer les futurs bons petits soldats de la nation. Lors des recrutements de cadres, les ressources humaines ne manquaient jamais de chercher la mention de « gradé » sur les curriculum des diplômés de Koldovstoretz. Faire asseoir ses consignes était une chose, avoir des employés encore plus zélés à la tâche que soi, un délice. Elle avait donné bien assez d'elle, trop même – et sa main se serre, les sensations toujours absentes – au cours de ces examens bi-annuels. « Are you offering to let me pass the last exam ? I'll give you a discount on my fees. Maybe you'll finally be able to finance the east wing's repairs this year. Times are tough when you can't accept donations, uh ? »(Aujourd'hui encore, certains parents continuent d'envoyer leurs enfants dans les profondeurs des forêts de leurs villages dans l'espoir de les préparer au challenge que représente l'épreuve des secteurs de Koldovstoretz. Peu aguerris aux risques présentés par la faune locale, parfois mortelle, bien que le plus souvent moins dangereuse que celle très variée abritée par l'école, et, bien moins encadrés, les jeunes sorciers s'éloignent parfois des zones magiques et il arrive que des moldus retrouvent ces enfants qu'ils pensent perdus. Les visages défaits font alors la une des journaux moldus, la déception à l'idée de devenir la risée de la prochaine rentrée prise pour l'angoisse d'avoir réchappé à la mort. "Russie: Une fillette de 12 ans est retrouvée dans la forêt après avoir survécu 3 jours seule." ) smoke and mirrors
Dernière édition par Brygida Strugatsky le Jeu 17 Sep - 22:50, édité 11 fois |
| | | Date d'inscription : 31/08/2020 Messages : 1059 Crédit : Avatar by everybodiesgraph gif by Adament <3 Âge : 24 ans Occupation : Architecte / Board of Directors - The Golden Wands Allégeance : Neutre - Voldemort sympathiser Particularité : Don de Voyance et Troisième Oeil
| | | TIMELESS "Admit it. You killed mom. You hated that bitch." "That's pretty rich coming from you. Wouldn't you be the one with the motives for murder ?" "Fair. I still know you did it." "Well, aren't you such a fine Legilimens ? Go on,you can prob." "You know you wouldn't survive this, don't tempt me." "You know he wouldn't let you survive either."
Toute tentative d'intrusion dans l'esprit d'un Strugatsky par un membre de sa famille est considéré comme une injure suffisante pour inaugurer un duel à mort sans représailles familiales. You need to trust your own family, but some thoughts have to be kept secret. Vasilisa: Give a man fire and he will be warm for a day. Set a man on fire and he'll be warm for the rest of his life Zoya: That's... that's not how it works Zoya : You read my diary ?! Mikhail : At first I didn 't know it was your diary ! Mikhail: I thought it was a very sad handwritten book. Zoya : Can I tell you a secret ? Bry : I wouldn't recommend it, no Zoya : … Bry : Too late, I already know, bye Bry: What do you mean the forest is forbidden ? I thought it was full of dangerous creatures. Fellow Ravenclaw: Uhm, yeah ?? "Did you just finish my last brew of Da Hong Pao ?" "Yeah, what about it ?" "I'll end you."
Les menaces de mort tiennent du gag récurrent au manoir Strugatsky, leur histoire jonchée de meurtres familiaux un sujet léger au dîner ou à toute occasion. Tea though, that's serious business. Mikhail : I'm playing a new game, it's called "everytime I'm depressed, I take a drink" Mikhail, looks around at his sisters Mikhail , drinking straight from the bottle Vasi : It's called alcoholism brother Zoya : When I said you should try being friendlier this isn't what I meant Vasi, stirring a cup of tea passive agressively : OH, so now i'm TOO friendly ? There is no pleasing you all Intruder who broke into the manor two hours ago : two sugers please Vasi : coming right up buddy Zoya : Chillax Bry : That's not a word Zoya : Sometimes, the ones who deny « chillax » are the ones who need to chillax the most Zoya : I've never been in a snowball fight in UK before ! What are the rules here ? Fellow house comrade : What ? Zoya : Is there a point system or is it to the death ? "What would you like as your departing present, doll ? Going to Koldovstoretz is a big step in your life." "Go on, you can't be this shy about what you want once you're there" "Could I get a church ?" "A church ?" He laughs. "That's some nerves you got there." "How about a chapel first, and we will see about that church once you've graduated with honors".
La chapelle a été finie sans lui, les plans inachevés complétés d'une main hésitante, le sentiment de faire honte à ses derniers souvenirs, de salir son oeuvre. La chapelle tient un peu d'eux deux maintenant et, avec le temps et l'expérience, si elle s'aperçoit de ses maladresses architecturales passées, elle ne les changerait pour rien au monde.
Le diplôme est en poche mais les croquis d'églises jonchent le sol de son bureau lors des nuits trop silencieuses. Crissent et se froissent sous ses pas agités. Les ressources et l'argent ne sont pas un problème, une bagatelle presque, à leur échelle mais elle a peur que le temps ne presse et qu'elle aussi ne voit jamais ses dessins prendre vie.
Elle veut laisser une trace, quelque chose de bon et de pieux, un hommage majestueux. Zoya : I hate you with every inch of my body ! Vasi : That's not a lot of inches Bry: Zoya fell from the stupid moving staircases at Hogwarts and now she is dead. Zoya: Stop telling people I'm dead ! Bry: Sometimes, I can still hear her voice Zoya: Bry! Bry: I'm keeping Izar Mikhail : Look, let's just agree to say « I'm sorry on the count of three. Mikhail : 1, 2, 3 Vasi : … Mikhail : … Mikhail: Great, now I'm disappointed in both of us "Did you miss me at Koldovstoretz ?" " Why would I ?"
Elle n'aurait pas tenu une année. Pourquoi est-ce qu'elle voudrait la voir souffrir ? Pourquoi est-ce qu'elle voudrait qu'elle l'ait vue souffrir ? She is soft, and it should stay this way.
Le reste de l'explication ne franchit jamais ses lèvres alors que Zoya franchit la porte.
Zoya : Are you in love with Sergey ? Brygida : ...Of course not. » Zoya : Then why do you draw S+B in hearts everywhere ? Bry : It stands for suffering and biterness Vasi : I'm not interested in being polite or heterosexual Zoya : The quickest way to a man's heart is through his stomach » Vasi : Did I teach you nothing ? The quickest way to a man's heart is through the fourth and fifth ribs Bry : The shadiest way to a man's heart is through his stomach, fatten him up with grease and watch as he drops dead from a heart attack straight into his plate » Mikhail : That's my girls Vasi : I'm 50% fashion, 70% skills and 80% murder Random dude : That's 200% Vasi : That's right, I'm twice the man you'll ever be Bry : You're SO clingy Mikhail Mikhail : YOU came into MY bed Zoya : And you let us ? You've got to let us grow, Misha, you're smothering us 2007 Elle n'ose pas la toucher, ose à peine, même, la regarder, l'idée ridicule qu'il suffirait d'y penser un peu trop fort pour le faire revenir - la faire revenir une impossibilité physique, at least - saugrenue mais impossible à balayer de son esprit. Elle ne se fait pas d'illusion quant à son importance auprès du Lord ou du gouvernement, loin de là. Elle sait qu'elle n'en a aucune, Merlin soit loué, et elle ne voudrait pas d'une place privilégiée même si on la lui offrait. Le parchemin reste au sol, délaissé depuis qu'elle l'y a jeté. Ce qu'elle craint tient bien plus de la superstition que du politique, c'est le tic tic régulier des rouages capricieux du destin qui la tient éveillée, l'angoisse de la certitude d'un futur qui lui échappe. Elle a entendu, comme tout le monde, les rumeurs sur la disparition du Lord et elle y prête attention sans trop y croire. S'il peut ne plus donner signe de vie, elle ne l'imagine pas disparaître en silence – il les a habitués à mieux après tout. Sous la plume de sa défunte mère se dessine sur la missive les plans d'un rendez-vous obscur "de la plus haute importance". Un de ceux qui changent le destin d'une dynastie, un de ceux à la hauteur de son don et de leurs ambitions. Because she is finally ready, isn't she ? She isn't a frail girl anymore. Time to do your family proud. La réflexion s'égare et s'évapore quand la rune gravée sur le bout de sa baguette s'illumine. Il l'appelle. Le seul auquel elle accepte de répondre, le poids des chaînes le doux rappel d'une servitude volontaire. ~~~~~~~~ Dans le couloir, aucun son ne trahit sa présence, ses talons frappent le marbre noir dans un silence fantomatique. Elle laisse glisser ses doigts gantés le long des murs immaculés, les irrégulières traces de poussière carmin, vestige de la roche tout juste manipulée, absorbées aussi vite que le bruit de ses pas. Au toucher, une légère vibration, la satisfaction qui suite le long des murs, le contentement radiant de la demeure gavée de leur présence à tous. Elle accompagne ses enjambées rapides d'une mélodie indistincte, les notes claires à peine murmurées, en-cas aérien offert avec affection à la demeure. Le manoir est à l'image de ses occupants et de leur héritage. Vorace, versatile, pernicieux, parfois capricieux, et loyal envers peu. La pierre se nourrit d'eux, de chaque son, de chaque émotion exprimée. Elle rend leur existence aussi silencieuse que le trépas et fait résonner les pas des étrangers comme le carillon des églises orthodoxes russes. Elle perd l'indécis et se délecte de ses appels, guide les pas assurés à travers les dédales, et arbore et protège le sceau familial avec la même grandeur que ses habitants. Enchevêtrements d'enchantements magiques dans la plus pure tradition slave, le manoir vit. ~~~~~~~~ Derrière les rideaux tirés, un rayon de soleil passe, faible et froid comme l'est toujours le temps londonien, et vient caresser le bois ancien de la table. Ses doigts se resserrent sur l'accoudoir, le velours doux sous sa peau, et elle trace distraitement le tracé des clous dorés à l'or fin qui délimitent l'empiècement du tissu. Le regard fixé sur la longue table, sa contemplation se perd dans la danse paresseuse des poussières qui virevoltent dans le rai de lumière avant d'aller se déposer sur la couche vernie de l'ébène. « Is he lying ? » La voix de Mikhail, non, du Suprême, résonne, claire, dans la salle. Elle ne croise aucun de leurs regards, les yeux figés dans le vide. La question, d'une banalité affligeante, la voit muette. Il y a un an de ça jamais elle n'aurait hésité. Un coup d’œil sur le teint blafard de l'homme devant eux, un au visage avenant mais grave de son frère et elle aurait su quoi répondre. No he doesn't. He is telling the truth. Maintenant elle hésite. Est-ce le regard insistant d'un nouveau dirigeant de coven, patient dans l'attente d'une réponse avisée ou celui de quelqu'un qui essaye de lui faire passer un message ? Do you want me to say yes ?A moins qu'il ne la teste. Il sait. Il sait et elle n'a rien dit, s'enfonce davantage dans la trahison à chaque seconde qui passe. Maybe she is the liar that needs to die.Il y a un an de ça, elle n'était pas marquée d'une autre allégeance. Mère l'était-elle déjà ? Et s'ils savaient tous sauf elle ? Quelle ironie. Toutes ces visions et toutes ces voix et elle ne savait rien. Et maintenant mère est morte et Mikhail siège seul. Une sœur découverte Sang-Mêlé, son ombre arrachée pour les Battues, l'autre trop jeune, trop inexpérimentée, parasitée, qui sait, des idées révolutionnaires des anglais et elle... Corrompue. Un esprit ouvert aux quatre vents, aux yeux scrutateurs d'un gouvernement qui n'est pas le sien- Well, she can't say so anymore, can she ? Mikhail siège seul « He is lying. » Ils doivent présenter un front uni. La chasse aux sorcières, la chasse aux traîtres, doit se faire dans l'ombre. They still don't know who killed their mother. smoke and mirrors
Dernière édition par Brygida Strugatsky le Jeu 17 Sep - 17:20, édité 12 fois |
| | | Date d'inscription : 09/08/2020 Messages : 170 Crédit : hemerasmoon (avatar) ; astra (code signa) ; gifhuntsvibes on tumblr (gif signa) ; ethereal (icons signa) ; elitegifs.tumblr (gifs profil) Âge : (31 décembre 1982) ; vingt-cinq ans et l'âme aussi vieille que le monde, dissimulée sous le simulacre d'une allure angélique. Occupation : (langue-de-plomb) ; dans le secret de l'étude des mystères de la magie. Allégeance : (neutre) ; le coeur et la raison qui s'affrontent.
| | | bienvenue parmi nous ce personnage a l'air hyper intéressant, j'ai hâte d'en savoir plus ! |
| | | | | | | Date d'inscription : 25/04/2020 Messages : 352 Crédit : avatar ©awonaa, moodboard ©fidji (encore merciii♥), signature ©pp, gifs ©tumblr, quote ©declan mckenna. Âge : vingt-trois ans seulement. Occupation : étudiante à la morgana college of diplomacy, elle espère devenir diplomate et sillonner le monde pour prêcher la bonne parole du lord ; néanmoins, les derniers événements lui font reconsidérer ses ambitions : peut-être serait-elle avant tout faite pour une vie d'aventures et de découvertes ? Allégeance : la marque danse depuis peu sur son bras gauche, encore très fraîche ; elle n'a jamais été aussi fière de quoi que ce soit. Particularité : cela fait des années qu'elle tente vainement de maîtriser la magie sans baguette, mais elle parvient à peine à faire voler des objets ; elle a longtemps blâmé ses conflits incessants avec son mentor, jugeant que c'était à cause de lui qu'elle ne parvenait à rien ; récemment, la magie sans baguette lui a sauvé la vie, et elle s'est découvert un pouvoir incroyable, surpassant ses espérance ; malheureusement, depuis son retour, elle semble avoir retrouvé son niveau initial.
| | | welcoooome le perso a déjà l'air ouf ! va falloir qu'on parle marché de l'architecture toi et moi en tout cas ça nous fera sûrement un lien ! bonne rédaction pour ta fiche, j'ai hâte d'en lire davantage |
| | | | | | omg la voici elle est là Bienvenue, bienvenue, bienvenue, jpp déjà de ce qu'il y a, le capitalisme est à nos portes tout le monde aux abris En plus allô trop belle le fc Hâte de voir la suite et que tu débarques en jeu avec nous |
| | | Date d'inscription : 27/07/2019 Messages : 541 Crédit : dovakhiin (avatar), old money (signature), poupoune (gif 1) .serendipity (gifs signature + gif 2 du profil) charles beaudelaire (textes signature) Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps. Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse. Allégeance : order of the phoenix. Particularité : occlumancie complexe, maître.
| | | bienvenue ici encore un gang, ça promet ça ! hâte de te lire. |
| | | | | | | Date d'inscription : 12/04/2020 Messages : 1045 Crédit : profile; (avatar) writerinafoxhole, (gifs) tumblr — signature; (gif) writerinafoxhole Âge : il maintient le cap vers le demi-siècle, quarante-sept ans sous la ceinture, comme le bon vin, il se bonifie avec l'âge Occupation : spécialiste en cartographie historique et topographie maritime, pirate pendant plus de dix ans, recherché par les autorités britanniques jusqu'à son arrestation en 1991. Responsable du bureau international des lois magiques, section maritime au sein du département de la coopération magique internationale depuis sa sortie de prison. Navigateur lors de l'expédition de l'Athéna en 2006, il attend le prochain voyage avec beaucoup d'impatience Allégeance : sorcier de sang-mêlé depuis plusieurs générations, ses cousins, neveux et nièces font perdurer la lignée s'assurant de ne pas entacher les générations d'unions sorcières, tout écart n'est pas permis Particularité : les défunts murmures depuis plusieurs siècles aux oreilles des Donnachaidh, on ne s'y habitue jamais vraiment, on bloque par la magie de l'esprit, afin de ne pas laisser les fantômes déteindre sur soi et on ne s'attarde pas dans les lieux familièrement hantés et on résiste, comme on peut, à l'appel du Voile. La mort déjà omniprésente, il a fallu que s'ajoute une malédiction irlandaise, le liant au Dullahan, une sombre histoire de têtes coupées
| | | bienvenue sur le forum miss, tes idées envoient du lourd, hâte de lire tout cela au plaisir de te lire et te croiser, j'espère que tu te plairas sur le forum |
| | | | | | | | Brygida - I Fear no evil, the shadow is mine and so is the valley | |
|
| |