BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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Salazanca Medeiros
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Salazanca Medeiros
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8 avril 2007 » Salamanca s’éveille peu avant seize heures, engoncée dans les couvertures jusqu’au nez. Une rare journée de soleil baigne la chambre luxueuse d’une lumière dorée qui, loin de l’empêcher de dormir, la rassure. Elle pivote tout d’un bloc en emportant la couette, tirant un grognement endormi à son meilleur ami. Ils ont encore un peu de temps avant de devoir se lever, mais Sal n’a pas particulièrement envie d’attendre. C’est que c’est une soirée très spéciale qui les attend – c’est son anniversaire, et elle a des plans. Quittant la chaleur des draps, la jeune femme se laisse glisser jusqu’au sol, optant de ne pas réveiller le bel endormi pour le moment. Ça ne servirait qu’à le rendre grincheux. Nu pied sur le plancher frais (trop frais), Sal traverse la chambre d’un pas pressé en attrapant ce qu’elle pense être un peignoir velouté au passage (c’est une chemise) et une paire de joggings d’une couleur si criarde qu’on pourrait sans mal les repérer de l’espace.

L’eau brûlante de la douche achève de la réveiller, et elle débarque dans la cuisine un peu perdue dans la chemise d’Ivan, dont l’encolure absorbe toute l’humidité de ses cheveux relâchés. « Bonjour Maksim, commence-t-elle, en russe. Belle journée, non ? » Ledit Maksim la regarde d’un air vaguement résigné, comme à son habitude, et hausse les épaules. La jeune femme ne s’en formalise pas, se dirigeant plutôt vers la cafetière russe qu’elle a quémandé pour la St-Valentin, ou peut-être Pâques, ou… peut-être pour rien, parce qu’elle en avait envie. Elle est la seule à l’utiliser – ni Maksim ni Ivan n’ont d’intérêt pour le processus qu’ils trouvent trop long. Tandis que l’eau réchauffe, elle se met en quête du whisky, pour agrémenter le café. Introuvable. « Maksim, as-tu vu le whisky ? » Il hoche la tête : non. « Le rhum ?Vide. » Elle ne peut décemment pas y mettre du gin non plus. « … la vodka ? » Soupir de l’homme de main, qui fait plutôt office de nounou que de garde du corps, depuis leur arrivée au Royaume-Uni.
Lorsque le café achève de percoler, elle en verse deux larges tasses, sursautant presque au bruit de la bouteille qui frappe contre le comptoir à sa gauche. « Aw, merci, Maksim ! » Le litre de vodka sous le bras et une tasse dans chaque main, elle retourne dans la chambre avec prudence, en tentant de ne rien renverser et surtout de ne pas échapper la dernière bouteille rescapée. Les tasses trouvent une place sur un coin (moins) encombré de la table de chevet avant que Sal n’y verse une mesure, ou deux… ou trois de vodka. Faut bien qu’ils se réveillent, hein !

« Hey puppy, commence-t-elle avec douceur en grimpant de nouveau dans le lit. Wake up, baby. I brought coffee. » Elle tire sur la couette de plumes non pas pour s’y glisser, mais simplement pour soumettre Ivan au supplice du soleil. « T’as assez dormi, déclare-t-elle en s’appuyant en-travers de son corps, la joue appuyée contre son cœur. » Ses doigts tracent le contour de l’épaule, glissent en arabesques juste sous sa clavicule. Il a maigri. « T’as des plans pour ce soir ? demande-t-elle innocemment, avant de se relever un peu pour le regarder, calée contre ses côtes. Parce que j'avais deux-trois idées, si t'es libre... » Elle appuie la joue au creux de sa paume; tapote sa peau du bout des doigts comme on pianoterait d'impatience sur un comptoir de bar. « Si t'es pas disponible c'est pas grave, je demanderai à Martin... » Mais ce serait quand même vachement mieux si elle n'avait pas à en arriver là.



Dernière édition par Salamanca Medeiros le Mar 22 Sep - 2:21, édité 1 fois
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Dans le sommeil lourd dont il a été béni dès l’enfance, Ivan n’a presque pas conscience d’être désormais seul dans ce lit qu’il partage plus souvent qu’autrement avec sa meilleure amie. Ce n’est que lorsqu’elle revient et que sa voix douce parvient à ses oreilles, que le poids s’alourdit à nouveau de son corps, que le jeune homme se réveille peu à peu, dans un rituel qui lui assure presque toujours une belle journée. Même s’il n’est jamais tout à fait convaincu d’avoir assez dormi, qu’importe ce que Sal déclare alors qu’elle tire sur la couette et vient s’installer en travers de son corps, remplaçant la chaleur de la couverture de plumes par la sienne. Pas moins agréable, qu’on se le dise. Sa main vient paresseusement caresser le haut de son dos, puis son épaule, et son corps se couvre de frissons alors que la brune le dessine du bout des doigts. « T’as des plans pour ce soir ? Parce que j'avais deux-trois idées, si t'es libre... Le fantôme d’un sourire amusé sur le visage aux traits tirés, alors que les doigts viennent paresseusement glisser dans les cheveux humides de Sal, sans même qu’il ait encore fait l’effort de soulever une seule paupière. Si t'es pas disponible c'est pas grave, je demanderai à Martin... Fuck Martin. »

Rise and shine, il est bien réveillé.

Les yeux bleus s’ouvrent presque péniblement, se posent en première vision sur le visage de Salamanca ; et le sourire qui étire cette fois tout à fait ses lèvres est d’une douceur au moins égale à la chaleur qui se diffuse dans son torse, tout juste depuis là où la belle se reposait la tête il y a bien peu. Au niveau du coeur. « J’avais le plan de passer la soirée avec la plus belle fille de Londres, qu’il répond d’une voix encore enrouée, en posant sa main sur la joue de la sorcière, la caressant du pouce. Quelle chance, elle est déjà dans mon lit. »

Ivan se redresse un peu, s’assit tout à fait entre les draps, et la brune suit le mouvement au fur et à mesure que le Russe semble reprendre vie. Son cou craque, ses doigts passent dans les mèches blondes qui pointent dans tous les sens, les épaules roulent et grincent dans le réveil. Sa tête se colle dans le creux d’épaule de la Portugaise, contre le col mouillé de sa chemise et ses longs cheveux, là où il peut sentir l’odeur fraîche du savon. Dessous, celle véritable de Salamanca. Celle qui s’accroche chez lui, de ses draps à ses vêtements, celle qui le frappe en premier lorsqu’ils reviennent à la maison, celle qui lui permet de la trouver sans faute dans la pénombre de n’importe quel bar. Ça l’apaise et l’attise à la fois, le ramène toujours auprès d’elle. L’odeur du café fraîchement fait dans sa fameuse cafetière russe embaume la chambre en désordre, se mêle au parfum de la meilleure vodka de son pays, et le judicieux mélange s’assure de réveiller un brin d’appétit chez l’homme. Une certaine hâte, aussi, pour ce mystérieux programme de la soirée. « Je suis tout à toi, qu’il glisse alors que ses lèvres viennent gentiment embrasser son cou. Il a refermé les paupières, puis ses bras, autour du corps de la sportive, y grappillant quelques dernières miettes de sommeil et de repos. Ce soir, cette nuit, et demain. Le reste du temps aussi, inutile de se flouer : pratiquement tout le temps qu’il ne consacre pas à la Bratva, c’est à elle qu’il le dévoue, et à tous les plans catastrophiques qu’ils élaborent à chaque instant. Tout ce qui peut te faire plaisir, je te l’offre. » Il est le chef de la Bratva, dans ce pays, rien n’est hors de sa portée : que Sal demande, et Sal obtiendra. Et si de lui, elle exige seulement sa compagnie et sa dévotion la plus totale, elle l’aura encore davantage.
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Salazanca Medeiros
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Comme par magie, il n’y a qu’à menacer de passer la soirée avec quelqu’un d’autre pour le convaincre d’ouvrir les yeux. Salamanca s’amuse de sa réaction, le sourire malicieux en réponse à celui si tendre de son meilleur ami. Elle savoure le compliment et la caresse sur sa joue, trop brève, regrettant presque d’avoir prévu une sortie qui les forcera à quitter le lit qu’ils partagent plus souvent qu’autrement. L’idée de dormir sans lui, de se réveiller sans lui n’est pas loin de l’insupportable; elle finit toujours par le rejoindre aux petites heures, à fuir l’obscurité et la solitude pour retrouver la chaleur de ses bras. « Quelle chance, en effet. »
La jeune femme lui laisse l’espace de se redresser sans pour autant s’éloigner, dans un rituel bien rôdé auquel ils ne dérogent pratiquement jamais. Les minutes précieuses, juste tous les deux, comme s’il n’avait pas le Syndicat et qu’elle ne devait pas se présenter à la galeria de son oncle.

Ivan s’appuie paresseusement sur son épaule, et Sal lui consent quelques minutes de répit de plus – un baiser doux sur sa tempe, avant d’y poser la joue, sa main caressant le haut de son bras puis son dos, à son tour. « Je suis tout à toi. » Un frisson, alors qu’il l’embrasse délicatement, une douce chaleur qui éclot dans sa poitrine comme une fleur. Elle pourrait laisser tomber – retrouver le confort douillet des draps, attendre minuit en descendant des shots de vodka sans même quitter le lit, refaire le monde jusqu’à ce que le soleil se lève, s’endormir l’un contre l’autre, ivres et défoncés. Ils n’ont jamais fait une telle chose pour l’anniversaire de l’un ou l’autre – leurs anniversaires respectifs sont célébrés en grand, d’ordinaire. « Ce soir, cette nuit et demain. C’est tout ? Tout ce qui peut te faire plaisir, je te l’offre. »

Si seulement.

Elle se détache doucement, presque à contrecœur, replace les mèches blondes d’un air appliqué. « Tu ne peux pas t’absenter un peu plus longtemps… ? La moue se fait boudeuse, déçue, alors qu’elle laisse traîner ses mains dans son cou. J’avais pensé minimum deux soirs. La brune marque une pause, baissant le regard. We didn’t really get to celebrate your birthday, so… » Comme pour ne pas s’attarder sur le pourquoi de leur tournée avortée des bars (et des cellules) de la nouvelle année, elle se détourne pour récupérer le café qui refroidit sur la table de chevet. Elle-même déteste aborder le sujet – l’expérience a été traumatisante, pour elle comme pour lui, bien que différemment. Salamanca lui fait cadeau de l’une des tasses et garde l’autre, refermant les deux mains autour de la porcelaine brûlante. « J’ai pensé qu’on pourrait en profiter pour… fêter comme il se doit. » Un regard par-dessus le rebord de la tasse fleurie, alors qu’elle prend une gorgée trop hâtive qui lui brûle les lèvres. « Passer quelques jours juste tous les deux… »
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La brune se détache un peu de lui et replace ses cheveux, sous la surveillance de l’oeil bleu qui s’est entrouvert, l’autre toujours refermé. La moue déçue de sa meilleure amie ne lui échappe pas et ça lui pratiquement mal, d’imaginer qu’il puisse la décevoir avec des affaires aussi triviales que le travail (qu’un poste qu’il a lui-même réclamé, en plus). « Tu ne peux pas t’absenter un peu plus longtemps… ? J’avais pensé minimum deux soirs. Il a un petit son pensif, comme pour considérer l’idée. We didn’t really get to celebrate your birthday, so… »

Chacun se détourne à sa façon. Ses yeux à nouveau ouverts, fixés sur les couvertures défaites comme pour y trouver une solution à son épineux (ou plutôt, velu) problème. Celui qu’il ne peut pas régler, d’aucune façon, et qui gâche sa vie. Celle de Sal, du même temps, et semble faire tomber une roche dans son estomac. Une honte douloureuse, au souvenir gâché de son anniversaire écourté. La tradition déjà brisée par son propre fait. Ivan prend la tasse de café si gentiment tendue, trouvant dans le mélange curieux de caféine et de vodka un certain réconfort. Une façon d’occuper son odorat, aussi. « J’ai pensé qu’on pourrait en profiter pour… fêter comme il se doit. Il accroche son regard si sérieux. La réflexion qu’il préfère sa légèreté et voudrait chasser tout ce sérieux de son visage. Passer quelques jours juste tous les deux… Je pourrais faire deux nuits », qu’il élabore lentement au-dessus de sa propre tasse de café, qu’il boit brûlant sans sembler en être dérangé le moins du monde. Émousser ses papilles pour en enlever ce qui est inhumain, ce qui salit son sang. Ses longues jambes s’extirpent des couvertures, se replient vers son torse, afin de lui fournir l’appui de ses genoux. Un peu osseux, sous le pantalon de pyjama en soie, cachant ses cicatrices même au milieu de la nuit. Il n’y a que Sal (et Maksim) qui les ont vues et Ivan lui-même en tolère bien mal la laideur, l’argent qui cisèle la chair impitoyablement.

Ivan lève une main et caresse une nouvelle fois la joue de son amie, gardant son silence pensif, les sourcils froncés. « Deux nuits, trois jours, je peux le faire, finit-il par statuer. J’ai pas confiance de les laisser trop longtemps sans moi », grince et grimace le Russe, en évoquant ses ouailles qui risqueraient d’un peu trop de complaire d’une énième absence de leur chef. Déjà que les jours qui suivent les pleines lunes sont des supplices, où parfois il doit se forcer à s’extirper pour se présenter au Syndicat avec une tête de cadavre fraîchement déterré, il ne veut pas leur donner plus de raisons de douter de lui. De penser qu’ils peuvent se jouer de son autorité, sous n’importe quel prétexte. Sa jeunesse, le premier. « Ça nous fera du bien, d’être juste tous les deux, qu’Ivan lâche, tout à fait décidé, le sourire revenu sur ses traits fatigués. De plus en plus réveillés, alors que l’excitation de passer du temps en tête à tête avec Sal prend le dessus sur l’épuisement. Je dois me préparer une valise ? Ou c’est un enlèvement ? Une voiture ? Ou elle a déjà prévu quelque chose ? J’ai le temps de prendre une douche ? » Quand même. La base.


Dernière édition par Ivan Lebedev le Jeu 8 Oct - 20:43, édité 1 fois
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Salamanca souffle doucement sur le café brûlant, à peine refroidi par la vodka qu’elle y a versée. Elle observe Ivan par-dessus la tasse, espérant qu’il dise oui – égoïstement, elle le veut pour elle seule, qu’il envoie bouler Piotr et tous les autres. Et lorsqu’il évoque la possibilité d’une seconde nuit, elle cache son sourire derrière son café. Presque timide, ce sourire, alors qu’elle tente une nouvelle fois d’en prendre une gorgée sans s’ébouillanter. Cette concession lui conviendrait parfaitement. Deux nuits, ça ne s’approche absolument pas du tout de ce qu’elle désire, mais c’est raisonnable au vu de toutes les obligations d’Ivan. En acceptant de le rejoindre à Londres, elle s’attendait définitivement à passer plus de temps avec lui (et c’est dire, puisqu’ils passent déjà tous leurs temps libres ensemble) et à ce qu’ils soient bien plus libres de leurs mouvements. Mais ils sont ensemble, et c’est le plus important.

Sa main rejoint celle du blond, posée sur sa joue, comme pour la retenir. « Deux nuits, trois jours, je peux le faire. J’ai pas confiance de les laisser trop longtemps sans moi. » Elle presse les lèvres au creux de sa paume avant de consentir à le libérer. « Je comprends, déclare-t-elle en se rapprochant encore plus, avec prudence, pour ne rien renverser. C’est parfait. » Elle se love contre lui, la tête posée sur son épaule, la peau chaude contre sa joue. L’anticipation déjà au creux du ventre alors qu’elle les imagine dans la suite luxueuse de l’hôtel, rien que tous les deux, sans la constante présence de Maksim dans une autre pièce (il pourra être dans une autre chambre, merci bien), sans la menace perpétuelle de voir Piotr débarquer à l’improviste (de ce qu’elle en sait, de toute manière) pour traîner son ami à une rencontre ou une autre. « Je dois me préparer une valise ?Ce serait préférableUne voiture ?Celle que tu veux.J’ai le temps de prendre une douche ? Elle roule des yeux. Pourquoi tu penses que je t’ai réveillé à dix-sept heures ? » S’il y a quelque chose qu’elle sait très bien, c’est qu’il ne vaut mieux pas presser son bel endormi. Et puis Sal est bien heureuse de prendre son temps, de le laisser se réveiller tranquillement, de profiter d’un moment de calme somme toute assez rares, ces derniers temps. « J’ai réservé une suite dans un hôtel moldu, commence-t-elle en se redressant légèrement, toujours pressée contre lui. Il va te plaire, je crois. C’est que du marbre, partout. » Ça lui rappelle les réceptions fastueuses auxquelles ils ont été habitués, depuis tout jeunes, chacun de leur côté – et auxquelles ils ont assisté ensemble, abandonnant bien vite bonnes manières et chaussures dans un coin pour dévaler les couloirs à toute allure en riant, après avoir chapardé des bouteilles d’alcool sous le nez des serveurs. « On ira dîner, d’abord. Elle marque une pause, prend quelques longues gorgées de café désormais buvable. Et ensuite… on fait ce qu’on veut. » Un léger haussement d’épaule, le ton innocent alors qu’ils savent pertinemment tout ce qu’implique ce plan-qui-n’en-est-pas-un.

« On pourra dormir toute la journée, propose-t-elle, le regard espiègle, effleurant sa joue du bout des doigts. Et se prélasser dans la baignoire. » Il a l’air fatigué, terriblement, depuis novembre. Les cernes violacés sous ses yeux trahissent un épuisement que des journées de sommeil entières n’arrivent jamais à effacer complètement. Ça l’inquiète. « Ça te dit ? » Un baiser doux, sur sa pommette, comme pour achever de le convaincre.
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Ivan n’a pas besoin de se forcer pour laisser la hâte le prendre, dissiper tout le reste et laisser ce qu’il y a de plus important uniquement : Salamanca. Les derniers mois ont été difficiles et bien malgré lui, il s’est retrouvé à négliger sa meilleure amie. À la fois forcé par ses responsabilités nouvelles (choisies) et sa nature nouvelle (imposée). Un fait qui pèse sur sa conscience, une culpabilité qu’il éprouve à l’égard de sa douce, de plus mise dans la terrible confidence de son secret, dans la tâche de le protéger, de prendre soin de lui, dans un rôle qui le dégoûte. Il n’y a qu’elle et la Bratva, qui comptent, et pour les deux, il a l’impression de ne pas être à la hauteur. « J’ai réservé une suite dans un hôtel moldu. Il va te plaire, je crois. C’est que du marbre, partout. Le rêve », soupire le lycanthrope contre la peau de Sal, contre la tasse de café dont il prend une autre trop grosse gorgée. Comme elle, ça lui rappelle leur rencontre et les bêtises à deux. Le monde du crime anglais est d’un ennui mortel, manque des parures et de l’excès qui l’a bercé, engoncé dans tout un ensemble de principes chiants et de règles rigides qui échappent à Ivan.

« On ira dîner, d’abord. Le regard qu’ils échangent est lourd de sens, alors que Sal poursuit, avec toujours cet air de rien : Et ensuite… on fait ce qu’on veut. »
Le programme lui plaît.
Dormir toute la journée, lové contre elle. Paresser dans la baignoire pendant des heures, l’eau chaque fois magiquement réchauffée. Se laisser traîner dans la section salon de la suite, se faire venir des bouteilles de champagne à foison, jusqu’à être ivres de toutes ces bulles. Commander tout le menu du restaurant et ne rien manger. C’est ce dont il a besoin : du temps avec Sal. « Ça te dit ? Tout ce que tu veux », assure le blond en embrassant le front de la Portugaise, un sourire sur les lèvres. Les yeux fermés, quelques secondes, pour s’imprégner encore de son parfum, avant de se dégager de son étreinte. « Mais pas question de dormir, j'ai assez dormi », qu’il tranche en sautant du lit. Revigoré par sa douceur et le goût du café (épouvantable, soyons honnêtes, le mélange café-vodka), il va ouvrir le dressing walk-in pour en sortir sa valise, qu’il jette sur le sol avec pour plan de venir y jeter au moins la moitié de ce qu’il possède. « On ira dîner, il imagine que le restaurant de l’hôtel sera au moins à la hauteur du décor tout de marbre que lui a évoqué la sorcière, et ensuite… on regarde quels bars il y a autour. » Son propre ton aussi innocent que celle de la belle. Les sous-entendus évidents dans les étincelles de ses yeux bleus, dans la joie qui lui est complètement revenue alors que l’escapade devient si réelle, si tentante, si nécessaire, maintenant qu’il y pense. Oui, Sal pense à tout.

« Je file à la douche, il se penche vers la brune, encore assise dans les draps défaits, et tu me choisis ce que tu veux que je porte ce soir. D’accord ? », qu’il caresse de sa voix grave, d’un sourire charmeur, d’un baiser déposé délicatement sur le bout du nez de Sal. Le meilleur moyen d’être parfaitement assorti à elle, de lui plaire à 100%, c’est de la laisser choisir. Puis, Ivan a une confiance totale en les goûts de son amie. Après tout, elle l’a choisi lui.
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Tout se met en place, si aisément que Sal peine à y croire. La liberté entravée de son meilleur ami ne cesse de lui mettre des bâtons dans les roues, d’ordinaire, jusqu’à ce que les seuls moments qu’ils puissent partager au calme soient les nuits et les journées passés ensemble sous l’épaisse couette, endormis. Toutes ses pensées lui sont dédiées, même lorsqu’elle travaille, même lorsqu’elle est seule – elles sont parfois tendres, parfois agacées, mais toujours inquiètes. Elle espère juste que pour une fois, elle parviendra à oublier (à ce qu’ils oublient, tous les deux) ce qui l’emmène réellement à Londres. Ce qui veille, tapi dans l’ombre, jusqu’à la lune. Et c’est tout autant pour elle que pour lui; elle effacerait tous ses maux, si elle le pouvait.
En les circonstances, cette petite escapade devra suffire.

Ça lui réchauffe le cœur, à la sorcière, de voir son ami aussi pimpant, aussi enjoué, alors qu’il saute en bas du lit pour lui offrir sa valise. Elle s’y voit déjà, au dîner, dans cet hôtel au décor si luxueux, tant que c’en est presque ridicule. Et évidemment, elle se doit d’y faire honneur – de faire honneur aux soirées de leur adolescence, dans les résidences grandioses aux tapis de velours. « Je file à la douche, tu me choisis ce que tu veux que je porte ce soir. D’accord ?Hmhm. » La réponse inarticulée et pensive, alors qu’elle ne sait pas quelle robe choisir, bataille déjà avec elle-même pour en choisir la couleur, et comment les assortir. Elle veut être éblouissante, Salamanca. C’est son anniversaire, il faut en profiter pour en mettre plein la vue (et à un jeune homme en particulier, d’ailleurs).

Sal engloutit le reste de son café trop vite, lorsqu’Ivan s’enferme dans la salle de bains, et se met immédiatement à la tâche; elle balance chemises, pantalons et chaussures dans la valise de son ami, choisit soigneusement les vestons, aligne les bijoux dans un petit coffret de voyage spécialement désigné. Lorsqu’elle hésite entre deux, elle balance tout : il y a de l’espace alors, pourquoi s’en priver ? Il y a tant d’occasions, dans ces deux jours ! Tout ce qu’ils pourront porter au restaurant puis au bar, les pyjamas pour farnienter toute la journée avec style, les ensembles pour le brunch. Elle ne doit rien oublier.
Et c’est ainsi que lorsque son ami refait surface (si beau, toujours si beau), elle en est à s’asseoir sur la valise pour la refermer (un sortilège d’extension aurait été utile, mais soit). « C’est une surprise, décrète-t-elle avant même qu’il ait le temps de dire quoi que ce soit. Tes vêtements pour le voyage (et quel voyage ce sera, le trajet entre la maison et l’hôtel) sont sur le lit. » Sa propre valise bouclée en quelques minutes seulement, alors qu’elle sait déjà ce qui convient pour qu’Ivan et elle fassent la paire, malgré toutes les différentes options qu’elle a prévues. L’exercice la met de bonne humeur, encore plus qu’elle ne l’était déjà, et elle crève d’impatience.

♛♚

L’Escalade est laissée au voiturier et leurs bagages au valet, qui n’a même pas le loisir d’escorter ses clients à leur chambre – ils ont à faire, avant de regagner les quartiers que Salamanca a choisis. Elle veut étrenner leurs vêtements décontractés mais hors de prix, choisis tout spécialement pour l’occasion. « Come on, puppy. Elle saisit sa main et s’empresse de mêler ses doigts aux siens, l’entraînant au-travers du lobby jusqu’à l’ascenseur, le regard encore plus pétillant que le champagne qu’ils ne manqueront pas de déguster. C'est l'heure de l'apéro. » La soirée ne fait que commencer.
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Ivan avait raison, bien sûr, d’avoir confiance en Salamanca - peut-être bien est-elle la seule qui vaille la peine, en fait, au-dessus même de la Bratva et de ses obligations. Chaque chose dévoilée est aussi parfaite qu’elle et il a l’impression que c’est son anniversaire à lui, et non pas le sien, alors qu’ils sont sur la route vers l’hôtel réservé par ses bons soins. Qu’elle a sorti de ses vêtements préférés, au confort sans égal, évidemment assortis. « Come on, puppy. Leurs doigts s’emmêlent si naturellement, sur le chemin vers l’ascenseur qui les mènera jusqu’au bar. Il a vu, depuis l’extérieur, les grandes baies vitrées, et il ne peut qu’imaginer que ce sera aussi luxueux que tout le reste de l’hôtel. C'est l'heure de l'apéro. »

Ils n’ont pratiquement rien mangé, il n’a que le café et la vodka dans son estomac et sans ses veines, et Ivan est parfaitement prêt à y ajouter encore plus d’alcool afin de noyer le tout. Peut-être quelques olives, pour faire bonne mesure, et en lancer discrètement les noyaux vers les moldus qui ignorent tout de la présence des sorciers.
Il n’avait jamais remarqué, avant de déménager en Angleterre, comme vivre 24/7 dans le monde des sorciers peut être épuisant, pour quelqu’un qui a toujours grandi à cheval entre les deux univers. Le calme des églises moldues, les virées en moto, les soirées dans les bars après les chasses avec Valeri et Aliocha, tout cela lui manque, et il est trop fier pour l’avouer. Il n’y a que Sal, pour le deviner, connaître le mal-être qui rampe sous sa peau, s’épanouit dans la méfiance paranoïaque qui le berce de plus en plus. Il n’y a qu’elle, pour tout savoir, et savoir tout chasser de son regard profond et de ses sourires lumineux.

La vue du rooftop bar est superbe, alors que le soleil printanier nimbe la capitale de rose et d’orangé - pas aussi superbe que la vue de Sal, bien sûr. C’est elle qu’il dévore des yeux, alors qu’ils s’installent directement au bar, et que d’un accent rude, il leur commande une bouteille entière de champagne. La plus chère de la place, bien sûr. Prêt à dégainer toutes les livres anglaises de son compte en banque, pour plaire à sa meilleure amie et la rendre heureuse. « Tu es parfaite », déclare le Russe, alors qu’on leur verse chacun une coupe du liquide à la robe dorée, que le seau rempli de glace est déposé devant eux. « Et je suis de bien meilleure compagnie que Martin, complète-t-il avec un rictus victorieux. Comme si ce connard de Wang avait vraiment la moindre chance contre lui, surtout vis-à-vis de la Medeiros. Si tu savais comme tout le monde à ce foutu Syndicat est chiant, Sal, peut-il pas s’empêcher de se plaindre, avant de lui-même, se reprendre : Mais pour cet anniversaire, interdiction de parler de travail. Promesse solennelle, faite coupe de champagne en main, tendue vers la sienne afin de pouvoir trinquer à ces jours de douceur et de détente. Trinque à Sal. Et je parie que tu réussis à avoir le numéro du barman d’ici à ce qu’on ait terminé cette bouteille. »

Le défi lancé sur le même ton patient, assuré, un sourcil haussé pour l’appuyer. Un piment comme un autre, pour la soirée. Les charmes de sa meilleure amie sont incroyables, il n’y a aucune raison de douter de ceux-ci. Ni que si elle réussit (ce qu’elle réussira), Ivan sentira la brûlure de la jalousie, délicieuse lorsqu’il se retrouve à possessivement entourer sa taille fine de son bras, à l’emporter, la gagner. Un trophée qui ne lui appartient malgré tout pas.
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Salazanca Medeiros
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Salazanca Medeiros
Date d'inscription : 02/09/2020
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Âge : 28 ans (09.04.1979)
Occupation : petite espionne au Syndicat, apprentie criminelle
Allégeance : Sa famille (neutre)
Particularité : Legilimens, magie sans baguette (pour la frime)
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Aussitôt la porte de l’hôtel franchie, Salamanca s’est sentie comme à la maison. La politesse affectée des employés, la propreté de leurs uniformes, du lobby – la décoration fastueuse et clinquante, et pourtant si banale et confortable, pour la portugaise. Et, à voir l’expression de son meilleur ami, il ressent exactement la même chose qu’elle. « Tu es parfaite. » Un sourire victorieux et ravi illumine son visage et fait pétiller ses yeux verts, alors qu’elle hausse les épaules d’un geste faussement modeste. Bien entendu, qu’elle l’est – pour lui, elle n’accepte rien de moins d’elle-même et des autres. Malgré tout, elle ressent une pointe de soulagement, de le sentir honnête, de le voir détendu (autant que faire se peut), installé au bar avec elle sans Maksim pour jouer les chaperons. « Tu étais mon premier choix, convient-elle avant de faire clinquer la flûte bien remplie contre la sienne. » Pas qu’elle n’aime pas Martin, bien sûr – ils partagent tous les deux un intérêt pour les sports de combat, en plus de tout ce qui est bijoux, vêtements, etc – mais elle n’avait pas réellement l’intention de remplacer son meilleur ami pour cette soirée de réjouissances.

Le champagne est parfait; délicieux, frais et piquant sur sa langue, alors qu’elle en savoure une longue gorgée qui aura tôt fait de lui faire tourner la tête. « Et je parie que tu réussis à avoir le numéro du barman d’ici à ce qu’on ait terminé cette bouteille. » L’évidence même. Bien que, cette fois, la remarque la dérange, une pointe de déception qu’elle s’empresse de chasser d’une autre gorgée d’alcool. « Et peut-être que je l’appellerai, glisse-t-elle d’un air malicieux. Évidemment, elle n’en a aucune intention. Sauf si tu l’obtiens avant moi. » Le défi lancé innocemment, alors qu’elle sait très bien qu’elle joue avec le feu et que cette vengeance puérile ne risque certainement pas de plaire à Ivan. Le silence qu'elle laisse planer est court; à peine quelques secondes avant qu'elle ne se ravise: « En fait, laisse tomber. Le timbre ennuyé, avant qu'elle ne laisse glisser le bout de ses doigts sur le menton, qu'elle tourne le visage tant aimé vers elle d'une douce pression. Je préfère avoir toute ton attention. » Pas l'ombre d'un mensonge dans le regard clair, dans la moue capricieuse et enfantine. Après tout le temps passé sans lui, à ne grappiller que quelques minutes de solitude ça et là, elle n'est pas d'humeur à le partager, ne serait-ce que pour un défi. Mais un sourire lumineux fleurit sur ses lèvres de nouveau, comme le soleil qui perce les nuages, et Salamanca laisse glisser ses doigts sur la peau chaude, tournant son attention vers les bulles légères.

L'alcool émousse agréablement ses sens, fait tourner paresseusement la pièce autour d'elle. Elle se sent comme sur un nuage cotonneux, détendue et heureuse. En dépit de son irritation passagère face à l'affirmation d'Ivan, multiplie les regards et les sourires au barman (bien déterminée à être victorieuse) à chaque fois qu'elle commande les bouchées extravagantes et hors de prix qui figurent au menu. Son attention, toutefois, est entièrement dédiée à son meilleur ami, dont elle observe chaque geste, attentive à sa posture et aux inflexions de sa voix. « Encore un clin d'oeil et c'est dans la poche, affirme-t-elle sur le ton de la confidence, en jetant un regard de biais au jeune homme affairé avec un autre client. On aurait dû parier quelque chose. » Ç'aurait été une victoire facile.
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Ivan a bien pensé que la brune ne prendrait pas le défi au vol et il doit avouer qu’il a été flatté qu’elle le refuse, d’abord, dans le but de se consacrer à lui. Entièrement. Son égo (fragile, soyons sincères) gonflé de se savoir au centre du monde de Sal, soleil tout aussi capricieux et exigeant que peut l’être sa douce amie. Puis, alors que le champagne est savouré, accompagné d’huîtres (hors saison) et autres bouchées, que la conversation s’étire… le petit jeu ne lui échappe pas. Il le connaît bien trop, ce jeu, pour l’avoir vu tant de fois ; pire, pour l’avoir réclamé, aujourd’hui. Devant le fait accompli, les œillades appuyées et les sourires lumineux, le lycanthrope ne peut que s’en vouloir. Seul responsable de son malheur, du mécontentement qu’il éprouve à chaque fois que les yeux verts de son amie le quittent pour rejoindre le visage du barman (qui, il le voit bien, n’est pas insensible aux manigances de la Medeiros).
Son fait, que la vilaine morsure de la jalousie, et qui pourtant ne fait que le ravir lorsqu’il se souvient que Salamanca est ici avec lui. Pour lui.

L’alcool émousse ses propres sens, jusqu’à son embêtement, et laisse sur ses traits racés un sourire presque rêveur. Il y a si longtemps qu’il n’a pas profité d’un véritable moment de détente, en compagnie de sa personne préférée. Pas de Syndicat, pas de Bratva, qu’elle et lui. Ses doigts sont noués à ceux de son amie, au-dessus du bar, l’autre main occupée à faire tourner les bulles dorées dans la flûte de champagne. « On aurait dû parier quelque chose. Qu’est-ce qui te dit qu’il n’y a rien à gagner ?, que glisse le Russe avec un air de parfaite innocence. Comme s’il avait déjà tout planifié. C’est ton anniversaire, après tout. » Quel genre de meilleur ami serait-il s’il ne gâtait pas sa douce Salamanca à outrance ? S’il ne la baignait pas de cadeaux, de champagne, de robes luxueuses et des meilleurs restaurants, de baisers volés au détour de leurs nuits d’ivresse ? Ces derniers bien plus un cadeau pour lui-même que pour elle, égoïstes et greedy. Avide de ce qu’il ne peut pas avoir.

(quel imbécile, vraiment, d’être le seul à ne pas avoir compris)

« Si tu réussis, peut-être que je pourrais me libérer une autre nuit, ajoute-t-il avec nonchalance, ponctuant la déclaration d’une gorgée de champagne, puis d’une bouchée ornée de caviar avalée dans le même geste. Ses yeux bleus, eux, ne quittent pas la sorcière. Enfin, ça… c’est seulement si tu gagnes. » Le défi réitéré. Elle y est presque, n’est-ce pas ? Il ne faudrait pas qu’Ivan prenne la fanfaronnade précédente de Sal et se mette lui-même au travail d’obtenir ce damné numéro de téléphone. « J’ai presque terminé mon verre », minaude-t-il, avant de pointer du menton la bouteille de champagne vide, dans son seau de glace.
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