BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (marlhild#4) when the crowds are gone

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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
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Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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when the crowds are gone

we used to say that we were brother and sister
@myrthild travers
A chaque fois que tu mentionnes l’un de vos parents respectifs par leur prénom, il semble se glisser sur le visage de Myrthild une réaction aussi brève que les silences de Rodolphus Lestrange. Tu comprends parfaitement que Louis et elle puissent éprouver suffisamment d’affection à l’égard d’Adèle et Torquil pour les nommer tels quels. Mais le fait est que tu avais condamné ta relation avec ta mère dès l’adolescence, et que le lien qui t’unissait à ton père n’avait jamais été teinté du moindre sentiment, puisqu’il avait décidé de te façonner comme le pion qui ferait régner la peur sur le nom de votre lignée. “Non, en effet, je n’ai absolument rien à voir avec ta nomination au Magenmagot. Je n’avais aucune raison d’aider à réaliser le souhait posthume de Torquil. Et quand bien même je souhaiterais me débarrasser officiellement d’un élément gênant, je saurais à qui m’adresser, sans devoir t’impliquer.” Surtout sans lui être redevable. Tu avais toujours soigneusement évité de faire affaire avec la famille.

Mais alors que tu lui fais part de l’idée qui te traversait l’esprit, il semble que Myrthild et toi soyez sur la même longueur d’onde. Un fait suffisamment surprenant pour être souligné. “Je n’ai pas la prétention d’anticiper les décisions de notre Ministre.” La chair encore rougeoyante, dissimulée sous la Marque des Ténèbres, te rappelait inévitablement qu’il n’y avait rien de moins prévisible que l’existence de Lord Voldemort. Alors de là à savoir s’il accepterait de voir Myrthild Travers former les agents-doubles de demain, rien n’était moins sûr. Néanmoins, ton raisonnement suivit un schéma tout à fait logique. “Tu n’es certes pas marquée, mais il va de soi que la loyauté de notre famille au régime n’est plus à prouver. Tu représentes l’exécution de la justice magique de ce pays. Tu es liée à deux membres de l'Élite, occupant chacun de hautes fonctions au Ministère. Je dirais donc que tu as de bonnes cartes dans ta manche.” Libre à elle de tirer parti de son statut social et de faire le reste. Tant qu’elle bénéficiait encore de son titre d’épouse Prewett. “S’il est à peu près certain que Bertram ne bougera pas le petit doigt pour appuyer cette candidature, je pourrais éventuellement songer à t’écrire une lettre de recommandation. Si l’idée d’un changement de poste t'intéresse, bien entendu.” Tu ne faisais jamais de cadeaux. Aucune de tes interventions n’était jamais véritablement désintéressée. “Au vu de notre lien de parenté, je vais être honnête avec toi et jouer carte sur table. Je ne te demanderai qu’un infime service en échange de mon intervention.” Alors que tu extirpes une nouvelle Lucky Centaur de ton paquet, cette fois-ci, tu en proposes une à ta cadette. Comme pour la convaincre de t’écouter attentivement. “Il y a quelques semaines, notre cousine Madelaine m’a rendu une visite peu amicale. Elle m’a montré certains de ses souvenirs dans une pensine. Elle a été le témoin d’une scène pour le moins troublante. On y voyait Freya tenir la main d’un vulgaire rouquin, dont je n’ai trouvé aucune trace dans les archives de la brigade. J’ai malheureusement agi avec un peu trop de précipitation et détruit la fiole de ses souvenirs avant d’en avoir vérifié l’authenticité. Bien que je connaisse la bassesse de Madelaine, j’aimerais m’assurer que tout ceci n’était bien qu’une stupide mise en scène.” Ce n’était certainement pas le service le plus aisé qu’il t’ait été de demander. Le simple fait d’évoquer que ton épouse te faisait peut-être des infidélités était particulièrement difficile à digérer. Mais t’adresser à une femme qui avait bafoué son propre mariage t’était apparu comme la solution idéale pour faire taire tes doutes et suspicions une bonne fois pour toutes. Tu comptais bien te servir de la culpabilité de Myrthild pour la persuader d’obtenir la vérité sur cette sombre affaire. Si tu redoutais de mettre la couverture d’agent-double de Freya en danger, tu estimais néanmoins que ses “fonctions” auprès de l’Ordre ne justifiaient en aucun cas qu’elle ait une liaison avec qui que ce soit. Il devait donc forcément y avoir une explication plus rationnelle à tout ce cirque, et tu espérais bien que Myrthild confirme la culpabilité de Maddy. “Je lui demanderai bien si elle a de la famille éloignée dont j’ignore tout, mais je préfèrerais opter pour une approche plus discrète. Etant donné que tu es devenue son témoin du jour au lendemain, j’imagine que vous avez dû vous échanger certains secrets de bonnes femmes et que tu es donc assez proche d’elle pour tirer cette histoire au clair. N’est-ce pas ?

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Myrthild Travers
PHOENIX SYMPATHISER
Myrthild Travers
Date d'inscription : 05/08/2019
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Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
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Silencieuse, tu écoutes ton frère dérouler la biographie que n’importe quel gratte-papier du Daily Prophet pourrait faire en ton nom, s’il fallait faire une rubrique nécrologique. Finalement, tu es définie par tes liens, les plus évidents, ceux que tu as avec cette famille dont tu as refusé d’abandonner le nom, ceux que tu as avec cet époux que tu as trahi, ceux que tu as tissé encore avec le reste de la bonne société sorcière des Marqués et consorts. Tu as grandi parmi les sangs-purs, sous la protection de Narcissa Black, de Langford Prewett (Bon, en le payant, lui, pendant ta première année à Poudlard), ou celle d’Aphrodisia Avery. Tu es en bons termes avec l’ensemble des mangemorts que tu peux côtoyer, et rien ne pourrait indiquer à un œil extérieur que tu as tout trahi, que tu les as tous et toutes trahi.e.s, non pas pour une cause supérieure, mais bel et bien pour te hisser au-dessus de tes frangins, en tablant sur l’autre camp.

Tes réussites sont celles de tes alliances, finalement, car ce sont ces dernières qui te gardent immaculée, alors que le scandale conjugal t’éclabousse, alors que la rupture entre toi et Bertram ne tardera pas à s’officialiser, alors que tes enfants te fuient ou te détestent (ou les deux en même temps, tant qu’à faire). Et ce que dit Marlon confirme ce que tu as réussi à construire, cette fiction de femme respectable et honnête, de partisane chevronnée du régime, de soutien infaillible et indubitable alors que tu œuvres à en renseigner un des pires ennemis.

Tu es songeuse, face à l’offre de Marlon. Tu as passé de longues années à faire oublier aux uns et aux autres que tu étais capable de métamorphomagie, après avoir été la risée de tes petits camarades du temps où tu ne contrôlais pas vraiment ton  don. Il n’y a vraiment qu’au sein de votre famille que tu as pu aider et guider les quelques jeunes qui révélaient un don pareil, parmi lesquels ta propre fille, une de tes nièces et un de tes neveux. Dans le cadre du Bureau des usages abusifs de la Magie, tu t’étais aussi chargée de conseiller Maxwell et ses effroyables manies. Du reste, tu n’en faisais pas un étalage monstre, et c’est notamment ce qui t’assurait une certaine discrétion lorsque tu devais rencontrer des Black Hands.
Par conséquent, on peut comprendre que le Ministère ne soit pas venu te chercher plus tôt, considérant probablement que tu étais plus utile au sein du Magenmagot qu’à espionner et infiltrer des réseaux quelconques. Mais maintenant que Marlon te soufflait l’idée, la perspective était à méditer : tu étais une naturelle, maîtrisais parfaitement ton don, si bien que oui, c’était peut-être le moment de songer à une réorientation professionnelle.
C’était aussi le moment où il allait vraiment falloir que tu te remettes à l’occlumancie à toute allure, sans cela, tous ces beaux projets risquaient de très mal se finir.

Sans avoir l’air troublée le moins du monde, ni préoccupée, tu hochas donc la tête à la proposition de Marlon que de t’écrire une lettre de recommandation, et pris quelques secondes pour lui répondre : “Il faut que j’y réfléchisse -tu me prends un peu au dépourvu- mais c’est vrai qu’une lettre de ta part serait on-ne-peut-plus appréciable si je décide de l’engager dans cette voie.” Mais déjà, le voilà qui émettait une condition pour qu’il te soutienne dans cette entreprise et tes sourcils s’arquèrent, signe de ton intérêt et de ta curiosité. Tu ne savais pas à quoi t’attendre, mais tu redoutais que ce qu’il te demande ait trait à ce que Maddy elle-même t’avait raconté quand tu étais encore en convalescence à St Mungo’s... Et effectivement, il semblait s’agir de la même affaire, puisque Marlon se mit à parler d’un rouquin surpris en discussion avec Freya. Tes sourcils se froncèrent légèrement alors que tu faisais mine de réfléchir à ce qu’il venait de te raconter : “Si le type est introuvable dans tes fichiers, c’est peut-être effectivement des sorts de métamorphose... ou un métamorphomage, même ? commences-tu, avant d’aller finalement dans son sens : Ou bien une affabulation de Madelaine, mais je comprends ce qui a pu te troubler... Et donc, tu aurais besoin de moi pour clarifier tout cela ?”, l’interroges-tu alors qu’il t’expose les raisons qui l’empêchent de s’informer directement auprès de Freya quant à cette affaire, et surtout pourquoi il a pensé à toi, mettant le doigt sur une évolution assez soudaine qui effectivement avait pu soulever quelques interrogations au sein de votre famille. “Etant donné que tu es devenue son témoin du jour au lendemain, j’imagine que vous avez dû vous échanger certains secrets de bonnes femmes et que tu es donc assez proche d’elle pour tirer cette histoire au clair. N’est-ce pas ? - Il est possible qu’on se soit raconté des trucs...”, réponds-tu avec un sourire espiègle, sans en dire plus, comme s’il était entendu que vos secrets de bonnes femmes resteraient les vôtres (s’il savait ce que vous aviez pu vous dire ! Sans doute ne serait-il pas aussi affable à l’instant présent). “Je comprends bien ta position et tes craintes, mais je pense, vraiment, que tu n’as pas à t’en faire. Toutefois, histoire de mériter ta coopération, je m’occuperai de cette affaire rapidement et je te dirai ce qu’il en est.

Tu te fais l’effet de quelqu’un qui a évité un Avada Kedavra, à l’instant. Pour autant, ton soulagement n’apparaît nullement alors que tu affiches une mine plutôt concernée et sérieuse face à l’énonciation des doutes de ton frangin quant à la fidélité de sa femme. La sensation est étrange, et tu te demandes vers qui Bertram aurait pu se tourner s’il avait eu des doutes quant à ta fidélité, au cours des vingt dernières années. Cette pensée fugace, à laquelle tu ne trouves guère de réponse satisfaisante, te ramène finalement à ce que t’a dit ton frère au début de votre entrevue : : “Je suis à moitié étonnée que tu n’aies pas demandé à Imogen de tirer ça au clair, d’ailleurs, maintenant qu’elle s’est installée chez toi. Est-ce qu’elle va bien, au moins ? À t’entendre te plaindre de son sans-gêne, j’imagine que oui, mais as-tu pu lui parler un peu ?” et tout en lui demandant cela, tu es parfaitement consciente que ce n’est peut-être pas vraiment à lui de s’en soucier. Mais tu sais également qu’il est probablement son oncle préféré, comme ce choix de refuge peut l’attester, et tu comptes sur leur lien, même inquiétant lorsqu’on sait ce que ça implique dans le recrutement très probable (inévitable) de ta fille dans leurs rangs de Marqués, pour garantir une forme de sécurité à Imogen.
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Marlon Travers
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@myrthild travers
Tu observes patiemment ta cadette, alors qu’elle réfléchit à ta proposition. Tu n’aurais pas été étonné si elle t’avait avoué que tu avais été l’une de ces raisons pour lesquelles elle n’avait jamais publicisé son don de métamorphage. Durant l’âge ingrat, tu avais multiplié les plaisanteries sur son manque de contrôle. Un juste retour d’ascenseur, pour toutes les crasses qu’elle te faisait. Ce n’est qu’en entendant ses doutes devant ton idée, que tu réalises enfin ce qu’elle avait bien pu endurer pendant votre enfance commune. Quelle douce ironie, que tu sois aujourd’hui celui qui la poussait à se rediriger dans cette voie-là.

Cela te rassure quelque peu de voir Myrthild défendre l’honneur de Freya avec une telle célérité. Mais tu étais bien placé pour savoir, que par les temps qui courent, on ne pouvait jamais être sûr de rien, on ne pouvait faire confiance à personne, surtout pas à sa propre famille. “Bien sûr que je crois en une affabulation de notre cousine. Mais j’aimerais en avoir le cœur net, par simple précaution.” Ta cadette s’empresse de te promettre son aide. Tu hoches la tête en guise de remerciement silencieux. Sa plaisanterie quant aux secrets échangés avec ton épouse, parvient à détendre quelque peu l’atmosphère. Elle t’arrache même un sourire narquois. “Je me disais bien que vous aviez dû avoir une longue discussion, pour qu’elle te choisisse toi comme témoin de mariage, plutôt que sa propre sœur. J’espère simplement que vos petits secrets ne me concernent pas.” Et ils te concernaient, d’une certaine façon. Mais voilà encore une chose qu’il valait mieux que tu ignores, pour le bien de tous.

Au vu de ce que cette prétendue rencontre entre Freya et un inconnu pourrait éventuellement symboliser, je n’ai pas voulu y exposer Imogen. Sans vouloir te blesser, je crois qu’elle a entendu suffisamment d’histoires d’infidélité pour le reste de l’année.” Tu avais encore suffisamment d’élégance pour épargner cela à ta nièce. D’autant plus maintenant qu’elle vivait sous le même toit que Freya et toi. Tu ne tenais pas à ce qu’elle ait une image biaisée de ton épouse, simplement parce que les manigances de Madelaine avaient fait naître en toi de sombres doutes. “J’ai essayé de lui parler oui, mais elle ne s’est pas vraiment livrée. Tu la connais mieux que moi. Je pense qu’elle n’a pas envie de se confier, qu’elle garde tout pour elle. Et si elle agit avec autant de légèreté, c’est certainement pour cacher un trouble plus grand. Mais je pense que la présence de Freya lui fait du bien.” Malgré ses défauts évidents, ton épouse avait bien des qualités. En sa présence, tout semblait toujours beaucoup plus simple, plus apaisé. Elle était ton parfait opposé, et ensemble vous parveniez à trouver un certain équilibre. Et c’est peut-être cette stabilité apparente qui avait poussé Imogen à trouver refuge chez vous, quand elle s’était retrouvée devant le fait accompli. Tant qu’elle vivrait au manoir, tu ne t’inquièterais pas pour elle. En revanche, tu ne pouvais pas en dire autant de son frère. Demi-frère. “On m’a dit que Bartholomeus traînait souvent dans les parages du Filet du Diable. Or, les lieux sont actuellement en plein travaux. Tu sais ce qu’il pourrait bien y chercher ?” Ou plutôt qui, il pourrait bien y chercher...

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Myrthild Travers
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Myrthild Travers
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tw: début de crise de panique, discrimination envers hybrides (intériorisée)
Tu réussis à maintenir le sourire espiègle que tu sers à Marlon lorsqu’il affirme espérer que les petits secrets échangés avec Freya ne le concernent pas. Un bref instant, tu te demandes ce que cela pourrait produire comme effets, de tout avouer à Marlon, de lui dire pour ta propre trahison vis-à-vis du gouvernement, de lui dire pour Kingsley, pour ce qui avait motivé ton retournement de cape, et ainsi de suite. Et puis la réponse s’impose d’elle-même, sans que tu n’aies vraiment besoin d’y réfléchir davantage : rien de bon.
Avec ça, tu n’étais pas sûre que tu voulais tester par toi-même un petit lavage de cerveau.

Le silence s’imposait donc, et c’était mieux pour tout le monde. Tu bifurques donc et en reviens à ta fille, installée chez Marlon et Freya, pour t’entendre rappeler une évidence par ton frangin. Et cette attention quant à ta fille te touche, vraiment. Certes, ça te renvoie à la face tes erreurs, ta trahison, tes errements, mais en sous-main, ce qui apparaît aussi, c’est la présence d’esprit de ton frère, et sa capacité à anticiper l’éventuelle douleur que cela aurait pu produire chez Imogen. Il n’est pas seulement le monstre qui a pu être odieux avec toi quand vous étiez gosses : en vérite, tu es rassurée, finalement, de constater que vos querelles entre adelphes n’avaient pas rejailli sur la génération suivante. Cela vient infirmer la peur qui te broie les entrailles lorsque tu songes parfois aux conséquences potentielles de la découverte de ta trahison pour l’Ordre du Phénix sur les vies de tes propres enfants.

Et confirmant cette sensation rassurante, lénifiante même, tu l’écoutes te raconter ce qu’il se passe chez lui, comment il a tenté d’en parler avec Imogen, et surtout comment l’aura de Freya rend le tout moins douloureux. En silence, tu remercies Merlin de veiller sur ta fille cadette, et te promets de remercier directement Freya lorsque l’occasion se présentera. D’un bout d’index, tu essuies le bord de la paupière inférieure de ton œil droit, où commençait à perler une larme qui n’avait pas grand chose à faire (et puis merde, t’étais pas là pour pleurer, bon sang). Tu renifles, regardant soudainement la table toujours vide (n’aviez vous pas commandé depuis plusieurs minutes ? qu’est-ce qu’ils foutaient en cuisine ?), avant de t’éclaircir la voix et de relever les yeux vers ton frère, avec un sourire un peu forcé qui ourle tes lèvres. « Merci en tous les cas de vous en occuper. » Il assure là où tu n’arrives pas à renouer avec ta fille, où tu n’arrives pas à lui faire comprendre que ça n’enlève rien à l’amour que tu as pour elle. Le poids de la culpabilité t’écrase, quant à ton couple bafoué, quant à ton mariage ruiné, quant à tes enfants choqués.

Tu te crois au plus bas, mais Marlon continue sur la thématique de tes enfants, en t’apportant un renseignement que tu n’avais pas vraiment pris en compte, à te noyer dans le travail pour ne pas trop te laisser submerger par la honte. “On m’a dit que Bartholomeus—” Le nom de ton fils attire comme un aimant tes yeux dans ceux du directeur de la Brigade de Police Magique. Tu ne cilles pas, tu le fixes, et tu te laisses presque envahir par des questionnements inquiets qui te font louper une partie des mots de ton frangin. “(…) Filet du Diable.” Bartholomeus ? Filet du Diable ? Quoi ? Ton fils, attaqué par une plante ? Retrouvé mort enserré par les lianes inextricables de— “(…) en plein travaux. Tu sais ce qu’il pourrait bien y chercher ?” Tu le fixes quelques instants, interdite. Tu cilles. Tu restes muette. Ta gorge est sèche. Au fond de tes yeux brille une lueur effrayée, quant au sort de ton fils -de ton fils, putain !. Tu inspires profondément, comme pour calmer ton cœur qui cavale, cogne, tambourine, à la mention de ce rejeton que ton adultère a frappé d’infamie, qui reste quand bien même le fils de Bertram, quoi que le sang dise, mais qui -tu le sais pour avoir été celle qui a dû lui avouer tous tes méfaits- a été profondément choqué de ces révélations. Où est-il ? Que lui est-il arrivé ? Qu’est-ce que Marlon sait ? S'il lui est arrivé quelque chose tu— Ça cogne dans ta cage thoracique et il te semble que ta culpabilité contracte tous tes muscles alors que tu t’accuses déjà de tout ce qui a pu arriver à Bartholomeus depuis qu’il sait.

Vos plats apparaissent à ce moment précis devant vous, te sortant de cette montée de panique et t’arrachant un sursaut, tandis que tu portes ta main sur son cœur dans le même temps. L’odeur devrait te ravir, mais à l’inverse, alors que tu es toute tendue, elle te révulse à l’instant et tu recules ta chaise pour t’écarter de la table, dans un mouvement qui attire quelques regards alentour sur vous.
Sourire de façade que tu forces, les uns et les autres retournent à leurs plats et leurs conversations tandis que toi, posant tes mains sur les côtés de la table et te forçant à calmer ta respiration, tu réussis à formuler la seule chose qui fait sens à cet instant, sans mettre le doigt sur ce qui a véritablement causé toutes ces réactions : “Tu fais suivre mon fils ?” Définitivement pas ce que tu devrais retenir de ce qu’il t’a dit, hein. “Où est-il ? Avec qui ? Quand était-il là-bas ?” Et puis la question qu’il t’a posée te revient en mémoire, avec quelques secondes de retard -celle que tu as ignorée à cause de ta stupeur. Qui il pouvait chercher au Filet du Diable, dont plusieurs articles du Daily Prophet ont retranscrit la destruction, puis la lente reconstruction. Tu te redresses lentement sur ta chaise, inspirant profondément, pour vraiment reprendre le contrôle de ta voix, de tes traits, de ton souffle : “Dis-moi ce que tu sais.”, lui demandes-tu d’une voix blanche, comme si tu étais parfaitement calme, comme si tu n’étais pas en train de te demander quel était le connard qui avait fait découvrir à ton fils ce genre d’endroits, convaincue que jamais Bertram n’aurait cherché à initier Bart au rapprochement avec les hybrides enfermés dans ce lieu. Comme si c'était un ordre, plutôt qu'une supplication.
Et ton cœur qui cogne, cogne, cogne, encore et toujours, alors que tu luttes contre ton imagination pour ne pas imaginer la chair de ta chair, la prunelle de tes yeux, surprise avec un hybride.
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when the crowds are gone

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@myrthild travers
Tu ne t’étais pas attendu à ce qu’une simple question au sujet de Bartholomeus déclenche une telle réaction auprès de ta sœur. En toute honnêteté, elle ne serait certainement pas nominée pour le prix de la mère de l’année, alors forcément à voir son regard en proie à la panique, tu te sens quelque peu désarçonné. Myrthild ne répond pas à ta question, elle semble comme paralysée sur sa chaise. Tentant de lutter pour retrouver son souffle, elle ne cesse d’inspirer frénétiquement, à la manière de quelqu’un sur le point de se noyer. Tu ne la connais peut-être pas aussi bien qu’un frère le devrait, mais en tant que mangemort, tu es habitué à faire parler les gens et à analyser le moindre de leurs faits et gestes. Et tu comprends, que ta sœur est sur le point de succomber à une crise de panique. Ce qui te met encore plus mal à l’aise. Outre le fait que c’était toi qui avait emmené Bartholomeus au Filet du Diable pour la toute première fois, tu ne savais absolument pas ce qui signifiait “réconforter” quelqu’un. Qu’étais-tu censé dire ou faire pour la ramener à l’instant présent ? Tu n’allais tout de même pas la prendre dans tes bras.

Alors que le serveur s’approche pour venir déposer vos plats sur la table, Myrthild sursaute si brusquement qu’elle manque de ficher sa fourchette dans l'œil du pauvre garçon, qui n’avait absolument rien demandé. Les regards des autres clients se précipitent sur vous et tu n’aimes pas beaucoup ça. Alors que ta sœur réalise que tu faisais suivre son marmot, tu te retiens de justesse de lever les yeux au ciel. Comme si cela était l’information la plus importante à retenir de tout ce que tu venais de lui dire. “Par simple précaution.” Le ton est sec, il n’invite pas à poursuivre la conversation sur cette lancée. Mais alors que Myrthild reprend la parole et enchaîne les questions saccadées, il paraît évident que l’intervention du serveur ne l’a pas complètement arrachée à sa crise d’angoisse.

Perdant finalement patience, tu attrapes l’une de ses mains, qui était restée crispée contre le rebord de la table, et tu l’incites à venir se poser calmement près de son assiette. Tu conserves tes doigts serrés autour de sa paume et fixes tes pupilles dans les siennes. “Tu devrais boire un verre d’eau et essayer de te calmer.” Tu espérais que ton langage corporel soit suffisamment persuasif. Tu préférais éviter de la mettre sous Imperium en plein lieu public. Bon, pour le côté réconfortant et empathique, on repassera.

L’établissement appartient à la famille von Bäume. Des gens que je ne compte pas vraiment parmi mes amis, et que je soupçonne être en affaires avec Louis.” Tu marques une courte pause pour prendre une bouchée de ta pièce de bœuf parfaitement saignante, et en profites pour relâcher la main de Myrthild. “La nièce du patron m’a confirmé que Bartholomeus se rendait régulièrement là-bas. Mais elle m’a assuré qu’il ne consommait que des boissons légales et qu’il n’avait jamais payé pour le moindre spectacle privé. Cependant, elle n’a pas daigné m’en raconter plus. Comme je le disais, je ne suis pas un ami de la famille, et cette peste travaille pour la Values Brigade.” Si tant est que ce soit possible, le ton de ta voix se fait plus méprisant encore alors que tu prononces ces deux derniers mots, qui ne t’inspirent que dégoût et aversion. “Peut-être qu’il travaille simplement pour le compte de Louis et qu’il n’a pas voulu te le dire, par crainte de ta réaction.” Tu ne penchais pas véritablement pour cette hypothèse-là, mais il était encore trop tôt pour l’exclure. Après tout, la vipère qu’était votre aîné aurait tout à fait été capable de manipuler un jeune homme aussi fragile que Bartholomeus. “Si tu le souhaites, je continuerais à le faire suivre et j’éluciderais cette affaire. Mais si un hybride est impliqué, tu te doutes bien que je ne prendrais pas la peine de le traîner jusque devant le magenmagot. Inutile de surcharger le tribunal et ralentir notre justice.


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Myrthild Travers
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Myrthild Travers
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Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
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Tu luttes pour ne pas vaciller, pour ne pas sombrer dans l’horreur de découvrir que ton fils chéri fréquente le genre d’établissements qui est susceptible de défrayer la chronique plus d’une fois. Les mains crispées sur le bord de votre table, tu forces ta respiration à se calmer, lèvres scellées, yeux grands ouverts. Si tu ne contrôlais pas tant que ça ton don, il y a bien longtemps que tes cheveux seraient devenus blancs de peur pour ta progéniture.Tu déglutis, tu te concentres quelques instants sur les battements erratiques de ton cœur, et tu dévisages ton frère en ne sachant pas bien s’il faut attendre de lui ton salut ou ta fin. La main de Marlon vient recouvrir la tienne et le contact est très certainement inhabituel. Pour un peu, tu pourrais avoir un mouvement de recul et t’arracher à ce geste maladroit de réconfort, mais tu te laisses faire (l’autre main reste encore agrippée à l’autre bord, alors que tes billes vertes sont plantées dans les orbes de ton frangin). Et le voilà qui glisse un conseil, qui sonne à moitié comme un ordre, et t’arrache un ricanement nerveux, qui ne dépasse pas votre huis clos.
Te calmer.
Il te dit de te calmer.
Alors qu’il ne t’a toujours pas dit ce qu’il a découvert sur ton fils.
Alors qu’il a avoué l’avoir fait suivre par précaution.

Dans ta bouche, tout est devenu amer et écœurant et la gorgée d’eau que tu prends, docile, comme pour t’assurer qu’il ne te la fera pas boire de force, n’enlève rien à l’horreur de la situation. Ce n’est que quand tu reposes le verre à moitié vide que Marlon reprend et daigne enfin te donner des informations. “L’établissement appartient à la famille von Bäume.” Les Von Bäume ? Un instant bref, tu te demandes ce qu’ils viennent foutre dans cette affaire purement familiale. Certes, un des frères t’en devait une, pour avoir facilité son arrivée en Angleterre, et il a eu l’amabilité (que dis-tu, l’obligeance) d’enterrer plus ou moins efficacement les résultats du test Von Bäume (à quoi bon, puisque cette merde est revenue te mordre le cul). Le chef de la BPM continue, sans se douter des sursauts de ton âme, alors que tu restes impassible, contrôlant tous les muscles de ton visage avec précision, alors que ton cœur se serre. “Des gens que je ne compte pas vraiment parmi mes amis, et que je soupçonne être en affaires avec Louis.” Ça, par contre, tu n’aimes pas ça du tout. Ce n’est pas comme si tu avais un problème avec votre cher frère aîné… “La nièce du patron m’a confirmé que Bartholomeus se rendait régulièrement là-bas. Mais elle m’a assuré qu’il ne consommait que des boissons légales et qu’il n’avait jamais payé pour le moindre spectacle privé.” Tu n’aimes pas beaucoup que Marlon ait interrogé directement une des Von Bäume et ait attiré l’attention sur ton propre fils. Quelque part, tu aurais préféré que le jeune homme reste discret, mais les sang-purs se connaissent les uns et les autres, ce qui indique au moins que Bart ne venait pas sous une fausse apparence… (Un instant, tu te disais que tu aurais dû apprendre la discrétion à ton rejeton, mais cette pensée te ramène immanquablement à ton terrible secret, éventré par tes soins auprès de ta progéniture, et —) Inconscient des émotions qui te traversent, ton frère poursuit encore, implacable : “Cependant, elle n’a pas daigné m’en raconter plus. Comme je le disais, je ne suis pas un ami de la famille, et cette peste travaille pour la Values Brigade.” La rivalité entre Police Magique et Values Brigade te fait légèrement esquisser un sourire en coin, presque amusée, et à moitié consternée. “Peut-être qu’il travaille simplement pour le compte de Louis et qu’il n’a pas voulu te le dire, par crainte de ta réaction. - Certainement pas.”, siffles-tu, catégorique. S’il y a bien une chose dont tu es certaine, c’est que Bart n’est pas sous l’influence de Louis. Ça fait des années que tu y veilles personnellement et Bart s’entend(ait ?) bien mieux avec Langford qu’avec tes frères (un soulagement étrange, certes, lorsqu’on regarde ce que fait Imogen actuellement, à squatter chez Marlon).
Louis n’aurait pas osé, de toute façon.
Il avait beau être une ordure de la pire espèce (qu’il était curieux pour toi de penser cela, alors que quarante ans plus tôt, tu le voyais comme le meilleur des frères), tu étais convaincue qu’il ne serait pas venu utiliser Bartholomeus. Marlon n’en a pas l’air si sûr, et ce constat ne t’apaise pas, malheureusement.

Ton regard, qui était descendu sur vos plats, remonte vers Marlon alors que tu inspires une nouvelle fois, lentement, et que ses mots ont pu en partie t’apaiser. “Si tu le souhaites, je continuerais à le faire suivre et j’éluciderais cette affaire. Mais si un hybride est impliqué, tu te doutes bien que je ne prendrais pas la peine de le traîner jusque devant le magenmagot. Inutile de surcharger le tribunal et ralentir notre justice.” Tu pèses le pour et le contre. D’un côté, tu voudrais te charger toi-même de cette affaire, mais tu te vois mal prendre des congés sans crier gare (et il faudrait expliquer pourquoi et tu ne te sens pas d’inventer une raison spécifique) ; de l’autre, tu sais que suivre Bart en changeant ton apparence ne serait pas très difficile, mais tu redoutes de découvrir ce que tu pourrais faire ou ne pas faire si tu le voyais se rapprocher trop vite d’un hybride, voire d’être découverte et de voir se former dans ses grands yeux sombres les mêmes sentiments que tu y as lu en lui avouant ta plus grave faute… Tu déglutis, et retires ta main des griffes de ton interlocuteur, posant tes deux mains sur ton giron quelques instants, avant de passer l’une d’elles dans tes cheveux sombres, comme pour te donner une certaine contenance. Lèvres pincées, tu réfléchis encore à ce qu’il t’a dit, quelques secondes à peine, puis tu soupires avant de rendre ton verdict : “Je n’aurais pas le temps de le suivre, à moins d’obtenir un retourneur de temps, et je ne suis pas idiote au point d’essayer de m’en procurer un à mon âge.” Tu réfléchis encore à voix haute, comme pour trouver une justification valable à continuer de te reposer sur Marlon, alors que tu ne lui avais rien demandé. Dans un sens même, c’est embêtant que tu te sentes redevable à son égard, tu n’y es pas habituée, et tu n’aimes pas ça. Tant qu’il faisait surveiller ton fils sans que tu le saches, point de chatouillement de l’âme ; mais maintenant qu’il te laisse choisir, ça te dérange de lui demander de le faire… Ça doit être le lot de tous les traîtres, ces tiraillements ponctuels… Peut-être que Lance pourrait t’aider là-dessus ? Il devait bien avoir des sous-fifres (chez les Black Hands, évidemment) à mobiliser pour ce genre d’ouvrage ingrat).
Sans rien laisser paraître de ta gêne ou de ton hésitation, tu hausses les épaules bientôt et prends une gorgée d’eau avant de l’interroger davantage sur cette surveillance : “Qui emploies-tu à suivre mon fils, d’ailleurs ? Je veux dire, si je m’en remets à toi, j’aimerais bien quand même savoir qui se coltine d’être l’ombre de Bart.” son fils, avec un hybride, Merlin tu ne l’avais pas vu venir. Et Bertram qui est introuvable ! “Est-ce un brigadier ambitieux qui veut monter les échelons vite, ou quelqu’un de confiance ? As-tu d’ailleurs des gens de confiance sous tes ordres ?”, demandes-tu presque au hasard, te rendant compte que tu ne t’étais jamais vraiment intéressée au travail de ton frère, depuis qu’il avait quitté le Département des Mystères…
Tu ne pousserais pas l’insulte à lui demander s’il avait des amis en général, mais l’idée sous-jacente planait néanmoins dans ces questions formulées à voix haute.

À te concentrer sur lui, tu essayais en tout cas de garder la tête hors de l’eau pour ne pas replonger dans les affres de l’angoisse généralisée quant à l’avenir de tes enfants, de ton mari, de cette famille que ton secret avait fait voler en éclats.

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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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when the crowds are gone

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@myrthild travers

Tu observes ta sœur se décomposer intérieurement sous tes yeux. Tu perçois le trouble qui l’envahit à mesure que tes aveux s’échappent d’entre tes lippes. La vérité la submerge à son tour. Elle se retrouve prisonnière d’un secret qui la dépasse, qui l’horrifie. Alors même qu’elle est bien loin de tout savoir. C’est drôle, en cet instant précis, elle doit justement ressentir les mêmes émotions, que celles qui ont consumé Bertram lorsqu’il a appris la vérité. Tu te retiens bien d’énoncer cette remarque à voix haute. Alors qu’elle semble peu à peu reprendre le contrôle de la situation, tu laisses sa main échapper à ton contact intimidant. Néanmoins, tu rejettes sa question sans la moindre once de diplomatie. “Je préfère ne pas rentrer dans les détails. Il vaut mieux pour toi que tu en saches le moins possible.” Si ton mariage avec Freya Abbott t’avait bien appris une chose, c’est que l’on ne pouvait se fier à personne. Et surtout pas à son entourage. Aussi, te semblait-il plus avisé de ne pas lui révéler le nom de l’agent qui suivait son fils depuis ces derniers jours. “Allons Myrthild, si je faisais confiance à qui que ce soit, nous ne serions pas en train de déjeuner aujourd’hui. Mais je t’assure que le brigadier chargé de l’affaire ne parlera pas.” Sans le moindre tact, tu laisses entendre que la véritable raison qui avait motivé cette rencontre n’était autre que le petit service que tu lui avais demandé de te rendre, concernant ton épouse. Quant à la ferme déclaration que le brigadier ne parlerait pas, et bien, elle laissait supposer le pire.

Continuant à déguster ton plat principal comme si de rien n’était, une nouvelle question te vint à l’esprit. “Tu as parlé à Langford ? Est-il au courant ?” Non pas que tu estimais qu’il ait fallu l’avertir de sa paternité, mais mieux valait assurer ses arrières. Tu pensais bien connaître le beau-frère de Myrthild après toutes ces années. Et tu l’entendais suffisamment s’épancher sur ses petites affaires dans les couloirs du niveau deux, pour savoir qu’il n’était pas très judicieux de lui confier un secret quelconque. Alors une affaire d’état comme celle-ci, n’en parlons pas. Qui sait ce à quoi une telle information pourrait conduire, si elle venait à se retrouver en de mauvaises mains… “Tu ferais bien de trouver un prétexte solide pour justifier l’absence de Bertram, auprès d’Adèle et Louis. Ils finiront certainement par apprendre qu’il a déserté le manoir. Si tu décides de leur dire qu’il est en mission pour le Lord, je te couvrirais.” Ce fameux Lord, qui était lui aussi porté disparu depuis les dernières Battues. Mais une fois encore, il s’agissait là d’une information que tu ne révèlerais à qui que ce soit.

Tu avais parfaitement conscience de n’avoir jamais été le grand frère dont Myrthild avait eu besoin. Et bien que votre relation se soit amplement améliorée au cours de l’année dernière, tu n’en demeurais pas moins un sorcier opportuniste, et peu concerné par sa propre famille. Néanmoins, devant la situation chaotique dans laquelle se trouvait actuellement ta cadette, tu te montras enclin à faire un pas dans sa direction. “Je ne vais pas te dire que tout ira bien et que ton mariage rentrera dans l’ordre. Mais si tu as besoin de moi, je serais là.

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Myrthild Travers
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Myrthild Travers
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Les promesses de Marlon quant à la discrétion du brigadier qu’il avait mis sur l’affaire de ton fils ne te rassuraient en rien (mais bon, ce ne serait pas la première fois que ton frère tuerait quelqu’un, hein ?). Tu ne creusas pas néanmoins. Un sourire amer vint ourler tes lèvres alors qu’il raillait en affirmant qu’il ne faisait confiance à personne (tu ne t’imaginais pas qu’il te ferait confiance à toi, même -et tes agissements secrets lui auraient donné raison).
Quelques secondes de silence revinrent, jusqu’à ce que Marlon relance la discussion, et attire à lui tes prunelles consternées : “Tu as parlé à Langford ? Est-il au courant ? - Disons que c’est plutôt Bertram qui est allé lui parler en premier… Je te laisse imaginer la conversation qui a suivi…” Ton manque de précision en la matière voulait bien dire une chose : que tu préférais ne pas parler de cette entrevue peu plaisante avec ton beau-frère.

Écartant un sujet déplaisant, vous reveniez à l’éléphant dans le magasin de porcelaine enchantée : “Tu ferais bien de trouver un prétexte solide pour justifier l’absence de Bertram, auprès d’Adèle et Louis. Ils finiront certainement par apprendre qu’il a déserté le manoir. Si tu décides de leur dire qu’il est en mission pour le Lord, je te couvrirais.” Ton regard, d’abord noir, alors qu’il semblait te mettre en garde contre les suspicions de votre mère et votre frère, s’abaissa alors que Marlon proposait de t’aider à couvrir la déroute de ton mariage. Sans que tu pèses le pour et le contre, tu en vins un instant à t’interroger sur ce qu’il trouverait bien à tirer de ce genre de mascarade -c’est qu’il était difficile de croire à un quelconque attendrissement de ton frère à ton égard, malgré l’amélioration récente de votre relation d’adelphes. Avec ton fils en vadrouille, et Imogen qui était pour l’heure chez Marlon, tu redoutais que ça finisse par se savoir définitivement. Et vu que tu n’avais aucune envie de retourner chez vous pour l’heure… Un grognement et un haussement d’épaules sont donc les réponses que tu trouves à lui donner. “Je ne les ai pas vus depuis un bout de temps non plus, pas que je les cherche beaucoup en ce moment… Et je ne sais pas encore quoi dire sur Bertram. Mais d’ici à ce qu’Imogen fasse la tournée des Travers en attendant que Bertram réapparaisse, mentir me desservirait probablement.” Tu ne te doutes pas d’à quel point l’avenir te donnera raison. Reposant ton regard vers ton assiette, tu tritures distraitement de ta fourchette un légume sans décider de le porter à ta bouche. Il y a quelque chose dans les sujets que vous abordez qui te coupe l’appétit peut-être, ou simplement est-ce ton état général en ce moment qui est assez déplorable.

Dans ta tête, tournaient plusieurs pensées, notamment celle comprenant l’offre de ton frère de tenter de te faire avancer dans d’autres sphères du Ministère si tel était son souhait. Mais quelque chose te retenait face à cette proposition, et tu ne l’avais pas encore identifiée comme la peur qui te dévorait les entrailles. “Je ne vais pas te dire que tout ira bien et que ton mariage rentrera dans l’ordre. Mais si tu as besoin de moi, je serais là.” Relevant les yeux vers lui, tu esquisses un sourire en coin (forcé) et tu reprends une gorgée de vin. Tu regardes un peu autour de vous, avant de reporter tes prunelles vertes sur le Directeur de la BPM, et de reprendre la parole : “Merci. Je suis désolée, je suis de bien piètre compagnie en ce moment, mais merci de ta main tendue.” Tu t’appuies contre le dossier de ta chaise quelques instants, mâchant la bouchée que tu as réussi à enfourner dans ta bouche. Et puis tu ajoutes : “Je te dirai, pour cette histoire de poste d’instructrice. Et quoiqu’il en soit, que je change de poste ou pas, pour Freya… Je vais m’en occuper, promis. J’essaie de te dire vite.” Et, histoire de changer radicalement de sujet de discussion, ou de revenir à quelque chose de plus plaisant, tu reviens sur ta fille et son sans-gêne criant : “Et donc Imogen a décrété que la moitié de ton manoir lui revenait ? Fais attention, elle est du genre à s’étaler si on ne lui met pas de limites…” Un sourire fin, plus léger, plus détendu, accompagne les conseils que tu lui prodigues au sujet de ta cadette. “Sache en tout cas que je ne t’en voudrais pas si tu lui dis de retourner chez elle. Mais par contre, je veux bien que tu m’envoies un hibou si ça se termine ainsi…
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Marlon Travers
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@myrthild travers

Le chaos. Tel était le signe sous lequel les relations sentimentales de la famille Travers semblaient être placées. Si ton second mariage paraissait momentanément avoir gagné un peu de répit, celui de ta sœur partait véritablement de travers. Quant à celui de Louis, au premier abord, aucun nuage ne semblait venir ternir l’horizon, et pourtant, tu savais de source sûre que son quotidien avec Allegra n’avait rien de l’union parfaite.

Alors que tu tritures nonchalamment le plat que l’on vient de te servir pour repousser les bouts de salade sur le bord de l’assiette, tu imagines tout à fait la conversation qui a dû se dérouler entre les frangins Prewett. “Je n’aurais jamais cru dire cela un jour, mais j’éprouverais presque de la compassion à l’égard de ce bon vieux Ford.” Évidemment, tu te faisais l’avocat du diable, comme toujours. Et pourtant, même si Langford avait tout du fautif dans cette histoire, tu supposais qu’il avait dû être particulièrement malmené par Bertram. Mais rapidement, cette pensée se dissipa de ton esprit.

Comme tu voudras. Mais tu sais, je ne pense pas qu’Imogen aille crier la nouvelle sous tous les toits. J’ai dû m’armer de patience pour lui faire avouer la raison de son déménagement soudain.” Sans compter que tu avais dû lui céder la moitié du repas que tu avais fait préparer pour annoncer à Freya que tu étais enfin prêt à partir en voyage de noces avec elle… Mais après tout, Myrthild raconterait bien ce qu’elle voudrait au reste de la famille. Tu ne souhaitais pas non plus trop t’impliquer dans toute cette histoire. Et tu te garderais bien de dire que tu étais au courant depuis un petit moment.

Si ça peut te rassurer, tu n’as jamais été de très bonne compagnie.” Un sourire accompagne cette provocation, mais il n’en demeure pas moins difficile de savoir si c’était une plaisanterie, ou bien le reflet le plus honnête de ta pensée. Quoiqu’il en soit, tes lèvres reprennent leur position initiale alors que Myrthild évoque le petit service demandé à propos de Freya. Tu acquiesces d’un signe de tête, sans rebondir le sujet, qui aurait bien failli te couper l’appétit pour de bon. “Oui, j’ai bien remarqué qu’elle était du genre à s’installer. Mais le manoir est suffisamment grand pour trois. Il faut simplement prendre de nouvelles habitudes.” Autrement dit, limiter tout contact rapproché avec Freya à votre chambre à coucher. “Quoiqu’elle décide de faire, je te préviendrai. Mais je ne veux pas l’influencer ou la brusquer.” Tu n’aurais jamais imaginé qu’Imogen puisse trouver la stabilité qu’elle recherche entre les murs de ton manoir, mais s’il en était ainsi, tu n’allais pas l’en priver.

Avalant la dernière bouchée de viande qui reposait encore au fond de ton assiette, tu jetas un vif coup d'œil à ta montre. “Je dois y aller, j’ai un rendez-vous important.” Avec le Lord. Concernant la succession de Roy Flint. “Prends soin de toi, snitch.


FIN
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