ON THE RUN

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nom prénom(s)  » Diana Selvaggio-Huang ; le divorce de ses parents a tranché pour le nom de son père, avec qui elle a habité jusqu'à son entrée au collège. Sa mère a également eu la merveilleuse idée de lui accorder le nom de  Yimei (伊梅), signifiant littéralement fleur de prunier. L'aura délicate de ses deux prénoms l'aura longtemps étourdie, avant qu'un surnom ne vienne l'en sauver. surnom(s)  » C'était pour la blague, au début. La traduction littérale de son nom italien concordait merveilleusement bien avec son caractère ; devant ses explosions de colère et ses tendances à mordre plutôt qu'à s'exprimer de façon civilisée, on s'est rapidement mis à l'appeler Savage. La blague a arrêté d'en être une un soir de pleine lune – le surnom est alors lentement devenu un moyen de lui rappeler sa condition de bête, ou au mieux une maladresse balbutiée dans la bouche de sorciers ignorants. Puis Sav en a eu assez que le politiquement correct se résume à cet affreux « Diana » qui lui colle aux fesses depuis son acte de naissance : depuis, elle se présente comme « juste Sav », et c'est tant mieux si on suppute qu'avec son accent de Californie, elle s'appelle Savannah. Cela n'empêche pas ses cousins moldus de lui donner du Lady Di dès qu'ils le peuvent – ou le pouvaient, en tout cas, une plaisanterie qui l'a suivie jusqu'à l'Ordre, où son nom de code n'était autre que Lady. date de naissance » 19 avril 1979 – les étoiles se sont accordées pour en faire une Bélier accomplie. origines & nationalité  » Italienne & chinoise ; ses grands-parents paternels sont des Napolitains affirmés, et la famille de sa mère se trouve à Guangzhou, quand bien même elle a passé la majeure partie de sa vie entre les États-Unis et le Royaume-Uni. pureté du sang  » Fille d'un sorcier et d'une Moldue, son sang salement mêlé a s'est embourbé d'autant plus durant son adolescence, où, suite à une charmante rencontre, elle a viré hybride. métier/études  » Ayant commis le terrible impair de naître en Italie, Diana n'a pu prétendre à une scolarité à Poudlard. Elle a ainsi fait sa scolarité à Pholobos Bay, refusant catégoriquement d'assister aux masturbations intellectuelles des nerds d'Arcadia (un spectacle terrible, on le conçoit), puis, on l'a traînée pour sa dernière année à Zōuxiàwéi. L'intégration dans cette école gigantesque, entre le flot des cultures sorcières régionales chinoises et le nombre affolant d'élèves, a été particulièrement difficile pour une bête indisciplinée comme elle, s'en ressentant sur des résultats catastrophiques et une nouvelle raison d'en vouloir au commun des sorciers – les jours de pluie, elle se disait que c'était, au moins, toujours mieux que d'être coincée dans un château pourri d'Écosse avec port du chapeau sorcier obligatoire et jelly au petit déjeuner. Aujourd'hui, la sorcière est officiellement (comme l'indiquent les affiches placardées à son effigie, aux côtés de ses pairs) terroriste, bras droit devenue cheffe par intérim du NSFW (No Safety For Wizards), se partageant la garde du groupes d'hybrides résistants avec un leader affaibli par la dernière attaque en date. orientation & état civil  » La vie sexuelle et amoureuse de Sav est, à son image, chaotique ; un champ de bataille où le sexe n'est qu'un autre moyen de passer sa frustration et sa colère, qu'elle quitte sitôt rassasiée, coupant court aux esquisses d'une tendresse dont elle ne saurait que faire, entre ses mains de révoltée. camp  » Maillon énervé du NSFW, un groupe d'hybrides résistants particulièrement revêche, remonté, et prêt à tout pour en atteindre à l'ASAP, l'association puriste tout droit issue des enfers. baguette  » D'une nature peu soigneuse, Savage a connu et cassé, égaré, abandonné volontairement même un certain nombre de baguettes ; seules les deux premières ont été achetées, les suivantes furent dégotées dans les fonds de caisse de l'Ordre, volées ou récupérées auprès d'autres sorciers consternés de la savoir sans baguette. La dernière en date est justement l'une de celles-ci : un « cadeau » de Numa, fatigué de la voir se contenter d'informulés basiques à l'efficacité douteuse (et vaguement alarmé de la savoir sans catalyseur magique à l'aube d'une des attaques les plus virulentes depuis la création de la NSFW). Isn't that your wand? - One of them. Ainsi possède-t-elle désormais une baguette en bois de bouleau, dotée d'un crin de Kelpie et d'une longueur de vingt-neuf centimètres – des technicités qu'elle a oubliées sitôt énoncées, retenant simplement que cette baguette est désormais la sienne, et qu'elle fera attention, cette fois, à ne pas briser lors d'une énième rixe. patronus  » Aucun, Diana ne connaît que des sorts offensifs, et particulièrement peu subtils. épouvantard  » Au milieu de la guerre et des traumatismes, Diana a choisi de craindre le vide ; monter sur une échelle lui colle des sueurs froides, et elle a manqué y passer chez les Rosier lorsqu'elle s'est retrouvée contre la barrière du premier étage, donnant sur le vide du hall imposant de la demeure. Elle préférerait encore se faire griffer une nouvelle fois, plutôt que de se retrouver à plus d'un mètre du sol. particularité(s)  » Halfer depuis son adolescence, un fardeau qu'elle porte (entre autres) sur son visage, et a fini par apprivoiser au fil des années. Mordre tous ceux qui l'approchaient n'a pas aidé à se défaire des préjugés quand aux affiliés lupins - et souvent d'ailleurs, on la prend pour un loup-garou grâce aux cicatrices sur son visage, qui sont aujourd'hui devenues une source de fierté.

you too wild  » Diana est passée d'enfant énergique à adulte particulièrement énervée ; enfant du divorce colportant les messages d'un parent à l'autre, étiquetée comme monstruosité suite à son agression, les cicatrices argentées immanquables sur son visage depuis l'adolescence, c'est la création de Sweet River, camp particulier dédié à ceux de son « espèce », qui a achevé de faire exploser la rage latente dans laquelle elle baignait depuis de nombreuses années. Numa est le premier à avoir fait de sa fureur un atout essentiel à cette guerre plutôt qu'un travers à contrôler, si ce n'est à étouffer, loin des sorciers lambda ; avec lui, Savage a appris que l'on n'était jamais trop en colère, et que la fin, souvent, justifiait bien souvent les moyens. Alors depuis, Savage cultive sa colère comme la plus précieuse des fleurs, se nourrissant des peurs et des injustices qui jonchent son chemin.

roots  » Diana baragouine un italien minimal, à la prononciation douteuse à peine bousculée par les séjours dans la famille de son père, et quelques insultes en cantonais ; et si elle comprend quelques bribes de ces deux langues piliers dans son arbre généalogique chargé, elles lui restent étrangères et Diana ne se sent jamais aussi à l'aise qu'avec l'anglais. Elle se reconnaît tout aussi peu dans les cultures chinoises, italienne et britannique de ses parents ; son pays de cœur reste ainsi, au grand dam de la famille, la côte ouest des États-Unis où elle a passé son adolescence – sans aucun doute la période la plus plaisante de son existence, s'épanouissant pleinement par le biais des activités extrascolaires de Phobay, des sourires francs de ces Californiens visiblement peu dérangés par ses cicatrices, qu'elle peinait à quitter chaque été pour s'enterrer avec son père dans le Yorkshire. Son expérience (son fiasco) en Chine n'a fait que confirmer l'impression profonde de sa non-appartenance à la culture de sa mère, et sa farouche détermination à ne pas plus s'y intéresser.

chronologie  »
1979 Naissance près de Naples, d'un père sorcier et d'une mère moldue, tous deux ingénieurs dans leurs mondes respectifs.
1980 A la fin du projet les ayant menés en Italie, les Selvaggio-Huang retournent s'installer du côté moldu de Londres.
1981 Divorce de ses parents. Son père va vivre dans le Yorkshire, ne transplanant à Londres que pour le travail, et pour récupérer Diana certains week-ends.
1987 Les premières manifestations des pouvoirs magiques de Diana coïncident avec une mutation de sa mère sur un nouveau projet à l'étranger : elle va s'installer avec son père, et plonge à pieds joints dans le monde sorcier.
1990 Après de longs mois de discussions houleuses, il est convenu que pour sa scolarité, Diana ira habiter avec Lijing aux États-Unis et entamera une éducation sorcière à Pholobos Bay.
1994 Deux loups-garous interrompent le camping improvisé avec quelques amis près de chez son père : Diana est griffée à plusieurs reprises, et devient officiellement Halfer. Pour les distraire de cette transformation violente et du traumatisme de la mort d'un des amis de sa fille, sa mère la pousse d'autant plus à s'investir dans l'étude de la magie (bummer) et au taekwondo – toute la colère et la frustration s'engouffrent dans la pratique de ce dernier.
1996 Diana se blesse lors des qualifications en junior ; si la blessure n'est pas fatale à sa pratique, elle abandonne néanmoins au devant de cet investissement monumental que représenterait un passage en professionnel. Elle s'en fout d'être athlète – et sa mère décide qu'il serait temps pour elle d'arrêter de se la couler douce à la Californienne. Pour son bien, Diana passera sa dernière année à Zōuxiàwéi.
Août 1997 L'explosion politique au Royaume-Uni retourne Diana – sa mère l'empêche fermement de remettre le pied sur le territoire.
Septembre 1997 Diana achève de décevoir les attentes maternelles en retournant clandestinement en Angleterre. Pas de détour dans le Yorkshire, cette fois : l'Ordre la récupère, et Savage se retrouve à Wolverhampton.
2000 Scission au sein de la résistance : les hybrides sont envoyés à Sweet River. Rencontre avec Numa ; au fil des mois, l'insatisfaction, au contact de cette communauté autre dont le reste de l'Ordre semble être embarrassé, enfle avec les effectifs qui ne cessent d'augmenter, au détriment du confort de tous.
2003 Création officielle de la NSFW, lorsque leur petit groupe part en fanfare de Sweet River – en pillant notamment le précieux stock de viande du camp. Numa en devient le leader naturel, que Savage suit avec tout l'aveuglement du monde.
2004 Deuxième rasade de cicatrices pour Savage ; une nuit de pleine lune, elle approche de trop près Aoife, qui la griffe de nouveau au visage. Good times.
Octobre 2006 Attaque de plusieurs usines de confection de vêtements « In Safe Hands ».
Janvier 2007 Attaque des membres éminents de l'ASAP. Si les offensives parallèles se déroulent sans encombre, un dérapage volontaire chez les Rosier conduit à la mort de la moitié de ces derniers. Côté NSFW, la contre-offensive d'une gamine Rosier blesse salement Numa, et une autre arrache la vie à Douglas – on s'enterre au fin fond de l'Irlande du Nord, pour constater que le chef n'est plus en état de fonctionner comme avant. Les tensions montent au sein du groupe suite à ce fiasco, que Sav considère malgré tout comme une réussite : s'ils ne sont pas prêts à se débarrasser de Sangs-Purs parasites, alors ils ne sont pas prêts pour les plans d'avenir du groupe terroriste.