NEW ORDER

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nom prénom(s)  » prénom aux origines galloise Rhys, signifie passion ou enthousiasme, aucun autre poupon au rire léger n'aurait pu être mieux nommé. Lloyd, le gris, le sacré du comté de Montgomeryshire, patronyme familier et commun, qu'il porte avec fierté.

surnom(s)  » le prénom est si court, que Rhys lui colle à la peau, beaucoup plus que les insultes et injures lié à sa sexualité qu'il laissait glisser, certaines parfois laissaient des écorchures sur son âme qui sont devenues bien risibles. Au sein des Black Hands il est connu sous le nom de code Taliesin, d'après un barde gallois du 5e siècle.

date de naissance » il est né le premier, le 1er avril 1958, à quelques minutes de sa jumelle. C'était le début de cette bonne blague qu'est la vie.

origines & nationalité  » l’accent chantant qui ne l'a jamais quitté trahit ses origines galloises. Rhys est un véritable enfant du pays dont l'attachement aux terres du pays de galles et leurs traditions remonte sur quelques génération. Ils possèdent aussi des origines [ijuives[/i] des deux côtés de la famille.  

pureté du sang  » les échanges et mélanges sont monnaies courantes, sa famille n'y a pas échappé. Ils sont donc sang mêlé, et oui, personne n'est parfait.

métier/études  » britannique, c'est à Poudlard, chez les Gryffondor qu'il a fait ses classes. Travailleur, mais trop dissipé pour être préfet, il était par contre poursuiveur au sein de l'équipe de quidditch (ses meilleurs années au sein de l'école des sorciers). Ses ASPICS en poche, il a enchaîné avec un cursus classique pour devenir journaliste sportif, métier du coeur qu'il lui manque énormément depuis son arrestation. Membre des Black Hands, il a monté les échelons pour devenir Middle Finger, titre qui lui revenait de droit en tant qu'ainé de la famille. C’était un membre efficace, volontaire et plutôt apprécié malgré quelques travers. Le retour à la case départ après sa sortie de prison est justifié, Pinkie qui fait tout pour se racheter, afin de reprendre sa place. Aujourd'hui, il est fossoyeur et gardien du cimetière sorcier de Londres et que la brigade des moeurs se rassure, il ne fera rien aux morts, même s'ils sont bien plus fréquentables.

orientation & état civil  » aujourd’hui, il fait profile bas, l’éternel célibataire prétend être entré dans le rang pour éviter les ennuis. Lui qui affirmait son homosexualité à ceux qui lui posait la question, avec une réputation de papillon incapable de s'attacher. Fierté qui se mêlait à ses excès, jusqu'à l’imprudence qui lui coûtera quatre années de sa vie lors d'une soirée de retrouvailles trop arrosée. Pourtant, derrière cette philosophie carpe diem, Rhys est en vérité amouraché depuis des années de son ami d'enfance, rival, collègue, partner in crime et plus car affinités, sans lui avoir jamais dit. De toute façon, il n'est plus à une année de plus ou une année de moins à nier ses sentiments refoulés.

camp  » affiche une nette neutralité pour pas qu’on lui casse les pieds, il est ce criminel réformé dont la réintégration en société se passe sans accros. En apparence bien évidemment, car sa loyauté appartient aux Black Hands auprès de qui il doit se racheter pour sa bévue. Toute sa sympathie, elle, est dirigée en faveur de l’Ordre du Phoenix, mais c'est aussi un soutiens extérieur de la P.A.P.A. depuis bientôt un an.

baguette  » complice de ses affres et aventures depuis ses onze ans, sa baguette de 26,73 cm est en bois de cyprès, ce qui, quand on connaît la signification est aujourd'hui approprié, flexible, elle possède en son cœur des poils de womatou. Une compagne qui ne lui a jamais fait faux-bond et si le lien a souffert de ses quatre années d'absence, elle reste fidèle. Elle dépend par contre de son esprit qui avait perdu en combativité, empiétant sur son efficacité.

patronus  » ses souvenirs heureux se retrouvent écrasés par celui des détraqueurs, Rhys est tout simplement incapable de sortir la moindre bribe argentée pour tenter d'éveiller le guêpier européen qui l’accompagnait dans l’obscurité, phare dans la nuit du désespoir complètement évaporé.

épouvantard  » il a toujours eu peur de perdre sa jumelle, son meilleur ami, tout ce qui comptait pour lui, mais aujourd'hui, c'est sa cellule d’Azkaban, la silhouette d’un détraqueur se dessinant sur le mur qui lui broie les entrailles, hante ses nuits et la créature en prendrait certainement la forme sans hésiter.

particularité(s)  » derrière les sourires et ses excès, Rhys est en vérité un sorcier accomplit. Autrefois maître en legilimencie et occlumens confirmé, son séjour à Azkaban a laissé d'importantes séquelles mentales, ayant un violent contrecoup sur sa pratique. Et s'il a broyer du noir, son contact avec la P.A.P.A. lui a insufflé un nouvel élan, coup de pouce nécessaire pour reprendre sa magie en main avec un mentor. Sinon, Rhys parle couramment gallois, langage qu'il partage avec sa jumelle qui leur donne un petit avantage sur ces anglais. Une autre partie un peu moins connue de lui est le fait qu'il est poète, mais chanteur aussi, autrefois membre d'une chorale qu'il n'a pas osé contacté depuis sa sortie de prison. Sensibilité exacerbée par son séjour à Azkaban, il souffre de syndrome de stress post-traumatique, l'ayant muré dans un mutisme et flegme pendant presque un an, si aujourd'hui, il a repris en vivacité, l'esprit reste fracturé, il remonte la pente, puise en lui afin de revêtir son masque de clown à l'esprit léger, pour qu'on cesse de lui faire remarquer que quelque chose en lui s'est brisé. Insomnies à répétition, sursaut incontrôlés et vigilance constante, il n'est plus que l'ombre de ce qu'il était, même si parfois dans ses poèmes, qui ont pris une tournure plus sombre, la lumière fait son apparition, reflet timide de sa nouvelle détermination.

chronologie » (1958) un éclat de rire qui s'échappe du poupon, gamin dont les yeux brillants se tournent vers le second, parfait reflet, ou presque, Rhys et sa jumelle vienne bousculer la vie du couple Lloyd, ils sont aux anges. (1963) cinq ans, on l'emmène pour la première fois au Eisteddfod sorcier, festival de littérature, musique et théâtre pour célébrer la langue galloise. Des points de suture sur la tête après s'être pris une brique sur la tête. (1964) premiers pas dans une chorale pour Rhys, et lorsqu'il ne chante pas ou ne fait pas le pitre, il passe ses après-midi à lire des bouquins avec Rhiannon, même s'il préfère les poètes et les contes, qu'aux livres théoriques, enfin dès que Lance débarque, ils préfèrent aller jouer dehors au quidditch. Cette année d'ailleurs, la coupe du monde a lieu en Bretagne. (1966) un camarade de sa chorale meurt dans un accident dont il est témoin, s'il fait bonne figure, Rhys sera grandement affecté, prise de conscience que la vie et trop courte, son sourire et sa détermination pour armure et armes, sa perspicacité naturelle qui anime ses actions. L'Australie gagne la coupe du monde de quidditch. (1967) neuf ans et toutes ses dents, Rhys récite Culhwch and Olwen, une des histoires arthuriennes en gallois, même s'il ne comprend rien, Lance ris aux éclats avec Rhiannon des enfants curieux les rejoignent pour écouter. Le gamin n'a jamais peur d'avoir un auditoire, il se prépare pour son premier Eisteddfod de la jeunesse en tant que participant. Des points de suture au menton, chute en sortant de scène parce qu'il a voulu faire le malin. (1968) Rhys gagne son premier prix au festival Eisteddfod de la jeunesse pour un poème qu’il dédie à sa sœur et son meilleur ami, inspiré d’une légende du pays. (1969) débarquement du trio à Poudlard, Rhys bras-dessus, bras-dessous avec ses deux personnes les plus chères au monde, le choipeaux les séparera, Lance part chez les Pousouffle, Rhiannon chez les Serdaigle et lui chez les Gryffondor, déception pour le premier, déchirement pour la seconde, heureusement il y a les cours en commun, les devoirs et le temps libre. (1970) lors de sa deuxième année, il fera les essais pour rejoindre l'équipe de Quidditch en tant que Poursuiveur. Les cognards de Lance resteront ses plus gros challenges, casse-cou et risque tout, il peut se vanter d'avoir fait plusieurs passages à l'infirmerie. En dehors du cocon de Poudlard la guerre éclate, Rhys est qu'un enfant, mais il sent bien que les choses changent et dans ces cas-là, il vaut mieux prétendre ne pas trop en savoir. (1971) Ça fait un an qu'il avait des doutes, mais il y a des signes qui ne trompent pas, surtout dans les vestiaires. Toutes les excuses sont écartées, théorie avec sa moitié sur le toit de la tour des Serdaigle, il n'y a pas de doute sur ses préférences, l'adolescent se confiera plus tard à Lance, une fois que son meilleur ami l'ait accepté, le sorcier sentit qu'il pouvait l'assumer sans gêne à qui veut le savoir. Bras cassé par un cognard qu'il a tenté de réceptionner. Un nouveau prix lors de l’Eisteddfod de la jeunesse. (1972) Incident du Maléfice de Chauve-Furie, Rhys ferra remarqué que pour une fois, ce n’est pas lui le responsable. Il se casse deux fois le bras cette année-là, chute dans les escaliers et rencontre avec une tribune. Le jeune sorcier n’avait pas le compas dans l’œil cette année-là. Son père, l'été 1973, commencera son apprentissage en legilimencie, le temps de l'innocence est définitivement terminée, mais ça ne l'empêche pas de continuer à saisir chaque jour. (1974) La Syrie gagne la coupe du monde de quidditch. Encore un bras cassé, cette fois, c'est après avoir touché le tronc du Saule cogneur. (C'était pour épaté Lance) No Fear. (1975) Résultat des APSICS: Métamorphose (Effort Exceptionnel), Sortilèges (Optimal), Potions (Acceptable), Histoire de la magie (Piètre), Défense contre les forces du Mal (Effort Exceptionnel), Astronomie (Acceptable), Botanique (Acceptable), Soins aux créatures magiques (Acceptable), Étude des Moldus (Acceptable). C'est meilleur que ce qu'on l'aurait cru, a une note prêt, il aurait pu au moins prétendre d'être auror dans une autre vie, mais Rhys veut devenir journaliste sportif et rejoint l'université. (1976) Lorsqu'il n'est pas sur les bancs de l'université, Rhys commence officiellement sa nouvelle double vie, intronisé chez les Black Hands, il rejoint les autres Pinkies, cette même année Rhiannon part chercher un peu plus d'indépendance, tristesse, mais elle a toujours était comme ça. À la fin de l'année, il décroche son premier job pour le Seeker Weekly. Jeune homme bien occupé qui profite des match gratuits, y traînant Lance puisque sa sœur les a largués. Pendant les prochaines années ils feront tout ensemble, que ce soit au sein des Black Hands ou en soirée, de toute façon qui pourrait bien les juger.  (1979) le 1er avril Caractacus Phelps fait tomber 800 Stink Pellets sur le building du Daily Prophet, créant un nuage nauséabond au-dessus de Londres et provoquant 500 cas de Stinkitus. Rhys aurait déclarait qu’il ne l’aurait pas osé celle-là, profitant de la panique pour enlever son meilleur ami de son boulot et fêter son anniversaire. (1981) Après dix ans de tension et d'incertitudes, la fin d'année le monde sorcier est libéré, la mort du seigneur des ténèbres est annoncé, à vingt-trois ans, il n'en faut pas plus pour se laisser entraîné dans l'euphorie générale, déjà un habitué des soirées, Rhys lâche tout, quitte à parfois perdre pied, mais ce n'est jamais sans compter sur le soutien de Lance toujours prêt à le suivre dans ses excès. Privilège de la jeunesse. (1982) Première année où il couvre la coupe du monde de quidditch en tant que journaliste, le gamin en lui jubile, le Brésil se débrouille bien et atteint la finale. (1983) Rhys participe pour la première fois à l’Eisteddfod internationale, il se débrouille pas mal, pas de prix, mais une accolade pour un poème un peu osé au sous-texte clairement homoerotique. (1985) Retour de sa jumelle, Rhys est heureux de la retrouver, même si elle a tout raté. Il se porte garant pour elle au sein des Black Hands, reforme le trio avec Lance, et prétend n'avoir rien vu des regards que les deux échangent parfois. De toute façon ça ne le regarde pas (mais ça fait un peu mal). (1986) coupe du monde de quidditch, Rhys est envoyé pour couvrir l’événement, les Américains se qualifient. Ce qui n’était pas arrivé depuis un moment, assez pour le noter. Le sorcier rencontrera Abe Johnson avec qui il aura une liaison pendant un an. (1988) Il devient Black Thumb et on ne va pas se mentir, Rhys n'est pas le roi en matière d'autorité, mais la tête de mule qu'il est finira par convaincre les Pinkies à sa charge qu'il sait se montrer sévère et sérieux dans le cadre de leur travail, il se démarque et démontrer de vrai qualité en leadership et puis, son charisme fini toujours par réunir tout le monde. Autant de points positifs qui rassurent les parents, épatent les amis et la jumelle, donc tout ce qu'il faut pour le motiver à continuer dans cette voie. (1990) coupe du monde de quidditch, Rhys est toujours en charge de couvrir l’événement, on se souviendra de ses articles relatant heures par heures la célèbre final qui durera cinq jours entre le Canada et l’Écosse. (1991) Lance à l'hôpital, inquiétudes qui vont rapidement s'envoler sous les draps, mais c'est tout de même une petite piqûre de rappel à Rhys qu'ils ne sont pas immortels. Dommage qu'elle sera vite oubliée. (1992) Il entend parler des attaques à Poudlard comme tous les autres sorciers dans les journaux, il taquine doucement le jeune Potter faisant remarquer que depuis son arrivée à Poudlard, l’école fait les gros titres. (1993) Sirius Black est recherché, Rhys se souvient de lui et ses amis, deux ans plus jeune que lui, il avait été surpris d’entendre le monceau de conneries à son sujet lors de son arrestation. Faut être très fort pour s’échapper d’Azkaban, c’est surtout ça la réflexion qu’il se fait. La même année, il reçoit un prix pour un poème sur sa région natale durant l’Eisteddfod internationale. (1994) coupe du monde de quidditch au pays, Rhys suit toutes les festivités comme à l’accoutumé, mais voilà que les anciens Mangemorts viennent gâcher la fête. Ça commence à sentir le roussit. (1995) Après les événements du Tournoi des Trois Sorciers à Poudlard, les Black Hands s’activent par précaution, le vent tourne, pas de doute. Côté Quidditch, les Tutshill Tornados sont accusés de violence et chantage par le Chicaneur, information droppée par Rhys, son journal aurait refuser de publier l’article et c’est un fervent lecteur du journal sous-estimé (et qui le fait bien rire). (1996) Disparition d'Harry Potter, des jours sombres s’annoncent, mais le Gryffondor est persuadé que l'Ordre du Phoenix trouvera une solution, il faut au moins être optimiste non ? Au sein des Black Hands, on se prépare pour le pire, mais il trouve toujours les mots pour rassurer les uns et l'autre, rester uni est une nécessité. Il reçoit un prix pour son poème, un peu plus sombre qu’à l’accoutumé et très politisé au sujet des 500 bardes qui avaient été envoyés au bûché par Edward I d'Angleterre, inspiré par un poème sur le même événement par le poète Hongrois János Arany et les évènements qui secouent la société. Ça sera sa dernière participation, les directives se durcissant par le nouveau gouvernement l’année suivante. (1998) Rhys devient Middle Finger, place qui lui était destinée depuis sa naissance, qu'il prend au sérieux, sa sœur prendre le rôle de Black Thumb, côté recrutement, pendant que lui s'occupe des informations. Duo efficace. Côté quidditch, en tant que fervent supporter des Rowdy Ravens, il se penche sur les événements qui ont entraînés la mort de Morgan Hughes et Philippe Evans, ça ne plaît pas à tout le monde qu’il mette son nez de fouineur dans l’histoire et on menace de le virer du journal s’il continue à creuser. Rhys tiens trop à son boulot pour prendre ce risque, chaque année, il supporte de moins en moins les restrictions, d’ailleurs beaucoup ses interviews et articles sautent, car ils ne conviennent pas aux nouvelles directives. La coupe du monde de quidditch cette année-là à lieu dans un climat assez tendu avec l’internationale, pires souvenirs pour Rhys qui aura passé son séjour fliqué par des responsables comme tous les autres journaliers, soit disant leur sécurité. (2000) Articles censurés sur le renvoi de plusieurs hybrides des équipes de quidditch, on le met un peu sur le banc de touche, même si on continue à l’envoyer aux matches qui sont les seuls événements qu’il couvre sans se mêler de la politique. (2001) Il couvre les Jeux Olympiques Sorciers, une lubie du Lord qui est reçu avec plus ou moins d’entrain, beaucoup moins populaire que le quidditch. L’homosexualité est officiellement pénalisée en avril par le régime et Rhys doit se mettre dans le placard, ce qui n'est pas vraiment dans ses habitudes. Un soir de retrouvailles trop arrosées et de tous les excès avec Abe, entraînera une arrestation musclée des deux hommes par la Wizard Defense Values Brigade. Rhys le sait, il a merdé. Cette même année, il avait obtenu un deal avec une maison d'édition sous un faux nom pour un recueil de poésie sur son pays qui sortira lors de la période des fêtes, la totalité des fonds de vente reversés au festival Eisteddfod de la jeunesse. (2002) murmures dans les couloirs, Rhys n'a pas le temps de poser des questions qu'un de ses collègues des Black Hands lui ordonne de la fermer, pour son bien et sa sécurité. Pour la première fois, il écoute sans broncher. La sentence sera sévère et irrévocable, il sera envoyé quatre ans à Azkaban. (2006) quatre années qui semblent avoir duré une éternité, Rhys sors d'Azkaban plus qu'un poids plume et enfermé dans un mutisme entre honte et traumatisme. On ne lui dira pas non plus ce qui est arrivé à Abe qui répond aux abonnés absents. Les retrouvailles avec sa sœur sont glaciales, malgré le soulagement d'avoir enfin retrouvé sa liberté. Elle le laisse dans un nouvel appartement, lui rappel qu'il doit se racheter auprès des Black Hands qui sont les seuls à le reprendre, car le reste de sa vie a volé en éclats, traité en paria et victime de discriminations. Un retour violent à la réalité, sa sœur ne lui parle pas, son meilleur ami ne le regarde plus et il ne peut plus faire le métier qu'il aimait, malgré les nombreuses censures. Après quelques mois de galère, il finira par décrocher un boulot de fossoyeur et gardien dans le cimetière sorcier de Londres. Cet été-là, il entendra parler de la P.A.P.A., un souffle sur les braises qui le pousse à rentrer en contact avec l'organisation, entrainant des retrouvailles avec Max qui va le secouer. Il se lancera en quête d'un mentor en occlumencie et semble reprendre du poil de la bête. (2007) Rhys poursuit son petit bonhomme de chemin, sa priorité reste les Black Hands, sourire aux lippes et légèreté, il entend les autres dire qu'il retrouve son ancien lui, bien que la version soit plus sage, plus posé, plus mature. Les apparences sont trompeuses, ce calme est nécessaire pour ne pas faire de vague, les sourires pour cesser les interrogations. Ses nuits continuent d'être hantées par sa cellule d'Azkaban, ses journées par le fantôme de ce qu’il était avant son arrestation. Rhys compte tout faire pour retrouver la complicité dans le regard de sa sœur et la fierté dans celui de son meilleur ami.

y teulu » Rhys n’est pas quelqu’un de compliquer, si on le définit comme un social butterfly, les personnes les plus importantes dans sa vie reste Lance, Rhiannon, sa famille, les Black Hands, Maxwell et Abe. Et s’il n’avait rien à faire des avis des uns et des autres, celui de ces personnes comptaient plus que tout. Son arrestation à fracturer tous ces liens auxquels il tenait tant. Il recolle les morceaux au fur et à mesure, conscient néanmoins qu’il faudra plus que des mots pour regagner leur confiance. Aujourd’hui, le sorcier n’a plus vraiment de contact en dehors des membres des Black Hands, plus prompt aux conversations avec les Pinkies qui sont ses collègues, le Black Thumb a qui il fait ses rapports et les contacts des Black hands. Il échange très peu avec sa jumelle, qui semble l’éviter et lui évite Lance avec qui les échanges de toute façon n’ont jamais duré plus de quelques minutes. Si les choses se sont amélioré au sein du gang, le malaise est toujours présent avec ces plus proches camarades. Pour ce qui est de la famille, Rhys n'était pas retourné au pays avant d'accepter de rentrer pour le nouvel an 2007, expérience qu'il n'a pas renouvelé depuis plus pour se préserver lui que le reste de sa famille, au final, il n’y a qu’avec sa grand-mère maternelle qu’il correspond et échange régulièrement et Maxwell quand ils se croisaient pour les réunions avec la P.A.P.A. seuls instant où il peut être un peu plus lui-même.

cartref melys cartref » Gamin qui a grandit parmi les sorciers sang-mêlés qui pourtant partagent une histoire assez forte et liée avec les moldus du pays. Ce n'est pas un mystère que les mariages mixtes soit aussi courants, quand les festivals traditionnels se mêlaient aux uns et aux autres. Bercé dans les légendes Arthuriennes, les chants traditionnels et les poèmes de W. H. Davies ou Dafydd ap Gwilym, le gamin s'est toujours plongé corps et âme dans la culture de son pays. Rhys et sa sœur parlent gallois à la maison, leurs parents mettent à leur disposition la bibliothèque familiale dès qu'ils ont l'âge de lire. Et si sa sœur se plonge dans les livres plus théoriques, Rhys lui se plonge dans la littérature et mythologique celtique. À eux deux, ils se complètement, il n'est pas rare que les essais sur la magie druidique, puise dans les mythes, ainsi, ils échangent régulièrement sur le sujet. Les grand-parents de Rhys, sont aussi des fervent participants au festival Eisteddfod, qui est une des sorties familiales annuelle comme l'est Calan Gaeaf (similaire à halloween) ou Calan Mai (équivalent de Beltaine celtique). Rhys a une grande gueule, pour parler de tout, mais finalement jamais de lui et si tout le monde est persuadé qu'il est un livre ouvert, lorsqu'il s'agit de sentiment, finalement, c'est bien à l'écris qu'il s'exprime le mieux. Au départ, il y a avait que sa grand-mère maternelle et sa jumelle qui le savaient, Lance ensuite et puis le reste de sa famille, parce que Rhys était pudique sur les vers qu'il gribouillait un peu partout quand on détournait le regard. Sa grand-mère, c'est elle qui l'a poussé au chant, qui a convaincu ses parents, qui sait bien que derrière tous ses airs de fêtard invétéré, Rhys cache quelques fêlures qu’il finissait par mettre sur papier. Et même si Rhys et Rhiannon vivent non loin de Londres, ils allaient et venaient régulièrement dans la maison familiale situés dans le comté de Montgomeryshire où vivent encore leur grand-parents et aujourd’hui parents, Rhys ne manquant aucun des grands festivals. Personne de sa famille le sait, mais Rhys à écrit tout un recueil de poèmes en l'honneur de son pays, qu'il a fait publié sous un faux nom quelques semaines avant son arrestation pour le sortir lors des fêtes. Il a connu un petit succès dans son pays, même s'il en a aucune idée, tout les fonds sont verser à l’Eisteddfod de la jeunesse. Après sa sortie de prison, Rhys n'était pas retourné au pays avant d'accepter de rentrer pour le nouvel an 2007, expérience qu'il n'a pas renouvelé depuis, même s'il écrit souvent à sa grand-mère maternelle. L'Eisteddfod national se rapproche à grand pas et le sorcier n'a pas encore décidé s'il allait s'y rendre cette année, comme simple visiteur.

sex, drugs and rock'n'roll » La jeunesse à des vices et Rhys les a tous essayés, vivant dans la pure tradition du sexe, drogues et rock'n'roll. Ses vingt ans, il les a vécues avec une liberté et légèreté décadentes. Il n'y a pas de discussion à avoir, il était l'homme sans limites et de tous les excès, avec une énergie que même les habitués avaient du mal à suivre. Une vraie vie de rocker, encouragé par ses fréquentations dans le milieu sportif en ses qualités de journaliste. Et en plus, il arrivait frais comme un gardon les lendemains de cuites. Son secret ? Un petit-déjeuner et une recette de grand-mère, et même s’il piquait toujours un peu du nez en milieu de journée, temps qu'il rendait ses articles avant la deadline, on ne l'embêtait pas. Pendant que Lance a fini par atterrir à l’hôpital, Rhys, lui, au fil du temps était victime d'insomnie, souvent prompte à des sauts d’humeurs, enchaînant les comportements à risques et bien entendu, du sexe, beaucoup de sexe. Au final, si ces excès étaient dans le cadre de soirées, voir orgies sur plusieurs jours, il gardait un contrôle sur sa consommation de substances, plus que l’alcool, même s’il y avait tout de même les cigarettes sorcières qu'il fumait comme un pompier et refusant rarement du Worrynot, histoire de pouvoir planer avec ses compagnons. Il s'est un peu calmé à trente ans, mais il se lâchait toujours un peu dès qu'il était en soirée. Son séjour à Azkaban l'a complètement vacciné. Il touche à peine à un verre de vin et s'il n'est pas en compagnie de personne de confiance, il préfère se contenter de boissons sans alcool. Aujourd'hui, il carbure plutôt au café, qui le maintient éveiller la journée. Et le sexe ? Comme l'alcool, il a arrêté, étant la principale cause de son séjour, et puis, quatre ans d'abstinence ça vous refroidit un homme, qui de toute façon n'a plus aucune assurance. Heureusement, il lui reste le rock'n'roll, dans le sens, roll to bed and rock to sleep.

quidditch » Le quidditch, c'est une histoire de famille, une histoire de gang. Le quidditch, c'est sa vie depuis qu'il est gamin. Rhys possède des carnets dans lequel il notait tous les matchs, toutes les informations sur les joueurs, les mêmes carnets dans lesquels il a fait signé des orthographe ou rédigé les tactiques pendant ses années à Poudlard. Avant de devenir poursuiveur chez les Gryffondors, il jouait déjà dans le jardin avec Lance et sa jumelle, parfois avec leur cousin. Ses parents l’emmenaient voir des match, surtout ceux des corbeaux et des harpies, les deux grandes équipes du pays, puis il suivait les matches à la radio, car il suivait aussi les grandes équipes régionales à l’international. Pour Rhys, les meilleurs joueurs restent ceux du Japon, même s’ils n’ont jamais décroché le sésame, joueurs trop honnêtes qui se font souvent malmené sur le terrain. Il garde un excellent souvenir de ses six années au sein des rouges et ors, fier de défendre ces couleurs, même si c’était souvent contre l’équipe des Poufsouffle qu’il se poussait toujours un peu plus. Il ne compte plus le nombre de fois où il a provoqué ou défier Lance sur le terrain, ni la fois où il tenté de réceptionné un cognard pour ses beaux yeux. Il aurait pu devenir joueur professionnel, mais il n’aimait pas autant en faire que de le regarder et reporter. Lui qui avait toujours une plume vive et une connaissance accrue sur le sujet, il s’est fait rapidement remarqué par le Seeker Weekly, carrière qui démarra sur les chapeaux de roue, il a couvert tout les événements nationaux et internationaux, il a rencontré ses idoles et les étoiles montantes, il a participé aux grandes fêtes et les petites célébrations. Ami des joueurs et reporter qui parfois en savait un peu trop. S’il s’était auto-censuré pour l’affaire des Tornades de Tutshill Tornados, il avait moins apprécié qu’on le censure au fil des années, en particulier une fois Voldemort arrivée au pouvoir, contraint de prendre un angle moins politisé dans ses articles de fond, avant qu’on lui retire cette rubrique, pour simplement couvrir les évènement sportif. Oui, le quidditch et sa vie de journaliste sportif comptait énormément, comme l'étaient les Black Hands, Rhiannon, Lance et la poésie. Depuis sa sortie, Rhys suit encore un peu les choses quand il tombe sur un numéro de Seeker Weekly qui traîne, mais il ne prend plus de notes, il ne va plus aux matches, comme le reste, le quidditch semble avoir perdu de sa saveur.

playing studpid » On raconte que Rhys est cette boule d’énergie, bélier enflammé qui fonce avant de penser. Et c’est souvent vrai. Il est celui qui ne se laisse pas faire, un peu casse-cou, un peu fouineur, c’est vrai aussi. Et pourtant, personne n’était jamais certain de ce qu’il donnerait, une fois rentré à Poudlard, une fois qu’il sera en formation avec son père pour legilimencie, quand il rejoindra l’équipe des Gryffondors, journaliste ou même Black Thumb puis Middle Finger. Et il a toujours su surprendre tout le monde, ce gamin qui parle beaucoup des autres, de ce qu’il voit et finalement pas vraiment de lui et ses émotions. Rhys n'est pas idiot. Il aimait simplement croquer la vie à pleine dent. Rhys n'est pas naïf. Il préfèrait ne pas s'encombrer du poids des 'et si' et 'demain peut-être'. Rhys est un peu manipulateur, toujours à façon, ne voulant pas inquiéter les autres en gardant pour lui ses tracas et voulant régler ses problèmes, comme ses erreurs souvent tout seul. Et s’il y avait eu des signes avant-coureurs, c’est vraiment au sein des Black Hands qu’il s’est épanouis, il ne montait pas les échelons uniquement pour sa belle gueule et son héritage familiale, mais comme tout le monde il a bossé, il a sué, faisant les choses à son rythme et sa manière. Rhys, il n'avait pas la carrure de Lance, ni la patience de Rhiannon, il savait qu’il devait se prouver aux yeux de tous. Homme d'action par excellence, il préfère réagir avant de réfléchir, à tort, certainement, mais ça a toujours fonctionné et il prenait toujours ses responsabilités, autant pour ses actions, que les erreurs de ceux qui en dessous de lui pour les protéger, car ce fut son rôle, en tant que Black Thumb, et Middle Finger. Honnête, très mauvais menteur qui pourtant parvenait à vous tromper, un peu comme un magicien qui essaye de vous rouler, usant de son don de légilimancie pour extirper les infos nécessaires pendant qu’il parlait d’autres choses. Jouant les idiots pour endormir la méfiance des uns et des autres. Créatif, il ne manquait pas de technique pour se sortir de situation difficile, et il montrait toujours l’exemple, prenant les devants, comme les décisions s’il le fallait. Il avait ce sens d'humour et charisme qui mettait toujours ses interlocuteurs en confiance, comme une assurance et une attitude positive, peu importe les obstacles qui inspiraient les personnes autour de lui et un homme, qui connaissait ses failles et comptait sur les gens autour de lui pour pallier ses faiblesses. Rhys savait ce qu’il faisait, à l’exception de cette soirée qui fera tout basculé.

spirit never die » Le noir. Le désespoir. C'est tout ce dont le sorcier se souvient des couloirs d'Azkaban. Les ombres sur les murs lui glacent encore le sang. Il n'y a rien. Et rien, c'est bien ce qui a faillit tuer Rhys. Azkaban était vide, en tout cas assez vide pour que le sorcier devienne un véritable open bar pour les créatures qui s'en donnaient à cœur joie, lui arrachant tout ce qu’il y avait de lumineux dans ses souvenirs, son esprit, puis dans son cœur. En un an Rhys avait déjà plus que la peau sur les os, en un an et demi, il se demandait quand allaient-ils mettre un terme à sa torture. Au bout de deux ans, il n'osait même plus espérer qu'il s'en sortirait. Au bout de trois, il se demandait comment n'importe qui pouvait sortir d'ici sans devenir complètement fou. Au bout de quatre ans, il était à peu près certain qu'on l'avait oublié, car lui-même avait oublié qui il était. Rhys ne parle pas d'Azkaban, ni de comment il n'a pas fini par devenir fou de désespoir, mort de peur ou tout simplement victime collatérale des détraqueurs affamés. Rhys ne parle pas de la prison vide, des cris des quelques victimes, ni de l'attente de la fin, de la mort qui semblait bien plus douce que cette situation. Et pourtant, il n’a jamais eu le courage de se laisser mourir, de faim ou devenir fou. Rhys sait simplement que depuis tout ce temps, les souvenirs de sa vie passée ne semblent pas être les siens, qu'il a vécu quatre ans dans un état second, puisant ce qui lui restait de volonté dont il ignorait même l'existence. Rhys préfère ne pas en parler. Mais Azkaban a eu des conséquences, mentale, comme sur sa magie, sa confiance en lui et aux autres. Le sorcier se retrouve à craindre ses nuits, à préféré la compagnie des morts plutôt que celle des vivants. Il se fait violence pour être optimiste, malgré le sentiment de défaite qui revient régulièrement. Souffre de good swings, en colère une minute, triste la prochaine et toujours sur le qui-vive, mais surtout Rhys est restait longtemps déconnecté au monde dans lequel on l'a recraché. S’il refuse d’en parler, Rhys écrit, beaucoup et c'est bien la poésie qui commencera à ouvrir la carapace qu'il s'est forgé. Et quand il entendra parler de la P.A.P.A ça sera un premier pas en avant vers sa rémission. Et lorsqu'il y repense, à cette soirée de décembre 2001, malgré l'état dans lequel il est, le sorcier n'imagine pas un seul instant que les choses aurait pu se passer autrement. Elles auraient pu mieux se passer, comme pire. Son imprudence, Rhys l'assume et c'est bien pour cela qu'il a accepté de reprendre à la case départ. Le sorcier a conscience de ce qu'elle lui a coûté, mais pendant quatre ans le monde à continuer à tourner et il sait que broyer du noire n'est ni dans sa nature, ni dans son caractère. Sa santé mentale reste fragile et derrière les sourires qui semblent tromper la plupart des gens autour de lui, il n’est jamais à l’abri d’une rechute, victime d'épisodes réguliers de déprime et d'évitement. Rhys compte se battre afin de remonter la pente afin de reprendre le contrôle sur lui et sa vie.

« Rough night Taliesin? » Interrogation qui lui fit tourner la tête vers son interlocuteur, les lunettes de soleil sur son nez cachaient une partie de la misère, mais le bâillement qui lui avait décroché la mâchoire, lui, il n’avait pas pu le dissimuler. Il s'esclaffa doucement, en hochant la tête, « Something like that. » C’était un euphémisme à ce stade, les nuits n’étaient pas seulement difficiles, mais courtes, entre ses excès passés qui avait fini par laisser des traces et ses cauchemars, le sorcier avait peu de répit. Juste assez pour pouvoir prétendre avoir la volonté et l’énergie nécessaire pour faire la conversation, avec l’aide de quelques tasses de café, un thermos glissé en permanence dans la sacoche. C’est de celle-ci qu’il sortait une enveloppe à l’attention de son compagnon, un sourire chaleureux sur ses lèvres, un qu’il n’avait pas besoin de forcer pour une fois, même si ce n’en était qu’un de façade. Son contact récupérait l’enveloppe qui disparaissait à l’intérieur de sa veste. « You know where to find me if you hear anything, keep up the good work. » Rhys hochait la tête silencieusement, les mots se perdant dans sa gorge, un murmure inaudible s’échappant de ses lèvres. So do you. Les deux hommes se levaient à l’unisson du banc en pierre qui se trouvait au milieu de la partie abandonnée du Lowgate Cemetery. « Don’t hesitate to drop by the HQ, we miss your face you know. - I’ll think about it. » Il était certain que son interlocuteur avait ajouté une dernière chose, mais il ne l’avait pas entendu, se tenant au milieu de la végétation qui avait repris ses droits. Attendant que la silhouette s’éloigne pour finalement laisser échapper un soupire de soulagement comme s’il avait retenu sa respiration tout le long de leur discussion. C’était tout comme. Une main tremblante se raccrocha à la sacoche sur son épaule, serrant la mâchoire.

There are mornings where I lose my breath
Moments when I can't get back to sleep
Wondering how did I fell so deep
All that is left is longing for death

I laugh when I think about it
How much you would punch me for it

Le ciel au-dessus de la ville s'était assombrit, alors que les yeux clairs fixaient les cimes. Installé en tailleur sur l’une des tombes, le fossoyeur s’était octroyé une pause dans la journée qui semblait, comme toujours, s’éterniser. Avec son collègue, ils avaient passé la matinée à creuser quelques tombes, avant d’installer des tentes au-dessus, la météo annonçant de la pluie pour le reste de la journée. Les mains rugueuses caressaient la pierre qui avait mal supporté les affres du temps, un soupire s’échappant de ses lèvres avant de se tourner vers la stèle sur laquelle se trouvait les médaillons d’Anna et Jonathan Pryce, dont les portraits se mouvaient comme il était coutume de ce côté du cimetière. S’ils ne pouvaient pas parler, ils pouvaient réagir à ce qu’on leur racontait, ils semblaient toujours heureux d’avoir un peu de visite. Il fallait le dire, cette partie du cimetière, personne n’y avait prêtait attention avant l'arrivée du nouveau gardien qui avait pris le soin de dégager une partie des tombes encore en bon état, contactant même certaines familles qui ignoraient l’existence, oubliée, parfois par volonté de nier ce sort qui leur était réservé à tous.

Dégageant les quelques branches tombées distraitement, le sorcier s’était perdu dans ses réflexions, il repensait à la galerie de portrait de ses ancêtres dans le couloir de la maison familiale. Les médaillons qui ornaient les tombes de cette section du cimetière le ramenait toujours à sa famille, une appréhension du jour où sa grand-mère maternelle finirait par être enlevée par la faucheuse, ou même ses parents, sa sœur, Lance. Il se demandait parfois s’il n’aurait pas été mieux que lui y passe quand il était encore à Azkaban. Ça aurait été douloureux sur le coup, mais beaucoup moins que la torture qu’ils s’affligeaient tous depuis un an. Il était sorti de prison, mais dans quel état et à quel prix. La mort semblait bien plus douce, autant que prématurée. Rhys le savait, mais ça ne l’empêchait pas de se faire la réflexion. « I must get back to work. » Annonçait-il à l’attention du couple, avant de se remettre en chemin, récupérant sa sacoche et le bouquet de fleurs qu’il devait déposer sur une autre tombe.

La tombe en question qui avait meilleure allure, beaucoup plus modeste, mais aussi plus récente, y déposant le bouquet avec précaution afin de ne pas cacher le médaillon de la propriétaire. Une vieille femme au chignon serré, qui avait toujours un air sévère. Loïs Ozerski, mère célibataire, sorcière de sang-mêlé, qui avait perdu son fils lors de la première guerre sorcière, son corps n’avait jamais été retrouvé et elle ne l’avait pas supporté. Rhys, comme les autres tombes délaissées, lui apportait des fleurs, une attention qui semblait dérider la sorcière dans son médaillon un instant. « I’m sorry I can’t stay today Mrs Ozerki, a new resident in the Shaw crypt is arriving tomorrow, we must set it up. » L’informait-elle, celle-ci se contentait de hocher la tête, avant de s'éloigner pour rejoindre la section principale du cimetière aux allées beaucoup plus dégagées et entretenues. Comme les tombes et cryptes appartenait à des familles plus prestigieuses, celles-ci étaient toujours leur priorité pour l’entretient, bosquet et autres buissons étaient coupés à ras, rien ne semblait dépasser. Testament d’un travail soigné et méticuleux, les parterres de fleurs y ajoutant la touche colorée en plus des bouquets qui ornaient les tombes des défunts.

« Rhys! » L’interpellait son collègue, un sorcier né-moldu qui travaillait avec lui, en dessous de lui-même. Car oui, il était possible d’avoir une position encore plus basse que la sienne, puisqu'en tant que sang-mêlé, le gouvernement prétendra qu’il vaut un peu mieux que les autres malgré son passé de criminel. Une chance pour Rhys, mais aussi pour le né-moldu qui aurait pu tomber dans une situation bien pire que celle de devoir creuser des tombes, au moins au milieu de ce labyrinthe de pierre et de végétation, on leur foutait la paix. « I heard you needed a hand. - Yes, we have to clean up the Shaw family’s crypt, their great-uncle died. The ceremony will happen at ten tomorrow and we are ought to put him underground before lunch. - One lucky bastard! » S’exclamait le né-moldu en riant, Rhys esquissait un sourire. Il était chanceux oui, d’être parti aussi vieux, dans son sommeil après avoir vécu une vie sans accroc. Le voilà qu’il enviait une fois de plus ses résident permanents. Un rire aussi bref que sec s’échappait de ses lèvres avant de secouer la tête, intimant son collègue à le suivre, ignorant l'air interrogateur de ce dernier.

Sometimes I wish this feeling won't last
Finding the strength to rise up and fight
But fear will come back before daylight
Hitting me like a blast from the past

I smile when I think about it
How much you would hate me for it

Après deux heures de travail dans la crypte, les deux hommes émergeaient à l’extérieur. Le temps tournait à l’orage, Rhys d’un coup de baguette les équipaient d’une tenue adéquate. Il sortait de sa sacoche l’épais bloc note, tournant quelques pages avant de s’adresser à son collègue. « I need you to check and report all the damages from sector ninety-two to ninety-six, make an inventory and drop it on my desk at the end of your shift. I’ll go do the fixes before the Shaws arrive. » Informait-il son collègue en lui remettant les papiers nécessaire. «  Won’t you get in trouble if the boss finds out? - As long as the work is done, who cares how it was done. Do you really want to lift a tree trunk with your little arms and fix pots a la mano ? » Le né-moldus secouait la tête, attachant les papiers sur son propre bloc note avant de remercier Rhys pour l’imperméable. « Go now, I’ll see you tomorrow. » Insistait le sorcier pour toute réponse, poussant son interlocuteur dans la direction du secteur du cimetière qu’il lui avait indiqué le sorcier.

Il tournait les talons pour aller dans la direction opposée, son sourire s’effaçant au fil de ses pas. La journée avait été difficile, Rhys avait conscience qu’il n’était pas dans ses meilleurs jours, presque soulagé qu’il finirait le reste de la journée seul. Il se dirigeait donc vers l’autre section qui avait souffert lors de cette fameuse tempête. Rien de grave en vérité, mais l’orage fut assez violent, pour qu’un des vieux arbres centenaires ne subisse quelque dommage important, des branches étaient tombées sur des tombes détruisant certains objets décoratifs. De plus, Rhys voulait en profiter pour réparer quelques stèles qui avaient étaient fissurées ou détruite au fil du temps par la même occasion. À ses côtés avait apparu une plume à papote prenant les notes pour lui, pendant qu’il récitait a voix hautes le nom des tombes abîmées ou qui avait subit des dommages pendant l’orage. Au fur et à mesure, il réparait les objets brisés et quelques stèles, dégageant aussi les branches et ordures sur son passage, son poignet ne cessant de bouger, l’esprit tentait de rester concentrer sur cette tâche ingrate, pendant qu’au loin, il entendait le ciel gronder une première fois, prémisse de l’orage éminent.

Alors qu’il poursuivait son chemin, un éclair soudain zébra le ciel, projetant une ombre sur le sol qui eut pour effet de lui glacer le sang. Rhys se figea sur place, son cœur s’accélérant, il crut un instant qu’il allait perdre pied, avant de relever les yeux, pour se rendre compte qu’il ne s’agissait que d’une statue représentant une faucheuse. Not now. Un gémissement s’échappait de ses lèvres. Le vent se levait, mais ce n’était pas cela qui venait de foutre les poils au sorcier dont la main s’était crispée sur sa baguette, jetant un coup d’œil par-dessus son épaule comme par précaution. Rhys reprenait sa route, évitant le contact visuel avec la statue, qui semblait pourtant devenir imposante au fur et à mesure de ses pas. Il accéléra, manquant de trébucher, pendant que tous ses sens s’emballaient. La foudre tomba de nouveau, suivi d’un grondement et pendant un instant, Rhys oubliait où il était. Une impression que le froid glacial venant l’envelopper, alors que tout semblait se resserrer autour de lui. « Enough! » Un éclair de sa baguette jaillissait alors qu’il se retournait brusquement, la tête de la statue sautant immédiatement de son buste.

Have you heard that dead men tell no tales
And yet they didn't have to kill me then
They just had to silence me again
And as they watch me run off the rails

I wished I screamed about it
How much you all fell for it

La pluie avait fendu le ciel tel un rideau qui tombait au troisième coup. Contact salvateur qui sembla calmer le sorcier qui reprenait son souffle, s’appuyant contre le mur d’une crypte. Rhys laissait échapper un juron dans sa langue natale, prenant une inspiration, tout en jetant des coups d’œil alerte, pour s'assurer qu’il était bien en sécurité, mais aussi s’assurer que personne n’avait été témoins de la scène. Tremblant, il prenait une grande inspiration, son cœur battant encore la chamade, un hoquet douloureux lui échappait, retenant le sanglot qui lui brûlait la gorge. « Bloody hell, get a grip! » Marmonnait-il à son attention, passant une main sur son visage pour essuyer les larmes qui avaient commencé à couler, se mêlant aux gouttes de pluie. il baissait les yeux, à ses pieds, le bloc note et la pluie à papote. Un coup de baguette et le tout était rangé dans sa sacoche. Il attendit encore plusieurs longues minutes, que le cœur cesse de tambouriner contre sa poitrine, que ses yeux cessent de voir des ombres partout, se concentrant sur le son de la pluie qui frappait les pierres tombales et l’odeur du thermos a café qu’il avait sorti de son sac. Il finit par se détacher du mur de pierre et reprendre son chemin, laissant la statue décapitée derrière lui. Il oubliait la pluie, mais pas la peur qui continuait de lui tordre le ventre. Rhys pensait à tous ces hommes et femmes sous terre, leurs bouches pleines de boue, réduits au silence pour l’éternité, alors que lui, était bien vivant.

It’s not about living anymore
hopes went with the man I was before
those one shallow inch below won’t mind
If I quietly tell them I’m fine