ON THE RUN

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nom prénom(s)  » warren, cecil surnom(s)  » il en possède toute une collection à son actif, et le tatouage qui défigure sa joue y est pour beaucoup dans les derniers ajouts. Autant dire qu'il s'agit rarement d'appellations affectueuses, encore moins flatteuses... date de naissance » 28/02/1966 origines & nationalité  » australien, il est né et a été élevé en Tasmanie, à Hobart. pureté du sang  » à l'image de sa famille, il pourrait se vanter de la noblesse de son sang. Pourtant ce n'est pas par modestie s'il tient sa langue à ce sujet : le fait est que la qualité de son pedigree ne revêt désormais plus la moindre forme d'importance. Souillé, depuis qu'il a été mordu, depuis qu'il est devenu hybride et esclave des cycles lunaires. métier » ex-Hound pour la VB, ex-cobaye du N9, à l'heure actuelle il subsiste au jour le jour avec, collée au fond du ventre, la peur qu'on lui remette la main dessus et qu'on lui demande de répondre de ses actes. orientation & état civil  » ni marié ni engagé, son orientation quant à elle ne concerne que les personnes qui choisissent de partager un moment d'intimité avec lui. camp  » “Side? I am on nobody's side, because nobody is on my side, little orc.” baguette  » bois de pin, crin de licorne, trente centimètres et demi, plutôt flexible. Et désormais bridée. patronus  » il n'est jamais parvenu à en créer un suffisamment puissant pour avoir une réelle forme. Fort heureusement, son manque de pratique est également synonyme d'absence de besoin et de situations exigeant de lui un tel sortilège. épouvantard  » parce que le traumatisme ne le quittera probablement jamais même s'il a appris à l'étouffer dans un coin de sa mémoire, son épouvantard revêt la forme exacte du loup-garou qui l'a mordu. Peu importe qu'il n'ait désormais plus à trembler devant un hybride partageant la même malédiction que lui : ce sont les émotions qu'il a ressenties cette nuit là, la peur viscérale qui l'a saisi aux tripes, l'impression dévastatrice d'impuissance et d'inutilité face à l'imminence de sa propre mort, qui forgent dans les réminiscences de cette confrontation inoubliable l'essence de sa phobie la plus terrible. particularité(s)  » (lycanthrope) En 1985, Cecil est envoyé séjourner dans un coin reculé de l’Ecosse chez une connaissance des Warren, officiellement pour parfaire ses aptitudes de potionniste, officieusement pour l’écarter des affaires de sa famille. Le jeune homme, bien trop heureux de quitter le climat peu hospitalier du toit familial, en profite pour se livrer à de longs voyages en solitaire dans l’arrière pays. Trop imbus d’une liberté fraîchement acquise, il ne fait pas vraiment preuve de prudence lors de ses périples et c’est au cours de l’un d’entre eux qu’il se fait mordre en 1986.
Durant la première année suivant la morsure, quelques terreurs nocturnes intimement liées aux souvenirs de cette nuit fatidique n’auront de cesse d’affliger Cecil. Malgré cela, le sorcier apprend plus facilement qu’il ne l’aurait cru à vivre avec sa nouvelle nature de lycanthrope. Plutôt que de considérer la malédiction comme un fléau, il préfère saisir les quelques avantages que cela lui confère. Tant pis si cela implique de devoir s’abandonner au Loup et aux souffrances terribles de la métamorphose une lune par cycle. À l’époque, il a cherché à retrouver l’instigateur de son état, nourrissant l’espoir d’avoir enfin une famille dans laquelle il aurait sa place. Un désir qui fera, malheureusement, long feu.
Aujourd’hui, et malgré la politique anti-hybride de plus en plus oppressive adoptée par le gouvernement, sa nature ne lui pose pas plus de problèmes qu’à l’époque. Oh bien sûr, il quitterait le Royaume-Uni sans un regard en arrière s’il le pouvait mais en attendant il est fort de ses différences (de celles qu’il assume du moins) et prêt à se battre pour elles. (hybridité artificielle, merrow) Après quelques années passées au service de la Values Brigade, c’est en 2006 que Warren finit par atterrir bien contre son gré au N9 et entre les mains de Markus Von Bäume. Sujet peu conciliant (sans blague) d’une expérience visant à étudier les effets d’une double hybridité provoquée de manière artificielle sur une poignée de cobayes, on tente de lui transférer les caractéristiques d’un Merrow et d’en observer les retombées vis-à-vis de la malédiction déjà présente.
Le résultat, sans être particulièrement transcendant, ne sera cependant pas qualifié de raté : si Cecil se voit effectivement affublé d’une bien meilleure résistance ainsi que d’une capacité de guérison plus rapide, il hérite également de l’agressivité sauvage de l’Être de l’eau. Niveau physique, les conséquences sont quelques peu désagréables pour le cobaye : d’abord, il a le déplaisir de devoir supporter une mutation quelque peu incongrue en la présences de quelques écailles qui se manifestent par grappe ici et là et qu’il se fait fort d’arracher quasi-systématiquement au premier signe de présence. (Du moins a-t-il commencé à le faire après son départ du N9, ne supportant pas l’idée que cela puisse se voir. Pour vous donner une idée de ce que cela fait, essayez donc de vous arracher volontairement les ongles un par un.) S’il paraît qu’elles ont les mêmes vertus curatives que celle d’un Merrow, il n’a cependant pas encore eu l’occasion de s’en rendre compte par lui-même.
Globalement, il est étrange de constater que Cecil n’a plus vraiment l’air tout à fait humain. Indépendamment du tatouage qui le défigure et qui clame haut et fort sa nature de lycanthrope, il se dégage de l’hybride une drôle d’impression animale, un peu dérangeante parfois. Il se peut que ses yeux, désormais jaune, y jouent leur rôle.

family's shame quand ses facultés magiques ont un peu trop tardé pour se manifester, on l’a cru cracmol. Et puis finalement non, mais le soulagement est de bien courte durée et le verdict ne tarde pas à tomber : Cecil souffre d’une sévère forme de dysmagie. Aux yeux de sa famille, cela ne vaut pas beaucoup mieux que le premier scénario. Après tout, le gamin est l’aîné de sa fratrie, héritier tout trouvé et par conséquent voué à faire de grandes choses et à ne surtout, surtout, pas émailler l’éclat de leur blason doré. Bon ben dommage, du coup : c’est un loupé.
Alors on l’isole, on lui évite l’école parce qu’on ne voudrait pas que ça se sache trop, que le Warren junior est un raté. Il suit un enseignement à domicile et ses professeurs sont impitoyables vis-à-vis de ses échecs. Pas de miracle à l’horizon alors on finit par se faire une raison : à peine entré dans l’âge adulte, on se débarrasse du gêneur en l’envoyant dans un pays étranger. “Va faire ta vie ailleurs et oublie-nous”, voilà ce que ça veut dire sous le maquillage des adieux : le sous-entendu est plutôt évident.

underestimated, misjudged “t’as la tête de l’emploi” parce qu’il est grand et costaud, parce que son apparence n’a rien de subtil, on a souvent mesuré la taille de son cerveau à l’aune de celle de ses muscles. Sorcier peu doué avec sa baguette, on l’a donc tout naturellement estimé stupide, épais d’esprit, insignifiant – pourtant, Warren est loin d’être aussi con qu’on l’affirme. Particulièrement doué en potions, passionné d’herboristerie, il a d’ailleurs souvent songé à devenir apothicaire (la voie de médicomage lui étant, a priori, complètement et définitivement fermée). L’avenir s’est chargé de décider tout autre chose pour lui…

thick armor principalement forgée par les moqueries des autres. Warren est plutôt imperméable à l’opinion d’autrui, bien trop habitué aux propos réducteurs pour se laisser encore atteindre par eux : vous pouvez toujours essayer, mais vous ne battrez pas sa famille à ce petit jeu. Ce n’est pas pour autant qu’il se laisse marcher sur les pieds et il lui est d’ailleurs arrivé plus de fois qu’à son tour de se battre “à l’ancienne” pour défendre une opinion (répliquer baguette en main lui a valu trop d’humiliations par le passé, là où un poing bien placé ne déçoit jamais). On ne s’étonne pas vraiment, dès lors, d’apprendre l’importance que la rancune et l’amertume ont prise dans son cœur vis-à-vis de la communauté sorcière.

lone kid élevé à l’écart des jeunes sorciers de son âge, privé de socialisation en dehors de son cercle familial à une période où elle n’est que trop essentielle pour acquérir les premières bases des contacts sociaux, on se rend bien vite compte que ses codes sont du coup forcément quelque peu déconnant. Un peu instable, le type : parfois, on a du mal à savoir sur quel pied danser avec lui.

… and then, lone wolf la morsure est peut-être associée à un profond traumatisme, mais la malédiction est loin d’être perçue comme un fardeau : habitué à être mis à part pour quelque chose d’absent chez lui, être traité différemment pour quelque chose qu’il possède n’a rien à voir. Cela ne lui rend pas la vie plus facile pour autant, bien au contraire : il lui faut apprendre à vivre avec et il n’a pas de meute, ignore jusqu’à l’identité de son créateur et la place d'omega ne lui sied définitivement pas (pas faute d’avoir essayé).
Et puis les décrets, et puis les persécutions, l’exclusion, le feu de la révolte qui couve dans ses entrailles et qui brûle encore plus fort que la marque sur sa joue…