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violences, évocations de périodes historiques (Révolution française, WWII) et des faits - parfois violents - liés.
Deamhan.From Old Irish demon, borrowed from Latin daemon, from Ancient Greek δαίμων (daímōn, “god, goddess, divine power”).chronologie »(26/11/1754) Tu naquis au beau milieu de la maison familiale, dans un village agricole niché au cœur de l'actuelle Picardie. Ton père,
Baptise Clavière était un modeste maréchal-ferrant. Quant à ta mère,
Léonie Clavière (née Léonie Rivière), elle s'occupe de tes quatre frères et sœurs (dans l'ordre Nicolas (5 ans), Mathurin (3 ans), Jeanne et Marie (2 ans)) tout en vendant des légumes au marché local. La famille, bien que modeste est heureuse et unie.
(12/1757) Tu as
trois ans quand tes pouvoirs commencent à apparaître : Tu fais voleter des objets autour de toi et tu as la fâcheuse tendance de faire disparaître le peine avec lequel ta mère tente de dompter ta tignasse. Pieux, tes parents s'inquiètent tout d'abord et réfléchissent même à t'emmener voir le prêtre pour un exorcisme. C'est finalement une voisine, l'excentrique
Céleste de Flandres (une noble de naissance, répudiée par sa famille, tu apprendras plus tard qu'elle appartenait tout comme toi au monde des sorciers) qui aura le fin mot de l'histoire. C'est ainsi que tes parents apprennent que tu es un
sorcier.
(05/06/1763) Ta sœur aînée, Marie, meurt de la
variole. Tu as à peine neuf ans quand le drame arrive et il te marquera à jamais. L'impuissance de tes parents et du médecin (dont le coût était si exorbitant que ta famille mangera du bouillon pendant des semaines, faute de moyens d'acheter de la viande) te mettra hors de toi, tu n'arrivais pas à le comprendre, à l'assimiler.
(20/07/1764) Un jour d'été, tu reçois une mystérieuse lettre. Comme si elle avait deviné que tu ne savais pas lire, elle te dictera son texte sous les yeux ébahis de tes parents. À l'époque, tu en fus impressionné, tu comprendras par la suite qu'il ne s'agissait que d'une simple beuglante. Quoi qu'il en soit, la missive t'informe de ton admission à l'
académie de magie de Beauxbâtons. Fondée presque cinq-cent ans plus tôt, elle forme les sorciers et sorcières du territoire de France, mais aussi de Belgique, Luxembourg, Suisse, Espagne et du Portugal. Le choc est immense pour tes parents, mais devant l'enthousiasme de leur fils, et grâce à Céleste qui a su se montrer rassurante sur ta nature, ils acceptent de t'y envoyer.
(17/09/1765) Le jour de la St-Renaud tu intègres l'académie de magie. La première chose qui te frappe, c'est la mixité des élèves. Toi qui as toujours vécu à la campagne, au milieu de personnes de ton milieu te retrouve face à des bourgeois et des nobles. Néanmoins, tu apprendras bien vite que les castes sont difficilement miscibles. Point qui te rassure, tu n'es pas le seul né-moldu. Rapidement, l'Académie deviendra ta maison, même si tu trouves injustes d'être nourri et d'avoir un toit au-dessus de ta tête alors que dehors, le peuple souffre et a faim.
(17/09/1772) Après sept années d'études à l'Académie, tu termines ton cursus avec les honneurs. Plutôt bon élève, tu as su rattraper le retard que tu avais par rapport aux nés-sorciers et tu as envie de faire pleinement partie de la société sorcière française. Tu sais raisin que derrière le monde que tu as toujours connu, se cache un monde parallèle et secret, fait de magie et de couleurs. Tout en gardant un pied dans le monde mordu grâce à ta famille, dont tu es très proche, entame une formation de
médicomage auprès d'un certain
Laurent Desmoulins, directeur de l'hôpital sorcier de Paris.
(17/09/1780) À vingt-six ans, tu rencontres celle qui deviendra ton épouse,
Jessie Campbell, une sorcière écossaise de deux ans ta cadette, médicomage également, immigrée en France. Très vite, c'est le coup de foudre entre la fougueuse rouquine et toi, idéaliste et plein de principes.
(26/11/1783) Tu épouses Jessie qui devient donc
Jessie Clavière. Installés sur les bords de Seine à Paris, vous continuez à exercer votre profession de médicomage tout en tentant - sans succès - d'avoir un enfant. Tu es régulièrement en contact (via des lettres et de trop rares visites) avec tes parents et tes frères et soeur, qui souffrent de plus en plus des effroyables conditions de vie des roturiers français. Les taxes sont de plus en plus lourdes et le peuple a faim. Privilégié par ta nature de sorcier et par la vie qu'elle t'a offerte, tu culpabilises et vis mal cette impuissance à changer le monde.
(10/12/1786) Ton père décède, officiellement de maladie, mais tu soupçonnes la
faim et la fatigue de ne pas être étrangers à ce décès. L'hiver est particulièrement meurtrier cette année là tandis que les taxes imposées au peuple ne cessent d'augmenter.
(1787) Tes frères, Nicolas et Mathurin s'installent à Paris où ils travaillent comme imprimeurs. Tu apprendras un peu plus tard qu'ils font circuler de nombreux
pamphlets et quelques années après des textes révolutionnaires.
(04/02/1788) C'est au tour de
ta mère, Léonie, de décéder, de la peste. Ta sœur Jeanne, devenue couturière en réchappe par miracle. À la suite de ce décès, elle et son mari s'installeront dans la maison familiale où elle élèvera ses enfants, loin de l'agitation qui commence à gronder dans les grandes villes.
(07/1789) Dans la France moldue, l'équilibre savamment construit d'une société monarchique et élitiste menace de s'effondrer. Les trois ordres, garants de la société telle que l'ont construits les monarques s'affrontent à coup d'assemblées ponctuées de cris. Tes frères prennent part à cette révolte qui gronde et grandit. Lassé d'observer tout ça sans pouvoir agir, tu décides de les y aider. Non pas en tant que sorcier, mais
en tant que moldu. Car, bien que ta baguette serait fort utile, tu ne peux te permettre de révéler le secret des sorciers. De plus, tu as envie de te battre avec les mêmes armes que tes frères. À leurs côtés, tu te révoltes dans la capitale, participant aux émeutes et tu feras partie de ceux qui prendront la
Bastille. Tu en sortiras légèrement blessé (et ta joue en gardera à vie la
cicatrice), mais surtout fier de t'être battu pour ton peuple.
(1790) Jessie, tes frères et toi-même font partie du cortège qui marche sur la demeure d’un Noble en périphérie de Paris, après qu'une rumeur affirmant que la cocarde aurait été piétinée au cours d'un banquet ait mis le feu aux poudres. C'est la provocation de trop et même ton épouse, qui malgré son soutien ne participe guère aux émeutes, décide de se joindre à vous. Malheureusement,
elle sera tuée par un garde du palais sans que tu ne puisses rien faire pour la sauver. Anéanti et en colère, tu hésites à utiliser ta baguette pour mettre fin à tout cela, une bonne fois pour toutes. Après tout, que vaut cette monarchie qui s'accroche à ce qui lui reste de pouvoir face à la magie ? Il te suffit d'une incantation. C'est Mathurin, qui bien que ne comprenant pas grand-chose à la vie sorcière qu'il ne connaît qu'à travers toi, t'empêchera de commettre l'irréparable. Fou de douleur et de culpabilité, tu décides de
quitter la France pour te rendre en Écosse pour annoncer la terrible nouvelle à la famille de ton épouse.
(11/1791) Voilà plus d'un an que tu as rejoint les terres écossaises, où tu n'es plus que l'ombre de toi-même. Persuadé que c'est à cause de toi et du fait que tu aies mis ton rang de sorcier de côté pour cette révolution que Jessie a été tuée, tu te noies dans l'alcool. Vivant de petits boulots manuels dans un village semi-magique niché au cœur des Highlands. Un soir, Alors que tu traînes dans un pub, tu rencontres
Neal Deamhan, un sorcier à l'accent irlandais. Il dégage une aura qui te fascine, et il a le regard de celui qui a vu bien trop de choses. L'homme te paye de nombreux verres et tu finis par lui raconter tes histoires révolutionnaires. Au bout d'un moment, il t'entraîne en dehors du pub et fera de toi une de ses progénitures.
Un vampire.
(1800) Voilà presque dix ans que tu es vampire. Les premiers temps ont été difficiles, tu peinais à te faire à cette nouvelle nature. Pour toi, les vampires étaient ces créatures effrayantes que l'on trouvait dans les livres ou au théâtre. Des monstres sanguinaires, et tu n'étais guère à l'aise à l'idée de sucer le sang. Il s’avère que le clan Deamhan œuvre pour la
liberté. Il a ainsi soutenu l’écosse sorcière lors des révolutions jacobite, une cinquantaine d’années plus tôt, ainsi qu’à de nombreux autres conflits. Choisissant toujours la liberté, l’
indépendance face à l’oppression.
(1850) À presque 400 ans, ton sire Neal Deamhan s’éteint. S'ensuit alors une lutte intestine pour savoir qui prendra la tête du clan. Le premier-né de Neal est parti depuis longtemps, ce qui laisse la place vacante. Certains veulent simplement la gloire du sire, d’autres veulent marcher sur les traces d’idéalistes de l’ancien Sire. De ton côté, tu souhaites non seulement marcher sur ses traces, mais aussi venir en aide aux plus faibles, les moldus et nés-moldus bien trop souvent brimés chez les sorciers. Tu finis par obtenir gain de cause, non sans violence puisque l’un de tes rivaux est tué. Néanmoins, tu deviens officiellement le leader du clan Deamhan, même s’il te reste encore une tâche à accomplir pour en devenir
Sire.
(1850 - quelques semaines plus tard) Tu deviens officiellement Sire en transformant ton premier sorcier. Un écossais de vingt-quatre ans nommé Murtagh. Nombreux sont ceux qui suivront, mais il restera longtemps ton bras droit, ton allié le plus fidèle au sein du clan Deamhan.
(1850 > 1939) Les années ont passé, pendant lesquelles tu as emmené ton clan plus loin qu’il ne l’avait jamais été. Là où le philosophe Neal se contentait de lutter pour la liberté, toi tu recherches l’égalité. Incluant dans ta lutte les hybrides et les moldus. Bien entendu, cette direction prise par le clan n’a pas été au gout de tous, et tu as dû te battre pour
imposer ton autorité mais aussi tes idéaux. Nombreux sont ceux qui ont quitté le clan, mais nombreuses sont tes
nouvelles progénitures, élevées dans tes valeurs.
(1939 > 1945) Sombre période, car l’Europe moldue est marquée par ce qu’on appelle la
seconde guerre mondiale. Horrifié par les actes du führer, tu engages ton clan parmi les alliés. Bien décidé à défendre les victimes du régime nazi.
Parce qu’on touche à la liberté d’être, d’aimer et d’exister. Parce que c’est plus que ce tu ne peux supporter. Les horreurs de cette guerre te marqueront à jamais. L’horreur à son apogée, tu décides de ne plus jamais laisser quiconque faire autant de mal à des êtres humains pour ce qu’ils sont, et pour qui ils sont. C’est à partir de ce moment que tu deviens
plus radical que tu ne l’étais. Les actions du clan se font plus virulentes et plus violentes. Qu’importe les victimes, si elles soutiennent les oppresseurs. Qu’importe la violence, si elle offre la liberté.
(1946) Abîmé par la guerre, par ces horreurs et ces sombres souvenirs, tu voyages avec ton clan dans
les Carpates, à la rencontre des clans qui vivent nichées dans ces montagnes bercées par les légendes des suceurs de sang. Officiellement, tu souhaites te ressourcer sur ces terres emplies de magies. Officieusement, tu veux rencontrer
les autres clans vampires, et les lier à ta cause. Le gathering entre les clans Carpates et les Deamhan est violent, vous ne vous comprenez guère. Néanmoins, tu parviens à attirer quelques vampires dans ton camp. Tu passeras les années suivantes à voyager entre la Slovaquie, l’Autriche, la Pologne et la Roumanie.
(1970) Voilà maintenant 25 ans que ton clan et toi vous êtes exilées dans les Carpates. Vous avez fini par vous acclimater et vous faire une place parmi les clans présents. Bien sûr, tout n’est pas toujours paisible puisque vos idéaux détonnent parmi les clans des Carpates. Mais vous vous y êtes fait une place et ces années de retraite vous ont permis de vous ressourcer après les horreurs de la seconde guerre mondiale. En Angleterre, le nom de
Lord Voldemort commence à faire frémir. Le mage noir déclare la guerre aux mondes magique et moldus, et tu te décides à revenir au Royaume-Uni.
(1980) Au terme de dix ans de guerre, de trahisons et de peurs, le mage noir tombe de la façon la plus étonnante qui soit. Même chez les vampires, la légende de
Harry Potter fait grand bruit. Encore une guerre, tu n’as l’impression de n’avoir fait que ça de ta longue vie. Les armes changent, mais qu’ils soient sorciers ou moldus, du Roi-Soleil au führer en passant par
Lord Voldemort, tu réalises que la cruauté, l’intolérance et l’oppression traverse les âges. Et que, toujours, il se trouvera des monstres pour tenter de contrôler ceux qui veulent rester libres, d’anéantir ce qu’ils ne comprennent pas, d’asservir ceux qui ne leur ressemblent pas. Et ces personnes-là (monstres, devrait-on dire même si étrangement on préfère attribuer ce qualificatif aux vampires), au nom du clan Deamhan, tu jures de les combattre. Qu’importe le prix.
(1980 > 1997) Après la chute du mage noir, tu voyages avec ton clan en Europe, jusqu’à la Russie. Pour recruter toujours plus, rallier d’autres vampires à ta cause. Ton clan n’a jamais été aussi puissant. Quand Voldemort prend le pouvoir, les souvenirs de la première guerre des sorciers ressurgissent et tu sais déjà dans quel camp sera ton clan. Vous vous installez au début des années 80 au pays de Galles, dans la forêt sorcière de
Cardigan Bay. Là, ton clan se renforce et prospère. Prêt à en découdre avec l’oppresseur.
(02/2000) Plus dure sera la chute, dit-on. Alors que le second mois de l’année bat son plein, les
death eaters de Voldemort assiège le camp de vampires. Le clan est décimé, et par cette attaque d’une
extrême violence, le message du gouvernement est clair pour les créatures magiques : prosternez-vous, ou mourrez. Sous tes yeux, tes enfants sont massacrés ou capturés. Et le clan Deamhan se réduit comme une peau de chagrin sous les sortilèges des soldats masqués. La marque noire brille au travers des arbres, comme pour narguer les vampires victimes de la nuit. Hydrus est emmené par les death eaters ainsi que quelques survivants. Pour l’exemple. Quoi de mieux que de soumettre des vampires rebelles et les reléguer au rang de limiers ?
(05/2000) Le clan a été décimé, et toi, le grand Hydrus, fier révolutionnaire, te voilà
chien de chasse au service de cette société qui te débectes. Une marque orne dorénavant ta joue, comme un crachat au visage. Et sur ta nuque, brille une rune comme une promesse de mort en cas d’incartade. Mais cela ne durera pas, tu as vu trop de choses, tu as trop de fois combattu l’oppresseur pour accepter ton destin. Il te suffit d’attendre le bon moment. Elle est longue, la vie d’un vampire. Tu as le temps.
(2003) Trois années, ce n’est rien dans la vie d’un vampire. Mais assez pour que ta colère, ta rage s’accumule jusqu’au point de non-retour. Lors d’une mission, tu tues ton handler et tu t’échappes. Depuis, tu es
fugitif et recherché, un ennemi public comme on t’appelle. Dangereux et déterminé. Un prédateur. Maintenant, tu dois
reformer ton clan pour lui redonner son éclat d’antan et faire ce que vous savez faire de mieux : Combattre pour la liberté, l’égalité, la justice. Peu après l’assassinat de ton Handler, tu rejoins
sweet river. Mais la façon dont les hybrides y sont traités, sous couvert de bonnes attention te fait rapidement frémir. L’Ordre ne vaut à tes yeux pas mieux que certains dictateurs qui ont obtenu le pouvoir légalement, en manipulant l’opinion. L’enfer est pavé de bonnes attention dit-on. Ceci illustre parfaitement la démarche de l’ordre du Phoenix.
(2004) Après quelques mois d’errance, tu rejoins la
NSFW, bien déterminé à venger ton clan et à lui redonner sa gloire. Actuellement, l’organisation est ce qui se rapproche le plus de tes idéaux, et bien que ton objectif final soit d’être indépendant avec un clan à la hauteur de ce qu’il a été, tu as trouvé en la NSFW des alliés qui partagent tes idéaux. Ils ne sont certes pas aussi idéalistes que toi, s’arrêtent aux hybrides mais au vu du contexte actuel, c’est mieux que rien. Tout vient à point, à qui sait attendre.
rencontres » (Céleste de Flandres) Il y en a dans chaque village, vous savez. Cette vielle dame qui porte des couleurs bien trop vives et dont les cheveux défient la gravité. Celle auprès de laquelle les mères agrippent leurs enfants par le bras pour les empêcher d’approcher ? C’est ainsi qu’enfant, tu voyais Céleste. Une excentrique, pour ne pas dire une fille. En tout cas, c’est ainsi qu’on l’appelait au village. Portant, la noble répudiée possédait une clairvoyance rare, et c’est ainsi qu’elle comprit pourquoi le petit garçon de trois ans que tu étais à l’époque était si différent des autres enfants du village. Elle su également trouver les mots pour l’explique à tes parents, à une époque où l’on a vite fait de finir dans les geôles du clergé si l’on se montre trop “excentrique”. Tu lui dois beaucoup à Céleste, car c’est elle qui t’ouvrit la porte du monde des sorciers.
(Jessie Campbell) Des cheveux auburn au parfum d’herbe coupée, une peau laiteuse dont la texture te rappelait les délicats pétales des perces neiges, des yeux profonds comme la terre notre mère, Jessie était parfaite à tes yeux. Tu aimais son accent qui déformait son français, son impétueuse témérité et son cœur immense. Jessie était ton tout. Bien qu’issue d’une famille de sorciers, elle a tout de suite compris que tu aurais toujours un pied chez les moldus et un pied chez les sorciers. Et elle n’a pas hésité à se battre comme une moldue, et à mourir comme une moldue sur les marches de Versailles. Son corps repose aujourd’hui sur ses terres écossaises. Il t’arrive parfois de te recueillir là où on l’a enterré, bien que le cimetière n’en soit plus un aujourd’hui. Les années ont apaisé ta douleur, pansé le vide laissé par son décès, mais jamais tu n’oublieras celle qui t’appelait aingeal.
(Neal Deamhan) Un homme étrange. L’une des premières choses que tu as remarqué chez lui, outre sa peau pâle et son regard aussi profond qu’un océan témoin des âges, c’est sa manière de parler si particulière. Tout idéaliste qu’il était, Neal était un philosophe. Un homme de formules et de mots qui trouvait poème à chaque situation. Par ailleurs, il aimait donner à ses progénitures des prénoms en latin ou en grec ancien. Parce qu’à ses yeux, ces langues sont la base des poèmes. Attention néanmoins, Deamhan n’était pas qu’un érudit. Et bien qu’idéaliste, il avait aussi sa part d’ombre. Il aimait avoir le contrôle sur ses enfants et ne supportait pas l’insubordination. Trait dont tu as hérité parait-il. Quoi qu’il en soit, Neal le poète se battait pour la liberté. Aurait-il approuvé la direction prise par le clan après sa mort ? Tu t’es bien souvent posé la question. L’irlandais aimait la liberté, mais restait un sorcier de son époque, et pour lui moldus et hybrides (hormis les vampires bien sûr) ne valaient pas forcément que l’on se batte pour eux. Liberté oui, égalité pas forcément.
(Murtagh O’Dhaim) Ton premier fils. Un jeune écossais, sang-mêlé dont les ancêtres avaient affronté les tuniques rouges lors des révoltes jacobites. Tu avais longtemps cherché ton premier-né idéal, pour assoir ton pouvoir en tant que nouveau Sire du clan Deamhan. Pour marquer le coup, ta première progéniture se devait d’être parfaite. Et Murtagh avait tout ce qu’il fallait à tes yeux : Courage, bienveillance, rage de vaincre, soif de liberté et cœur assez grand pour porter les idéaux du clan. Avec les années, il est devenu ton bras droit avant de succomber de ses blessures en 1944. Jamais tu n’as trouvé de bras droit en qui tu as pu accorder pareille confiance.
anecdotes » (françois le français) Tu es né en France, et bien que ton pays natal ait gardé une place importante dans tes souvenirs, tu n’as jamais pu y remettre les pieds. Une longue vie, c’est aussi voir son monde changer sans qu’on ne puisse stopper la course du temps et revenir dans un pays où tes frères, tes sœurs ont succombé aux affres du temps qui passe est au-dessus de tes forces. Tu préfères garder l’image de la France telle que tu l’as quitté, ta France. Tu gardes par ailleurs ton accent français bien que les années t’aient appris à le dissimuler si nécessaire.
(polyglotte) Ces années à parcourir le monde (enfin principalement l’Europe) t’ont permis de maîtriser plusieurs langues parmi lesquelles le français (évidemment), l’anglais, le gaélique (écossais et irlandais), l’italien et l’allemand. Tu as aussi quelques notions de russe, mais tu le comprends plus que tu ne le parles.
(armes à feu) Au fil de ton chemin, tu n’as pas utilisé que ta baguette magique, tu as aussi eu entre les mains des armes plus archaïques dirons-nous. C’est ainsi que tu as développé une passion pour les armes à feu. Tu les as longtemps collectionné, mais aujourd'hui ton butin a été décimé, perdu.
(patronus) Acte de magie ô combien complexe, tu étais si fier quand tu as réussi à le produire pour la première fois. Toi, le né moldu issu de ce qu’on appelait le tiers-état. Avec le temps, tu as même réussi à produire un patronus corporel. Telle ne fut pas ta surprise d’avoir une espèce d’énorme vache. Comme la plupart des sorciers, tu espérais avoir un de ces fiers animaux aux lignes harmonieuses, un renard, un loup, un cheval, un aigle … Un animal noble. Et finalement, c’est une bête de somme qui s’est échappé de ta baguette magique. Pourtant, avec le temps, tu as compris pourquoi le bœuf écossais. Déjà car - mais tu ne le savais pas encore - l’Écosse marquerait ta vie à jamais, mais aussi car malgré son aspect placide, la charge de cet animal est redoutable.
(alliance) Tu ne portes plus ton alliance, qui était anneau de fer sur lequel Jessie avait fait graver “ange” en gaélique écossais soit aingeal. À la mort de ta compagne, tu as décidé d’enterrer ton anneau avec elle, afin qu’une part de toi l’accompagne dans ce voyage. Tu as par contre conservé son anneau à elle, d’un mince filet d’argent. Tu le gardes précieusement autour de ton cou.
(tatouages) Tu n’es guère friant de ces ornements. Peut-être un reste de ton époque de naissance où ils étaient bien moins fréquents qu’aujourd’hui. C’est pourquoi quand tu as rejoint la NSFW, tu as décidé de le faire à un endroit discret. Ainsi, ton tatouage représentant les maillons d'une chaîne brisée en son centre se situe au niveau de ton aine, sur le côté droit de ton corps.
(médicomagie) Tu as vraiment trouvé ton salut en tant que médicomage, à une époque où les remèdes étaient parfois plus dangereux que les maladies en elles-mêmes. Lors de ces années, tu as eu l’impression d’être utile, d’aider les gens. Le plus frustrant ayant été de ne pouvoir soigner tous les moldus que tu côtoyais grâce à la médicomagie, pour ne pas briser le secret du monde magique. Tu n’es plus médicomage depuis longtemps, mais tu continues à lire des ouvrages traitant du sujet, à suivre les progrès de la médecine sorcière et non-magique. À vrai dire, ça te passionne. Il t’arrive parfois d’avoir recours à la médicomagie mais c’est assez rare.
(vie moldue) Peu le savent, mais tu es né-moldu. Ce n’est pas tellement un secret, mais l’information s’est perdue avec les siècles. Le vampire ayant pris le pas sur le sans-culotte. Néanmoins, et ça se ressent dans la manière dont tu diriges ton clan, tu restes très impliqué dans le traitement des moldus et né-moldus, en souvenir de ceux qui t’ont aimé, et que tu as aimé.
(sciences) Il t’est malheureusement impossible de posséder une bibliothèque digne de ce nom, car n’est pas Dracula avec son château qui veut, mais tu n’en restes pas moins un homme de sciences. Passionné par la médecine, l’astronomie, la physique, tu aimes parcourir des ouvrages et surtout, constater des progrès. C’est aussi ça l’avantage de vivre aussi longtemps, voir les évolutions de ces sciences et les conséquences (pas toujours positives contrairement à ce que l’on peut croire) de celles-ci.
(vrai prénom) Pierre-Louis, un patronyme chantant, doux. Que tu ne portes plus. Neal donnait à ses enfants des prénoms en latin ou en grec ancien, pour mieux les dominer. Tu es devenu Hydrus, prénom monstrueux, évoquant une créature maléfique. Tu as ainsi abandonné le prénom de ta naissance. Même s’il reste à jamais gravé en toi, susurré des lèvres de Jessie dans tes rêves les plus intimes.
(amour & relations charnelles) Tu as aimé Jessie, de tout ton cœur. Et sa mort restera à jamais marquée en toi, comme une marque laissée au fer rouge sur une peau à vif. Néanmoins, le temps a fait son cœur et bien que tu conserves un doux souvenir de ta défunte épouse, tu ne t’es jamais fermé à de nouvelles rencontres. Bien au contraire, car nombreuses sont les femmes qui ont partagé ton lit. Le plaisir de la chair, de la rencontre et des souffles qui se mêlent. Tu aimes les belles rencontres, faites de discussions profondes et de baisers passionnés. Il t’est même arrivé d’aimer à nouveau, même si ce ne fut pas au point de te lier de nouveau à quelqu’un au point de l’épouser (au sens plus spirituel qu’administratif). Le fait d’être vampire, il faut l’avouer ne facilite pas les choses, tu n’as guère envie de survivre encore une fois à quelqu’un.
portrait » (liberté, égalité, fraternité) Le sang-culotte, le révolutionnaire, l’idéaliste selon certains, tu as des idéaux bien tranchés. Et ils reposent sur une notion qui te tient à cœur : l’égalité. Pour toi, hommes et femmes, moldus et sorciers, hybrides et humains naissent égaux, et les sociétés (qu’elles soient magiques ou non) se doivent de respecter ce droit fondamental. Tu en as fait ton cheval de bataille, ton combat. À jamais, et quel qu’en soit le prix.
(cynique) Quand on atteint un certain âge, on a l’impression d’avoir tout vu, tout entendu, ce qui te rend parfois bien cynique. Comme si tu étais au-dessus de ça. Ça te donne parfois un air condescendant, mais on va dire que ça va avec le personnage du Sire vampire.
(pragmatique) Tu es quelqu’un de calme, de réfléchi et surtout avec les pieds sur terre. Tu n’es pas du genre à t’embarrasser de détails, ni de fantaisies. Tu agis et c’est tout. Là où ton mentor était un philosophe amoureux des belles formules, tu préfères l’action à la rédaction.
(dangereux) Tu as beau défendre la liberté et l’égalité, tu n’en restes pas moins un prédateur. Puissant, intelligent et donc dangereux. D’un claquement de doigt, tu es capable d’exiger la mort de quelqu’un s’il se dresse entre toi et tes objectifs. Pas de demi-mesure.
(liberté chérie) À l’image des slogans révolutionnaire qui ont marqué ton passé de sang-culottes, tu vis pour la liberté et l’égalité. Des droits et des chances. D’exister et de se montrer. C’est ton combat, et qu’importe le prix à payer pour y parvenir, ceux qui ne te soutiennent pas sont contre toi, et sont donc des ennemis.
(une main de fer dans un gant de fer) Il n’a pas été facile de t’imposer en tant que Sire, tu étais loin d’être le premier-né de Neal, et en plus de cela tu es né-moldu. Tu as donc du t’imposer à la force de tes convictions et de tes crocs. Cela se ressent dans ta manière de diriger le clan. Tu n’es pas tyrannique bien entendu, cela serait quand même ironique de la part de quelqu’un qui se veut chevalier de la liberté. Mais tu ne tolères guère l’insubordination tant tu es persuadé de faire le bien. Tu es ferme, parfois dur, car tu veux que les tiens se donnent à 100% pour le clan.
(les résistants sont des terroristes) Quel qu’en soit le prix. Qu’importe les victimes. Et si la violence te permet d’arriver à tes fins, et bien tu useras de la violence. Certains te jugent extrémistes. On susurre que les Deamhan sont des terroristes. Tu n’en as cure. Tel est le prix de la liberté.
(mais parfois, la douceur) Personne n’est tout blanc ni tout noir. Tout n’est que dualité. Derrière le Sire, il y a(vait) un homme. Avec un cœur. Un homme qui a aimé, ses parents, ses frères, son épouse. Un homme qui aime rire, débattre, aimer. Tu n’accordes pas ton amitié facilement, mais ceux qui te comptent parmi leurs amis connaissent un homme fidèle, loyal et qui sait se montrer gentil. Généreux, capable de se priver pour les siens.
miroir » (cicatrices) En presque trois-cent ans de vie, on en accumule des traces. Celles qui marquent la peau et racontent ton histoire. Certaines sont visibles, d’autres ne peuvent être découverte que par les plus intimes. Celle que tout le monde voit, ta plus ancienne, c’est celle qui marque ta joue. Celle-ci, elle hurle les slogans révolutionnaires aux portes de la Bastille. Elle te donne un air effronté, un peu gavroche, comme un sourire. Il y a aussi cet impact de balle, au niveau de ton omoplate, souvenir de la seconde guerre mondiale. C’est un médecin moldu qui a retiré la balle, sans se douter de qui était vraiment la personne qu’il soignait. Sur le moment, la douleur de la pince métallique à peine stérilisée dans tes chairs pour en enlever le corps étranger est restée ancrée en toi. Et il y a les traces laissées par les sortilèges des death eaters, quand ils ont attaqué et décimé ton clan. Elles barrent ton dos, hideuses et témoignent de la violence la plus pure. De la cruauté assumée de ces soldats du mal.
(tatouages) Tu n’as jamais été friands des tatouages, peut-être un reste de ton époque où ils n’étaient guère à la mode et réservés aux populations les plus mal vues. Et ceux qui marquent ton corps, tu n’en as pas eu le choix à vrai dire. Le plus visible, cette marque rouge qui écorche ta joue. Toi qui as combattu l’Allemagne nazie ne peut que constater le cruel parallèle de cette marque que l’on impose aux victimes de ces sociétés abjectes. Rouge comme le sang, rouge comme la honte. Une marque qui crie au monde ce que tu es. Tu devrais le porter comme une fierté, mais elle t’a été imposée pour que l’on te pointe du doigt, que l’on ait peur de toi. Autre signe que cette société t’a imposé, la rune qui trône au milieu de ta nuque. Comme une chaîne. D’un geste, ton Handler aurait pu te tuer grâce à elle. Dommage pour lui, tu lui as enfoncé tes crocs dans la gorge, t’abreuvant de son sang avec délectation. Enfin, tu portes sur l’aine la marque de la NSFW, la chaine brisée. Comme un dernier espoir de l’emporter, et de briser les chaînes qui privent les victimes du mage noir de leur liberté.
(regard) Tu es de ceux dont le regard parle pour eux, porté par deux yeux d’un bleu intense et perçant. Couleur des mers que tu as maintes fois traversées, qui contraste avec ta peau diaphane.
(silhouette) Haut d’environ un mètre quatre-vingt, tu n’as hélas plus que le corps de tes vingt ans. L’âge n’en est pas la cause, plutôt la vie de fugitif qui fait que tu ne manges pas tous les jours à ta faim. Néanmoins, tu possèdes une belle musculature, qui bien qu’elle n’ait pas ta fougue d’antan, elle te permet de te battre avec efficacité.
(pilosité) Contrastant avec ta peau laiteuse, des cheveux sombres que tu aimes rabattre en arrière, sans jamais se parer de mèches grises. Tu aimes entourer ton visage d’une légère barbe et d’une légère moustache, sans malheureusement dissimuler la hideuse trace écarlate que l’on y a apposé.
clan » (origine) 1541, Henry VIII prend le pouvoir en Irlande. Dès lors, l’Angleterre tente d’imposer sa culture ainsi que sa religion au peuple Irlandais. Pour y parvenir, de nombreuses mesures régressives privent les Irlandais de liberté. Neal Murray, un sorcier Irlandais de sang-mêlé décide de prendre part aux révoltes. Pas par volonté d’aider les moldus, mais parce que l’idéalise qu’il est ne supporte pas que l’oppression de la couronne anglaise à l’égard de son peuple. Ne trouvant pas de soutien chez les sorciers, il décide de devenir plus puissant qu’un simple magicien en devenant vampire. Pour cela, la légende raconte qu’il s’est fait mordre volontairement. Voyant ainsi ses forces et ses pouvoirs décuplés, il devient ainsi un Deamhan. Un démon aux yeux des sorciers, monstre sanguinaire qui fait frémir de peur. Du monstre, il n’en a que la force et il décide de l’utiliser au service de la liberté. L’Irlande ne parviendra pas à se débarrasser de l’oppresseur anglais, mais tant pis, le clan était né.
(principes) Sous le joug de Neal Deamhan, le clan reposait sur un principe clé : la liberté, à tout prix. Il faut savoir que l’irlandais était un idéaliste, épris de lecture philosophiques et d’idées qui à l’époque aurait fait frémir les plus cartésiens. Il estimait que chaque être devait être libre. La lutte contre les oppressions et les dictatures. C’est ainsi que le clan a participé (dans l’ombre) a de nombreux conflits, comme les révolutions jacobites en Écosse. Quand tu as pris le contrôle du clan, à la notion de liberté tu as ajouté cette d’égalité, directement inspirée de la révolution française qui t’a porté. Tu fais donc en sorte que ton clan agisse là où on tente d’opprimer, ou d’enchaîner (les deux vont d’ailleurs souvent de pair).
(possessions) Le clan possède peu de choses, car ce n’est pas dans ses principes d’accumuler. Néanmoins, en plus de 400 ans d’existence, quelques objets sont entrés en possession du clan. Énormément de livres déjà, mais également quelques bijoux précieux qui ont su traverser les époques.
(localisation) Le clan a beaucoup voyagé, et n’a pas vraiment de pied-à-terre, si ce n’est un manoir niché au cœur des Carpates, acquis à un clan de Vampires roumain quelques décennies plus tôt. Peu avant d’être décimé par le mage noir, il s’était installé dans la forêt galloise de Cardigan Bay. Là-bas, le clan a bâti au fil des années une sorte de village, un havre de paix où il a pu prospérer en toute quiétude. Jusqu’à ce que le gouvernement Voldemort s’en mêle. Maintenant, ce qui reste du clan siège avec la NSFW.