La veine – la famille proche de victoria n’a jamais souffert du patriarcat. La totalité du caractère de cochon était reléguée à sa mère dont la sévérité a beaucoup fait de mal autour d’elle. Jamais un sourire, jamais un encouragement ou une caresse sur la joue pour faire comprendre que tout allait bien. Madame bullstrong en attendait énormément de sa fille qui voulait d’origine vivre une existence des plus tranquilles et honnêtes. Cet élément déclencheur fit basculer la petite, devenue adulte, vers l’illégalité, le danger et la soif de pouvoir. Des valeurs et souhaits partagés avec la matrone mais loin de la tasse de thé de son père ; père qu’elle vénérait par-dessus tout pour sa compréhension, sa souplesse et son calme presque trop platonique. Il lui donna à la fois l’amour d’une mère et d’un père et la poussa toujours vers le haut quand, à côté, gloria crachait son venin de sévérité sur le petit être qui ne pensait qu’à jouer et découvrir jusqu’où ses pieds pouvaient la mener. Pas d’allaitement, pas de câlins matinaux, pas de visites dans son berceau alors qu’elle hurlait à cause de sa première dent. Luke lui était présent ; il la berçait, lui lisait des tas d’histoires, plus tard, entamait des débats sur le mal-être, la confiance en soi, l’amour d’une famille et malgré tout ça, rien n’empêcha victoria de devenir, à son tour, une vraie dragonne.

Le cœur – les stru. A partir du moment où elle a pénétré les locaux (à 20 ans) son allégeance était nette, claire. Victoria qui voyait couler sur elle le prestige de cette famille n’a montré aucune faille ; aucune frustration de ne pas être née dans le bon lit ; sifflant la fierté de son appartenance aux bullstrong. Et son mental plut ; sa façon de penser ; son impétuosité ; sa soumission et son organisation. Efficace membre du SAV, ne laissant aucune trace d’indices, de témoins quand le département police et justice y allaient un peu fort avec les cibles.
Si ses convictions ont toujours été inébranlables, les drames que connus la famille stru étaient bien plus compliqués à supporter. Victoria n’avait jamais connu et appréhendé son rapport avec la mort et le deuil et, prise de plein fouet, elle se réfugia dans la protection des enfants, héritiers, frères et sœurs, concurrents. Elle trouva son but en la personne de brygida dont la finesse et la résistance la frappèrent en plein cœur.

La vérité – victoria vit au travers des personnes qu’elle sert. Bry, les GR, les GW et maintenant elijah dont elle arbore fièrement le nom de famille. Elle s’imprègne de leur quotidien, adapte son caractère, pourtant bien trempé, à ses clients, ses interlocuteurs, aux situations auxquelles elle fait face, s’effaçant peu à peu. Il est fini le temps où l’enfant avait peur et se cachait derrière son père qui passait son temps à la rassurer. Désormais elle ne doit nullement montrer ses faiblesses qu’elle dissimule tant bien que mal derrière cette personnalité extravertie voire exagérée. Les débordements faisant de plus en plus partie de sa personnalité, forgée au fil des années.
L’ancienne bullstrong a posé ses miches sur un trône éphémère qui la maintient pourtant tout à fait à flot et en capacité de gérer n’importe quelle situation.

Victoria pleine de contradictions.