BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 Hauata | Hear him

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MessageSujet: Hauata | Hear him   Hauata | Hear him EmptySam 2 Mai - 18:16
Ceci est un reboot d'un personnage créé il y a un an. Pour plus d'informations sur ses aventures en Nouvelle-Zélande vous pouvez aller voir son ancienne fiche.

Hauata Henry Henare
Il y a certains silences qui vous attirent, vous fascinent, on a envie de jeter n'importe quoi dedans, des paroles...

 
egon
âge » 26yo fréquence de connexion » Toujours là.  :suspect:  comment t'as connu le forum ? » Apparition divine du staff. avatar » Jason "You're Welcome" Momoa mon personnage est » [ :suspect: ] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

NEW ORDER
nom prénom(s)  » C’est charmant quand il se présente, Hauata . Il ne peut pas vous signer son nom (il utilise une variation du mot silence) et s’il a envie de vous charmer il ne vous montre pas un vulgaire papier. Il vient plus près de vous et écrit son prénom sur votre paume, du bout de son nez, après s’être penché vers vous. Puis il sourit alors que vous tentez de le prononcer correctement. Lui ne le fait plus. | Henry a été son prénom, celui donné par son père, pendant une étrange partie de sa vie, celle où il parlait. Puis il a choisi de refuser cette partie blanche qui l’avait abandonné, et embrassa définitivement le prénom maori offert par sa mère.  | Son nom aussi est Henare et non pas Ginsberg comme il a pu l’être avant. Le nom de sa mère qu’il a adopté d’autant plus après l’abandon de sa voix.
surnom(s)  » Aujourd’hui on ignore souvent ce qu’a pu être la vie de Hauata avant de venir en Grande-Bretagne. Charmant monsieur, petit antiquaire de quartier, ami d’Antonin Dolohov, rien de bien menaçant malgré les muscles que l’on ne peut que remarquer quand il retrousse ses manches. On ne se doute pas de ce qu’il a pu faire en Nouvelle-Zélande, on ignore qu’un temps on murmurait avec effroi le nom de celui qui volait le son des montagnes.
date de naissance » Hauata a épousé une astrologue et une adepte de divination, une femme de talent qui a pris et retourné son nom, qui l’a analysé et lui a prédit un avenir qu’il aurait voulu que l’on ne sache jamais. Depuis, il cache tant qu’il le peut sa naissance le 26 juillet 1958.
origines & nationalité  » Hauata est l’enfant de deux personnes qui ont abandonné leur culture et leur communauté pour se sentir plus libres. Si le sort en avait été autrement, il aurait été fasciné par le peuple juif dont vient son père et peut-être aurait-il cherché à retrouver sa famille, ce qu’il avait laissé derrière lui, et aurait pu s’instruire d’une religion qui, enfin, lui aurait donné l’impression d’appartenir. | Son père est parti, cependant, sa mère l’a évelé, comme elle a pu. Et toujours Hauata a voulu retrouver cette culture maorie qu’elle avait abandonné, retrouver l’iwi dont elle s’était détachée, retrouver ses racines et connaître finalement toutes les coutumes qui lui permettrait de participer à la grande chaîne de la magie maorie. | Ce dont il est sûr, c’est d’être néo-zélandais , il n’a jamais pris la nationalité britannique et refuse toujours de participer aux débats politiques qui enflamment le pays. S’il a lui-même son opinion sur le sujet, il se considère comme un voyageur passager, un touriste qui serait là depuis vingt ans.
pureté du sang  » C’est la faute de son père ça, s’il est demi-moldu . Il aimerait dire qu’il s’en fout, que ce n’est pas grave, mais c’est parce que sa mère s’est entichée d’un moldu qu’il s’est retrouvé sans père. C’est parce que son père n’était pas capable d’être magique ou maori qu’il n’a jamais su où se mettre.
métier/études  » Hauata n’a pas fait d’études. Sa mère seule lui a appris la magie, assez mal, en l’envoyant à une école moldu où il ne suivait rien et qu’il a quitté à quatorze ans. Après cela il a été éduqué par un Taniwha, créature protectrice de sa montagne, qui lui a appris la magie de prendre la voix des gens et d’exploiter l’énergie des pounamus. Tout cela il l’a perdu avant d’arriver en Grande-Bretagne, tout en gardant cette bouche incapable de faire le moindre bruit. | Hauata est un antiquaire un peu étrange, à voler les objets polynésiens volés par les moldus britanniques, à marchander des artefacts magiques dont les imbéciles de sans-magie ne savent pas quoi, avant de se faire une fortune en contant des familles sangs-purs avides de décoration.
orientation & état civil  » Hauata attire les gens, de ça il est certain. Il n’a jamais été complexe pour lui d’avoir une femme entre ses bras, de se trouver le meilleur ami d’un inconnu, de charmer une famille jusqu’à ce qu’ils veuillent l’adopter, et il aime la puissance qu’il tire de ces affections qu’il fait naître si simplement. Ce que lui désire, cependant, lui semble complètement incertain. S’il sait qu’il n’a jamais désiré une femme, la possibilité d’être attiré par Tamati lui semble davantage être le fruit d’une vieille manipulation plutôt que d’une attirance sexuelle.
camp  » Hauata n’a longtemps eu comme camp que lui-même. Seul contre tous il a imposé ses pulsions à des iwis et montagnes entières, juste pour le caprice d’être puissant et de pouvoir se venger de ceux qui ne l’ont pas accueilli, ou pas désiré. Depuis son départ de sa terre natale, il est malheureusement irrémédiablement attaché à  Tamati, ou Antonin Dolohov pour les autres, à cause d’un pacte ridicule qu’il a passé avec une mère assez puissante pour le dompter. Tu protègeras mon fils ou souffrira des conséquences. Hauata a beaucoup souffert depuis mais revient toujours vers cet homme à qui il est attaché. Bien plus qu’il ne l’avoue parfois.
baguette  » Hauata n’est pas très agile de sa  baguette, pourtant faite pour lui du cœur laissé par son Taniwha lui-même. Cette baguette ferme et courte de 25cm d’ébène de macassar, plume de Pouākai ne connaît que les sorts informulés de son maître muet, qui n’a jamais été à l’école et qui se trouve souvent confus par les logiques magiques britanniques.
patronus  » Hauata ayant des difficultés à effectuer des sorts de combats assez simples, il n’a tout simplement jamais eu l’idée de tenter de produire un patronus, du peu qu’il sait dessus. La forme que celui-ci lui est donc INCONNUE même s’il prendrait sûrement la forme de cet immense aigle qui l’a protégé toute sa jeunesse.
épouvantard  » Ce qu’il a de plus pur et de plus sale dans sa vie est depuis longtemps Tamati . Qu’il soit ensanglanté ou en pleine santé, Hauata sent la même frayeur le prendre lorsqu’il doit considérer de manière trop précise l’homme à qui sa vie est si profondément liée. Attaché à lui au moins autant que l’inverse est vrai, Hauata craint avec les mêmes frissons tout ce qu’il pourrait faire pour le mangemort, et tout ce que le mangemort pourrait faire pour son géant de maori.
particularité(s)  » À quatorze ans, Hauata a cédé sa voix à un immense Pouākai, gardien de sa montagne, large aigle mythique qui échange pouvoirs contre présents. Hauata ne possédant rien de valeur, on lui a pris sa voix, ou plutôt tout son produit par sa gorge et sa bouche. En échange il a pu abolir tout son qu’il pourrait produire. En échange il a gagné le pouvoir de bénir à son tour ses victimes du silence. Après avoir sévi dans toute la Nouvelle-Zélande, on lui a pris ce dernier pouvoir, en lui laissant cette gorge stérile. Depuis qu’il est en Grande-Bretagne personne n’a pu entendre sa voix. Il ne sait même plus à quoi il ressemble. Sauf qu’aujourd’hui, là-bas, on a finalement assassiné la grande créature qui imposait le silence à la montagne. Après des années de lutte, les sorciers maoris ont pu trouver vengeance pour l'imposante créature qui a tenté d'apporter le silence sur leurs terres. Cette même créature qui a pris la voix de Hauata, une partie de sa vie, qui lui a offert sa gloire ainsi que sa déchéance. Alors, aujourd’hui, Hauata parle.

pensieve
wairua  »
Dès que Hauata a commencé à s’instruire sur la culture maorie, on lui a parlé de son wairua. En prenant l’air du mec qui savait tout mais qui cherchait juste à débattre, il a sorti des énormités qu’il a fallu déconstruire. Quatorze ans, c’est tard pour découvrir la spiritualité maorie. Celle qui repose sur le partage et la tradition, quand on a grandit seul et égoïste. Hauata, dès qu’il a découvert ce monde, a voulu l’intégrer, de force s’il le fallait. Il lui fallait être maori alors il a appris les danses et les légendes, il a volé des pounamu qu’il collait tellement à son corps qu’ils se trouvaient intégrés dans sa chair. Entre eux, des tatouages magiques qui devaient lui apporter toujours plus de lien avec sa terre et son peuple. Désespéré de s’intégrer il prit tous les noms qu’il put, s’intégra à des iwis, des familles, s’inventa des vies et une famille qu’il connaissait très bien afin de faire au moins semblant de correspondre.
Sauf que la magie maorie ne marche pas ainsi. On ne force ni un lien, ni un échange, ni une tradition. Lorsqu’on a appris à Hauata ce qu’était le wairua, il ne l’a pas compris. Ce n’est pas quelque chose que tu obtiens, c’est quelque chose que tu nourris. Ce n’est pas quelque chose que tu augmentes, c’est quelque chose dont tu prends soin. C’est toi-même, mon petit, le wairua. Sauf que Hauata a toujours cru qu’il lui manquait quelque chose pour l’obtenir. Les tatouages, les objets ancestraux, les danses et chants répétés encore et encore. Quand il a tout perdu, quand on l’a dépossédé de ses vols, il a cru aussi perdre son wairua. Plus aucune marque sur le corps, des trous à la place des pierres de pouvoir qui s’étaient incrustées en lui, plus aucune de toutes les voix qu’il avait pu voler.
Il est loin de se douter que c’est depuis ce moment que son wairua a enfin pu s’étendre et s’adapter. Qu’il s’est harmonisé, peu à peu, même s’il reste toujours dissonant parfois. Loin de sa terre et incapable de voler le wairua de quelqu’un d’autre, il a dû prendre soin de lui-même. Et peut-être que lorsqu’il chantera de nouveau ces mélodies apprises chez lui, il sentira enfin cette connexion à la terre qu’il a toujours simulé.

mana & mauri »
Le mana vient de l’échange. C’est une règle simple mais centrale de la magie maorie. Pour cultiver son mauri, l’abreuver de mana, il faut échanger. Sa magie, ses objets, son histoire, on échange tout cela, on offre et reçoit, avec la Terre et avec les autres, et ainsi nous pouvons construire un monde qui se remplit et s’agrandit, et avec le monde notre mauri s’agrandit. Sauf que Hauata est arrivé sans avoir rien à donner que lui-même, sans connaissance ni histoire, à peine une comptine maorie que sa mère a inventé avec le peu de sa langue dont elle se souvenait.
Malheureusement pour lui, la leçon du mana lui a été enseignée par le Taniwha qui devrait contrôler sa vie et abuser de lui. Le grand aigle dévoreur de voix lui a expliqué que le mana est la puissance et le mauri à quel point tu peux accumuler cette puissance. Les faibles échangent, les forts prennent. Alors le Pouākai lui a appris à prendre, à prendre sans rien offrir en retour. Sitôt que le garçon l’a assez supplié, le grand être protecteur lui a donné la force de prendre non seulement les objets mais aussi les voix. D’un contact de son bec, il a béni ses mains qui se sont chargées de tatouages complexes. De quelques mouvements sur l’écorce d’un arbre, Hauata pouvait lui prendre le bruit du bruissement de ses feuilles dans le vent. Les oiseaux ne chantent plus après sa caresse. Et, surtout, lorsqu’il enfonce sa main dans la gorge de ses cibles humaines, leur petite voix, leur hau reste au fond de son poing, s’intègre en lui jusqu’à ce qu’il vienne rendre à son maître ce qu’il a volé pour lui. Ce que Hauata a longtemps ignoré c’était que cet acte ne faisait pas qu’empêcher des personnes de parler. Il volait une essence magique, sous-jacente, celle qui permettait cette stabilité, cet équilibre si cher à la culture maorie. Toute personne, toute chose touchée par lui a eu son mauri décalé, tordu. Et il ne l’a jamais su parce que son propre mauri a été tordu il y a bien, bien longtemps, lorsque son Pouākai lui a pris sa voix.

Hauata n’a jamais réussi à sentir véritablement un mana, ou à percevoir exactement son mauri. Comme quelque chose qu’il n’aurait jamais compris et il a beau forcer et plisser des yeux, non, il n’y a rien. C’est que ce quelque chose qui est censé s’adapter à lui, qui est censé fixer son mauri n’est pas là. Tout est décalé, incapable de rentrer en lui par cette voix magique qu’on lui a pris. Et avec les années l’écart s’est amplifié, approfondi, créant toujours plus d’angoisses. Tordu d’un côté par sa voix manquante puis par son bras attaché à un autre, il s’est retrouvé écartelé entre des choses magiques qui l’empêchaient de trouver son équilibre.
Alors si aujourd’hui Hauata a si mal, c’est parce que son mauri revient à l’intérieur de lui-même. Le Pouākai est mort et avec lui sa voix, son hau, son mauri, son mana, tout revient se remettre à leur juste place. Quand on a vécu si longtemps décalé, ça déchire le corps d’être de nouveau à sa place. Et ça fait peur, tellement peur de ne plus avoir le gouffre qui nous a défini si longtemps.

tapu  »
Hauata a fini par faire le deuil de toutes ces spiritualités qu’il ne peut ressentir. Loin de sa terre et de son peuple, il ne se sent plus obligé de tout faire pour être quelqu’un qu’il n’arrive pas à être. Pourtant, certaines règles, certaines logiques qu’il s’est forcé lui-même dans le crâne restent primordiales pour lui. Sa forme de pénitence est de faire de son mieux pour bien traiter le tapu qu’il a si souvent bafoué. Ce pouvoir intrinsèque à toute chose, à toute personne, qui fait qu’elle mérite respect et protection. C’est peut-être de voir un monde où le tapu des choses n’est pas respecté qui pousse Hauata à le défendre autant.
La magie ne doit pas se concentrer en un seul endroit, il faut la répartir. Un objet ne doit pas contenir un pouvoir plus puissant que son mauri initial. Un homme ne doit pas posséder plus qu’il ne le mérite. Il faut rendre à la terre ce qui nous a été donné. Pour ne pas épuiser une source de magie, il faut la laisser reposer. Il y a souvent des endroits chez Hauata, dans son appartement ou sa boutique, où l’on a pas le droit d’aller ou de parler, pour ne pas perturber son tapu. Il essaye d’instaurer cela chez Tamati aussi : nourrir les zones négligées, laisser en paix celles qui sont surexploitées. C’est une étrange obsession qui le prend parfois quand on vient chez lui : on ne touche pas à cet objet, on ne retourne pas cette photo, pas de viande ici, on retourne une partie de ce qu’on a récupéré à sa source. De nombreuses plantes de Hauata sont ainsi fertilisées avec ses propres repas et chaque présent trouve un retour, quel qu’il soit. Il ne sent pas le transfert lorsqu’il fait cela, il ne sent pas la terre lui rendre son mana, comme d’autres disent le sentir, mais il le fait presque par superstition. Il se dit que quelque part, ça marche.
Et ça lui rappelle la maison.


Dernière édition par Hauata Henare le Mer 6 Mai - 22:50, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Hauata | Hear him   Hauata | Hear him EmptySam 2 Mai - 18:17
tw homophobie
chronologie

Chacun de nous — ah! puissiez-vous retenir ces paroles d'un vieil ami ! — est tour à tour, de quelque manière, un criminel ou un saint, tantôt porté vers le bien, non par une judicieuse approximation de ses avantages, mais clairement et singulièrement par un élan de tout l'être, une effusion d'amour qui fait de la souffrance et du renoncement l'objet même du désir, tantôt tourmenté du goût mystérieux de l'avilissement, de la délectation au goût de cendre, le vertige de l'animalité, son incompréhensible nostalgie. Hé ! Qu'importe l'expérience accumulée depuis des siècles, de la vie morale. Qu'importe l'exemple de tant de misérables pécheurs, et de leur détresse ! Oui, mon enfant, souvenez-vous. Le mal, comme le bien, est aimé pour lui-même, et servi.
février 1961  » Hauata ne raconte à personne comment son père a quitté sa mère en apprenant qu’elle était magique, alors même qu’Akenehi n’avait plus de soutien familial ni de travail. Seul Diego a eu droit à l’histoire une fois, petit, et elle lui a fait tellement peur qu’il n’a plus jamais abordé le sujet. Le père de Hauata n’a jamais existé. Le père de Hauata est un Taniwha, un aigle géant de Haast, créature magique et protecteur de sa montagne et qui répond au nom de Pouākai.

mai 1972  » Hauata rencontre pour la première fois la créature qu’il considérera plus tard comme son père. Élevé chez les moldus, pauvre et harcelé par ses camarades, il va escalader la montagne sur laquelle repose la misérable maison où il habite avec sa mère. Quand on escalade cette montagne, les sons disparaissent peu à peu. On devient sourd jusqu’à ne plus entendre sa propre voix. Et quand on trouve le Taniwha, il te parle à l’intérieur de toi-même de cette voix que tu n’entends plus. À la recherche de gloire, de reconnaissance, d’une vie autre que la sienne, il va vendre sa capacité à parler (peut-être son âme) contre un sentiment d’appartenance. Son nouveau père, son Pouākai, lui demande des pounamus, des trésors, des secrets, alors Hauata lui amènera tout cela.

décembre 1975  » Voler les gens ne font pas d’eux une famille. Hauata a beau les espionner, les poursuivre, leur voler ces voix si chères à leurs chants, il ne se sent pas beaucoup plus maori qu’avant. Il s’immisce dans leur famille, s’introduit dans les conversations, se fait passer pour d’autres afin d’intégrer des iwis mais rien ne fonctionne. Alors il finit par trouver sa véritable famille, celle que sa mère a stupidement laissée. Il trouve sa cousine, Simone, qui se laisse un peu trop entraîner par son cousin au sourire charmeur. Il ne réfléchit pas plus que cela quand il l’emmène avec lui parcourir leur terre, lui montrer leur peuple comme s’il en savait bien plus qu’elle. Plusieurs mois, comme cela, il a l’impression d’avoir la famille qu’il méritait enfin. Il l’appelle Moana, il lui offre des pounamus qu’il n’amène pas à son Taniwha et il espère qu’elle restera pour toujours.

avril 1975  » Moana est partie. Avec des excuses bidons à la bouche. Qu’elle est fatiguée de dormir dehors, qu’il ne cuisine pas bien, et qu’il ne comprend rien, et puis pourquoi ils doivent autant se cacher, et pourquoi elle ne peut pas l’accompagner en haut de la montagne… Il sait que ce ne sont que des excuses. Moana veut voir ses parents, retrouver son luxe, l’abandonner. Il ne lui suffit pas. Alors quand elle quitte leur campement il ne la rattrape pas. Quand ses parents la retrouvent il ne va pas la secourir, malgré ses appels. Elle a choisi sa voie. Elle l’a trahi, et il ne pardonne pas les traîtresses.

mars 1977  » Maman est malade. Elle tousse, elle va pas bien, les médecins sont chers, même avec Hauata qui vole plein de choses pour elle. Le Pouākai finit par lui dire que des objets ce n’est plus assez.  Il se nourrit de son, et il veut tous les sons de la terre. Si Hauata lui en ramène assez, alors maman pourra vivre. Il accepte. Même s’il a entendu depuis plein d’histoires dans les iwis, sur les dangers des contrats avec les Taniwhas. Ne leur confie pas une vie mon fils, tu regretteras le jour où tu ne pourras plus payer. Mais Hauata a dix-neuf ans, Moana est partie, maman est la seule à connaître son nom et à l’aimer vraiment. Il donne tout ce que le Pouākai lui demande. Il rend silencieuses des montagnes, prive des villages entier du moindre bruit. . Il vole des voix et des bruits, des gens, des animaux, des arbres même.  Tout Aotearoa le cherche mais il continue. Il continuera jusqu’à ce que tout soit silencieux hormis la maison qu’il partage avec Maman.

Août 1979  » Hauata a voté le pounamu de trop. Celui de Ataahua Ngāti Whakaue, mère de Tamati, que la Grande-Bretagne appelle Antonin Dolohov. La mère bafouée fait elle-même un pacte avec le Taniwha de son lac, obtient le don d’entendre et de suivre Hauata jusqu’à l’avoir ramené à l’iwi. Alors elle le piste. Des semaines elle le piste. Elle le trouve et le domine, cet imbécile et ridicule jeune homme trop sûr de lui, elle le ramène à pied jusqu’à chez elle. Des semaines elle marche avec lui. On raconte encore le récit de ce voyage dans les iwis, on chante encore le nom d’Ataahu Ngāti Whakaue, celle qui a attrapé celui qui volait le son des montagnes, et qui a rendu sa voix à Aotearoa.

Novembre 1979  » Ataahua n’a pas tué Hauata. Elle aurait pu, puisqu’il n’avait rien. Impuissant, il a dû laisser la cérémonie lui faire rendre tous les sons qu’il a volé. Il a senti son pouvoir lui échapper. Les pounamus accrochés à son corps être délogés. Ses tatouages effacés. Ses tresses défaites et ses bijoux récupérés. Il ne lui restait plus que son mutisme et le pouvoir, risible, d’être complètement silencieux. Autant me tuer, lui a-t-il dit à Ataahua. Sa mère était morte maintenant, il était seul. Ataahua a refusé. Elle l’a tatoué une nouvelle fois, un tatouage maori comme on en fait encore peu. Tu retrouveras mon fils dont tu as volé le pounamu. Tu lui rendras son héritage. Et pour le mal que tu as fait à notre famille, tu dévoueras ta vie à le protéger. Sinon, tu souffriras. Et finalement, tu mourras. Et Hauata a beau faire le fier il veut vivre. Il obéit. Il quitte sa terre, part trouver Tamati Ngāti Whakaue que les blancs appellent Antonin Dolohov.




Décembre 1979  » Pour une raison étrange, peut-être à cause de son nom, Hauata a imaginé Tamati comme un petit garçon un peu banal. Peut-être aussi parce que sa maman l’a envoyé lui, celui qui volait le son des montagnes, pour protéger son pauvre garçon kidnappé en Grande-Bretagne. Sauf que Tamati n’est rien de tout cela. Tamati est grand, presque autant que Hauata, et plus vieux que lui. Tamati, il fait de la radio, les filles crient dans la rue en le croisant, il a un grand rire et des grands bras qu’il balance un peu partout en parlant. Passé l’étrangeté du premier jour, il est trop facile de rester avec lui pour le protéger. Trop aisé de rire avec lui, et de le laisser lui apprendre cet autre monde. Ce monde d’anglais et d’homme intégré à la société. Une vie où il ne vivrait pas seul avec sa mère, où il ne peut pas tuer n’importe quel ennemi sur sa route, voler tout ce qu’il convoite. Parfois, il se dit que ce qu’il convoite, c’est Tamati, et c’est un peu étrange comme chose à se dire.

janvier 1980  » En deux mois, Tamati est devenu le monde de Hauata. Ce n’est pas bien dur, il n’a rien d’autre. Une lettre de temps en temps à Moana, qu’il parvient à pardonner sans vraiment encore y croire. Des amis de Tamati, que Hauata n’aime pas trop. Surtout Evan, dont il est furieusement jaloux. C’est qu’il veut être, lui et lui seul, le meilleur ami de Tamati. Parce qu’il est le seul à connaître vraiment Tamati, à le lier à sa terre, à toucher son pounamu et… tout le reste. Tamati lui a expliqué qu’ici, maintenant, les amis partagent tout. Leurs nuits et leur corps sont l’un à l’autre, c’est évident, parce qu’ils sont ce qu’il y a de plus important l’un pour l’autre. À son meilleur ami, Hauata offre tout, sa naïveté et sa dévotion, ils s’appartiennent, ils se doivent tout, c’est puissant et ça le renverse. Il refuse de se demander ce qui met Tamati en danger si souvent. Il refuse de questionner les blessures étranges qu’il voit parfois. Il embrasse Tamati et il oublie.

novembre 1981  » Hauata aurait dû demander à Tamati ce qu’il foutait. Bordel, il aurait dû lui poser de vraies questions. Fouiller ses affaires. Arrêter de se laisser déconcentrer dès que… Non, Hauata n’a rien voulu voir. Son petit Tamati, qu’il croyait dominer, qu’il s’amusait à contrôler la nuit venue, à manipuler comme s’il lui appartenait vraiment et maintenant… Maintenant Tamati est un meurtrier. Tous ses fan sont en deuil. Et lui il est là, comme un con, à prendre conscience que les meilleurs amis du monde ne se font pas ce qu’ils se sont faits. Il est stupide, et ridicule, et il est peut-être un peu un monstre parce que les meurtres, au fond, ne lui pas autant horreur que le fait de n’avoir jamais su.

Janvier 1985  » Rien ne va. La vie s’écoule sans aucun sens. Hauata se déteste. Puis il déteste Tamati. Puis la mère de Tamati. Il déteste le gouvernement et ce Voldemort dont tout le monde parle. Il oublie ensuite. Il ouvre une boutique pour s’occuper, vole des moldus pour se distraire, une sorte de parodie ridicule du pouvoir qu’il avait avant. Quand Moana revient un jour brusquement chez lui, il n’est pas d’humeur à être tendre. Quand elle lui sort une histoire absurde d’histoire entre femmes il lui dit de tout oublier. D’arrêter les conneries. Écoute ta famille Moana, épouse un sang-pur, ce foutu Langford Prewett, c’est sans doute un mec très bien. Et ce sera toujours mieux que cette fille qui, bien entendu, t’as brisé le cœur. Rien ne fonctionne jamais avec ces choses-là. Il lui explique tout cela, sûr de son expérience. Lui assure qu’il sera là, cette fois-ci, tout du long, qu’il la protègera. Moana qui revient près de lui c’est un nouveau but à suivre, une autre vie à vivre par procuration, comme il le peut.




Août 1987  » Diego est né. Le petit bébé n’aurait pas dû être déposé dans les bras d’un homme qui prétend être son oncle. Il a des grands yeux, des cheveux qui changent de couleur, plus tard il gazouille et attrape le gros doigt qu’on agite devant son visage. Chaque fois, Hauata veut le ramener chez lui. Il veut voler l’enfant que Moana a récupéré pendant que, lui, n’arrive pas à aimer qui que ce soit. Les femmes ne lui font rien, c’est Tamati qui l’a cassé. Il lui a tordu la tête, lui a donné des images et des envies contre-nature. Il veut une famille Hauata, être le père qu’il n’a jamais eu. Il veut Diego mais il n’est pas à lui, alors il essaye…

Février 1989  » Peut-être que c’est le destin, qui amène ce jour-là Alden Harris dans la boutique de Hauata. Ou plutôt qui y amène son fils, Noam, pauvre garçon tiré par son père dans des vieilles boutiques plein d’objets compliqués. Le père irrite déjà le vendeur au bout de quelques minutes alors qu’il se laisse à la fois charmer par le garçon. Hauata, depuis deux ans, aime de plus en plus les enfants. Souvent, il se dit qu’il ferait un meilleur parent qu'eux. Il se dit ça en fixant Langford aux repas. Il se le dit en souriant à son client, avant d’amuser le gamin avec des babioles rigolotes. Le père propose de lui laisser le temps de faire des courses dans la rue. C’est réglé, le gamin a l’air trop pressé de s’éloigner de son père. C’est comme un appel. Comme si ce garçon-là était pour lui. Il le guiderait, il serait son épaule protectrice, son phare dans les tempêtes. L’idée d’en avoir à lui, d’enfant, l’obsède de plus en plus. Noam revient après, reste parfois. Hauata se trouve une copine pour vivre chez lui, qu'il y ait une figure féminine à la maison, même si Noam semble préférer Moana.

Mai 1991  » Emma est enceinte. Emma c’est sa copine depuis deux ans. Emma est gentille et jolie, elle aime beaucoup Hauata, et docile avec ça, il peut lui faire faire un peu ce qu’il veut. Elle l’a cru quand il lui a dit que bien sûr il se protégeait. Bien sûr, bien sûr, et c’est dommage, vraiment, cette grossesse, mais pourquoi ne pas en profiter ? Ils sont ensemble depuis deux ans, bien sûr le sexe n’est pas génial mais le stress… La douleur de son bras… (Tamati est à Azkaban, Tamati est en danger, Tamati souffre et Hauata voudrait parvenir à dormir une seule sans nuit sans brûler de douleur et de souvenirs.) Emma, marions-nous. Gardons l’enfant. On fait ça rapidement, de toute manière lui n’a pas de famille à prévenir, et ensuite on construit une famille ensemble. Et il est désolé, vraiment désolé, il est tellement nul en magie il a dû rater le sort… C'est aussi que, en septembre, Noam part à Hogwarts.

Juillet 1991  » Raté. Raté bordel de merde. Raté raté raté. Pas d’enfant, pas de bébé, pas de fils pour Hauata qui reste tellement seul et petit. Diego grandit et plutôt que d’affronter sa femme qui a perdu son bébé Hauata va encore plus souvent chez Moana, malgré son mari qui se révèle un insupportable imbécile. Diego préfère déjà Tonton Hauata, de toute manière. Préfère parler avec les mains, lui aussi, et regarder toutes les histoires d’Aotearoa. Avec trop de plaisir, Hauata lui ment, s’invente une nouvelle vie, s’imagine un autre Tamati, une autre vie, une mère qui serait encore en vie, un pays qui l’attendrait encore, et toutes, toutes ces femmes qu’il a aimé…

Été 1993  » Maintenant, Noam passe un mois en été chez les Herrera. Ce n’est pas grave. Hauata ne lui en veut pas, ils ont toujours le mois de juillet avec lui. Même si Moana prend aussi trop de temps avec lui. Alors qu’elle a déjà Diego ! Ses autres enfants n’apprécient pas vraiment Hauata, ne le comprennent pas autant que Diego. Et Emma qui ne tombe toujours pas enceinte… Et la nuit, la nuit la douleur qui le poursuit tellement qu’il ne peut plus dormir avec elle. Il essaye de l’attraper dès qu’il peut, d’oublier Tamati avec elle, mais ça marche si mal. C’est la faute d’Ataahua et de son tatouage de merde. Elle lui a pris son don, sa vie, ses pounamu et sa mère et maintenant, maintenant elle l’empêche d’obtenir la famille qu’il sait avoir besoin.




Décembre 1996  » Tamati est revenu. Des mois que Hauata sue à grosses gouttes à l’idée de le revoir. D’abord il a hésité à quitter le pays, de rompre sa promesse, s’amputer le bras, fuir quitte à laisser Emma derrière lui (la mauvaise idée de travailler avec sa femme, on se retrouve à la détester encore plus qu’avant). Ou se cacher au moins. Il craint la colère de Tamati mais autre chose aussi. Et puis il y a le bras qu’il le torture encore et encore et encore après des années sans le voir, sans le toucher… Finalement, c’est Hauata qui le retrouve. Qui le cherche et le piste, comme il aurait dû le faire à l’époque, pour comprendre ce qu’il se passait. Et Tamati lui pardonne. Lui pardonne sa trahison, le sort d’immobilisation dans le dos, pour qu’il se fasse prendre par les Aurors, il lui dit que tout va bien se passer, qu’ils peuvent reprendre leur vie d’avant. Hauata se laisse embrasser, interdit. Quand il refuse de rester dormir avec Tamati ce n’est pas pour Emma, c’est juste pour lui. Ce que Tamati réveille en lui le dégoûte.

Septembre 1997  » La Grande-Bretagne était déjà compliquée mais alors maintenant, maintenant Hauata n’y comprend vraiment rien. Il n’a pas envie d’en savoir trop sur ce « Lord » parce que ce n’est pas son gouvernement, ce n’est pas chez lui et il préfère largement jouer à l’autruche que d’affronter un régime qu’il n’approuve pas. Il se dit que ça n’a jamais été le cas : la magie anglaise ne ressemble en rien à la maorie, ils surchargent tout, ne connaissent pas le principe de l’échange, gâchent du mana en continu à remplacer et jeter des objets magiques comme si les faire survivre ne les faisait pas gagner en puissance. Hauata décide de s’en moquer jusqu’à ce Noam vienne un jour lui dire qu’il ne s’en moque pas. Et son enfoiré de père collabore comme le connard qu’il est, alors il compte partir. Il paraît que les parents doivent apprendre à laisser partir leurs enfants mais quand même, c’est un peu tôt, c’est un peu jeune pour dire adieu. Hauata sourit mais il a envie de retenir le garçon audacieux, ou de le rejoindre. Il ne fait rien de tout cela, alors il essaye encore et encore avec Emma.

Janvier 1998  » Hauata n’essayera plus jamais avec Emma. C’est fini. Pas parce qu’elle l’a quitté, ni parce qu’il a finalement avoué la détester. Ce n’est pas non plus parce qu’il a compris que ce n’est pas de sa faute à elle, ni la faute à Tamati, s’il ne parvient pas à lui faire d’enfant. C’est parce que Tamati a appris qu’Emma existait. Hauata ne sait pas combien de temps il croyait pouvoir la cacher ainsi, se défiler dès que Tamati voulait retrouver un peu de leur intimité, cacher l’un à l’autre, l’autre à l’un. Ça a fini par péter. Et Tamati n’est pas le genre d’homme à laisser quelqu’un d’autre jouer avec Hauata. Emma est morte. Et si Hauata est énervé (plus que désespéré) que Tamati l’ait tué, sans son accord, dans son dos, même par pseudo-accident, il est peut-être aussi un peu soulagé. (en savoir plus)

Septembre 1998  » Noam est parti, et bientôt Diego aussi. Hauata sourit sur le quai de King’s Cross mais il déteste l’idée d’envoyer son presque-fils dans cette école si loin. Lui, quand il était petit, il rentrait tous les soirs chez sa mère. Pourquoi pas Diego ? Pourquoi pas Noam ? Hauata déteste l’idée d’un pensionnat. Haïssait l’école qui lui prenait ses enfants qu’il aurait voulu éduquer tout seul, s’il avait eu un minimum d’agilité avec sa baguette. Diego va oublier son héritage maori, leurs traditions et leurs usages, le peu que Hauata a pu lui apprendre sans que Moana commence à grogner que ça en faisait trop. Il va oublier Hauata aussi. Et il ne restera plus que Tamati.

Mai 2002 » Hauata attend que Tamati meure. C’est étrange à ressentir, cette impression étrange d’être presque libéré. L’année prochaine Tamati sera dévoré par la malédiction qui a déjà tué son père. Et Hauata pleurera sûrement, en silence comme toujours, mais il sera sûrement soulagé, comme avec Emma. Tamati décédé, il pourra peut-être retourner en Nouvelle-Zélande. J’ai fait ce que j’ai pu Ataahua, il est mort, pas ma faute. Et il aimera les femmes de nouveau. Et plus les mois passent plus il tente de s’éloigner de ce cadavre ambulant qui cherche toujours à l’attirer, l’attraper, lui faire sortir des aveux et des déclarations que Hauata regrette toujours. Il croit avoir gagné, Hauata, mais Tamati le connaît bien mieux qu’il ne le croit. Sa revanche prend la forme d’un jeune garçon, Francis Catmack, dit Cat, un né-moldu qui doit l’aider à la boutique, un cadeau de Tamati, même pas besoin de le payer. Et Cat a besoin d’une présence douce et rassurante, d’un protecteur… Plus vite qu’il n’en faut pour le dire, Hauata s’attache au chat errant qui s’effraye de chaque mouvement. Bientôt, il tuerait pour le protéger. Il irait chez Tamati pour le voir. Et il serait gentil avec lui juste pour pas que le petit ne se prenne de répercussion. De toute manière, dans un an Tamati sera mort.

mai 2003  » Cela fait un an que Cat travaille pour Hauata et Tamati n’est toujours pas mort. Merci Hauata, l’imbécile, le sombre imbécile, qui lui a sorti le nom d’une sorcière vaudou qui pourrait le sauver. Comment aurait-il pu se douter que cette imbécile de Ruth irait se faire attraper par le gouvernement ? Que Tamati pourrait la récupérer, l’installer chez lui et l’utiliser pour… survivre. Hauata l’aurait voulu mort. Pourtant il pleure un peu, en secret, de soulagement, quand passe l’anniversaire. Parfois il s’imagine ce que serait sa vie après sans Tamati et ce n’est qu’un gouffre, un gouffre sans fond où sa colère, ses regrets et sa rancune chuteraient pour ne plus jamais l’habiter. Il serait vide et seul, pour de bon.





Novembre 2004  » Cat est parti. Hauata se sent petit, triste, seul, regarde ses grandes mains. Cat est parti et contrairement à Noam il n’a rien dit. Pas un mot d’au revoir. Et il y a Tamati qui hurle et l’insulte parce que Cat est parti avec le pounamu de sa famille, celui que Hauata lui a ramené, celui qui l’a protégé pendant toutes ces années à Azkaban. La pierre que Hauata a embrassé un nombre incalculable de fois. Partie, avec Cat, peut-être pour toujours. Même Diego s’en va, tout lentement, à coup de vacances qu’il ne passe plus avec son oncle mais avec son groupe de campeurs sang pur. Il devient le fils de son véritable père, se dit Hauata sans jamais le lui dire. Diego s’éloigne parce que contrairement aux autres, contrairement à lui, il est riche, il est intelligent et sérieux, il réussira sa vie. Et bientôt il comprendra à quel point son oncle est un échec.

Fin 2005  » Hauata a assisté au mariage entre Diego et sa copine de camp comme on traverse un rêve qui ne nous concerne pas. Sauf même y faire attention, sa magie l’a rendu parfaitement silencieux toute la soirée, attirant des regards intrigués des autres invités. Déjà qu’il est sang-mêlé, veuf, et pas très soigné, alors le regarder manger sans aucun bruit de couvert ou de mastication… Au moins on l’oublie vite, comme lui s’oublie en regardant ce bébé qu’il a vu naître devenir papa à son tour. Il ne peut s’empêcher de comparer la situation à son propre mariage raté avec Emma. Diego a l’air de l’aimer, son Isadora. Et elle parvient à arriver à terme, finalement, quelques mois après le mariage. Imbéciles. Sombres imbéciles. Gamins trop pressés, à ruiner leur vie… Et pourtant Hauata est tellement, tellement jaloux qu’il préfère éviter Tamati pendant deux semaines complètes, souffrir jusqu’à ce que son tatouage l’étrangle. Diego continue sa vie sans lui, maintenant. Le vieil oncle n’a plus d’intérêt.

Début 2006  » Un matin, Hauata croise Diego chez Tamati. C’est gênant, parce qu’ils se croisent une nuit où Hauata est resté dormir là. C’est horrible, parce que Diego est devenu le disciple de Tamati. Presqu’un fils pour moi, nargue Tamati un peu plus tard d’un sourire goguenard. À aucun moment Hauata ne se dit que le garçon a pu faire cela pour se rapprocher de lui. Non, Diego le trahit, c’est tout, le quitte comme les autres. Noam a prévenu avant de disparaître, Cat est parti sans un mot et en trahissant leur confiance et Diego… Diego s’éloigne chaque jour davantage et plus Hauata le croise, moins il le reconnaît.

Juillet 2006  » Cat est revenu ! Un instant, un court instant, Hauata l’a eu dans ses bras, dans sa cuisine. Il a à peine eu le temps de le nourrir et de le prévenir contre Tamati que la vérité s’est révélée. Brusquement, sous les traits de Cat se révèle Diego, envoyé par l’homme-même que Hauata vient de calomnier. C’est fini. Diego n’est plus son petit garçon à présent, il n’est plus rien qu’un traître et c’est la faute de Tamati. Et Hauata lui en veut, lui en veut tellement que… (en savoir plus.)



Août 2006 » Hauata a rencontré quelqu’un. Ce n’est pas une femme. Il sait que pour blesser Tamati il ne faut pas le tromper avec une femme mais un homme, encore plus un maori. Tane Parata n’est pas un pakeha, il est encore moins blanc que Hauata. Il se souvient mieux que Tamati et lui de leur terre mère. C’est par désir de vengeance réciproque qu’ils s’approchent l’un de l’autre mais c’est quelque chose d’autre qui fait rester Hauata. C’est quelque chose d’étrange, d’embrasser un homme qui n’est pas Tamati, comme si ce n’était pas juste avec lui qu’il était tordu.

Octobre 2006 » Ruth a soigné Tamati de sa malédiction puis elle est partie. Elle aussi a laissé Hauata tout seul, sans rien dire. Pas comme si celle-là lui avait jamais donné l’impression de l’apprécier, cela dit. Ingrate. Traîtresse, elle aussi. Elle laisse Hauata seul avec un homme chaque plus fort, plus apte, plus insistant dans sa quête d’affection. Hauata continue de l’accepter à moitié, parfois, puis non. Il préfère se réfugier dans les bras de Tane, et il en jouit d’autant plus qu’il trahit Tamati en le faisant.

Février 2007 » Tane est un homme curieux. Émerveillé, aussi, des histoires qu’a Hauata de sa terre de jeunesse. Passé les premiers mois de suspicion, l’ancien criminel se laisse aller à raconter ses méfaits. Comment il a volé le son de tout ce qui existait sur des kilomètres et kilomètres carrés, des iwis entiers. Il rit en silence en lui racontant cela. Tane est en transe quand il l’écoute et Hauata peut lui faire ce qu’il veut tant qu’il lui parle de cela. Hypnotisé par le pouvoir, la gloire de Hauata. Comme il le devrait. Pauvre Tane qui a vécu dans la seule partie de leur île où Hauata n’a pas sévi. Et pour se sentir encore et encore plus puissant Hauata lui parle finalement de son père le Pouākai, celui qui lui a tout donné et qui continue sûrement de terroriser les environs. Brave Taniwha.

Mars 2007 » Tane a trahi Hauata. C’est tellement évident que Hauata n’y pense même pas. Chaque information est transmise à leur peuple, en Aotearoa. La vengeance se prépare. Pour l’iwi de Tane, pour son frère qui s’est tué à cause de lui, pour sa voix que Hauata lui a prise. Tane est un homme prudent cependant, méticuleux. Il sait ce qu’il fait. Le véritable meurtrier n’est pas l’imbécile aux gros bras qui s’est fait avoir par un Taniwha plus malin que lui mais bien celui qui l’a envoyé priver tant de vies de leur voix. Aujourd’hui, Hauata sent la magie offerte par son protecteur quitter son corps. Sa voix revient. Et bientôt, Tane reviendra pour finir de se venger.



Dernière édition par Hauata Henare le Mer 6 Mai - 15:47, édité 8 fois
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Bao Wang
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Bao Wang
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Crédit : jklgklf poupoune (avatar/gif profil/sign).
Âge : 26 ans, semble-t-il. Elle ne connait pas sa date de naissance, mais fête son anniversaire chaque 16 janvier.
Occupation : Chien enragé du Clan Wang n'étant pas un titre officieux, on la nomme "Security Officer", soit responsable de la sécurité des siens lors de rencontres ou deals importants, en plus d'être en charge, de manière générale, de la sécurité rapprochée des Wang.
Allégeance : Le Clan Wang, que le Clan Wang, tout pour le Clan Wang. La situation politique de l'Angleterre ne l'impact pas vraiment, on peut donc la considérer neutre.
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MessageSujet: Re: Hauata | Hear him   Hauata | Hear him EmptySam 2 Mai - 18:19
HELLO BEAUTY DRAMAAAA DAD OF MY HEART DRAMAAAA SWEET SWEET HAUATA DRAMAAAA

(je back, je voulais first)

EDIT : tu sais déjà tout. Ma hype de voir Hauata débarquer est au niveau maximum. He handsome. He badass. He sweet. Et tu sais aussi que j'ai si hâte de gueuser avec toi et d'enfin avoir un lien smooth entre nos persos DRAMAAAA
Full love babe Hauata | Hear him 736882016
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MessageSujet: Re: Hauata | Hear him   Hauata | Hear him EmptySam 2 Mai - 18:27
rt quand ta quote de chrono est plus longue que les entrées de cette susdite chrono :suspect:
Allez DRAMAAAA il est beau DRAMAAAA même si c'est un gros traître mais on lui pardonne :suspect: Ça serait bien qu'il sorte du placard de temps en temps et qu'il active ses quelques neurones encore présent mais bon… on fait avec DRAMAAAA

Plein de love sur toi, j'aime déjà tout parce que j'ai déjà tout lu, u know everything bref Hauata | Hear him 736882016 Hauata | Hear him 736882016 Aotearoa for the win Hauata | Hear him 422440023 Hauata | Hear him 422440023
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MessageSujet: Re: Hauata | Hear him   Hauata | Hear him EmptySam 2 Mai - 18:50
welcome back Hauata | Hear him 1029237966Hauata | Hear him 1029237966Hauata | Hear him 1029237966

juste ce matin j'ai stalké vos rps et je me suis dit "ça rp beaucoup dis donc Hauata | Hear him 2293295992 "

je pense avoir le troisième oeil DRAMAAAA 

anyway rebienvenue à vous deux puisque la 2e moitié n'a pas encore posté sa fiche :suspect:


coeur sur vous Hauata | Hear him 736882016
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Hayes Donnachaidh
DEATH EATER
Hayes Donnachaidh
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Crédit : profile; (avatar) writerinafoxhole, (gifs) tumblr — signature; (gif) writerinafoxhole
Âge : il maintient le cap vers le demi-siècle, quarante-sept ans sous la ceinture, comme le bon vin, il se bonifie avec l'âge
Occupation : spécialiste en cartographie historique et topographie maritime, pirate pendant plus de dix ans, recherché par les autorités britanniques jusqu'à son arrestation en 1991. Responsable du bureau international des lois magiques, section maritime au sein du département de la coopération magique internationale depuis sa sortie de prison. Navigateur lors de l'expédition de l'Athéna en 2006, il attend le prochain voyage avec beaucoup d'impatience
Allégeance : sorcier de sang-mêlé depuis plusieurs générations, ses cousins, neveux et nièces font perdurer la lignée s'assurant de ne pas entacher les générations d'unions sorcières, tout écart n'est pas permis
Particularité : les défunts murmures depuis plusieurs siècles aux oreilles des Donnachaidh, on ne s'y habitue jamais vraiment, on bloque par la magie de l'esprit, afin de ne pas laisser les fantômes déteindre sur soi et on ne s'attarde pas dans les lieux familièrement hantés et on résiste, comme on peut, à l'appel du Voile. La mort déjà omniprésente, il a fallu que s'ajoute une malédiction irlandaise, le liant au Dullahan, une sombre histoire de têtes coupées
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t5660-don-t-lose-your-hea
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MessageSujet: Re: Hauata | Hear him   Hauata | Hear him EmptySam 2 Mai - 19:16
aussi vite rp, aussi vite dc, des vrai role model DRAMAAAA
trop content de revoir ce bg dans les parages, hâte de voir vos shenanigans
re (re) welcome à la maison Hauata | Hear him 736882016
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MessageSujet: Re: Hauata | Hear him   Hauata | Hear him EmptySam 2 Mai - 22:28
ce perso a l'air si cool et puis jason DRAMAAAA
(re) bienvenuuue par ici chaton Hauata | Hear him 736882016 Hauata | Hear him 736882016
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Robin Jung
OPPORTUNIST
Robin Jung
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Messages : 202
Crédit : ROMEOCHAMBERLAIN TUMBLR (AV) ; MARS (CODE SIGN) ; NETFLIXDRAMAS TUMBLR (GIFS PROFIL & SIGN)
Âge : VINGT-CINQ (30/11/1982)
Occupation : SERVEUR AU BLACK CAT ; LIVREUR-DEALER POUR LES JUNG (POINT FAIBLE: TROP FORT)
Allégeance : LES JUNG
Particularité : ANIMIXÉ À UNE ZIBELINE (MI-MI) ; MAGIE SANS BAGUETTE
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t5676-stupid-cool-man-soo
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MessageSujet: Re: Hauata | Hear him   Hauata | Hear him EmptyDim 3 Mai - 0:24
YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEES OMG
CE DUOOOOOOOOO
je suis trop fan . je vends pour eux .
et puis cette fiche je vais dcd
cette particularité omg je suis ??? fan ?? de ouf ?? Hauata | Hear him 736882016
re bienvenue à la casa !!!!!!
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MessageSujet: Re: Hauata | Hear him   Hauata | Hear him EmptyDim 3 Mai - 1:22
MAIS CE COME BACK Hauata | Hear him 1172237334 Hauata | Hear him 1172237334
(re) bienvenue et bonne réaction !
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MessageSujet: Re: Hauata | Hear him   Hauata | Hear him EmptyDim 3 Mai - 12:37
HAUATA LE RETOUR Hauata | Hear him 1172237334 Hauata | Hear him 1172237334 Hauata | Hear him 1172237334 Hauata | Hear him 1172237334

je suis tellement heureuse ptn DRAMAAAA

et maybe avec un peu de chance cette fois on pourra développer un peu plus un lien entre lui et lizzie, puisque mine de rien, ils se sont plus que croisés :craque rebienvenue à la maison avec ce merveilleux personnage que j'aime d'amour hug ça va tellement être un plaisir de te lire de nouveau avec lui, i can't wait Hauata | Hear him 1215722860
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