BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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 hidden truth

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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 2 EmptyJeu 25 Nov - 4:53
Les émotions d’Attia lui parviennent en une vague puissante que Lucjan, toujours un peu trop une éponge à tout, absorbe d’un coup ― fébrilité, colère, incrédulité, surprise, impuissance. Cocktail nocif qu’il mijotera pendant quelques jours avant que celui-ci se révèle pleinement au cœur de la nouvelle lune, mêlé à sa propre confusion sentimentale générale. Pour l’instant, il n’y a que son angoisse qui monte en flèche soudaine, alors qu’il s’attend à tout. Alors qu’il craint l’explosion, voire les reproches, pour le messager un peu démuni qu’il est (parce que vraiment, il n’a pas besoin de lire dans sa tête pour savoir qu’il a eu les mêmes exactes pensées qu’elle). Ce qui sort est surtout quelque chose qui s’approche du découragement, dans les mots de sa soeur : « Mais quelle idiote... »

Alors, ça... Disons qu’il est fermement d’accord, pour ce qui est de la partie attribuée à sa nièce chérie, qu’il ne peut même pas renvoyer de l’autre côté de la Manche en toute quiétude. Aussi idiote qu’elle est entêtée, qu’elle est intelligente, qu’elle est féroce et qu’il admire sa ténacité, même si Lou aurait nettement préféré qu’elle mette toute cette énergie ailleurs.

La rouquine soupire et redescend ses yeux vers lui. Il y a encore tout un monde de découragement ans ceux-ci, mais heureusement pas que cela. « Merci. » Il imite son mouvement et se rapproche un peu, à son tour, pour enlacer sa sœur, heureux qu’elle ne soit pas fâchée contre lui. Quelques secondes, à peine, avant qu’il se cale à nouveau sur son coin de canapé. Ses épaules sont toujours tendues, serrées de cette angoisse qui ne part plus. « Tu crois qu’ils regarderaient à deux fois un écureuil gris que tu ramènerais dans tes bagages ? » La blague passe complètement au-dessus de sa tête et ça doit se voir sur son visage et sa gueule qui se tire vers le sol, à l’idée de… non, vraiment, ce n’est pas… ce n’est pas possible. « Je ne le ferai pas, t’inquiète. Mais... C’est si dur. Un soupir. Je sais. »

Ils le savent tous les deux très bien, et même encore plus qu’ils le pensent.

Le sorcier reprend sa tasse de grog et une gorgée de liquide bien alcoolisé, qui commence presque à l’endormir. Ou est-ce l’atmosphère chaleureuse, rassurante, de l’endroit ? Peut-être réussira-t-il à gratter une sieste sur le canapé de sa sœur, un peu plus tard… « Cette sale gosse aurait quand même pu me prévenir... on se demande qui l’a élevée... C’est ça d’avoir du sang irlandais et d’être éduquée dans un pays de révolution », commente-t-il avec ce qui est presque de l’humour, mais qui est peut-être un peu trop vrai.
Puis, ce n’est pas comme si Atropos Sacramoni elle-même n’avait pas son propre caractère fort à impliquer dans l’équation qui fait de Mathilda Sacramoni une adolescente si butée.

Ses ongles bien coupés claquent sur la tasse, dénotent la nervosité qui n’est pas vraiment redescendue. Tout ça le tracasse encore bien trop. « Je ne devrais même pas te dire ça, Attia. Une grimace. C’est dangereux. Pour elle, pour Tilly, pour toutes les personnes impliquées. Il a gardé plus de deux ans le secret pour Johannes, remerciant le ciel que sa soeur le croit décédé afin de justifier qu’elle ne parle pas de lui (donc, aucune raison qu’il doive éviter le sujet de conversation)(malin), et savoir qu’elle sait pour lui, pour Nate, pour Tilly… maintenant, il commence à avoir des regrets à propos de sa propre grande gueule.
Il n’aurait pas pu garder le secret, il le sait. Pas alors que la rousse se serait inquiétée de plus belle et que lui aurait vu sa nièce régulièrement et très bien su qu’elle était en relative sécurité au sein de l’Ordre du Phénix et de la Fawkes.
Il ne peut même pas lui dire que le professeur McGonagall veille sur elle, de loin. Que Johannes le fait, de proche. Parce qu’encore une fois, c’est trop d’informations… et que le sujet Runcorn est un peu délicat, depuis les trois dernières semaines, et si Lou ne veut pas se retrouver à cacher encore plus de choses à sa sœur, il vaut mieux continuer de l’éviter.
« Je ne veux pas te mettre en danger. Pas plus que maintenant. » L’Italien ne sait pas à quel point il dit vrai, alors qu’il ignore tout de la vie d’agent double de son aînée.

Il attrape le paquet de nougatine et ne résiste pas à s’en casser un second morceau, presque en récompense de l’épreuve traversée. « T’es pas très en retard dans les nouvelles : je l’ai su y’a quelques jours. Pas quelques années en retard, si vous voyez ce que je veux dire. Le mois de septembre a été… chargé », et il se permet de rire un peu, d’un rire nasal influencé par le rhume qui encombre toute sa tête. Très chargé en nouvelles, en action et en émotions contradictoires.
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Atropos Sacramoni
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Atropos Sacramoni
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Âge : 39 ans
Occupation : ex-médicomage-légiste à St Mungo's, passée à l'Ordre du Phénix : responsable des revenants au sein de l'Ordre
Allégeance : ex-agent-double pour l'ODP, devenue Freedom Fighters avec la réorganisation de l'Ordre (nom de code : Dust)
Particularité : animagus non-déclarée (écureuil gris) + occlumens (complexe, maître) + outre-tymbiste
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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 2 EmptyJeu 25 Nov - 9:26
Elle s’en veut, quelques instants, d’avoir laissé tout apparaître sur son visage, toutes ses émotions, toute sa tension. Parce qu’elle connaît son frère, et qu’elle sait bien qu’il y a de grandes chances pour qu’il absorbe tout avant de repartir. Mais c’est déjà trop tard, alors elle espère que l’étreinte rapide qu’elle initie, et ses paroles plus douces, et sa plaisanterie même, sauront apaiser Lucjan.
Pas sure que ça marche, mais bon.

Mais à l’entendre railler en retour (« C’est ça d’avoir du sang irlandais et d’être éduquée dans un pays de révolution »), c’est peut-être signe que ça va passer, qu’il est dans de meilleures dispositions qu’à d’autres moments (ce n’est pas le cas). Elle ricane, sans se forcer vraiment, et glisse un « Je savais bien qu’on aurait dû éviter ce pays de bouffeurs de grenouilles... »
Mais dans un sens, la savoir pas trop loin d’elle, d’eux, ça avait été légèrement rassurant, quand il avait fallu faire un choix. Elle s’en était remise à Mike, parce que c’était lui qui avait des contacts, lui qui connaissait mieux le monde des passeurs, qui trempait davantage dans la clandestinité qu’elle, surtout depuis qu’il avait dû fuir.

Le silence retombe, parce qu’elle ne sait pas bien quoi dire de plus. Tilly est en Angleterre, avec l’Ordre, elle pourrait la trouver si elle décidait d’y mettre les moyens et- « Je ne devrais même pas te dire ça, Attia. » tranche la voix de Lou, qui esquisse une grimace alors qu’elle le fixe avec une moue mitigée. Il y a dans les yeux de l’ainée une lueur qui frôle le défi, un parce que t’aurais osé me le cacher ? qui fait écho aux pensées de l’animagus.
Mais elle comprend bien la raison avant qu’il ne la formule, et elle ne dit mot parce qu’elle anticipe aisément les réserves qui étreignent l’homme face à elle. « Je ne veux pas te mettre en danger. Pas plus que maintenant. - Ne t’en fais pas, ça va aller. », souffle-t-elle doucement, en lui adressant un clin d’œil complice, agrémenté d’un sourire rassurant.

C’est mieux comme ça. Voilà ce qu’elle pourrait lui répondre sur le coup, mais elle préfère reprendre une gorgée de thé, et constate qu’elle a presque fini sa tasse. Elle laisse le silence planer (enfin, entre eux seulement, parce que dans le fond du salon, le phonographe continue de tourner et l’opéra d’avancer sans qu’ils ne fredonnent plus aucun des airs).

Est-ce qu’elle pense à Tilly ? Évidemment ! Elle a des milliers de questions qui tournent dans sa tête, sur l’état de sa fille, sur son humeur, sur si elle semble être perturbée par les défunts, comme elle l’était à son âge, sur comment a l’air d’être l’amie qui est venue avec elle, et est-ce qu’elle a toujours la baguette de son père, et est-ce qu’elle va bien, et à quoi occupe-t-elle ses journées, et où est-ce qu’elle est. Trop d’interrogations qu’elle tait et muselle, parce qu’elle comprend bien aux quelques paroles de son frère qu’il regrette probablement de lui en avoir touché un mot. « T’es pas très en retard dans les nouvelles : je l’ai su y’a quelques jours. Les lèvres brièvement pincées, elle hoche la tête, finit son thé d’une dernière lampée, et reporte ses billes sur Lou alors qu’il glisse un commentaire toujours aussi énigmatique. « Le mois de septembre a été… chargé »

Rien qu’à repenser à l’état de Kingsley la dernière fois qu’elle l’a vu, elle suppose que la gronde populaire dont il lui parlait à demi-mots alors qu’il était assis (prostré) à peu près au même emplacement que Lucjan n’a cessé de prendre de l’ampleur. Et cette pensée, fugace, rejaillit au moment où elle apprend que sa fille est avec l’Ordre du Phénix, et l’inquiète quant à la sécurité réelle de sa progéniture.
Il faut qu’elle parvienne à s’en convaincre, sans cela elle ne dormira plus du tout.

Reposant la tasse vide sur la table basse à leurs pieds, elle se tourne complètement vers son frère, les pieds nus sur le canapé, assise en tailleur. S’ils étaient encore chez leurs parents, Carlo aurait sans doute rappelé à l’ordre sa fille, quant à sa tenue qui n’avait rien de très correct. Mais ils sont chez elle, et n’ont plus vingt et treize ans. « Pour tout te dire, il valait mieux que tu me le dises, qu’elle est avec vous. » Elle se frotte rapidement l’arête du nez avant de le plisser, et reprend pour rassurer son petit frère : « Remy était censée aller en France bientôt, parce que c’était la seule qui pouvait un peu bouger sans attirer les soupçons, et si j’avais appris par son retour que Tilly n’y était plus, sans savoir où elle était, je crois que je n’aurais pas vraiment été très bien... » Traduction, elle aurait probablement tout envoyé balader et serait partie sur les traces de l’adolescente pour laquelle elle se faisait un sang d’encre. : « D’ailleurs, faut que je prévienne Mike, que je sais où notre insupportable fille est. » Elle dit ça avec un sourire tendre, parce qu’elle sait désormais (enfin, avait-elle vraiment besoin d’une preuve ?) que les deux têtes de mule qu’ils sont ont transmis quelques uns de leur travers à leur progéniture.

Elle n’abandonne pas totalement l’idée de faire en sorte de la voir en chair et en os, et de la prendre dans ses bras, et de se retenir de l’engueuler parce que c’était pas pour blaguer qu’ils lui ont dit et répété que c’était dangereux en Angleterre, mais elle aura besoin de se faire aider par quelqu’un dont l’autorité est moins remise en cause (tu parles, elle ignore tout de la crise que traverse le cercle 7 de l’Ordre du Phénix en ce moment), ou en tout cas quelqu’un qu’elle ne redoutera pas d’attrister si elle le pousse dans ses retranchements (hors de question de forcer la main à Lucjan). Pour le moment, néanmoins, le plan risque de ne pas se mettre en place tout de suite, alors autant faire avec ce qu’on a : « Tu pourras dire à mon ingrate de fille qu’elle a intérêt à m’écrire très vite ? Quand tu la verras, bien sûr... » Est-ce que Tilly voit Lucjan souvent ? Est-ce qu’elle a déjà vu Chérie ? Ou Jo ? Des gens qui l’ont vue grandir ? Qui l’aiment ? Qui la protégeront tant qu’elle-même, Attia, ne peut pas le faire ? (Là dessus, il est clair que Chérie a encore trop de cartes en main, puisqu’elle supervise la préparation des repas au Fawkes Learning Center pendant sa grossesse, ne supportant pas de rester assise sans rien faire mais ayant promis à Toni de ne pas se mettre inutilement en danger, et que donc elle voit Mathilda, sa filleule, a peu près tout le temps depuis que les vérifications ont été faites.)

Les billes bleutées arrimées au profil du résistant, Atropos n’ose pas vraiment poser de questions, sachant bien que Lou ne peut rien lui dire, ne devrait déjà pas lui en avoir parlé. Elle soupire de nouveau, soulagée d’avoir enfin une réponse à ses inquiétudes : Tilly va bien (n’est-ce pas ? Il ne le lui a pas dit, mais il le faut alors elle ne l’interroge pas là-dessus), elle est en sécurité, elle est quelque part dans le Royaume-Uni. Et alors que ses entrailles se dénouent un peu, elle étire un sourire doux sur ses lèvres, et glisse une proposition qui n’engage qu’à rester un peu plus longtemps : « T’as faim ? J’ai un reste de sauce amatricianna, si tu veux. ce faisant elle se lève, et tend la paume ouverte vers lui, comme pour l’arrêter dans un éventuel mouvement : Reste là, t’embête pas, ça prendra cinq minutes à réchauffer, et le pain doit être encore bon. Repose-toi un peu, en attendant. Ou viens me tenir compagnie, si t’y tiens... » c’est que, quelque part, elle a l’impression qu’il reste encore des choses non-dites, sans savoir vraiment s’il est décidé à aborder ces sujets-là, ou si l’affaire Tilly était la fin de la bobine à dérouler.
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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 2 EmptyJeu 25 Nov - 21:13
Il ne s’aperçoit pas qu’il imite en quelque sorte sa sœur en juchant ses propres pieds sur le canapé, son menton calé sur ses genoux alors qu’il dépose sa tasse presque vide sur la table. Lui aussi pourrait jurer entendre leurs parents lui dire de s’asseoir convenablement, mais il préfère se saisir de l’autorisation tacite ainsi délivrée par Attia, modèle dans chaque chose. Surtout que ce n’est pas comme s’ils étaient en public : s’ils ne peuvent même pas être confortables dans le confort de leur foyer ! « Pour tout te dire, il valait mieux que tu me le dises, qu’elle est avec vous. Ils semblent être sur la même longueur, comme elle le lui confirme bien vite : Remy était censée aller en France bientôt, parce que c’était la seule qui pouvait un peu bouger sans attirer les soupçons, et si j’avais appris par son retour que Tilly n’y était plus, sans savoir où elle était, je crois que je n’aurais pas vraiment été très bien... » Un petit signe de tête pour signifier qu’il comprend où il veut en venir. D’ailleurs, faut que je prévienne Mike, que je sais où notre insupportable fille est. Si tu veux, je peux m’en charger. Ses contacts avec son ancien beau-frère sont épisodiques et si ça peut lui donner une raison de le voir… pourquoi pas ? Il n’a pas cessé d’apprécier Mike et leur compréhension mutuelle est définitivement plus grande encore, depuis le début de leur fuite respective. Je n’aurais pas pu te cacher ça très longtemps. Ni voulu. » C’est surtout ça, le nerf de la guerre. Ne pas pouvoir est une chose, mais vouloir faire souffrir Attia consciemment ? Jamais.

Un sourire étire ses lèvres minces lorsque la rouquine ajoute, avec autant d’affection que d’agacement : « Tu pourras dire à mon ingrate de fille qu’elle a intérêt à m’écrire très vite ? Quand tu la verras, bien sûr... Je lui dirai. Il la verra probablement dès le lendemain même afin de lui transmettre que non seulement sa mère sait, mais qu’elle est loin d’être satisfaite de son coup d’éclat (pas de surprise). Et même si l’adolescente risque de ronchonner devant son oncle qui aura cafté, Lou est sûr qu’elle comprendra son choix. Les “actes de mise en danger de mort” rentrent dans les paramètres autorisés pour cafter, et na. Et aussi que je récupère le titre de Sacramoni préféré. » Boutade rieuse, taquine, alors qu’il déplie ses longues jambes et termine en même temps que sa sœur sa propre boisson chaude, qui a définitivement apaisé un peu le mal de sa gorge.

« T’as faim ? J’ai un reste de sauce amatricianna, si tu veux. (bien sûr qu’il n’a pas faim et qu’il va quand même manger) Il entame un mouvement, arrêté par le geste d’Attia. Reste là, t’embête pas, ça prendra cinq minutes à réchauffer, et le pain doit être encore bon. Repose-toi un peu, en attendant. Ou viens me tenir compagnie, si t’y tiens... Je dois me lever, sinon je vais m’endormir », plaide l’Animagus en se levant effectivement du canapé, non sans un fin étourdissement. Juste de quoi lui faire regretter son geste, bien que celui-ci ait été motivé par la raison.

Il profite que sa sœur soit occupée à faire réchauffer sauce et pâtes pour passer à la salle de bain se rafraîchir et se laver les mains. Lou croise son regard dans le miroir et soupire lorsque son reflet ricane devant sa tentative vague d’aplatir un épi sur son crâne, autant que devant son allure générale fatiguée (et ses joues sont tellement rouges, par Helga). L’eau fraîche sur ses yeux et ses joues le ramène un peu au présent et lorsqu’il revient à la cuisine, c’est déjà dans les effluves rassurantes, confortables, de la nourriture préparée par Atropos. Un reniflement agacé, étouffé dans son mouchoir. « S’il y a une chose qui ne me manque pas de St Mungo’s, c’est d’être toujours malade. » Complainte du guérisseur qui, à force de baigner dans les microbes des uns et des autres, passait une bonne partie de la saison froide à renifler. Bien plus que son aînée, qui a l’avantage (d’une certaine façon) d’être loin de ça, vu sa clientèle.

Lou entame une valse soigneusement apprise de gestes familiers, alors qu’il sort les couverts, une carafe à remplir d’eau, un verre, tout le nécessaire afin de manger convenablement. Valse familière et aussi réconfortante que tout le reste, et qui le ramène quelques semaines en arrière. « J’ai une, mh, amie, oui, Elena est son amie, il peut le dire, il peut l’appeler ainsi, elle cuisine pour moi, parfois. Pour eux, devrait-il dire, mais surtout pour lui, sent-il, alors qu’à chaque visite à Little Italy.... Son cœur fait un bond douloureux dans sa poitrine, alors que c’est le passé qu’il doit utiliser pour parler de la planque tombée aux mains des Mangemorts. Lorsqu’il passait à Little Italy, Elena cuisinait pour lui. Elle rate de moins en moins ses pâtes. » (ratait)
L’affection traîne sur son visage, à défaut de sa voix neutre, lorsqu’il évoque la Alvarez. Et de ce souvenir, de cette pensée, une autre s’attarde dans son esprit et il se fait un peu inquiet, alors qu’il s’occupe de remplir la carafe d’eau : « Est-ce que tu vas bien, Attia ? » Ils ont parlé de lui, de Nathan, de Tilly, depuis son arrivée dans l’appartement, des parents, de Nonna Mona, mais d’elle, pas un mot. Ni de son travail, ni d’une vie sociale devenue bien pauvre alors que les ami.e.s et la famille sont toustes en fuite, encore moins d’une vie amoureuse.
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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 2 EmptyJeu 25 Nov - 23:27
L’intérêt des pâtes fraîches, c’est que ça cuit très vite, fort heureusement. Résultat, il ne lui faut effectivement pas très longtemps pour que la cuisine embaume les effluves de la sauce tomate et du lard. Lou la rejoint bien assez vite alors qu’elle entreprend de couper quelques carrés de foccacia bien moelleuse, histoire de pouvoir saucer et pousser leurs pâtes pendant qu’ils mangent. Tournant la tête vers son frère alors qu’il reprend la parole, elle hoche du chef avec un sourire attendri et demande doucement, alors qu’il se plaint d’être enrhumé tout en comparant sa situation à celle du temps de paix, lorsqu’il était à St Mungo’s et qu’ils se voyaient tous les jours : « T’as de quoi te soigner, au moins ? » Il s’agit d’une vérification rapide : s’il a besoin, elle a des décoctions qui trainent et dont elle n’a pas l’usage pour l’heure. Ça sera toujours plus simple pour elle de refaire le plein, que pour lui, est ce qu’elle semble sous-entendre sans prononcer pareils mots qui rendraient tout ceci -la fuite de Lou, l’impossibilité de passer dans le quartier à visage découvert, ou sous forme humaine- trop tangible, alors que le fait qu’il soit là alors qu’elle fait à manger, et qu’il mette la table comme il avait l’habitude de faire avant donne une sorte d’apparence intemporelle à la scène familiale.

Elle revient au niveau de la cuisinière pour surveiller que la poêle n’attache pas (évidemment qu’elle attache, un coup de baguette encourage la cuillère en bois à gratter avec plus de vigueur le fond de la poêle pour en détacher les bouts de lard qui commençaient à caraméliser), et écoute son frère avec attention, inconsciemment soulagée qu’il fasse la conversation (un peu comme si parler de Tilly l’avait suffisamment détendu pour parler de choses moins importantes, moins sensibles) : « J’ai une, mh, amie, les billes bleues de l’aînée glissent sur le minois du cadet, alors qu’un rictus espiègle étire le coin de ses lèvres, comme si elle l’interrogeait en silence pour savoir si c’était une amie de type Nate, ou une amie amie, sans l’interrompre toutefois : elle cuisine pour moi, parfois. - Aïe. », rit-elle doucement, sans moquerie aucune, mais simplement consciente des goûts parfois très arrêtés de son frangin et de la distinction claire entre textures acceptables à mastiquer et autres horreurs. La suite semble lui donner raison (Elle rate de moins en moins ses pâtes.) et ça lui arrache un éclat de rire naturel, ravi, amusé alors qu’elle revient à leur repas (leur festin, même).

Ils ne se regardent pas lorsque le timbre de Lucjan lui revient, par dessus le glouglou de l’eau dans la carafe. « Est-ce que tu vas bien, Attia ? » Elle ne répond pas tout de suite, pas parce qu’elle ne sait pas quoi répondre, mais parce qu’elle est en train de goûter les pâtes pour vérifier qu’elles sont bien comme il aime (comme ils aiment, en vrai, parce qu’on n’est pas une vraie Sacramoni si on tolère des pâtes trop molles ou pas assez cuites, y a un timing à respecter et tout et tout…). Elle touille le fait-tout en grommelant un « On y est presque… Et euh, oui ? Oui, ça va ! » répond-elle un peu vite, sans vraiment réfléchir, à si elle va vraiment bien. Au moins, elle est honnête, quand elle promet : « Attends, je finis avec les pâtes, et je te réponds plus précisément. »
C’est que la cuisson des pâtes, c’est sacré.

Une fois que les pâtes sont égouttées d’un sort, et servies avec un autre, et que la sauce les recouvre, Attia s’installe en face de Lou et peut enfin prendre deux secondes (dix) pour réfléchir plus sérieusement à sa question. Prenant un morceau de foccacia, elle le trempe dans la sauce rouge orangé qui colore l’assiette, et en croque un coin imbibé, le mastique et répond :  « En vrai ? Ça va, vraiment. Forcément, j’étais un peu -bon, beaucoup- fébrile avec le silence de Tilly, et je t’avoue que je sais pas encore si je suis vraiment rassurée de savoir qu’elle est en Angleterre, mais au moins… » Un soupir bref. Elle prend une gorgée d’eau. « Au moins, je sais à peu près où elle est. Enfin… Bref. » Il comprendra. « Je peux m’occuper de prévenir Mike, hein… à moins que t’aies envie de le voir, auquel cas, be my guest », repasse-t-elle en anglais avec un sourire sincère, heureuse de savoir les deux hommes toujours attachés l’un à l’autre. C’est que, même s’ils ne sont plus ensemble, Mike reste le père de Tilly, et un homme qu’elle aime très fort. « Le travail est assez chaotique en ce moment. J’enchaîne les horaires de merde et les esprits ont un peu tendance à venir me faire chier sur le coup de quatre heures du mat, mais bon, on dira que ça a le mérite de me réveiller. », et tout en disant cela, elle hausse les épaules, comme pour le rassurer, vraiment. C’est qu’elle y est habituée, à force, aux murmures d’outre-tombe. Une pensée, fugace, la renvoie à Tilly (est-ce qu’elle aussi, elle a ça ?) (est-ce qu’elle a hérité de ce don ? de ce merdier ?) « Mais ça va, vraiment… », répète-t-elle, comme pour le convaincre. « Je ne suis pas seule. », qu’elle ajoute, alors qu’elle sait qu’elle ne peut pas lui dire… Essaie-t-elle de faire s’allumer une lueur de curiosité dans les prunelles de son frère ? Peut-être bien…
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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 2 EmptyVen 26 Nov - 7:58
Mentionner Elena, même à demi-mot, a un effet… thérapeutique, d’une certaine façon. Un effet de normalité un peu artificielle, alors qu’il ne peut pas dire le nom de son amie, qu’il ne peut rien révéler de concluant sur son identité, ou sur cette amitié, mais qui fonctionne tout de même. Un peu comme placer les couverts sur la table, comme il le faisait à tous les repas chez les Sacramoni ; faire la conversation ; être là, avec sa sœur, comme si rien n’avait changé, et l’entendre rire, parler de travail, et de leurs ami.e.s, et de la famille.
Il en oublie même un peu qu’il est malade, qu’elle lui a demandé s’il avait de quoi se soigner.
Plus tard.

« On y est presque… Et euh, oui ? Oui, ça va ! (un petit squint des familles, là, un brin méfiant alors que la Médicomage est parfaitement du genre à ne pas dire comment elle va et à tout balayer sous le tapis) Attends, je finis avec les pâtes, et je te réponds plus précisément. » Il veut bien la croire, et c’est donc en laissant le bénéfice du doute à son aînée que l’homme s’installe à la table, attendant patiemment d’être servi et que sa soeur soit aussi assise avant de faire le moindre mouvement vers ses pâtes.

L’appétit vient en mangeant, qu’il paraît, et si c’est faux plus souvent qu’autrement dans le cas de Lucjanno Sacramoni, ça s’avère aujourd’hui suffisamment vrai pour qu’il se lance à l’assaut de son plat sans trop de chichis. En testant une première bouchée presque du bout des lèvres, avant de, rassuré, vraiment commencer à manger ― et se dire fugacement qu’il doit vraiment aider Elena à maîtriser la cuisson des pâtes. Pensée qui se déroule au fil de la conversation entretenue par sa soeur, qui tient sa promesse faite précédemment de lui parler de comment elle va (et dire qu’il pensait qu’elle ne lui dirait rien). « Je peux m’occuper de prévenir Mike, hein… à moins que t’aies envie de le voir, auquel cas, be my guest. Dis-lui que t’as eu des nouvelles de Tilly, que Remy ne cherche pas en vain, et que je viendrai le voir », propose-t-il, tranchant un peu la poire en deux pour éviter que le père s’inquiète davantage et finisse par mobiliser l'ensemble de l'Irlande sur les traces de sa fille. Puis, vraiment, plus il y pense… plus il se dit que ce serait bien de le revoir. Après la nouvelle lune, pourquoi pas, lorsqu’il sera remis de son rhume et du creux inévitable qui veille au-dessus de son crâne. Entre ce moment-là et…

Il déchire à son tour un morceau de focaccia afin de récupérer un peu de la sauce qui s’attarde au rebord de son plat. Afin de ramener son esprit à l’ordre, à l’instant, et arrêter de le laisser dériver jusqu’à une grotte dans un coin de l’Écosse. « Le travail est assez chaotique en ce moment. J’enchaîne les horaires de merde et les esprits ont un peu tendance à venir me faire chier sur le coup de quatre heures du mat, mais bon, on dira que ça a le mérite de me réveiller. Si ce sont toujours les mêmes, ils pourraient apprendre la politesse. » Ronchonnement un peu excédé vis-à-vis des esprits qui embêtent sa sœur et, en général, envers ce don complexe dont il est l’un des confidents. Lou ne peut pas rien faire pour l'aider à maîtriser l'outre-tombe et ses mystères et il espère seulement que parfois, elle peut dormir plus tard que quatre heures du matin.

« Mais ça va, vraiment… Je ne suis pas seule. » Pour toutes les fois où Atropos a pu dire des trucs pareils sans que Lucjan n’en relève quoi que ce soit, pas toujours le plus fin pour comprendre les sous-entendus (bien qu’il se soit grandement amélioré avec les années, à force d’observation, d’essais et d’erreurs), là, il capte définitivement où elle veut en venir. Ou il croit capter ? Dans tous les cas, son attention passe de son assiette à sa soeur en une fraction de seconde et ses yeux, déjà grands, semblent l’être encore davantage.
(c’est peut-être parce que le sien, d’esprit un peu oblivious, est un peu occupé par ce genre d’idées, depuis une petite semaine)(pas assez d’avoir les neurones ramollis par le rhume, il faut qu’ils le soient par…)
« Pas seule ?, répète-t-il, comme pour s’assurer qu’il a bien compris, et le petit sourire au coin des lèvres d’Attia lui vend la mèche que si si, il a compris. C’est récent ? Elle ne lui a jamais parlé de quelqu’un… pas comme ça, en tous cas. Un sourire complice. Ou tu me caches ça depuis deux ans ? » Ce serait de bonne guerre, vu les multiples secrets que le brun entretient depuis le début de sa fuite et encore plus depuis qu’il est entré activement dans la résistance. Lou ne peut pas non plus s’attendre à ce qu’elle lui dise tout, mais… oh, Helga, il veut qu’elle lui dise tout ! Une infime gorgée d'eau avant qu'il ajoute, du bout des lèvres : « Est-ce que je connais cette… personne ? » Franchement, c’est presque timide, presque délicat tout ça, bien que définitivement curieux ― définitivement très curieux.
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Atropos Sacramoni
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Atropos Sacramoni
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Occupation : ex-médicomage-légiste à St Mungo's, passée à l'Ordre du Phénix : responsable des revenants au sein de l'Ordre
Allégeance : ex-agent-double pour l'ODP, devenue Freedom Fighters avec la réorganisation de l'Ordre (nom de code : Dust)
Particularité : animagus non-déclarée (écureuil gris) + occlumens (complexe, maître) + outre-tymbiste
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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 2 EmptyVen 26 Nov - 9:22
Le morceau de focaccia englouti, et un clin d’œil à son frangin lorsqu’il lui suggère une feuille de route à suivre pour prévenir Mike sans non plus tout lui dire, Attia s’empare de sa fourchette, et commence à piocher dans son assiette de pâtes, piquant de façon assez distraite, se concentrant davantage sur ce qu’elle peut raconter à Lou. Si elle hausse les épaules lorsqu’il parle de la politesse des défunts, c’est surtout qu’elle estime qu’ils ont la correction de ne pas la réveiller toutes les heures, et seulement quand ils ont besoin de parler. Et puis bon, pendant ses heures de garde, elle est censée être éveillée de toute façon, alors c’est pas plus mal que les murmures d’outretombe puissent être utiles sur le coup… Elle prend une bouchée de pâtes, la mâche tranquillement, avant de l’avaler et finalement glisser presque sans effet de manche à son frère qu’elle n’est pas seule.

Et l’effet est immédiat, Mesdames et Messieurs.
Comme si un élastique avait été lâché, la tête de Lucjanno remonte immédiatement vers Atropos, et dans ses yeux, très ouverts, pointe sans conteste une lueur intriguée, si ce n’est carrément avide d’en savoir plus.
Elle ne parle pas beaucoup d’elle, mais quand elle le fait, avec Lou, des fois, elle aussi elle lâche des bombes.

« Pas seule ? Okay, son petit sourire en coin s’agrandit, ce qui confirme ce qu’il a bien entendu. C’est récent ? Elle hausse les épaules, l’air de lui signifier qu’il va falloir qu’il creuse un peu, et pose les bonnes questions. Ou tu me caches ça depuis deux ans ? » Lèvres scellées, mais un sourire de plus en plus grand, la voilà qui reprend une bouchée de pâtes, comme ultime rempart, comme excuse soudaine pour ne pas parler tout de suite (on leur a toujours dit de ne pas parler la bouche pleine, et évidemment, ils respectent bien sûr ce commandement parental) (non). Mais donc, vu qu’elle ne dit toujours rien et se contente de mastiquer ses pâtes, Lucjan est bien obligé de poser une autre question, pour combler le silence, pour ne pas s’éloigner de ce sujet brûlant qu’est désormais la vie sentimentale d’Atropos Sacramoni. « Est-ce que je connais cette… personne ? »
Elle déglutit, un sourire malicieux au coin des lèvres.
C’est pas très gentil, mais elle a un peu envie de le faire tourner en bourrique.
(Ça, mais aussi parce qu’elle ne sait pas vraiment comment parler de l’éléphant dans la pièce, sinon.)

Elle s’éclaircit la gorge, prend un peu d’eau, histoire de se donner une contenance : « Alors… sa langue claque contre son palais Je ne sais pas si tu le connais., démarre-t-elle comme ça, en s’appuyant contre le dossier de sa chaise, bras croisés, ses yeux bleus qui s’ancrent dans les billes marron de son frangin. Après tout, que ce soit pour ses contacts les plus fréquents ou pour l’autre personne à qui elle pourrait songer, rien ne lui dit que Lou a lui-même un contact quelconque avec le second (pour ce qui est des premiers, tout de même, elle le saurait, à la longue, si son frangin avait l’outretombe). Et… bon, faut que je t’avoue que ça n’a rien de très récent… » Elle esquisse presque une moue gênée. Le début du bluff est pas trop mauvais, hein. Franchement, on pourrait croire qu’elle va parler sérieusement d’un type qu’elle a commencé à fréquenter depuis quelques temps. « Je saurais pas te dire depuis quand je le connais, mais disons qu’on se fréquente davantage ces dernières années. » Là encore, elle reste proche de la vérité, et parler de fréquentation n’engage à rien, hein ? Ce n’est même pas faux si elle songe au fait qu’effectivement, elle côtoie ponctuellement, sans régularité, mais plusieurs fois l’an, l’ancien Auror qui squattait son canapé pas plus tard que le mois dernier.

C’est là qu’elle bifurque, et se met très sournoisement à parler non pas de la personne vivante qui la fait se sentir un peu moins seule ces derniers temps, mais plutôt d’une des personnes défuntes qui tente d’obtenir son soutien et une quelconque compréhension quant à ses actions passées. S’impose alors à son esprit (enfin, à sa mémoire, parce que pour le moment, les barrières mentales sont érigées avec fermeté) le murmure d’outretombe d’Anthony Rashford, un sorcier qui est mort depuis un certain temps, squatte pas mal ses environs ces derniers temps, à essayer de la convaincre qu’il n’était pas complètement une mauvaise personne puisqu’il n’avait pas vraiment œuvré pour Voldemort, et qu’il avait même été tué pour cela ! Mais quand on connaissait un peu plus son histoire (et Attia la connaissait très bien, vu comment il l’avait bassinée avec depuis plusieurs mois et qu’elle avait été assez curieuse pour fouiller des vieux Daily Prophet en bibliothèque). « Bon, le problème, c’est qu’au niveau compas moral, il est pas ouf et s’est un peu réveillé au moment où il est devenu père. » Elle esquisse une moue dépitée sincère, mais peut cela dit paraître hypocrite alors qu’aux yeux de son frère, son propre compas moral n’est peut-être pas idéal non plus, du fait qu’elle soit encore dans la société sorcière, plutôt que d’avoir rejoint la résistance (si seulement il savait) (enfin non, parce qu’il s’inquièterait beaucoup trop, le connaissant). « Et puis l’autre problème, aussi, c’est que c’est quand même pas idéal, vu qu’il est mort et intangible… » Là, elle n’arrive pas à retenir l’immense sourire qui dévore le bas du visage, très contente du petit tour qu’elle lui a joué.  « Désolée, c’était plus fort que moi., articule-t-elle, en guise d’excuses. Même si, en vrai, les défunts me tiennent un peu compagnie, de temps en temps. », ajoute-t-elle comme pour attester que ce n’était pas complètement une connerie. Le problème, c’est que sur le coup, elle était sérieuse au départ, et qu’il se pourrait bien que Lou arrive à démêler le vrai du faux et revienne à la charge sur cette histoire de personne spéciale.
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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 2 EmptyVen 26 Nov - 21:00
C’est un moment bien choisi par la sorcière pour se réfugier derrière les manières exemplaires enseignées par leurs parents et ne pas parler la bouche pleine. Lou jurerait même qu’elle fait exprès de mastiquer encore plus longtemps, afin de faire durer le suspense institué par elle-même : elle aussi, elle a peut-être un peu de ce sang Serpentard qu’ils aiment bien prêter à Chérie lorsque celle-ci se fait plus rusée que tous les serpents.
Heureusement, il est… non, il n’est toujours pas spécialement patient, ou plutôt, pas dans ce contexte. Il n’est pas devant un patient, là, devant une potion à préparer, une plante à cueillir à un moment précis du mois : il est devant sa sœur, là ! Sa sœur et une possibilité de vie amoureuse ! C’est très différent !
(ça aussi, ça a un sentiment de normalité)

« Alors… (claquement de langue qu’il se retient d’imiter, comme lorsqu’il était petit) Je ne sais pas si tu le connais. » Bon. Fair enough : il n’est plus au quotidien dans la vie de l’outre-tymbiste et ne peut donc plus prétendre connaître ses ami.e.s et collègues susceptibles de rompre sa solitude. Loin de lui d’imaginer qu’une des possibilités présentes à l’esprit de la confidente est définitivement connue, bien que pas dans le sens proche du terme. « Et… bon, faut que je t’avoue que ça n’a rien de très récent… Je saurais pas te dire depuis quand je le connais, mais disons qu’on se fréquente davantage ces dernières années. Années ? Carrément des années ? Un collègue ? », interroge Lou sans trop savoir s’il frappe au bon endroit, pas nécessairement bon pour les devinettes (quoiqu’en ce moment, il est quand même assez près du but).

La rousse prend au moment autant de temps à choisir ses mots que lui, dans ce qu’il pense un souci de ne pas trop en révéler à l’adelphe curieux. Ce n’est pas comme s’il pouvait se permettre d’aller interroger la personne en question, mais soit : ça reste toujours plus prudent, surtout si cette histoire n’est pas très reluisante, comme elle lui révèle dans une moue dépitée. « Pas terrible », répète-t-il, sans même flairer la supercherie. L’homme a déjà réussi à comprendre un sous-entendu, plus tôt, on ne va tout de même pas espérer qu’il capte tout.
Lucjan est ainsi un peu interloqué lorsqu’Atropos révèle que le type est… mort ? et intangible ? et que la farce se révèle dans son immense sourire et des excuses bien maigres. « Tu es terrible, que déclare Lucjan, à la fois juge, juré et bourreau de cette situation, la voix terriblement grave dans son verdict. Ainsi abuser de la naïveté de ton petit frère », assène-t-il, brandissant sa bouchée de pâtes vers Attia, l’air accusateur, avant d’enfourner le tout.

Il ne peut même pas convenablement faire semblant de la bouder.
Trop difficile.

À son tour d’attendre d’avoir soigneusement fini de mâcher et avaler sa bouchée avant de revenir au front, attaché à la question et surtout à sa réponse : « Il n’y a vraiment personne de bien vivant, qui te tienne compagnie ? Un doigt levé, comme pour la dissuader de lui parler de oui oui, les parents, et des collègues à St Mungo’s, et Chérie et Toni lorsqu’ils s’y autorisent, et Mike à l’occasion, et Johannes il y a trois semaines, et lui-même. Tu sais ce que je veux dire. » La solitude potentielle d’Attia est quelque chose qui touche un peu trop Lucjan, en vérité. Il ne sait pas s’il serait capable de survivre, dans sa situation, lui qui a toujours été à la fois très solitaire et incapable de fonctionner entièrement seul. Puis… vraiment, il ne s’explique pas comment sa sœur, qui est sensationnelle, magnifique, intelligente, bonne, douce, brave, tendre, attentionnée et drôle (quand ce n’est pas à ses dépens) n’ait personne pour lui tenir compagnie.
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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 2 EmptyDim 28 Nov - 22:50
Lucjan ne goûte pas vraiment la plaisanterie inoffensive de sa frangine, et ça peut se comprendre. Elle essaie de ne pas trop culpabiliser et hausse les épaules avec un sourire gêné lorsqu’il l’a gourmande doucement, en la pointant de sa fourchette remplie. Ça ne dure pas, évidemment, parce qu’il sait bien qu’elle ne voulait pas à mal et que si elle évite la question par une boutade un peu exagérée, c’est aussi qu’elle a toujours tendance à être pudique quant à ses sentiments. Oh, il sait bien qu’elle est sortie avec des hommes, le fait qu’il connaisse Mike en est une preuve, mais c’est vrai qu’avec la distance, avec l’éloignement, il y a aussi une sorte de discrétion qui s’est établie chez Atropos quant à ses fréquentations.

Et puis, il a aussi le fait qu’étant agent double, elle n’est pas forcément apte à commencer une relation sérieuse avec quelqu’un qui n’aurait pas vraiment ses opinions. L’amour, c’est s’ouvrir à l’autre, c’est s’abandonner, c’est ne rien retenir, et quand elle aime, elle aime comme ça, Attia. Pour l’heure, cet amour sans bornes est surtout dirigé à l’égard de sa (tête de mule de) fille, de son frère, de leurs parents, et le cercle est finalement plutôt restreint. (Par sécurité)(Par peur, aussi, peut-être ?)(ou pour une autre raison)

Lou revient à la charge, n’en démordant pas, et il voit même venir une nouvelle salve de demi-vérités qu’il interrompt avant même qu’Atropos ne commence le déchargement, d’un « Tu sais ce que je veux dire. » qui lui sabre toute marge de manœuvre. Elle soutient son regard quelques secondes, quelques instants suspendus, et finit par soupirer, bien consciente qu’il va falloir avouer quelque chose.
(Parce qu’elle la voit, la lueur inquiète dans les prunelles de son petit frère et s’il y a bien une chose qu’elle s’est promise en le guidant jusqu’à l’Ordre, c’est qu’elle ne le laisserait pas s’inquiéter pour elle)

Elle ne peut pas tout dire. Elle va encore devoir louvoyer et tirer des bords pour rester au plus près de la vérité, lui mentir le moins possible (se mentir le moins possible aussi, exercice qui promet d’être périlleux). « Écoute... Je disais pas que des conneries tout à l’heure. » Repoussant un peu son assiette encore à moitié pleine sur le côté, elle entrelace ses doigts et s’accoude contre la table. « C’est quelqu’un que je connais depuis plusieurs années, mais on se croise un peu de façon... irrégulière. Ça peut être tous les six mois, ça peut être à l’improviste, sans qu’il prévienne... » Elle plisse le nez brièvement, et puis porte le creux de son coude au niveau de son visage avant d’éternuer dedans, bruyamment, puis d’attirer à elle un mouchoir en tissu, d’un geste distrait de la baguette, dans un sort informulé. Une fois mouchée, elle reprend : « Désolée. Je disais : c’est assez imprévisible quand on se voit et... Je me fais pas trop d’illusions, il est pas mal marié à son job. » À savoir, tenter de renverser le régime des Ténèbres, mais elle ne peut pas -ne veut pas- dire ça à Lou, elle ne peut pas le mettre sur cette piste. « Et dans un sens, tu sais, ça me va bien, hein, qu’il soit pas là tout le temps... J’veux dire, ça limiterait fortement ma disponibilité s’il était là trop souvent, mais... »

Elle laisse le reste de la phrase en suspens, songeuse, tandis que son regard glisse un peu, immanquablement, sur la bibliothèque dont elle avait tiré peut-être un mois plus tôt une bouteille de contrebande. Quelques bribes de secondes, juste le temps de se remémorer, et puis de revenir à Lou avec une moue un peu dépitée : « Bon, la dernière fois qu’il était là, j’ai vraiment dit beaucoup de conneries, je sais pas ce que j’ai eu, il était si... vulnérable ? Si démoralisé que... » Elle cherche ses mots. Elle retient le nom de celui qui doit rester anonyme, pour la sûreté de sa propre couverture à elle. « Vu le rentre-dedans abusif que j’ai mené, je crois que je peux plus vraiment me qualifier de subtile... », grince-t-elle en se pinçant l’arête du nez, avant de ricaner doucement, se trouvant un peu ridicule, et de retourner la question, naturellement, sans chercher à le piéger (pour une fois) : « Tu connais ça, toi, l’impression d’être juste affligeante de bêtise, après coup ? »
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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 2 EmptyLun 29 Nov - 7:44
L’avertissement semble porter ses fruits et Attia met de côté son assiette afin de sérieusement parler, dans un soupir qui annonce sa défaite et donc la victoire de son petit frère. Il est à deux doigts de l’imiter, mais il faut croire que l’appétit est bel et bien venu en mangeant et que la perspective de ne pas savoir quand il aura à nouveau l’occasion d’un tel repas est plus forte que son besoin de refléter les gestes de sa sœur. Ses bouchées se font toutefois plus petites, au cas où il doit soudain intervenir dans la discussion. Pour des questions et commentaires uniquement très pertinents. « Écoute... Je disais pas que des conneries tout à l’heure. » Un bon début, qu’il accueille d’un petit signe de tête encourageant.

Ce qu’elle lui peint est vague, une histoire bordée d’ombres, de non-dits, de mots soigneusement choisis avant de ne pas trop en révéler. Lou ne s’en formalise pas, vu que ses propres confessions sont généralement encore plus floues, et se fait plutôt toute ouïe à chaque détail. Attentif, bien sûr, mais surtout touché qu’Attia se confie à lui. Petit frère curieux des aléas de la vie de cette sœur tant aimée, désireux de toucher du bout des doigts ce qu’il lui échappe. Il soupire à son tour lorsqu’elle mentionne que le type en question est marié à son boulot et qu’au final, c’est presque arrangeant, tout cela. Il a surtout envie de lui dire qu’elle mérite quelqu’un qui soit présent pour elle, entièrement, mais… mais il comprend.
Il comprend et ça ne l’attriste pas moins, parce qu’Atropos mérite tant et tellement.
« Vu le rentre-dedans abusif que j’ai mené, je crois que je peux plus vraiment me qualifier de subtile... Il échappe à Lou un ricanement très semblable à celui de sa sœur, trahissant un réel amusement à imaginer cette scène, assortie d’un mystérieux personnage au visage baigné dans la fumée. Peut-être que ça lui a donné quelques indices », ne se retient-il pas de se moquer, sans méchanceté.

Le karma se retourne directement contre lui, comme le plus rapidement des boomerangs (alors que vraiment ! c’était tout à fait gentil, comme moquerie !) : « Tu connais ça, toi, l’impression d’être juste affligeante de bêtise, après coup ? » Le ton de sa sœur ne porte aucun piège, aucune question complexe, et vraiment, de l’extérieur et même de l’intérieur, tout ce qu’il y a à voir dans cette question est un simple conseil demandé à un adelphe. Un simple besoin d’être rassurée. Il n’y a aucun sous-entendu, aucune attaque.

Ce n’est donc pas la faute d’Attia si aussitôt, l’esprit de Lou Sacramoni ne peut pas s’empêcher de bondir et de former des images d’une netteté gênante dans sa tête.
Ambiance flashbacks from war, si la guerre en question était de dire à de multiples reprises à un homme qu’il apprend tout juste à connaître que ses cicatrices, ses cercles alchimiques, ses yeux, lui, tout cela, est beau, comme si c’était le seul mot d’anglais qu’il connaît, et que le tout culmine dans un souvenir d’étreinte brûlante, sincère, parcourue du désir profond de recommencer.
Comme si ce n’était pas assez d’y penser si souvent.

Son visage avait repris des couleurs convenables. Avait : temps passé. Là, ses joues, ses oreilles, son cou, son front, tout tourne d’un rose charmant à un rouge soutenu, tout ceci le temps de cette réflexion. L’absence momentanée de son regard laisse deviner que sa tête est ailleurs et lorsque l’Animagus s’aperçoit qu’un silence de plusieurs longues et gênantes secondes vient de s’écouler, il a un rire un peu étranglé. « Il fait un peu chaud, non ? », dit-il en secouant un peu le col de son pull, jusqu’à détacher un bouton de la chemise portée dessous. Ses yeux passent de son assiette au plafond, au comptoir, à la focaccia, à tout ce qui n’est pas sa sœur, comme s’il craignait qu’elle lise dans son esprit.
Elle n’est pas devenue Legilimens en plus d’Occlumens, si ?

Une gorgée de son verre lui permet d’hydrater une bouche soudain bien sèche. « J’ai… toujours cette impression, je dirais, et il hausse les épaules afin de chasser la chose, comme pour rassurer sa sœur aînée. Son estime de lui-même n’a jamais été une de ses qualités déterminantes, mais il ne cherche pas à en faire étalage, de cette estime qui oscille entre le ras des pâquerettes et le fond du puits, selon la période. Il n’y a que la confiance en ses capacités magiques, médicales, qui le garde sensé. Mais pas… ce n’est pas toujours, mh... Le brun perd ses mots et il lui faut quelques secondes, ainsi qu’une énième gorgée d’eau (il a vraiment, vraiment chaud), pour être capable d’articuler sa pensée : ... l’important est que cette personne ne te fasse pas sentir bête. » Paroles sages, paroles vraies, qui ressemblent grandement à ce qu’elle lui a dit à propos de sa relation (brisée) avec Celle-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.
Ce n’est définitivement comme cela que Logan l’a fait se sentir.
Pas quand il le regardait comme ça.
Il espère que ce quelqu’un ne donne pas l’impression à Attia qu’elle est bête.
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MessageSujet: Re: hidden truth   hidden truth - Page 2 EmptyLun 29 Nov - 22:37
Quand elle lui pose la question, c’est vraiment sans arrière-pensée. Mais alors qu’elle relève les yeux vers Lucjan, elle repère une rougeur croissante au niveau des joues de son frère qui s’étend sur tout le bas de son visage. Forcément, dans sa grande bonté, elle ne le souligne pas, prête à parier qu’il sent le chaud l’envahir et qu’il n’a pas besoin qu’elle en rajoute une couche. Dardant ses prunelles sur Lou, elle guette, avec un sourire attendri, et rit doucement lorsqu’il glisse un « Il fait un peu chaud, non ? » qui la renvoie à des moments plus calmes de leur existence en commun. « J’ai… toujours cette impression, je dirais Son sourire se tord un peu, alors qu’elle l’observe. Elle n’aime pas le savoir en proie au doute constant, et même si elle sait que ça fait partie de son caractère et qu’elle ne le changera pas, elle aimerait parfois que l’animagus se voie à travers ses yeux, histoire qu’il puisse constater à quel point elle l’admire, et à quel point il doit être fier de lui. Mais pas… ce n’est pas toujours, mh... Elle l’écoute toujours, l’entend bien buter sur ses mots et arrive assez vite à la conclusion que ces hésitations sont liées à la teinte cramoisie qu’il affiche désormais et sur laquelle elle ne l’a pas encore taquiné (vraiment, quelle grandeur d’âme). ... l’important est que cette personne ne te fasse pas sentir bête. » Hochant la tête, elle confirme ce qu’il dit en silence. Elle agrémente même son signe du chef d’un clin d’œil complice qui signale qu’elle reconnaît bien la teneur de ce qu’elle lui avait glissé une fois où elle s’était retenue de dire ce qu’elle pensait vraiment à cette garce de Britta à qui elle aurait bien arraché les yeux plusieurs fois de suite.
En tout bien tout honneur, bien sûr.
Et sans amertume.

Elle sent les billes marron de son cadet sur elle, et elle laisse s’étirer un rictus plutôt satisfait sur les lèvres, le temps de glisser un « Là-dessus, c’est plutôt lui qui enchaîne connerie sur connerie… » Quelle idée aussi de débarquer chez elle à n’importe quelle heure, parfois ensanglanté ! Mais elle dit ça, et son rictus se mue en un sourire fin et doux alors qu’elle songe à leur dernière entrevue.

Puis, alors que son regard filait vers le salon, elle revient dans l’instant présent, et promet à Lou : « Je te dirai si ça avance, dans un sens ou l’autre, promis… » Atropos ne s’attend clairement pas à ce que ce soit le cas, pas tant que la guerre ne sera pas remportée, mais disons que la situation n’est pas désagréable, en tout cas. Et dans tous les cas, elle ne veut pas trop en dire à Lucjan, juste assez pour qu’il soit rassuré. « Bon, en plus, Lizzie est toujours disponible pour un café, entre nos gardes et nos services. » Lizzie Shafiq, qui travaille aussi à St Mungo’s et que Lucjan ne peut pas avoir oubliée déjà.

C’est vrai qu’à bien réfléchir, Attia ne croule pas sous les amis (en tout cas, pas dans le monde extérieur et ouvert, pas dans la bonne société). On fait avec, hein. Elle aurait peut-être pu se débrouiller pour rencontrer d’autres personnes, mais à quoi bon ? Elle ment déjà à tant de gens (par omission, surtout) qu’elle n’a pas forcément envie d’en ajouter dans la balance.

Prenant une gorgée d’eau, elle est songeuse et silencieuse quelques instants, et puis revient à la charge, en se disant que si son frérot est trop gêné par ses questions, il le lui dira bien assez tôt. « Et donc… Y a quelqu’un qui te fait du bien ? » Le sourire qu’elle affiche est tendre, bienveillant, plein d’espoir aussi. « Je connais le nom ? », hasarde-t-elle, parce que sait-on jamais…
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