NEW ORDER

---

nom prénom(s)  » Louis, le nom des rois par excellence et qui d'autre que lui mériterait de le porter ? Selon son opinion, et celle de sa mère, personne mais il se pourrait que certains soient en désaccord. Peu lui importe. Travers, il en est fier même si ce n'est pas le sens de la famille qui l'étouffe. surnom(s)  »  Sa sœur l'avait appelé pendant un temps « his majesty », il regrette que le surnom n'ait pas perduré dans le temps mais ne peut décemment pas demander à ses employés de l'appeler comme cela. Quant à ses amis, il les compte sur les doigts d'une main (et pas tous les doigts) certains d'entre eux s'aventurent à un petit « loulou » de temps à autre mais il n'est pas spécialement fan. date de naissance » 1954, sa naissance étant l’événement le plus existant de cette année somme toute banale. origines & nationalité  »  Anglais de part sa naissance et son nom. Un peu français sur les bords avec la famille gênante qui va avec. Quelques petits accents germaniques mais ce coté là de la famille à au moins la délicatesse de se faire discrète et à ne pas trop se mêler de ses affaires. pureté du sang  » sang pur comme tous les grands de ce monde. métier/études  »  Ancien serdaigle à poudlard, on lui donnerait des airs de serpentard tant il a l'art du secret et de la négociation. Personne par contre n'aurait eu l'audace de le penser gryffondor ou poufsouffle. Concernant son travail, il a suivi la ligne familiale bien tracée et hérité de l'entreprise familiale. Il est aujourd'hui le peu scrupuleux chef de Travers Households. orientation & état civil  » Marié à une femme qui le complète malgré les rumeurs qu'il a pu entendre sur son mariage et surtout les blagues sur ses soit-disant penchants peu conventionnels. camp  » Il est de ceux qui suivent le courant et choisissent un camp par bénéfice et par le poids des avantages. Il est donc très naturellement pro mangemort, pro gouvernement. Il ne lui viendrait par contre pas à l'esprit de prendre la marque comme son inconscient de frère. Prendre des risques pour quelqu'un d'autre que lui ? Pour des idéaux ? En voilà de drôles d'idées. baguette  » Bois de if, ventricule de dragon, tres rigide patronus  » Il est capable occasionnellement de faire apparaître une magnifique hyène au bout de sa baguette, il aurait préféré un lion. épouvantard  » C'est les ruines de son entreprise, la fin de sa réussite, la mort d'un travail familial de longue haleine. Sans Travers Households, il ne serait plus rien. particularité(s)  »  Aucune hybridité dans son lignage, il n'aurait su le tolérer. Il est cependant un maître dans l'art de la Legimencie.

anecdotes/chronologie/whatever  »
1954 : Naissance de l'enfant prodige.
1956 : Naissance de Marlon, l'enfant... l'enfant
1958 : Naissance de Myrthild, petite princesse de la famille
1971 : Fini Poudlard major de promo
          Débute au bas de l’échelle chez Travers Households
1975 : Mariage avec Allegra
1977 : Naissance de son fils Corvus
1984 : Naissance de sa fille Aquila
          Il prend la tête de Travers Households
          Marlon Travers est condamné à Azkaban
1990 : Mort de Torquil Travers, Louis hérite d'une partie de la fortune familiale.
1998 : Travers Households devient une entreprise qui s'exporte au delà des frontières britanniques
2005 : Travers Households étend ses activités en profitant des décrets passés par le gouvernement.

 En fin connaisseur au palet des plus exquis, Louis a mis de coté plusieurs bouteilles de millésime excessivement cheres qu'il garde pour des occasions très spéciales et une consommation plutôt solitaire. Il a notamment débouché une bouteille le jour où il a été annoncé comme nouveau dirigeant de Travers Households. Si ce jour coïncidait également avec la condamnation à Azkaban de son cadet, il ne pouvait s'agir bien entendu que d'une étrange coïncidence.
Une bouteille a été également ouverte le jour de son mariage et il a fait l'honneur à sa femme d'en avoir un verre avec lui en bon nouveau mari. La naissance de ses enfants a aussi eu droit à ce privilège même s'il se dit parfois qu'il n'aurait pas du gâcher de bouteilles pour eux quand ils se montrent particulièrement agaçants.
Quant aux autres occasions, il doit bien avoué avoir ouvert une bouteille sous l'apparence d'un deuil douloureux quand Torquil a passé l'arme à gauche. Vraiment, il ne l'avait ouvert que pour honorer la mémoire de son père qu'il avait toujours beaucoup apprécié et pas du tout parce qu'il venait d'hériter d'une partie de la fortune familiale.

Il a été lauréat du sourire le plus charmeur élu par Sorciere-hebdo, s'il n'a fait que s'amuser de cela en public en l'utilisant comme petite anecdote risible lors des soirées mondaines, il est en réalité très fier de ce prix et a gardé précieusement le trophée dans sa chambre à coucher pour le plus grand bonheur de son épouse qui s'en amuse beaucoup. Il a d'ailleurs été secrètement très déçu lorsque deux ans après il a été nominé mais n'a pas eu le prix tant convoité.

Il a fait ce que beaucoup aurait rêvé de faire, c'est à dire cracher au visage de Wolfram Von Bäume. Bien sûr, il ne l'a pas vraiment fait exprès. Une remarque d'un des allemands l'a fait pouffer de rire alors qu'il venait d'ingurgiter une bonne gorgée de champagne et celle-ci s'est malencontreusement retrouvée sur son élégant cousin éloigné allemand. Il s'est bien sûr abondamment excusé, a nettoyé son costume avec sa baguette pour garder les apparences mais il n'a pas pu s’empêcher d'en rire avec le frère cadet de celui-ci quelques jours plus tard et d'être assez fier de la situation.

Louis Travers avait toujours été un homme patient. Il avait bon nombres de défauts selon ses détracteurs – mais bien entendu il ne partageait pas leurs avis ridicules sur sa personne. Aussi, il notait toujours dans un petit coin de sa tête chaque action contre lui qu'il avait trouvé condamnable, de la simple bousculade sans excuse dans une rue bondée en passant par le fait de ne pas l'avoir complimenté sur une de ses tenues à une soirée mondaine jusqu'à la trahison la plus extrême. Il notait tout patiemment attendant lentement une heure propice pour frapper.

Aussi, avait t-il noté lors de ses tous débuts à Travers Households l'attitude d'un employé à son écart il y a plusieurs années de cela. Celui-ci l'avait raillé, l'avait jugé et il en était presque sûr il avait volontairement essayé de le faire tomber avant de le rattraper et de « s'excuser » avec un grand sourire aux lèvres. Louis lui avait saisis les mains pour se relever et avait avec un grand sourire indiqué qu'il n'y avait aucun problème. Mais il y en avait eu un.

Louis avait attendu lentement mais surement le moment pour frapper le plus fort possible afin de le briser si fort qu'il ne serait plus capable de se relever et à ce moment là Louis ne prendrait même pas la peine de lui tendre une main sympathique, lui.

Plusieurs années plus tard donc, il avait vu la parfaite opportunité. Il avait entendu dire que ce cher Cassius venait de perdre sa femme et qu'il avait accumulé des dettes de jeux aussi longues que son bras. Quoi de plus parfait pour l'enterrer une bonne fois pour toute sous ses problèmes que de le renvoyer et le laisser pourrir ?

Quand Cassius passe la porte de son bureau, il l’accueille avec son grand sourire habituel et lui indique d'un geste de la main la chaise face à son bureau afin qu'il puisse y prendre place.

« You wanted to see me boss ? »

« Ah yes, how are you ? » lui demande t'il sans se départir de son sourire flamboyant avant de s'installer confortablement au fond de son siège.

« I've been better, you know the death of Silvia was very harsh. »

« Yes, I heard. Sorry for your loss »

Not really. Mais sa mère serait heureuse de voir à quel point elle avait bien élevé son ainé et à quel point il était poli et aimable avec ses employés. Bless her et son impossibilité de voir un quelconque défaut chez son fils. Cassius ouvre la bouche, prêt à sans doute ajouter quelque chose sur sa vie compliquée mais Louis a été suffisamment patient et le coupe avant qu'un son ne puisse sortir.

« You're fired » lance t'il sans transition sans que son sourire ne vacille d'un seul millimètre. C'est celui de son employé – ex employé – qui tombe d'un coup sec alors qu'il le regarde avec toute l’incompréhension du monde.

« I don't understand ? I've worked here for the last 20years. I've always been loyal and a hardworker. »

« Oh you know, we've to make some cut. We don't have enough money to keep you, yadda yadda yadda. You know how it goes. » Sa main mouline a ses cotés alors qu'il énumère en levant les yeux au ciel toutes les excuses auxquelles il peut penser. « We're sorry to see you go. » rajoute t'il le plus hypocritement possible. De l'argent, il en avait assez pour remplir une piscine et se baigner dedans. Il venait d'ailleurs d'embaucher trois nouveaux employés ce matin même.

« You can't do that. I know what you're doing, I could report you to the authority for your traffics of alcohol. »

« Snitches gets stitches. » Lui répond aussi rapidement le Travers en précédant sa phrase par un bruit de bouche. « Are you going to report me to my brother ? » Il n'avait pas besoin de savoir que les relations entre Marlon et Louis étaient abyssales et que son frère se ferait un plaisir de prendre sa plainte. « If you know about all of it, you also know to whom I'm selling the alcohol, syndicates, gangs. I'm sure they'll be honored to get ride of you. » Sans oublier que si Louis s'était amusé à faire importer de l'alcool étranger dans les caisses de ses elfes de maison, il s'était aussi amusé à en acheter localement via l'un des Travellers. Louis n'était pas apprécié de grand monde – car peu de monde était capable de voir la qualité mais il avait le bras suffisamment long pour qu'une menace comme celle-ci ne lui fasse même pas trembler un seul cil. « You may want to get your stuff, shut the fuck up and leave before trying to threaten me again Cassius. I'm sure my friends will be perfectly happy to dig a grave next to your wife's. »