BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (ETNA #1) those lovers are mostly gone

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Elena Alvarez
ORDER OF THE PHOENIX
Elena Alvarez
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Crédit : strangehell (avatar), pp (signa), tumblr (gifs), florence + the machine (lyrics), jool-jool (crackship damnn).
Âge : vingt-neuf ans (13/04).
Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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septembre 2007, albert docks | @nathan brisbane

« Quand tu veux ! » Nate semble reprendre du poil de la bête, et Lena ne peut que sourire face à son regain d’enthousiasme, parce que ça marche. Alors certes elle ne peut pas franchement lui serrer la main pour sceller le rendez-vous (parce que leurs doigts sont déjà légèrement occupés, et surtout parfaitement à leur place), mais c’est tout comme – l’accord ne tombe pas dans l’oreille d’un.e sourd.e (ou pas trop). «  Vous avez un nouvel entrepôt pour s’entrainer ou tous se fait à la Fawkes maintenant ?Hmhm. (Elle se racle exagérément la gorge.) Je crois que tu m’as pas bien regardée ? Le carré de duels à St-James, il s’appelle Elena Maria Penelope Katherine Alvarez O’Brien, en fait. (S’appelait, elle devrait dire dans un souci d’honnêteté, puisqu’elle n’y a pas remis les pieds depuis le 25 juillet dernier. Elle préfère continuer sur cette pente plus légère, toutefois – ou fanfaronner, peut-être.) En bonne condition, j’y ai déjà battu Sofia, m—(même, c’est ce qui manque de lui échapper, mais ça donnerait vraiment trop un côté exceptionnel à la situation, alors que c’est pas si étonnant que ça hein, du coup--) –mmm. (Ah oui.) »

Les vantardises plus ou moins honnêtes passées, Elena s’affaire aussitôt à reprendre ses encouragements (et se flagelle mentalement face à qu’elle vient d’oser lui dire – ses compétences en duels, maintenant, sérieusement ?!). Nate soupire en retour, et elle relève des yeux attentifs (sinon inquiets) vers son visage, renchérit, se satisfait tout juste de sa réponse. « Ok, ok. Si même la grande Elena Alvarez croit en moi, je devrais pouvoir faire un effort.S’il te plaît », elle poursuit malgré tout, sur un ton similaire à celui qu’il vient d’adopter, et avec une nouvelle ombre de sourire caustique sur les lèvres.
Ça a toujours été le problème, avec Nate (ou du moins ça l’était le peu de temps qu’ils se sont connus) : ils plaisantent, ils se tirent dans les pattes, ils rigolent, et tant qu’ils le peuvent, ils évitent les sujets trop sérieux. Ils se sont toujours ressemblés, à ce niveau-là, mais…

Avant qu’elle n’ait le temps de s’inquiéter outre-mesure de l’inefficacité de ses propos sur Nathan, Elena distingue à quelques centaines de mètres à peine la destination tant convoitée (dont les couleurs sont hideuses, vues d’ici – c’est à espérer qu’il voudra tout de même bien s’y rendre.) Preuve implacable de ses ruminations de l’instant, elle ne peut pas s’empêcher de presque sautiller d’enthousiasme ; et à nouveau le Brisbane lui répond, accélère le pas quitte à presque la traîner derrière lui (c’est qu’elle a vingt-quatre centimètres de jambes de moins, sorry not sorry).
Lena ne se plaint pas du temps record qu’ils prennent à rallier le camion, toutefois, pas plus d’ailleurs qu’elle ne proteste quand il passe finalement les commandes pour deux avec l’assurance de quelqu’un qui aurait eu une parfaite connaissance de la carte (il a passé dix ans sur une île, elle peut bien lui accorder ça). Là où elle commence à se renfrogner, en revanche, c’est quand Nate lui désigne une place qu’il semble considérer comme toute trouvée – une place assise, parce qu’elle veut peut-être s’asseoir. « Eh, me regarde pas comme ça, je demande juste par politesse. Je voudrais pas avoir à faire un choix douloureux entre te porter toi ou porter les pizzas.Pard--Quoi que, le choix serait vite fait… » Elle devrait comprendre sans trop de mal ce qu’il est en train de faire, parce qu’elle le connait mieux que ça ; et pourtant face à la pique Lena court, se laisse totalement happer par le piège sarcastique. Elle retire brusquement sa main de la sienne, la reprend pour croiser les bras avec un air pseudo peu amusé. « Tu sais quoi Nate Brisbane ? T’es un tocard, un gros tocard même, et—(Ses yeux suivent malgré tout les siens jusqu’au chef qui s’affaire, et elle baisse plus ou moins consciemment la voix, comme si la menace était un tant soit peu réelle) –et t’as de la chance qu’on soit en public parce que tu perds rien pour attendre… »

Histoire de maintenir une certaine crédibilité, Elena entreprend maintenant de planter un doigt dans la poitrine du blond, et avance à petits pas pour le pousser en arrière (« T’as qu’à t’asseoir, toi ») ; elle n’a bientôt plus qu’à le pousser légèrement du plat de la main pour (en effet) le faire asseoir luiIl paraît que t’as bien couru ces derniers temps. ») Son air victorieux l’emporte sur la moue plus contrite qui pourrait lui venir (parce qu’on ne parle pas de ça, et surtout pas comme ça – mais c’est Nate, et c’est eux, alors c’est ok non ?)

C’est sûrement ok, puisque Nate ne semble effectivement pas plus heurté que ça ; il continue même à railler (et à lui chercher des noises, sans doute). « En tout cas, ils ont l’air de plutôt bien te connaître, faut vraiment pas que Lou apprenne que tu oses venir chercher à manger ici.Non mais je rêve, c’est pas parce que le pizzaïolo est norvégien que--Il me pardonnera sûrement, au pire, je jouerais la carte du type qui a pas mangé de pizzas pendant dix ans, ça passera. Toi, par contre, t’auras clairement aucune excuse. » Lena s’interrompt un instant, soufflée (et plus agréablement qu’elle n’aimerait le laisser paraître) par les répliques qui ne cessent de lui tomber dessus. Ils ne sont pas beaucoup à la turlupiner autant, parce qu’ils savent comme ça finit : elle gagne toujours au grand jeu concours de qui-sera-lea-plus-chiant-e. « Alors là… », elle commence, tout en laissant ses yeux courir sur le banc (si Nate est assis, elle aussi peut désormais le faire dignement, non ?)

Le banc est un peu crado, toutefois (ou est-ce que c’est ce qu’elle se dit, l’histoire ne le dira pas) ; Lena hésite donc au moins une seconde, puis finit par venir se camper sur les genoux du Brisbane. Sur ses genoux tout d’abord, donc véritablement au bord de ses jambes, tandis qu’elle le pique à son tour, petit sourire amusé sur les lèvres. « Lou m’adore. T’es sûr que c’est toujours ton meilleur ami, même ?! » Elle remue un peu, guette sa réaction. « Tu sais qu’il mange ce que je cuisine ? (A nouveau, dans un souci d’honnêteté, elle devrait nuancer ses propos – à nouveau, elle ne le fait pas vraiment.) Il fait ça, avec toi ? » C’est sûrement (définitivement) gamin, comme l’air innocent qu’elle maintient depuis son perchoir (mais c’est parce qu’ils sont Nate et Lena, donc c’est bon non ?), alors peut-être que l’âge adulte la rattrape un peu. « Non mais sans rire (elle a toujours l’air à deux doigts d’exploser de rire), Lou et toi… Va falloir que je vous voie ensemble pour y croire. » (Alors que pourquoi est-ce que ce serait si improbable, alors qu’elle-même s’entend si bien avec le Sacramoni ?)

Conséquence de ce revirement adulte, Lena s’installe plus confortablement (plus franchement) sur les genoux de Nate, s’avance un peu et passe un bras à côté de lui pour mieux se tenir au banc. Et puis… Joke’s on you, il n’y a aucun revirement adulte en fait. Elle ne se dit pas un instant qu’elle est peut-être un peu trop envahissante (« parce que c’est Nate blablabla »), ne pense déjà plus au fait qu’il n’a rien dit pour Little Italy, ou qu’elle ne l’a pas encore franchement pris dans ses bras. Puis surtout elle n’enchaîne pas sur une ligne éditoriale plus mature, puisque-- « Tu vas me dire que t’es aussi meilleur pote avec hmm, je sais pas, Percy Weasley par exemple ? » Et cette fois-ci un vrai rire lui échappe (alors que Merlin sait qu’elle adore, quoiqu’étrangement, Percy) ; elle se moque gentiment, sans remettre en cause l’amitié de Nate et de Lou, simplement pour continuer à… A l’emmerder, très honnêtement. « Sans déconner, » elle ajoute même, quand son rire se calme un peu. Ses yeux reviennent se poser sur le visage du Brisbane – l’affection qui s’y lit veut bien dire que tout ça, c’est pas très méchant.

« Je te demanderais bien pourquoi tout le monde t’aime autant, mais j’ai toujours un dessert offert ici d’habitude, et puis bah aujourd’hui… » Elena laisse sa phrase en suspens, pour que Nate parvienne à ses propres conclusions ; laisse aussi son langage corporel osciller entre un premier haussement d’épaules faussement désolée, une innocence clairement surjouée, puis un air de soi-disant grande réflexion. « C’est peut-être la barbe… (Ses doigts libres viennent brièvement courir le long de ce qui est sans doute un peu trop clairsemé pour être qualifié de quoi-que-ce-soit de plus qu’une barbe de trois jours, à la rigueur – ça change tout de même de l’à-peine-adulte / petit-dernier-de-famille imberbe de ses souvenirs. Dans quel sens, toutefois--) Tu sais que c’est pour ça que je suis pas venue te voir plus tôt ? Tommy m’avait dit et franchement, je… (Encore quelque chose dont elle ne devrait pas rire, ou au moins pas si frontalement, mais…) J’veux dire, ça fait, hmm… » Et à nouveau elle ne termine pas, parce que si Nate sait la faire démarrer au quart de tour l’inverse n’est pas loin d’être aussi vrai – puis parce que, si on en croit son expression, le qualificatif le plus approprié semble particulièrement difficile à débusquer. (Le sourire et le début de rire qui lui viennent face à l’air du Brisbane ruinent un peu tout son one-woman show, en revanche.)

La vérité, c’est qu’Elena ne pense pas à grand-chose depuis qu’elle s’est adossée à la porte du placard-à-balais-Brisbane – même plus à sa jambe, ou à Javi, ou même à Lee, au moins pour un court instant. Il n’y a(urait presque) plus que Nate, et son corps plus marqué par le temps que celui qu’elle lui a connu ; mais toujours ses sarcasmes, son sourire qu’elle lui trouvait déjà mioche à l’époque, et sa capacité à la faire déconnecter (un peu), et à alléger le poids sur ses épaules (presque) (et ça lui ferait presque baisser les yeux, d’y penser).
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Nathan Brisbane
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Elena Alvarez, championne de duel ? Est-ce qu’elle le charrie ou bien est-ce qu’elle est réellement si aussi douée qu’elle le prétend ? Hm, plutôt que de lui demander – ce serait trop simple – il préfère ajouter un nouveau défi à la longue liste des choses qu’ils pourraient faire ensemble au cours des semaines voir des mois à venir. Juste pour rester occuper, pour évacuer un surplus d’émotions ou même simplement se vider la tête sans penser à grand-chose d’autre. « C’est beaucoup trop long comme nom ! Je crois que je vais te prendre la place une fois que je serai capable d’enchainer les sorts. Nathan Brisbane c’est plus facile à retenir, tu verras. » Et voilà comment en quelques phrases, il balaie ses exploits. Classique. Pourquoi la féliciter quand il peut à la place la défier et lui faire remettre son titre en jeu par la même occasion, hein ?

Il se trouve plutôt bon dans le rôle du type qui a l’air de savoir quoi faire. Les réflexes reviennent doucement, un œil extérieur aux affaires de l’Ordre et aux siennes pourrait certainement se faire avoir. Le commerçant en tout cas y a cru, il a tout bien fait : salutations, petites phrases toutes faites d’une conversation ordinaire et la phase la plus importante, celle de la commande.

Là où il constate qu’il excelle encore un peu plus dans le rôle du type normal, c’est au moment où Lena tombe de nouveau dans le piège qu’il lui tend. Deux fois en peu de temps ? C’est plutôt pas mal. S’il n’était pas certain en la posant d’obtenir une réponse positive en lui proposant de s’assoir, il était persuadé d’avoir une réaction en laissant entendre qu’il pourrait éventuellement préférer une pizza à elle. Et ça marche, sauf qu’elle retire sa main de la sienne – un contact qui lui manque déjà ? – pour se planter devant lui, bras croisés. Lui, un tocard ? Ouaaais, probablement un peu sur ce coup-là. Enfin, il en serait un s’il choisissait effectivement la bouffe. Mais l’Alvarez ne se démonte pas – le fait-elle seulement parfois ? – elle fait preuve d’un peu plus d’aplomb même en venant le toucher du doigt pour lui faire céder du terrain, provoquant chez le blond un haussement de sourcils. Vraiment ? Il n’a qu’à s’asseoir ? Elle ne lui laisse pas non plus beaucoup d’autres options, alors il recule jusqu’à sentir le bois du banc buter contre son mollet. Et à la dernière pression qu’elle exerce sur son torse, en bon perdant qu’il est – juste cette fois, hein, on se souviendra toujours des parties de jeux avec la fratrie où il aurait bien entendu mérité de gagner si les autres n’avaient pas triché – il s’assoit sur le banc froid. « Il paraît que t’as bien couru ces derniers temps. » C’est une façon de présenter les choses. « C’est pas facile la vie d’athlète. Entre les entrainements et les fans qui me couraient après, t’as raison, j’ai besoin de m’assoir deux minutes. » L’air soulagé qu’il laisse paraître sur son visage ne trompe pas, malgré l’humour dont il le tapisse. Il en rêve parfois encore la nuit, mais Gracefield et ses battues, c’est bel et bien terminé. Alors il peut bien se permettre ce genre de plaisanteries, non ?  De toute façon, ils les ont probablement toutes déjà faites au moins une fois sur l’île.

De son banc, il est à présent celui qui lève les yeux pour la regarder. Pas de beaucoup, faut pas exagérer non plus, elle n’est pas si grande que ça. « Tu devrais en faire autant, on est pas mal, assis. » Le confort n’est pas au rendez-vous, mais il y a pire qu’un banc pour poser ses fesses. L’idée doit d’ailleurs lui traverser l’esprit puisqu’elle s’avance pour s’installer sur … sur ses genoux. Ok, l’idée a peut-être été déformée en chemin, mais est-ce que c’est vraiment grave ? Non. Alors sans s’en offusquer, ni faire de commentaire à ce sujet, il passe un bras autour de sa taille pour la prévenir d’une potentielle chute haute de quelques centimètres et pose son autre main sur son genou à elle.

Vraiment, ce serait bête de se blesser.

« Lou m’adore. » Il joue les surpris, mais ne l’est pas pour entièrement. Le fait qu’il puisse apprécier ou même adorer Elena ne l’étonne pas le moins du monde. Elle est comme ça, elle dégage un truc qui fait qu’on s’attache à elle, un peu comme les bébés chats. Toute mignonne, mais du genre à sortir les griffes un peu trop facilement. Il se passera bien de lui partager la comparaison, mais l’idée est selon lui assez proche de la réalité. Est-ce que Lou partagerait cette image avec lui ? Il faudra qu’il lui demande ! « T’es sûr que c’est toujours ton meilleur ami, même ?! » Alors, le chaton va se calmer tout de suite. « Bien sûr que oui. »  Elle ne lui a pas encore piqué la place, encore moins depuis qu’il est rentré. « Tu sais qu’il mange ce que je cuisine ? Il fait ça, avec toi ? » Le jeu commence sans jingle ni explication des règles – même si elles sont d’une simplicité enfantine. « Oulaaa, toi, tu lui as fait à manger ? - il se recule contre le dossier du banc, faussement choqué - Et il a vidé son assiette ? Mais tu sais cuisiner au moins?» Qui connaît mieux Lou ? « Il a toujours tout mangé, tout ce que j’ai préparé. » Ouais, enfin ce que Chérie faisait et que lui réchauffait ensuite quand c’était pas un paquet de chips et un sandwich. Des détails qu’elle n’a bien entendu pas besoin de savoir. « Mais t’inquiète, on va s’organiser ça un de ces jours. Et là, il te confirmera tout. Je le connais par cœur. » Connaissait serait plus exact, il a manqué un peu trop d’épisodes dans la vie de Lucjan pour encore prétendre détenir le titre, mais sa fierté et l’esprit de compétition qui l’animent l’empêchent tous deux de le reconnaître.

L’assise offerte par ses genoux devenant probablement inconfortable, il la laisse s’installer plus confortablement sur ses cuisses. Tout risque de chute est évité de cette façon, mais il replace tout de même ses mains au même endroit. Juste au cas où. Parce qu’il n’y a rien de problématique dans ce genre de gestes, pas plus que dans les piques qu’ils se lancent entre deux confessions. « Tu vas me dire que t’es aussi meilleur pote avec hmm, je sais pas, Percy Weasley par exemple ? » Il confirme d’un signe de tête alors qu’elle rit. « Weasley ? Bah évidemment ! Je connais tout de lui !» Il serait bien incapable de dire duquel des frères Weasley on lui parle à cet instant, mais il se doute qu’elle ne lui parle pas du plus social de la bande. « Je suis ami avec beaucoup de gens, j’y peux rien, tout le monde m’adore. C’est ça d’être une star, tout le monde vous aime !» Le haussement d’épaule qu’il ajoute renforce le côté évident qu’il attribue à sa réponse. Ok, il ne tient pas une liste, mais il est presque sûr qu’ils ne sont pas nombreux ceux avec qui il ne s’entend pas. « Sans déconner »  Et ouais, sans déconner.

« Je te demanderais bien pourquoi tout le monde t’aime autant, mais j’ai toujours un dessert offert ici d’habitude, et puis bah aujourd’hui… » Et elle ne finit pas sa phrase. Encore une fois. Il en vient même à se demander si c’était le genre de choses un peu chiantes qu’elle faisait et qu’il avait pu oublier ou bien si l’habitude était apparue ces dernières années. « et ? » Aujourd’hui quoi ? On ne lui a pas offert de dessert parce qu’il est là ? La présence d’un étranger auprès de la cliente habituelle a dû effrayer la générosité du type. « C’est peut-être la barbe… » La barbe aurait causé la non-offre d’un dessert gratuit ?  Les doigts de Lena viennent caresser sa peau pendant qu’il réfléchit à la question. Il regrette presque qu’elle arrête son geste, le contact de était loin d’être désagréable. « Tu sais que c’est pour ça que je suis pas venue te voir plus tôt ? » Bien sûr, oui … « Tommy m’avait dit et franchement, je…  J’veux dire, ça fait, hmm… » Toujours pas de fin à ses phrases. Il a bien des idées pour l’ajouter, cette conclusion, mais il s’imagine peut-être des trucs. « Ça fait quoi ? » En l’absence de réponse de sa part, il est contraint de compléter lui-même la phrase restée inachevée. « Star de magazine ? Explorateur ? Allez, tu peux l’avouer, je ressemble à un de ces types dont t’avais des photos partout dans ta chambre quand t’étais gamine, c’est ça ?» C’est une option tout à fait possible, non ? « Et en fait t’as eu peur que ça soit trop impressionnant, que je sois devenu beaucoup trop beau et du coup t’as pas osé venir me voir. Oui, oui, je comprends mieux maintenant. Et puis les explications de Tommy ont pas dû aider … Il est pas toujours très bon en description. » Inspecteur Brisbane et ses conclusions hasardeuses …  « Et moi qui pensais que c’était juste parce que tu étais incapable de marcher ! »  Il réassure sa prise autour de sa taille. « Franchement, je suis rassuré, hein. Tu marches et en plus tu me trouves irrésistible! » D’accord, elle n’a pas prononcé ce mot, ni exprimé cette idée d’une façon ou d’une autre, mais … l’idée est là, non ?

De toute façon, c'est décidé, c'est ce qu’il dira en tout cas si on lui pose la question, un jour. « Quand je vais dire ça aux autres, ils vont être rassurés aussi, tu vas voir ! » Tout à fait le genre de bêtises qu’il serait en mesure de partager avec le reste du clan.
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Elena Alvarez
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septembre 2007, albert docks | @nathan brisbane

tw : uiui c'est absolument comme
ça que Lena a pecho
quelques personnes par-ci-par-là
à l'OdP........ ;
# kena2008 pls help (ETNA #1) those lovers are mostly gone - Page 2 823581912


« Oulaaa, toi, tu lui as fait à manger ? Et il a vidé son assiette ? Mais tu sais cuisiner au moins ? » Nate continue à la piquer, malgré les mains qui la maintiennent sur son perchoir – alors de la même manière, Lena répond à son air outrageusement surpris par une mine profondément indignée (sans pour autant retirer le bras qu’elle a passé derrière sa nuque) (pour se tenir) (puis parce qu’il a commencé). « Excusez-moi, est-ce que l'homme que j'ai déjà vu brûler des tagliatelles préparées par sa grande sœur qui me parle ? » Le souvenir remonte (elle a un doute quand au type de pâtes), mais elle ne doute pas de sa véracité (pas plus qu’elle ne peut contrôler le sourire qui lui vient à son évocation, en tous cas). Nate lui faisait à manger, à elle aussi. Enfin-- « Après m'avoir fait croire que c'était sa création, même, si je me souviens bien. » Le sourire vire à la moue faussement songeuse, alors que ses doigts viennent plus ou moins consciemment courir le long de la naissance des cheveux du Brisbane. (Il y a un truc un peu trop naturel, à être si proche de Nathan, même après dix ans (?!). Ou alors c’est parce qu’elle manque sévèrement d’affection. C’est sûrement ça, même.)

« Il a toujours tout mangé, tout ce que j’ai préparé.Mais bien sûr. Il est poli. » Lou l’est, indéniablement – au moins autant qu’ils sont de mauvaise foi, tous les deux. Il serait bien en peine, entre eux… « Mais t’inquiète, on va s’organiser ça un de ces jours. Et là, il te confirmera tout. Je le connais par cœur. » Elena a une nouvelle petite moue, volontairement sceptique cette fois, alors qu’elle vient retrouver les yeux bleus de Nathan (elle déteste les yeux bleus, est-ce que vous le saviez ?) (elle aime bien ceux de Nate, toutefois) (mais parce qu’ils ne sont pas bleu comme ça). « On verra ça, » elle commence prudemment, moins bravache maintenant qu’elle est véritablement confrontée à la possibilité d’une discussion à trois. Lou et Nate dans la même pièce, vraiment…? L’idée devrait sans doute la réjouir plus que ça. « Il faudra qu'il se fasse pardonner de ne pas t'avoir parlé de moi, déjà. » Léger pas de côté, alors que ses traits changent encore pour revêtir un air presque vexé – mais ça ne lui suffit pas, alors Lena envoie en plus une balle perdue à Percy Weasley (un sujet bien moins épineux, n’en déplaise à son pensionnaire).

Elle lève les yeux au ciel quand Nate prétend « évidemment » connaître l’homme en question, souffle même bruyamment pour signaler son agacement (et surtout, étouffer le rire qu’elle vient d’avoir) (ou dissimuler les mots qui se dérobent un peu, alors qu’il replace comme dans un automatisme ses mains, sur sa hanche et son genou, une fois qu’elle a cessé de s’agiter). « Il est à Little Italy maintenant, je le saurais si c’était vrai. » Car évidemment, Lena connait le moindre détail de la vie des occupants ; une chose pareille n’aurait pas pu lui échapper, elle le sait. « C’est ma planque, tu sais, » elle achève, faussement l’air de rien, peut-être pour lui faire savoir qu’elle a bien remarqué son pas de côté à lui, tout à l’heure… Ou peut-être pour continuer à frimer de responsabilités, tout simplement. (Elle sait que ça ferait grogner Lucjan, mais Lucjan n’est pas là et surtout Lucjan n’est pas un Gryffindor, il ne pourrait pas comprendre.)

Nate insiste qu’il est ami avec beaucoup de monde, qu’il n’y peut rien, et Lena lève d’autant plus les yeux au ciel qu’elle sait qu’il a raison. « Insupportable », elle souffle entre ses dents, les doigts momentanément crispés sur sa nuque. Son regard part courir jusqu’au camion à pizzas : en voilà un qui, irréfutablement (hm), n’apprécie pas le Brisbane, bam. « Mr Hans n'a pas l'air de beaucoup t'aimer, lui. » Elle retient tant bien que mal le petit sourire qui lui vient (parce qu’elle n’a aucune idée du nom du type, en vérité, puis parce qu’elle sent l’indignation poindre chez Nathan), remonte brièvement sa main libre jusqu’à sa pseudo-barbe pour l’emmerder un peu plus, prenant un air contrarié pour dire que ça fait… « Star de magazine ? Explorateur ? Allez, tu peux l’avouer, je ressemble à un de ces types dont t’avais des photos partout dans ta chambre quand t’étais gamine, c’est ça ? » Nouveau soupir exaspéré, alors que ses yeux roulent si fort dans leurs orbites qu’ils pourraient tout aussi bien changer de galaxie, et que ses épaules se soulèvent tant et si bien elles aussi qu’elles lui donnent presque l’impression de sautiller loin des genoux du blond. (Elle ne bouge pas d’un iota, pourtant.) « Ew. Je sais que t'es vachement plus vieux que moi, mais… » (Ses yeux accrochent ceux de Nate – elle n’aime définitivement pas les yeux bleus. Et puis--) « ….j’aime pas les blonds. »

C’est même pas totalement faux, mais ça la fait un peu trop rire ; en tous cas jusqu’à ce que l’autre commence à dire qu’il est trop beau, ou trop impressionnant, et que Tommy… Tommy ? Lena saisit la perche sans se faire prier davantage. « Tommy est très bon en tout. Tu sais qu'il m'adore ? » Mais ça ne suffit pas à l’arrêter, manifestement (insupportable) – le voilà revenu sur son incapacité à marcher (elle le fusille du regard et ouvre la bouche), puis… « Franchement, je suis rassuré, hein. Tu marches et en plus tu me trouves irrésistible !Pardon ? » Elena est presque choquée au premier degré de cet aplomb (elle n’a jamais dit ça – …..est-ce qu’elle a dit ça….?), d’autant plus que quand il n’y en a plus il y en a encore, et que le Brisbane signe avec toute la désinvolture du monde (et une main resserrée autour de sa taille. Alors c’est qui l’irrésistible ici, hein Brisbane, gngngn—QUOI ?!) « Quand je vais dire ça aux autres, ils vont être rassurés aussi, tu vas voir !Mais non mais non, non, j'ai jamais dit ça, NATE » Lena rigole beaucoup moins d’un coup, parce qu’il serait capable de le faire le con, et qu’ensuite elle devrait composer avec les regards de tous les Brisbane-Martillo, alors que c’est faux, elle ne dirait jamais ça, et… Elle referme une main de part et d’autre de son menton (pour le faire taire, évidemment), pose l’autre sur son torse (pour le repousser, clairement), et finalement c’est Lena qui arrête de piailler. Parce qu’elle est un peu trop près de lui, et que c’est comme si elle le réalisait d’un coup, et qu’il faudrait pas grand-chose pour que--

Pour que Mr Hans beugle que leurs pizzas sont prêtes, voilà. Lena relâche le Brisbane d’un coup, se recule du même mouvement et détourne un peu le regard. « Monsieur n'aime pas trop attendre », elle commente avec une moue qu’elle veut sentencieuse. Elle prend ensuite appui sur les (larges ?!) épaules de Nate pour se relever, attend qu’il fasse de même pour regagner le fameux camion. Lui jette un coup d’œil, aussi, et sent un sourire regagner ses lèvres. Y a pas de raison qu’il gagne à qui-sera-le-plus-insupp, oh. « C'est vrai que t'as pris du muscle, » elle lâche, l’air de rien, dans un presque chuchotement permis par la manière dont elle se rapproche de lui. « AthleteMan », Lena ajoute avec un petit sourire qu’elle s’efforce de garder entendu (alors qu’elle a très envie de le narguer et de lui faire remarquer que de toute évidence, ça ne suffirait pas à la porter elle et les pizzas) (mais Nate veut se penser irrésistible, elle peut bien lui faire croire… pendant quelques secondes….)

« La légende veut que t'aies gagné des petits tatouages, aussi...? » Elle continue en lissant le col de son tee-shirt, dos au pizzaïolo maintenant qu’ils sont arrêtés devant son camion. (C’est Tommy qui lui a dit pour les tatouages runiques, elle serait très déçue si ce n’était pas le cas).
Lena relève le menton en direction de Nate (qu’est-ce qu’il est grand, ce con), toujours un air un peu cruche sur le visage (et, quel plaisir, sans avoir trop besoin de forcer). Elle le voit allonger la monnaie du coin de l’œil, hausse un sourcil, se dresse sur la pointe des pieds pour venir lui souffler contre l’oreille. « Wow, c'est la pension des anciens combattants c'est ça ? » Nouveau regard par en-dessous, puis somehow Lena semble estimer que le manège a suffisamment duré, et qu’elle l’a suffisamment fait miroiter (saliver, qu’elle se pense – bon) comme ça ; elle redescend à sa hauteur normale (en plus, ça lui tirait sur le genou ces conneries), lui laisse une petite tape sur le torse, constate caustiquement que « Va falloir me dire où on peut la trouver. »

Elle s’empare des pizzas et ça marque définitivement la fin des minauderies – Lena reprend son air bravache, s’écarte un peu, change de ton, de sourire, et de manière de le regarder pour redevenir d’un coup cette gamine insupportable qui ne le trouve pas du tout irrésistible (et puis quoi encore) (c’était une giga blague, pffff, Lena ne le draguerait jamais comme ça alors qu’il revient d’entre les morts, ressaisis-toi Nate) ( :jfc:). « Bon, on rentre aux Docks ou t'es plutôt un mec qui se roule irrésistiblement dans l'herbe parce qu'il est content de manger ? (Voilà, là on parle !!) ….comme un petit animal, en fait. (On parle même vraiment !!) »
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Nathan Brisbane
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septembre 2007, albert docks | @elena alvarez



Être avec Lena, aussi proche, et surtout sans ces regards inquiets vis-à-vis de son statut de ressuscité/revenant/ancien prisonnier a quelque chose de reposant – et il doit bien reconnaître que la chorégraphie de ses doigts sur sa nuque aide aussi grandement à renforcer cette impression de parenthèse loin de ses sujets d’inquiétude habituels. C’en devient presque plus facile de se concentrer sur leurs bêtises. « Ok, alors déjà c’étaient des spaghettis, Madame-j’ai-bonne-mémoire. Et peut-être préparé par Chérie, oui. Mais ça arrive à tout le monde de brûler un repas dans sa vie. » Même plus d’un, en fait. L’histoire raconte que ce jour-là, elle avait déclaré avoir faim et voulant l’impressionner un peu, il avait sorti du frigo l’un des plats préparés par sa sœur. Quoi de mieux que le plat (même basique) d’un chef pour ça ? Bon, bien sûr, ils avaient été un peu trop occupés pendant que les pâtes réchauffaient et il avait fallu se rabattre sur une autre option. « Et puis, si je me souviens bien, c’est toi qui m’a distrait pendant que je m’occupais du repas .. tu as donc une part de responsabilité non négligeable dans la perte tragique de ces spaghettis. » Elena Alvarez, la tueuse de spaghettis de l’été 98 … et il osait se promener à ses côtés. Sacrée preuve de courage !

La conversation dévie sur Lou, Lou et sa gentillesse, sa politesse supposée vis-à-vis de sa cuisine aussi, jusqu’à revenir sur un sujet déjà abordé un peu plus tôt. Sa planque. Planque où loge apparemment le dénommé Weasley qu’elle semble bien connaître. Dommage, ça aurait pu marcher (à moins qu’il ne devienne vraiment ami avec lui pour pouvoir la faire mentir ? Ce serait tordu, mais pas infaisable …). « C’est ma planque, tu sais, » Petit sourire en coin, oui, oui, il a bien noté l’information. Elle gère une planque, assure la sécurité d’un petit groupe de résistants, est leur référence, leur phare dans la nuit. C’est un cercle 5, quoi. Y a de quoi en être fier au moins un minimum. « Hm, donc disons que pour une raison ou une autre j’ai besoin de te trouver, c’est là-bas qu’il faudrait que je me rende en premier, c’est ça ? » Il faudrait bien sûr qu’il y mette déjà les pieds une fois pour pouvoir y transplaner seul plus tard, mais ça n’est qu’un détail. Il ne doute pas qu’il aura droit bientôt à une visite exclusive de Little Italy. A force d’en parler, elle va être obligée de l’y emmener.

« Insupportable » L'adjectif est bien trouvé. Le mot est soufflé et lui s’en amuse de cette réaction comme de toutes les autres qu’il a pu provoquer chez elle depuis qu’ils se sont retrouvés. C’est un jeu dont il ne se lasse pas. S’en lassera-t-il même un jour ? Il en doute, c’est bien trop plaisant. Et maintenant qu'il y a repris goût, il se demande s'il sera capable de s'arrêter. « Mr Hans n'a pas l'air de beaucoup t'aimer, lui. » Comment ça, il ne l’aime pas encore ? Il sort d’où ce type ? Il vient totalement défaire tout ce qu’il vient de raconter. « Ça c’est parce qu’il ne me connaît pas encore, laisse-moi un peu de temps et je serai dans la liste de ses clients préférés. » Nouveau défi qu’il se voyait déjà relever. Un passage régulier au camion, de bonnes commandes et quelques phrases bien trouvées et il gagnerait le cœur de ce Hans. Il s’est toujours bien débrouillé pour se faire apprécier des gens. La voir rouler des yeux, soupirer, s’exaspérée de ses bêtises qu’il lui sert volontiers ou même simplement sourire – ça lui va bien de sourire, qu’il pense, même si apparemment elle a eu tendance à moins le faire récemment – tout ça semble lui redonner de l’énergie. « Ew. Je sais que t'es vachement plus vieux que moi, mais… ….j’aime pas les blonds. » La phrase lui est étrangement familière, est-ce qu’elle ne lui aurait pas déjà dit ? En tout cas, il est presque sûr d’être l’exception à sa règle. « Si tu le dis … » Il n’y croit pas une seconde.

« Tommy est très bon en tout. Tu sais qu'il m'adore ? »  Elle ne lui apprend rien. Les qualités de ses aînés, il les connaît. Leurs défauts aussi, et ça, il les a bien étudié. « Tommy est poli. Comme Lou. » il reprend ses termes, sur un ton plus posé – ce qui ne durera pas bien longtemps. Il se doute bien qu’il ne peut pas en être autrement, Tommy adore forcément Lena. Tout le monde l’adore. Mais ce n’est rien en comparaison du fait qu’elle l’adore, lui, hein ? «  Mais non mais non, non, j'ai jamais dit ça, NATE— » Il s’étonne de la voir réagir comme ça, presque trop sérieusement, alors que même si ça avait été vrai, il ne serait clairement pas allé le crier auprès de sa famille. Des années à parier sur des couples à venir ou supposés, il sait très bien ce que ça donne. Non, c’est le genre de truc qu’il aurait un peu égoïstement gardé pour lui. Il voudrait bien lui dire d’ailleurs, mais entre la distance soudaine qu’elle cherche à établir et sa main sur son menton, et puis Hans qui braille que leur commande est prête, il n’en a clairement pas le temps. Et encore moins l’occasion. « Monsieur n'aime pas trop attendre » Lui non plus, parfait ! son deuxième point commun avec le commerçant après son amour pour les pizzas. « C'est vrai que t'as pris du muscle, AthleteMan ». Et si la conversation n'a de cesse d'osciller entre piques et compliments, le surnom ne manque pas de le faire sourire. C’est pas mal surtout qu’il y voit là l’autorisation de l’embêter à nouveau.

« La légende veut que t'aies gagné des petits tatouages, aussi...? »  Elle a mené sa petite enquête sur lui ? Est-ce que ça voudrait dire qu’elle s’est inquiétée pour lui ? « Et la décence m’empêche de te laisser vérifier maintenant si la légende est vraie ou non. » La réponse lui vient facilement, le sourire qu’il y accole aussi. Effectivement, il s’est fait tatouer quelques runes dans le courant du mois d’août dans l’espoir que ça l’aide à stabiliser les sautes d’humeur de sa magie dans un premier temps, et puis pour l’aider à se passer du tracé des cercles alchimiques dans un second. « En plus, Hans risquerait de ne pas apprécier la compétition face à AthleteMan …» Evitons de se fâcher avec lui, ça ruinerait toutes ses chances de se faire offrir des desserts plus tard. Il s’évertue donc à se faire bien voir par Hans en lui réglant la somme demandée pour les pizzas. «  Wow, c'est la pension des anciens combattants c'est ça ? »  Il tourne la tête vers elle. « Exactement, courtoisie de l’organisation pour tous les efforts fournis ces dernières années. »  Ou plutôt argent de poche donné par sa famille pour qu’il puisse sortir un peu, revivre. « Je vais y réfléchir, il paraît que je dois pas trop en parler pour éviter les jalousies. Je fais parti des préférés des grands chefs, il paraît, faut pas trop que ça s'ébruite, tu comprends. » L’Ordre qui donne une pension, ils n’ont déjà pas de revenu, alors ça ? Faudrait peut-être la suggestion la prochaine fois qu’il croise un responsable.

Elena le devance en attrapant les boîtes à pizza sur le bord du camion. « Eh ! te tire pas sans moi » et encore moins avec la bouffe ! Mais elle ne l’écoute, marche d’un bon rythme et garde cette distance établie un peu plus tôt. « Y avait pas de pizzas là-bas, tu sais pas ce que c’est toi, vu que tu as l’air de passer ta vie ici. Non mais je rêve … » qu’il se plaint avant d’évaluer les deux options. « Continue comme ça et t’es pas près de les voir les tatouages ! » Il s’entend prononcer les mots et se demande quand même s’il les a bien dit – et pire encore, si elle, les a entendus. Non … y a quelques voitures qui passaient au même moment à côté d’eux. Pff Aucune chance. Et puis, même si elle avait entendu, qu’est-ce qu’elle pourrait bien y répondre ? Rien. Alors son regard se porte sur un point un peu plus loin, la façade d’un bâtiment quelconque, en rentrant maintenant aux Docks, ils avaient toutes les chances de ne plus y croiser son frère, alors qu’en continuant leur balade, ils s’assuraient un minimum de tranquillité. Enfin, c’était sans compter le petit commentaire glissé au sujet de sa façon de se tenir. « T’as l’air du genre à aimer manger autour d’une vraie table, tu serais pas devenue un peu princesse sur les bords ? - elle s’était bien assise sur ses genoux plutôt que sur le banc, non ? – on verra pour le pique-nique sur l’herbe un autre jour, hein. » Comme par exemple celui où il lui rendrait visite dans sa planque puisqu’elle semblait tant y tenir. «  En attendant t’auras droit à la super table aux Docks, c’est mieux que rien. Mais je promets pas d’utiliser des couverts par contre, c’est de la pizza, faut pas exagérer non plus, votre altesse. »
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Elena Alvarez
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« Et la décence m’empêche de te laisser vérifier maintenant si la légende est vraie ou non. » Effet arroseur arrosé instantané – alors qu’elle est encore sur la pointe des pieds, occupée à chuchoter non loin de l’oreille du Brisbane, Elena sent sa moue enjôleuse se figer sur son visage, et se laisse brièvement retomber pour se confronter au sourire du blond. Sa propre expression reste coincée entre surprise et appréciation (comme toujours quand on lui coupe suffisamment la chique avec efficacité), tandis qu’elle sonde les traits rieurs (maintenant, il a dit, et c’est loin d’être tombée dans l’oreille d’une sourde) (décence, il a dit aussi, et elle ne songe pas du tout à ce que ça implique, si ce n’est que lesdits tatouages ne se trouvent manifestement pas sur ses avant-bras, et que--) « En plus, Hans risquerait de ne pas apprécier la compétition face à AthleteMan… » La réplique a au moins le mérite de mettre un terme à ses ruminations et de lui faire lever les yeux au ciel : il est vrai, après tout, que les deux hommes sont sensiblement bâtis sur le même modèle plus ou moins scandinave – mais elle n’aime pas les blonds, alors…

Lena profite de cette remontée d’exaspération (sans aucune exagération, vraiment) pour reprendre du poil de la bête ; elle bat encore un peu trop des cils, pour l’embêter qu’elle se dit, se mord la lèvre avec un hochement de tête faussement convaincu pour ne pas exploser de rire à la moindre de ses réponses (il est drôle, cet imbécile – on en oublie, des choses, en presque dix ans). (Ou on en oublie leur ampleur, peut-être. Si elle avait su que Nate allait l’amuser autant, et la faire rire si facilement, alors qu’elle a encore l’impression d’être une (mauvaise) équilibriste… Alors peut-être, peut-être, qu’elle se serait résolue à venir le voir plus tôt, au lieu de flipper dans son coin et de traîner des pieds.)
« Je fais parti des préférés des grands chefs, il paraît, faut pas trop que ça s'ébruite, tu comprends. » Elena n’y tient plus franchement et préfère battre en retraite pour sourire plus largement (même si le tout se fait, bien entendu, sous une épaisse (fausse) couche d’agacement) (qui ne trompe sûrement plus grand-monde, à ce stade, mais soit hein). « Il paraît, il paraît… Je dois rappeler toutes les deux semaines à Kingsley que je suis pas sa fille et j’en ai jamais entendu parler, » elle réplique comme si tout ça était extrêmement sérieux, malgré un sourire narquois mal contenu. De plus en plus mal contenu, d’ailleurs, quand elle finit par s’emparer des pizzas en lui jetant à peine un œil – le « Eh ! te tire pas sans moi », déjà dans son dos, la convaincant qu’elle a déclenché l’effet escompté.

Lena accélère un peu, pour maintenir la distance railleuse qu’elle a établie avec Nate (et alors même qu’elle ne sait pas franchement où ils vont) ; elle se retourne tout juste pour lancer une nouvelle pique rieuse par-dessus son épaule, où l’autre grommelle toujours. « Y avait pas de pizzas là-bas, tu sais pas ce que c’est toi…. ..Non mais je rêve… » Elena rit plus, cette fois, sans toutefois daigner ralentir (et ça lui demande des efforts, avec les cartons qui lui bloquent presque la vue (évidemment que Nate commande des pizzas maxi format, c’est un Brisbane…) et son attelle qui commence à lui tirer sur le genou). C’est sûrement pour ça que, à bout d’éléments – « …ça…. pas près… tatouages ! » Mais c’est une blague, depuis quand est-ce qu’il y a autant de voitures dans cette ville ?! La piétonisation, ça leur dit quelque chose ?!
Avec le trafic, et son oreille toujours peu coopératrice, Lena doit sensiblement entendre un mot sur trois que le Brisbane beugle pourtant dans son dos ; elle ne sait pas trop pourquoi elle a l’impression de rougir (?!?), du coup, le fait peut-être simplement en écho à l’expression qu’elle trouve furtivement sur le visage du blond (ou parce qu’il fait définitivement trop froid, dans cette ville pourrie). Qu’est-ce qu’il a bien pu lui dire, comme connerie ? Elena n’ose pas trop broder, d’un coup bizarrement gênée à l’idée de mettre les pieds dans le plat en répondant n’importe quoi : elle s’arrête pour mieux regarder Nate et le laisser (légèrement) la rattraper, constate qu’il n’a pas vraiment l’air de vouloir développer. Le sourire qui lui vient est plus petit que les autres, presque timide, et elle a tout juste le temps d’ouvrir la bouche que-- « T’as l’air du genre à aimer manger autour d’une vraie table, tu serais pas devenue un peu princesse sur les bords ? On verra pour le pique-nique sur l’herbe un autre jour, hein. »

Bon il n’a vraiment pas l’air de vouloir revenir dessus, ce qui est peut-être pire parce que ça reste ancré dans un recoin du cerveau Alvarez, qui s’acharne maintenant à tenter de décrypter les sons confus.
Puis, en même temps… Nate semble vouloir rentrer aux Docks, et elle ne sait pas si elle doit mettre ça sur un sentiment d’insécurité (qu’elle comprendrait) ou sur sa potentielle victoire au grand jeu concours de qui-sera-lea-plus-insupportable. Dans tous les cas, le sourire de Lena perd un peu en intensité à l’idée qu’il puisse vouloir écourter leur entrevue, ou même y inclure Tommy – mais elle se secoue malgré tout, le laisse même la rejoindre, réplique finalement sans trop tarder. « Bah, tu sais, moi… Tout ce qui est placard à balais, tentes, ça fait quelques années que je ne fais plus, ça a dû me donner des standards. » Son rang de cercle cinq, encore, comme si elle ne pouvait pas s’empêcher d’y revenir, qu’elle avait mille choses à lui prouver (ok elle est un peu cabossée mais elle est encore cool, hein ?) (il a raison : au moins, elle est toujours chiante). Elena acquiesce quand même (les Docks, c’est un peu la maison, elle pourra même lui montrer son (ancien) atelier), et reprend (quoique plus doucement) sa route.

« T’auras droit à la super table aux Docks, c’est mieux que rien. Mais je promets pas d’utiliser des couverts par contre, c’est de la pizza, faut pas exagérer non plus, votre altesse.Gngngngn. » Preuve qu’elle n’a pas totalement perdu de sa superbe, Lena sait toujours répliquer avec une franche maturité. Elle sait aussi toujours lorgner en direction de son camarade, comme à la recherche d’un restant de trouble ; bizarrement, c’est ne pas trop savoir quoi lire sur les traits du Brisbane qui lui tire un nouveau sourire. (Ce n’est pas juste sa tête, ou sa proximité, qui la fait sourire, n’importe quoi.) « De toute façon, les couverts, c’est quelque chose qui n’a pas dû te manquer. » Elle glisse ça doucement, l’air de rien, la mine toujours légèrement souriante – presque comme Lucjan pourrait le faire, avant de lui adresser un énième roast qu’elle réceptionnerait de toute manière avec toute la souplesse du monde. (Et comme Nate, lui, l’accueillera probablement d’un meilleur sarcasme.) (C’est vrai, de toute manière, qu’il ne s’est jamais franchement embarrassé de couverts, alors que c’est faux, que Lena nage mal…)

Ils se remettent en route, et un petit silence se réinstalle, pendant lequel Lena continue à l’épier du coin de l’œil – elle n’est jamais vraiment à l’aise, dans les blancs, et il y a tout un tas de choses qu’elle voudrait lui dire, ou lui demander, et c’était quand même vachement plus facile de le tenir par la main, ou de squatter ses genoux--
D’un autre côté, à plus grande distance, à moitié cachée derrière ses cartons de pizzas, et pouvant utiliser comme une excuse décente le besoin de regarder où elle met les pieds (pour ne pas regarder les yeux de Nate, par exemple) (certes l’excuse est moyenne car elle ne voit pas franchement ses pieds)…. Elena ressent subitement le besoin d’aborder des questions un peu moins vaines, comme à l’aller finalement, parce qu’elle sait qu’ils ne le feront jamais à nouveau assis l’un en face de l’autre.
(Ou peut-être bien que ça sort tout seul, alors qu’elle voit potentiellement l’issue de leur entrevue se profiler et que ça la… contrarie ? l’attriste ? légèrement.)

« Est-ce que tu m’en veux, en vrai ? De ne pas être venue plus tôt ? »

Ce n’est pas la première fois que le sujet vient sur la table, signe de son inquiétude – mais c’est bien la première fois qu’il est évoqué avec autant de sérieux, et une œillade passablement peu rassurée. Tommy lui a bien assuré qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur, mais c’est Tommy… « Tu pourrais, » elle ajoute donc aussitôt, comme une autorisation (ou, plus exactement, une invitation à la franchise.) « Je voulais, tu sais. Mais je… (Elle cherche ses mots, regarde un peu partout, a vachement moins fière allure que précédemment, et la gorge horriblement sèche, et--) J’veux dire, c’est rien par rapport à ce qui t’es arrivé, je sais, mais ce qui s’est passé là-bas… (Lee, sa jambe, le retour de Javi, qui n’est plus vraiment Javi, Lee, le retour de Benny, qui est vraiment Benny, sa jambe) Ce qui s’est passé ces dernières années, vraiment, je… Je voulais pas que tu me vois comme ça, » Lena finit par confier, un peu piteusement, et clairement, désormais, planquée derrière les boîtes cartonnées. « J’avais… Vingt ans, la dernière fois qu’on s’est vus ? (Quelques kilos de muscles en plus, moins de cicatrices, moins de cernes, plus de rêves pleins la tête, une démarche plus assurée et tout simplement une fougue et un sentiment d’invincibilité qu’elle ne retrouvera sans doute jamais). Mais genre crois-le ou non, j’étais vachement plus insupportable à regarder y a même deux ou trois semaines. » Elle essaye d’en ricaner, mais le rire qui lui vient est amer et douloureux.

« ‘Fin… Vraiment c’est pas toi, c’est moi. » (le pathétique de l’excuse crispe davantage ses épaules) « Ffff, en vrai ? ça craint juste, je suis désolée Nathan. » (Ça craint (elle craint) même suffisamment pour l’appeler par son prénom complet.)

« Mais tu m’as manqué, tu sais. » Bizarrement, c’est encore plus difficile à concéder que ce précédent aveu de faiblesse ; Lena a l’impression que ça lui arrache encore plus la bouche, qu’elle se met encore plus à nue – parce qu’une fois leurs conneries retombées, qu’est-ce qui lui dit que l’inverse est vrai ? Ils ne se sont même pas pris dans les bras, comme les gens contents de se retrouver, si ?
(Ou alors c’est parce qu’elle ne l’a jamais vraiment dit à personne, sauf à Dwight peut-être, qu’elle ne s’est jamais vraiment autorisée à le penser, et que lui n’a très probablement pas eu le temps de penser à elle, en plus, alors--) « Beaucoup », elle continue pourtant, toujours sans regarder le principal concerné. « Longtemps. » (Au pire, elle n’aura qu’à déposer les pizzas et se barrer dans son embarras, non ?) « Tout le temps, en fait. » (Ce serait déjà ça de gagné, pour compenser cette brutale envie de s’enterrer six pieds sous terre (à défaut de pouvoir le faire dans ses bras) (pizzas oblige) (….elle n’a pas pensé ça….) – c’est sûrement cette perspective (celle de la pizza gagnée) qui la refait timidement sourire, hein, d’ailleurs.) « J’te le dis pas pour que tu dises ‘’moi aussi’’, hein. » (Le sourire tremblote malgré la pizza gagnée).
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septembre 2007, albert docks | @elena alvarez


« Bah, tu sais, moi… Tout ce qui est placard à balais, tentes, ça fait quelques années que je ne fais plus, ça a dû me donner des standards. » Bien sûr. Un titre de cercle 5, un petit tatouage qui va bien, un rôle de gestionnaire de planque, y a de quoi prendre certaines habitudes. Heureusement qu’elle n’est pas montée au niveau 7 …  « De toute façon, les couverts, c’est quelque chose qui n’a pas dû te manquer. »  À son tour de répondre par une grimace des plus mâtures. Bien sûr que si, ils avaient eu droit à des couverts à Gracefield !  Tout ça parce qu’apparemment on les respectait un peu. Il a encore du mal à voir où se trouvait le respect dans ce qu’ils ont vécu, mais Zabini semblait penser qu’il était là. Quelque part. Certainement bien enterré. Six pieds sous terre. Peut-être même plus, hein, personne n’a eu l’idée d’aller chercher. « Comme si tu savais t’en servir, toi. » Et avec une réplique tout aussi digne des gens responsables et mâtures qu’ils sont devenus, il lui renvoie le souaffle qu’elle ne garde pas longtemps.

« Est-ce que tu m’en veux, en vrai ? De ne pas être venue plus tôt ? »   Changement de ton et d’ambiance. Il ne s’y attendait pas à celle-là. Pas là, pas aujourd’hui, en tout cas. Pris dans leur bulle de bêtises, il semblait presque exclu que ce genre de discussion sérieuse revienne s’immiscer entre eux. S’il lui en veut ? Il ne sait plus vraiment, si on peut appeler ça du ressentiment. Peut-être qu’il lui en a un peu voulu à un moment, elle avait quand même trouvé le temps d’aller voir Tommy mais pas lui, alors qu’ils étaient au même endroit ? D’autres l’avaient croisée aussi. Mais pas lui. Et puis, il avait entendu des morceaux d’histoires à son sujet, ça avait peut-être dissipé l’ensemble. « Je sais pas. » Vraiment. « Je crois pas. » Il ne s’est jamais attardé sur la question. « Tu pourrais, » Oui, il pourrait, mais cela signifierait qu’il faudrait raviver une forme de rancune envers elle, ce qu’il a loin d’avoir envie de faire. De sa question à elle, en naît une autre dans sa tête à lui. Est-ce qu’elle lui en avait voulu à lui de ne pas être venu à sa rencontre ? Est-ce que ça aurait plus facile si les rôles avaient été inversé ?

Le sac de Lena finit par s’ouvrir et se vider, elle se confond en excuses, cherche à justifier le temps mis à venir le voir sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit. Il pourrait l’arrêter, lui dire que c’est inutile qu’elle s’inflige ça, mais n’en fait rien. Le bavard se tait. Ecoute. Enregistre les reproches qu’elle se fait, et les peurs (?) auxquelles elle est sujette. «Je voulais pas que tu me vois comme ça, » Elle avait peur. Mais de quoi ? qu’il la juge ? qu’il l’estime moins qu’il l’avait fait par le passé ? qu’il puisse voir les failles et les blessures ? S’il n’avait pas senti que son inquiétude était réelle, ou même se retrouver dans ses craintes, il aurait pu en rire gentiment. « J’avais… Vingt ans, la dernière fois qu’on s’est vus ? Mais genre crois-le ou non, j’étais vachement plus insupportable à regarder y a même deux ou trois semaines. » T’as toujours vingt ans, qu’il a envie de lui dire, y a qu’à voir la façon dont ils se parlent depuis tout à l’heure. Ils sont encore là les gamins. Quelque part, il y a encore cette part d’insouciance et d’innocence qui traine et qu’ils arrivent encore à sortir d’on ne sait où. On leur dira que c’est un mécanisme de défense, un truc pour éviter le sérieux qui menace de leur tomber dessus, et alors ? Ca a plutôt bien marché pour le moment, enfin, jusqu’à ce que le sérieux ne les rattrape. Avoir vingt ans, l’impression de pouvoir dire conneries jusqu’à pas d’heures et rire – rire surtout – c’est important. Sauf qu’il ne dit rien pour la rassurer sur ce point, persuadé probablement à raison que s’il l’interrompt, elle n’osera pas continuer ses confidences. « ‘Fin… Vraiment c’est pas toi, c’est moi. » Le fameux c’est pas toi, c’est moi, réinvestit dans un contexte bien différent. Et si c’était lui, et pas elle ? « Ffff, en vrai ? ça craint juste, je suis désolée Nathan. » Y a pas d’autres façons de résumer leur tas de nœuds, tout ça craint beaucoup trop. Son retour, l’état de Lena, le sien, l’état dans lequel ils sont tous. « Mais tu m’as manqué, tu sais. » Ses yeux glissent brièvement sur son profil, sans que leurs regards ne se croisent. Il ne le sait pas, non. Il l’a espéré, plus d’une fois, oui, mais l’entendre le lui dire, c’est autre chose. Les mots viennent toucher le cœur. « Beaucoup » Elle aussi, elle lui a manqué. « Longtemps. » Ouais, au moins ça aussi.  « Tout le temps, en fait. » Là aussi, il la rejoint sur cette pensée. Pour elle aussi la séparation a été dure ?  « J’te le dis pas pour que tu dises ‘’moi aussi’’, hein. » La chute le fait sourire, il fallait bien qu’elle tente une échappée après avoir ouvert son cœur comme elle l’a fait. « Non, t'inquiète pas, j’ai bien compris que c’était pour avoir plus de pizza, t’en fais pas. » Et après tout ce qu’elle vient de lui confier, il ose lui sortir ça avec le ton le plus naturel du monde, en sachant pertinemment que ce n’est pas ce qu’elle attend de lui comme réponse. Ou peut-être ? C’est un Brisbane après tout ! « Je te laisserai avoir un morceau de la mienne, c’est bon, tu m’as convaincu. » Si ça c’est pas une preuve d’affection … il est quand même prêt à sacrifier un morceau de sa première pizza !

Mais juste pour être certain d’être bien compris, qu’elle sache qu’il ne lui en veut pas (et qu’elle ne le plante pas sur le milieu du trottoir) sa main vient attraper doucement son bras, l’obligeant à s’arrêter et à le regarder parce qu’elle fuit le contact visuel depuis qu’elle s’est jetée à l’eau. L’espace de quelques secondes, il prend le temps de l’observer, de mémoriser les traits de ce visage qu’il avait pu oublier au fil des années. Elle n’a pas tant changé que ce qu’elle semble penser, l’étincelle qu’il y avait dans ses yeux brille peut-être un peu moins, mais elle est toujours là. Celle qui avait perturbé un temps les battements de son cœur – et qui continue de le faire ? non … si ? peut-être encore un peu, quand même – est toujours là, malgré les blessures et les effets du temps. La gamine insupportable est toujours là.

Ses mains descendent jusqu’à ses poignets, glissent sur ses mains fermement accrochées aux boites en carton, pour les chevaucher. « Donne-moi ça. » Il ordonne plus qu’il ne demande, sans une once d’animosité dans le ton de sa voix, il serait bien incapable d’en faire usage à cet instant. Les boîtes à pizza passent de ses mains aux sienne, pour être déposées sur le toit d’une voiture stationnée sur le côté.

Libéré de sa charge, il l’attire contre lui, embrasse le haut de son front et la serre enfin dans ses bras. Il aurait certainement dû le faire dès le début, ça va faire combien de temps qu’ils se sont retrouvés ? Il n’a pas attendu aussi longtemps avec d’autres pour offrir ou recevoir un câlin.  A une époque, il n’attendait pas si longtemps pour l’étreindre, mais c’était il y a longtemps … de l’eau avait coulé sous les ponts. « Tu m’as manqué aussi. » Les mots ont mis un peu de temps à venir, mais il les prononce enfin. Il lui doit bien ce fragment d’honnêteté après tout ce qu’elle lui a dit. Pour une raison qui lui échappe, être honnête à ce point avec elle n’est pas aussi simple qu’espéré, peut-être que c’est à cause de toutes les bêtises dites plus tôt ? Il comprend mieux qu’elle ait préféré ne pas croiser son regard en laissant les mots sortir, c’est plus facile. « Beaucoup. » Elle est dans sa liste de gens qui lui ont le plus manqué. Et ses bras qui se serrent un peu plus autour de son corps en sont une nouvelle preuve. « Tout le temps, aussi. Et non, je copie pas sur toi pour te faire plaisir.» Précision importante, il ne manquerait plus qu’elle pense qu’il se moque d’elle alors que non, pas là, pas à ce sujet. « Je suis content que tu sois encore là. » Content qu’elle soit encore dans l’organisation. Content qu’elle soit vivante. Content qu’elle soit , avec lui, qu’ils puissent passer un peu temps ensemble. Ce là désigne bien des choses et il espère qu’elle le comprend. Il lui a déjà dit, mais y avait trop de légèreté quand il le lui a dit, alors il insiste un peu sur ce soulagement de la savoir à proximité. Même si la crainte qu’elle puisse vouloir s’éloigner reste présente. « J’ai eu peur que toi, tu m’en veuilles, et que ça soit en partie pour ça que tu voulais pas me voir. » L’étreinte se fait moins forte, elle aurait pu, à juste titre, lui était revenu de Gracefield, entier, vivant, contrairement à d’autres. Il avait disparu, on l’avait déclaré mort, alors qu’il était simplement retenu prisonnier. Il avait brisé des liens, ou les avait en tout cas bien abîmés. Oh … Est-ce qu’il l’avait abîmée aussi ?« Tu m’en veux peut-être en fait ? » Il serait bien le dernier à la blâmer. « Je pensais pas que je me ferai prendre, tu sais, je sais même plus comment ça s’est passé. Mais j’aurais sûrement pu m’en sortir si j’étais parti tout de suite. » S’il avait suivi les consignes, comme les autres. Mais d’aussi loin qu’on s’en souvienne, la fratrie Brisbane a toujours eu du mal avec ce terme et tout ce qui s’y rapporte. « Donc t’aurais le droit de m’en vouloir. » Ou alors on oublie tout ? Personne n’en veut à personne, on passe une bonne soirée, rattrape le temps perdu et réapprend à vivre au jour le jour avec l’idée que l’autre n’est jamais bien loin en cas de besoin. « Et je t’en voudrais pas si tu le fais. » Je m’en veux déjà un peu, alors une personne de plus ou de moins …

A regrets, il la relâche et vient s’adosser contre la carrosserie de la voiture sur laquelle patientent les pizzas. « J’ai appris que tu t’étais occupée un peu de Chérie, Dwight et Tommy ou en tout cas que tu les avais gardés occupé avec tes histoires. Je .. merci, pour ça. » Il ne sait pas bien qui avait plus eu besoin des autres, mais en apprenant qu’elle avait été là pour sa famille, il avait ressenti un élan de reconnaissance à son égard. Raison supplémentaire qui l’empêchait de pouvoir éprouver une quelconque forme de rancœur envers elle. « Ma … mon absence a eu quelques effets imprévus si on peut dire ça. » Imprévus ? indésirables ? Même lui ne sait pas exactement quel qualificatif correspond le mieux à la situation qu’il y avait eu entre les membres de sa fratrie. « Mais ça, tu dois déjà le savoir, j’imagine. » Le problème avait déjà dû être amené par l’un d’entre eux à un moment ou un autre. La fracture avait été brutale pour tout le monde et personne n’avait su l’anticiper ou même la réparer. « Merci d’avoir été là pour eux. » Ils s’étaient tous soutenus du mieux qu’ils avaient pu, mais à force d’avoir entendu le prénom d’Elena revenir ici et là, il avait compris qu’une place lui avait été offerte dans la grande famille des Brisbane-Martillo-Sacramoni.
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Elena Alvarez
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Elena Alvarez
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Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
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septembre 2007, albert docks | @nathan brisbane

Je te laisserai avoir un morceau de la mienne, c’est bon, tu m’as convaincu.” Lena a un peu l’impression de renifler, quand elle achève enfin son laïus ; la réponse de Nate, beaucoup trop naturelle, lui arrache un sourire douloureux. “Super, objectif atteint al--”, elle tente tout de même, la dernière syllabe se coinçant dans sa gorge alors qu’il lui attrape le bras. “….lors.” Elle relève lentement les yeux dans sa direction, se heurte brièvement aux siens, s’efforce de les soutenir (un peu). Nathan prend le temps de l’observer et elle aimerait pouvoir en faire autant ; à la place elle laisse couler le regard jusqu’aux poignets qui gagnent les siens, se laisse déposséder des cartons à pizza sans opposer la moindre résistance (ou blague d’usage).

De la même manière, c’est sans hésiter qu’elle vient se réfugier dans ses bras et y fermer les yeux. Elle lui a manqué aussi, et les mots font monter une vague de soulagement et de chaleur dans sa poitrine, qui ne peut que se traduire par un soupir (elle ne prend pas la peine de le retenir). Elle lui a manqué beaucoup, et Elena ne met que quelques secondes à retrouver l’endroit où elle cale habituellement son front contre lui ; elle le tient un peu plus fort, en retour, et ne bouge que quand il reprend ses derniers mots. Tout le temps.
Elle penche la tête en arrière, pose le menton contre son torse. “Et non, je copie pas sur toi pour te faire plaisir.” Sourit. “Ah oui, évidemment, entre deux courses, ça se tient. “ohlalala je me demande où est le soleil de ma vie”, tout ça…” Que Nate ait déjà eu le temps de penser à elle, parfois, est suffisamment réconfortant -- qu’il ait eu trop de temps et s’en soit retrouvé à se rappeler leur idylle, ça lui ira également.
Elle lui a manqué. Peut-être qu’il ment un peu, exagère beaucoup, mais elle n’a pas besoin de le savoir.

Je suis content que tu sois encore là.” Son sourire menace de virer concon, alors Elena baisse la tête pour venir à nouveau l’enfouir contre lui, et à peine murmurer contre sa veste. “Moi aussi.” Plus que ça, même, mais après le bravache (et rieur) “t’es content de me voir ???” qu’elle lui a tendu la première fois, Lena aime autant faire profil bas. La vérité, c’est que les retours de Javi et Nate ont été parmi les seuls silver linings de ces deux derniers mois ; qu’Elena a cru que son coeur allait se décrocher, quand elle a appris que lui aussi était revenu, puis que c’était tellement… tellement, que ça l’avait paralysée pendant les semaines qui avaient suivi.
J’ai eu peur que toi, tu m’en veuilles, et que ça soit en partie pour ça que tu voulais pas me voir. - Uh ???” Cette fois-ci Elena relève moins franchement la tête, mais braque clairement les yeux sur ce qu’elle peut discerner du blond d’où elle est (donc, essentiellement son menton.) “Tu m’en veux peut-être en fait ? - Nate ?”, elle interroge encore, pas bien sûre de comprendre où il souhaite en venir. Elle a l’impression qu’il lui file entre les doigts, le sent s’éloigner et ne comprend pas, sent tout juste son coeur à elle s’accélérer. “Je pensais pas que je me ferai prendre, tu sais, je sais même plus comment ça s’est passé.” Oh. Oh, même. “Moi je me souviens,” Lena souffle dans un réflexe. Elle n’a même pas besoin de fermer les yeux pour se rappeler de ce jour-là ; de son cœur qui bat à tout rompre, bien plus fort qu’aujourd’hui, et qui tombe jusque dans ses chaussures quand Tommy lui demande où est Nate. Elle se rappelle de Javi qui la tire par le bras, de-- “Je t’en voudrais pas si tu le fais. - Arrête.” Le mot est lâché abruptement, mais il est prononcé doucement, alors qu’elle hoche négativement la tête, resserre son étreinte à elle. Comment est-ce qu’elle pourrait lui en vouloir…?

J’ai été furieuse pendant deux semaines. Après… juste triste.” Son sourire l’est, triste, quand il se refraie timidement un chemin jusqu’à ses lèvres. De ça aussi, elle se souvient un peu trop bien : des semaines qui ont suivi, entre hébétement, colère brouillonne (et dangereuse), et abattement. Elle se souvient avoir beaucoup gueulé, un peu pleuré -- ou l’inverse, peut-être. “Mais je t’en aies jamais vraiment voulu. Je… je pourrais pas, Nate.” Ce n’est pas tout à fait vrai : comme Javi, comme Lee, comme tous les autres, Nate a eu droit à son lot “d’idiot” accolé rageusement à son nom. Mais ça l’est tout de même un peu, puisque jusqu’à son retour d’entre les morts son prénom a quasiment toujours été évoqué avec une affection empreinte de regrets, bien plus qu’avec une colère froide ou un quelconque ressentiment. Et maintenant qu’elle l’a face à elle, contre elle… Elle serait bien incapable de l’envoyer chier, comme elle aurait pu d’abord songer à le faire en apprenant la nouvelle (ça n’a jamais été qu’un fantasme).
Puis… “J’veux dire, on se serait revus vachement plus tôt, si Javi ou King avaient pas autant été derrière mes bottes.” Si le premier ne l’avait pas arrachée des griffes d’un loup, si le second ne l’avait pas traîné loin d’un manoir (Wolverhampton) ou d’un autre (Gracefield)... Dans de rares instants de clairvoyance, Lena réalise parfois que sa liberté tient essentiellement à un fil (ou, plus exactement, à la bonne volonté d’une partie de son entourage). Qu’est-ce que ça aurait changé, s’ils s’étaient revus là-bas ? Des années plus tôt ? Est-ce qu’elle aurait seulement survécu, elle ? “Enfin, tu sais pour Javi, de toute manière…” (Est-ce qu’il sait, vraiment ? Il n’a sûrement eu droit qu’à la version édulcorée de son aîné, celle où il oublie de mentionner qu’il s’est fait attraper, mordre, et arracher un bras parce qu’il tentait (encore) de sauver le derrière de sa petite sœur… Elle n’a pas envie de le lui raconter pour le moment, si c’est le cas.)

Mais ça fait partie du jeu, quand on prend le train Brisbane, hmm ?” Elena a un nouveau petit sourire, alors qu’elle se détache légèrement dudit Brisbane pour mieux le regarder ; et encore, quand elle poursuit. “C’est aussi pour ça que je…” Les mots restent coincés dans sa gorge juste à temps -- juste avant qu’elle dise une connerie, un truc un peu trop, même maintenant. Elle pourrait se rattraper, dire que c’est pour ça qu’elle l’appréciait ; mais à le regarder (plus ou moins volontairement) dans les yeux, Lena sait qu’elle ne tromperait aucun d’eux deux.  
Alors elle dit une connerie.
C’est pour ça que je te trouvais très sexy, aussi.
Une connerie qui la fait pas mal rire, mais qui marque aussi la fin de leur étreinte. Elle le laisse s’éloigner avec un peu de plus de regrets qu’il n’en faudrait, croise aussitôt les bras sur sa poitrine, comme pour compenser.

Nate s’éloigne à peine pour venir s’adosser à la voiture sur laquelle les pizzas ont été abandonnées -- mais il lui paraît déjà infiniment loin, et Lena serre davantage les bras pour ne pas se rapprocher à nouveau de lui. “J’ai appris que tu t’étais occupée un peu de Chérie, Dwight et Tommy ou en tout cas que tu les avais gardés occupé avec tes histoires. Je .. merci, pour ça.” Son rire ressemble plus à une modeste expiration amusée, cette fois-ci, alors qu’elle détourne un peu le regard. “Occupés, c’est sûr. Tommy me recousait encore la tête y a trois semaines.” Il y a un semblant d’amertume dans ses mots ; déjà moins quand elle poursuit. “Ils ont été supers, avec moi.” Et elle repose même les yeux dans ceux de Nathan pour lui faire comprendre qu’ils l’ont vraiment été. Ils l’ont accueilli à bras ouverts dans leur famille, comme si elle avait fréquenté leur frère pendant des années, puis par-delà même Nate : indéniablement ce sont eux qui ont pris soin d’elle, même si elle a occasionnellement tenté de les faire parler (ou de les caser entre eux, mais soit.)
"Ça a pas été facile, pour Dwight surtout. J’ai… J’ai essayé de faire le tampon, mais…” Dwight c’est encore autre chose, puisque fût un temps où elle le voyait plus que sa propre famille, et puis que… Ouais, non, elle n’est pas certaine de vouloir parler de Dwight avec Nate (ou pas là, pas maintenant, pas comme ça). “Il sait que t’es là, hein ? Tu l’as revu ?” Elle a besoin de savoir, quand même, comme toujours ; parce qu’elle ne s’occupe pas d’eux mais quand même un peu, au final.
De Nate, au moins.

Nate qu’elle a déjà l’impression de voir se renfrogner à nouveau ; alors Lena se rapproche de lui, finalement, et peut-être même un peu trop (mais comme le reste de leur famille les deux ont toujours été assez tactiles et sans gêne, alors…). Elle lève une main vers sa joue, s’y attarde quelques secondes, une moue sur le visage alors qu’elle cherche son regard. “Hey, si je t’en veux pas, t’as pas le droit de t’en vouloir, ok ?” Elle le trouve, enfin, et lui tend un petit sourire encourageant.
Et une petite tape sur la joue, aussi, comme un coach de Quidditch satisfait de son nouveau poulain (en moins virilement brute, tout de même) (comme Javi, quoi). “Puis c’est pas vraiment comme si t’étais parti en promenade de santé non plus.

Elena reprend sa main, sans trop reculer toutefois (sait-on jamais que les pizzas cherchent à s’échapper…). Elle veut sourire plus franchement, et ne pas le laisser s’auto-flageller : elle repart donc de plus belle. “En plus si c’était vraiment Faye la plus jolie meuf du quartier…. Je l’adore, hein, mais….” Et ça marche au moins de son côté, alors qu’elle a un petit rire et qu’elle vient repousser une épaule du blond -- maintenant que les choses sont dites (right ?), on peut recommencer à dire des conneries….. right?
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Nathan Brisbane
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Si ses souvenirs à lui demeurent aujourd’hui encore très flous, il a toujours considéré plus facile de dire ne pas s’en rappeler. Alors, il ne s’attendait certainement pas à ce qu’elle lui dise se rappeler du jour où sa situation avait évolué d’un statut à un autre. Elle n’a d’ailleurs pas besoin d’en dire plus pour qu’il s’imagine tout et n’importe quoi dans un coin de sa tête. Même qu’elle puisse lui en vouloir.  ‘’ Arrête.” L’injonction tombe sans qu’il s’y soit préparé. Ses bras se font plus fort autour de lui, comme si cette pression suffirait à étouffer la culpabilité qui le suit comme son ombre depuis des années. “ J’ai été furieuse pendant deux semaines. - ah, donc elle lui en a voulu ! Il le savait - Après… juste triste.” Ses derniers mots ont un écho particulier, différent du sentiment précédent, qui ravivent des images qu’il pensait pourtant oubliées de ses premiers pas dans une cellule d’Azkaban. “ Mais je t’en aies jamais vraiment voulu. Je… je pourrais pas, Nate.” Elle ne pourrait pas ? Elle non plus ? Il va finir par croire que c’est lui qui a un problème à s’être imaginé qu’on pouvait lui en vouloir.

J’veux dire, on se serait revus vachement plus tôt, si Javi ou King avaient pas autant été derrière mes bottes.” Evidemment qu’elle aurait été capable de débarquer (volontairement ou non) à Gracefield ou même à Azkaban, si certains n’avaient pas été derrière pour l’en empêcher. Si la mention de Javier ne l’étonne pas, Javi qui avait dû avoir dû dépenser une belle quantité d’énergie face à sa soeur, il s’étonne tout de même de voir le nom de Kingsley compléter la liste. Le grand patron de la résistance s’était pris d’affection pour l’Alvarez après tout ce qui lui était arrivée ?

Mais si l’histoire avait été différente, si elle avait rejoint les rangs des iliens, est-ce que ça aurait changé quelque chose ? Les battues auraient-elles eu un goût différent avec Lena dans les parages ? “ Enfin, tu sais pour Javi, de toute manière…” hein ? Il sait quoi ? pour l’histoire de son bras ? Javi aura lâché un semblant d’info un soir après le repas, peu de temps après son arrivée. Nate avait eu besoin de demander comment elle allait, il avait juste fait un détour dans la conversation en parlant de son bras d’abord, persuadé que ça serait plus facile de dévier ensuite sur sa sœur. Non parce que la dernière fois qu’il l’avait vu, il avait deux bras ! Il devait forcément y avoir une histoire héroïque derrière, non ? Il était alors loin de se douter que les deux éléments étaient étroitement liés. «  Dans les grandes lignes, ouais. » Il se doute bien – s’en doutait déjà à l’époque – que la version qu’il lui a servie manque de détails. Le temps avait passé, les battues s’étaient enchainées et il n’avait finalement jamais pensé à demander le complément. « Je t’avoue que quand j’ai amené le sujet avec lui, c’était surtout un moyen détourné pour savoir comment toi tu allais la dernière fois qu’il t’avait vue.  Ou plutôt … attends, comment t’as sorti ça déjà ? … ah oui, voilà ! Il fallait que je sache comment allait le soleil de ma vie ! »  Il exagère nettement les derniers mots, ramenant il l’espère un peu de légèreté dans tout cette conversation devenue un peu trop sérieuse, un peu trop adulte. «  De toute façon, petit soleil, t’aurais pas aimé les aventures à Gracefield. Pas du tout ton genre. » Pas le genre de vacances qu’on recommanderait à qui que ce soit, en fait ! «  ‘fin t’aurais aimé les parties où on gueulait et celles aussi où on réussissait à taper du chasseur, mais le reste … pas du tout ton genre, t’étais bien mieux ici, j’te promets. » C’était peut-être pas aussi animé, encore que .. il avait pu avoir quelques échos, ils ne s’étaient pas tout à fait ennuyés !

Mais ça fait partie du jeu, quand on prend le train Brisbane, hmm ?” Il confirme, lui frotte doucement le dos comme si le geste pourrait dissiper ces pensées teintées de différents sentiments. « C’est ça, quand tu t’attaches à l’un de nous, tu sais jamais trop ce qu’il va se passer. » Les Brisbane seraient-ils comparables à une boîte de dragées surprises ? Ca se pourrait bien. “ C’est aussi pour ça que je… C’est pour ça que je te trouvais très sexy, aussi.” Ses yeux descendent sur elle, sa main se décolle un peu de son dos, accompagné d’un sourire pas peu fier. Il ne lui en faut pas moins pour rebondir sur ce qu’il prend pour un compliment derrière l’éclat de rire. «  Tu m’apprends rien là, je sais que je fais craquer tout le monde. J’y peux rien, c’est mon côté irrésistible. » Le charme du petit dernier de la famille, il paraît.

Une famille qui a été malmenée par la guerre qui divise la population, qui les a séparés les uns des autres. Une famille au sens bien plus large que celui donné par le dictionnaire, il y a bien longtemps que le terme ne désigne plus seulement les liens du sang qui les unissent les uns autre, qui dépasse même les liens du mariage de certains. Et Elena a bien gagné sa place dans la leur.

Chacun les bras croisés, séparés par une distance à la fois raisonnable et difficilement acceptable, ils retombent du côté sérieux dès lors qu’il mentionne ses ainés.  " Ça a pas été facile, pour Dwight surtout. » Lèvres pincées, il acquiesce. « J’ai… J’ai essayé de faire le tampon, mais…mais c’est Dwight ... il imagine volontiers les mots qu’elle ne prononce pas. La force de caractère, la force brute de son frère même n’a pas dû être simple à gérer. Il n’en a eu que des morceaux rapportés par les uns et les autres, à défaut de pouvoir être témoin, mais complète facilement le puzzle, devinant sans problèmes que ça n’a pas été facile pour lui, comme elle dit. «  Mais t’as fait de ton mieux, t’as été là alors que personne ne l’exigeait et c’est déjà beaucoup. » “ Il sait que t’es là, hein ? Tu l’as revu ?” La voilà qui s’inquiète pour les relations entre les membres de la fratrie ! Il avait donc raison, elle s’est bien attachée à l’intégralité du clan. «  T’en fais pas, j’ai pu le voir et il a pu me casser le nez dans les secondes qui ont suivies. » S’il peut en rire maintenant, au moment où il avait reçu le coup, il l’avait surtout insulté. D’où on casse le nez de son frère qu’on n’a pas vu depuis des années ? Même si c’était loin d’être la première fois que ça lui arrivait, la douleur restait vive. « Tout va bien. » Ils sont loin d’avoir retrouvés leurs vieilles habitudes, son retour n’a pas été aussi simple qu’espéré. « Ça devait être le choc de revoir son petit frère préféré.  Mais je suis un peu rassuré que tout le monde réagisse pas comme ça à chaque fois, y a plus agréable comme sensation. » En plus, une fois remis en place à l’aide du sort approprié, y a une bien une dizaine de minutes où c’est dérangeant. Rien que d’y repenser, il pourrait jurer sentir que son nez le picote un peu.

Quand sa main se pose sur sa joue, Elena capte de nouveau son attention et il n’a d’autres choix que de croiser directement son regard. “ Hey, si je t’en veux pas, t’as pas le droit de t’en vouloir, ok ? » C’est un petit rire étouffé qui accueille sa requête. « Je vais finir par croire que Tommy a déteint sur toi, il m’a quasiment dit la même chose l’autre jour. » Est-ce que c’est un signe ? Le genre de phrases qui entendue trois fois devient une vérité ou un truc dans ce goût-là ? «  Puis c’est pas vraiment comme si t’étais parti en promenade de santé non plus. » Et ce n’est pas un poing dans le milieu du visage qu’il reçoit de la part d’Elena, juste une tape gentillette sur cette même joue. Léger froncement du nez, autant pour le geste que pour les paroles prononcées pourtant empreinte de vérité. « C’était pas exactement le camp de vacances qu’on s’imaginait sur le dépliant, ouais …»

Il devine à la naissance du sourire qu’elle arbore qu’ils vont pouvoir retrouver un sujet plus léger. “ En plus si c’était vraiment Faye la plus jolie meuf du quartier…. » Il éclate plus franchement de rire cette fois. « Je l’adore, hein, mais….” Bien vu. Sourire fier alors qu’il se prend un petit coup dans l’épaule. « Attends, attends – l’index est levé – c’est elle qui t’a dit que c’était elle la plus belle ou c’est ce que tu penses, toi ? » Parce que y a une sacrée différence et il se doute bien que si c’est Faye qui a balancé l’anecdote, elle en a rajouté des tonnes. « Non, parce que si tu tiens l’info de sa part, faut que j’apporte des précisions, des corrections même. » De sacrées précisions. « Déjà, c’est la pire des tricheuses. J’en connais des mauvais perdants, genre tu vois ma famille, mais alors elle ?! Elle a trafiqué tous les votes des concours qu’on a pu faire. » Ils avaient bien dû égaler le ministère en termes de corruption. « Qu’elle ait gagné la première fois, ouais, je veux bien, on n’était pas beaucoup, on n’a pas non plus voulu la vexer. Mais après ? Aucune excuse, enfin, elle aurait pu partager la place, quoi. J’le sais, elle a racheté mon vote une fois ou deux. » Oui, bon, il n’a jamais dit qu’il n’était pas corruptible. Mais il était important de rétablir la vérité quand même. « Donc te fie pas non plus trop à ce qu’elle a pu te raconter. »
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Elena Alvarez
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Elena Alvarez
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Âge : vingt-neuf ans (13/04).
Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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Il est facile de rire avec la main de Nate dans le dos et le visage planqué contre son torse — facile d’esquiver la question sur Javier, de rouler des yeux avec un agacement surjoué quand le soi-disant charme irrésistible du premier revient sur la table. Elle peut lui souffler un “t’es con” (clairement attendri, peut-être en partie à cause de son irrésistibilité), peut prétendre que le Marco Polo n’est que le jeu d’enfants qu’il est censé être, et non pas une distraction sur une île mortifère. Elle peut mieux respirer, et sentir les battements de son cœur s’apaiser nettement ; quand ils se détachent, et plus encore quand l’aîné Brisbane est évoqué, Elena ne peut que constater que oui, peut-être que les bras de Nathan ont encore un peu cet effet-là. “T’en fais pas, j’ai pu le voir et il a pu me casser le nez dans les secondes qui ont suivies. - Quoi ?! Nate ?!” Elle ne sourit plus du tout, et son visage a clairement perdu en couleurs — la douche froide est totale et l’instant d’avant lui manque déjà. Beaucoup. “Tout va bien. - Mais…” Lena tente encore, sans que ça y change quoi que ce soit : le train Brisbane est lancé et, comme toujours et au grand désarroi de leurs aînés, le débit d’un petit dernier de fratrie étant parvenu à confisquer la parole est souvent inarrêtable. “Ça devait être le choc de revoir son petit frère préféré.  Mais je suis un peu rassuré que tout le monde réagisse pas comme ça à chaque fois, y a plus agréable comme sensation.” Nate euphémise, Nate en rigole (évidemment) et elle ne peut que le regarder avec des sourcils froncés, que s’enquérir d’un “....Mais tu vas bien ?!” qui ne saurait pas plus trouver de réponse sérieuse.

Lena est tracassée et elle ne parvient pas franchement à le cacher, même si son interlocuteur esquive toutes les perches qu’elle lui tend avec l’habilité qu’elle lui connaît (ça, au moins, ça n’a pas changé). “T’y es pour rien, tu sais ça ?” (Bien sûr qu’il le sait, mais est-ce qu’il le sait ? Elle ne peut que se repasser l’image de Dwight attrapant son cadet au collet en boucle, et doit en retenir un frisson.) “Je vais finir par croire que Tommy a déteint sur toi, il m’a quasiment dit la même chose l’autre jour.” C’est finalement l’évocation d’un autre Brisbane qui la déride (mais juste un peu) — un sourire fugace gagne ses traits. “C’est peut-être l’inverse…”, elle tente presque timidement, son sourire ayant tôt fait de revirer à la moue de traviole quand le camp de vacances est mentionné. Tout pue Gracefield, autour d’eux : les joues creusées de Nate, ses traits trop marqués, son genou à elle attelé, sa propre grise mine, l’île plâne comme un nuage au-dessus de leurs têtes et toutes leurs conversations y sont perméables. Elena aimerait pouvoir oublier, ne serait-ce qu’un instant ; à défaut, elle se secoue l’échine pour en rire, puisant peut-être les ressources pour se faire dans le regard bleuté du Brisbane.

Et celui-ci ne se fait pas prier pour enchaîner, évidemment — et alors qu’il parle, discoure même, elle ne peut que se rappeler pourquoi elle l’a tant apprécié (euphémisme), et si vite (là aussi), et se demander comment elle a pu faire sans lui à ses côtés toutes ses années. (Parce qu’elle en avait fait le deuil, peut-être…) “J’le sais, elle a racheté mon vote une fois ou deux. - Attends attends attends--” Elena raccroche les wagons et son sourire reste suspendu l’espace d’un instant. “Donc te fie pas non plus trop à ce qu’elle a pu te raconter. - Faye et toi ?!” De son (long) speech, c’est l’information qu’elle semble retenir — preuve en est, un nouveau “Merde alors ! Faye ?!” lui échappe presqu’aussitôt, doublé d’un gloussement frôlant l’incrédulité.

Elle n’a sans doute pas grand-chose à redire, au fait que Nathan ait fréquenté d’autres personnes en dix ans — d’autant plus qu’ils ne s’étaient rien promis, auraient tout aussi bien pu être mort l’un comme l’autre, puis elle-même-- “Je veux dire, j'ai rien à y redire mais.... ça pourrait être ma mère ?!?” Peut-être est-ce un soulagement, en réalité, que le nom qui pop en premier soit celui de Faye — parce que, aussi hypocrite et ridicule que ce soit, elle a du mal à imaginer qu’il s’agisse d’une idylle très sérieuse (menaçante) ; et puis parce que franchement, l’image est drôle. Lui reste un peu trop collée sur la rétine, aussi, et lui provoque sûrement une drôle de sensation dans l’estomac (....Faye….??), mais… "Pardon, non, non, j'imagine qu'il fallait se faire plaisir de temps en temps…" Elena sourit encore ; se marre même un peu (se bidonne en tous cas suffisamment pour avoir fait quelques pas en arrière). (Et peut-être qu’elle ne devrait pas, mais franchement… Nate et Faye…..)

"On y va ?", elle se secoue soudainement, quand l’amusement retombe (semble retomber), se ressaisissant des pizzas avec un élan qui n’appelle pas vraiment à la négociation. (Non mais ça va être froid, aussi… Et ils ont assez chouiné, duh.) Ils se remettent donc en route, parce qu’Elena est d’une autorité extraordinaire (savez-vous qu’elle fait des extras à l’Iron), et sûrement aussi un peu parce qu’ils ont faim. “Faye….”, Elena souffle pourtant encore une fois, secouant la tête avec un sourire. (Nate et Faye ?! Naye ?!) Elle jette surtout un oeil à Nate, pour guetter sa réaction — puis peut-être pour l’emmerder un peu, aussi, alors qu’elle lui glisse un “Et sinon tu disais quoi, à propos de tes tatouages.....?" qui lui vaut un nouveau rire (comme si elle ne l’avait pas entendu, non mais…..)


Puis de toute manière il a tôt fait de l’emmerder en retour, lui aussi, alors qu’ils ont franchi les portes des Docks et se sont installés dans l’ancien atelier de Lena (où elle n’a rien touché depuis juillet dernier, et où elle a donc dû dégager une bonne couche de poussière avant de pouvoir s’asseoir sur l’établi…). Ils arrivent à la fin de leur festin, indéniablement (elle a piqué des bières dans la réserve secrète de Tommy — depuis combien de temps Nate n’a-t-il rien bu de la sorte ?!) ; Elena a même arrêté de toucher à sa pizza il y a une bonne dizaine de minutes, se laissant porter par l’effet de la bière sur ses synapses, ainsi que par la sensation d’un estomac dûment rempli. Et c’est justement par rapport à ça, que Nate lui cherche des noises ; parce que miss Alvarez aurait une réputation de ventre sur pattes (c’est vrai), et avait pourtant “calé” après avoir englouti tout juste la moitié de sa part. Elle est donc désormais occupée à se débattre en riant, alors qu’il approche dangereusement une énième portion de son visage, ses protestations allant de "Non je te jure Nate, j'ai plus faim…" à des “Arrête !!!” plus geignards (et pouvant clairement réveiller tous les pauvres condamnés à dormir ici).

Dans la bataille, un minuscule bout de pâte tombe entre eux ; Elena en a une expression horrifiée, porte ses mains à son visage avec son meilleur talent d’acting. "Comment est-ce que tu peux encore gâcher de la nourriture ?!" Elle regrette ses mots sitôt après les avoir prononcés, toutefois (la délicatesse, toujours……) — alors son expression se fige un peu, à deux doigts d’être véritablement effarée, et elle n’a plus qu’à trouver une pirouette pour s’en sortir-- "Enfin, j'imagine que t'avais double ration grâce à Faye, mais....." ça marche au moins de son côté, puisque Lena affiche à nouveau un grand sourire, et se ragaillardit suffisamment pour venir pousser Nate en retour, attrapant tout juste sa veste pour qu’il ne bascule pas en arrière. Et peut-être se fait-elle vraiment une frayeur en pensant risquer de l’amocher (une force de la nature, n’est-ce pas…..), ou peut-être est-ce le rire sur la face de Nathan, mais elle reste indéniablement accrochée à sa veste un peu trop longtemps ; et n’en retire qu’une main, finalement, pour venir bop son nez dans un rire. "C'est vrai que t'as encore un peu le nez de travers."
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Nathan Brisbane
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Et bien sûr, il fallait qu’elle ne retienne que le plus minime des détails de ce qu’il raconte. Elle aurait pu s’arrêter sur le fait que Moroz triche, non ? Parce que c’était quand même ça le plus important !  “ Merde alors ! Faye ?!” Ça le fait rire, vraiment elle semble ne se focaliser plus que sur ça. Il faudrait pas qu’il se lance dans une liste. “Quoi, ‘Faye’ ? ” Ça va, jusqu’à preuve du contraire, ils n’ont rien fait de mal. “ Je veux dire, j'ai rien à y redire mais... – mais quand même, elle a des trucs à redire -  ça pourrait être ma mère ?!?”  Non, là, l’image devient trop bizarre. Faye, la mère de Lena ? “Eww mais ça va pas ! ” Comment est-il sensé oublier ça maintenant ?! Ok, elle est peut-être plus vieille que lui, qu’elle aussi, mais quand même  ! De là à être sa mère, c’est pas un peu trop ? " Pardon, non, non, j'imagine qu'il fallait se faire plaisir de temps en temps…" Oui, voilà. Si elle veut garder un truc, autant que ça soit ça. Les conditions de l’île, tout ce qu’elle voulait, mais le fait qu’elle associe Faye avec l’image de sa mère.

A un moment, il finit par se dire qu’ils doivent avoir l’air un peu con sur leur bout de trottoir, à débattre ? parler ? discuter de ses relations (enfin, surtout une !) à Gracefield, parce que les quelques passants leur jettent des regards intrigués. " On y va ?" Premières paroles sages depuis longtemps. Les pizzas sont récupérées par la tornade brune, ne lui laissant pas d’autres options que celle de la suivre. De toute façon, son estomac commence à se faire entendre, c’est clairement l’heure de manger et puis, tout le monde sait que la pizza froide c’est moins bon.  “ Faye….” Ils n’ont pas fait dix mètres que déjà elle ramène Faye au centre de la conversation. “Mais ça va bien, oui ? ” Il prend un air agacé, mais ça le fait sourire quand même cet attachement aux détails qu’elle a. Il pourrait très bien lui demander la liste de ses amants et faire la même chose. Pas que ça les avance à grand-chose, mais il pourrait.  “ Et sinon tu disais quoi, à propos de tes tatouages.....?" Ah ouais c’est vrai que c’est sa jambe qui a morflé, pas son audition. Face à la tête qu’il doit faire, bien évidemment elle rit, et il s’y met aussi. "Qu’ils sont très bien faits et que t’’es pas prête de les voir si tu continues comme ça."  

Le reste du trajet se poursuit sur ces chamailleries, le moindre détail relevé par l’un est aussitôt utilisé pour emmerder l’autre. La compétition pour déterminer qui des deux sera le plus chiant a repris. De retour aux Docks, ils optent pour les ateliers, celui où Lena bosse – ou plutôt bossait à en juger par la couche de poussière qu’il ne se gêne pas pour signaler.  Elle lui offre une bière – cadeau de Tommy, il paraît – qu’il descend probablement un peu vite, mais il a un peu oublié ce que c’était. "Non mais t’es sérieuse ? T’as vu ce que t’as laissé ? ”  l’exclamation fuse alors qu’il pose les yeux sur la boîte ouverte de la pizza de Lena. Lui a déjà terminé la sienne depuis un moment. Il aura même eu le temps de vanter les qualités de la pizza faite par Mr Hans, tout en faisant promettre à Lena de ne rien répéter de tout ça à Lou et en acceptant une nouvelle bouteille. Manquerait plus que ça déclenche un incident diplomatique … "Comment c’est possible ?! T’as à peine touché à la tienne ! " De quoi lui briser le cœur. Abandon manifeste de moitié de pizza sur la table. Honteux. Scandaleux. Certains sont allés à Azkaban pour moins que ça !  " Tu peux pas laisser tout ça. Imagine, ça revient aux oreilles de Mr Hans ? " Ça pourrait suffire à la priver de dessert gratuit pendant quelques temps. Est-ce que lui pourrait récupérer la place ? Il faudra tenter de négocier.  "Allez, mange encore un morceau ! " Il approche à nouveau une part à hauteur de son visage – la précédente aura terminé dans son estomac à lui face à son refus. " Non je te jure Nate, j'ai plus faim…"  Mais l’insupportable adolescent qu’il est resté continue d’insister, parce que ce n’est pas possible qu’elle cale déjà, jusqu’à ce que le pire se produise : un morceau se détache et finit sa chute sur l’établi où ils sont installés. Devant lui, elle prend un air horrifié, comme s’il venait de commettre une faute terrible. " Comment est-ce que tu peux encore gâcher de la nourriture ?!" S’il y avait eu une mouche dans la pièce, ils l’auraient certainement entendue voler. Il voit très bien ce qu’elle veut dire, n’empêche qu’elle a mis les deux pieds dans le plat en ramenant Gracefield au milieu (la fin ?) de leur repas. Il se mord un peu la langue, le temps de trouver quelque chose de con à répondre, mais elle le devance. " Enfin, j'imagine que t'avais double ration grâce à Faye, mais...." Mais rien du tout, oui ! Il éclate de rire, vraiment, il faut qu’elle arrête avec cette histoire. Il se penche vers elle pour lui taper sur la cuisse, faussement indigné, avant de se reculer. Ce qu’il n’anticipe pas c’est la réplique de Lena qui le pousse en arrière alors qu’il y partait déjà. Mais Lena le retient. Elle s’accroche à sa veste quand lui se rattrape à son bras. La chute n’aurait pas été la pire qu’il ait connu, il aurait peut-être eu un bleu, un peu mal aussi, mais rien de cassé. Et il reste à se fixer comme ça, un moment, à se tenir l'un et l'autre, jusqu’à ce qu’elle ne relève un nouveau détail. " C'est vrai que t'as encore un peu le nez de travers." Nouvelle grimace qui vient souligner la maturité qu’il a gagné depuis la dernière fois qu’ils se sont vus. " Il est par-fai-te-ment droit mon nez. " hein ? Le sort utilisé n’aurait quand même pas loupé, le laissant avec un nez tordu depuis plusieurs jours ?!  Du regard, il cherche une fenêtre, un miroir, n’importe quelle surface pouvant lui montrer son reflet et lui montrer si oui ou non, son nez est tordu. " Bon, tu la finis ta pizza ou pas ?" Non, parce que si elle n’y touche plus, lui, il serait prêt à se sacrifier pour ne pas gâcher de la nourriture. "C’est moche de gâcher, il paraît que y a des gens qui savent plus ce que c’est que de manger de la pizza. T’as pensé à eux ? " Il se trouve très drôle, c'est sûrement ça qui le fait sourire d'ailleurs. Mais ça ne retire rien au fait qu’il a peut-être encore faim et que y a une demie pizza abandonnée dans sa boîte.
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