BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.

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Hydrus Deamhan
la vie devant soi

 
.serendipity
âge » bordel on est sur l’année de mes 29 ans. STOP.  DRAMAAAA  fréquence de connexion » on remarque que je suis toujours connectée quand je dois bosser. c'est l'effet sm ...  (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  941336645  comment t'as connu le forum ? » ma chère sœur m'a forcé, puis quatre dédoublements plus tard, je suis là. avatar » gaspard fuckingsexy ulliel mon personnage est » [X] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

ON THE RUN
nom prénom(s)  »  Au cours de tes longues années d'existence, tu as porté plusieurs patronymes. Tu es né Pierre-Louis Clavière. Doux prénom composé qui ne laisse aucun doute sur tes origines françaises. De composé, tu n'avais que le prénom, ton nom indiquant clairement que tu ne faisais pas partie des grands de ce monde. Qu'importe, tu l'as porté avec fierté. Quand tu es devenu vampire, tu as renoncé à ton nom de naissance et à ton clan pour embrasser ton identité de vampire. Tu es Hydrus, du nom latin de la constellation de l'hydre. Un animal mythique dont les têtes repoussent à mesure qu'on les coupe. Ironique quand on sait qu'aujourd'hui, tu es quasi-immortel non (c'est en tout cas ce que tu aimes à faire croire, même si l'on sait tous que les vampires ne sont pas immortels) ? Tu y associes le nom Deamhan. Ton nouveau clan, ta nouvelle famille. surnom(s)  » Jeune homme, ta compagne Jessie te surnommait aingeal, ange en gaélique écossais, ce doux surnom est mort avec elle il y a deux siècles. Mais il est resté ancré en toi, comme une dernière part d'humanité. Ironie du sort ? Le nom de ton clan, Deamhan, signifie démon. Le contraire de l’ange. De par la cicatrice qui barre ta joue, on t'a longtemps surnommé scar, ce que tu portes avec fierté, cette trace étant restée de la prise de la Bastille à laquelle tu as participé. Souvenir à jamais marqué sur un visage qui ne saurait subir les affres du temps qui s'écoule. C'est à la fois un honneur, et un fardeau. date de naissance » Tu es né il y a de cela deux-cent-cinquante-trois ans, le 26 Novembre 1754 exactement. Mais cela fait bien des années que tu cesses de compter les années qui s'accumulent. D'autant plus que ton visage affiche encore et toujours tes trente-cinq ans. Beauté figée, poupée de sang que le temps n'affecte guère. D'apparence en tout cas, puisqu'en réalité, tu es déjà assez âgé pour un vampire, constat ironique puisqu'il te reste encore (à peu près) le temps d'une vie humaine à vivre, si tu n'es pas tué avant bien entendu. Néanmoins, tu es plutôt en forme pour ton âge, même si ton corps manque de sang sorcier. origines & nationalité  » Né Clavière, tu es bien entendu français de pure-souche. pureté du sang  » Peu le savent, mais tu es né moldu. Tu en as toujours tiré une certaine fierté et de nombreuses fois tu as assisté des moldus dans leurs guerres. Aujourd'hui, cela n'a guère d'importance puisque ton statut de vampire à lui seul te rend indésirable aux yeux de cette société.  métier/études  » Tu as étudié à l'académie de Beauxbâtons avant de devenir médicomage. Profession à laquelle tu as renoncée en 1789 pour te battre aux côtés de tes frères pour mettre fin à la monarchie.  orientation & état civil  » hétérosexuel, célibataire. Tu t'es longtemps considéré comme veuf, mais après tant d’années cela ne compte plus vraiment. camp  » Tu ne portes aucune couleur. Tu es bien entendu contre ce gouvernement qui ne te rappelle que les trop nombreuses dictatures que tu as connues, mais l'Ordre du Phoenix et la façon dont il traite les hybrides te débecte. Pour le moment, c’est la NSFW qui se rapproche le plus de tes idéaux, mais bien entendu ton véritable camp, c’est ton clan. baguette  » Ta plus vielle amie, ta plus vielle alliée. Issue d'une branche d'aupépine, elle contient en son cœur un crin d'abraxas et mesure vingt-sept centimètres et demi. Avec le temps, les motifs qui y étaient gravés se sont polis, mais elle n'a rien perdu de son efficacité. Tu la gardes précieusement, car tu ne supportes l'idée que tu n'aies pas le droit de la posséder. Et parce qu'elle te rappelle ta vie d'avant. patronus  » Est-ce dû à ton vampirisme ou au temps qui s'écoule ? Tu ne le sais pas, mais tu n'es plus capable d'en produire. À l’époque, il prenait la forme d’un bœuf écossais. Animal à l’apparence tranquille mais dont la charge était inarrêtable. épouvantard  » Image caricaturale, entre le roi soleil et le mage noir. L’image que tu as d’un oppresseur, d’un dictateur, d’un monarque absolu. Qui assouvi sans servir, dont le pouvoir ronge les libertés jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la résignation. Ce que tu as toujours combattu. particularité(s)  » Suceur de sang, homme chauve-souris, monstre. Bien des mots te désignent, mais le plus connu d'entre eux est bien entendu vampire. Un être de l'obscurité, donc la soif de sang fait la force. Être quasi immortel, dont la puissance effraie. (triste) Sire, tu diriges ton clan d'une main de maître.


pensieve


- TRIGGER WARNINGS -
violences, évocations de périodes historiques (Révolution française, WWII) et des faits - parfois violents - liés.


Deamhan.
From Old Irish demon, borrowed from Latin daemon, from Ancient Greek δαίμων (daímōn, “god, goddess, divine power”).

chronologie  »(26/11/1754) Tu naquis au beau milieu de la maison familiale, dans un village agricole niché au cœur de l'actuelle Picardie. Ton père, Baptise Clavière était un modeste maréchal-ferrant. Quant à ta mère, Léonie Clavière (née Léonie Rivière), elle s'occupe de tes quatre frères et sœurs (dans l'ordre Nicolas (5 ans), Mathurin (3 ans), Jeanne et Marie (2 ans)) tout en vendant des légumes au marché local. La famille, bien que modeste est heureuse et unie.

(12/1757) Tu as trois ans quand tes pouvoirs commencent à apparaître : Tu fais voleter des objets autour de toi et tu as la fâcheuse tendance de faire disparaître le peine avec lequel ta mère tente de dompter ta tignasse. Pieux, tes parents s'inquiètent tout d'abord et réfléchissent même à t'emmener voir le prêtre pour un exorcisme. C'est finalement une voisine, l'excentrique Céleste de Flandres (une noble de naissance, répudiée par sa famille, tu apprendras plus tard qu'elle appartenait tout comme toi au monde des sorciers) qui aura le fin mot de l'histoire. C'est ainsi que tes parents apprennent que tu es un sorcier.  

(05/06/1763) Ta sœur aînée, Marie, meurt de la variole. Tu as à peine neuf ans quand le drame arrive et il te marquera à jamais. L'impuissance de tes parents et du médecin (dont le coût était si exorbitant que ta famille mangera du bouillon pendant des semaines, faute de moyens d'acheter de la viande) te mettra hors de toi, tu n'arrivais pas à le comprendre, à l'assimiler.

(20/07/1764) Un jour d'été, tu reçois une mystérieuse lettre. Comme si elle avait deviné que tu ne savais pas lire, elle te dictera son texte sous les yeux ébahis de tes parents. À l'époque, tu en fus impressionné, tu comprendras par la suite qu'il ne s'agissait que d'une simple beuglante. Quoi qu'il en soit, la missive t'informe de ton admission à l'académie de magie de Beauxbâtons. Fondée presque cinq-cent ans plus tôt, elle forme les sorciers et sorcières du territoire de France, mais aussi de Belgique, Luxembourg, Suisse, Espagne et du Portugal. Le choc est immense pour tes parents, mais devant l'enthousiasme de leur fils, et grâce à Céleste qui a su se montrer rassurante sur ta nature, ils acceptent de t'y envoyer.

(17/09/1765) Le jour de la St-Renaud tu intègres l'académie de magie. La première chose qui te frappe, c'est la mixité des élèves. Toi qui as toujours vécu à la campagne, au milieu de personnes de ton milieu te retrouve face à des bourgeois et des nobles. Néanmoins, tu apprendras bien vite que les castes sont difficilement miscibles. Point qui te rassure, tu n'es pas le seul né-moldu. Rapidement, l'Académie deviendra ta maison, même si tu trouves injustes d'être nourri et d'avoir un toit au-dessus de ta tête alors que dehors, le peuple souffre et a faim.

(17/09/1772) Après sept années d'études à l'Académie, tu termines ton cursus avec les honneurs. Plutôt bon élève, tu as su rattraper le retard que tu avais par rapport aux nés-sorciers et tu as envie de faire pleinement partie de la société sorcière française. Tu sais raisin que derrière le monde que tu as toujours connu, se cache un monde parallèle et secret, fait de magie et de couleurs. Tout en gardant un pied dans le monde mordu grâce à ta famille, dont tu es très proche, entame une formation de médicomage auprès d'un certain Laurent Desmoulins, directeur de l'hôpital sorcier de Paris.

(17/09/1780) À vingt-six ans, tu rencontres celle qui deviendra ton épouse, Jessie Campbell, une sorcière écossaise de deux ans ta cadette, médicomage également, immigrée en France. Très vite, c'est le coup de foudre entre la fougueuse rouquine et toi, idéaliste et plein de principes.

(26/11/1783) Tu épouses Jessie qui devient donc Jessie Clavière. Installés sur les bords de Seine à Paris, vous continuez à exercer votre profession de médicomage tout en tentant - sans succès - d'avoir un enfant. Tu es régulièrement en contact (via des lettres et de trop rares visites) avec tes parents et tes frères et soeur, qui souffrent de plus en plus des effroyables conditions de vie des roturiers français. Les taxes sont de plus en plus lourdes et le peuple a faim. Privilégié par ta nature de sorcier et par la vie qu'elle t'a offerte, tu culpabilises et vis mal cette impuissance à changer le monde.

(10/12/1786) Ton père décède, officiellement de maladie, mais tu soupçonnes la faim et la fatigue de ne pas être étrangers à ce décès. L'hiver est particulièrement meurtrier cette année là tandis que les taxes imposées au peuple ne cessent d'augmenter.

(1787) Tes frères, Nicolas et Mathurin s'installent à Paris où ils travaillent comme imprimeurs. Tu apprendras un peu plus tard qu'ils font circuler de nombreux pamphlets et quelques années après des textes révolutionnaires.  

(04/02/1788) C'est au tour de ta mère, Léonie, de décéder, de la peste. Ta sœur Jeanne, devenue couturière en réchappe par miracle. À la suite de ce décès, elle et son mari s'installeront dans la maison familiale où elle élèvera ses enfants, loin de l'agitation qui commence à gronder dans les grandes villes.

(07/1789) Dans la France moldue, l'équilibre savamment construit d'une société monarchique et élitiste menace de s'effondrer. Les trois ordres, garants de la société telle que l'ont construits les monarques s'affrontent à coup d'assemblées ponctuées de cris. Tes frères prennent part à cette révolte qui gronde et grandit. Lassé d'observer tout ça sans pouvoir agir, tu décides de les y aider. Non pas en tant que sorcier, mais en tant que moldu. Car, bien que ta baguette serait fort utile, tu ne peux te permettre de révéler le secret des sorciers. De plus, tu as envie de te battre avec les mêmes armes que tes frères. À leurs côtés, tu te révoltes dans la capitale, participant aux émeutes et tu feras partie de ceux qui prendront la Bastille. Tu en sortiras légèrement blessé (et ta joue en gardera à vie la cicatrice), mais surtout fier de t'être battu pour ton peuple.

(1790) Jessie, tes frères et toi-même font partie du cortège qui marche sur la demeure d’un Noble en périphérie de Paris, après qu'une rumeur affirmant que la cocarde aurait été piétinée au cours d'un banquet ait mis le feu aux poudres. C'est la provocation de trop et même ton épouse, qui malgré son soutien ne participe guère aux émeutes, décide de se joindre à vous. Malheureusement, elle sera tuée par un garde du palais sans que tu ne puisses rien faire pour la sauver. Anéanti et en colère, tu hésites à utiliser ta baguette pour mettre fin à tout cela, une bonne fois pour toutes. Après tout, que vaut cette monarchie qui s'accroche à ce qui lui reste de pouvoir face à la magie ? Il te suffit d'une incantation. C'est Mathurin, qui bien que ne comprenant pas grand-chose à la vie sorcière qu'il ne connaît qu'à travers toi, t'empêchera de commettre l'irréparable. Fou de douleur et de culpabilité, tu décides de quitter la France pour te rendre en Écosse pour annoncer la terrible nouvelle à la famille de ton épouse.

(11/1791) Voilà plus d'un an que tu as rejoint les terres écossaises, où tu n'es plus que l'ombre de toi-même. Persuadé que c'est à cause de toi et du fait que tu aies mis ton rang de sorcier de côté pour cette révolution que Jessie a été tuée, tu te noies dans l'alcool. Vivant de petits boulots manuels dans un village semi-magique niché au cœur des Highlands. Un soir, Alors que tu traînes dans un pub, tu rencontres Neal Deamhan, un sorcier à l'accent irlandais. Il dégage une aura qui te fascine, et il a le regard de celui qui a vu bien trop de choses. L'homme te paye de nombreux verres et tu finis par lui raconter tes histoires révolutionnaires. Au bout d'un moment, il t'entraîne en dehors du pub et fera de toi une de ses progénitures. Un vampire.

(1800) Voilà presque dix ans que tu es vampire. Les premiers temps ont été difficiles, tu peinais à te faire à cette nouvelle nature. Pour toi, les vampires étaient ces créatures effrayantes que l'on trouvait dans les livres ou au théâtre. Des monstres sanguinaires, et tu n'étais guère à l'aise à l'idée de sucer le sang. Il s’avère que le clan Deamhan œuvre pour la liberté. Il a ainsi soutenu l’écosse sorcière lors des révolutions jacobite, une cinquantaine d’années plus tôt, ainsi qu’à de nombreux autres conflits. Choisissant toujours la liberté, l’indépendance face à l’oppression.

(1850) À presque 400 ans, ton sire Neal Deamhan s’éteint. S'ensuit alors une lutte intestine pour savoir qui prendra la tête du clan. Le premier-né de Neal est parti depuis longtemps, ce qui laisse la place vacante. Certains veulent simplement la gloire du sire, d’autres veulent marcher sur les traces d’idéalistes de l’ancien Sire. De ton côté, tu souhaites non seulement marcher sur ses traces, mais aussi venir en aide aux plus faibles, les moldus et nés-moldus bien trop souvent brimés chez les sorciers. Tu finis par obtenir gain de cause, non sans violence puisque l’un de tes rivaux est tué. Néanmoins, tu deviens officiellement le leader du clan Deamhan, même s’il te reste encore une tâche à accomplir pour en devenir Sire.

(1850 - quelques semaines plus tard) Tu deviens officiellement Sire en transformant ton premier sorcier. Un écossais de vingt-quatre ans nommé Murtagh. Nombreux sont ceux qui suivront, mais il restera longtemps ton bras droit, ton allié le plus fidèle au sein du clan Deamhan.

(1850 > 1939) Les années ont passé, pendant lesquelles tu as emmené ton clan plus loin qu’il ne l’avait jamais été. Là où le philosophe Neal se contentait de lutter pour la liberté, toi tu recherches l’égalité. Incluant dans ta lutte les hybrides et les moldus. Bien entendu, cette direction prise par le clan n’a pas été au gout de tous, et tu as dû te battre pour imposer ton autorité mais aussi tes idéaux. Nombreux sont ceux qui ont quitté le clan, mais nombreuses sont tes nouvelles progénitures, élevées dans tes valeurs.

(1939 > 1945) Sombre période, car l’Europe moldue est marquée par ce qu’on appelle la seconde guerre mondiale. Horrifié par les actes du führer, tu engages ton clan parmi les alliés. Bien décidé à défendre les victimes du régime nazi. Parce qu’on touche à la liberté d’être, d’aimer et d’exister. Parce que c’est plus que ce tu ne peux supporter. Les horreurs de cette guerre te marqueront à jamais. L’horreur à son apogée, tu décides de ne plus jamais laisser quiconque faire autant de mal à des êtres humains pour ce qu’ils sont, et pour qui ils sont. C’est à partir de ce moment que tu deviens plus radical que tu ne l’étais. Les actions du clan se font plus virulentes et plus violentes. Qu’importe les victimes, si elles soutiennent les oppresseurs. Qu’importe la violence, si elle offre la liberté.

(1946) Abîmé par la guerre, par ces horreurs et ces sombres souvenirs, tu voyages avec ton clan dans les Carpates, à la rencontre des clans qui vivent nichées dans ces montagnes bercées par les légendes des suceurs de sang. Officiellement, tu souhaites te ressourcer sur ces terres emplies de magies. Officieusement, tu veux rencontrer les autres clans vampires, et les lier à ta cause. Le gathering entre les clans Carpates et les Deamhan est violent, vous ne vous comprenez guère. Néanmoins, tu parviens à attirer quelques vampires dans ton camp. Tu passeras les années suivantes à voyager entre la Slovaquie, l’Autriche, la Pologne et la Roumanie.

(1970) Voilà maintenant 25 ans que ton clan et toi vous êtes exilées dans les Carpates. Vous avez fini par vous acclimater et vous faire une place parmi les clans présents.  Bien sûr, tout n’est pas toujours paisible puisque vos idéaux détonnent parmi les clans des Carpates. Mais vous vous y êtes fait une place et ces années de retraite vous ont permis de vous ressourcer après les horreurs de la seconde guerre mondiale. En Angleterre, le nom de Lord Voldemort commence à faire frémir. Le mage noir déclare la guerre aux mondes magique et moldus, et tu te décides à revenir au Royaume-Uni.

(1980) Au terme de dix ans de guerre, de trahisons et de peurs, le mage noir tombe de la façon la plus étonnante qui soit. Même chez les vampires, la légende de Harry Potter fait grand bruit. Encore une guerre, tu n’as l’impression de n’avoir fait que ça de ta longue vie. Les armes changent, mais qu’ils soient sorciers ou moldus, du Roi-Soleil au führer en passant par Lord Voldemort, tu réalises que la cruauté, l’intolérance et l’oppression traverse les âges. Et que, toujours, il se trouvera des monstres pour tenter de contrôler ceux qui veulent rester libres, d’anéantir ce qu’ils ne comprennent pas, d’asservir ceux qui ne leur ressemblent pas. Et ces personnes-là (monstres, devrait-on dire même si étrangement on préfère attribuer ce qualificatif aux vampires), au nom du clan Deamhan, tu jures de les combattre. Qu’importe le prix.

(1980 > 1997) Après la chute du mage noir, tu voyages avec ton clan en Europe, jusqu’à la Russie. Pour recruter toujours plus, rallier d’autres vampires à ta cause. Ton clan n’a jamais été aussi puissant. Quand Voldemort prend le pouvoir, les souvenirs de la première guerre des sorciers ressurgissent et tu sais déjà dans quel camp sera ton clan. Vous vous installez au début des années 80 au pays de Galles, dans la forêt sorcière de Cardigan Bay. Là, ton clan se renforce et prospère. Prêt à en découdre avec l’oppresseur.

(02/2000) Plus dure sera la chute, dit-on. Alors que le second mois de l’année bat son plein, les death eaters de Voldemort assiège le camp de vampires. Le clan est décimé, et par cette attaque d’une extrême violence, le message du gouvernement est clair pour les créatures magiques : prosternez-vous, ou mourrez. Sous tes yeux, tes enfants sont massacrés ou capturés. Et le clan Deamhan se réduit comme une peau de chagrin sous les sortilèges des soldats masqués. La marque noire brille au travers des arbres, comme pour narguer les vampires victimes de la nuit. Hydrus est emmené par les death eaters ainsi que quelques survivants. Pour l’exemple. Quoi de mieux que de soumettre des vampires rebelles et les reléguer au rang de limiers ?

(05/2000) Le clan a été décimé, et toi, le grand Hydrus, fier révolutionnaire, te voilà chien de chasse au service de cette société qui te débectes. Une marque orne dorénavant ta joue, comme un crachat au visage. Et sur ta nuque, brille une rune comme une promesse de mort en cas d’incartade. Mais cela ne durera pas, tu as vu trop de choses, tu as trop de fois combattu l’oppresseur pour accepter ton destin. Il te suffit d’attendre le bon moment. Elle est longue, la vie d’un vampire. Tu as le temps.

(2003) Trois années, ce n’est rien dans la vie d’un vampire. Mais assez pour que ta colère, ta rage s’accumule jusqu’au point de non-retour. Lors d’une mission, tu tues ton handler et tu t’échappes. Depuis, tu es fugitif et recherché, un ennemi public comme on t’appelle. Dangereux et déterminé. Un prédateur.  Maintenant, tu dois reformer ton clan pour lui redonner son éclat d’antan et faire ce que vous savez faire de mieux : Combattre pour la liberté, l’égalité, la justice. Peu après l’assassinat de ton Handler, tu rejoins sweet river. Mais la façon dont les hybrides y sont traités, sous couvert de bonnes attention te fait rapidement frémir. L’Ordre ne vaut à tes yeux pas mieux que certains dictateurs qui ont obtenu le pouvoir légalement, en manipulant l’opinion. L’enfer est pavé de bonnes attention dit-on. Ceci illustre parfaitement la démarche de l’ordre du Phoenix.

(2004) Après quelques mois d’errance, tu rejoins la NSFW, bien déterminé à venger ton clan et à lui redonner sa gloire. Actuellement, l’organisation est ce qui se rapproche le plus de tes idéaux, et bien que ton objectif final soit d’être indépendant avec un clan à la hauteur de ce qu’il a été, tu as trouvé en la NSFW des alliés qui partagent tes idéaux. Ils ne sont certes pas aussi idéalistes que toi, s’arrêtent aux hybrides mais au vu du contexte actuel, c’est mieux que rien. Tout vient à point, à qui sait attendre.


rencontres  » (Céleste de Flandres) Il y en a dans chaque village, vous savez. Cette vielle dame qui porte des couleurs bien trop vives et dont les cheveux défient la gravité. Celle auprès de laquelle les mères agrippent leurs enfants par le bras pour les empêcher d’approcher ? C’est ainsi qu’enfant, tu voyais Céleste. Une excentrique, pour ne pas dire une fille. En tout cas, c’est ainsi qu’on l’appelait au village. Portant, la noble répudiée possédait une clairvoyance rare, et c’est ainsi qu’elle comprit pourquoi le petit garçon de trois ans que tu étais à l’époque était si différent des autres enfants du village. Elle su également trouver les mots pour l’explique à tes parents, à une époque où l’on a vite fait de finir dans les geôles du clergé si l’on se montre trop “excentrique”. Tu lui dois beaucoup à Céleste, car c’est elle qui t’ouvrit la porte du monde des sorciers.

(Jessie Campbell) Des cheveux auburn au parfum d’herbe coupée, une peau laiteuse dont la texture te rappelait les délicats pétales des perces neiges, des yeux profonds comme la terre notre mère, Jessie était parfaite à tes yeux. Tu aimais son accent qui déformait son français, son impétueuse témérité et son cœur immense. Jessie était ton tout. Bien qu’issue d’une famille de sorciers, elle a tout de suite compris que tu aurais toujours un pied chez les moldus et un pied chez les sorciers. Et elle n’a pas hésité à se battre comme une moldue, et à mourir comme une moldue sur les marches de Versailles. Son corps repose aujourd’hui sur ses terres écossaises. Il t’arrive parfois de te recueillir là où on l’a enterré, bien que le cimetière n’en soit plus un aujourd’hui. Les années ont apaisé ta douleur, pansé le vide laissé par son décès, mais jamais tu n’oublieras celle qui t’appelait aingeal.

(Neal Deamhan) Un homme étrange. L’une des premières choses que tu as remarqué chez lui, outre sa peau pâle et son regard aussi profond qu’un océan témoin des âges, c’est sa manière de parler si particulière. Tout idéaliste qu’il était, Neal était un philosophe. Un homme de formules et de mots qui trouvait poème à chaque situation. Par ailleurs, il aimait donner à ses progénitures des prénoms en latin ou en grec ancien. Parce qu’à ses yeux, ces langues sont la base des poèmes. Attention néanmoins, Deamhan n’était pas qu’un érudit. Et bien qu’idéaliste, il avait aussi sa part d’ombre. Il aimait avoir le contrôle sur ses enfants et ne supportait pas l’insubordination. Trait dont tu as hérité parait-il. Quoi qu’il en soit, Neal le poète se battait pour la liberté. Aurait-il approuvé la direction prise par le clan après sa mort ? Tu t’es bien souvent posé la question. L’irlandais aimait la liberté, mais restait un sorcier de son époque, et pour lui moldus et hybrides (hormis les vampires bien sûr) ne valaient pas forcément que l’on se batte pour eux. Liberté oui, égalité pas forcément.

(Murtagh O’Dhaim) Ton premier fils. Un jeune écossais, sang-mêlé dont les ancêtres avaient affronté les tuniques rouges lors des révoltes jacobites. Tu avais longtemps cherché ton premier-né idéal, pour assoir ton pouvoir en tant que nouveau Sire du clan Deamhan. Pour marquer le coup, ta première progéniture se devait d’être parfaite. Et Murtagh avait tout ce qu’il fallait à tes yeux : Courage, bienveillance, rage de vaincre, soif de liberté et cœur assez grand pour porter les idéaux du clan. Avec les années, il est devenu ton bras droit avant de succomber de ses blessures en 1944. Jamais tu n’as trouvé de bras droit en qui tu as pu accorder pareille confiance.

anecdotes  » (françois le français) Tu es né en France, et bien que ton pays natal ait gardé une place importante dans tes souvenirs, tu n’as jamais pu y remettre les pieds. Une longue vie, c’est aussi voir son monde changer sans qu’on ne puisse stopper la course du temps et revenir dans un pays où tes frères, tes sœurs ont succombé aux affres du temps qui passe est au-dessus de tes forces. Tu préfères garder l’image de la France telle que tu l’as quitté, ta France. Tu gardes par ailleurs ton accent français bien que les années t’aient appris à le dissimuler si nécessaire. (polyglotte) Ces années à parcourir le monde (enfin principalement l’Europe) t’ont permis de maîtriser plusieurs langues parmi lesquelles le français (évidemment), l’anglais, le gaélique (écossais et irlandais), l’italien et l’allemand. Tu as aussi quelques notions de russe, mais tu le comprends plus que tu ne le parles. (armes à feu) Au fil de ton chemin, tu n’as pas utilisé que ta baguette magique, tu as aussi eu entre les mains des armes plus archaïques dirons-nous. C’est ainsi que tu as développé une passion pour les armes à feu. Tu les as longtemps collectionné, mais aujourd'hui ton butin a été décimé, perdu. (patronus) Acte de magie ô combien complexe, tu étais si fier quand tu as réussi à le produire pour la première fois. Toi, le né moldu issu de ce qu’on appelait le tiers-état. Avec le temps, tu as même réussi à produire un patronus corporel. Telle ne fut pas ta surprise d’avoir une espèce d’énorme vache. Comme la plupart des sorciers, tu espérais avoir un de ces fiers animaux aux lignes harmonieuses, un renard, un loup, un cheval, un aigle … Un animal noble. Et finalement, c’est une bête de somme qui s’est échappé de ta baguette magique. Pourtant, avec le temps, tu as compris pourquoi le bœuf écossais. Déjà car - mais tu ne le savais pas encore - l’Écosse marquerait ta vie à jamais, mais aussi car malgré son aspect placide, la charge de cet animal est redoutable. (alliance) Tu ne portes plus ton alliance, qui était anneau de fer sur lequel Jessie avait fait graver “ange” en gaélique écossais soit aingeal. À la mort de ta compagne, tu as décidé d’enterrer ton anneau avec elle, afin qu’une part de toi l’accompagne dans ce voyage. Tu as par contre conservé son anneau à elle, d’un mince filet d’argent. Tu le gardes précieusement autour de ton cou.  (tatouages) Tu n’es guère friant de ces ornements. Peut-être un reste de ton époque de naissance où ils étaient bien moins fréquents qu’aujourd’hui. C’est pourquoi quand tu as rejoint la NSFW, tu as décidé de le faire à un endroit discret. Ainsi, ton tatouage représentant les maillons d'une chaîne brisée en son centre se situe au niveau de ton aine, sur le côté droit de ton corps. (médicomagie) Tu as vraiment trouvé ton salut en tant que médicomage, à une époque où les remèdes étaient parfois plus dangereux que les maladies en elles-mêmes. Lors de ces années, tu as eu l’impression d’être utile, d’aider les gens. Le plus frustrant ayant été de ne pouvoir soigner tous les moldus que tu côtoyais grâce à la médicomagie, pour ne pas briser le secret du monde magique. Tu n’es plus médicomage depuis longtemps, mais tu continues à lire des ouvrages traitant du sujet, à suivre les progrès de la médecine sorcière et non-magique. À vrai dire, ça te passionne. Il t’arrive parfois d’avoir recours à la médicomagie mais c’est assez rare.  (vie moldue) Peu le savent, mais tu es né-moldu. Ce n’est pas tellement un secret, mais l’information s’est perdue avec les siècles. Le vampire ayant pris le pas sur le sans-culotte. Néanmoins, et ça se ressent dans la manière dont tu diriges ton clan, tu restes très impliqué dans le traitement des moldus et né-moldus, en souvenir de ceux qui t’ont aimé, et que tu as aimé. (sciences) Il t’est malheureusement impossible de posséder une bibliothèque digne de ce nom, car n’est pas Dracula avec son château qui veut, mais tu n’en restes pas moins un homme de sciences. Passionné par la médecine, l’astronomie, la physique, tu aimes parcourir des ouvrages et surtout, constater des progrès. C’est aussi ça l’avantage de vivre aussi longtemps, voir les évolutions de ces sciences et les conséquences (pas toujours positives contrairement à ce que l’on peut croire) de celles-ci. (vrai prénom) Pierre-Louis, un patronyme chantant, doux. Que tu ne portes plus. Neal donnait à ses enfants des prénoms en latin ou en grec ancien, pour mieux les dominer. Tu es devenu Hydrus, prénom monstrueux, évoquant une créature maléfique. Tu as ainsi abandonné le prénom de ta naissance. Même s’il reste à jamais gravé en toi, susurré des lèvres de Jessie dans tes rêves les plus intimes.  (amour & relations charnelles) Tu as aimé Jessie, de tout ton cœur. Et sa mort restera à jamais marquée en toi, comme une marque laissée au fer rouge sur une peau à vif. Néanmoins, le temps a fait son cœur et bien que tu conserves un doux souvenir de ta défunte épouse, tu ne t’es jamais fermé à de nouvelles rencontres. Bien au contraire, car nombreuses sont les femmes qui ont partagé ton lit. Le plaisir de la chair, de la rencontre et des souffles qui se mêlent. Tu aimes les belles rencontres, faites de discussions profondes et de baisers passionnés. Il t’est même arrivé d’aimer à nouveau, même si ce ne fut pas au point de te lier de nouveau à quelqu’un au point de l’épouser (au sens plus spirituel qu’administratif). Le fait d’être vampire, il faut l’avouer ne facilite pas les choses, tu n’as guère envie de survivre encore une fois à quelqu’un.

portrait  » (liberté, égalité, fraternité) Le sang-culotte, le révolutionnaire, l’idéaliste selon certains, tu as des idéaux bien tranchés. Et ils reposent sur une notion qui te tient à cœur : l’égalité. Pour toi, hommes et femmes, moldus et sorciers, hybrides et humains naissent égaux, et les sociétés (qu’elles soient magiques ou non) se doivent de respecter ce droit fondamental. Tu en as fait ton cheval de bataille, ton combat. À jamais, et quel qu’en soit le prix. (cynique) Quand on atteint un certain âge, on a l’impression d’avoir tout vu, tout entendu, ce qui te rend parfois bien cynique. Comme si tu étais au-dessus de ça. Ça te donne parfois un air condescendant, mais on va dire que ça va avec le personnage du Sire vampire. (pragmatique) Tu es quelqu’un de calme, de réfléchi et surtout avec les pieds sur terre. Tu n’es pas du genre à t’embarrasser de détails, ni de fantaisies. Tu agis et c’est tout. Là où ton mentor était un philosophe amoureux des belles formules, tu préfères l’action à la rédaction. (dangereux) Tu as beau défendre la liberté et l’égalité, tu n’en restes pas moins un prédateur. Puissant, intelligent et donc dangereux. D’un claquement de doigt, tu es capable d’exiger la mort de quelqu’un s’il se dresse entre toi et tes objectifs. Pas de demi-mesure. (liberté chérie) À l’image des slogans révolutionnaire qui ont marqué ton passé de sang-culottes, tu vis pour la liberté et l’égalité. Des droits et des chances. D’exister et de se montrer. C’est ton combat, et qu’importe le prix à payer pour y parvenir, ceux qui ne te soutiennent pas sont contre toi, et sont donc des ennemis. (une main de fer dans un gant de fer) Il n’a pas été facile de t’imposer en tant que Sire, tu étais loin d’être le premier-né de Neal, et en plus de cela tu es né-moldu. Tu as donc du t’imposer à la force de tes convictions et de tes crocs. Cela se ressent dans ta manière de diriger le clan. Tu n’es pas tyrannique bien entendu, cela serait quand même ironique de la part de quelqu’un qui se veut chevalier de la liberté. Mais tu ne tolères guère l’insubordination tant tu es persuadé de faire le bien. Tu es ferme, parfois dur, car tu veux que les tiens se donnent à 100% pour le clan. (les résistants sont des terroristes) Quel qu’en soit le prix. Qu’importe les victimes. Et si la violence te permet d’arriver à tes fins, et bien tu useras de la violence. Certains te jugent extrémistes. On susurre que les Deamhan sont des terroristes. Tu n’en as cure. Tel est le prix de la liberté. (mais parfois, la douceur) Personne n’est tout blanc ni tout noir. Tout n’est que dualité. Derrière le Sire, il y a(vait) un homme. Avec un cœur. Un homme qui a aimé, ses parents, ses frères, son épouse. Un homme qui aime rire, débattre, aimer. Tu n’accordes pas ton amitié facilement, mais ceux qui te comptent parmi leurs amis connaissent un homme fidèle, loyal et qui sait se montrer gentil. Généreux, capable de se priver pour les siens.

miroir  » (cicatrices) En presque trois-cent ans de vie, on en accumule des traces. Celles qui marquent la peau et racontent ton histoire. Certaines sont visibles, d’autres ne peuvent être découverte que par les plus intimes. Celle que tout le monde voit, ta plus ancienne, c’est celle qui marque ta joue. Celle-ci, elle hurle les slogans révolutionnaires aux portes de la Bastille. Elle te donne un air effronté, un peu gavroche, comme un sourire. Il y a aussi cet impact de balle, au niveau de ton omoplate, souvenir de la seconde guerre mondiale. C’est un médecin moldu qui a retiré la balle, sans se douter de qui était vraiment la personne qu’il soignait. Sur le moment, la douleur de la pince métallique à peine stérilisée dans tes chairs pour en enlever le corps étranger est restée ancrée en toi. Et il y a les traces laissées par les sortilèges des death eaters, quand ils ont attaqué et décimé ton clan. Elles barrent ton dos, hideuses et témoignent de la violence la plus pure. De la cruauté assumée de ces soldats du mal. (tatouages) Tu n’as jamais été friands des tatouages, peut-être un reste de ton époque où ils n’étaient guère à la mode et réservés aux populations les plus mal vues. Et ceux qui marquent ton corps, tu n’en as pas eu le choix à vrai dire. Le plus visible, cette marque rouge qui écorche ta joue. Toi qui as combattu l’Allemagne nazie ne peut que constater le cruel parallèle de cette marque que l’on impose aux victimes de ces sociétés abjectes. Rouge comme le sang, rouge comme la honte. Une marque qui crie au monde ce que tu es. Tu devrais le porter comme une fierté, mais elle t’a été imposée pour que l’on te pointe du doigt, que l’on ait peur de toi. Autre signe que cette société t’a imposé, la rune qui trône au milieu de ta nuque. Comme une chaîne. D’un geste, ton Handler aurait pu te tuer grâce à elle. Dommage pour lui, tu lui as enfoncé tes crocs dans la gorge, t’abreuvant de son sang avec délectation. Enfin, tu portes sur l’aine la marque de la NSFW, la chaine brisée. Comme un dernier espoir de l’emporter, et de briser les chaînes qui privent les victimes du mage noir de leur liberté. (regard) Tu es de ceux dont le regard parle pour eux, porté par deux yeux d’un bleu intense et perçant. Couleur des mers que tu as maintes fois traversées, qui contraste avec ta peau diaphane. (silhouette) Haut d’environ un mètre quatre-vingt, tu n’as hélas plus que le corps de tes vingt ans. L’âge n’en est pas la cause, plutôt la vie de fugitif qui fait que tu ne manges pas tous les jours à ta faim. Néanmoins, tu possèdes une belle musculature, qui bien qu’elle n’ait pas ta fougue d’antan, elle te permet de te battre avec efficacité. (pilosité) Contrastant avec ta peau laiteuse, des cheveux sombres que tu aimes rabattre en arrière, sans jamais se parer de mèches grises. Tu aimes entourer ton visage d’une légère barbe et d’une légère moustache, sans malheureusement dissimuler la hideuse trace écarlate que l’on y a apposé.  

clan  » (origine) 1541, Henry VIII prend le pouvoir en Irlande. Dès lors, l’Angleterre tente d’imposer sa culture ainsi que sa religion au peuple Irlandais. Pour y parvenir, de nombreuses mesures régressives privent les Irlandais de liberté. Neal Murray, un sorcier Irlandais de sang-mêlé décide de prendre part aux révoltes. Pas par volonté d’aider les moldus, mais parce que l’idéalise qu’il est ne supporte pas que l’oppression de la couronne anglaise à l’égard de son peuple. Ne trouvant pas de soutien chez les sorciers, il décide de devenir plus puissant qu’un simple magicien en devenant vampire. Pour cela, la légende raconte qu’il s’est fait mordre volontairement. Voyant ainsi ses forces et ses pouvoirs décuplés, il devient ainsi un Deamhan. Un démon aux yeux des sorciers, monstre sanguinaire qui fait frémir de peur. Du monstre, il n’en a que la force et il décide de l’utiliser au service de la liberté. L’Irlande ne parviendra pas à se débarrasser de l’oppresseur anglais, mais tant pis, le clan était né. (principes) Sous le joug de Neal Deamhan, le clan reposait sur un principe clé : la liberté, à tout prix. Il faut savoir que l’irlandais était un idéaliste, épris de lecture philosophiques et d’idées qui à l’époque aurait fait frémir les plus cartésiens. Il estimait que chaque être devait être libre. La lutte contre les oppressions et les dictatures. C’est ainsi que le clan a participé (dans l’ombre) a de nombreux conflits, comme les révolutions jacobites en Écosse. Quand tu as pris le contrôle du clan, à la notion de liberté tu as ajouté cette d’égalité, directement inspirée de la révolution française qui t’a porté. Tu fais donc en sorte que ton clan agisse là où on tente d’opprimer, ou d’enchaîner (les deux vont d’ailleurs souvent de pair). (possessions) Le clan possède peu de choses, car ce n’est pas dans ses principes d’accumuler. Néanmoins, en plus de 400 ans d’existence, quelques objets sont entrés en possession du clan. Énormément de livres déjà, mais également quelques bijoux précieux qui ont su traverser les époques. (localisation) Le clan a beaucoup voyagé, et n’a pas vraiment de pied-à-terre, si ce n’est un manoir niché au cœur des Carpates, acquis à un clan de Vampires roumain quelques décennies plus tôt. Peu avant d’être décimé par le mage noir, il s’était installé dans la forêt galloise de Cardigan Bay. Là-bas, le clan a bâti au fil des années une sorte de village, un havre de paix où il a pu prospérer en toute quiétude. Jusqu’à ce que le gouvernement Voldemort s’en mêle. Maintenant, ce qui reste du clan siège avec la NSFW.


Dernière édition par Hydrus Deamhan le Dim 9 Mai - 15:06, édité 57 fois
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biographie
Nous restons vivants tant que quelqu'un se souvient de nous.
fragment #1 - bienvenue à l'académie de magie de beauxbâtons
« Tu verras Pierre-Louis, la première fois que l’on découvre l’Académie est inoubliable. » Les mots de Céleste se répètent inlassablement dans ton esprit. Pendant des heures, les jours que tu as passées chez l’excentrique sorcière, tu l’as assailli de questions, la sommant de te raconter et de te répéter ses histoires à l’académie. Tu as passé des nuits entières  à imaginer les lieux qu’elle t’avait décrits. Tu avais imaginé cette journée heure après heure, minute après minute, dans les moindres détails. Évidemment, elle ne se déroula pas comme tu l’avais imaginé. Déjà, tu n’avais pas anticipé la lourde ambiance qui régnait à la maison avant ton départ. Alors que les familles sorcières ont l’habitude de voir leurs enfants partir l’année de leur onze ans pour Beauxbâtons, la famille Clavière ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Voir leur enfant âgé de dix ans partir de la maison pour aller dans une école de magie, ce n’est pas vraiment commun. Et, mêlée à une once d’incompréhension, règne une forte inquiétude. Les adieux furent déchirants, surtout pour ta mère, mais (trop) vite, tu fus en route vers l’Académie.

La première chose qui te frappe : le climat. Chaud et sec à mille lieux de l’humidité permanente de ta Picardie natale. Puis la bâtisse, si différente des maisons modestes de ton village. La bâtisse est immense, les murs de pierre beige sont ouvragés et le toit est fait de tuiles aux tailles régulières. À tes yeux, c’est un palais aussi faste que Versailles, mais il faut dire que tu n’as guère d’autres éléments de comparaison. Tu restes bouche bée, incapable de prononcer un mot. L’Académie est belle, irradiant de magie. Inoubliable, comme l’avait dit Céleste. Comme en transe, tu pénètres dans le château. Autour de toi, des centaines de garçons et de filles qui observent à droite à gauche. Réflexe venu de tes origines, tu détailles ceux qui t’entourent. Constatant rapidement que ceux dont les atours sont ceux des nobles restent ensemble. Ici aussi la noblesse ne se mêle donc pas au bas peuple ? Plus marquante encore, la différence entre ceux qui ne semblent guère étonnés de cet afflux de magie et ceux dont les yeux brillent comme devant un cracheur de feu à la foire. Il y a ceux qui ont été élevés dans la magie et ceux qui sont nés chez les non mages. Ainsi est la vie, faite de caste qui inlassablement séparent le peuple. Riches et pauvres. Nobles et roturiers. Sorciers et nés-moldus.


fragment #2 - allons enfants de la patrie
Paris sent la poudre et le sang. Celle qui jaillit des armes qui oppose une monarchie qui s’accroche à ses privilèges et celui du peuple qui se bat pour l’abolir. La cité des rois de France tremble depuis plus d’un an, sous les chants résistants. C’est étrange, mais tu aimes cette ambiance. Tu aimes voir les têtes parées des bonnets phrygiens. Tu aimes sentir la ferveur révolutionnaire, comme si les écrits que tes frères couchaient sur leurs pamphlets prenaient vie. Cette révolte, elle est la tienne, elle est la vôtre. Celle du peuple français. Et cela va bien au-delà de ta condition de sorciers. C’est pourquoi, un an plus tôt pour prendre la Bastille, tu as décidé de te battre comme un moldu. En troquant ta baguette contre un pistolet. C’est donc vêtu à la mode révolutionnaire que tes frères et toi vous dirigez vers la demeure d’un noble seigneur dont les taxes ne font que saigner les paysans alentours. La demeure opulente de cette noblesse que vous souhaitez voir tomber. En brisant la Bastille, vous avez envoyé un message fort à l’oppression. Maintenant, il est temps de donner une bonne leçon à ceux qui rient de votre misère avec le visage poudré.

Tu fronces le nez en découvrant la bâtisse, qui te rappelle l’Académie de Beauxbâtons. Insolente par son opulence, tu constates avec amertume que certains dans des pièces tapissées d’or alors que quelques kilomètres plus loin à peine des familles s’entassent dans une seule pièce. Cette injustice renforce ta hargne et tes cris se mêlent à ceux de tes frères d’arme avec force. Tu es prêt à marcher sur le palais comme ces monstres aux perruques parfumées ont piétiné les symboles de votre révolte. « Aux armes ! » Les cris résonnent et les coups de feu font le bruit du tonnerre. À tes côtés, Jessie hurle à plein poumons. Du coin de l’œil, tu ne peux t’empêcher de contempler ta furie aux cheveux roux. Avec son accent à couper au couteau et sa personnalité enflammée, elle t’a séduit aux premiers instants de votre rencontre. Et dès lors, tu as su que tu ferais ta vie à ses côtés. Dotée d’un cœur plus grand encore que Versailles, elle n’avait pas hésité à se battre comme une moldue pour anéantir ces injustices qui vous dépassaient totalement.

Les coups de feu frappent les résistants et nombreux sont ceux qui tombent. Plus le sang coule, plus votre hargne s’intensifie. À l’image du feu qui ravage les forêts après un été trop aride. Dire qu’il suffirait d’un coup de baguette magique pour arrêter tout ça. Un cri se détache parmi le fracas de la foule. Un cri déchirant. Qui te frappe comme la balle d’un mousquet. Le temps de quelques secondes, tu as l’impression que c’est ta poitrine qui a été transpercée. Sous tes yeux, Jessie s’effondre, une plaie béante se dessinant entre ses seins. C’est quand elle touche le sol que tu parviens à réagir. Sans prêter attention à la riposte des gardes qui s’intensifie. Tu t’agenouilles, tentant vainement d’arrêter le sang qui s’écoule à flot de la blessure, pourtant déjà fatale. Tu es médicomage, et ta raison sait bien que Jessie n’est déjà plus là, terrassée par la balle qui a transpercé sa poitrine. Pourtant, ton esprit ne peut l’accepter. Après ces instants de déni, vient la colère, qui nargue tous tes principes. Tu agrippes ta baguette magique. À quoi bon se battre comme un moldu après tout ? Tu aurais le pouvoir de mettre fin à tout ça. Si les armes et les chants ne peuvent rien face à cette oppression, la magie le peut. Une main se pose sur ton épaule.

« Ne fais pas ça mon frère. » La voix de Mathurin est douce, mais ferme. Tu croises son regard. Si semblable au tien, si ce n’est que tes yeux sont humides des larmes que tu retiens. Faites de détresse et de colère. Ta main est si tendue sur ta baguette que tes phalanges en blanchissent. « Je comprends pas grand chose à vos trucs là … Mais de ce que je sais ça ne fait pas partie de notre monde à nous. Ce n’est pas le lieu ni l’endroit de faire ça. Range ça. »  Il te parle comme un grand frère, comme quand il t’apprenait à sculpter une branche pour en faire le plus réaliste des jouets. Sans le quitter des yeux, comme si les pupilles claires de ton frère guidait ton geste, tu ranges ta baguette. C’est fini.


fragment #3 - sang pour sang
Le whisky glisse dans ta gorge, y répandant sa douce chaleur. C’est semblable à une caresse. Ce soir le pub est plein à craquer. Des voyageurs isolés, des prostituées aux regards lubriques et des vagabonds de passage. Tu aimes cette effervescence, l’observer, deviner la vie de ces personnes et ce qui les a amené au pub en cette nuit brumeuse. Voilà un an maintenant que tu as rejoint les terres écossaises. Initialement pour y ramener le corps de Jessie, afin que comme elle le désirait son corps rejoigne les terres de ses ancêtres. Et tu étais resté. Loin de la France, loin de Paris, loin de la révolution. L’Écosse était sauvage, imprévisible. Ses terres empruntes de magie ancienne sentaient l’herbe mouillée et le whisky. Tu comprends pourquoi Jessie aimait ses terres. Elles sont belles, forgées par le vent et la pluie. Mais Jessie n’est plus, et c’est seul que tu traces ta voie désormais. Installé dans un village semi-magique, tu vis de petits boulots, dépensant ton salaire au pub local pour que la gnôle y apaise tes nuits. « Besoin de compagnie ? » Tu lèves les yeux vers l’inconnu qui se dresse devant toi. Pâle, un accent irlandais prononcé, des cheveux roux attachés en catogan, il dégage quelque chose d’à la fois effrayant et fascinant. À l’image de ces hommes qui ont tout vu, tout vécu et dont les récits font frémir les enfants. Prenant ton silence pour un oui, il s’installe face à toi, commandant une tournée à la serveuse d’un geste de la main. « Vous avez le regard de celui qui a des choses à raconter, vous n’êtes clairement pas d’ici, je me trompe ? » Tu dresses un sourcil, il est du genre direct le bougre. Tu prends le temps de boire une lampée avant de répondre. « Et vous donc ? Cela fait presque un an que je suis ici tous les soirs et je ne vous ai jamais vu. » Il sourit, énigmatique. « Je suis d’ici et d’ailleurs. Aucune terre n’est la mienne, mais mon pied se pose là où mon cœur le mène. » Il n’hésite pas à plonger son regard cristallin directement dans le tien, comme s’il voulait y sonder ton âme. C’en est dérangeant. Et déroutant. Presque par défi, tu ne brises pas le contact, soutenant son regard.

« Je m’appelle Neal. Mais maintenant, dis-m’en plus sur toi. » Tu ne sais si c’est sa voix, son attitude ou ses yeux, mais il y a quelque chose de magnétique qui se dégage de l’irlandais. Si bien que - les verres qui s’enchaînent aidant - tu lui racontes ton histoire. L’académie, ton rêve de devenir médicomage et de sauver des vies, la révolution qui détruit toutes tes croyances, Jessie, et ce qu’il te reste. Soit pas grand-chose. « Dis-moi Pierre-Louis, que veux-tu faire du temps qu’il te reste ? » La question te désarçonne. À trente-cinq ans, la question du temps te semble bien lointaine. Pourtant, tu as vu suffisamment de drames pour savoir que la question est légitime. Les pupilles de Neal ne cessent de briller, comme des flammes brillantes qui contrastent avec sa peau laiteuse. Tu prends une gorgée supplémentaire, pour te laisser le temps de réfléchir à la question qui va bien plus loin qu’une simple banalité échangée. Neal ne te quitte pas des yeux, tu ne remarques d’ailleurs pas qu’il n’a guère touché à son verre depuis le début de votre échange. « J’ai vu suffisamment de jeunes à peine adultes tomber aux pieds de la Bastille pour savoir que le temps peut parfois réserver des surprises. Et si j’étais avec eux avec mes pistolets, c’est parce que je crois sincèrement aux valeurs de la révolution. La liberté, l’égalité, la fraternité. » Les yeux de l’étranger brillent de plus belle. « Si je le pouvais, j’aimerais porter les valeurs pour lesquelles je me suis battu, pour lesquelles ma femme a donné sa vie. » « Et qu’est ce qui t’en empêche ? » Normalement, c’est le moment où tu trouves milles excuses. Pourtant rien ne vient. Un large sourire se dessine sur les lèvres de Neal. Il se lève. « Suis-moi. » Tu hésites. « Je ne comprends pas ... » i]« Je vais te donner de quoi porter les valeurs de ta révolution. Du temps … entre autres choses. »[/i] Tu te lèves, suivant l’homme en dehors du pub. Au coeur de la nuit. « Mais qui êtes vous donc ?! » Il se retourne, ses yeux brillent à la lueur de la lune. Un sourire carnassier se dessine sur les lèvres de l’étranger, tu le vois à ses dents qui se révèlent dans les lumières de la nuit, comme les crocs d’un prédateur. Étrangement tu n’as pas peur.  « Je suis Neal Deamhan. » Ce nom s’imprègne en toi, comme une réponse à tes errances. Et alors que le venin circule dans tes veines et que ton sang se glace, il résonne en ton âme. Celle que tu viens de vendre au diable. À moins que le diable, ce ne soit toi ?


fragment #4 - je savais pas qu'on pouvait autant s'amuser autour d'une tombe
« Dis-moi Pierre-Louis, que veux-tu faire du temps qu’il te reste ? » Voilà plus de deux-ans que Neal t’a posé cette question. Pourtant simple, le genre d’interrogations que l’on a tous à un moment de sa vie. Mais qui dans ton cas a un sens bien particulier. Amer. Que dirait Neal s’il voyait ce que tu as fait de son clan ? Quand tu es devenu Sire, tu t’es juré de porter haut les valeurs de ton mentor. De faire prospérer le clan en respectant ses valeurs fondatrices. Et te voilà aujourd’hui, un sire sans clan, un vampire sans sang. Contraint à être nourri comme un animal en cage, marqué comme on tatoue un chien domestique. Si Neal voyait ça, il serait sûrement très déçu de toi. « Dis-moi Pierre-Louis, que veux-tu faire du temps qu’il te reste ? » La question ne cesse de se répéter, sombre litanie, comme un jour sans fin. Comme ces jours qui se ressemblent depuis que tu es devenu ce qu’ils appellent Hound. Chaque jour, les mêmes regards mauvais, les mêmes menaces et les mêmes images que tu ressasses. Tu revois les death eaters fondre sur Cardigan Bay, tu entends les cris de ceux frappés par les sortilèges assassins, tu sens l’odeur du feu qui détruit ce qui fut l’espace de quelques décennies votre foyer. L’attaque fut violente, autant par ses victimes que par ton échec. Tu as échoué à ton rôle de chef, tu as échoué à ton rôle de Sire, comme jadis tu as échoué à ton rôle d’époux en ne parvenant à protéger ton aimée. Cette vérité fait mal, plus encore que les coups qui t’ont brisé, plus encore que les chaînes qui t’ont enserré. « Dis-moi Pierre-Louis, que veux-tu faire du temps qu’il te reste ? » Le temps qu’il te reste. Tu n’avais pas compris à l’époque, tu étais encore Pierre-Louis Clavière, un idéaliste brisé. Tu n’as pas compris, à quel point cette question bouleverserait ta vie, tes vies peut-on dire. Quand on a une vie aussi longue que la tienne, on s’interroge sur la nécessité de se demander que faire du temps qu’il reste. Mais à l’approche de tes trois-cents ans, tu réalises que ta longue vie touchera bientôt à sa fin. Tu n’es pas moribond, loin de là, mais tu sais que tu es déjà bien âgé pour un vampire. Le temps qu’il te reste donc.

Pour quoi faire ? Ton clan est décimé. Ton nom est bafoué. Ton visage marqué du rouge de la honte. Alors que tu portais fièrement la cicatrice de la Bastille, celle-ci te fait horreur. À quoi bon avoir une si longue vie si c’est pour finir ainsi ? Les années passent, au nombre de trois et s’y accumulent colère, rage de vaincre et de vivre. Que faire du temps qu’il te reste ? Le choix est tien. Passer ces années à servir ce seigneur qui te rappelle les dictateurs que tu as combattu par le passé, ceux qui voulaient asservir, ceux qui marquaient d’une étoile ceux qu’il voulait détruire. Ou bien te battre, reformer ton clan et porter haut les couleurs de tes valeurs. Liberté, égalité, fraternité. Tels sont les mots que tu scandais jadis. Jamais ces principes ne t’ont quitté, et c’est sur eux que tu as bâti ton clan et que tu as renforcé l’héritage de Neal Deamhan. « Avance Hound. » L’ordre claque comme un coup de fouet. Tu serres les dents. Tu ne supportes plus d’être asservi, relégué au rang de bête de somme à cause de ton hybridité. Tu ne supportes plus l’air suffisant du handler, qui jouit de ses privilèges avec insolence. Tu ne supportes plus ces missions qui consistent en majorité à opprimer. Et alors que tu es seul avec ton bourreau, les paroles de ton mentor reviennent. Comme un signe. « Dis-moi Pierre-Louis, que veux-tu faire du temps qu’il te reste ? » Un sourire carnassier se dessine sur tes lèvres. Il ne te reste plus énormément de temps (constat ironique quand on sait qu’il te reste environ l’équivalent d’une vie humaine à vivre), mais assez pour lutter. Combattre. Allons enfants de la patrie chantais-tu à l’époque, dans une autre vie. Lèves toi et bats-toi. Pour le clan, pour la vie, pour la liberté. Tu bondis, tel un loup pour planter tes crocs dans la gorge du handler. Son sang coule dans ta bouche et tu t’en repais avec délectation, presque avec sadisme. Pas de pitié pour ces monstres qui ne mérité que mort et souffrances. Le goût salé de l’hémoglobine sorcière se répand dans ta gorge, cela fait si longtemps que tu n’as pas savouré un tel met. Tuer un monstre et se repaître de son sang, il n’existe pas de meilleure manière de se nourrir. Tu récupères ta baguette, comme si tu reprenais le droit d'être sorcier. Et maintenant. La fuite, vers un renouveau. Celui de ton clan, pour bâtir un monde meilleur. Celui qui n’est pas d’accord avec toi est contre toi. Advienne que pourra. Liberté chérie, c’est pour elle que tu te bats.


Dernière édition par Hydrus Deamhan le Dim 9 Mai - 11:58, édité 27 fois
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hello, you (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  1105522298
trop trop hâte de tout lire, je sens que les rencontres maggie / hydrus pourront être grandioses, j'ai si hâte !

t'es perf as usual, éclate toi sous ce compte I love you
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
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Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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CE DEBUT DE FICHE. TOI. GASPARD. DRAMAAAA

Re-bienvenue à la maison (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  736882016 Je suis si contente de te voir dédoubler avec encore un personnage de qualité. Bon courage pour la suite de ta fiche bb (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  3395727184
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le fameux DRAMAAAA
(re) bienvenuuuue (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  736882016 (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  736882016
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Le petit mood histoirique qui kicks in (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  2951650651 (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  2951650651 j'irais pas jusqu'à dire feels picardie (parce que quand même faut pas pousser) mais bon DRAMAAAA presque DRAMAAAA Pierre-Louis il est top (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  2951650651 mais je comprends pourquoi il a changé son nom hein au UK ça doit clairement pas être facile à porter (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  2909631245 Sa petite chrono à dévorer là, avec sa mif, ses frangins, sa wife ( (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  3374001651 (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  3374001651 ) hâte de le voir gérer son clan et faire son Sire (même triste) et de 👀 👀 son histoire DRAMAAAA DRAMAAAA DRAMAAAA
Rebienvenuuue ici (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  736882016 (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  736882016 et bon courage pour la suite de ta fiche ! (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  2223887705
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THERE. HE. IS.
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le tant attendu hydrus (ce prénom je DRAMAAAA ) non mais tous tes choix sont parfaits, en passant par le fc bien sûr, mais aussi tout ce qu'on peut lire dans la fiche jusqu'à présent (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  1596509048 PAR-FAIT (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  1634921035 need un lien avec imelda déjà, puis potentiellement d'autres hehe rebienvenue à la maison (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  123712488
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Siham Al-Massri
ORDER OF THE PHOENIX
Siham Al-Massri
Date d'inscription : 06/02/2021
Messages : 778
Crédit : vocivus, deadpool, astra (signa)
Âge : 29 ans (16 juin 1978)
Occupation : joue les héroïnes (non) dans la VB, poursuit le projet d'Industrialisation de Baguettes Déficientes de feu le père (= fait acte de présence aux réunions), funambule professionnelle
Allégeance : officiellement très pro-Voldemort, marquée depuis septembre 2007 et déjà super efficace (trop ?), officieusement membre de l'Ordre du Phénix, agent double qui tient le coup (à peu près ?)
Particularité : magie sans baguette, confirmée en occlumancie complexe
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Comment ça promet 👀
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Gabriel King
ENEMY OF THE STATE
Gabriel King
Date d'inscription : 28/02/2021
Messages : 176
Crédit : wickedwitches (ava), queenPP (signa), crackships (muche,PP), Spectre de Radiohead (lyrics)
Âge : Nouveau trentenaire
Occupation : Survivre
Allégeance : Ordre du Phénix
Particularité : Demi-vélane
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Le voilà enfiiiiiiiin! Cette fraicheur de te voir sous les traits d'un perso masculin! Et quel homme DRAMAAAA

Émerveille-nous avec lui DRAMAAAA (hydrus) je veux te prendre au feu de mes tortures, te faire comprendre tout ce que j'endure.  736882016
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