BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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 comfort

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Jim Haggen
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Jim Haggen
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MessageSujet: comfort   comfort EmptyMer 10 Fév - 5:24
comfort
début juillet 2007 | @remy lynch


L’appartement douillet et vieillot, où les rayons du soleil terminent de décliner alors que la journée se termine et que l’astre se couche sur Cardiff, embaume des arômes du souper. Jim n’était pas bien cuisinier, dans sa jeunesse, et encore moins pendant toute sa dépression, mais les dernières années ont grandement amélioré ses capacités en ce sens. Pour la soirée sous les plaids, assis devant la boule de cristal et le film qui y sera diffusé (le premier film sorcier, tout de même !), rien de trop fancy, de trop complexe ― sandwichs divers sans croûtes, roulés miniatures de saucisses, crudités, gâteau au citron glacé, limonade et bière tout aussi fraîche. Aucun ustensile requis autre que leurs doigts et rien qui puisse détourner leur attention de la première création de Cristalfilms.

Et sait-on jamais, il a aussi tout préparé pour des brioches à la cannelle fraîches le lendemain matin, s’il advenait que sa compagnie de la soirée lui fait la grâce de rester pour la nuit. L’entraîneur de Quidditch ne veut présumer de rien, mais on ne peut pas l’empêcher d’espérer, n’est-ce pas ?

Il ne manque d’ailleurs que ladite compagnie, mais il sait bien que si lui a eu le plaisir de profiter d’un peu de repos une fois l’entraînement du jour terminé, ce n’est pas le cas de l’Irlandaise. Apparemment que les potins n’arrêtent jamais… et en fait, en tant qu’ancien joueur vedette, il est très bien placé pour le savoir, alors qu’il en a alimenté son quota, jadis. Alors que le Haggen fait prudemment léviter l’assiette de sandwiches jusqu’au salon, son regard court jusqu’à l’horloge, où l’aiguille s’approche de l’heure fatidique de diffusion. Il a confiance que la Lynch sera à l’heure, malgré tout.
Confiance en elle pour bien des choses. C’est facile, avec Grainne. Facile de ne pas s’attendre à davantage, de profiter de ce qu’ils partagent, de ne pas se casser la tête et le cœur avec ce qui pourrait être fâcheux, douloureux. Ne pas se laisser faiblir, chacun de son côté avec son propre palpitant brisé, mal rapiécé. Facile, alors qu’elle comprend certains de ses malheurs, qu’elle ne questionne pas ses secrets et que lui laisse les zones d’ombre en paix. Une aisance qui se reflète dans la hâte de la recevoir chez lui, dépourvue d’angoisse. Dans les bras certes couverts jusqu’aux poignets par sa chemise, mais la main droite dépourvue d'un habituel gant, dévoilant les mécanismes fins de la prothèse.
Confiance.

Dès que la trotteuse effleure le 12 de l’horloge sonnant l’heure convenue, la sonnette de l’appartement résonne en un carillon joyeux de chants d’oiseaux qui remplit toutes les pièces. « Entre ! », lance-t-il joyeusement à la cantonade, déverrouillant tous les loquets de la porte d’entrée d’un coup de baguette. Le battant de bois s’ouvre sur la silhouette élégante de l’Irlandaise et ce regard intelligent, malicieux, auquel il sert un sourire en salutation. Quelque chose de peut-être un peu trop doux, mais nous n’en dirons rien. « Pile à l’heure ! Dans quelques minutes, la diffusion débutera et Jim a peut-être un peu hâte, disons-le. Qu’est-ce que je te sers ? » Il n’a plus sa collection de whisky, mais il peut au moins bien recevoir son amie !


Dernière édition par Jim Haggen le Sam 13 Fév - 4:58, édité 2 fois
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Remy Lynch
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MessageSujet: Re: comfort   comfort EmptyJeu 11 Fév - 16:43
Elle avait attendu cette soirée comme d’autres avaient attendu le Seigneur des Ténèbres. Bon, l’analogie n’était sans doute pas adaptée, mais Remy était le cynisme incarné quand elle finissait une journée catastrophique par la lecture d’une énième chronique à vomir de cette petite garce de Lucrèce Harcourt. Parfois, elle se demandait pourquoi elle ne l’avait pas virée dès qu’elle en avait eu l’occasion (c’est-à-dire, en prenant le pouvoir et le poste de rédactrice-en-chef, ou presque)… Et régulièrement, sa raison lui rappelait qu’elle ne pouvait pas se permettre de limoger des chroniqueuses de sang pur sous prétexte fallacieux, au risque de révéler un peu trop ses penchants véritables quant au tour que prenait le monde. Elle faisait donc avec, et comptait (pour passer le temps) les hauts-le-cœur qui lui venaient aux mentions immondes de ce que la pureté du sang valait…
Bref, cette soirée était une sorte d’îlot salvateur dans cette longue semaine semée d’embûches et de sujets exaspérants. S’écraser dans le canapé de Jim Haggen, s’emmitoufler dans un plaid tout doux et se coller contre le torse de l’entraîneur de Quidditch, ne lui avait jamais semblé plus souhaitable qu’à l’instant où elle avait regardé la pile de textes à valider d’ici le lendemain soir. Autant dire qu’elle avait laissé un certain nombre de textes à plus tard, et qu’elle avait esquivé des visites inopportunes dans son bureau au titre d’une réunion de travail à l’extérieur très importante.

Tu parles d’une réunion de travail ! Ils avaient planifié une soirée film depuis que l’annonce était tombée que le premier cristalfilm diffusé en avril dernier au MILF allait être diffusé sur le réseau des boules de cristal britannique. La BCBC allait sans doute se faire une montagne de fric avec cette histoire et Grainne avait un peu de scrupule à permettre à Ezekiel Zabini de s’enrichir davantage, mais bon, le pitch du film était terrible et elle sentait qu’ils allaient beaucoup s’amuser avec Jim ce soir.

Sortant du bâtiment de Witch Weekly, elle observa un instant les mouvements sur Diagon Alley puis transplana sans vraiment attendre jusqu’au Pays de Galles, pour sonner à l’heure dite à la porte de son ami. La voix de l’ancien joueur lui parvenant, elle poussa la porte qui était ouverte et trouva très vite le sourire éclatant de son hôte. « Qu’est-ce que je te sers ? » À cette proposition, la sorcière ne se départit pas de son sourire en coin et elle ouvrit un pan de sa longue cape aux reflets vert sapin pour en sortir une flasque dont elle n’aurait pas dû avoir la possession. « Hé bien, un jus de citrouille serait sans doute idéal pour commencer, mais j’ai décidé aussi de t’apporter un petit cadeau. » De l’intérêt de travailler avec les Travellers en parallèle de sa vie officielle : elle avait toujours un moyen d’obtenir quelqu’alcool de contrebande qui n’avait pas été saisi. Et d’ajouter en se débarrassant de sa cape qu’elle envoya s’accrocher au porte-manteau d’un claquement de canne : « Ce sera notre petit secret » avec un air conspirateur à peine forcé. S’approchant du maître des lieux, elle déposa un baiser sur la joue, comme pour le rassurer sur un éventuel risque qu’elle aurait pris et lui caressa la joue. Le regardant quelques instants, droit dans les yeux, Grainne avait un sourire sincère, un de ceux qu’elle gardait pour la famille et les amis, et n’avait rien à voir avec les sourires qu’elle servait au travail. « Tu n’imagines pas à quel point je suis contente d’être avec toi pour ce moment d’anthologie… Combien on parie que ça va être A [very] Good Time ? », finit-elle par suggérer avec des yeux qui pétillent d’amusement, en jouant sur le titre (nul, et elle était spécialisée dans les titres nuls mais vendeurs, vu la revue qu'elle dirigeait) de ce fameux film.
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Jim Haggen
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MessageSujet: Re: comfort   comfort EmptySam 13 Fév - 5:21
Il aurait dû savoir, dès le premier éclat de malice dans les yeux de Grainne, que celle-ci planifiait un mauvais coup. Celui-ci révélé dans la flasque tirée de sa cape, prestidigitatrice habile qui sait sortir bien plus intéressant qu’un lapin de son chapeau. « Hé bien, un jus de citrouille serait sans doute idéal pour commencer, mais j’ai décidé aussi de t’apporter un petit cadeau. Vilaine fille », que gronde faussement l’ancien Gryffondor, sans pourtant perdre son sourire, ni l’amusement qui danse dans ses yeux verts. Plutôt ravi, en vérité, des manigances et entourloupes avec lesquelles la Lynch sait toujours le surprendre, par des moyens détournés sur lesquels il n’a absolument pas envie de se pencher. Laissez certaines choses en paix et elles ne viendront pas vous mordre en retour est  un très sage mantra, dans son cas d’homme qui a apparemment toujours très mal choisi ses amis. Même si, alors que la femme s’approche de lui, air conspirateur sur les traits et secret sur la langue, Jim soutiendrait fermement le contraire.
Il choisit très bien choisir sa compagnie.

Son visage lui semble devenir très chaud, là où ses lèvres se déposent, où la main vient caresser la joue piquante de barbe. Le besoin d’être touché si souvent oublié, mis de côté, qu’il semble chaque fois à Jim redécouvrir à quel point… il en a besoin, justement. « Tu n’imagines pas à quel point je suis contente d’être avec toi pour ce moment d’anthologie… Combien on parie que ça va être A [very] Good Time ? Feeling corny, aren’t you ? », réplique l’homme en riant, toujours sans se dégager du contact. Définitivement plus qu’amical. Il prend la main dans la sienne et l’embrasse, brièvement, avant de faire voler à eux deux verres. Que la dame s’occupe de les remplir avec son cadeau à l’hôte. Qui, soulignons-le, saura y faire honneur.

« Je suis content que tu sois là. Les crudités, accompagnés de leurs sauces, et les roulés vont rejoindre les sandwiches, pour ce qui ressemble à un buffet pour bien plus que deux personnes. Il y a ça, aussi, avec la cuisine : il n’a toujours pas appris à doser. Je n’ai pas dépensé tous ces Gallions pour regarder ça tout seul. » C’est que la diffusion spéciale de A Good Time n’est évidemment pas incluse dans la programmation habituelle de la BCBC et que pour avoir le droit à cette première, l’entraîneur a dû casquer un peu plus encore. Déjà que les feuilletons ne sont pas toujours de la meilleure qualité… « En plus, je parie que tu as tous les potins exclusifs de tournage, les yeux levés vers le ciel, comme pour chercher une divine inspiration, tellement exclusifs que tu ne peux même pas les publier. » Jim Haggen a non seulement alimenté nombre de potins (et il y a eu une époque, Antonin et lui se plaisaient beaucoup à décortiquer les pages des magazines afin de mutuellement se lire les trucs les plus improbables), mais il en a toujours été bien amateur. Un vice plutôt innocent. Plus que celui de l’alcool, auquel il doit toujours être attentif ; plus que les drogues, dont il a bien profité dans sa jeunesse ; et en compagnie de Grainne, facile à assouvir.

Le pichet de limonade et les bières vont compléter le tableau, au salon. Un coup d'œil à l’horloge, afin de ne pas rater le début de la diffusion. Ce vautour de Zabini serait bien capable de le faire payer pour ne pas avoir regardé. « On a le temps d’un verre, avant le spectacle. » Presque charmeur, dans la suggestion, alors qu’il baisse le regard vers les verres désormais remplis de glace et d’alcool. La fossette creusée dans sa joue, alors que la main prothétique attrape l’un des verres. Sa magie si fine qu’il en sent le verre, le froid, comme sur de la peau véritable.
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Remy Lynch
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MessageSujet: Re: comfort   comfort EmptyMar 16 Fév - 23:33
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S’éloignant un instant du profil de son hôte, pour se concentrer sur ce qu’elle faisait, à savoir remplir de ce précieux nectar leurs deux verres, il n’était pas question qu’elle en gâche une seule goutte, et pour cause : la gnôle de contrebande se faisait rare ces derniers temps ! À croire de Travers cadet n’avait que ça à foutre, après le fiasco de son mariage, que de trouver des alambics clandestins dans le Royaume-Uni et en Irlande. Parfois, la Lynch se demandait ce que devait bien penser Adele de tout cela, mais elle n’était pas non plus inconsciente au point de l’interroger réellement. Après tout’ qu’est-ce que ça pouvait bien faire à une rédactrice en chef de journal féminin que le chef de la Brigade de Police Magique donnait comme mission à ses troupes ? Mieux valait ne jamais trop attirer l’attention du sang-pur sur elle.

Revenant à Jim, bien plus galant homme que le sinistre mangemort qu’elle chassait à l’instant de ses pensées, Grainne put constater que l’entraîneur avait vu un peu grand pour les proportions et glissa une légère menace alors qu’il était pourtant charmant : « Je n’ai pas dépensé tous ces Gallions pour regarder ça tout seul. - Fais attention, quand même, je vais finir par prendre ça pour une demande déguisée d’incruster Darragh... » Et, agrémentant pareille plaisanterie d’un clin d’œil, elle clarifia le fait que ce n’était pas du tout dans ses plans, de faire venir son jumeau dans cette soirée à deux. « Mais bon, si tu veux des scoops inédits, il vaut mieux qu’on soit seuls, hein ? » Car elle en a, des infos : la lueur au fond de ses yeux d’un bleu azuréen la trahit complètement sans qu’elle ne cherche à faire mine d’être innocente.

Laissant le pommeau de sa canne reposer contre le dossier du canapé, elle referme ensuite la fiole et la laisse trôner au milieu des victuailles, pour prendre ensuite les deux verres servis et laisser Jim en prendre un, maintenant qu’il a l’air de maîtriser l’horaire. Les yeux dans les yeux,elle propose un toast simple et efficace : « À nous, et au plaisir d’être ensemble ! » Accentue-t-elle sciemment le terme plaisir dans son envoi ? Peut-être, peut-être pas : elle garde cet air impénétrable si souvent usité en présence de novices de la presse à scandale. Les yeux dans les yeux, elle attend qu’il trinque à son tour pour prendre une gorgée, petite. Puis, sentant les muscles de ses cuisses trembler, signe qu’elle ne devrait pas rester trop longtemps encore en station debout, elle reprend avec nonchalance sa canne et contourne le canapé pour s’y installer confortablement (s’y vautrer, autrement dit, quoiqu’avec une certaine grâce). Enfoncée dans l’assise, elle reprend une lampée de gnôle et commente, jamais vraiment habituée à cette sensation corrosive dans le fond de sa gorge : « Bon, ça ne vaut quand même pas un bon vieux Ogden, mais ça a du caractère, non ? Ça réchauffe, en tout cas : regarde-toi dans la glace un instant ! », suggère-t-elle en riant doucement, ayant l’impression que les joues de Jim ont gagné instantanément en couleur.

Mais peut-être est-ce leur proximité qui joue, et le fait qu’elle soit déjà blottie contre lui, comme un vieux couple aux tendres habitudes. Le verre d’alcool, pour l’heure au creux d’une de ses mains, ne s’est pas beaucoup vidé et elle l’interroge avec naturel et sans se forcer : « Ca allait, ta journée, au fait ? »
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Jim Haggen
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MessageSujet: Re: comfort   comfort EmptyMer 24 Fév - 6:12
Le joueur de Quidditch trinque de bon cœur, les yeux dans les yeux de la sorcière, avant de tremper les lèvres dans le… whisky ? scotch ? vraiment, il s’en soucie bien peu,, alors que l’alcool enflamme aussitôt ses papilles dans une brûlure aussi reconnaissable qu’agréable. Jim est sage, sans doute presque trop pour celui qui a eu une jeunesse délurée, et lui n’a pas les moyens ou contacts de mettre la main sur des pépites dans ce genre. Il en profite alors doublement, de chaque gorgée de son verre, avec un soupir satisfait. Il ne tient pas rigueur à sa compagne qu’elle le précède au canapé, connaisseur des faiblesses de ses jambes, dernier homme (bon, à part Darragh, bien sûr) qui irait y dire quoi que ce soit. « Bon, ça ne vaut quand même pas un bon vieux Ogden, mais ça a du caractère, non ? Ça réchauffe, en tout cas : regarde-toi dans la glace un instant ! Il l’écoute et en effet, dans la glace du passage… le reflet lui renvoie une expression joyeuse, aux pommettes d’un rose soutenu, au-dessus de la barbe nette qui habite son visage. Pas sûr que ce soit uniquement la faute du whisky », répond-il en passant sa main sur ses joues chaudes, sous ses yeux brillants.

À son tour, Jim s’écrase dans les coussins. Et un peu contre Grainne. Un peu comme beaucoup. Et, il le jurerait, il n’est pas certain que ça diminue la chaleur de son visage, de la sentir si proche. Ils ont l’habitude, il n’est plus un adolescent, mais inutile pour l’homme de nier que son coeur s’emballe peut-être un peu à chaque fois qu’il a le plaisir (c’est le cas de le dire) de côtoyer la journaliste.

« Ca allait, ta journée, au fait ? Un autre soupir et il accompagne la réponse d’un seul mot : Épuisante. D’une gorgée d’alcool, aussi, avant de se permettre quelques détails supplémentaires : Ma gardienne veut participer aux qualifications de l’équipe nationale galloise et je lui ai proposé des entraînements supplémentaires, afin de la préparer… Je ne regrette pas, mais tout de même un peu. » Le Haggen rit et s’étire un peu, générant toute une série de craquements de son cou jusque dans son dos, où les douleurs imputables à son accident ne disparaîtront jamais tout à fait. L’exercice régulier et la remise en forme ont définitivement aidé avec ce point de sa santé… ainsi que les soirées à se reposer, collé contre Remy. Ça, ça a aidé le moral.

La fumée de la boule de cristal, posée sur la table devant eux et réglée afin de projeter ses merveilles convenablement, change de couleur, annonçant que le début du film est imminent, ou presque. Jim tourne le visage vers l’Irlandaise et dépose un léger baiser sur sa tempe, puis échange son verre de gnôle anonyme contre un sandwich dûment préparé par ses blanches mains (l’une calleuse, l’autre trop lisse) : « Alors, ces potins exclusifs ? Y’a des scandales cachés que je ne devrais pas savoir ? » À propos du film ; à propos de tout le reste. Une façon détournée de lui demander comment s’est passée sa journée, bien que les secrets de Grainne sont bien plus protégés que les siens.
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Remy Lynch
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MessageSujet: Re: comfort   comfort EmptyMer 24 Fév - 18:02
Qu’il est bon de passer du temps en bonne compagnie ! C’est ce que Grainne se dit tandis que Jim laisse entendre qu’il n’y a pas que le whisky de contrebande qui lui donne chaud. Ben tiens. Un clin d’œil en guise de réponse, elle se cale contre lui et sourit encore de le voir toujours le rouge aux joues, voire plus. Un régal que de n’être pas dans les faux-semblants pour quelques heures, pour une soirée, pour une nuit. Elle se redresse un peu, le coude appuyé sur le haut du dossier du sofa, tournée vers lui pour lui faire face, puisqu’il a l’air d’avoir des ennuis. Inquiète, un peu ? Pas pour Jim, quoique. C’est pas qu’elle redoute que ça chauffe dans le petit monde du Quidditch, mais bon, on n’est jamais à l’abri de surprises.

Hochant la tête tandis qu’il lui explique les ambitions de sa gardienne, elle songe qu’il reste tout dévoué à ses poussins et l’admire plutôt pour ça. « Je ne regrette pas, mais tout de même un peu. - Oh non, tout cassé, toi ? » Elle rit aussi, et se promet de faire en sorte de détendre les muscles tirés du sportif, tout en hasardant le nom de la joueuse : « Doherty, c’est ça ? Tu vois que je t’écoute quand tu me parles Quidditch… », ajoute-t-elle, sa fossette se creusant au coin de sa bouche. Il vaut mieux qu’elle connaisse le nom des joueuses et joueurs de Quidditch en vogue, parce qu’on a toujours besoin de têtes d’affiche lorsqu’on essaie de faire une couverture annuelle en lien avec le début de la saison de Quidditch. Mais disons qu’elle se fait une mission de connaître vraiment la composition des Rowdy Ravens, histoire de ne pas être larguée dans une conversation un peu enflammée sur ce sport national. Et de lever le verre à l’adresse de Jim pour ajouter : « À sa future sélection, alors ! »

Elle pourrait continuer à discuter avec lui de l’avenir de ses protégés, mais l’ambiance change en même temps que la couleur de la fumée de la boule de cristal. Signe de l’approche de ce fameux film, elle reste là encore avec son verre dans les mains, et en prend une gorgée, alors que Jim s’attaque aux victuailles déposées devant eux. Récupérant sa canne de sa main libre, elle tapote le côté de ses chaussures par ladite canne et s’en débarrasse d’un sortilège informulé alors que Jim la relance sur les scandales. Pieds désormais libérés de leurs entraves, elle croise ses jambes en tailleur, tout en sachant pertinemment qu’elle risque de le regretter tout à l’heure, quand des fourmis les parcourront alors qu’elle voudra se relever. « Alors, ces potins exclusifs ? Y’a des scandales cachés que je ne devrais pas savoir ? - Ah ça, ce film en regorge ! La production a dû éviter un procès en diffamation et ils ont failli aller devant le Magenmagot. Les frais étaient tellement élevés que la branche non pure de la famille, qui voulait qu’on leur donne un rôle moins nul et moins insultant, a fini par accepter un règlement à l’amiable et a laissé tomber l'idée de poursuites judiciaires plutôt que d'être ruinée. » Se penchant un peu, elle repose le verre sur la table basse et hésite quelques instants avant de piocher trois roulés miniature de saucisse qu’elle dépose dans sa paume libre, histoire de faire des réserves. « Franchement, je pense qu’on va avoir de quoi rire avec ce film, il paraît que c’est truffé de références sans subtilité aucune… » annonce-t-elle alors que le logo de la BCBC jaillit de la brume projetée et envahit tout le mur. « Tu crois qu'on aura moyen de mettre en pause, si j'ai des souvenirs de potins qui arrivent d'un coup ? »
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MessageSujet: Re: comfort   comfort EmptyLun 1 Mar - 4:56
Jim est un excellent public pour les histoires scabreuses ― faut dire que sa naïveté est parfaite pour lui permettre d’être aisément choqué (même si pas vraiment vraiment choqué, il a vu neiger tout de même). Il ponctue les révélations de Grainne de « Non ?! » et d’un « Mais vraiment » amusé, où s’entend un gloussement en fond, qui n’ose pas tout à fait sortir. Faut dire qu’il mange en même temps et que ses sandwichs sont réussis, et qu’un fond de politesse l’empêche de trop parler la bouche pleine. Puis, comme la Lynch fait l’effort pour l’écouter parler quand il l’entretient de Quidditch (et, il doit l’avouer, ça lui fait plaisir qu’elle connaisse le nom de ses joueurs), il fait le même alors qu’elle lui parle de son emploi, ou du reste. « Franchement, je pense qu’on va avoir de quoi rire avec ce film, il paraît que c’est truffé de références sans subtilité aucune… J’espère qu’on réussira à deviner qui est la famille en question, puis, il ajoute, un clin d’oeil au visage : Enfin, moi : toi, tu sais déjà, tu triches. »

En remarquant les petits fours dans la main de son invitée, Jim attrape sa baguette et fait voler à eux de petites assiettes (et les serviettes de table oubliées, la faute à ses habitudes de vieux divorcé). Manger avec les doigts, d’accord, mais il ne faudrait pas non plus qu’elle se salisse… Quasi d’autorité, il remplit l’assiette de crudités au passage, avant de la lui tendre afin qu’elle y dépose son précédent butin. « Tu crois qu'on aura moyen de mettre en pause, si j'ai des souvenirs de potins qui arrivent d'un coup ? Un signe négatif du chef, un soupir. Pas à moins d’avoir un abonnement premium, je crois, et je n’ai pas envie de donner mes Gallions à la BCBC à ce point », ronchonne l’entraîneur. Il renfloue bien assez les coffres d’Ezekiel Zabini comme ça… et puis, s’il comprend bien le principe d’un film, c’est fait pour être regardé sans pause, n’est-ce pas ? « Par contre, je suis sûr qu’on peut compter sur quelques pauses publicitaires. » Jamais une occasion ratée de se faire un peu plus d’argent.

Ils se taisent quelques instants, le temps du logo de la BCBC de disparaître et d’être remplacé par de la musique et le premier générique, avec la fameuse mention inspiré de faits vécus, sans davantage de précisions à ce sujet. Un regard complice et il se cale un peu mieux dans le canapé, se versant magiquement un verre de limonade pour accompagner son sandwich, histoire de modérer un peu son apport d’alcool. Il n’a plus le foie de sa jeunesse, pas uniquement par la faute de ses excès. Certains mélanges faits au plus creux de sa dépression ne pardonnent pas.
Puis, il se sent déjà la tête un peu plus légère, même si tout ne peut pas être mis sur la faute de l’alcool de Grainne.
« Oh je ne savais pas que c’était la petite Shacklebolt », commente l’homme alors que les premiers noms apparaissent à « l’écran », sur une musique rythmée qui s’ouvre sur… le pays de Galles ? Sur Cardiff, est-ce qu’il voit bien ? Il s’en penche vers la boule de cristal, les yeux plissés soupçonneusement, comme pour s’assurer que ses yeux ne le trompent pas. « Ça se passe ici ?! »
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MessageSujet: Re: comfort   comfort EmptySam 27 Mar - 0:27
Grainne ne se gêne pas, ricanant doucement lorsque l’entraîneur de Quidditch s’offusque du fait qu’elle connaisse déjà tous les potins entourant le mystère du tournage de ce premier film cristal de la BCBC, et encore plus la famille mystère, qui franchement n’a rien de surprenant quand on connaît les rumeurs du pays. Ça la rendrait presque nostalgique, cette histoire, puisque la voilà qui repense aux vertes vallées de son Irlande natale, et à ce foutu mur qui a contrarié tellement de plans parfaits. Un coup d’œil par en-dessous alors que Jim lui met d’autorité des légumes dans son assiette, et plutôt que de faire la sale gosse, elle embraye sur la question de pauses ponctuelles.

Bon, c’est mal barré, Zabini est effectivement un type qui lui donne l’impression qu’il ferait presque payer les gens qui lui lancent un regard, s’il avait trouvé un fondement légal pour faire une chose pareille... ça ne l’étonne donc pas qu’il rende tout contrôle de la diffusion payant (rubis sur l’ongle, même). Elle hausse les épaules, comme pour absoudre Jim et son envie de dépenser ses Gallions pour des choses plus importantes. Récupérant un bout de carotte, elle commence à le croquer en accentuant les craquements, bouche presque grande ouverte, pour en faire profiter Jim alors que le générique défile. « Oh je ne savais pas que c’était la petite Shacklebolt - eh si, gros rôle ! Si avec ça, elle ne crève pas le cristal... », commente-t-elle, espérant quand même que la jeune sang-pure sera meilleure que dans ces épisodes déplorables d’Amour, Gloire et Magie... Elle se penche un instant pour reposer l’assiette à moitié consommée sur la table basse, histoire de mieux se vautrer contre Jim qui déjà la dévisage, choqué de reconnaître le lieu de tournage. Un sourire en coin, encore un, et un sourcil qui sautille brusquement, avant que la Reine des Potins ne dévoile un des secrets de tournage, alors qu’un travelling arrière remontre la ville dans son entièreté avant de plonger dans le quartier magique. « Disons que le tournage s’est fait ici pour diverses raisons, mais que le lieu originel se situe plutôt de l’autre côté de la mer d’Irlande... » Son regard se reporte vers la projection où l’on voit l’actrice incarnant la matriarche Dartoy ouvrir une lettre portant le cachet du Ministère de la Magie et annoncer à la famille dans le plan suivant qu’ils doivent aller passer le fameux test Van Broome dans la semaine.

Le nom, si mal déguisé, arrache un éclat de rire sonore à Remy qui se félicite de n’avoir pas bu à ce moment-là. « Mais quelle bande d’idiots, ah ah, je savais que ça allait valoir le coup, ce film ! Sa sa respiration se calme et le fou-rire qui l’avait prise s’apaise tandis qu’elle souffle un : « De ce qu’on m’a dit, on n’est pas au bout de nos peines... » pouffe-t-elle doucement alors qu’elle se reprend et fait en sorte de suivre vraiment l’intrigue.

Plus tard, peut-être dix minutes après cette scène d’introduction, les spectateurs voient apparaître à l’écran le compagnon de Willow Dartoy (la jeune première jouée par Thema Shacklebolt, donc). Bel homme, mâchoire carrée, il affiche les codes vestimentaires d’un sang-mêlé bien intégré à la société, une robe de sorcier bien coupée mais pas trop riche non plus en termes d’étoffes. Et Remy de faire bénéficier Jim de son expertise : « Ne te laisse pas avoir par l’alchimie quasi-proche de zéro qu’ils ont dans la boule, il paraît que ces deux-là ont connu un certain rapprochement pendant le tournage... » Dans le même temps, Tartempion (elle n’a pas suivi comment ce personnage s’appelait) commence à parler mariage avec Willow et il est évident (rien qu’à faire attention à l’ambiance musicale de la scène) que tout ceci va très mal finir pour cette idylle impossible. La première coupure pub tombe alors qu’ils sont deux scènes plus loin, et que le suspense est à son comble pour connaître les résultats du test Van Broome. Remy en profite pour se tourner totalement vers Jim, coude sur le dossier d’un canapé, la tête penchée sur le côté, un ravissant sourire sur les lèvres : « Alors, tu vois venir toute l’intrigue ? »
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Jim Haggen
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Jim Haggen
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MessageSujet: Re: comfort   comfort EmptySam 3 Avr - 0:44
La mention de la mer d’Irlande le fait par réflexion serrer l’épaule de sa compagne, alors que son bras se glisse autour d’elle, dans un geste d’un naturel qui serait déroutant s’il ne passait justement pas si inaperçu. Lui-même férocement attaché aux terres qui l’ont vu naître, il ne peut même pas imaginer le sentiment d’être déraciné de force de son pays. La caresse s’étire, se transforme en simple étreinte, en un couple d’amants lovés simplement l’un contre l’autre, rivés devant la boule de cristal.

Jim articule silencieusement les mots Van Broome et peut seulement imaginer les membres de la famille allemande être consternés devant ce choix. Probablement que le patriarche en a eu davantage de cheveux blancs. Impossible de ne pas accompagner Grainne dans son rire, qui s’estompe peu à peu alors que l’air de rien, il se laisse prendre dans la découverte des personnages (il en oublie même de manger). Si la prémisse est simple, il peut au moins reconnaître que la direction photo (qu’il ne saurait pas appeler comme ça, vu qu’il n’y connaît rien) est superbe et que les paysages gallois sont superbes. Et même que la Shacklebolt est plutôt attachante, dans ce rôle central. La déception de la pause publicitaire, juste avant le moment charnière, est vite effacée lorsqu’il tourne la tête et porte à nouveau ses yeux bleus sur sa compagne de la soirée.

C’est difficile de ne pas laisser son cœur s’emballer lorsque la sorcière affiche un sourire si ravissant, une expression si satisfaite. Difficile de ne pas se laisser aller à cette aisance plaisante entre eux et de ne pas espérer, rêver, de plus. De trop. Plus facile de se dire qu’il n’a rien à offrir à une femme comme Grainne Lynch.

« Alors, tu vois venir toute l’intrigue ? Jim se retourne un peu plus vers l’Irlandaise et fait mine de réfléchir très sérieusement à sa question. Sa position imite la sienne, le coude posé contre le dossier du canapé. Alors… la petite Willow va découvrir qu’elle a le sang pur. Pas difficile de savoir où tout ce suspense se dirige, en ce qui a trait au minois innocent de la petite Shacklebolt. Et devra donc rompre avec… Tom ?, alors là, il n’a vraiment pas capté le prénom du jeune homme (au moins aussi ennuyant et commun que le sien, de prénom, on fait rarement mieux que “James” et “Tom” dans le domaine), Et des magouilles s’en suivront de la part de tout le monde. » Est-ce assez vague ? Assez prévisible ? Assez cliché ? Devrait-il rajouter des détails, du drame, des complots de branches ennemies, au risque de mettre une épine dans le pied de ses propres prédictions ? « Une intrigue très complexe, continue-t-il avec le plus de sérieux possible, bien qu’un sourire tressaute au coin de ses lèvres. Tu crois qu’on va découvrir que son frère est de sang mêlé, finalement ? Ou le fils de son oncle ? La possibilité est lancée avec amusement, alors qu’il étend le bras pour attraper son verre de limonade et quelques crudités, croquées bruyamment (lui aussi peut jouer ce petit jeu, Ms Lynch). Je n’ose pas imaginer combien de secrets dans ce genre ont été révélés, avec l’algorithme. » Heureusement pour tout le monde, il n’y a eu aucune surprise lorsque le sien a été fait ― un sang mêlé comme les autres, comme il y en a tant, dont les enfants sont bien les siens (ça aurait piqué un peu, quand même).
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Remy Lynch
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MessageSujet: Re: comfort   comfort EmptyLun 12 Avr - 12:05
Tout est si facile avec Jim. Si naturel. Si évident. Grainne ne réfléchit pas à qu’elle devrait faire pour ne pas envoyer de signaux trompeurs à son amant, à son ami, parce qu’il ne lui vient pas à l’esprit qu’il puisse y lire quelque chose qui n’y est pas. Elle l’aime beaucoup, elle est bien contre lui, dans ses bras, qu’ils soient vêtus ou nus. C’est confortable, d’être avec lui, sans se poser de question, sans avoir à s’en poser.
Logique qu’une personne extérieure puisse croire voir un couple en les regardant : certes, un de ces couples nouvelle-génération, qui ne s’attachent pas par des alliances ou des magies liées, ne se proclament pas comme étant ensemble devant la face du monde, mais un couple tout de même, dans les petites attentions, les gestes tendres, les regards qu’ils s’échangent. Il n’en est rien pourtant, et Grainne se satisfait sans doute de ces non-dits, de cette absence de définition concrète, traditionnelle, quant à leur relation.

C’est qu’elle a peur de briser quelque chose si l’on met des mots sur ce « eux » qui est sans être.
Ou peur de briser essentiellement le cœur de Jim, s’il suggère de clarifier les contours de leur relation.
Alors elle ignore les regards que peut lui envoyer Darragh, quand ils se retrouvent à mentionner Jim au détour d’une conversation. C’est un des rares types décents qu’elle côtoie : elle préfère ne rien définir que de tout foutre en l’air involontairement.

Mais toujours est-il qu’il n’est pas question de parler d’eux à cet instant, concentrés qu’ils sont à débriefer cette première partie du film qui risque d’être très régulièrement coupé par des annonces publicitaires (Grainne n’est pas dupe, elle comprend bien tout l’intérêt de la réclame pour se financer et fait pareil sans sourciller dans son magazine). Tournée vers Jim, elle hoche la tête ponctuellement lorsqu’il déroule ses hypothèses. Ce serait tricher de que dire déjà ce qu’elle sait du scénario et de l’issue de toute cette histoire, si bien qu’elle ne commente pas vraiment, une moue concernée qui se peint sur ses traits tandis qu’il annonce sobrement : « Une intrigue très complexe. - Oh que oui. », se permet-elle simplement d’abonder dans son sens.

Profitant de la pause, il poursuit sur la réflexion : « Je n’ose pas imaginer combien de secrets dans ce genre ont été révélés, avec l’algorithme. - D’après mes informations, un sacré paquet. » Et de reprendre son verre pour en prendre une gorgée, tranquillement. Elle avait l’air détendue, à répondre ainsi, mais sous sa carne, ondoyaient des réminiscences moins réjouissantes liées à la fuite forcée de Mike, et d’autres de leurs amis.

Le film reprit, fort heureusement, et lui permit de chasser les sombres pensées qui étaient revenues sous son crâne, apaisant la tempête. La réalisation était plutôt plaisante et Remy, qui avait été au contact de certains films moldus du temps de son enfance dans une époque moins troublée, considérait que le directeur photo ne s’en tirait pas trop mal avec le cadrage. Bon, certains plans étaient trop évidents, révélant avant tout dialogue ce qu’il allait pouvoir se passer comme basculement. L’enveloppe cachetée dans la main de chacun des membres de la famille était bien mise en valeur dans un plan circulaire, avant qu’ils ne décachètent tous et toutes la lettre en même temps, pour laisser paraître un florilège de réactions dans cette famille qui ne s’attendait pas à être propulsée du bon côté de la barrière. Se coulant de nouveau contre l’hôte de maison, Grainne était confortablement installée, une main posée contre le poitrail de l’entraîneur, et se laissait bercer par l’intrigue qui, même si elle la connaissait complètement, n’était pas déplaisante. « Regarde-moi cette tête bouffie d’orgueil. Railla-t-elle alors qu’apparaissait à l’écran le patron de la chanceuse Miss Dartoy, qui accédait à un nouveau statut dans la société. La scène mettait bien en valeur le fait que le sang-mêlé qui supervisait le travail de Willow ne savait pas où était sa place, tout en montrant bien que la jeune première ne savait pas vraiment comment s’adapter à cette nouvelle situation. « J’imagine que c’est pour servir le message véhiculé, mais ils manquent parfois de subtilité, dans toute cette histoire, hein… » Relevant ses yeux bleu azur vers son compagnon, elle avait l’air de dire que les sangs-mêlés avaient franchement un sale rôle dans cette production. « Ça me fait penser, rassure-moi t’as pas de problèmes de ce genre avec les Ravens, hm ? Genre, le Flint, là, il chie pas sur le reste de l’équipe à longueur de journée, hein ? » Se désintéresser du film, là ? Pas vraiment, mais la proximité de l'intrigue avec une époque pas si lointaine, ça avait tendance à ramener à des préoccupations actuelles…
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