BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 anal ⊹ self-control

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MessageSujet: Re: anal ⊹ self-control   anal ⊹ self-control - Page 2 EmptySam 10 Oct - 23:53
Ah, El Traidor.” Kingsley s'y attendait, bien évidemment, mais il ne se prive pas pour faire les gros yeux à Javier, l'air de dire qu'il est vraiment con à faire le gamin immature de dix ans, et que vu sa tête il a véritablement besoin de se changer les idées et d'ouvrir les fenêtres quelques heures. Kingsley secoue la tête quand le paquet retombe. Il n'a jamais été très bon pour communiquer son affection ou aller vers les gens, pas du tout du genre à proposer d'aller boire un coup après le boulot - il lui a même fallu plusieurs semaines quand les invitations lui étaient adressées, gêné et trop austère dans la plupart des situations sociales extra-curriculaires à son travail. Javier l'a toujours aidé à se dérider. Et le voilà qu'il se fait rejeter avec son idée qui pourrait tout aussi bien sorti de la tête d'Alvarez! Le monde tourne à l'envers.

Not interested.” Kingsley grogne quand le battant de la porte s'écrase sur son pied, qu'il a glissé comme un mécanisme dans l'entrebaîllement de la porte en la voyant s'ouvrir. Autant dire qu'il connait bien son partenaire. “Move.” Les regards noirs de Javier ne lui font rien, tout comme son ton aussi amer que sec. Kingsley pose une énorme main sur la porte et la pousse un peu, jusqu'à pouvoir s'immiscer dans l'appartement sans trop demander son avis au propriétaire.

Vu l'odeur de fauve et le pot de crème glacée en train de fondre sur la table basse avec une cuillère à soupe plantée dedans, il est arrivé à point nommé. "Nice try, but I'm not going anywhere," commente-t-il simplement. D'un mouvement expert de la main, il fait se rétracter les stores dans des claquements sourds, et s'ouvrir les fenêtres dans des craquement d'outre-tombe: une bourrasque de vent magique vient aussitôt s'abattre sur l'appartement, faisant voler quelques feuilles et quelques rideaux. "You really think I'm going to let my best pal wallow in self-despair forever because his wee feelings got hurt? Come on, Jay, you're worth better than that." Quelques autres mouvements précis de la main et, dans la cuisine, l'évier s'ouvre et les plats commencent à se nettoyer d'eux-mêmes, à un rythme effréné et joyeux. "And if you're not willing to come and party away with me - please do note that I've booked us a high end table, just saying -, then let me bring the party home and stay with you, alright? Moral support and all that."  Du linge sale qui traîne est envoyé dans un panier, une odeur florale et agréable se répand, et Kingsley arrête un instant ses sortilèges ménagers pour faire volte-face et de nouveau croiser le regard brûlant de son partenaire, en y ignorant l'énervement qui y flambe. Ses yeux à lui sont sombres, intenses et scrutateurs, comme toujours, dévisagent Jay de la tête au pied en notant chaque détail. "How are you feeling?"
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MessageSujet: Re: anal ⊹ self-control   anal ⊹ self-control - Page 2 EmptyDim 11 Oct - 16:19
Kingsley pousse la porte et Javier a à peine le temps d’ouvrir la bouche pour lui dire de dégager vite fait bien fait qu’il est déjà à l’intérieur. "Nice try, but I'm not going anywhere," a-t-il le culot d’ajouter. “What do you think you’re d--” commence-t-il, mais la lumière inonde brusquement l’appartement, lui tirant un grognement et le forçant à plisser les yeux. Puis les fenêtres s’ouvrent et Javier frissonne au courant d’air qui s’engouffre dans son salon. "You really think I'm going to let my best pal wallow in self-despair forever because his wee feelings got hurt? Come on, Jay, you're worth better than that." His wee feelings? Il se fout de la gueule du monde, là ? Javier est cloué sur place, la bouche ouverte tandis que Kingsley joue à Mary Poppins avec son appartement. L’audace ? Il croit vraiment qu’il peut se pointer chez lui et lui reprocher sa façon de vivre alors qu’il est en partie responsable de son état actuel ? Javier hallucine. "And if you're not willing to come and party away with me - please do note that I've booked us a high end table, just saying -, then let me bring the party home and stay with you, alright? Moral support and all that." Il sait où il peut se la coller, sa super réservation ? Et il est sérieux à vouloir se la jouer soutien moral après lui avoir planté un couteau dans le dos ?

"How are you feeling?" Javier s’étouffe à moitié. “How am I-- are you serious?” Il a dû s’endormir devant la télévision, ou alors il est tombé dans une réalité alternative dans laquelle Kingsley Shacklebolt est un idiot. “You don’t get it, do you? And stop looking at me like that!” s’exclame-t-il brusquement, incapable de supporter son regard plus longtemps. “You don’t get to judge me after what you’ve done to me!” poursuit-il en pointant un doigt accusateur en direction de Kingsley. “Moral support? I could have used some moral support when I was trying to get back to work and had already agreed to see a psychowizard to try and deal with what happened with Greystone,” crache-t-il froidement. “But you decided to screw me over instead!” Et il se fiche complètement que Kingsley et Rip aient pu avoir de bonnes intentions. Ca n’excuse pas la façon dont ils ont décidé de gérer la situation.

“You said you trusted me, but you still don’t,” dit-il et il déteste la façon dont sa gorge se serre et rend sa voix plus faible et tremblante qu’il ne l’aurait souhaité. “If you really did, you’d have at least let me try.” Mais il a préféré le court-circuiter et aller voir Mad-Eye directement, comme si Javier n’était qu’un gosse qui avait besoin qu’on le tienne par la main.
“If you were pissed I didn’t tell you about the nightmares, we could have just talked about it, you didn’t have to rat me out like that! I didn’t want to talk about it,” il ne voulait pas en parler à Kingsley, justement parce qu’il avait peur que son partenaire décide qu’il n’était pas prêt à retourner sur le terrain. Peur que Kingsley le juge. “but I was going to do something about it and you didn’t even give me a chance to prove that I could bounce back!” Javier émet un grognement de frustration et se passe une main dans les cheveux dans un geste nerveux.

“So the last thing I want right now is your fucking pity, Mr Perfect Auror.” Ce qu’il veut, c’est que Rip rentre à la maison. Et retourner bosser, comme il aurait dû le faire il y a trois semaines déjà.  
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MessageSujet: Re: anal ⊹ self-control   anal ⊹ self-control - Page 2 EmptyLun 12 Oct - 22:20
How am I-- are you serious?” Kingsley peut déjà voir les vannes s'ouvrir, et doit réprimer un léger sourire encourageant, préférant plutôt toujours darder Javier d'un regard sombre aux sourcils froncés, un visage sérieux et prêt à encaisser tout ce qu'il à lui dire. Ils sont pareils sur ce point-là: quand ils explosent, ce n'est jamais dans la demi-mesure, toujours dans l'excès et, parfois, la violence. “You don’t get it, do you? And stop looking at me like that!” Kingsley, bien entendu, ne feint ni la surprise ni une fausse compréhension, et garde le même visage: "like what?" le provoque-t-il même, le poussant jusqu'au bout. “You don’t get to judge me after what you’ve done to me! Moral support? I could have used some moral support when I was trying to get back to work and had already agreed to see a psychowizard to try and deal with what happened with Greystone. But you decided to screw me over instead!

Kingsley n'a pas encore la sagesse qui viendra avec l'expérience et l'observation répétée et cyclique de ce schéma frustrant: et même si, déjà, il se drape dans son auto-satisfaction et dans sa confiance en lui, il peut sentir son sang bouillonner partout dans ses veines d'une colère qu'il ne lui ressemble pas.
Bien entendu qu'il n'a pas décidé de la lui mettre à l'envers, qu'il ne pensait qu'à son bien - parce que clairement, si Javier pensait que faire des efforts et aller pleurer deux-trois fois par semaine dans le bureau d'un psychomage allait aider à le remettre en selle, il se foutait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Bien entendu que Javier le prend comme ça, bien entendu que Kingsley aurait dû lui en parler avant, bien entendu que Kingsley est persuadé d'avoir raison.

Bien entendu qu'il s'énerve, maintenant, ses yeux s'assombrissant en suivant les mouvements erratiques et accusateurs de Jay dans sa direction, lui restant immobile et immuable, l'écrasant de sa stature, le regardant s'énerver comme un observateur lointain et indifférent. “You said you trusted me, but you still don’t.” La fêlure qu'il entend dans la voix de Javier lui serre le coeur, quoiqu'il n'en montre rien, grognant un simple: "that's where you're wrong" épais d'une menace sourde. Que Javier ne se fasse pas parjure, en plus de tout, Kingsley ne le supporterait pas. “If you really did, you’d have at least let me try.” Kingsley secoue la tête. Il lui faisait confiance, il lui fait confiance - il sait juste mieux que lui ce qu'il veut mieux pour sa situation à lui, et leur situation à eux.

If you were pissed I didn’t tell you about the nightmares, we could have just talked about it, you didn’t have to rat me out like that!” Mais quand Javier met précisément le doigt sur ce qui le dérange le plus, dans cette histoire, le masque s'effrite légèrement. Kingsley pince des lèvres et détourne brièvement le regard, heurté peut-être d'entendre ça à haute voix, encore plus quand Javier insiste: “I didn’t want to talk about it, but I was going to do something about it and you didn’t even give me a chance to prove that I could bounce back!” Parce qu'au final, c'est Jay qui ne lui a pas fait confiance, Jay qui n'a pas voulu lui en parler, Jay qui a prétendu que tout allait bien alors que ce n'était pas le cas, Jay qui en tremble d'injustice cette fois devant lui, et Jay qu'il a envie d'attraper par le col pour lui faire comprendre qu'il est . Pour lui, et qu'il ne le juge pas, et qu'il se repose sur lui, entièrement, même si il ne le lui montre pas et va parfois trop loin dans ses blagues dénigrantes et maladroites.

Kingsley sait que, malgré son orgueil démesuré et sa tendance à se renfermer, il lui en aurait parlé.
Et c'est parce qu'il sait ça qu'il est... vexé. Blessé, même, d'une manière inédite, que Javier lui ai menti. “So the last thing I want right now is your fucking pity, Mr Perfect Auror. - Now that's pushing it, Alvarez." Comme si  ils n'étaient pas rendus trop loin déjà, qu'un millier de frontières n'avaient pas été franchies sans impunité. Kingsley s'avance d'un pas, menaçant sans un geste, énervé par cette avalanche de mots qui lui donne l'impression d'avoir la peau à vif. "I don't pity you, Jay. I have never pitied you, and I will never pity you. Who the hell do you think I am?" Ca, aussi, le heurte bien plus qu'il aimerait: que Jay le voit différemment de qui il est réellement, alors que lui pensait... peu importe.
Kingsley n'a jamais été très bon, avec ses amis - pour s'en faire comme pour les garder. Peut-être qu'il devrait acheter un manuel. "Do you want to know the truth? I'm worried, I'm sick to my stomach, that you're going through this, alone. I'm furious, too, that I can't help - that even if you let me, there is absolutely nothing that I can do to make it better. Because I know these things, these nightmares and these anxieties, they eat at you from the inside out and no one can help you but yourself. I've been there." Sa voix de stentor en deviendrait presque rauque, encore plus grave que d'habitude, sous la tension qui habite tout son corps.

"I'm not perfect, never been, never will be. I make mistakes, all the damn time - and I see them, when I lay awake at night, thinking about everything that could have gone better. You think I don't know what it's like? You think I'm not thinking it over and over again? How I could have saved Calvin, and how I could have prevented you from getting hurt? How I should have prevented you from getting hurt? And now look at you." Kingsley fait un vague geste dans sa direction. "I can't help you, you won't let me help you, you don't even want to get the adequate help. Because getting that kind of help is fucking scary, scarier than you think. But trust me, this is for your own good, and the good of everyone around you." Pas question de laisser Jay figure it out sur le terrain, au boulot, comme si de rien n'était.
Kingsley a l'impression que son coeur déborde, et que ses yeux ne vont pas tarder non plus - mélange de frustration et d'injustice, de rage, une colère omniprésente et cachée, qui sommeille en lui comme un feu ardent sans fin. "Now I don't give a grindylow's ass if you hate me or want to see me gone. I'm not going anywhere. I may not know how to show it, but you're one of the most important people in my fucking life, and I rely on you everyday at work to get me through. So fuck you, I'm not going anywhere, but I'm not taking any of your angsty bullshit either."
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MessageSujet: Re: anal ⊹ self-control   anal ⊹ self-control - Page 2 EmptyMar 13 Oct - 0:45
“Now that's pushing it, Alvarez." Parce que c’est faux, peut-être ? Il se pointe en prétextant vouloir le sortir pour qu’il se change les idées au lieu de broyer du noir parce que son ego fragile a été heurté, et il trouve que Javier va trop loin ? “You--” commence-t-il mais Kingsley s’approche brusquement d’un pas et les mots lui échappent alors qu’il déglutit avec difficultés, forcé de lever la tête pour soutenir le regard de l’autre auror. Ce serait clairement mentir que de dire que ça ne l’agace pas au moins un peu. C’est stupide, King fait juste une tête de plus que lui, il n’y a pas de quoi complexer. Mais Shacklebolt a toujours su paraître plus grand qu’il ne l’est vraiment. Ou plutôt, il sait comment donner l’impression à Javier qu’il est minuscule, quand il en a envie. "I don't pity you, Jay. I have never pitied you, and I will never pity you. Who the hell do you think I am?" Il… euh… Il ne sait plus trop, pour être tout à fait honnête. Il pensait savoir. Il pensait que Kingsley viendrait le voir s’il avait le moindre doute, s’il ne le pensait pas capable de retourner sur le terrain. Il pensait qu’il ne se priverait pas pour lui faire part de ses doutes.
Pas qu’il irait voir Mad-Eye sans lui en toucher un mot. "Do you want to know the truth? I'm worried, I'm sick to my stomach, that you're going through this, alone.” Quoi ? Javier referme brusquement la bouche. “I'm furious, too, that I can't help - that even if you let me, there is absolutely nothing that I can do to make it better. Because I know these things, these nightmares and these anxieties, they eat at you from the inside out and no one can help you but yourself. I've been there." C’est stupide et pourtant, une part de Javier refuse d’y croire. Bien sûr que Kingsley en perd aussi le sommeil, parfois. Mais il a cette image de Kingsley, assuré, confiant, inébranlable, c’est une source de réconfort la plupart du temps. Mais parfois, comme aujourd’hui, ça lui donne l’impression qu’il ne fait pas le poids face à Kingsley.

Et quand Javier commence à douter de lui, il en devient aveugle à tout le reste. "I'm not perfect, never been, never will be. I make mistakes, all the damn time - and I see them, when I lay awake at night, thinking about everything that could have gone better. You think I don't know what it's like? You think I'm not thinking it over and over again? How I could have saved Calvin, and how I could have prevented you from getting hurt? How I should have prevented you from getting hurt? And now look at you." “King…” commence-t-il d’une voix rauque, mais son partenaire enchaîne : "I can't help you, you won't let me help you, you don't even want to get the adequate help. Because getting that kind of help is fucking scary, scarier than you think. But trust me, this is for your own good, and the good of everyone around you." Javier serre les dents. Il n’avait pas l’intention de mettre qui que ce soit en danger, il se serait retiré, s’il avait pensé une seule seconde ne pas être capable d’agir et de réagir correctement. Il n’aurait pas risqué la vie de Kingsley par fierté, il voulait juste…

Merde. Il voulait juste se prouver à lui-même qu’il en était capable. Que ça ne l’avait pas chamboulé au point qu’il ne puisse plus faire son travail. Et pour ça, il était prêt à retourner au boulot avant d’être prêt. Javier ferme les yeux et se passe une main sur le visage. "Now I don't give a grindylow's ass if you hate me or want to see me gone. I'm not going anywhere. I may not know how to show it, but you're one of the most important people in my fucking life, and I rely on you everyday at work to get me through. So fuck you, I'm not going anywhere, but I'm not taking any of your angsty bullshit either." Et merde. Entre l’émotion qu’il peut lire dans les yeux noirs de Kingsley et ses paroles qui le touchent plus profondément et durement qu’il ne le souhaiterait, Javier a la gorge nouée et pour une fois, il ne sait pas quoi dire.

“Anda a cagar,” finit-il par articuler difficilement, mais il n’y a aucun véritable venin dans ses paroles. Il lâche un grognement de frustration. “I don’t hate you, for fuck’s sake,” ajoute-t-il en faisant de grands gestes, comme à chaque fois qu’il peine à trouver les bons mots pour s’exprimer. “I just-- I’m angry, okay? I’m angry and tired because I miss my stupid husband and I can’t sleep!” s’exclame-t-il brusquement. “And I’m scared, too! I’m scared I’m going to lose this job because what if I can’t bounce back?” Le voilà qui s’éparpille complètement. Formidable. “Do you have any idea how much I had to fight for this job? You’ve seen my file, I was far from the perfect student, I barely got the grades I needed to get in! But I got in, and guess what? It still wasn’t enough! Do you know how many people expected the mudblood to fail or drop out, Kingsley?” Un rire rauque lui échappe à cela. Ils se sont empressés de se lancer dans une véritable chasse aux sorcières suite à la défaite de Voldemort, mais ça n’empêche pas le Ministère et la société sorcière d’être toujours rongée par tout un tas d’a priori. Javier n’est plus surpris quand ça vient de sorciers issus de familles de sang pur, mais ça ne se limite pas à eux.
“But I kept fighting, I had to fight you when I first got here and let me tell you, it wasn’t easy,” tient-il à lui rappeler parce que de l’eau à couler sous les ponts depuis, mais Kingsley aussi lui en a fait voir de toutes les couleurs, à sa manière. “And I’m supposed to lose everything, just like that? Because you guys decided I couldn’t deal with what happened?” Sa voix se brise un peu et il doit s’arrêter, le temps de reprendre son souffle. “And maybe you’re right! Maybe I would’ve been a danger to myself, maybe I would’ve put you at risk, but you could have told me that! I fucked up by not telling you anything and I’m sorry, but you-- I would have listened to you,” murmure-t-il d’une voix rauque.
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MessageSujet: Re: anal ⊹ self-control   anal ⊹ self-control - Page 2 EmptyLun 19 Oct - 0:08
Un silence s'installe, épais et pesant, le genre de silence que l'on peut couper au couteau et qu'on a envie de briser avec n'importe quel son, n'importe quelle parole, n'importe quelle pensée: ce silence pèse sur le crâne et les épaules de Kingsley comme une chappe de plombe mortifiante qui se resserre en étau cruel et vindicatif autour de son crâne. C'est la frustration et la rage, l'inquiétude et la colère, qui battent dans sa gorge et dans sa poitrine à toute allure, le laissant muet face à l'intensité de ses propres sentiments: il ignore si il reporte des sentiments indus sur Javier, ou si il est simplement malade de peur à l'idée de le perdre. Tout se mélange, entre ses propres souvenirs traumatiques, la terreur qu'il a ressenti à l'idée que Javier ne se remette jamais de Greystone, et la colère qu'ont fait monter les mots de Jay en lui. Tout se mélange et se lie en une masse épaisse et indécrottable qui lui donne envie de hurler de frustration: Kingsley aime les puzzles, mais seulement lorsqu'il parvient à en trouver la solution.

Anda a cagar.” Le voix grave de Javier en espagnol fend ce silence gênant et Kingsley grince des dents en reconnaissant l'insulte, qu'il lui a déjà craché mille fois au visage. Sa voix est sans chaleur, pourtant, et Kingsley se dit qu'il est peut-être parvenu à faire rentrer deux-trois idées dans sa tête de mule - pour une fois. “I don’t hate you, for fuck’s sake.” Même si Kingsley, au fond, le savait déjà, il sent quelque chose se défaire dans sa poitrine et une douce chaleur rassurée s'y installer. Perdre Javier, son respect, son amitié, et son affection... c'est quelque chose qui le plonge dans un étrange sentiment où se mêlent impuissance et crainte. Il a tellement travaillé avec lui, s'est tellement reposé sur lui, qu'il ignore comment il ferait sans lui à ses côtés. “I just-- I’m angry, okay? I’m angry and tired because I miss my stupid husband and I can’t sleep! And I’m scared, too! I’m scared I’m going to lose this job because what if I can’t bounce back?” Kingsley secoue la tête, ouvre la bouche pour en placer une même si une part de lui sait que Javier a juste besoin d'hurler sa rage et sa frustration, et qu'il ne s'attend à aucune réponse; sa voix meurt dans sa bouche, ravalée par la diatribe de son partenaire. “Do you have any idea how much I had to fight for this job? You’ve seen my file, I was far from the perfect student, I barely got the grades I needed to get in! But I got in, and guess what? It still wasn’t enough! Do you know how many people expected the mudblood to fail or drop out, Kingsley?

Kingsley n'a qu'une envie: se ratatiner, rendre à Javier son imposante stature et se recroqueviller sous son regard ardent en baissant les yeux. Il fait l'effort de les garder fièrement plantés dans les siens.
Il a été le premier à ne pas croire en lui, en partie à cause de son sang. Il se trouve stupide et il en a honte, maintenant qu'il y pense. Il sait mieux que Javier que la quasi-totalité des gens qui pensent encore ainsi n'arrêteront jamais, et que ce combat ne finira que quand le dernier des connards sera mort. Même si les choses ont bien changé depuis vingt ans, depuis cent ans, l'injustice reste omniprésente et bouffante, et Kingsley ne pourra jamais vraiment comprendre ce qu'il a vécu et ce qu'il vit encore, chaque jour, au bureau et ailleurs.

Le rire sans joie qui s'échappe d'entre les lèvres de Javier lui brise le coeur. Il aimerait tellement lui offrir une solution, savoir quoi dire pour alléger cette amertume qu'il sent chez lui, mais Kingsley sait qu'il ne peut rien faire, à part l'écouter. “But I kept fighting, I had to fight you when I first got here and let me tell you, it wasn’t easy.” Kingsley accepte le coup de poing qui le cueille en plein ventre sans ciller, gardant ses yeux sombres plantés dans les siens. “And I’m supposed to lose everything, just like that? Because you guys decided I couldn’t deal with what happened? - Javier, that's not... - And maybe you’re right! Maybe I would’ve been a danger to myself, maybe I would’ve put you at risk, but you could have told me that! I fucked up by not telling you anything and I’m sorry, but you-- I would have listened to you.” Kingsley accuse ce second coup en clignant des yeux, surpris de la fêlure dans la voix de Javier, qui témoigne d'une cavalcade de sentiments qui le mettent profondément mal à l'aise - malgré l'éducation parfaite prodiguée par ses parents, comme beaucoup de gens de son statut, il n'a pas grandi dans un environnement qui congratulait la vulnérabilité ou les émotions trop intenses, surtout quand elles étaient synonymes de faiblesse.

Mais il n'y a rien de faible, chez Javier - il n'y a jamais cru. Au contraire, même. Kingsley ignore si lui-même aurait été capable de garder le cap pendant toutes ces années, si il aurait eu ainsi la rage de vaincre, de réussir, de sortir la tête hors de l'eau. "I'm sorry," lâche-t-il en se rendant compte qu'il ne le lui a pas dit jusqu'à maintenant. Ces mots ne lui viennent pas facilement, tout d'abord parce qu'il le pense rarement, et ensuite parce qu'ils sont encore plus rarement applicables - du moins à son goût. Kingsley ne vit avec presqu'aucun remord et aucun regret: il reste fidèle à lui-même, et il peut honnêtement dire qu'il n'a jamais été cruel délibérément, qu'il n'a jamais cherché à blesser, à faire mal, à conspirer. "I should have gone to you first, and we could have talked about it. I just..." Cette fois, ces yeux tombent sur le sol, dans une intense réflexion. "I'm truly sorry," répète-t-il, incapable de faire l'inventaire de la peur qui l'a pris en imaginant Javier se faire rattraper par ses cauchemars et ses traumas, la peur de ne revoir que l'ombre de lui-même sur le terrain.

Sans un mot de plus, Kingsley s'approche et, sans lui laisser le choix, lui crochète la nuque pour l'amener contre lui. L'étreinte est maladroite et brusque, mais forte; il enroule ses bras autour de lui sans honte, le pressant contre lui d'une manière inédite. Il réalise, en se refermant autour de Javier comme si il voulait l'absorder et le protéger du monde extérieur, que lui aussi en avait besoin; il en ferme les yeux et profite de la chaleur et des bras noués de Javier autour de lui pendant un long moment, dans un silence qui cette fois-ci n'est plus aussi oppressant.
Quand il se détache, une main vient claquer le cou et la nuque de Javier avec tout autant de brusquerie qu'avant, et un sourire incertain et un peu timide vient se hisser sur ses lèvres. "You're not going to lose anything." Ses doigts se resserent sur sa nuque, la pincent presque alors qu'il le force à le regarder dans les yeux. "Because you're not alone anymore. I'm with you until the end of the line, partner, got it? No more secrets, no more lies. I promise."
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MessageSujet: Re: anal ⊹ self-control   anal ⊹ self-control - Page 2 EmptySam 24 Oct - 13:16
"I'm sorry," Javier cligne des yeux, clairement pris par surprise. Ce n’est pas qu’il pense Kingsley incapable de s’excuser, c’est juste… et bien, il n’a pas l’habitude. Et c’est vrai qu’il ne s’attendait pas à ce que Kingsley lui présente des excuses pour ce qu’il s’est passé. Peut-être parce qu’une part de lui est tout de même capable de reconnaître et d’entendre le point de vue de Kingsley, peut-être à cause de la peur qui lui ronge les entrailles à l’idée de ne pas être capable de se remettre de ce qui est arrivé avec Greystone et de retourner sur le terrain. Et il sait à quel point Kingsley est têtu et toujours persuadé d’avoir raison. "I should have gone to you first, and we could have talked about it. I just... I'm truly sorry," Les épaules de Javier retombent alors que la tension semble quitter son corps. Toute la fatigue accumulée ces trois dernières semaines lui retombe brusquement dessus alors que toute trace de colère disparaît du regard qu’il pose sur Kingsley. Mais les excuses ne semblent pas être la seule surprise que son partenaire a en réserve, puisqu’il l’attrape brusquement par la nuque avant de le ramener contre lui. Ce n’est pas la première accolade qu’ils échangent, mais c’est rare que Kingsley soit celui qui initie ce genre de geste. Il est plus grandes tapes dans le dos, ses grandes pattes donnant à chaque fois l’impression à Javier qu’il va lui briser quelque chose.
Mais les quelques étreintes que Javier a pu oser donner à Kingsley n’ont rien à voir avec celle-ci. Il a l’impression de se faire complètement avaler par la silhouette plus grande et plus large de l’autre auror, un fait qui a généralement tendance à lui tirer une moue boudeuse parce que Kingsley n’a vraiment aucune raison d’être aussi grand, à quoi ça sert franchement ? Mais qui lui apporte soudainement un réconfort dont il ne pensait pas avoir besoin.

Alors il se laisse complètement aller dans cette étreinte, passe ses bras autour de Kingsley pour le serrer contre lui en retour alors qu’il va presser son visage contre l’épaule de son partenaire. C’est dommage, que Kingsley ne soit pas un hugger (ou ne s’autorise pas vraiment à l’être, c’est parfois un peu difficile de différencier les choses que Kingsley ne fait pas parce que ce n’est pas dans son caractère de celles qu’il ne s’autorise pas à faire), parce qu’il est bon à cela, lorsqu’il se laisse un peu aller.
Javier ne sait pas trop si c’est la façon dont Kingsley est foutu qui lui permet de donner des étreintes d’enfer qui lui donnent immédiatement la sensation qu’il est en sécurité et que tout va bien se passer, ou si c’est juste que Kingsley est bon à donner cette impression que tout est sous contrôle et qu’il fera en sorte que les choses se passent exactement comme il le souhaite.

Probablement un mélange des deux.

Quoi qu’il en soit, ça fait trois semaines que Javier se morfond tout seul dans son appartement, trois semaines que personne n’a posé ses mains sur lui et qu’il dort seul dans un lit froid comme un malheureux, alors peut-être que la chaleur d’un autre corps lui a tellement manqué qu’il en profite honteusement. Contrairement à Kingsley, Javier est quelqu’un d’extrêmement tactile et il vient d’une famille où tout le monde s’enlace et s’embrasse à toutes les occasions. Quand ça va mal, quand tout va bien, juste comme ça pour se rappeler qu’ils s’aiment. Les disputes et bagarres du foyer Alvarez y López-Herrero (y O’Brien, depuis quelques années) se sont toujours soldées par des embrassades chaleureuses.
Il ne sait pas si c’est quelque chose qu’il a déjà raconté à Kingsley. Peut-être, il faut dire que Javier a dit beaucoup de choses à son partenaire depuis qu’ils se connaissent. Mais peu importe, vraiment, que Kingsley sache ou non à quel point un bon câlin est efficace pour rappeler à Javier qu’il est en présence de gens qu’il aime et qui l’aiment, que peu importe ce qu’ils se disent ils ne cesseront jamais de tenir à l’autre et qu’éventuellement, todo va a ir bien, mijo.

Il ne sait pas combien de temps ils restent comme ça, mais Javier ne peut s’empêcher d’immédiatement ressentir un grand vite lorsque Kingsley défait son étreinte. Et puis il est immédiatement ramené à la réalité lorsque son partenaire lui donne une de ces grandes claques dans le cou auxquelles Javier est plus habitué venant de lui. "You're not going to lose anything." Javier grimace, à la prise de Kingsley sur son cou, mais il relève la tête. "Because you're not alone anymore. I'm with you until the end of the line, partner, got it? No more secrets, no more lies. I promise." Oh. Javier détourne immédiatement le regard alors qu’il peut sentir ses yeux qui brûlent des larmes qu’il fait de son mieux pour retenir alors que sa gorge se noue sous le trop plein d’émotion qui s’empare brusquement de lui.

“Oh come on, I’m tired and vulnerable, don’t say things like this,” marmonne-t-il d’une voix rauque. Avant d’ajouter : “Thanks, Papi. And-- I’m sorry too. For not telling you about the nightmares. And calling you a traitor. And-- other things.” Il lève les yeux en direction de Kingsley pour lui adresser un mince sourire avant de passer une main sur son visage. “God, I’m such a mess. And I stink, too,” fait-il, brusquement horrifié par l’état dans lequel il se trouve alors que Kingsley est chez lui, que Kingsley vient de l’enlacer. “I think I’m going to take a shower. I know you made reservations, but-- I’m not sure I feel like going out. We could-- stay here? I could make dinner and we could watch a movie? Your muggle culture sucks and it breaks my heart everytime you miss one of my jokes because you don’t get the reference,” dit-il en accompagnant sa demande de sa plus belle paire de puppy eyes.
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MessageSujet: Re: anal ⊹ self-control   anal ⊹ self-control - Page 2 EmptyMar 3 Nov - 9:36
1988 ⊹ Malgré sa main sur sa nuque, Javier détourne les yeux et Kingsley sent son sourire s'agrandir sur ses lèvres alors qu'il voit les yeux sombres de son partenaire se remplir de larmes. La vulnérabilité ainsi présente n'est pas quelque chose à laquelle il est habituée et en temps normal, sans doute qu'il ne la respecterait pas - si les larmes venaient de lui, en tous cas, il les mépriserait de tout son coeur. Mais sa sensibilité est quelque chose qu'il aime beaucoup chez Javier. Elle lui permet de rester humain et vrai, authentique et sincère d'une manière que Kingsley ne sera jamais.

Oh come on, I’m tired and vulnerable, don’t say things like this.” Une légère esclaffe s'échappe de la bouche de Kingsley. "Sorry, pal." Il n'a pas l'air sincère en disant ça, pas du tout même. “Thanks, Papi. And-- I’m sorry too. For not telling you about the nightmares. And calling you a traitor. And-- other things.” Kingsley secoue la tête. Tout est déjà pardonné à ses yeux, non pas que ça n'ait pas son importance, loin de là.

Il relâche lentement Javier, le couvant toujours d'un regard intense et scrutateur. "It's all good, Javier. I understand." Il ne veut pas non plus lui dire qu'il aurait fait la même chose, ça ferait mauvais genre - quoiqu'il pense savoir que Javier n'ait pas besoin de l'entendre pour le savoir. “God, I’m such a mess. And I stink, too.” Kingsley rit de plus belle en l'entendant. "A bit. - I think I’m going to take a shower. I know you made reservations, but-- I’m not sure I feel like going out. We could-- stay here? I could make dinner and we could watch a movie? Your muggle culture sucks and it breaks my heart everytime you miss one of my jokes because you don’t get the reference.

Kingsley soupire, comme si il était en train de faire une énorme concession. "Alright. But you have to wear the suit," dit-il en pointant du doigt le paquet retombé parterre, avec un air sérieux, avant d'éclater de rire devant l'expression de Javier, lui frappant dans le dos de sa manière bourrue mais affectueuse, en le poussant par la même vers la salle de bains. "Just kidding, chico. You go take a shower while I figure out your little muggle TV. The volume's always too loud on this damn thing..."

1996 ⊹ Kingsley a traîné un peu au Ministère, ce vendredi soir, pour ne pas attirer les regards ou les suspicions de ses collègues. Si il a poliment refusé l'offre d'aller au Cauldron boire une pinte avec deux autres Aurors, il est tout de même resté pour discuter un peu de bobonne et des bébés avec un calme placide et sérieux, comme d'habitude, n'osant pas renchérir la conversation pour autant de peur de se retrouver coincé pendant les deux heures à venir.

Quand enfin il parvient à sortir du Ministère, il transplane presqu'aussitôt pour l'appartement de Rip et de Jay, abattant sa main contre la porte à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'elle s'ouvre sur le visage tendu de Rip. "Oh, it's you. - Hey, I just heard. Let me come in." Difficile de laisser à la porte l'enveloppe de l'Auror habitué à voir ses ordres exécutés après une longue semaine de travail; Rip, habitué à ses manières parfois plus que brusques, obtempère sans se vexer, s'effaçant pour le laisser entrer.
Kingsley jette un regard alentours avant de le reposer dans les orbes bleues du mari de son partenaire. "How is he?" demande-t-il, connaissant déjà la réponse aux traits fatigués de Rip. "Not good."

C'est au détour d'une conversation qu'il a appris le licenciement de Jay; le temps qu'il revienne de réunion, ses affaires avaient déjà été rassemblées et lui mis à la porte, badges et baguette de fonction retirés par Scrimgeour. Quand il a posé des questions, on lui a dit que c'était à cause d'une faute grave révélée dans un vieux rapport; quand il a cherché à en savoir plus, on lui a gentiment fait comprendre qu'il ferait mieux de la fermer et de lâcher le morceau. Que Jay n'était plus un Auror, qu'il ne le serait plus jamais, et que de toutes façons un sang-de-bourbe comme lui n'avait pas sa place au Ministère.

Kingsley en serre les poings de rage rien que d'y repenser. "Can I see him?" demande-t-il lentement et Rip fait un mouvement de la main épuisé en direction de leur chambre. "I'll make some tea," lui dit-il lentement, posant rapidement sa main sur son bras avant de s'effacer. Kingsley aurait presque envie de le prendre dans ses bras, de lui faire comprendre qu'il est là pour lui aussi, mais la nervosité qu'il ressent au plus profond de son être quant à l'état de Javier prend le dessus, et il se dirige à la place à grands pas vers lui.

Il y a quelques semaines, c'est Jay qui s'occupait de lui sans poser trop de questions, après la Bataille des Mystères comme l'appelle Moody. Kingsley s'en veut terriblement de ne pas avoir parlé de l'Ordre à Javier, mais il pensait ainsi le préserver, le tenir éloigné d'un conflit meurtrier... et pour être honnête, même Moody lui a dit de ne pas le faire, de peur que Jay se retourne contre eux. Vigilance constante, répète comme toujours la vieille chouette, ce mantra ayant fini par faire son chemin insidieux dans le crâne de Kingsley.
Il frappe à la porte entr'ouverte et la pousse légèrement, ses yeux cherchant la silhouette de Javier dans le grand lit, surpris de le trouver assis à son bureau. "Hey, partner," l'appelle-t-il doucement, "it's me, it's Kingsley." Il se redresse un peu quand Jay tourne la tête vers lui et reste dans l'encadrement de la porte. "I came as soon as I could." Il ne peut même pas s'imaginer être à sa place - il aurait l'impression de tout perdre, d'avoir tout foiré, de ne pas savoir quoi faire de ses dix doigts. Son estomac plonge dans son ventre, puis se noue en un noeud douloureux et incroyablement serré, lui coupant la respiration. "How are you holding up?" Très mal, il le devine déjà, mais il préfère commencer par là.
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