BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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 comfort

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Jim Haggen
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Jim Haggen
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MessageSujet: Re: comfort   comfort - Page 2 EmptyVen 30 Avr - 19:12
L’entraîneur ne connaît rien au cinéma, sorcier ou moldu, et à peine aux séries mièvres qui défilent sur la chaîne cristal principale lors des heures de grande écoute, et est donc un bon public pour la nouvelle création de la BCBC. Il ne peut pas apprécier la qualité des cadrages et de la réalisation, mais s’attache peu à peu à la jeune Willow Dartoy et prend plaisir à voir le pays de Galles dans la lentille du film, même au cœur d’une histoire… tirée de faits vécus, on a dit ? Même les cordes les plus grossières sont excusées par l’homme, qui est presque surpris lorsque Grainne reprend la parole. Et bon… difficile de ne pas être en accord avec elle. Sa grimace accompagne son signe de tête positif, alors que le patron de la Dartoy poursuit son cirque d’impolitesse. « Ça me fait penser, rassure-moi t’as pas de problèmes de ce genre avec les Ravens, hm ? Genre, le Flint, là, il chie pas sur le reste de l’équipe à longueur de journée, hein ? Merlin, non, encore heureux, souffle Jim. Il ne saurait pas comment il s’en sortirait, s’il devait gérer des sang purs bouffis d’orgueil de tous les côtés. Enfin, la réponse serait sans doute très simple : il ne serait pas l’entraîneur. Doublement bien, donc, qu’il se sauve de tout cela. C’est un bon gamin. Un peu dissipé et avec autant de caractère qu’il est grand, et c’est pas peu dire, mais pas… surtout pas après ce qui est arrivé à Morgan et à leur ancien attrapeur. » Le souffle s’est quelque peu haché, sur ces derniers mots, le sourire affichant une fissure inattendue.

Ça fait mal, n’est-ce pas ? De le dire, encore et encore. Bientôt dix ans depuis le meurtre de Morgan, fait en toute impunité, celui de Philippe Evans, la fuite d’Owen Lloyd. Bientôt dix ans qu’il a débuté sa bataille pour prendre la succession de son ami décédé, d’en faire son héritage. Dix ans, ça semble si long et si court à la fois.

Jim soupire tout d’un coup, soufflant tout l’air hors de ses poumons, afin de garder un calme nécessaire. Il n’a pas besoin de faire semblant, devant Grainn. Semblant qu’il trouve ça juste, que tous les résistants sont des terroristes, qu’il est d’accord avec tout cela. De cela non plus, ils ne parlent pas vraiment à voix haute, mais ils se comprennent bien, au détour de leurs expériences respectives, de leurs paroles qui ne cherchent pas à sucrer leurs opinions. Pas en privé. « Je suis chanceux, dans mon coin de forêt galloise où personne ne vient nous chercher des Noises. Je ne voudrais pas avoir à gérer les Kensington Kings et tout leur cirque, la bouche un instant serrée, critique, dans la pensée vers l'équipe chouchoutée par les sponsors, et tu en vois bien plus que moi, au Witch Weekly, de gens comme… ça », commente-t-il pudiquement en faisant un geste vers la boule de cristal et les personnages qui s’agitent dans la projection. Cette fois-ci, le petit ami de la jeune Willow, qui fait un peu sa crise alors que la belle reste digne et fière, comme l’exige son nouveau statut de sang, comme une bénédiction. Il baisse la tête et après un échange silencieux de regards équivoques à propos de ses intentions, embrasse la sorcière. Bien doucement. « Tu es plus forte que moi pour supporter cela. »
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Remy Lynch
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MessageSujet: Re: comfort   comfort - Page 2 EmptyLun 31 Mai - 12:11
Remy ne s’intéresse plus vraiment au cristal film qu’ils avaient prévu de regarder ensemble en ricanant. Là, blottie contre l’entraîneur de Quidditch, elle ne peut pas s’empêcher de sortir de la contemplation de la fiction, pour réfléchir à leur réalité. Grainne est bien, contre lui, mais elle s’inquiète quand même du fait que son ami, son amant, se retrouve à devoir avaler des couleuvres à cause du régime et des prétentions absurdes de tous ces connards de sang-pur. Jim ne la laisse pas longtemps angoisser, puisqu’il la détrompe très vite, tant sur le jeune Flint, que sur l’ensemble de l’équipe qu’il a pris sous ses ailes un peu cabossées mais extrêmement larges et puissantes. Elle s’est totalement détachée du visionnaire de la scène, et l’observe avec tendresse, et glisse une main jusqu’à la joue barbue de Jim, pour la caresser doucement, l’air de dire qu’elle le comprend bien et qu’il n’a pas besoin de cacher ce qu’il pense, pas ici, pas avec elle.

Elle ne dit mot, et quelques instants, les seuls sons qui leur parviennent sont ceux des paroles échangées par les personnages sur la boule de cristal, tandis qu’elle cesse de le scruter alors qu’il est évident qu’il est en proie à une émotion profonde et douloureuse. Pudiquement, elle revient aux silhouettes qui se meuvent dans une tout autre affaire, pour le laisser respirer, sans l’oppresser de ses billes bleues. Ce n’est que quand la voix de Jim revient couvrir les déblatérations d’un dialogue un peu faiblard entre deux membres de la famille Dartoy, que le minois de la blonde remonte vers lui, et qu’elle hoche la tête brièvement, avec un sourire pincé lorsqu’il fait référence à sa propre expérience à elle, avec With Weekly.
Haussement d’épaules chez la rédactrice en chef : ce n’est pas comme si elle ne râlait pas ponctuellement des chroniques à vomir de certaines plumes occasionnelles.

Non, vraiment, elle ne fait plus attention au film cristal qui continue de tourner sans qu’ils ne s’y raccrochent, alors qu’elle a ancré ses prunelles dans celles de son hôte. Insensible à la crise prévisible du petit ami de la nouvelle sang-pure, Grainne fixe son voisin, qui cherche une forme d’approbation dans ses yeux, qu’il trouvé agrémentée d’un très léger mouvement de la tête, presque imperceptible pour qui ne la connaîtrait pas aussi bien que les hommes de sa vie. Il se penche vers elle, et elle répond tendrement au baiser qu’il vient déposer sur ses lèvres. « Tu es plus forte que moi pour supporter cela. » souffle-t-il et elle esquisse un sourire triste sans rien articuler tout de suite, avant que ses prunelles ne redescendent des billes de Jim vers ses lèvres et qu’elle l’embrasse une autre fois, toujours aussi doucement que la première, en suivant le guide. « Ça aide, aussi, de pouvoir tomber le masque de temps en temps... », avoue-t-elle dans un murmure et un clin d’œil, les yeux dans ceux de Jim, pendant que le cristal film s’interrompait une nouvelle fois pour une page publicitaire, qui voulait vendre des balais dernier cri.

Après un bref instant de silence face à la réclame, Grainne revint vers Haggen et suggéra, vu qu’ils avaient commencé à décrocher du film qu’ils auraient tout aussi bien pu écrire tous les deux : « Tu veux continuer à regarder, ou ça te suffit ? Elle connaissait les scénario complet et pouvait aussi lui raconter, avec plus ou moins de détails inventés comme le film allait tourner, proposa-t-elle avant d’aller à la dernière éventualité : « Je peux aussi me débrouiller pour le relouer une prochaine fois, si on veut voir la fin... » un air mutin qui illumine son visage, elle se fait l’effet d’une adolescente. « On est chez toi, tu décides, mais ça va, t’as le temps, on est bien partis pour dix minutes de pub au moins ! », ajoutant ces derniers mots avec un rire léger.
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Jim Haggen
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MessageSujet: Re: comfort   comfort - Page 2 EmptyMar 1 Juin - 5:54
Grainne le gratifie d’un second baiser, dans lequel il ne peut pas s’empêcher de sourire lorsqu’elle lui dit qu’il est bon de pouvoir laisser tomber le masque. Jim est conscient de son privilège, de pouvoir connaître la véritable Lynch, celle cachée sous l’attitude implacable de la rédactrice en chef du Witch Weekly. La brillante, bien sûr, la rusée, la piquante, tout autant que la tendre, l’amusante et la libre. Un privilège qu’il n’ira pas trahir et qu’il est content d’avoir un peu pour lui. Le film, dont l’écriture moyenne et le jeu inégal ne retenait déjà pas très bien leur attention, a désormais perdu tout intérêt et ceci dès l’instant où il a embrassé sa compagne de la soirée. « J’ai peut-être une idée sur comment occuper ces dix minutes glisse le coach, conspirateur, et même celles d’après. »

Lorsqu’Eileen est partie, Jim était déjà au fond du trou et il ne pensait pas pouvoir encore creuser davantage (il avait sous-estimé la profondeur de la dépression). Il pensait entre autres ne plus jamais avoir de vie intime avec qui que ce soit, entre sa libido absente et le membre artificiel attaché à son épaule, qu’il était incapable de traiter autrement que comme un corps étranger. L’idée qu’on puisse accepter d’être touché par sa prothèse lui semblait impossible, alors que son propre dégoût l’a toujours empêché de montrer publiquement les conséquences de son accident.

Et pourtant.

Lorsqu’il embrasse Grainne, qu’il laisse cette même main artificielle glisser contre sa joue, il n’y pense plus. Il pense seulement à la douceur de sa peau, à sa chaleur, à l’odeur de ses cheveux et au sourire qu’il peut toujours percevoir sur les lèvres de l’Irlandaise, comme si elle mijotait perpétuellement une énième malice. Il pense uniquement à ce corps qu’il a appris à connaître, celui d’une femme prise des mêmes appréhensions que lui face à des blessures anciennes et qui a su lui faire confiance. Il pense uniquement à la chance, au bonheur, de pouvoir tenir cette femme entre ses bras et de s’arroger sa compagnie. Le cœur attaché, bien malgré lui, bien malgré sa raison.
Il se détache brièvement de la sorcière afin de couper le son de la boule de cristal, laissant les publicités défiler en silence dans la projection qui meuble son salon. La musique tapageuse et les voix criardes sont remplacées par leurs souffles qui se mélangent et le froissement de leurs vêtements. Sa bouche se presse contre le cou de Grainne, ses mains contre sa taille, ses hanches, les cheveux qui glissent entre ses doigts. Jim a un bref regard sur eux, de l’extérieur, et rit doucement alors qu’il lui semble davantage voir deux adolescents en pleine découverte maladroite sur son canapé, plutôt que deux adultes qui n’en sont pas à leurs premières armes. « Le lit sera plus confortable pour tes hanches », lui glisse-t-il en l’invitant à le suivre alors qu’il se lève, lui tendant une main afin de l’aider à s’extirper des coussins confortables où ils se sont enfoncés.
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Remy Lynch
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MessageSujet: Re: comfort   comfort - Page 2 EmptyLun 14 Juin - 9:51
Jim est réceptif et tout à fait ouvert à la proposition de la crapule aux traits charmants. Ça tombe bien, Grainne n’aurait sans doute pas su se contenter d’un simple échange de quelques baisers sans rien derrière. Oh, pas qu’elle soit du genre forceuse, que nenni, mais elle serait surtout restée sur sa faim. Le sourire mutin de l’Irlandaise s’étire et ses yeux pétillent lorsque l’entraîneur de Quidditch va même jusqu’à suggérer qu’il a une idée d’activité pendant cette page de publicité, et même après : « Ah oui ? », hasarde son invitée, comme si elle ne voyait pas du tout à quoi il faisait allusion, comme si elle ne connaissait pas déjà par cœur son hôte, bref, comme si elle était innocente.
Mais ni lui, ni elle, ne sont vraiment innocents dans cette affaire, et les contacts tendres qu’ils échangent déjà depuis moins d’une heure ne sont qu’un exemple parmi tant d’autres de leur rapprochement de longue date.

Les gestes s’intensifient alors que le silence se fait. C’est que dix minutes c’est quand même diablement court, même si l’un comme l’autre ont l’air d’avoir remis à plus tard l’espoir de finir ce film de plus en plus prévisible. Ils se pressent, se serrent, et les mains tantôt caressent, tantôt agrippent, tandis que la fièvre monte, impossible à nier. Elle soupire d’aise, glissent ses doigts dans les boucles de son compagnon, s’abandonne sans crainte, en totale confiance, si ce n’est cette inquiétude qui pointe parfois lorsqu’elle s’observe de l’extérieur et s’interroge sur la lueur qu’elle peut parfois voir briller dans les yeux de Jim. Car s’il est bien un cœur qu’elle se refuse à briser, volontairement ou involontairement, c’est bien celui de Haggen, qui ne mériterait pas ça.

Leur empressement est brièvement interrompu lorsque Jim se fait prévenant quant au confort de son hôte et se relève avec une offre qui n’a plus rien de dérobée ou d’un euphémisme. Sans se départir de son sourire en coin complice, Grainne prend la main qu’il lui tend en dépliant ses jambes, et va pour le suivre vers la deuxième partie plus voluptueuse de cette soirée, mais son visage se tord dans une expression de douleur lorsqu’elle pose les pieds sur le sol et elle se crispe soudainement en un gémissement étouffé et un juron qu’elle retient entre ses dents serrées. Ses doigts se sont imprimés soudainement sur le dos de la main de Jim avant qu’elle n’en prenne conscience et le lâche, pour se pencher en avant et presser doucement et avec hésitation, du genou vers la cheville, ses jambes ankylosées. Et d’informer Jim pour le rassurer de la non-gravité de la situation, quand même : « Fourmis dans les jambes... »

C’est consternant de se dire qu’il n’y a pas de formule magique qui a été inventée pour se débarrasser de cette sensation terrible alors que le nerf comprimé est relâché. À chaque fois que ça lui arrive, Grainne se morigène souvent de ne pas savoir faire attention à ce genre de choses, de ne pas mieux disposer ses pieds et ses jambes. Son manège n’est pas interminable, fort heureusement, mais ça lui prend bien une minute avant de réussir à faire gigoter ses orteils sans avoir envie de se faire amputer. Alors, prudemment, elle relève la tête vers Jim, esquisse une moue un peu gênée lorsqu’elle croise son regard, et suggère, faussement menaçante : « Qu’on soit d’accord, il ne s’est rien passé... »

Pas que ça soit grave. Plutôt qu’elle veut oublier cet interlude involontaire pour revenir à quelque chose de plus plaisant. Et la voilà qui se relève, un sourire charmeur pour effacer tout souvenir de grimace, et se rapproche de Jim, passe ses bras autour de son cou, et minaude : « Je crois que tu me parlais d’un lit...? Je n’ai bien sûr aucune idée de ce que tu peux avoir derrière la tête. », ment-elle effrontément.
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Jim Haggen
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Jim Haggen
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MessageSujet: Re: comfort   comfort - Page 2 EmptyMar 10 Aoû - 4:56
Il apparaît que le Gallois n’a pas été prévoyant suffisamment rapidement, puisque dès que son invitée met pied à terre pour tenter de se lever, son visage est traversé par une expression de douleur. Son inquiétude atteint, en un centième de seconde, un niveau qu’il vaudrait sans doute mieux ne pas discuter, et la pression soudain impressionnante de la main de la sorcière dans la sienne lui passe bien au-dessus du crâne. De toute façon, pour serait-ce que mettre à mal sa main artificielle, il faudrait au moins y empiler un Éruptif sur un griffon, alors l’Irlandaise ne s’approche pas de la chose (sans aucune insulte, bien sûr). Il va pour s’agenouiller afin de cueillir son regard, pour demander ce qu’il ne va pas, lorsqu’elle éclaire la situation d’un grognement exaspéré. Ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident se met dans le chemin de leurs soirées et même que certaines doivent radicalement changer de plans, afin d’accommoder l’un ou l’autre des deux sorciers rapiécés ― des jambes qui refusent de coopérer, une prothèse enrayée, des migraines à tout casser, un spleen qui déforme la moindre interaction. Ainsi, il ne lui fait rien de s’asseoir sur le bras du canapé, en attente que la sorcière aille mieux ; ou même d’envisager, si le problème ne se résorbe pas de lui-même, de lui proposer de faire autre chose.

Promis, il est excellent pour les messages, s’il y met un peu de coeur, et il est certain que le film sera encore plus agréable avec cette activité pour le rendre plus intéressant.

La douleur semble se résorber et avec elle, un peu l’embêtement de Grainne. « Qu’on soit d’accord, il ne s’est rien passé... Je ne vois pas de quoi tu veux parler », fait-il, mine de rien. Il l’aide tout de même à se relever, juste histoire qu’elle ne termine pas à terre. Dans ses bras, c’est plutôt bien, même. « Je crois que tu me parlais d’un lit...? Je n’ai bien sûr aucune idée de ce que tu peux avoir derrière la tête. Oh, mais madame, alors je vous prie de me suivre », qu’il propose avec un ton exagérément obligeant, aidant la sorcière à cheminer de pièce en pièce, jusqu’à la chambre où un lit fraîchement fait les attend (il reçoit peu, alors il reçoit bien).

Là seulement, une fois assuré que les deux pieds de la sorcière tiennent solidement au sol, il se permet de reprendre leurs étreintes là où elles avaient été mises sur pause. Le désir évident, au rythme des souffles qui enfin se permettent de pleinement se couper et des corps qui, libérés du canapé et de ses coussins, peuvent davantage commencer à s’explorer. La frénésie aussi présente que la prudence, alors que ses yeux pers guettent un autre signe de douleur, de membres qui se coincent, sans que quoi que ce soit vienne pour le moment les entraver. « Tu m’as manqué », soupire Jim contre les cheveux de l’Irlandaise, s’autorisant enfin à pleinement la toucher et à défaire les boutons de ses vêtements. Il pense bien la remercier, mais il le fera plus tard. Merci de venir et revenir chez lui, à chaque fois.


Dernière édition par Jim Haggen le Sam 11 Sep - 0:19, édité 1 fois
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Remy Lynch
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MessageSujet: Re: comfort   comfort - Page 2 EmptyJeu 2 Sep - 23:05
Ils sont mignons, tous les deux, à jouer aux imbéciles qui ne voient pas du tout où ils veulent en venir l’un l’autre. Comme s’il ne se passait rien, comme s’il n’y avait pas cette attirance qu’ils ne pouvaient nier. Suivant docilement le maître de maison, Grainne se laisse guider jusqu’à la chambre qu’elle connait déjà fort bien (le nier serait une grossière erreur). Elle ne manque pas de repérer qu’il a fait le lit, et la première pensée qu’elle a (cette canaille !) c’est qu’ils vont prendre beaucoup de plaisir à le défaire.

Mais avant de défaire le lit, chaque chose en son temps : d’abord, leurs habits.

Plutôt que de s’empresser à, d’un coup de baguette (qu’elle serait bien en peine d’utiliser, puisqu’elle l’a laissée dans le pommeau de sa canne, dans le salon !), le débarrasser de ses couches de vêtements, elle le laisse faire en premier, profitant des contacts, du souffle chaud, des frôlements, des caresses. Si elle sourit doucement (un peu tristement aussi ? qu’importe, il ne la voit pas à cet instant) alors que la voix de Jim vibre à côté de son oreille, c’est que lui aussi, il lui a manqué. Elle a beau dire qu’elle ne veut pas être en couple, qu’elle n’a pas besoin d’un homme, elle a néanmoins besoin de tendresse, de désir, d’affection. Mais elle est probablement trop fière pour reconnaître que son Cerveau de frangin a raison. Elle ne saurait pas vraiment dire depuis quand elle n’avait pas pris le temps de passer une soirée rien qu’en tête-à-tête avec Jim, mais elle convient que plusieurs semaines ont passées depuis la dernière fois (voire peut-être un mois ? diantre que le temps passe vite quand on est submergé par des textes gerbants à valider), et qu’elle était bien contente de le retrouver enfin. À la place de paroles qui viendraient en miroir, elle ronronne doucement, le laisse la dévêtir, et lorsqu’elle finit en petite tenue (un charmant assortiment de dentelles noires qui ressortent très bien (trop bien) sur sa peau laiteuse), elle attaque à son tour. C’est que, maintenant, elle est bien trop dénudée par rapport à lui, et il faut impérativement rétablir un semblant d’équilibre, non ?

Doucement, elle s’écarte un rien de temps pour glisser ses mains entre eux et défaire à son tour les boutons récalcitrants qui retiennent les couches supérieures. Tandis qu’elle le débarrasse de sa chemise, ses doigts fins qui courent le long des deux bras de Jim, l’organique comme la prothèse, avant de pousser le pantalon vers le bas, Grainne vient l’embrasser dans le cou tendrement, avant de remonter le long de la carotide pour finalement suivre la ligne de sa mâchoire avant de lui dérober un baiser, directement cueilli sur les lèvres, plus fiévreusement. Ses doigts sont remontés au niveau des épaules de l’entraîneur et la voilà qui le masse un peu au niveau des trapèzes. Un sourire doux orne ses lèvres et alors qu’elle s’applique à appuyer quand même avec la pulpe de ses doigts, histoire que ça serve à quelque chose et que ça ne soit pas juste des mini-caresses. Elle se concentre vraiment pour que le massage soit efficace et l’aide à se détendre : c’est qu’il l’a fait tant de fois pour elle qu’elle s’en voudrait de ne pas lui rendre la pareille lorsqu’elle en a l’occasion ! Et, sentant le regard de son amant sur elle, elle ancre ses yeux bleu gris dans l’océan de Haggen, avec un rictus qui se dessine au coin de sa bouche : « Oui ? Un problème ? » À se perdre dans les prunelles de son hôte, elle se replonge dans des pensées douces amères, songeant à ce qu’il se serait passé si Jim n’avait pas été sur son chemin après l’effondrement de l’annexe du Ministère. Difficile, vingt ans après, de vraiment se souvenir comment elle l’avait rencontré, comment ils en étaient venus à parler, mais ils avaient fini par devenir amis, et, après un temps (difficile surtout pour Jim, qui n’avait pas eu la vie facile sur une période plutôt longue), à se fréquenter plus intimement. Peut-être c’était Verpey qui les avait refait se croiser, tiens… Oh, elle ne savait plus, mais toujours était-il que Grainne savait pertinemment que Jim, sans rien dire et en se contentant de faire sans réfléchir, avait grandement contribué à ce qu’elle reprenne confiance en elle. Peut-être s’étaient-ils aidés, inconsciemment, à accepter ce qu’ils étaient devenus l’un l’autre, et à passer outre leurs blessures physiques et psychologiques et leurs démons respectifs.

Sans doute était-ce parce qu’elle était lucide sur ce qu’elle devait à Jim, et sur l’attachement profond et sincère qu’elle avait développé pour lui, qu’elle se refusait d’un jour lui briser le cœur ou de couper les ponts. C’était simple, naturel, et c’était ce dont ils avaient besoin, ce havre de paix qu’ils avaient trouvé à deux. Si bien que, plutôt que de se laisser couler dans des considérations dont elle n’avait pas besoin à l’instant, Grainne arqua un sourcil et, un peu railleuse, elle hasarda (alors qu’elle n’y croyait pas du tout), à peine quelques secondes après avoir repéré le regard de Jim : « Tu te dis que tu préfèrerais retourner voir le film, c’est ça, hein ? » À le défier d'oser confirmer, presque.
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Jim Haggen
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MessageSujet: Re: comfort   comfort - Page 2 EmptyLun 13 Sep - 16:10
TW : Un peu de sexe

Les étreintes chaudes et empressées qui ont débuté au salon se transforment en effeuillage plus patient, bien que pas moins parcouru de cette même hâte. Ce n’est pas la première fois qu’ils se retrouvent tous les deux au lit, mais Jim éprouve toujours le même bonheur à avoir Grainne entre ses bras. Le même plaisir, si on a besoin d’insister sur la nature intime de l’instant, mais vous savez déjà que ça dépasse le charnel, tout cela ― il a trop de cœur pour que ce soit superficiel. Trop d’insécurités pour que celles-ci soient confiées à n’importe qui. Celles-ci s’oublient sous le toucher prudent de ses mains, sous les baisers et les vêtements qui dévoilent un ensemble de dentelle qui a un effet pour le moins dévastateur sur lui.
Grainne sait parfaitement comment s’assurer de garder toute l’attention de son amant sur elle, autant en sa présence qu’en son absence.

L’entreprise de débarrasser (très gentiment)(il n’ose pas imaginer le coût d’un matériel aussi fin) des sous-vêtements de la sorcière est mise à mal par les attentions de celle-ci, mais il n’ira pas s’en plaindre. Ni de ses baisers, ni de son toucher, alors que ses propres vêtements rejoignent le sol et que les frissons se propagent à tout son épiderme. Le toucher vigoureux de la Lynch détend les nœuds perpétuels de ses épaules, ceux qui remontent depuis les douleurs de son dos cassé et témoignent non seulement de son passé, mais de son présent. Les longues heures d’entraînement vibrent dans les trapèzes malmenés par les doigts de Grainne et Jim a un petit soupir appréciateur, alors que les muscles et tendons ainsi massés crient à la paix. Il profite de la concentration de l’Irlandaise pour détailler son profil et les longues lignes de sa mâchoire, son nez, son cou. Son regard le surprend en flagrant délit et le sourire qui grimpe sur ses lèvres n’en est pas un d’excuse, alors que Grainne l’interroge avec le même amusement. « Tu te dis que tu préférerais retourner voir le film, c’est ça, hein ? Il n’ose pas suivre la blague, de peur qu’elle le prenne au mot ― c’est que la Serpentard en serait bien capable et il n’a pas très envie d’être pris à son propre jeu. Même pas en rêve. »

Ce qu’il s’autorise, toutefois, est de tout mettre en œuvre pour que Grainne oublie qu’il y a un film qui continue de jouer, dans l’autre pièce.

Le Gallois a certainement pour qualité de savoir mettre du cœur à l’ouvrage. Une motivation trouvée sur les lèvres de l’Irlandaise, sur la peau chaude et pâle, entre ses cuisses, contre ses seins tendres et au creux de ses bras grands ouverts. Le hasard qui les a fait se rencontrer (était-ce Verpey, avant sa fuite ?) peut aussi être remercié que les ardeurs de sa jeunesse soient revenues avec la médication, avec la dépression qui a emporté ses lourds nuages loin de lui. Que l’expérience ait accolé à la fougue plus de patience, plus d’écoute. Que les heures passées à découvrir Grainne, de son goût à son odeur, les notes de ses soupirs et gémissements, sachent à chaque fois faire effet.

La nuit est bien entamée lorsque Jim émerge de sa chambre pour aller chercher au salon une assiette de victuailles et de quoi boire, pour sa compagne et lui-même, mais cette fois-ci dans le confort de son lit. Les plats enchantés volent jusqu’à la table de chevet, où une lampe éclaire faiblement la pièce. Surtout, le corps nu de sa compagne, à laquelle il ne se retient pas de donner un énième baiser. « Le film est fini. Je t’ai fait tout rater de cette incroyable production », et il esquisse un demi-sourire aussi peu désolé que précédemment. Encore plus maintenant qu’auparavant, alors que ce qui engourdit ses membres est autrement plus agréable que de simples entraînements de Quidditch… Un verre de limonade est tendu à la sorcière, comme une offrande afin de le pardonner (même si, on se souvient, il n’est pas désolé, et il est assez certain que Grainne non plus). « Comment vas-tu… vraiment ? La superficialité n’a plus sa place, une fois l’amour fait, et la voix prend un ton plus feutré, plus calme. Plus attentif, aussi. Ta nièce, ton frère, tout va bien ? »
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Remy Lynch
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Remy Lynch
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MessageSujet: Re: comfort   comfort - Page 2 EmptyLun 13 Sep - 18:33
Elle se prélasse dans les draps qu’il a délaissés, s’arrachant à ses bras pour aller chercher de quoi les sustenter (du moins, ainsi a-t-il justifié son absence momentanée). Allongée sur le dos, elle ferme quelques instants les yeux, inspire profondément, s’imprègne de l’instant.
Elle est bien.
Comblée.
Heureuse.

Autant le reconnaître tout de suite : ils ont très bien fait d’occuper leur soirée (leur nuit) à autre chose qu’à regarder le premier film sorcier, pour ce que ça comportait de propagande que ni lui, ni elle n’appréciaient plus que cela.

Elle rouvre les yeux sur Jim lorsqu’elle l’entend revenir, précédé par le cliquetis des plats qui volent jusqu’à la table de chevet. Un doux sourire tandis qu’elle tend les bras pour entourer la nuque de l’entraîneur de Quidditch qui vient lui dérober un baiser (qu’elle donne volontiers, allons, elle n’en est pas avare !), puis elle se redresse avec un ricanement alors qu’il présente des excuses qui manquent cruellement de sincérité : « Le film est fini. Je t’ai fait tout rater de cette incroyable production - C’est in-to-lé-ra-ble., raille-t-elle en détachant bien les syllabes les unes des autres, comme pour faire bien peser ce qu’elle affirme. Rien dans son attitude ne tend à y conférer une once de sérieux, pour autant, alors qu’elle est toujours aussi nue que lorsqu’il l’a abandonnée dans ce grand lit, et qu’elle affiche un sourire qui veut dire tout le contraire de ce qu’elle dit. Je ne sais pas si je vais m’en remettre, même. »
À d’autres ! Elle promet néanmoins, en grommelant sans grande conviction : Continue et je trouverai le moyen de te forcer à voir la fin… » La menace, là encore, n’a rien de très crédible, alors qu’elle accepte en silence le verre que son hôte lui tend. Une petite moue, comme si elle pesait le pour et le contre considérer que la limonade servie équivalait à une excuse suffisamment convaincante.

Prenant une gorgée de la boisson rafraichissante, on pouvait considérer qu’elle passait outre ce crime terrible.

D’autant plus qu’il en arriva à un sujet plus sérieux, plus intime, finalement. « Comment vas-tu… vraiment ? Ta nièce, ton frère, tout va bien ? Elle le regarde, et c’est comme si elle se sentait davantage dénudée encore par ce regard qu’elle ne l’est déjà. Rien de charnel ici, Jim la connaît si bien qu’elle a l’impression qu’il pourrait lire en elle avec la même précision que Darragh ou Mike.
(Quoique Mike a l’inconvénient de faire face à une montagne de doute, de la part de Grainne.) (De déni, même, plutôt) (Bref) (Elle essaie de ne pas penser à Mike lorsqu’elle est avec Jim, et inversement…)

S’adossant à la tête de lit (ou plutôt à l’oreiller posé contre la tête de lit), elle quitte sa position allanguie et en recherche une un peu plus stable pour causer sérieusement. Et pour commencer, autant démarrer par le plus facile : « Darragh va bien. Bon, il est toujours convaincu qu’il est la belle gueule de notre duo, mais je ne perds pas espoir : un jour, j’arriverai à lui faire entendre raison. » Une gorgée de limonade, tandis qu’elle se coule lentement contre Jim, la tête posée contre son épaule. « Fi’, c’est moins la joie par contre. Enfin… Elle a l’air d’aller bien, mais j’ai peur que les apparences soient trompeuses. » Elle tourne la tête vers lui, comme pour chercher une approbation dans les yeux de son amant, comme pour lui demander, sans en avoir l’air, si lui même a pu constater ce comportement chez ses enfants, peut-être, sans trop appuyer là-dessus. « Quant à moi… ça va., reconnaît-elle en souriant doucement. Je… Je t’avoue que cette soirée avec toi est une bouffée d’air pur pour moi, là. Je commences à ne plus vraiment savoir ce que je crois, ce que je pense, à force de lire des conneries à longueur de journée… J’en ai un peu plein le chaudron, en ce moment… Mais ça va. » le rassure-t-elle finalement, en posant sa main libre sur la joue barbue de Jim. « C’est le job, de toute façon ! », comme pour dire qu’il y avait plus grave, ou plus important que ses états d’âme quant aux sornettes véhiculées par son propre média. « Et toi ? », lui renvoie-t-elle la question avant de préciser : « Outre les entraînements spéciaux pour Doherty, tout va bien ? »
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Jim Haggen
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MessageSujet: Re: comfort   comfort - Page 2 EmptyLun 20 Sep - 4:54
Il apprend encore à exposer sa vulnérabilité, autant qu’à sonder celle de Grainne. À chaque fois, il craint de tout gâcher, d’être considéré comme intrusif, qu’elle lui reproche de ne pas se mêler de ses affaires. Certainement qu’il suffirait d’une fois pour qu’il n’ose plus jamais lui demander quoi que ce soit, mais pour le moment, la Lynch ne l’a jamais repoussé.
Et lui, il n’a jamais reculé (sa psy serait fière).
Les deux amants reprennent une position confortable entre les draps, l’une installée pour parler, l’autre pour écouter. Son expression est attendrie alors qu’elle parle de son jumeau et de la chamaille éternelle qui règne dans leur duo (ça lui rappelle qu’il doit envoyer des nouvelle à ses propres soeurs). Puis, le visage se fait plus sérieux alors que la blonde évoque sa nièce : « Fi’, c’est moins la joie par contre. Enfin… Elle a l’air d’aller bien, mais j’ai peur que les apparences soient trompeuses. Il hoche un peu la tête, sous le regard questionneur de Grainne. C’est la même chose avec les miens, d’enfants. Ils ont l’air de bien aller, mais qu’est-ce que j’en sais vraiment ? » Surtout que ses gamins, il ne les voit définitivement pas assez pour prétendre savoir deviner leurs mensonges, ou leurs humeurs. Pas assez pour savoir ce qui se trame derrière leurs grands yeux doux, derrière le bavardage énergique de Toni et la timidité un peu maladroite de Dai. Ils ont du cœur et c’est bien ce qui inquiète le père, sans qu’il sache comment leur dire.

Ses doigts artificiels caressent attentivement les cheveux de la sorcière alors qu’elle confie ne plus savoir où elle en est, à force de baigner dans son boulot et tout ce qu’il implique. Le coeur du Gallois s’accélère un peu lorsqu’elle qualifie leur soirée de bouffée d’air pur et comme dans tout, il est très difficile de ne pas précieusement garder ces mots. Tout comme il ne pourra pas s’empêcher d’y repenser, plus tard. « C’est le job, de toute façon ! Que le job », répète-t-il, comme pour tenter de lui aussi y croire. De l’encourager, à sa façon, avant qu’elle lui retourne la question : « Et toi ?Outre les entraînements spéciaux pour Doherty, tout va bien ? »

Jim doit y réfléchir, à comment il va ― vraiment, sérieusement. Se sortir de ce quotidien où il met tout, oublie tout, dans le Quidditch. Ça a toujours été une qualité, autant qu’un défaut, cette capacité à se verser à 100% dans sa passion, comme si tout pouvait se régler en une partie. En sept joueurs sur un balai. Il laisse son visage dans la main de Grainne, profiter de la caresse tendre, avant de répondre : « Bien, je crois. » Ça lui semble assez vrai et proche de la réalité pour être dit, sur ce ton pensif qui semble peser prudemment chaque mot. Il attrape un morceau de sandwich et le tourne, retourne entre ses doigts, sans oser le manger. « Le directeur du département des Jeux et Sports Magiques a prévu une visite à l’équipe. La date prévue a déjà été déplacée, donc il peut débarquer n’importe quand. Je te laisse imaginer la nervosité de Meredith et de mes autres enfants... Il ne leur en veut pas, mais l’ambiance est définitivement tendue et il semble au sorcier que s’il laisse retomber sa vigilance, Antonin arrivera à ce moment précis. Ce n’est pas sain, de vivre en ultravigilance constante et c’est ainsi un travail de tous les jours de ne pas y penser. Ce n’est qu’un mauvais moment à passer. » Un soupir et il mange enfin le sandwich en quelques bouchées, chassant les miettes d’un mouvement vague de sa baguette.

« Et c’est bientôt mon anniversaire. Et si Jim savait quel incroyable événement va prendre place, la nuit de son anniversaire ! Heureusement, l’entraîneur est ignorant de ce futur sur fond de Marco Polo, et pense seulement à une soirée en tête-à-tête avec lui-même. À un déjeuner avec ses parents, à un après-midi avec ses enfants, à un entraînement avec son équipe. Je ne rajeunis pas. » Le commentaire est amusé alors qu’il passe sa main dans ses boucles devenues poivre et sel, puis sur son menton qui a bien blanchi dans les dernières années. Les années qui passent portent un double sens, pour l’ancien gardien : elles portent leur poids d’angoisse, mais aussi de soulagement.
Il est encore là.
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Remy Lynch
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MessageSujet: Re: comfort   comfort - Page 2 EmptyVen 24 Sep - 9:19
Ce dont tu te doutes, quand il s’agit de ta nièce, c’est qu’elle n’est certainement pas fan des personnes que tu côtoies en continu, des arrangements que tu peux avoir notamment avec certains Marqués, ou de la place que tu laisses à ces fumiers de l’ASAP. Vous êtes proches, et tu espères bien qu’elle sait, comme son père et son oncle savent pertinemment que tu ne crois pas ce que tu as pourtant l’air de professer et de diffuser comme idéaux et comme informations. Pour autant, par moments, tu songes avec un pincement au cœur qu’il n’y a qu’un pas entre la certitude et le doute soudain. Et alors que tu voudrais pouvoir être là pour Fiona, toujours, tu te demandes parfois si le masque que tu portes en public n’aura pas tôt fait un jour de la détourner complètement de toi.

Alors tu essaies de te rassurer, lovée contre Jim, que ce n’est qu’une phase dans la vie des jeunes adultes, que tes proches ne sont pas dupes de la façade et de la caution respectable que tu offres au monde. Que ce n’est qu’un job, et pas ta conviction profonde.

Tu te passes la main dans les cheveux, après avoir caressé la joue de Jim, et tu t’intéresses à lui. Un sourire sincère étire tes lèvres alors qu’il reconnaît être dans une bonne période de sa vie. Ça te rassure, de le savoir bien. C’est que, tu t’es attachée à lui, et il reste l’un des rares points d’ancrage de ta vie auprès duquel tu peux être vraie, sans faux semblants. Alors, le savoir bien, c’est toujours une bonne chose. Néanmoins ton regard est quelque peu inquisiteur lorsqu’il commence à faire tourner  un bout de sandwich entre ses doigts sans y toucher, signe d’un tracas  à l’horizon. La mention d’Antonin Dolohov ne te fait pas spécialement réagir, à cela près que tu traduis immédiatement et mentalement la fonction vers le nom du Mangemort. Tu ne le connais pas personnellement, même si tu as parfois besoin de quelques faveurs de sa part pour avoir tel ou telle joueu.r.se de Quidditch en couverture de la semaine, aussi tu ignores vraiment les liens anciens qui peuvent l’unir à Jim.
Pour autant, tu sens le trouble chez ton ami et amant et tes sourcils se froncent légèrement, le temps que Jim balaie de façon toute relative ce nuage noir.

Tu ne sais pas vraiment quoi lui dire, vis-à-vis de cette histoire. Heureusement, il ne semble pas attendre de toi une solution, puisqu’il enchaîne. Tandis qu’il évoque son anniversaire prochain, tu hoches la tête doucement, ton sourire s’étirant de nouveau, doux et tendre. « Je ne rajeunis pas. », commente-t-il et tu remarques cependant une chose : « Tu restes encore tout à fait vigoureux, si je peux me permettre... », le rictus mutin au coin de tes lèvres veut bien dire une chose qu’il ne lui sera pas trop difficile à interpréter, et déjà tu te redresses un peu pour l’embrasser sur les lèvres avec tendresse, rester là, à le regarder avec une mine réjouie, et glisser, un peu sur un coup de tête : « Si t’as rien de prévu encore pour la soirée, je pourrais peut-être me libérer... » En tout bien, tout honneur, songes-tu en le disant, tout en sachant pertinemment qu’il y a toujours un risque de surinterprétation. Mais bon, tu n’aimerais pas le savoir seul le jour de son anniversaire, pas vrai ?
Et pour l’heure, ton ventre grogne et crie famine, signe qu’il est peut-être temps de revenir aux victuailles rapportées par ton hôte.

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