BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 (marlhild#4) when the crowds are gone

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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
Messages : 1250
Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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when the crowds are gone

we used to say that we were brother and sister
@myrthild travers
Une Lucky Centaur glissée entre tes lippes, tu t’installes à la terrasse ensoleillée de Purebloods Kitchen, la brasserie renommée qui préparait les repas de toutes les réunions de l’ASAP. Le faux air décontracté que te conféraient tes lunettes de soleil fumées et ta veste de costume ouverte, masquait à la perfection la véritable raison de ta présence en ces lieux. Il était rare que tu prennes le temps de déjeuner à l’extérieur en semaine. D’ordinaire tu réservais le privilège de ta compagnie exclusivement à ton épouse. Mais aujourd’hui, tu avais donné rendez-vous à ta chère sœur. Bien que tu n’aies nullement précisé les raisons de cette invitation, tu supposais que Myrthild se doutait déjà très bien du sujet que tu souhaitais aborder. Et si ce n’était pas le cas, et bien elle se réjouirait tout de même certainement de déjeuner avec son frère bienaimé.

Le serveur s’approchant déjà pour prendre ta commande, tu te laisses tenter par la version sans alcool du Juicy Doloris, ce cocktail que Rodolphus avait créé en l’honneur de son épouse, et absolument tenu à faire ajouter à la carte du Purebloods Kitchen. Voilà qui te ferait patienter en attendant l’arrivée de Snitch. Tu savais pertinemment que tu étais à l’avance, comme toujours, mais tu ne pouvais t’empêcher de jeter un regard faussement agacé à ta montre, pour cultiver tes apparences de sorcier bien-né et hautain en toute circonstance.

Voilà près d’une semaine que tu cherchais à arranger cette rencontre. Une semaine que ton foyer s’était agrandi, contre toute attente. On ne pouvait pas véritablement affirmer que Freya avait enfin eu l’enfant dont elle rêvait, mais c’était plus ou moins ainsi que tu lui avais vendu l’emménagement d’Imogen Prewett sous votre toit. Ta chère nièce avait débarqué à l’improviste pour poser ses valises chez toi sans véritablement demander ton avis. Bien sûr, on n’imposait pas sa présence à Marlon Travers, si le mangemort n’en avait nullement l’envie. Et si Imogen occupait encore l’une des plus grandes chambres de la maisonnée, c’était bien parce que tu ne l’avais pas chassée de chez toi. Il n’empêche, que sa mère te devait bien quelques explications. Le moment était bien malvenu pour Myrthild de perdre le soutien de ses rejetons. Si tu voulais compter sur elle pour parfaire votre lutte fratricide envers Louis, il fallait qu’elle ait les idées claires. Or si sa progéniture lui tournait le dos, elle ne serait sûrement pas d’humeur à comploter. En ce qui concernait son époux, et bien, disons que tu l’encouragerais certainement à mener une procédure de divorce éclair afin de se débarrasser rapidement de ce souci mineur. Si elle était prête à écouter tes précieux conseils, tu pourrais même lui recommander un excellent avocat. Oui, c’était bien connu, tu adorais te mêler d’absolument tout ce qui ne te regardait pas.

Reconnaissant entre mille la silhouette féminine qui venait d’apparaître de l’autre côté de la rue, tu te lèves afin de saluer ta sœur d’une brève bise lorsqu’elle arrive à ta hauteur. Tu te félicites de porter des lunettes dont les verres ne laissent percevoir ton regard dubitatif. Myrthild a une drôle de mine, songes-tu en la détaillant des yeux. Mais pour l’heure, tu te gardes de formuler tout commentaire. « Ravi de constater que tu as encore du temps pour ton frère. J’ai l’impression que cela fait une éternité que nous ne nous sommes pas vus. » Le ton est mielleux, mais dénué de tout sarcasme. « Et je crois pouvoir affirmer que nous avons bien des choses à nous dire. »
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Myrthild Travers
PHOENIX SYMPATHISER
Myrthild Travers
Date d'inscription : 05/08/2019
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Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t886-playing-a-dangerous-
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Tu n’avais pas été sereine en recevant la missive de Marlon qui te proposait de déjeuner ensemble. Cela était sans doute dû au fait que tu avais certaines choses à te reprocher, à commencer par l’attaque sur Gracefield qui avait failli coûter la vie à une bonne partie de ta famille et en prévision de laquelle tu aurais pu les dissuader d’assister aux Battues estivales.
Oui mais bon : facile à dire, pas du tout facile à faire. Émettre un doute t’aurait rendue suspecte, d’autant plus après l’attaque effective sur l’île. Et puisque tu avais jusque là réussi à dissimuler de main de maître à ta famille (belle-sœur exceptée) ton implication grandissante en tant qu’informatrice de l’Ordre du Phénix, disons qu’il valait mieux ne pas non plus tout foutre en l’air. La révélation de certains secrets et ses conséquences t’avaient un peu vaccinée contre le principe de l’honnêteté à tous bouts de champ.

Tu avais donc gardé le silence, aidée sans aucun doute en cela par la distance imposée volontairement avec ta famille, et tu n’avais heureusement à déplorer aucune mort de proche résultant de ce silence.
Bon, bien entendu, Bertram manquait encore à l’appel, mais si son corps n’avait pas été retrouvé sur l’île, c’était peut-être parce qu’il en avait profité pour prendre des vacances ? Tu n’y croyais pas, mais tu ne voulais pas imaginer que ton époux Mangemort pouvait être aux mains de l’Ordre.

Bref, il fallait que tu te concentres.
Tu allais voir Marlon, ce n’était pas le moment d’être fébrile.
Face au miroir de la salle de bain de chez Lance, tu inspiras profondément, et tu te concentras comme tu avais appris à le faire sous le tutorat bref mais efficace de Kingsley. Les pensées centrées sur toi, sur qui tu étais censée être dans cette société que tu portais de moins en moins dans ton cœur, sur ce qu’étaient tes aspirations profondes, du moins celles que tu avais pu partager avec Marlon, notamment la déchéance future de votre frère. Un coup d’œil à la boussole enchantée te permit de constater que tu étais prête, à peu près, et tu empochas l’objet magique rapidement, avant de finir de t’habiller et de transplaner pour ne pas non plus être en retard au rendez-vous que ton frère t’avait proposé.

Faute d’y aller souvent, tu te trompas d’abord de sens avant de rebrousser chemin et de voir enfin apparaître au loin l’enseigne impossible a louper de Purebloods Kitchen. La silhouette de ton frère, quant à elle, était reconnaissable entre mille et tu t’avanças vers votre table sans hésiter. Ses verres fumés t’empêchaient de savoir quel élément accrocha d’abord son regard (les cernes sous tes yeux, qui ressortaient sur ton teint pâle, ou tes traits plus tirés, ou peut-être l’impression que tu avais pris de l’âge ces derniers temps - oh, rien qu’une potion Glamour ne revigorerait pas, bien sûr). Il t’accueillit d’une façon presqu’inhabituelle, sans sarcasme aucun dans son timbre et tu sentis que ce n’était pas seulement pour parler de la pluie et du beau temps ou profiter de ta présence lumineuse (ahem) qu’il t’avait proposé de déjeuner ensemble. « "Éternité" me semble être le bon terme, oui., confirmas-tu alors que cela faisait effectivement depuis son mariage avec Freya que vous n’aviez pas eu de moment en privé (quoique, c’est vrai qu’il était passé une fois à st Mungo’s quand tu y étais encore alitée). « Et je crois pouvoir affirmer que nous avons bien des choses à nous dire. » tu hochas la tête doucement, tes cheveux noirs qui tressaillaient avec ce mouvement, mais qui conservaient les mêmes ondulations sans rien révéler de tes douleurs récentes (dont il avait sans doute entendu parler par l’un ou l’autre de tes proches, enfants, connaissances). « Entendons-nous bien sur le fait qu’un "Je te l’avais bien dit" n’est pas quelque chose que j’ai envie d’entendre en ce moment... » Tu disais ça avec un sourire, mais il s’arrêtait aux commissures de tes lèvres et ne faisait en rien se plisser tes yeux : un faux sourire, en somme. C’est que, même si tu voulais essayer de faire de l’esprit, tu étais néanmoins encore horrifiée par le constat que tout ce que tu avais pu faire de bien, d’honnête, de sincère dans ton couple depuis tout ce temps n’avait absolument pas pesé dans la balance lorsque le secret avait été éventé. « Je doute que Bertram ait voulu parler de cela avec toi alors lequel de mes rejetons est venu quérir conseil et soutien auprès de toi ? Ou est-ce une coalition des deux qui est venue chercher refuge chez toi ? » Tu ne croyais pas si bien dire, alors que tu évitais de trop rôder autour de ton ancienne demeure, de peur d’y croiser Bertram et sa cohorte d’ombres. Tu étais toutefois bien loin d’imaginer à quel point tu avais presque tapé dans le mille.
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Marlon Travers
DEATH EATER
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when the crowds are gone

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@myrthild travers
Si l’on t’avait dit qu’un jour, tu inviterais de ton plein gré ta sœur à déjeuner, tu te serais sûrement esclaffé de l’un de ces rires froids et dénués de joie. Et s’il était vrai que ce rendez-vous n’avait pas lieu sans arrière-pensée, il convenait toutefois de souligner le fait que tu étais devenu capable de supporter la présence de Myrthild. Voire même de l’apprécier quelques fois. Si tu l’accueilles d’abord en faisant preuve des plus belles convenances, tu la gratifies ensuite de l’une de tes tirades malaisantes. “Une éternité que tu aurais pu briser si tu étais venue me voir à Sainte-Mangouste après que j’ai frôlé la mort. Mais je te pardonne, je n’y suis pas resté suffisamment longtemps pour que la présence des Travers me manque.” Myrthild vient à peine d’arriver et voilà que le naturel semble revenir au galop. Les reproches se mêlent au sarcasme, pour ne faire plus qu’un. L’avada kedavra que tu avais reçu en pleine figure t’aurait-il rendu plus amer et coriace encore que tu ne l’étais auparavant ? Peut-être bien. Mais alors que Snitch reprend la parole, son sourire feint ne te laisse pas dupe. Tu as beau l’avoir méprisée durant de longues années, tu l’as toutefois suffisamment observée, pour te targuer de connaître ses réactions. Et celle que tu lis alors sur son visage suscite étonnamment assez de compassion, pour que tu décides de te radoucir. Après tout, tu attends bien d’elle qu’elle rétablisse sa situation familiale et récupère sa fille. Tu ne l’as pas faite venir pour lui expliquer que tu lui en veux de ne pas t’avoir rendu visite à l’hôpital. Quoique, si tu pouvais faire d’une pierre deux coups… “Je ne crois pas être particulièrement bien placé pour te juger. De plus, la seule chose que je t’ai dite à ce sujet était de garder le silence, rien de plus. Et je ne pense pas que tu sois allée tout raconter à ton mari de plein gré, je me trompe ?” Si Imogen t’avait expliqué en quelques mots la situation qui l’avait poussé à débarquer chez toi à l’improviste, elle était tout de même restée assez évasive sur le contexte de cette révélation dramatique. “Non en effet, je ne suis toujours pas devenu meilleur ami avec l’homme qui a témoigné contre moi.” C’était plus fort que toi, la moindre mention de Bertram Prewett ne te laissait jamais indifférent. Impossible de rater une occasion de cracher ton venin sur l’époux de ta sœur. “Trouver refuge… Tu ne crois pas si bien dire.” Visiblement, Myrthild n’était absolument pas au courant des dernières nouvelles. Imogen ne semblait pas avoir repris contact avec sa mère depuis lors. “Tu n’imagines pas ma surprise lorsque ta fille a débarqué comme une furie au manoir pour venir poser ses valises dans mon hall d’entrée sans rien demander. En plus d’avoir dévoré le repas que j’avais fait préparer pour Freya, elle s’est attribué l’une des plus vastes chambres de la maison. Et voilà que maintenant, elle s’accapare mon bureau. Tu es sûre qu’elle n’est pas de Ford, elle aussi ? Cela expliquerait en partie le manque de gêne.” La dernière phrase, qui relève plus de la provocation, est prononcée sur le ton de l’humour. Mais tu n’es pas certain que Myrth apprécie la plaisanterie. Alors ton visage se pare d’une expression plus sérieuse, plus préoccupée aussi. “Que comptes-tu faire, divorcer, revenir à la maison comme si de rien n’était ?
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Myrthild Travers
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Myrthild Travers
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Un profond soupir accueillit la tirade dont te gratifia ton frère, absolument pas magnanime dans son attitude, en te rappelant que -contrairement à ce qu’il avait pu faire à ton égard après son propre mariage- tu n’étais nullement allée voir comment il se portait à la suite de l’attaque de Gracefield. Dans un sens, s’il n’y avait rien vu d’inhabituel, c’était mieux. Et puis tu aurais quand même dérogé à tes poncifs en te semblant te soucier de la santé de Marlon.
Peut-être avais-tu aussi redouté que tes traits trahissent ta part de culpabilité dans cette histoire, même si tu étais normalement au dessus de tout soupçon.

Tu hausses les épaules sans vraiment répondre, comme si ça ne servait à rien de s’attarder sur ça, d’autant plus qu’il t’avait dédouanée de ne pas être venue le voir. Il semblait étrangement clément à ton égard, et ce sans doute parce qu’il avait fini par savoir qu’il y avait plus que de l’eau dans le gaz entre Bertram et toi, en attestaient ses paroles : “Et je ne pense pas que tu sois allée tout raconter à ton mari de plein gré, je me trompe ? - Ai-je vraiment l’air de tenir si peu à la vie ? Non, il l’a découvert… un soupir là encore avant que tu souffles, amère : À cause d’une négligence de ma part.” Tes lèvres pincées indiquent de façon évident que tu ne souhaites pas vraiment t’attarder là-dessus (du moins pas pour l’instant), et tu tâches de déterminer qui a pu le renseigner, histoire de savoir quelle version a pu lui parvenir quant à la situation. Et lorsque Marlon te dévoile avoir recueilli (plus ou moins contre son gré) ta propre fille, tes sourcils s’élèvent et tu as l’air sincèrement surprise. “Tu es sûre qu’elle n’est pas de Ford, elle aussi ? Cela expliquerait en partie le manque de gêne. - Oh non, ne t’en fais pas pour ça, c’est bien la fille de Bertram.”, ainsi réfutes-tu l’hypothèse provocante, avec un sourire triste, alors que tu te remémores l’entrevue au début du mois précédent avec ta fille, et les mots acerbes qui ont surgi de cette bouche qui, enfant, quémandait « maman » sans discontinuer.

Tu ne saurais vraiment déterminer ce que tu ressens à l’instant présent, à savoir Imogen chez Marlon. Dans un sens, la savoir hors du manoir familial te fait t’interroger sur l’état de la demeure où tu n’as pas remis les pieds depuis que Bertram t’en a chassée. Pire encore, tu en viens à supposer que Bart est seul, et tu n’oses imaginer l’état d’esprit qui peut être celui de ton aîné. Mais donc Imogen est chez Marlon et, même si cette configuration ne te rassure pas excessivement, tu sais au moins qu’elle est bien entourée (et la présence de Freya dans l’entourage t’apaise également). Tu es encore songeuse lorsque la voix de ton frangin reprend, moins moqueuse et plus sincère : “Que comptes-tu faire, divorcer, revenir à la maison comme si de rien n’était ? - Non.”, tranches-tu, doucement, mais fermement.

Tu relèves les yeux vers Marlon et tu inspires profondément. Cela fait plus de deux mois et demi que la confrontation avec Bertram a eu lieu, et même si tu ne pleures plus sur tes erreurs toutes les nuits, il n’empêche que tu n’as toujours pas digéré ce qu’il s’est passé (et il est fort probable que Bertram, où qu’il soit, n’est toujours pas revenu sur sa décision). “Bertram veut qu’on divorce.” Formuler distinctement ces quelques mots est un crève-cœur, mais tu tiens bon. Tu ajoutes, rapidement, mais avec des hésitations : “Les enfants ne savent pas. Enfin… je ne leur ai pas dit. Peut-être que Bertram leur en a parlé avant de…” Disparaître. Le mot reste bloqué dans ta trachée. Tu le saurais s’il était mort : c’est toute la consolation que tu trouves dans la certitude que vos magies sont encore liées. La seule chose qui te relie encore à Bertram. Et même avec ça, tu serais bien en peine de dire où est ton mari. Tu renifles et tu reprends : “Je me vois très mal remettre les pieds dans le manoir, sachant que l’intégralité des tableaux doit être au courant, et qu’il a sans doute remis celui de sa mère pour m’accueillir comme il se doit si j’ose.” Le geste caractéristique de la gêne chez les Travers se manifeste alors que tu passes nerveusement ta main dans tes cheveux noirs, lâchant un nouveau soupir et commentant, la plupart de tes phrases restant inachevées, comme suspendues par le chagrin qui t’étouffe, ou par la honte d’avoir été démasquée : “J’espérais qu’on réussirait à se reparler rapidement… Pour essayer de… Enfin, toujours est-il que je ne sais pas où il est, et j’imagine que si Imogen est chez toi, c’est qu’elle n’a pas dû avoir de nouvelles depuis… Est-ce que…” Tu sais à quel point ton frère déteste Bertram. Tu le sais et quand même, tu le regardes avec intensité, inspirant profondément avant de lui demander : “Est-ce que tu sais quelque chose ? Je… Je sais qu’il était aux dernières Battues et… Je…” Tu as demandé à Lance déjà, d’essayer de voir si les Black Hands savaient quelque chose. Mais rien d’utile n’est revenu. Peut-être que Marlon, avec sa marque, avec son poste au Ministère, en sait plus. Peut-être qu’il pourrait dépasser son aversion pour ton époux pour tenter de te donner des réponses, même terribles ? Dans tes yeux, une lueur hagarde, qui atteste de ta fatigue, de ton désespoir, de ta douleur aussi. Et un instant, le sort de ton mari te détourne de ce qui devrait te préoccuper peut-être davantage : l'état de ta progéniture.


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Marlon Travers
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@myrthild travers
Délaissant tes petites manies de chef de la brigade l’espace de quelques instants, tu ne cherches pas à fouiller plus loin dans l’intimité de ta sœur et ne poses pas la moindre question quant à la négligence qui avait conduit son époux à apprendre toute la vérité. Mais alors que tu l’interroges quant à la suite des évènements, tu perçois sans mal le trouble qui l’anime. Prononcer à voix haute la sentence que Bertram avait proclamé quant à l’avenir de leur couple semble lui coûter quelques efforts. Et si elle enchaîne rapidement pour ne pas s’attarder sur le sujet, ses hésitations ne trompent pas. Elle s’inquiète pour les enfants, bien sûr, comme toute mère digne de ce nom. Elle redoute probablement leur réaction devant l’éventuel divorce de leurs parents. “Imogen ne m’en a pas parlé, j’imagine que Bertram a donc gardé la nouvelle pour lui.” Tu aurais bien ajouté que sa progéniture était en âge de comprendre, de survivre à l’implosion de leur famille. Mais le fait est que la réaction d’Imogen t’avait prouvé le contraire. Et connaissant Bartholomeus, tu te doutais bien que lui aussi serait certainement bouleversé. En tout cas, tu te gardas bien de signaler à ta soeur que tu faisais actuellement suivre son fils à la trace. Par précaution.

Ce ne sont que des tableaux. Décroche-les, brûle-les, peu importe. Ce manoir est autant le tien que celui de Bertram. On peut même simuler une attaque des Greyback pour expliquer la mystérieuse disparition du tableau de madame Prewett.” Tu la gratifies d’un sourire complice, comme un grand-frère normal le ferait avec sa petite sœur. Cette pointe d’humour ne suffirait certainement pas à lui rendre le sourire, mais tu espérais qu’elle puisse détendre quelque peu l’atmosphère. Mais visiblement c’était peine perdue. Voilà que Myrthild enchaînait sur la disparition de son époux, post battues. L’espace d’une demi-seconde, tu eus l’impression qu’elle était sur le point de te demander de te lancer à la recherche de Bertram Prewett. Merlin soit loué, elle se contenta d’une simple interrogation. “Son corps n’a pas été retrouvé parmi les débris de Gracefield, si telle est la question que tu as à l’esprit. Et je peux t’assurer qu’entre Marsh et Flamel, ce sont de véritables professionnels qui ont été envoyés fouiller les ruines du champ de bataille.” C’était notamment grâce à leur intervention que tu avais pu localiser l’endroit où l’on avait emmené ta baguette magique… “Je suppose qu’il a simplement besoin de temps, alors laisse-lui en un peu. Ce n’est pas chose aisée que de se remettre d’une telle trahison.” Tu étais bien placé pour le savoir. Il y avait d’abord eu ta première épouse et l’immonde vérité quant à la véritable nature de son sang et de celui de votre progéniture. Puis, il y avait eu Freya et le coup de poignard le plus acéré que tu aies jamais reçu. Parce que les sentiments s’en étaient mêlés. “Je n’ai pas été capable de pardonner à Vivien, parce que notre mariage était dépourvu du moindre amour. Mais si Bertram t’a véritablement aimée, alors il pourra peut-être finir par passer outre.” Bien sûr, c’est le cas de la mère des jumeaux que tu évoques devant Myrthild. Car tu ignores tout des petits secrets que ta soeur et ta femme se sont échangés autour d’un chocolat chaud encore fumant. C’est parce que tu aimes profondément Freya que tu as décidé de vivre avec sa trahison, de la laisser revenir dans ta vie. C’est parce que tu ne supporterais pas de la perdre, que tu la protégeais envers et contre tout. Allumant une nouvelle Lucky Centaur pour dissiper certaines pensées de ton esprit, une nouvelle question te vint en tête.  “Où vis-tu en ce moment, si ce n’est au manoir ?
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Myrthild Travers
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Il est curieux de vous regarder de loin. Tes relations avec Marlon ont changé de tout au tout en l’espace d’un an à peine, et il serait difficile de l’expliquer sans avoir entendu les conversations que vous avez eues. Même toi, parfois, tu deviens songeuse à l’idée que ce lien avec Marlon se soit raffermi à une période ou tu avait véritablement abandonné l’idée d’arranger les choses entre vous. Bien sûr, il ignorait encore un pan complet de ton existence, et il était hors de question qu’il l’apprenne un jour : ce n’était pas parce que tu savais qu’il vivait avec Freya tout en sachant qu’elle roulait pour l’autre camp, que tu imaginais un seul instant bénéficier du même type de clémence de la part de ton frère. (Déjà que tu doutais franchement d’en bénéficier de la part de ton propre mari) Il valait donc mieux qu’il ignore tout de tes agissements répréhensibles et continue de te croire une sympathisante du régime sans histoire, autre que ses problèmes privés.

Souriant doucement à sa suggestion de t’occuper des tableaux, voire d’accuser un autre coupable pour justifier de la disparition du tableau de la mère de Bertram, tu ne relevas pas davantage et ne saisis la proposition au vol. À vrai dire, plus que des tableaux, tu n’étais pas sûre de vouloir remettre les pieds dans le manoir, tant que les choses n’étaient pas arrangées avec ton époux. Cela voulait donc dire d’attendre son retour, dans un sentiment qui mêlait angoisse et impatience. L’interrogeant ensuite sur ce qu’il savait du sort de celui qu’il haïssait, tu n’espérais pas un miracle, mais tu voulais simplement des pistes. Quelque chose. Un indice. Quelque chose qui pourrait t’indiquer où il était, ou au moins quand il reviendrait.
Tu attends donc, le cœur serré, que Marlon te réponde, et les informations qu’il te divulgue sont déjà un élément qui te permet d’éliminer une piste peu rassurante. Tu hoches la tête aux noms des enquêteurs, un instant surprise qu’une alchimiste indépendante puisse être mandatée par le Ministère de la Magie pour visiter l’île en son nom, mais tu ne l’interromps pas pour autant, supposant finalement que c’est la Marque des Ténèbres ornant le bras de la Française qui a justifié son envoi sur l’île.

Toujours est-il qu’ils ne l’y ont pas trouvé, mort, là-bas.
Un poids se lève au niveau de tes entrailles, toi qui redoutais d’avoir précipité la mort dans le sillon de Bertram et -malgré la certitude que vos magies étaient toujours liées- qui n’arrivais pas à être complètement certaine qu’il n’y avait pas trouvé sa fin. Un soupir s’échappe de ta cage thoracique, soulagement limité néanmoins. Tu t’appuies contre le dossier de ta chaise, le pli entre tes sourcils qui est toujours légèrement creusé, alors que Marlon propose une explication qui est la plus plausible, mais également la plus insupportable à entendre.
Combien de temps encore t’évitera-t-il ? Il avait fallu que tu le confrontes (inconsciente de la tempête que tu allais déclencher ce faisant) pour mettre un terme à trois semaines d’évitement et de silence, devais-tu déjà commencer à faire ton deuil de votre couple sans même pouvoir essayer au moins de le raisonner ?

Et encore, s’il te pardonnait un jour la double-trahison charnelle, tu doutais hélas qu’il te pardonne jamais la trahison politique que tu avais réussi à lui dissimuler, en sacrifiant votre bonheur conjugal des vingt-cinq dernières années. Les yeux rivés sur la table sous vos mains, tu fuis le regard de ton frère, qui partage sa propre expérience avec sa première femme :  “Je n’ai pas été capable de pardonner à Vivien, parce que notre mariage était dépourvu du moindre amour. Mais si Bertram t’a véritablement aimée, alors il pourra peut-être finir par passer outre.” Un sourire triste orne tes lèvres, en réponse à cette sagesse. Tu le sais qu’il t’a vraiment aimée, tout comme tu sais que tu l’aimes encore, malgré tes errements, malgré tes trahisons, malgré tes faiblesses. Sa fureur n’a d’égale que l’amour qu’il t’a porté (te porte encore ? tu voudrais y croire, mais tu n’en as plus aucune certitude). Et tout ce que tu trouves à dire à l’affirmation de Marlon, en posant brièvement une main sur l’une des siennes, c’est un “Merci. J’espère vraiment que tu as raison.”, sans t’étendre davantage, pudique et émue -plus que tu ne voudrais le laisser paraître.

Le silence retombe sur vous, et tu profites de ces quelques secondes pour sortir de la bourse sans fond à ta taille des lunettes que tu poses sur ton nez pour commencer à déchiffrer le menu apparu devant vous en silence, pour ne pas déranger votre conversation, tandis que Marlon s’allume une cigarette (quelques secondes, tu hésites à lui en demander une, et puis tu remets l’envie à après le déjeuner). Mais le voilà qui t’interroge : “Où vis-tu en ce moment, si ce n’est au manoir ?” Ta lecture s’interrompt (sur un ragoût de veaudelune) et tu relèves les yeux vers lui, par dessus tes lunettes de runiste, avant de répondre en haussant les épaules et en rabaissant les yeux sur le menu : “J’ai passé quelques jours chez Daisy -Aphrodisia Fawley-, mais en ce moment je suis chez Farrow.” L’enchaînement chronologique n’est pas totalement exact. C’est chez Lance que tu as débarqué le soir même de la confrontation avec Bertram, et c’est dans les bras de ton meilleur ami que tu as pleuré toutes les larmes de ton corps, de dépit et de chagrin. Et puis, certes, depuis mi-juin, tu as passé quelques jours avec Daisy, mais c’est tout de même plus simple d’être chez Farrow, même avec ce que ça implique de risques augmentés depuis que Max et Lottie ont débarqué à l’improviste, fin juillet. “Pourquoi ?”, demandes-tu avant de relever les yeux, t’étant cette fois-ci arrêtée sur la ligne annonçant un clafoutis aux œufs de Boullu et topinambours. Et comme si tu avais déjà anticipé les conneries que ton frangin pourrait dire, tu l’interromps avant qu’il puisse te répondre, avec un sourire en coin : “Je t’arrête tout de suite : je ne couche pas ni ne dors avec lui.” Bon, certes, il t’a laissé son lit au départ, par pitié pour toi, (donc tu ne peux pas vraiment dire que tu ne dors pas dans son lit) mais les équilibres ont un peu changé depuis que les fugitives sont arrivées chez Lance. Marlon n’a pas besoin de le savoir et tu te concentres davantage encore pour ne rien laisser passer, jamais totalement certaine qu’il n’aurait pas appris la légilimancie pour mener des interrogatoires plus poussés encore.
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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when the crowds are gone

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@myrthild travers
Tu n’avais jamais vu Myrthild Travers en proie à un tel trouble. Ta cadette t’était toujours apparue comme une femme forte, indépendante, que rien ni personne ne semblait pouvoir atteindre. Si un jour le divorce devait être prononcé entre elle et Bertram, ce serait uniquement parce qu’elle seule en avait décidé ainsi. Telle était la façon dont tu t’étais toujours imaginé les choses. Et voilà que cet imbécile de Prewett venait te donner tort. Enfin, peut-être changerait-il d’avis. A voir la détresse qui animait ta sœur, tu aurais presque souhaité que ce mariage se poursuive, en dépit de ton aversion pour Bertram. Tu serais presque tenté d’esquisser un geste réconfortant en direction de Myrthild, mais ce n’était pas le genre de choses qui se faisaient chez les Travers. On souffrait en silence. Et dans la solitude.Tout comme la réaction réservée de ta sœur le prouve en cet instant.

Alors que tu l’interroges sur le lieu où elle a trouvé refuge, tu ne peux t’empêcher de grimacer à l’évocation de Daisy. “Aphrodisia Fawley ? N’est-elle pas alcoolique ?” En plus d’être une vieille chouette acariâtre, dont la trombine ne t’avait jamais inspiré la moindre sympathie. Myrthild avait toujours eu le chic de se trouver des amis loufoques.

Tu entrepris à ton tour de jeter un coup d'œil à la carte. Non pas que tu sois décidé à manger autre chose que d’habitude, mais plutôt pour dissimuler ton visage aux yeux de ta sœur. Sa question te met quelque peu mal à l’aise. Tu hésites un instant à répondre avec honnêteté. Avant de te raviser du tout au tout. “Par simple curiosité. Je n’aimerais pas apprendre par quelqu’un d’autre que ma sœur dort sous les ponts, si tel était le cas.” Lui dire que tu t’intéquiétais de sa situation t’avait un instant effleuré l’esprit. Mais même si votre relation s’était amplement améliorée au cours de ces derniers mois, tu n’étais pas tout à fait prêt à franchir un tel cap. Bien sûr, si tu avais entendu dire qu’elle n’avait nulle part où aller, tu lui aurais certainement proposé de venir au manoir pendant quelque temps. Et on lui aurait trouvé une chambre dans l’aile opposée à celle qu’occupait à présent Imogen. Mais alors qu’elle évoque cet ami si particulier chez lequel elle loge actuellement, tu ne peux t’empêcher de relever le regard vers elle. Tu avais toujours soupçonné Myrthild d’entretenir une liaison avec Lance Farrow, et ce depuis bien des années. Mais en dépit de tes suppositions, ta cadette avait toujours fermement nié la chose, à ton plus grand étonnement. “Ce qu’il se passe entre Lance Farrow et toi ne regarde que vous.” Tu la gratifies d’un air entendu accompagné d’un mince sourire. Tu ne croyais toujours pas à sa version de l’histoire, selon laquelle Farrow et elle n’étaient que de simples amis, rien de plus. Et tu savais pertinemment que ta moue amusée lui taperait franchement sur les nerfs. “Mieux vaut que tu dormes chez lui, plutôt que chez un autre de tes ex. Je ne préfère pas t’imaginer trouver refuge chez Shacklebolt.” Un rire grave s’échappe d’entre tes lippes alors que tu fermes le menu d’un geste théâtral. Oui, Myrthild avait toujours eu de drôles de relations...

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Myrthild Travers
PHOENIX SYMPATHISER
Myrthild Travers
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Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
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Tu ne relèves pas la remarque acerbe de Marlon quant à la rumeur d’alcoolisme chez Aphrodisia. À vrai dire, tu ne te permettrais pas de la juger, considérant ce que sa vie est devenue au moment où son frère est devenu lycanthrope, bien malgré sa volonté. Et puis, si on y regarde bien, il y a de grandes chances pour que l’ensemble des sangs-purs existant profite de ses petits privilèges de classe pour avoir une réserve d’alcool cachée dans une pièce de leur manoir. Haussant les épaules, tu ne cherches donc ni à infirmer, ni à confirmer la rumeur que colporte Marlon, et l’interroge en retour, pour tenter de comprendre ce qui l’amène à se soucier de ta localisation actuelle. La réponse qu’il te sert est plausible, et tu répliques presque avec légèreté : “Là-dessus, tranquillise-toi, j’aurais repensé à ton offre généreuse avant de finir sous les ponts.” Car c’est à cela que servait la famille, non ?

Et puis tu avais eu l’impression de saisir une lueur malicieuse dans les prunelles de ton frangin, et avais fait le choix de le détromper quant à la nature de ta relation avec Lance Farrow, te souvenant que ça faisait plusieurs fois déjà que ton aîné faisait des allusions fumeuses quant à l’intérêt sentimental que pouvait avoir ton meilleur ami à ton égard. “Ce qu’il se passe entre Lance Farrow et toi ne regarde que vous. - Ne cesseras-tu jamais avec ces soupçons ?”, demandes-tu à moitié agacée, à moitié amusée par la ténacité de l’imagination fertile de Marlon sur cette histoire. Sans doute ne comprenait-il pas ce que tu pouvais trouver chez un sang-mêlé, au vu de l’éducation plutôt puriste que vous aviez reçue tous les deux.

Tes billes se reportent sur le menu, alors que tu réajustes tes lunettes sur le haut de l’arête de ton nez, reprenant là où tu avais arrêté. Tu te crois sortie de l’auberge, mais Marlon n’en a pas fini, en attestent ses dernières paroles : “Mieux vaut que tu dormes chez lui, plutôt que chez un autre de tes ex. Je ne préfère pas t’imaginer trouver refuge chez Shacklebolt.” Tenant le menu un peu bas, tu n’as pas grand mal à le fixer sans bouger, arquant un sourcil circonspect alors qu’un rire franc se joint au sien. Tu en viens à refermer le menu sur la table avec un soupir, le contrôle intégral tenu d’une main de fer sur tes traits et ton apparence, ne trahissant rien, surtout pas à ce moment précis, et te voilà à secouer la tête légèrement, de gauche à droite, comme désabusée : “Shacklebolt, carrément ? Ce serait une trahison que ne me pardonnerait certainement pas Bertram, ça. Et que le régime ne me pardonnerait pas non plus, d’ailleurs, maintenant que j’y pense.” La perspective semble cocasse, si on en croit la mine consternée que tu affiches, et tu enlèves tes lunettes. Refermant les branches avant de poser les lunettes sur la table, tu continues dans le sens de l’hypothèse catastrophique qu’a lancée Marlon : “En plus, j’imagine que ça ferait très mauvais genre pour le Directeur de la Brigade de Police Magique que sa sœur rejoigne l’ennemi… Pas que je doute que tu saurais venu me récupérer manu militari, hein. Mais tu n’as pas à t’inquiéter là-dessus !” Tu mens. Tu mens comme tu respires, tu mens parce que c’est indispensable que tu mentes là, précisément, et rien dans ton apparence, rien au fond de tes yeux ne pourrait le laisser deviner. Une chance que Bertram et Marlon ne soient pas proches, justement : il ne manquerait plus que ton époux ait glissé dans un accès de colère à ton frère que sa traîtresse de femme avait vu (et s’était donnée à, ahem) Shacklebolt pas plus tard que début juin. Alors tu mens plus que jamais, et rebondissant sur ce qu’il a esquissé plus tôt, tu reprends : “Quant à ta vile insinuation sur le fait que j’aurais pu aller chez Ford, c’était il y a vingt-cinq ans et je ne suis pas stupide, merci.
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Marlon Travers
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Ne cesseras-tu jamais avec ces soupçons ?” Une moue espiègle se dessine sur ton visage. Ton petit effet était très réussi. “Pas tant que je te verrai râler avec autant d'insistance.” Si tu ne t’étais jamais particulièrement intéressé à l’existence de ta cadette durant une bonne partie de votre vie, il semblerait que les choses aient bien changé depuis que tu avais découvert son terrible secret en fouillant dans les archives de ta famille. D’autant plus que tu n’étais pas sans savoir que Lance et Myrthild se connaissaient depuis bien des années.

Mais alors que tu en viens à évoquer l’ennemi public numéro un, la réponse de ta sœur te frappe de plein fouet. Une banale fantaisie évoquée dans l’espoir de détendre l’atmosphère te ramenait finalement brusquement à ta propre réalité. A tes propres mensonges. A cette trahison que tu commettais jour après jour bien malgré toi. Si Myrthild paraît considérer la chose avec humour, toi, tu sens les muscles de ta mâchoire se contracter à mesure qu’elle s’exprime. Le ton même de ta voix se durcit alors que tu reprends la parole, d’un air sévère. "J’imagine qu’aux yeux de Bertram, Shacklebolt ne serait pas pire que Langford, son propre frère. En revanche, pour ce qui est du régime, comme tu le dis, ce serait impardonnable.” Si quiconque venait à apprendre la vérité au sujet de Freya, son arrêt de mort serait alors signé. Probablement en même temps que le tien. Tu savais pertinemment dans quel genre de galère tu avais embarqué, et désormais il était trop tard pour revenir à bon port. Désormais, il ne te restait plus qu’à mentir pour sauver les apparences. “Ce ne serait certainement pas pour te récupérer que je serais venu.” La violence de cette affirmation est inouïe, soudaine. Elle n’a rien de personnel, elle fait uniquement écho à tes propres démons. “Lorsque ma carrière et mon statut sont en jeu, tu sais bien qu’il n’y a plus aucune famille qui compte.” C’est ce que tu aimerais faire croire, oui. La vérité était différente, à bien des égards. Malgré le dégoût que t’évoquait l’existence même de ta progéniture, tu n’étais pas parvenu à couper la branche souillée de ton arbre généalogique. Malgré le mépris que suscitait l’allégeance de Freya, tu ne pouvais t’imaginer ce que serait ta vie sans elle.

Merlin soit loué, un serveur s’avance vers votre table pour venir prendre la commande, et mettre un terme à cette dangereuse discussion. Comme à ton habitude, tu optes pour le plat le plus onéreux de la carte, dont tu fais retirer la moitié des ingrédients. Une fois le choix de ta cadette énoncé, le jeune homme repart vers les cuisines, et tu reprends votre conversation sur une note plus légère.

Heureusement que les juges du Magenmagot sont réputés pour leur droiture et leur loyauté dans le travail. D’ailleurs, je me suis toujours demandé ce que tu pouvais bien trouver à cette profession. Outre le fait que Torquil l’ait choisie pour toi et qu’il soit mort depuis plus d’une décennie, j’ai toujours pensé que tu finirais par jeter l’éponge pour te trouver quelque chose de plus dynamique.” Tu marques une courte pause, alors qu’un air songeur se glisse sur ton visage. “Je t’imaginerais bien instructrice en métamorphomagie pour nos futurs agents doubles. Après tout, c’est bien toi qui a appris à notre nièce commune à maîtriser son don. Et tu sais bien ce que l’on dit, un nouveau départ n’arrive jamais seul...

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Myrthild Travers
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Myrthild Travers
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Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
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De mensonge en mensonge, de faux semblants en faux semblants, vous épaississez l’écran de fumée qu’il y a entre vous. Pour autant, tu as un avantage considérable sur lui, et ça te revient maintenant que vous êtes en train de parler de Shacklebolt et des trahisons à l’égard du gouvernement : il sait pour Freya. Il sait, et il le cache, et il la protège, et ce faisant, il se rend coupable de trahison peut-être encore pire que la tienne, qui n’est déjà pas bien glorieuse. C’est donc en silence que tu accueilles ses affirmations, n’étant pas dupe sur le fond de vérité qu’il se garde bien de te révéler, à toi, sa sœur, un modèle de loyauté et de soutien au régime, quand bien même tu n’as jamais pris la marque.

Un instant, un seul, tu t’interroges sur ce que cela changerait à vos relations si tu venais à lui apprendre que, comme tu avais su pour ses enfants, tu savais désormais pour l’allégeance de sa femme, et que, comme pour ses enfants, tu avais gardé le secret, sans compter l’utiliser jamais.
Curieux, quand on y pense, à quel point tu avais changé d’attitude vis-à-vis de ce frère qui longtemps t’avait paru être le pire de tous, et avait été la source de bien des tracas dans ton enfance. Tu n’avais guère volé le surnom cruel dont il t’avait affublée, ce bien triste Snitch qui trahissait combien tu avais tendance à te plaindre à ta mère des mauvais traitements et moqueries de Marlon. Et pourtant, maintenant, tu gardais sciemment plusieurs de ses secrets, et tu ne cherchais pas à lui secouer cet élément sous le nez en guise de menace.

Son affirmation comme quoi il aurait eu d’autres priorités que toi à gérer si tu avais effectivement élu refuge auprès de ton premier petit copain fut ainsi d’autant plus violente qu’elle était chargée d’une affirmation sous-jacente qu’il formula par la suite, comme quoi sa carrière passait avant tout le reste. Fronçant les sourcils brièvement, tu le dévisageais, hésitant encore un instant sur le silence qu’il était préférable ou non de garder quant au fait que tu savais qu’il venait de dérouler un tissu de mensonges sans sourciller.

Mais le serveur arrive, et avec lui s’envole la possibilité d’être d’une sincérité crasse avec ton frangin. Tant pis, l’instant fugace est passé et une fois que vous avez commandé, le sujet de discussion a changé, et tu te demandes si cela ne traduirait pas un certain inconfort chez ton frère à parler de trahison à tort et à travers, quand bien même ce serait des hypothèses complètement loufoques que vous échangez. Un sourire complice étire tes lèvres alors que Marlon souligne évidemment ta loyauté et ton honnêteté dans le domaine professionnel (puisqu’il est évident que le domaine privé est autrement plus chaotique en termes de fidélité) et tu hoches la tête avant qu’il ne commence à glisser vers un angle que tu n’avais pas vu venir. La curiosité piquée, tu te penches imperceptiblement vers lui, comme pour tendre le mieux possible ton oreille et recueillir la proposition qu’il dessine lentement. La mention de votre père, pour une fois, n’est pas agressive et tu pinces les lèvres en te remémorant le chemin qui t’a amenée au Magenmagot. Profitant d’une pause, tu glisses une remarque : “Tu sais bien que je n’ai jamais été à l’aise sur le terrain… Un emploi de bureau me convenait parfaitement. Je n’ai placé mes billes pour rejoindre le Magenmagot qu’une fois que Père était mort, en me disant que je lui devais bien cela…”  Vos relations avec vos parents différaient du tout au tout et tu en étais bien consciente avec le temps. Même encore maintenant, Marlon s’échinait à ne parler d’eux qu’en employant leurs prénoms, instaurant une distance volontaire, tandis que tu étais loin d’avoir les mêmes griefs à leur égard.

Et puis la proposition se forme “Je t’imaginerais bien instructrice en métamorphomagie pour nos futurs agents doubles.” Tu le dévisages, interdite, et ne t’attendant franchement pas à ce qu’on puisse envisager de te confier un rôle pareil. “Après tout, c’est bien toi qui a appris à notre nièce commune à maîtriser son don. Et tu sais bien ce que l’on dit, un nouveau départ n’arrive jamais seul...” Prenant quelques secondes pour intégrer l’offre qu’il te faisait sans vraiment la rendre officielle, tu regardes un instant tes mains, et tu te mets à jouer avec ton alliance en la faisant tourner autour de ta phalange, songeuse. Et puis tu relèves la tête vers Marlon, et reconnais : “Je dois t’avouer que je n’y avais jamais pensé. Enfin, en même temps, j'essaie de ne pas trop publiciser mon don, à vrai dire…” Tu crains un piège : après tout, et s’il savait ce que tu avais confié à Freya ? Mais non. Ta belle-sœur ne t’a pas semblé être du style à raconter les secrets d’une alliée à un éventuel ennemi. “Pour tout te dire, je croyais que je devais ma nomination au Magenmagot à ton retour en odeur de sainteté au Ministère, mais c’est vrai que j’imagine que tu n’avais aucune raison de me faciliter l’accès à ce poste il y a dix ans…”  À moins qu’il y ait eu effectivement influence de la part du Mangemort de l’élite qu’était ton frère, dans l’espoir de te faire fléchir certains jugements -ce que tu avais effectivement fait par moments, reconnaissons-le. Tu regardes une nouvelle fois ton alliance, avant de relever les yeux vers Marlon : “Je ne suis pas Marquée, comme tu le sais bien : nos parents avaient d’autres projets pour moi. Tu crois vraiment que le Ministre de la Magie me ferait suffisamment confiance pour connaître l’identité de celles et ceux qu’il veut envoyer infiltrer les rangs de ses ennemis ?” Tu sais que tu devrais te sentir honorée par cette perspective et, il y a peut-être quelques années tu l’aurais été réellement. Mais là, au vu de tes précédents exploits de traîtresse qu’il vaut mieux qu’il ignore à jamais, tu redoutais de mettre le doigt dans un engrenage qui se révèlerait, à un moment ou un autre, être un piège pernicieux.
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