Flora n'aime pas la foule, elle n'aime pas les gens qui la collent et rouspètent et la bousculent. Elle n'est pas non plus tellement fan de l'évènement qui se déroule sous ses yeux. Le retour de Potter, de ce côté-là du conflit a de quoi choquer tout un chacun quel que soit son bord politique. Mais plus que choquée, Flora a peur, peur que cela marque finalement la fin d'une guerre dans laquelle sa sœur s'est déjà trop impliquée. Alors elle est bien obligée de venir assister au discours, faire bonne figure, montrer que l'une des jumelles Carrow au moins est toujours présente, toujours du bon côté. Elle applaudit Harry et ses platitudes, et fait mine d'être réjouie, ses yeux balayant toutefois la foule en quête de sa tante. Si elle peut en effet impressionner un peu Alecto au passage par sa dévotion au Lord, c'est toujours bon à prendre. Mais rien ne se passe comme prévu, et la foule qui la dérangeait déjà devient insupportable lorsque l'on se met à courir dans tous les sens et à hurler que des rebelles sont cachés parmi les honnêtes sorciers et doivent être pourchassés. L'instinct premier de Flora est bien évidemment de fuir sans demander son reste, peu encline à finir comme dommage collatéral, mais elle se rend bien vite compte que transplanner est impossible. Son oncle maternel venu avec elle lui prend la main pour essayer de l'entraîner à l'écart, mais lorsque des explosion retentissent ils sont séparés par un nouveau mouvement de foule qui la recrache, déboussolée, près d'un champ de bataille improvisé où semblent prêts à s'affronter Dolohov et deux membres de l'Ordre bien connus, très recherchés… Effrayée, elle reste très immobile pour ne pas se faire remarquer avant de reculer lentement. Plus loin, elle croit entendre la voix de sa tante et d'instinct décide de la suivre. Alecto serait bien contente qu'elle la pointe dans la direction de Sirius Black et Remus Lupin non ? Ça doit faire gagner des galons (si tant est qu'Alecto en est encore besoin) d'attraper de si gros poissons. Alecto lui ferait sûrement un peu plus confiance après ça — enfin, Flora ne se fait pas trop d’idées non plus, rien ne vaut d’espérer avec sa tante. Finalement, quand elle la trouve, Alecto est déjà occupée, lui tournant le dos mais faisant face à la fille Weasley et un vampire à ses pieds, une situation que Flora a bien du mal à analyser, hésitant déjà à faire demi-tour avant que sa tante ne puisse la remarquer. C'est qu'elle n'a pas très envie d'avoir à participer.

Spoiler:

Ginny ne sait même pas si son sortilège fait mouche car à peine l'a-t-elle lancé qu'un bruit d'explosion retentit très proche d'elle et que le vampire qui la coursait atterrit à ses pieds lui faisant perdre son équilibre. Elle manque de lâcher sa baguette qu'elle rattrape de justesse en tombant à genoux dans un grognement sourd. Pour la bonne mesure et comme elle est à moitié tombée sur le vampire elle lui donne un coup de genou dans le premier morceau de chair qu’elle trouve et roule sur elle-même afin d’éviter tout sort que l’on pourrait chercher jeter dans sa direction — ne jamais rester immobile, première règle d’un champ de bataille. Elle se relève vite, mais un peu difficilement et non sans un autre grognement de douleur. La baguette levée droit devant elle, le regard de Ginny voyageant entre Alecto et le vampire sans trop savoir où donner de la tête. Alecto est plus dangereuse, elle pense — après tout c’est difficile de faire pire qu’elle — mais elle ne veut pas non plus trop sous-estimer celui qu’elle reconnaît finalement comme étant Boris Bagshot. Deux souvenirs de sa vie étudiante dont elle aurait pu se passer aujourd’hui. À tout hasard (et toujours un peu par peur d'éventuels dommages collatéraux dans la foule) et chose rare pour elle, Ginny préfère jeter un protego plutôt qu’un maléfice d'attaque histoire de se protéger de l’un comme de l’autre.

Spoiler:

Alecto Carrow n'est pas de ces femmes qui se laissent surprendre. Encore moins dans une situation de combat. Mais le visage de Ginny Weasley, face à elle, lui fait l'effet d'une douche froid. Quelque part, elle sait que cela a un lien avec la mort d'Amycus. Et comme tout ce qui a un rapport avec la mort d'Amycus, la vision de Ginny Weasley ravage en elle quelque chose qui n'existe plus vraiment. Court-circuit cérébrale et émotionnel : pendant une fraction de seconde, et contre toute attente, Alecto Carrow baisse sa garde.
Prise par suprise.

Sa baguette lui échappe des mains. La voilà désarmé par une gamine. Elle n'a pas le loisir de s'en émouvoir plus que ça : une explosion un peu plus loin la désarçonne. Elle se rattrape à un homme qui passait là en courant à moitié, pour s'enfuir dans l'autre sens. Il tient dans sa main une longue baguette en bois claire. Alecto la lui arrache sans même penser à lui demander son avis. Elle n'a pas le temps de se soucier d'une possible protestation et de toutes les façons, il est déjà en train de prendre ses jambes à son coup, pas assez idiot pour prendre le risque de se faire tuer par sa propre baguette.

Alecto se retourne pour trouver la Weasley, tombée au sol à côté de Bagshot dont l'inutilité ne semble plus à prouver. Elle lance un maléfice en hâte mais la baguette d’emprunt chauffe sous l'effet de sa magie et le sort manque cruellement de puissance; il s’écrase sur le charme du bouclier lancé par Ginny. Elle enchaine avec un nouveau sort, encore plus faible que le précédent. Alecto jure entre ses dents. Elle n'arrivera à rien avec cette baguette. Elle jette un coup d'œil derrière elle à la recherche de sa propre arme. La voilà, à quelque mètres derrière elle, au pied de Flora. Flora qui semble sur le point de faire demi-tour. « Flora ! » abois Alecto à sa nièce. « Ma baguette ! » Elle ordonne avant de se retourner pour parer une nouvelle attaque, maudissant intérieurement Amycus et sa mort.

Spoiler:

Flora voit bien qu'Alecto n'a pas l'air d'en mener large, ce qui est un peu surprenant car elle n'a jamais manqué de puissance avec sa baguette dans les mains. Mais ça ne la regarde pas vraiment, elle, si sa tante arrive à se battre avec la fille Weasley ou pas. Flora ne connaît pas vraiment cette dernière, elle sait juste qu'elle a fait beaucoup beaucoup de grabuge pendant que sa tante et son oncle étaient au pouvoir à Hogwats et que donc Alecto ne doit pas la porter dans son cœur. Elle s'imagine que celle-ci n'a pas besoin de beaucoup plus pour chercher à l'abattre, même si son statut d'ennemie publique doit contribuer aussi. Tout ça ne la regarde pas cependant. Ginny fait partie de l'Ordre du Phénix ça semble évident, mais Flora s'en cogne un petit peu. Et puis elle doit pouvoir se débrouiller seule si elle a survécu aussi longtemps en étant aussi stupide (il le faut pour venir à un tel évènement sans protection). Elle va donc faire gentiment demi-tour avant qu'on ne risque de la transformer en dommage collatéral. Les duels ça a jamais été son truc, en plus. « Flora ! » Évidemment, Alecto choisit ce moment-là pour la repérer. « Ma baguette ! » Flora fronce les sourcils sans rien comprendre parce qu'Alecto se retourne déjà pour se concentrer sur la Weasley sans davantage d'explication. La baguette d'Alecto n'a pas l'air de lui convenir certes mais qu'est-ce que sa nièce peut bien y faire ? Elle songe à rester sur son idée première de tourner les talons et de laisser Alecto se débrouiller mais, par malheur, ses yeux tombent sur la baguette à ses pieds, qu'elle manquerait presque, d'à peine quelques pas de plus, d'écraser et de briser. Oh. Elle s'accroupit rapidement pour la ramasser, la faisant tourner entre ses doigts. Elle est censée l'apporter à Alecto… mais ça veut dire s'approcher du "combat". « Tante Alecto! » préfère-t-elle crier pour attirer son attention, quand bien même cela coïncide presque (trop) parfaitement avec l'envoi d'un nouveau sort de la part de Weasley et une explosion beaucoup plus proche qui fait trembler le sol sous leurs pieds à tous. Elle n'a pas fait exprès, hein.

Spoiler:

L'instinct de survie s'est déclenché dans l'esprit de Remus. Il sait qu'il doit sortir d'ici, trouver les autres et évacuer la zone. Ils sont en danger.
Il sent qu'on l'agrippe, Remus n'est pas assez rapide pour se dégager et sent une douleur fulgurante lui prendre le flanc droit. Un grondement de douleurs lui échappe de nouveau. Il ne devait pas être au meilleur de sa forme aujourd'hui pour s'être laissé toucher deux fois. Au même moment, une explosion fait trembler le sol à proximité. Remus se prend des projectiles qui éraflent sa joue. Son oreille gauche siffle furieusement. Son assaillant subit également les dommages de l'explosion puisqu'il le lâche, laissant la lame dans son flanc. Sans réfléchir, Remus la retire et la laisse tomber au sol. Il porte immédiatement une main à sa blessure pour empêcher le sang de trop couler. Il veut faire un pas et puis un autre, mais il sent ses jambes flancher. Il se fait rattraper par Sirius qui lui demande s'il est en état de transplaner. Remus hoche la tête, s'il essaye, il va finir désartibulé. Il le sait. Remus ne veut pas s'appuyer sur Sirius plus que nécessaire, mais entre son épaule, la blessure à son flanc et les dommages de l'explosion, Remus n'est plus en état de rien. « On peut pas... on peut pas rester là. Va... occupe-toi des gamins. » Parce que quitte à sacrifier quelqu'un autant que ce soit lui.
Harry est là. Sirius peut aller le sauver. Sirius peut tous les sauver. Pas lui.
De sa main libre, Remus essaye de lancer des sorts pour éloigner les ennemis pendant que Sirius semble réfléchir à une solution pour se sortir de là. Si les mangemorts présents sont suffisamment intelligents, ils ne vont pas tarder à bloquer le transplanage (si ce n'est pas déjà fait). Ils n'ont pas prévu des portoloins. La situation ne pouvait pas être pire que ça.

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Draco parvient à rejoindre Potter après avoir traversé la foule, bousculé des sorciers et joué des coudes avec plus d'un. Il s'immobilise en voyant qu'il est face à Granger et Weasley. Ce n'est pas bon. Rien ne va dans cette situation. Il bouscule de nouveau des personnes, manque de perdre l'équilibre lorsqu'une nouvelle explosion fait trembler le sol non loin de lui. Il ne perd pas son objectif de vue pourtant. Il doit rejoindre Potter, l'éloigner des deux Gryffindors et le ramener chez lui sain et sauf. S'il foire ça... si jamais l'Ordre parvient à le récupérer... l'adrénaline lui donne les forces nécessaires pour le pousser à aller plus vite. Il entend juste Granger lui dire qu'ils peuvent l'aider. Draco lève sa baguette. « Expelliarmus ! » S'écrie le blond en direction de Granger. Il voit que Weasley lève un bouclier faisant ricocher le sortilège. Draco est surpris devant tant d'adresse. Weasley s'est amélioré avec le temps.
Il sait qu'il pourrait les tuer. Il doit les tuer d'ailleurs parce qu'il sent les regards des autres mangemorts dans sa nuque (croit-il). Il ne s'attend pas à ce que Weasley réplique aussitôt par contre. Il sent le sortilège lui brûler la joue alors qu'il l'esquive dans un réflexe de survie. « On s'est amélioré à ce que je vois. » Un éclair de rage traverse les yeux du rouquin. « Je vais te tuer Malfoy. » De nouveau Weasley lève sa baguette pendant que Granger est toujours en train de discuter avec Potter. En fait Draco ne sait pas s'ils discutent ou si elle essaie de le convaincre juste en le regardant. Il n'a pas le temps de s'y attarder, il n'est pas assez vigilant et se prend le sort de Weasley en pleine jambe. Il ne sait pas ce que c'est, mais la douleur le traverse et il laisse échapper un cri de douleur. Ça brûle. Il baisse les yeux et voit son pantalon taillé au niveau de la cuisse. Du sang commence à couler.
Il sent qu'on agrippe son poignet et il redresse la tête pour voir sa mère. « Harry ! » L'appelle-t-elle.

À la grande satisfaction de Harry, la baguette d'Hermione vole et se perd plus loin. “ Harry! Ne fais pas ça. ” Les yeux de Harry se tournent vers Ron alors qu'un sourire très léger commence à se dessiner sur ses lèvres. Il se sent fier et victorieux à l'idée d'avoir pu désarmer Hermione. “ Rentre avec nous. Rentre à la maison. ” Il rit un peu à ça — un rire amer, jaune. “ Quelle maison? ” dit-il simplement en secouant la tête. Leurs suppliques ne les mèneront nulle part. “ Harry... ” Ses yeux virent sur Hermione. “ Harry... ” Elle lève une main et Harry grogne. “ Oui, c'est mon nom, ” marmonne-t-il plus lui-même que pour elle. “ On peut t’aider. Tu n’es pas obligé de faire ça... — C'est là où tu te trompes, Hermione, ” dit-il avec colère en s'approchant, baguette toujours pointée devant lui. “ Vous êtes en train de m'obliger à faire ça. ”

Opportun, il entend la voix de Draco percer à travers le bruit environnant, provenant de par-dessus son épaule: « Expelliarmus ! » Un sortilège est lancé en direction de Hermione et Ron mais ricoche sur un bouclier invoqué par ce dernier. Harry s'approche d'un pas même en voyant son ancien meilleur ami contre-attaquer. “ Diffindo! ” lance Harry en direction d'Hermione mais elle saute sur le côté pour l'éviter et semble aller à la recherche de sa baguette. “ Vous ne pouvez pas m'aider! ” hurle-t-il à Hermione en s'approchant d'elle tandis qu'elle cherche sa baguette, la sienne vomissant des sortilèges tout autour d'elle plus pour lui faire peur qu'autre chose — le Lord voudra l'avoir vivante (et lui aussi). “ Vous auriez pu mais vous ne l'avez pas fait! Vous n'êtes pas venus me chercher! Vous m'avez laissé! Et tu sais quoi Hermione? ” Il rit un peu, sans pouvoir s'en empêcher devant l'air paniqué de Hermione quand elle met la main sur sa baguette. Le Lord ne la voudra pas vivante, il y aura bien d'autres résistants qui seront arrêtés après aujourd'hui... “ C'est tant mieux. Avada-- — Harry ! »

La voix de la seule personne capable de le rappeler à la raison — celle de Narcissa — s'élève au-dessus de la foule et Harry, désarçonné, regarde par-dessus son épaule pour lui jeter un coup d'oeil. Draco est blessé et se tient près d'elle: les deux Mangemorts, baguette au poing, se battent avec Ron qui ne va pas faire long feu à ce rythme. Harry voit rouge en voyant le sang sur la jambe de Draco. “ Espèce de petits-- ” vocifère-t-il en se tournant vers Hermione et Ron, furieux. Un sortilège brulant le cueille au visage et, dans un hurlement de rage, il fait quelques pas en arrière, aveuglé. Sa baguette pointée au hasard, il hurle: “ BOMBARDA MAXIMA! ”

Spoiler:

Voir Potter sur l’estrade, ça donne la nausée à Malia. D’une certaine façon, elle a l’impression que la cause pour laquelle ses parents se sont battus se voit discréditée au passage, n’est pas sans ignorer combien un tel événement finira par ébranler le groupuscule que forment les résistants — déjà pas grand chose, si elle se fie aux on-dit.
Potter, s’il est première hésitant, reste calme. Il articule les mots comme s’ils avaient été chauffés au fer blanc et imprimés dans son cerveau — ça semble naturel, couler comme l’eau de source et c’est dérangeant, quand on sait combien les membres de l’Ordre se sont battus en brandissant hautement et fièrement l’étendard d’un garçon survivant au plus quand sorcier de tous les temps. Ça ne lui plaît pas, elle arbore chaque mot qui s’échappe d’entre ses lèvres et cette sensation dérangeante qui vient longer sa colonne vertébrale. Pourquoi, sa curiosité est piquée à vif, elle doit bien l’admettre et c’est ce qui la pousse à rester et à écouter d’une oreille attentive tout ce qui lui parvient de l’estrade, même si ça relève de l’infamie. Il suffit de quelques minutes pour voir tout basculer, un mouvement de foule et elle est pressée dans un sens, avant que le sol ne se mette à gronder, l’odeur âcre d’une explosion emplissant ses poumons. Ses yeux s’attardent quelques instants sur une silhouette qu’elle reconnaît aussitôt — Lee n’a pas été épargné et elle a presque envie de faire quelques pas dans sa direction pour l’aider, avant de se rappeler qu’en public, elle ne compte pas pour un, mais pour un clan entier. Un tel geste condamnerait l’ensemble du clan Shacklebolt, alors elle tourne les talons, se glisse précipitamment entre la foule pour regagner la rue adjacente. Un dernier coup d’oeil en arrière, les yeux posés sur une crinière rousse rejointe par une blondinette, puis une autre — ils sont combien, au juste, ces rouquins ? Quand elle se retourne, elle heurte une jeune fille de plein fouet, a à peine le temps d’apercevoir quelque chose tomber au sol — un sorcier donne un coup de pied dedans et derrière elle, Malia entend des sortilèges fuser. Oops. « Navrée », a-t-elle à peine le temps de laisser échapper avant de reprendre son chemin avec un empressement certain, lorsqu’elle aperçoit Alecto Carrow du coin de l’oeil. Mieux vaut ne pas rester là.

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cachée sous le manteau trop large pour sa véritable identité, elle gratte sa barbe avec intensité. il faut avouer que le déguisement l'amuserait presque malgré le ton cérémonial. proche d'un résistant (manifeste-toi si tu veux!), le corps de gabrielle ressemble à celui d'un massif gorille qui observe la foule de par sa grandeur. ses pensées sont rivées sur fleur, sur le bébé, sur mafalda. elle est confuse, perturbée, d'autant plus que saint potter vient troubler sa pensée. vivant, plus que vivant, elle ne sait comment réagir face à son ancien sauveur. il faut dire qu'elle est perplexe, la jeune gabrielle, car après les pertes massives, potter est toujours vivant, debout.
puis les bruits qui implosent, la foule qui part en délire, la baguette qui s'agite. elle sent la carrure de son corps se mouver, transparaître jusqu'à baisser, se sentir plus petite, la blondeur de sa chevelure qui apparaît enfin. mais la panique, surtout, qui ronge l'âme de la jeune enfant. elle ne voit pas le temps passer, défiler. " protego! " le sort qui apparaît, protégeant son camarade d'escouade. il faut avouer que le coeur de l'enfant bat plus que tout au monde alors que son si grand manteau recouvre la totalité de ses mains. elle cherche un moyen de se sauver, de briser le mal qu'elle doit affronter. la foule l'embarque dans un ras de marée où son corps chavire de bord en bord, cherchant désespérément un allié à protéger, un ennemi à viser. une chevelure rousse qui vole en éclat, les coups envoyés sur un corps, elle se précipite auprès d'elle d'une émotion étincelante ; elle en sourirait presque. " prewett, tu t'en sors bien! " sa main vient saisir l'avant-bras de la belle rousse pour la traîner loin du bain de foule. le bruit d'une bombe vient gronder dans les oreilles alors que les pieds ravagent le sol. " par-là, regarde! " la main qui tenait mafalda la relâche aussitôt pour pointer une autre rousse, la vaillante ginny weasley. la carrure d'une mangemort qui crie, la position d'attaque prête. la peau de l'enfant est brûlante d'une énergie nouvelle ; celle de la conquête. la baguette qu'elle pointe, la voix qui tonne. " confundo! " elle espère toucher sa cible, aider ginny du mieux qu'elle peut. mais surtout, elle espère briser à son tour, vaincre à son tour. c'est le sang d'une lionne qui bouillonne, celui d'une sorcière prête à l'assaut.

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