BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 hidden truth

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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 3 EmptyMar 30 Nov - 6:44
Lou n’est pas assez naïf pour penser que sa sœur n’a pas remarqué sa réaction physique à son innocente question, mais il est très reconnaissant qu’elle ne profite pas de l’occasion pour passer à l’attaque à son tour (même si ce serait pratiquement de juste guerre). Il n’ira pas non plus ajouter quelque chose à ce sujet : c’est plus facile de rire un peu aux apparentes conneries du mystérieux inconnu dans la vie d’Attia et d’espérer que peu importe le sens dans lequel ça avance, ce soit le bon. Un sens qui ne blesse personne et surtout pas la Sacramoni. « Bon, en plus, Lizzie est toujours disponible pour un café, entre nos gardes et nos services. » Il lui vient le réflexe de lui demander de passer le bonjour à la si souriante et chaleureuse Elizabeth, mais il entrouvre à peine les lèvres que le réflexe est ravalé.
Il ne peut pas demander ça, parce qu’il est en fuite, parce que ce petit moment hors de leur réalité, tous les deux attablés devant un repas, à évoquer leur vie amoureuse comme si de rien n’était, n’est pas vrai. Qu’un instant arraché à tout le reste.

La pensée un peu tristounette a réussi à calmer, serait-ce en apparence, sa gêne, et aussi à couper un peu son appétit (ça et l’impression nette qu’il ne pourra plus rien avaler jusqu’à ce qu’il réussisse à cesser de penser à…). Le retour de Lucjan qui chipote du bout de sa fourchette et éparpille tout ce qu’il peut contre les rebords de son assiette. « Et donc… Y a quelqu’un qui te fait du bien ? »
Très heureux de ne pas être en train de manger, en ce moment, ou il se serait certainement étouffé avec sa bouchée. Il a plutôt cessé tout mouvement, statue de sel des plus convaincantes, son regard posé sur le visage tendre et ouvert de son aînée.
« Je connais le nom ? »

Quelqu’un qui lui fait du bien.
Par les Quatre Fondateurs.

Un souffle, un soupir, un ricanement, sa fourchette qui se dépose dans un claquement un peu trop bruyant. « Il fait… vraiment chaud », qu’il répète avec le même rire étranglé et nerveux, retirant enfin son pull histoire de se donner une chance. Il secoue sa chemise afin d’aérer son visage autant que son torse, remplit à nouveau son verre d’eau et s’y abreuve comme s’il n’avait pas bu depuis quatre jours. Il n’est pas supposé avoir de fièvre, avec un simple rhume, ou si légèrement, mais ça… inutile de jouer à l’idiot : il sait très bien que ce n’est pas exactement la fièvre.
(qui lui fait du bien)
Il peut mentir (enfin, il peut et il ne peut pas). Il peut tout cacher. Il peut nier. Il peut tenter de jouer, lui aussi, parler de n’importe qui d’autre. Parler de Nathan, pour rire ; d’Elena, pour… non, pas Elena. Pas quand c’est peut-être trop… too close to home, ça aussi, si on veut parler de cela. « J’apprends, hm, j’apprends à, à connaître, quelqu’un. Ça lui semble la réponse la plus honnête à cette question épineuse. La plus vraie, alors qu’il ne sait absolument pas ce qu’il doit penser de toute la situation (si situation il y a) avec le quelqu’un en question (et si le quelqu’un a un quelconque avis à ce sujet)(ils n’en ont pas reparlé et il n’est pas sûr qu’ils le fassent, même si la date de leur prochaine rencontre est à peu près fixée). C’est pas… je ne sais même pas s’il y a quelque chose à dire de plus que ça », rit un peu Lou.
Qu’il rit en plaquant directement son verre d’eau fraîche contre son visage brûlant alors que bien sûr que prétendre qu’il n’y a rien de plus à dire lui ramène tout le carrousel d’images précédemment évoqué, assorti cette fois-ci de ces sensations fantômes qui ne font rien pour le rendre plus articulé. Que tout pour qu’il perde encore davantage ses moyens, dans une cascade qui peut sans doute paraître mignonne de l’extérieur, mais qui lui semble surtout immensément ridicule de son point de vue.

« Et c’est pas quelqu’un que tu, mh, connais. Enfin, pas… plus vraiment. » Le nom de Yaxley est définitivement connu, reconnu, mais il ne veut pas le prononcer. Déjà parce que ce serait définitivement trop en dire à propos de quelque chose qui, jusqu’à preuve du contraire, n’est pas… pas vraiment… enfin. Ensuite, parce que sa soeur aurait définitivement des opinions au sujet de quelqu’un qui porte ce nom, ou même du concerné lui-même, dont il a probablement déjà évoqué l’existence du temps d’Hogwarts (autant dire dans une autre vie). Et finalement, et en fait surtout : accoler ce patronyme à Logan le met mal à l’aise.
Comme une insulte, un crachat, un juron, qu’il ne peut plus acculer au visage grave, aux yeux pâles, et à quelqu’un qui lui ressemble parfois trop.

Il ne sait pas si c’est quelqu’un qui lui fait du bien, mais ce n’est pas quelqu’un qui lui fait du mal.

Un sourire un peu… un peu trop doux, peut-être, a monté aux commissures de ses lèvres, apportant une nuance soudaine au faciès sérieux. Quelque chose de triste, aussi, qui s'attarde dans ses yeux sombres. « Un peu comme, comme toi, c’est pas… le contexte idéal. »
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Atropos Sacramoni
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Atropos Sacramoni
Date d'inscription : 24/10/2021
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Occupation : ex-médicomage-légiste à St Mungo's, passée à l'Ordre du Phénix : responsable des revenants au sein de l'Ordre
Allégeance : ex-agent-double pour l'ODP, devenue Freedom Fighters avec la réorganisation de l'Ordre (nom de code : Dust)
Particularité : animagus non-déclarée (écureuil gris) + occlumens (complexe, maître) + outre-tymbiste
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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 3 EmptyMar 30 Nov - 18:41
Elle a assez bien réussi à éviter l’écueil gênant de l’identité du mystérieux bonhomme qui lui permet de ne pas se sentir trop seule, alors que tous ses proches sont en fuite, ou presque. Là-dessus, il faut reconnaître qu’elle est assez fière de son coup (et de sa capacité à ne pas divulguer d’informations importantes et dangereuses). En prime, sans arrière-pensée, elle profite de l’ouverture pour s’enquérir plus en détails d’où Lou en est, sentimentalement parlant. C’est que s’il a été aussi réactif au sous-entendu qu’elle a glissé plus tôt, il y pense peut-être un peu plus souvent que d’habitude, et ça doit bien vouloir dire quelque chose, hein ?
Bon, à voir la tronche qu’il tire sur le coup, le résistant aurait probablement préféré qu’elle oublie complètement cette histoire et lui foute la paix sur ce sujet.
Loupé.
Là-dessus, elle a un peu une mémoire redoutable qui fait des miracles.

Un coude posé sur la table, elle a posé son menton dans sa paume, pour le soutenir. Elle couve du regard le petit poussin que Lucjan lui donne l’impression d’être, un bref instant, lorsqu’elle retrouve dans l’expression et le ricanement qu’il laisse échapper des signes de l’adolescent qu’il était. Alors qu’il fait une remarque relative à la température, Attia hausse les épaules, proposant avec bienveillance « Tu veux que j’ouvre une fenêtre ? » c’est qu’elle l’a refermée dès que la sterne arctique avait débarqué dans son salon, mais il est peut-être habitué à des bâtiments moins furieusement chauffés (et encore, elle n’y est pour rien, c’est la voisine du dessous qui s’échine à chauffer son appartement dès le 1er Octobre, comme si elle craignait de geler sur place alors que les températures hivernales ne sont même pas encore arrivées.
Pour un peu, elle serait presque susceptible de proposer de vérifier s’il a de la fièvre, mais elle le connaît suffisamment bien pour se douter que c’est plus de la gêne qui produit ce feu soudain.

Les prunelles sur son frangin, elle attend patiemment qu’il lui donne quelques éléments. Après tout, il sait évidemment que c’est pour son bien qu’elle demande un truc pareil : pour s’assurer qu’il est bien, et que la personne qu’il fréquente (depuis peu ?) est bien pour lui, surtout. Mais ça a l’air. Il est loin le temps de cette saleté de reine des glaces. Le choix des mots de Lou fait s’étirer une moue attendrie sur le visage de sa sœur : apprendre à connaître, dans une autre bouche (par exemple, la sienne à elle), ça pourrait vouloir dire tout autre chose, de bien moins chaste que ce qu’elle comprendre venant de Lucjan. « C’est pas… je ne sais même pas s’il y a quelque chose à dire de plus que ça - C’est déjà pas mal, on dirait... Et puis c’est toujours plus que ce que tu voulais bien me raconter quand tu étais à Poudlard. » dit-elle en haussant les épaules, magnanime, sans se douter que c’est justement un nom déjà évoqué de l’époque scolaire qu’elle essaie de pêcher l’instant d’après, ne se contentant tout de même pas totalement de ce qu’il veut bien lui raconter. Mais il esquive : « Et c’est pas quelqu’un que tu, mh, connais. Enfin, pas… plus vraiment. »

En réaction à cette nuance discrète, les sourcils de la rouquine s’arquent, comme pour l’inviter à en dire plus, mais elle ne creuse pas davantage, considérant qu’il lui en dit déjà pas mal, au vu de la situation. Elle l’observe en silence, scrute les mouvements des traits de son frère, curieuse, intriguée évidemment, mais voulant bien lui laisser un peu de place pour respirer, déjà bien contente de ce qu’elle a pu grappiller. L’expression qu’il esquisse maintenant l’inquiète même un peu, à vrai dire, alors qu’il lui semble soudain plus mélancolique qu’avant : « Un peu comme, comme toi, c’est pas… le contexte idéal.Ouais, ça pourrait être mieux. » Tendant un peu sa main libre vers son frère, entre leurs assiettes et leurs verres, elle quémande un contact qui lui manque, et dont elle ne pensait pas se retrouver privée quand ils étaient plus jeunes et qu’il se blottissait contre elle quand elle revenait de Poudlard pour les vacances. « Le plus important, c’est que tu sois heureux. » lui confie-t-elle en ancrant ses yeux dans ceux de Lou, avant d’ajouter : « Bon, et en bonne santé, hein, cela va sans dire. Tu veux un autre grog ? »

Elle a beau savoir qu’il est en fuite, que des patrouilles ministérielles passent de temps en temps dans le Little Italy sorcier de Liverpool, qu’il ne peut pas rester longtemps avec elle, il n’empêche qu’elle voudrait que ces moments entre adelphes ne s’arrêtent pas. Peut-être qu’une petite partie d’elle a toujours peur que ce soit la dernière fois, à chaque fois. Et pourtant, elle y croit, dur comme fer, à la victoire ultime de l’Ordre du Phénix, sur les forces de Voldemort. Alors, au moins, elle peut se consoler en songeant que son don lui permet au moins d’avoir un peu une connaissance de l’avenir proche de son frérot, quand bien même elle ne sait pas ce qu’elle ferait s’il s'avérait que la sensation poisseuse l'étreignait en présence de Lou.
Toujours est-il que pour faire durer le moment, la voilà qui propose, un peu au hasard : « et ça te dirait, une partie d’échecs sorciers, ou de bavboules, le temps que tu boives un truc chaud ? Pas sure qu’on ait le temps pour un jeu plus long... » et elle a l’air vraiment désolée de faire ce constat un peu triste.
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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 3 EmptyJeu 2 Déc - 5:25
Les deux Sacramoni peuvent seulement s’entendre sur le fait que le contexte pourrait être mieux, pour… pour un peu tout. Pas uniquement pour leur vie amoureuse. Ou disons, sentimentale, si on veut se faire un peu moins peur (et s’il vous plaît, on veut se faire un peu moins peur). Leur vie dans le sens général. Il tend la main pour rejoindre celle d’Attia et tendrement la serrer dans la sienne. Il lui revient en tête ce qu’il a pensé lorsqu’il est arrivé chez elle : ça fait trop longtemps. À chaque fois c’est trop long, plus long, il lui semble, et à chaque fois… chaque fois, il craint que ce soit un éloignement de trop. Qu’à la prochaine rencontre, ils ne seront que des étrangers, tout comme il a le sentiment de l’être devenu auprès des autres membres de leur famille. La peur de son enfance, celle qu’on le retourne à l’orphelinat parce qu’il n’est pas assez bien, parce qu’il n’est pas un enfant idéal, parfait, parce qu’il est cassé et ne peut pas être réparé, est revenue d’une façon insidieuse.
Lucjan peut seulement s’accrocher à la main d’Attia et se convaincre, à chaque fois, que rien n’a changé, que rien ne changera, et que sa grande soeur ne le laissera pas derrière, lassée de tout et surtout de lui.
Et peut-être que se confier à elle aide, qui sait ?
Surtout que contrairement au temps de Poudlard, il y a quelque chose à raconter.
(peut-être)

Ses yeux sont fixés sur leurs mains liées, avant qu’il les relève pour rencontrer le regard de sa sœur. « Le plus important, c’est que tu sois heureux. » Heureux. Le mot crispe un peu ses doigts et chasse l’ombre de son sourire, alors que son bonheur a toujours été le nerf de sa guerre personne (il ne sait pas s’il peut vraiment l’être). Lou ne sait pas s’il l’était avant le début de tout cela (la réponse est non) et il ne sait pas s’il le sera… quand tout ça se terminera.
Il doit croire que ça va se terminer.
Croire aussi qu’un trop lourd contrecoup ne s’abattra pas sur lui ensuite.
« Bon, et en bonne santé, hein, cela va sans dire. Tu veux un autre grog ? » Il hoche la tête positivement, en toute réponse, appréciant comme toujours la sollicitude de son aînée. Même s’il a déjà suffisamment chaud et qu’un second grog n’aidera pas cet état. « Et ça te dirait, une partie d’échecs sorciers, ou de bavboules, le temps que tu boives un truc chaud ? Pas sûre qu’on ait le temps pour un jeu plus long... Échecs », choisit-il sans même hésiter (très peu d’amour pour justement le côté baveux des Bavboules, qui a toujours écoeuré l’enfant et l’adulte sensible à des trucs aussi précis qu’imprévisibles). Sans non plus vouloir s’attarder à l’idée qu’ils puissent ne pas avoir le temps pour plus : il préfère secrètement espérer qu’ils se fassent un peu délinquants et qu’il puisse étirer l’instant jusqu’à ce que ce ne soit plus raisonnable.

Leurs mains se détachent et il s’occupe de débarrasser la table de ce qui n’a pas été mangé, satisfait de son propre appétit (et il sait que ça rassurera Attia, tout comme ça saura rassurer Elena). Lorsqu’il repartira, ce sera comme s’il n’était pas venu, ou presque. Il y aura deux assiettes au lieu d’une à ranger dans les armoires ; deux tasses, deux verres ; une seconde marque dans le canapé, là où un corps aura été enfoncé. Détails menus réservés à l'œil de celle qui sait tout. « Je reviens », indique-t-il à l’Animagus avant de retourner aux toilettes, et que cette fois-ci, le regard qu’il croise dans le miroir est ridiculement brillant. Ses joues encore plus colorées, jusqu’aux oreilles et au cou.
Cette fois-ci, ça le fait sourire.

« Je devrais encore savoir comment gagner, lance le sorcier en revenant à sa place dans le canapé, devant l’échiquier apparu sur la table basse. Il est… sûr de lui, peut-être ? Un peu assuré, à tout le moins, alors que la fanfaronnade (??) se poursuit : Tu traînes de la patte dans la compétition. » Compétition très officieuse et sans autre prix que la satisfaction d’être le meilleur aux échecs, et dont il est le seul à tenir le compte très exact des parties disputées. Et qui, en vérité, sont à un compte presque égal de victoires de chaque côté. Ça n’empêche définitivement pas la taquinade.
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Atropos Sacramoni
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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 3 EmptyVen 10 Déc - 22:23
C’est un sourire sincèrement ravi qui étire les lippes d’Attia lorsque Lucjan choisit le terrain sur lequel ils vont s’affronter pour les quelques minutes qu’elle fera tout pour étirer au maximum, ne serait-ce que pour profiter encore de l’avoir près d’elle quelques instants de plus.
Qu’est-ce que vous voulez qu’elle vous dise : après avoir passé presque toute sa vie à quelques minutes de Lou, ça lui fait encore trop bizarre de ne plus pouvoir le voir quotidiennement.

L’avantage des échecs sorciers, c’est que ça laisse le temps de réfléchir : c’est même indispensable de se poser parfois pour songer au coup après celui qu’on est en train de jouer, voire avoir plusieurs coups d’avance (elle y arrive parfois, lorsqu’elle est particulièrement lucide ; là, vu la situation, ça risque d’être compliqué).
Moins d’urgence que quand elle joue aux bavboules, même si elle n’a pas souvenir d’avoir récemment disputé une partie de ce jeu sorcier avec Lou.
Allez savoir pourquoi.

Alors qu’il s’éclipse quelques instants, elle le suit du regard et se retrouve bientôt seule dans la cuisine désormais rangée. Cette solitude ponctuelle la met face à elle-même, face à ses soucis personnels, face à ses inquiétudes. Elle repense bien sûr à Kingsley, dont elle a parlé, sans vraiment en parler, sans dire à son frère qu’elle a fait un peu plus que du rentre-dedans verbal, qu’elle a utilisé sa bouche pour carrément embrasser son invité incongru. Mais la personne à qui elle pense surtout, alors qu’une soupière accrochée au mur lui renvoie son reflet déformé, c’est sa fille, Tilly.
Ainsi donc, malgré toutes les précautions, malgré toutes les recommandations, malgré tout ce que ses parents ont pu faire, Mathilda Sacramoni a cru bon de revenir en Angleterre, en traînant dans ses pattes une jeune sorcière française, à qui elle aurait quand même pu éviter des emmerdes supplémentaires.
Cette pensée lui serre terriblement le poitrail, alors que, momentanément seule, elle sent tout son courage lui manquer brutalement.

S’il arrive quelque chose à sa fille, qu’est-ce qu’elle fera ?
Qu’est-ce qu’elle fera si n’importe qui de mal intentionné met la main sur sa gamine ?
Qu’est-ce qu’elle fera si elle ne peut pas la revoir, là, maintenant qu’elle est revenue chez elles ?
Est-ce qu’elle va guetter son enfant, maintenant, à chaque fois qu’elle sort dans la rue ? À chaque fois qu’elle va travailler ? À chaque instant ?
C’est un risque.
Mais elle veut croire que sa fille ne serait pas trop bête pour se risquer dehors. Que ceux qu’elle connaît, ceux qu’elle aime, qui ont rejoint l’Ordre ne seront pas cons au point de la laisser vaquer à ses occupations.
Elle ne sait pas encore (ne saura peut-être jamais) que Chérie veille sur sa filleule comme du lait sur le feu. Elle ne peut pas se douter qu’ils sont plusieurs à avoir à l’œil cette graine de rebelle qui est revenue au cœur de l’action, sans se soucier vraiment du danger qu’elle courait.

À se regarder dans la partie bombée de la soupière, Attia se perd dans ces pensées à moitié terrifiées, à moitié rationnelles. Elle sait pertinemment que c’est maintenant, in this very moment of truth, qu’elle doit réussir à faire confiance à ses proches qui se sont éloignés pour leur sécurité, et ce, quand bien même son cœur se serre à l’idée de ne pas pouvoir être là pour sa fille, d’être peut-être même une déception pour cette enfant.
Et puis elle reprend pied. Elle se détourne du reflet métallique et se concentre sur la récupération du plateau pour les échecs, alors que la chasse d’eau (particulièrement bruyante dans cet appartement, malgré les sortilèges pour tenter de la couvrir -ou bien peut-être est-ce que soudainement régnait un silence de mort ?) annonce que Lou ne devrait pas tarder à sortir.

Elle vient de poser l’échiquier lorsque l’animagus sterne arctique revient dans le salon, et les pièces sont en train de sortir de leur boîte, sautant pour arriver sur leur position de départ. Il fanfaronne déjà, et ça aide Attia à revenir dans l’instant présent pour de bon : il faut qu’elle se concentre si elle veut lui faire mordre la poussière. « Je devrais encore savoir comment gagner Elle ricane, garde la face. Tu traînes de la patte dans la compétition. - Si tu crois que je vais te laisser gagner, tu rêves éveillé. », réplique-t-elle même avec naturel, comme s’ils avaient encore l’âge pour qu’elle le laisse gagner aux jeux disputés (comme si elle l’avait déjà fait, non elle se battait toujours avec férocité, refusant d’être trop gentille). « Mais promis, je n’ai pas drogué ton grog. », jure-t-elle avec une mine très sérieuse, alors qu’elle attire à eux les deux tasses qu’elle avait préparées machinalement pendant son moment solitaire en cuisine.

Peut-être qu’elle aurait dû, mettre quelque chose dans la tasse de Lou.
Pour s’assurer qu’il dorme vraiment un peu chez elle. Pour être sûre de l’avoir encore un peu pour elle.
De toute façon, elle le défendrait bec et ongles, s’il le fallait, toutes griffes dehors.
Mais il faut croire qu’elle lui fait confiance, qu’elle est convaincue qu’il saura faire attention à lui, et prendre soin de lui d’ici la prochaine fois.
Parce qu’il y aura une prochaine fois.
Et si possible, avant Noël, parce que cette perspective lui semble bien trop éloignée.

« SI je gagne, tu m’emmènes voir Tilly ? », hasarde-t-elle enfin, alors que les premières pièces commencent à avancer sur le plateau, tandis que les ordres de positionnement s’enchaînent. Au regard de Lou, elle sait bien qu’il comprend l’inquiétude sous-jacente qu’elle ne dit pas. Au regard qu’elle lui renvoie, il saura aussi qu’elle plaisante… et qu’elle lui fait pleinement confiance pour prendre soin de sa fille, tant qu’elle ne peut pas la voir.
Qu’elle l’aime, immensément.
Et que rien ne changera ça.
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