ON THE RUN

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nom prénom(s)  » Tobias. Un prénom lourd de sens qui tire ses origines dans les Ecritures de l'Ancien Testament, et signifie "Dieu est bon". Spencer. Un patronyme on ne peut plus banal, que tu t'efforces à faire oublier au profit de la dénomination de ta vocation. surnom(s)  » Father. Ta sainte fonction auprès des Crain a pris le pas sur ton identité originelle. On ne te connait plus sous aucun autre sobriquet, quel qu'il soit. date de naissance » Né en 1804, ta date de naissance t'importe désormais bien peu. Le seul anniversaire que tu célèbres est celui de ta Morsure en 1848. Ta charte astrologique indique gemini sun, virgo rising et scorpio moon. Mais à tes yeux, ce ne sont que des balivernes; les étoiles mentent. La vérité n'est détenue que par Dieu. origines & nationalité  » Tes ancêtres n'ont toujours eu pour seule terre que l'Irlande. Ta famille ne s'est jamais véritablement éloignée des environs de Limerick. Tu es le seul à avoir un jour franchi les frontières extérieures du pays. Au fil des siècles, ton accent s'est quelque peu estompé, mais il ne disparaitra jamais complètement. pureté du sang  » A l'origine, le carmin était mêlé, sali, souillé. Tu grandis dans la honte et le mépris de ce que tu étais. On se riait de toi, on t'affublait de tous les noms : le demi-sorcier, le cracmol, ceux-là te faisaient plus mal encore que les autres. Mais désormais, les souffrances d'hier ne sont plus, lavées par la bénédiction de la divine Morsure. A présent, c'est au vampire de se repaitre du sang des impies.  métier/études  » Alors que tu rejoins Poudlard au sein de la maison Serdaigle, ton avenir est déjà promis à servir la Foi. En tant que fils cadet de la famille, ta destinée est toute tracée. Elève calme et studieux, tu te passionnes pour les cours d'histoire de la magie et d'études des runes. Mais dès l'obtention de tes ASPICs, tu entres au Séminaire sans plus tarder. Depuis lors, tu n'as jamais cessé d'être au service de la foi et de prêcher la parole de Dieu avec rigueur et sévérité. Prêtre conservateur et charismatique, tu gagnes rapidement en popularité dans les paroisses des villages irlandais. On ne tarit bientôt plus d'éloges sur ce jeune prêtre entièrement dévoué à l'Eternel. Tu multiplies les cérémonies dans tout le pays et finis par attirer l'attention de Meshach, le dernier des Douze. Sanctifié par sa Morsure et désormais investi d'une mission divine, Père Tobias deviendra finalement Father, le prêtre des Crains. orientation & état civil  » La religion est ton âme soeur, tu n'es lié qu'à Elle. Tu as beau savoir user de tes charmes pour parvenir à tes fins, tu demeures purement asexuel. camp  » Il fut un temps, ton allégeance n'appartenait qu'aux Enfants des Douze. Mais bien vite, tu eus le sentiment que ceux-ci ne te considéraient pas comme leur égal, que tu n'étais qu'une pièce rapportée dans l'organisation pieuse. On se contentait de tes services pour diriger les offices religieux, mais dès lors qu'il était question de prendre part aux décisions concernant l'avenir des Crains, personne ne venait te solliciter. Ces ingrats avaient bien vite oublié que s'ils étaient là aujourd'hui, c'était uniquement grâce à toi, Père Tobias, celui qui avait reformé les Douze et les avait sauvés du Néant. Si aujourd'hui tu te fais le Judas du manoir, c'est dans le seul et unique but de servir la Cause, supérieure à tous les conflits qui déchirent le monde sorcier. baguette  » En bois de vigne et ventricule de dragon, 32cm. Une baguette rigide et taciturne, à l'image de son possesseur. patronus  » Ton patronus prend la forme d'un renard. Canidé tantôt craint pour sa ruse, tantôt loué pour ses services rendus à Dieu. épouvantard  » Ton reflet dans le miroir marqué par les rides et usé par le temps , représentant un vieil homme à l'orée de la mort. particularité(s)  » Vampire depuis 1848 : il a accueilli sa transformation comme un véritable présent divin, faisant enfin de lui un être hors du commun, disposant de pouvoirs décuplés. Fini la banalité, les injures et la honte liés au simple fait d'être un sang-mêlé. Désormais le carmin qui coule dans ses veines est béni par l'Eternel. Qu'importe ce que prétend la propagande gouvernementale, père Tobias sait pertinemment que rien ni personne ne peut s'élever contre la volonté de Dieu. Pas même Lord Voldemort.
Maître en occlumancie complexe : lorsque Meshach est venu convaincre Tobias de rejoindre la Cause, il a également entrepris de lui enseigner les bases de l'Occlumancie. Entrainements quotidiens, matin et soir, entre les différents temps de prière, et ce durant près de trois mois. A son départ, Tobias n'en était encore qu'aux prémices de son apprentissage. Ce n'est que vingt-ans plus tard, qu'il eut à nouveau l'occasion de se confronter à la pratique, grâce à l'arrivée de Jivan parmi les Douze. Maître légilimens et occlumens, il entreprit de poursuivre la formation de Tobias des années durant. Pour celui qui avait été habitué à apprendre avec discipline et acharnement durant ses années de séminaire, l'exercice s'avérait plaisant. C'est avec la même opiniâtreté et cette inébranlable foi en la Cause que Father s'attela à l'apprentissage de l'art de l'occlumancie, jusqu'à devenir maître en la matière.
Aujourd'hui, après plus d'un siècle de pratique, Tobias chérit encore et toujours secrètement cette particularité, dont il se garde de trop parler en public.

chronologie  »
1804 : Naissance à Limerick dans une famille modeste et très religieuse
1815 : Entrée à Poudlard, maison Serdaigle
1823 : Admission au séminaire
1848 : Mutation à l'Eglise de Henley-on-Thames. Morsure par Meshach, le dernier des Douze.
1849-1859 : Déménagement à Liverpool, Tobias cherche à reformer les Douze, mais va de déception en déception. Son chemin ne croise aucun sorcier suffisamment talentueux et digne de reprendre le flambeau.
1860-1864 : Nouvelle mutation à Grantchester. Rencontre avec Imelda, la première disciple.
1865-1871 : Premiers voyages à travers le globe, les Douze se reforment peu à peu.
1869 : Jivan est le second. Grâce à lui, tu perfectionnes et décuples tes connaissances en occlumancie, dont les bases t'avaient été enseignées par Meshach.
1871 : Lorelei rejoint la Cause, sauvée des flammes du jugement dernier par la morsure d'Imelda.
1872 : Début des rénovations du Manoir Crain. Mise en place de l'organisation et des préceptes des Douze.
1888 : Namiko devient le quatrième Enfant et appose sa protection sur le Manoir ainsi que sur le clan. Elle te confère de puissantes runes de protection mais te dispense de tout liant avec le reste du culte.
1892 : C'est au tour de Mary-Eunice de recevoir la Morsure.
1899-1921 : Alabina est le dernier Enfant du siècle. Il faudra attendre plus de vingt ans pour qu'Agatha ne soit bénie par la Cause.
1946 : Un deuxième conflit sanglant s'achève chez les Moldus et Dieu décide de mettre un nouveau miracle sur votre chemin, comme un symbole de renaissance. Anastase devient l'un des Douze.
1952-1979 : Avec les morsures de Mary-Margareth et Raven s'achève la réformation des Douze. Mais ta pieuse mission, elle, se poursuit à travers les âges.
1995-2006 : Alors que le retour de Lord Voldemort se concrétise et entraine avec lui un crime de blasphème par le biais de ses désirs d'immortalité, le conseil des Douze décide de prendre des mesures. Sans te consulter. Il devient de plus en plus évident que l'on cherche à t'évincer du processus décisionnel. Même Imelda, ta vieille amie, semble désormais bien loin de se préoccuper de ce qu'il pourrait bien advenir de toi. Maintenant que les Douze sont réunis, on considère ton rôle auprès du conseil comme superflu. Du moins sont-ce là les hypothèses perfides que tu te murmures à l'oreille.
2007 : Ta décision est prise, le Conseil doit tomber. Le premier à se voir condamner dans l'antre de Judas n'est autre qu'Ishmael. Fervent soutien d'Imelda, constamment opposé à tes propositions, il devient urgent de se débarrasser de lui. Tu t'arranges alors pour qu'il se fasse cueillir par la Values Brigade. Son arrestation conduira le Conseil à ordonner sa mise à mort. C'est finalement ton protégé Abraham qui lui succèdera.

“God has a plan for every human being.”

Elle te prend aux tripes, elle te tord les boyaux, elle te dévore de l'intérieur. Elle s'empare peu à peu de tout ton être, elle ne cesse de croitre au fil du temps. Face à elle tu demeures d'abord impuissant. Tu t'abandonnes à ses travers, faute de pouvoir mieux faire. Ta propre résignation te dégoûte, te répugne. Rien ne t'angoisse plus que de penser à ce futur sans perspective auquel la société semble vouloir te condamner. La peur de la banalité. Elle te paralyse.

Leur visage d'enfants moqueurs se fendent d'un sourire railleur alors que leurs petits yeux perfides se posent sur toi. Ils rient, ils t'observent avec aussi peu de considération que possible. Tu es différent, tu es pauvre, tu es souillé, tu es inférieur. Tu es banal, Spencer. De ton patronyme jusqu'au carmin qui s'écoule dans tes veines, tu es ordinaire. Personne n'a besoin d'être ami avec un moins que rien. Ils te l'ont suffisamment répété. Les Autres. Ils te débectent.

Il est là quelque part, tapi dans l'ombre, guidant tes pas dans la plus grande des discrétions. Nombreux sont les jours où tu ne remarques pas sa présence, où tu en viens même à douter de son existence, tant le désespoir te possède. Et pourtant, même dans l'obscurité la plus opaque, tu finis toujours par apercevoir sa lumière. Les racines du droit chemin s'enroulent autour de tes chevilles pour te maintenir fermement sur la voie de la foi. Les années passent et ta destinée se précise, devenant toujours plus palpable et tangible. L'Eternel. Tu sacrifieras tout pour lui.

“Your pain defines who you are but it no longer holds power on you.”

La messe s'achève sur cette affirmation lourde de sens. Parmi tes fidèles, pas un seul ne pourrait s'imaginer que ces paroles fassent écho à ta propre existence. Comment deviner que derrière les sourires affables et les encouragements bienveillants d'un jeune prêtre se cachent de si dangereux démons ? L'homme s'est forgé une carrure imposante pour abandonner dans son sillage le gosse frêle, auquel on imposait tous les sévices, sous prétexte qu'il ne valait guère mieux qu'un paillasson sur lequel essuyer ses godillots. L'homme a pris conscience de son potentiel et a commencé à l'exploiter à bon escient. Tu as fini de courber l'échine, de garder le silence devant tes détracteurs. Tu es désormais sous la protection de Dieu. On ne peut plus te contredire, car c'est la divine parole que tu propages autour de toi. Lorsque tu as juré de servir le tout puissant, tu t'es également fait la promesse de renier Tobias Spencer, afin de laisser Father occuper toute la place nécessaire pour croitre.

Une journée de plus s'achève au service de la foi. C'est avec vigueur et conviction que tu serres les mains des derniers paroissiens venus écouter tes sermons. Une fois le moment venu de fermer les portes de ton Eglise, tu jettes un dernier coup d'oeil vers l'extérieur. Le ciel est bas et lourd, les nuages se parent d'une dangereuse teinte gris sombre. A quelques kilomètres de là, un éclair vient fendre le crépuscule. La tempête arrive. Tu observes l'horizon avec calme et sérénité. Ton intuition te laisse entendre que quelque chose se prépare. Et comme pour te conforter dans ta pensée, un nouvel éclair tombe des cieux, cette fois-ci beaucoup plus proche, de l'autre côté de la rue pavée. A sa suite, surgit un homme, de nulle part. Il s'approche, semble chercher refuge. Malgré l'heure tardive, tu l'accueilles dans la maison de Dieu. Dès lors que son regard croise le tien, ses pupilles s'illuminent d'une ultime lueur d'espoir. A cet instant, il sait. Et toi aussi.

Cela fait des semaines qu'il te cherche, toi, l'Elu. L'heure est grave, le jugement dernier approche. Les Douze courent à leur perte. Et pour une raison qui t'échappe alors, le dernier des leurs t'a choisi toi, pour reformer l'Ordre. Pour la toute première fois de ta vie, les angoisses de Tobias Spencer demeurent silencieuses. Après avoir passé plus de deux décennies à vouer une haine putride à l'égard de ta propre banalité, tu prends enfin conscience que l'Eternel avait bel et bien un incroyable plan pour toi. Ta destinée se pare désormais des atours d'une mission divine, que toi seul es en mesure d'accomplir.

Ses crocs acérés perforent la peau de ta nuque. Ton regard demeure ancré sur le Christ trônant dans la nef, jusqu'à ce que Tobias Spencer ne finisse par quitter définitivement ton enveloppe charnelle. Lorsque tu te réveilles, tu n'es plus le même. Tu te sens différent, supérieur. Meshach. Il t'a accordé la grâce divine.

”Death is always inevitable. Destiny is nothing but the connection of cause and effect. In light, in shadow.”

Leur visage d'adultes insignifiants se fendent d'un air apeuré, alors que leurs petits yeux perfides se posent sur tes canines. Ils ne rient plus, ils t'observent avec autant d'effroi que possible. Tu es différent, tu es puissant, tu es béni de Dieu, tu es supérieur. Tu es l'Elu, Father. Désormais, ils auraient bien besoin d'être liés d'amitié avec un être hors du commun. Ils ne t'ont pas témoigné suffisamment de respect. Les Autres. Ils ont été châtiés pour leur pêchés.

Pour chaque serviteur que tu convertis à la Cause, tu t'octroies le pouvoir d'appliquer le châtiment divin sur ceux qui se sont jadis élevés contre toi. La patience est la mère de toutes les vertus. Elle t'accompagne dans ta quête des Douze, ainsi que sur le chemin du pardon. Quoi de plus miséricordieux que d'accorder la mort à ses ennemis, plutôt que de les condamner à une longue existence d'expiation ?

Les Crains l'ont bien compris, il n'est guère de rédemption pour les impies. Mais alors que ton livre noir se vide, celui de la Cause se remplit. Bientôt, Imelda et toi comprenez qu'il est temps de recruter des disciples chargés des arrestations et châtiments. Vous voyagez de paroisse en paroisse, sans jamais vous attarder plus que nécessaire. Vous partagez exactement la même vision des choses, vos avis respectifs n'ont jamais divergé sur la moindre recrue. Vos rencontres avec Lorelei, et plus tard, avec Severino, vous apparaissent comme une évidence.

“Most people are nothing but pawns on a chessboard led by an unknown hand”

De l'eau avait coulé sous les ponts depuis ton dernier voyage bras dessus bras dessous avec ta fidèle amie Imelda. Les Crains désormais au nombre de douze prétendaient former le conseil de l'Ordre divin. Si tu ne venais pas susurrer tes desseins et autres doléances aux oreilles les plus ouvertes, personne ne prendrait la peine de venir te consulter. Même la Mère semblait désormais s'être rangée aux côtés de ces disciples ingrats, qui avaient tôt fait d'oublier qu'ils te devaient tout. Absolument tout.

Cela faisait déjà de longs mois que tu avais entrepris de manigancer dans le dos du Conseil, pour mieux le faire tomber sous ta coupe, comme cela aurait initialement dû être le cas. Remplacer les pions d'Imelda, par tes pions à toi. Une manoeuvre d'une banalité enfantine, en apparence. Mais qui s'avérait particulièrement périlleuse quand on était membre d'une secte donc les têtes pensantes étaient liées par de puissantes runes protectrices. Faire tomber l'une d'entre elle, signifier alerter toutes les autres. Une fois que le châtiment aurait débuté, rien ne serait plus jamais comme avant. Il n'y aurait point de retour en arrière.

C'est une nouvelle fois lors d'un fameux soir de tempête, que la Révélation te frappa de plein fouet. Alors qu'un pressentiment t'avait poussé à quitter les appartements que tu occupais derrière la chapelle, pour retourner dans la nef, tu perçus une lueur à l'intérieur du confessionnal. Recroquevillé aux pieds du Christ, tu attendis patiemment, jusqu'à ce que le disciple Ishmael quitte les lieux en compagnie du frère Aaron. Ce dernier se voyait remercié d'avoir bien voulu recueillir les confessions de son interlocuteur. Voilà qui témoignait d'un bien mauvais présage. Ishmael ne te faisait plus confiance. Ishmael savait. Le Seigneur soit loué, maintenant tu étais prévenu, tu disposais d'une légère avance sur le démon. Ishmael devait être condamné au silence. Tout comme frère Aaron, son confident et complice.

“We are all full of sin. No pure human being exists. But no matter what we do, we never fall any lower than into God’s hands.”

Tu te souviens de la toute première fois où le Tout Puissant a placé Imelda sur ta route. Tu as immédiatement su que c'était elle. La Mère. Il ne pouvait en être autrement. Tu le sentais, tu le voyais. Sa dévotion était si pure, dénuée de toute faille. Tes sermons faisaient écho jusqu'au plus profond de son être. Elle s'agrippait avec ferveur à la moindre de tes paroles. A chaque cérémonie, tu l'attirais toujours un peu plus près de toi, du Seigneur. Tu trouvais toujours les mots pour la persuader de revenir de plus en plus souvent se confesser. Les récits de ses visions te fascinaient, ils t'obsédaient. Tu devins de plus en plus avide de savoir, tu avais besoin d'en apprendre plus sur ce don que l'Eternel lui avait confié. Chaque entrevue te confortait dans l'idée que la puissance d'Imelda était indispensable à la survie de la Cause. Mais parce qu'elle était la toute première, tu étais encore hésitant quant à la marche à suivre. Tu craignais sa réaction lorsqu'il serait question de la Morsure. Avant d'aborder le sujet, il était impératif de s'assurer qu'elle n'ait aucune issue possible, que plus rien ne la retienne de vouer son existence à la foi. Tu lui confias de plus en plus de tâches au sein de la paroisse, tu lui donnas le sentiment d'être indispensable. Tu fis de l'Eglise de Grantchester la prison dorée d'Imelda Brown. Entièrement dévouée au Père et au Seigneur, elle abandonna son mari à la Dragoncelle, et à sa mort, elle n'eut plus que la foi. “Stabat mater dolorosa.”. La main posée sur l'épaule de la fidèle, tu entrepris de réciter l'hymne de la liturgie des Heures, particulièrement approprié pour mettre des mots sur la douleur ressentie par Imelda. Il était grand temps d'avouer à Notre-Dame des sept Douleurs quelle mission l'Eternel lui réservait.

Ce lien si puissant qui était né entre Imelda et toi redoubla encore d'intensité alors que tu lui octroyas la Morsure. Vos destins étaient désormais liés pour le meilleur et pour le pire, dans la foi comme dans le sang. Ses visions lui révéleraient-elles un jour que tu deviendrais son Caïn ? Finirait-elle par prendre conscience qu'elle t'avait trahi, abandonné (comme jadis son époux) au profit de ces imposteurs qui prétendaient être les Douze ? Tu ne pouvais courir le risque d'attendre les réponses à ces questions. Tu étais l'Elu, Imelda et toi ne pouviez mourir ensemble. Ta seule et unique chance de survire était de devenir son Judas.