BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 Gott weiß ich will kein Engel sein. (engel)

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Boris Bagshot
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Boris Bagshot
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Jetant au préalable un regard aux alentours, comme un fiancé sur le point de faire cocue sa moitié, tu pousses les portes du Filet du Diable. L’atmosphère y est bien plus brûlante, mais tout aussi moite que le Londres sorcier en plein mois de janvier. Tu te forces à n’établir aucun contact visuel avec les hybrides déjà en service, vêtus au minimum, l’échine courbée et la peau luisante. Tu évites leurs regards comme si ça allait t’éviter de finir comme eux, si jamais tu réussissais ton entretien ; parce que c’est de ça dont il s’agissait. La bouche en coeur et la mèche plus lustrée que jamais, tu venais tenter de te faire embaucher par le débauché maître des lieux (ou n’importe quel autre employé, en soi, tu ne t’attendais pas à ce qu’ils déroulent le tapis rouge -enfin, si, mais ils ne le feraient pas, n’est-ce pas ? Puisqu’il n’y avait aucune raison qu’Engel sache qui tu avais été pour son incapable d’aîné… ?)

Ta mère se retournerait dans ses appartements -qu’elle ne quittait pratiquement plus- si elle savait ce que tu manigançais. Vous aviez depuis peu vendu l’appartement à Londres, et ne résidiez plus que dans le manoir familial, ce qui ne t’avait pas tant dérangé que ça, si ça pouvait t’éloigner des innombrables yeux et oreilles de Ferdinand Yaxley.
Ceci dit, c’était à la lumière de sa rencontre que tu avais pris cette décision. Doublement, même. D’un côté, cet incident t’avait pas mal retourné, ainsi, tu te sentais de faire un truc con, aveuglément guidé par ton instinct d’auto-destruction. Ou plus simplement pour te garder occupé afin que tu te retrouves pas seul en face de toi-même.
Et puis de l’autre côté, dans l’optique de pouvoir glaner le plus d’informations, tu voulais varier tes horizons ; qui sait, si tes services plaisaient au maître des Archives, peut-être qu’il arrêterait ce genre de mauvaises blagues, incluant d’innocents marmots qu’il faisait saigner sous ton nez (ou peut-être qu’au contraire, il continuerait… parce qu’après tout, c’était toujours meilleur que la banque du sang, pas vrai ?).
Bon, et puis, tout au fond du fond, tu faisais aussi ça parce que, de tous les lupanars, celui-ci (en plus d’inclure encore des hybrides dans son menu) appartenait à Engel Von Bäume, le venimeux benjamin de Wolfram. Aussi, c’était une manière -encore une autre- de prendre ta revanche sur ton ancien sugar daddy ; bien que, malheureusement pour l’importance que tu étais encore censé porter à Wolfram, cette dernière raison arrive bien loin derrière les deux précédentes.

Tu t’accoudes au comptoir à l’accueil, cherchant presque une sonnette comme si tu avais été à l’hôtel. Tu ne t’impatientes pas longtemps avant qu’un homme, Hades Cromwell, ne vienne te recevoir. La tignasse grisonnante et l’oeil de fouine t’aguichent aussitôt, et c’est toute ton attitude qui se modifie en conséquence. Ton air habituellement sidéré se fend d’un sourire mutin, comme si on venait de t’apporter ton petit-déjeuner au lit.
« Bienvenue, qu’est-ce que je peux faire pour vous ? » Ton casse-croûte semble regretter aussitôt ce qu’il venait de débiter presque automatiquement. Prenant un temps monstre à dévisager ton hôte, sans aucun scrupule, tu finis par susurrer « Oh, la liste serait longue, et j’ai peur de pas avoir assez de thunes~ » Il ne bronche pas ; par habitude, très certainement. Dommage, que tu te dis, c’est pas tous les jours qu’il aurait une occasion pareille s’offrant à lui. Tu chasses à regret ton idée d’un délicat mouvement de main, visiblement vexé. « Très bien, si on ne peut même plus rêver… » Tu interromps subitement ton geste pour taper du plat de ta main sur le comptoir, avec détermination et une pointe de dédain, propre à l’égard de tous ceux qui avaient eu l’audace de ne pas rougir de tes avances. « Trève de badinage » voilà que tu te mets à employer des termes de vieux, comme Yaxley senior, rien n’allait plus. « Je suis là pour un entretien. Boris Bagshot. J’avais rendez-vous. » Tu désignes du menton ce qui devait probablement être un agenda ou tu ne sais quel autre livre de comptes.

Il va pour le consulter, circonspect de nature. Mais, à mi-chemin, il a l’air de se rappeler quelque chose. Tu hausses un sourcil, intrigué d’éveiller une telle réaction chez lui. Et il n’y a rien de pire que de te faire miroiter que tu puisses être quelqu’un de spécial. Il contourne son poste de travail, et t’ouvre la voie. « Veuillez me suivre. Monsieur Von Bäume vous attend. » Un froissement du sourcil ; sans doute une rémanence de ton âge d’or.
Bah, ça lui fera les pieds, que tu te dis, amer, en emboîtant le pas à Hades, le regard lourd sur son arrière-train.


Dernière édition par Boris Bagshot le Mar 24 Mar - 22:28, édité 1 fois
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Boris Bagshot & Engel Von Bäume

◊ ◊ ◊

Le plus jeune des deux frères Von Bäume avait toujours pris un malin plaisir à essayer de s'accaparer ce qui avait une quelconque importance pour son frère. Envieux depuis sa jeunesse passée dans l'ombre d'un frère aîné charismatique et prisé, il avait dès le plus jeune âge jeté son dévolu sur les jouets de son grand frère. Si l’expérience et la vie avaient fini par lui apprendre qu'il valait mieux qu'il suive sa propre route et vive ses propres succès, il n'avait jamais vraiment pu se défaire de cette vieille habitude. Old habits die hard. Aussi quand Engel avait pu être le témoin du certain malaise que provoquait la présence de Boris Bagshot à la soirée organisée par le Lord, il avait été curieux. Très curieux. Trop curieux sans doute.

Il n'avait aucun idée du passif des deux hommes et la vérité l'aurait sans aucun doute beaucoup fait rire et ne l'aurait que confortée dans son envie de s'immiscer entre Wolfram et Boris. Le Von Bäume était également de ces hommes qui payaient toujours leur dette et Boris les avait, après tout, aidé à se sortir de cette fâcheuse situation alors que lui-même était incapable de produire le moindre patronus. Pour sa plus grande frustration.

Aussi, Engel Von Bäume attendait-il avec une certaine impatience l'arrivée du vampire en ses terres. Un verre de whisky pur feu à la main, un parchemin dans l'autre, il jetait des regards réguliers sur l'horloge sur la gauche de son bureau. Il avait de grandes et sans doute très mesquines espérances pour cet entretien et encore plus pour les réactions en chaîne que celui-ci pourrait entraîner. Il était après tout un homme de conflits qui adorait l'inattendu et toute occasion de faire un doigt d'honneur à son aîné. Old habits die hard, encore. Il ne réagit pas en entendant la porte de son bureau s'ouvrir, ni lorsqu'il entendit des pas s'approcher de lui. Hades et lui se connaissaient si bien qu'il pourrait deviner sa présence dans n'importe quelles circonstances. Ce n'est que lorsque sa main chaude vint se poser fermement sur son épaule qu'il daigna croiser son regard. L'autre homme se pencha vers son oreille, ses lèvres à quelques millimètres de sa peau. Un sourire carnassier s'esquissa sur les lèvres du sang pur allemand face aux méthodes propriétaires de l'autre homme.

« He's here, just like you asked. »

Le regard d'Engel croisa celui de l'hybride et lui indiqua d'un geste de la main la chaise face à son bureau.

« Good. Leave us. I'd like to be alone with him. » Il sentit plus qu'il ne vit Hades se tendre face à ses directives. Il ne fit cependant pas part de son agacement et quitta la pièce non sans lui lancer un dernier regard significatif avant de fermer un peu brusquement la porte. Amusé par toute cette situation, un sourire fermement posé sur ses lèvres il posa le parchemin et se leva de sa chaise. D'un pas rapide, il fit le tour de son bureau et s'appuya dessus face à l'autre homme.

« M Bagshot, I didn't think I would have the pleasure of seeing you again so soon. I can see that my business proposition didn't fall on deaf ears. I wonder why, you looked so cosy in that cage of yours. »

Engel aurait pu s'il le voulait effacer chaque inflexion germanique de ses mots mais il avait toujours aimé revendiquer ses origines. Il n'avait jamais eu honte de ses racines et avait toujours pris le plus grand des plaisirs à ennuyer l'aristocratie britannique qui ne pouvait s'empêcher de le voir comme un pauvre étranger. Et à le sous estimer. Il aimait être sous estimer.

« What can I do for you Boris ? Or even better, what can you do for me ? »

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Le souvenir que tu conservais d’Engel von Bäume n’était pas des plus clairs, ni des plus reluisants. D’une part, parce que les événements de Halloween avaient vite dégénéré, ne laissant dans les esprits qu’un patchwork d’images de Détraqueurs pérégrinant comme bon leur semble dans les rues. D’autre part, parce que ce jour-là, Engel avait eu la riche idée de s’affubler d’un ensemble blanc et d’une paire d’ailes (que tu espérais fausses, mais rien n’était alors moins sûr). Et enfin, parce que tu avais eu le droit à toute la brochette teutonne, et bien entendu, tu avais focalisé ton attention, ou du moins ton désintérêt intéressé, sur l’aîné.
Aussi, tandis que Cromwell te fait entrer dans la caverne du patron, tu t’attendrais presque à trouver Engel von Bäume encore dans son douteux costume d’ange.

Merde.
Tu retiens ton souffle, tandis que son homme de main se penche à son oreille, t’imaginant sans doute toutes les horreurs qu’il pouvait être en train de lui susurrer. Peut-être que ça aurait été définitivement mieux pour tes hormones qu’il porte encore son ridicule déguisement. L’indécence transpirant de cet échange si simple te frappe en plein ventre, et tu regretterais presque que Hades prenne si vite congé, laissant dans l’air comme une vague de jalousie.  

Bien qu’il en ait approximativement la stature et certaines manières, Engel von Bäume n’était pas encore pourvu de la barbe de son frère aîné, ni du blanc décoloré de ses cheveux qu’il portait à peu près aussi longs.
Mais ils avaient tous les deux ce terrifiant regard beaucoup trop clos, beaucoup trop perçant et suggestif. Les ailes du nez toujours un peu froncées, comme si quelque chose les indisposait, écrasant sous leur paupière ce regard noir, et ce blanc des yeux pas vraiment blanc, à l’instar des gens fous ou des ivrognes. Tu avais d’abord détesté ce regard, avant de te mettre à l’adorer, à adorer sa lourdeur et son manque d’élégance. Ce regard t’avait toujours sidéré chez Wolfram qui ne s’en départissait jamais, peu importe les circonstances, comme s’il demandait là, tout de suite, maintenant, à quiconque le croisait, de se mettre à quatre pattes et de lui- « M Bagshot, I didn't think I would have the pleasure of seeing you again so soon. » Ou peut-être que c’était seulement toi...

Il s’appuie contre son bureau, affable et presque grossier, avec ses jambes écartées, son costume de gangster et son accent à couper au couteau. Aussi, tu désaccordes instinctivement ton attitude, t’affalant dans une fausse nonchalance au fond de ton siège, tes jambes étirées jusqu’entre les siennes. L’habit tiré à quatre épingles, avec juste ce qu’il fallait d’un peu trop de harnais en cuir pour qu’on ait envie de t’acculer. Sauf qu’en te prélassant ainsi, tu relevais davantage de l’animal domestique cherchant à ce qu’on lui flatte les flancs, que du candidat certain d’avoir réussi son entretien d’embauche à l’instant même où il était entré dans la pièce.

Tu gardes les chevilles croisées, les coudes pliées et la hanche pointue.
« Le plaisir est partagé, monsieur. » Ton regard fainéant traîne sur ton interlocuteur. L’air de famille est indéniable… Est-ce que Wolfram lui ressemblait il y a quelques années ? Est-ce qu’il allait ressembler à Wolfram dans quelques années ? Tu ralentis encore un peu plus ta respiration, ménageant ainsi ton teint blafard. Le souvenir de cette cage t’arrache un soupir amusé et amer. « Ils ont été bien naïf de croire que j’aurais pu avoir l’air ridicule dans un clapier… » Bon ok, tu te prends pas pour de la merde, un comportement que tu adoptais automatiquement quand tu étais en position de faiblesse.

D’une phrase à l’autre, le maître des lieux glisse de Mr Bagshot à Boris. Sa question tendait une flopée de perches que tu te serais régalé de saisir. Tu serais bien tenté de lui répondre que tu aurais pu faire à peu près n’importe quoi pour lui, mais tu étais aussi séduit par l’idée de minauder comme tu savais si bien le faire. Mutin, tu soupires, l’air de rien.  
« Je suis là pour vous proposer mes services. Vous êtes le seul établissement suffisamment malin pour prendre la haute société par derrière, en élevant au rang de fantasmes leurs bouc-émissaires du moment, les hybrides. » Relevant l’évidence, tu appuies ta langue contre ta joue, gonflant le triangle rouge qui y avait été disgracieusement gravé. Toute autre raison suggestive à cette manœuvre étant à bannir, bien entendu...
« Aussi, comme il m’est devenu particulièrement fastidieux de trouver quelqu’un avec qui baiser, autant que je me rende directement à la plaque tournante du stupre. » Un petit coup de menton dans sa direction, ou, vu là où tu te trouvais, en direction de sa ceinture. « C’est là que vous entrez en scène. »
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Boris Bagshot & Engel Von Bäume

◊ ◊ ◊

Des longues années à chasser les hybrides avaient affûté les instincts de prédateur du Von Bäume. Et quelle jolie proie faisait Boris Bagshot pour lui. Engel devait avouer que si son idée de départ pour la présence du jeune homme ici n'était pas des plus pures, les idées qui lui traversaient l'esprit maintenant l'étaient encore moins. L'autre homme semblait glisser presque inconsciemment dans son siège pour se tenir entre ses deux jambes et l'allemand ne pouvait s’empêcher de se pencher vers lui comme deux aimants que l'on posait l'un à coté de l'autre. Engel n'avait aucun doute sur les gouts de Boris et il était sûr qu'ils pouvaient les faire coïncider.

Un sourire carnassier sur les lèvres, ses mains posées fermement sur ses cuisses dans une posture tout à fait indécente, il ne pouvait s’empêcher d'imaginer ce qui pourrait se passer. Il prenait un plaisir particulier à examiner chaque idée qui lui venait en tête. La plus belle de ses fantaisies mais à la fois la plus terrible était d'imaginer son frère aîné entrer dans la pièce en plein milieu de leurs ébats et le voir s'amuser avec son jouet. Engel ne pouvait imaginer que leur relation soit différente, Wolfram après tout ne s'attachait pas ou en tout cas très peu. Il avait une loyauté à toutes épreuves envers sa propre famille, et Engel oserait même le dire un amour inconditionnel malgré les défauts très apparants de beaucoup d'entre eux, petit frère inclus. C'était pour cette raison que cette fantaisie ne resterait qu'une vague idée.

Titiller son aîné, le pousser à réagir, Engel ne l'avait que trop fait depuis son enfance pour attirer l'attention de celui-ci mais le blesser, le trahir, il ne pouvait pas s'y résoudre malgré toute la colère qu'il avait en lui pour l'autre homme. Wolfram était après tout un homme qu'on aimait détester et qu'on détestait aimer.

Cela ne voulait cependant en aucun cas dire qu'il ne pouvait pas s'amuser un peu avec son invité ou les sentiments propriétaires de son frère.

« Yes, I'm sure you always find a way to make yourself interesting. »  Le sourcil aguicheur, la moue amusée sur le visage, il reluque impunément les longues jambes et le corps svelte de la créature face à lui. Boris Bagshot semblait bien plus proche de l'incubus séduisant que du vampire glacial. « You manage to make yourself interesting enough for me to remember you after all. Do you know how many other hybrids were in those cages ? Most of them were even mine. You knew that before you came here but you still came. I wonder why ? Do you like to be trapped into the... Wolf's mouth ? »

L'allemand prenait un malin plaisir à appuyer sur chaque mot, à faire tourner sa langue autour de l'animal lui donnant des reflets allemands, des souvenirs d'un surnom enfantin qu'il avait pu donner à son ainé. Ses yeux qui vadrouillaient de la cheville au cou du vampire se posent insondables sur les yeux de l'autre homme, guettant ses réactions, essayant d'en apprendre plus sur lui, sur ce qui l'avait rendu si spécial.

« Ah I see the reputation of my humble abode precedes even myself. I quite like to make money out of the sins of others. British pureblood seems to have a lots of them, it may be all those years of control they try to maintan upon themselves. It's sad. I really like to make money and I make a lot of it. »


Engel n'avait jamais été le plus subtil des Von Bäume, il savait l'être lorsqu'il en avait la nécessité mais il ne la voyait pas souvent. Il était le genre de personne qui vous dérangeait par leur franchise sans limite. Il aimait l'argent, il aimait jouer sur les cordes sensibles de ses clients et n'avait aucun honte à se faire de l'argent de cette manière. Il n'était pas subtil dans son approche et en aucun cas il ne s'abaisserait à être modeste sur sa situation. Il s'était après tout construit un empire.

« So you would be paid to do something you would do for free is that it ? I'm sure someone who seems as.... flexible as you don't have any problem getting fucked. » Le ton s'appuie sur la flexibilité, il est sûr qu'en bon survivant Boris n'avait aucun probleme à s'adapter à toutes nouvelles situations. Il n'en avait peut-être pas envie, mais il pouvait le faire. Il avait su en quelques gestes, en quelques mots se mettre en position de proie pour le prédateur qu'il était, il avait su le flatter dans le sens du poil. « So tell me, why should I take you then ? I have a lots of hybrids here who can make me a lot of money. What makes you so special ? »

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C’est différent quand Engel te mate les jambes et la couenne que quand il te regarde dans les yeux. Parce que quand il détaille ta silhouette, tu as tout le loisir de l’observer, aussi, pour chercher ce qui lui plaisait, ménageant une distance rassurante. Tu étais loin de te douter que ce qui le faisait kiffer, c’était de te mettre mal à l’aise. « Do you like to be trapped into the... Wolf's mouth ? » Et c’est précisément quand tu aurais préféré qu’il regarde ailleurs qu’il te dévisage, clouant ton regard dans le sien. Le regard de cette génération de Von Bäume est insupportable. Ulrike n’avait pas des yeux pareils. Elle avait l’oeil vif, noir, acéré et fin, une lame qui tranchait chacun de tes mouvements, jugeait chacune de tes remarques. Il n’avait pas la lourdeur de celui de son père et de son oncle (mettre un tel mot sur la tête d’Engel était risible). L’iris noir de Wolfram, d’Engel est étouffant, tentaculaire, t’acculant au fond de ta chaise.  Parce qu’il avait prononcé wolf à l’allemande, à l’instar du surnom que tu t’étais permis de donner à Wolfram, qu’il avait détesté d’ailleurs, ce qui n’avait fait que t’encourager à le répéter.
Tu bloques ta respiration, comme si ça allait pouvoir atténuer le rouge de ta tronche qui devient presque aussi écarlate que le triangle sur ta joue. Peut-être même que tes genoux se sont resserrés un instant, inconsciemment.

Heureusement pour toi, Engel est trop occupé à lustrer son ego, et tu prends le temps de faire retomber ta respiration à une lenteur morbide. Tu récupères peu à peu ta nonchalance de départ. Va même jusqu’à te sentir un peu vexé parce que, contrairement à ce qu’imaginait Engel, plus personne ne voulait de toi. Bon, peut-être aussi parce que tu préférais t’attaquer à d’honnêtes sorciers qui te trouvaient soit trop jeune, soit trop maudit, voire les deux à la fois, pour que ça aboutisse réellement à quelque chose.
Ou peut-être que tu étais trop obsédé à l’idée de récupérer les amants que tu avais pu avoir de ton vivant, pour avoir totalement la tête à en trouver de nouveaux.
Tu hausses les épaules, visiblement froissé. « Bah en ce moment, si j’me fais baiser, c’est plus genre… figuratif... » Que ce soit lorsqu’on vous envoie au casse-pipe avec Ulrike, ou quand tout le monde se barrait d’un coup de la salle de pause pour te laisser en tête à tête avec Reinir (qui était sans doute le seul à bien vouloir coucher avec toi, si jamais le coeur t’en disait, d’ailleurs…).
Pendant un instant, la pensée te traverse l’esprit qu’il pourrait vouloir te garder pour lui, et Engel fait bien de s’abstenir de le demander, parce que tu ne dirais pas non.

Mais c’est pas vraiment le moment de monter de tels plans. Tu as un entretien a passé, initialement, et voilà que le grand patron te le rappelle d’une question dans les règles de l’art. Ton regard transparent se plisse, malicieux, cherchant à se blottir contre le sien, encadré de mèches de cheveux noirs, sans doute gras comme ceux de Snape. « Parce que... » Tu caresses sa jambe du bout de ton pied, comprimant le tissu du pantalon à pinces jusqu’à sentir la finesse d’une cheville, « si même vous, vous vous rappelez de moi, » le galbe du mollet, jusqu’en haut de sa jambe, exécutant une légère pression entre ses cuisses. « imaginez un peu le souvenir impérissable que je vais laisser aux clients… »

Tu restes comme ça un moment, silencieux, la jambe tendue, contrôlant au mieux ta respiration effrénée pour le mort-vivant que tu es. Puis, ton pied retombe mollement par terre, entre ses jambes, abasourdi que tu étais par l’initiative qui venait de secouer ta séduisante carcasse.
« Et puis, je suppose que c’est pas tous les jours qu’un hybride vient à vous volontairement, nan ? » rajoutes-tu, plus pragmatique, dans un haussement d’épaules. « Ok, ça enlève le plaisir de la chasse, mais si vous voulez que je fasse semblant d’être là contre ma volonté, vous l’avez dit vous-même, j’suis flexible. »
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Boris Bagshot & Engel Von Bäume

◊ ◊ ◊

Engel laissa échapper un ricanement à l'annonce du jeune vampire. Il avait toujours apprécié l'humour surtout quand celui-ci était très mal placé comme cette remarque. Baisé figurativement en effet. Il comprenait l'attirance que pouvait avoir son frère pour ce jeune homme, le contraste entre les deux était tout à fait criant. L'insolence du vampire face à la imperméabilité de face du Von Bäume. Engel regrettait que la soirée de leur rencontre se soit terminée aussi abruptement, il aurait aimé voir le masque de son frère se fissurer lentement mais sûrement jusqu'à ce qu'il laisse paraître l'homme sous celui-ci. Il pouvait tout a fait imaginer les interactions des deux hommes, l'indulgence blasée de son aîné face aux remarques inappropriées et sans filtre de Bagshot. Il s'était toujours donné un malin plaisir à en faire de même avec Wolfram. En public, il avait apprécié les regards que son frère lui lançait, le sommant de se taire, d’arrêter de les « humilier » avec ses tenues, ses remarques et ses gestes. En privé, quand son frère laissait tomber le masque, il savait lire dans les sourires en coin de celui-ci une affection exaspérée pour son petit frère. C'était dans ses sourires qu'il ne parvenait pas à contenir qu'Engel voyait leur lien fraternel et l'amour qu'ils pouvaient se porter. Ils étaient tous les deux très différents mais aucun d'eux n'avait les mots faciles pour exprimer leurs émotions, ils avaient appris à lire l'autre sans écouter les mots qui sortaient de leur bouche.

Ses pensées furent interrompues par la sensation de quelque chose lui remontant le long de la jambe et son sourire carnassier refit surface aussi vite qu'il avait disparu. Le bougre ne manquait pas d'audace, il devait lui reconnaître cela. Engel était un être de chair et de sang, la sensation ne le laissait pas indifférent. Il le laissa faire lentement, se demandant amusé jusqu'où allait se dirigeait son pied. L'allemand n'avait d'yeux que pour la montée langoureuse de celui-ci qui s'approchait inexorablement de sa cible. Ce n'est que quand le pied du jeune homme retomba mollement, maladroitement sur le sol qu'il releva des yeux embrasés vers Boris.

« You're playing with fire. Maybe you should stop, you never know what could happen here. We're all alone, you're handsome in a weird kind of way. I can get behind that. And I mean it litteraly. » lui annonça t'il d'une voix rugueuse.

Ses mains blanchies par la prise furieuse qu'elles avaient sur le bord de son bureau se contractaient et décontractaient lentement. Engel pesait le pour et le contre. L'entretien n'allait pas vraiment dans le sens qu'il avait espéré, ou en tout cas pas le sens qu'il avait originalement voulu. L'alternative était tentante. Il pouvait déjà s'imaginer balayer de la main le contenu de son bureau et y déposer le jeune homme. Il sentait presque les sensations fantomatiques de l'acte avant même qu'il ne se passe. Il avait voulu savoir ce qui se tramait entre Boris et Wolfram, il avait voulu s'amuser un peu avec son jouet mais il commençait a bien trop comprendre l’intérêt qu'il semblait porter à Boris. Il avait du mal à décider comment cette entrevue devait se conclure. Aux réactions du jeune vampire, il savait qu'il n'aurait aucun mal à le séduire complètement et Engel était après tout un homme curieux.

Si curieux, qu'il se détacha lentement de son bureau pour se pencher en avant. Ses mains agrippèrent cette fois les bords de la chaise encerclant Boris entre ses bras alors que son visage se rapprochait. Engel avait depuis longtemps compris qu'envahir l'espace vital des gens avait tendance à leur faire perdre leur moyen. Il voyait Boris comme un domino prêt à vaciller et entraîner tous les informations avec lui. Il avait besoin de savoir, il avait besoin de s'assurer de son plan et il avait surtout besoin de reprendre le contrôle de cette interaction.

« I'm trying to understand what you're seeking here. I know you work for the Ministry. Willingly or unwillingly I don't really care about all of that. But you work for them. Why should I trust you ? You could be a spy, you could be trying to get informations about this place to shut it down. »

Il laissait son souffle chaud au relents de Whisky pur feu se mêler à la respiration de l'homme face à lui. Les vampires avaient t'ils besoin de véritablement respirer ? Boris reproduisaient t'ils les réflexes de toute une vie humaine ? L'un de ses mains quitta la chaise pour attraper le menton de l'autre homme le tirant un peu plus vers lui.


« Tell me, why should I even let you go ? I could keep you here. No one beside us and Hades know that you're here I presume ? Who would miss you and search for you ? » Il murmura lentement, détachant chaque mot alors que son pouce caressait lentement la peau du jeune homme.
« I'm sure you wouldn't complain.... much. You desire me as much as I do right now. I can tell. »

Engel trop habitué à mélanger passion, violence, menace et direction ne savait pas lui-même dans quel sens se dirigeait cette interaction. L'autre homme le lirait t'il comme une menace à peine voilée ou comme une invitation?


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Tu avais suspendu le rythme effréné de ta respiration, le temps de savoir exactement comment le gangster allait réagir face à ta petite mascarade. Une partie de toi espérait simplement qu’il ne te tuerait pas pour une telle insolence. Une autre partie, plus naïve, moins réaliste, espérait qu’il s’en ébroue, qu’il s’en offusque, comme une vierge effarouchée, ajoutant une dimension inattendue au spectre de la personnalité d’Engel. Et puis, il y avait toujours cette dernière partie, énorme et encombrante, visible et transpirante, qui elle, n’attendait qu’une chose : qu’Engel se jette sur toi, qu’il t’écrase sur le bureau et te tire les cheveux. « [...] I can get behind that. And I mean it literally. »
Ah, apparemment, tu n’étais pas le seul à nourrir de pareils fantasmes.

Ok guys, it’s happening. Le patron de l’établissement se met en branle, avec un flegme irrésistible, la lumière tranchant des ombres menaçantes sur son visage dont tu perds momentanément le regard. Et à mesure qu’il s’approche, plantant ses mains dans les bras de la chaise, tu sembles réagir en parfaite coordination, te reculant dans le fond de l’assise comme si tu pouvais t’échapper, armé d’un faux air de désespoir, comme si tu ne voulais pas t’échapper. Un peu plus et tu serais déjà en train de baisser ton pantalon.

« I'm trying to understand what you're seeking here. » Bah, toi, en l’occurrence, que tu me fasses prendre mon pied, tout ça, tout ça. « I know you work for the Ministry. Willingly or unwillingly I don't really care about all of that. » Tu fais bien, mon coco, pas envie de parler boulot, là, tout de suite. « But you work for them. » Et j’veux travailler pour toi ; j’peux être très assidu quand j’en ai envie. « Why should I trust you ? You could be a spy, you could be trying to get informations about this place to shut it down. »
Ah. That escalated quickly.
Tu appliques ta respiration ralentie sur la cadence de la sienne, inspirant une fois quand il a le temps d’expirer en plus. Un jeu de fumée aurait révélé que tu gobais son air comme un noyé, les yeux plein d’eau plantés dans les siens, abyssaux.
Alors, effectivement, tu venais ici pour pouvoir, plus tard, jouer les commères des Archives. Mais pour rien au monde, tu n’aurais oeuvré pour la fermeture de l’établissement. Tu pensais que ton attitude horny on main aurait suffi à ce qu’Engel t’accorde sa pleine confiance ou, à la rigueur, au moins un p’tit coup derrière le bureau.

Bon ok, là, tu forces peut-être un peu ; mais c’est qu’il te foutrait presque les jetons. C’est qu’il continue, l’empereur en son pays, en te menaçant de ne plus jamais te laisser partir, et certainement pas pour faire de toi sa concubine. Ce récit a un désagréable goût de déjà-vu, un goût de parchemin et de sourire impeccable.
Il va sans dire que tu t’es figé, au contact de ses doigts. Mais tu savais mieux que personne que les types comme lui, ils kiffaient qu’on ait peur d’eux (bon, et t’as pas eu non plus à feindre jusqu’au bout, au vu des menaces qu’il susurrait).
Ce que tu allais devoir apprendre, en revanche, avec les types comme lui, c’était que l’intimidation, ça faisait office de sérénade. Parce que s’il t’agrippe fermement, son pouce est beaucoup plus tendre sur la ligne acérée de ta machoire. Parce que s’il présage qu’il te laissera pas partir, il se doute aussi que, dans un sens, tu pourrais y trouver ton compte (Oh bah moi vous savez, tant qu’on me dézingue pas.).

« J’ai comme l’impression… que vous avez une petite idée de qui serait venu me chercher… » Avec un réseau comme le sien, et un tel penchant pour jouer avec sa proie, il était de toute évidence qu’Engel, s’il n’était déjà au courant, nourrissait des soupçons à l’égard de son frère aîné. Tu ne t’en étonnerais même pas. Son pouce lisse le coin de tes lèvres, un sourire mutin étire ta bouche. Et disparaît. « Mais ça, c’était avant. » Pendant quelques secondes, on lit toute l’amertume et le désarroi sur ton visage blanc. C’est comme si tu avais perdu encore une teinte. « Ceci dit, maintenant, j’pars du principe que j’peux compter sur personne. » Tu hausses les sourcils, tes yeux papillonnant partout sauf sur ce pouce dont la circulation sanguine pulse dans tes oreilles comme un carillon.

Tu soupires, ennuyé, relâchant ainsi la pression, et décroisant les jambes. « Pourquoi vous vous faites chier, comme ça ? » Pensivement, tu réajustes le col de sa veste. « Si jamais j’finis par avoir un comportement suspect, vous aurez qu’à me dézinguer… » Tu passes tes bras autour de ses épaules. « Mais en attendant, j’peux vous faire gagner des thunes, on va bien s’marrer, alors prenez-moi. And I mean it literally. »
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Gott weiß ich will kein Engel sein

Boris Bagshot & Engel Von Bäume

◊ ◊ ◊

L'air était électrique dans son bureau. Certains s'oseraient à dire que c'était tout le temps le cas. Qu'Engel s'embrasait aussi rapidement qu'une feuille de papier et lui-même ne pourrait les contredire. Il avait conscience d'être impulsif dans beaucoup de domaines. Il détestait être immobile, il avait besoin d'agir et passait peu de temps à réagir avant de le faire. Il avait fait preuve depuis l'entrée du jeune homme d'une résistance étonnante pour lui. Sa patience s'était amenuisée lentement mais sûrement. Tous ses muscles étaient tendus, prêt à bondir sur sa proie dont il ne lâchait pas le visage. Il essayait de lire les émotions du vampire presque fébrilement, pour tous ses défauts et toutes les choses qu'il avait fait dans sa vie, Engel était un homme qui comprenait le consentement. Il n'avait aucune envie d'avoir une ou un partenaire qui n'était pas avec lui volontairement. Il avait parfois frôlé la ligne grise mais il ne l'avait jamais franchise. Il éprouvait un certain sentiment de toute puissance à savoir que la personne avec qui il couchait le voulait lui, ne ressentait plus que lui.

Et Boris Bagshot voulait certainement de lui.

Le sentiment était tout à fait réciproque.

« Fuck it. » marmonne t'il alors que sa seconde main s'abat sur la nuque de l'homme face à lui, l'attirant presque violemment vers ses lèvres. Son contrôle finalement perdu, il malmene le vampire presque inconsciemment, l'attirant vers lui, le sortant de sa chaise pour le pousser contre le bord de son bureau alors qu'un de ses mains réussit à s'infiltrer (au prix d'un bouton) sous sa chemise pour explorer la peau presque glaciale qui s'y cache.

Les doigts de la seconde se glissèrent fermement dans la chevelure de Boris alors que sa bouche prenait possession de la sienne. Il continua quelques instants avant de se dégager lentement, leurs souffles entremêlaient, leur visage à quelques millimètres l'un de l'autre, il murmura : « If you want to stop, you have to say it now. You'll be hired either way. »

Si Boris avait été pleinement humain, sa peau aurait été brûlante il en était sûr. Engel pour toute sa fierté mal placé de sang pur était toujours parti du principe qu'un corps était un corps et que tant que celui-ci l'attirait et était consentant il n'en avait strictement rien à faire de la pureté du sang de celui. Bien sûr, les relations avec des hybrides étaient voués à une fin précipitée. S'il n'avait aucun mal à coucher avec eux, il les considérait tout de même comme inférieur à lui, à sa famille, aux autres sangs purs (même si certaines familles se tenaient fermement sur la ligne). Ils étaient une breve distraction, un bref moment d’ectasie puis plus rien. Attendant fermement la réponse de l'autre homme alors que sa langue essuyait les dernières traces de salives de Boris sur ses propres lèvres, il n'entendit que trop tard la porte de son bureau s'ouvrir presque avec fracas.

Sa tête se tourna vers la porte à une vitesse qui aurait sans doute du lui priser la nuque, le corps tendu par des dizaines d'années d'instinct du combattant. La porte se referma aussi sèchement qu'elle s'était ouverte. Adossé à elle se trouvait Hades une expression morne sur le visage et les yeux suintant d'une colère qu'il n'arrivait pas tout à fait à cacher. Ou en tout cas pas à un homme qui le connaissait aussi bien que le Von Bäume.

« Did you forget how to fucking knock on the door ? »
Lâcha t'il sèchement en le toisant.

Lentement presque insolemment, il relâcha Boris de ses griffes et fit un pas en arrière. Il se doutait que ses cheveux devaient être dans tous les sens, sa veste avait glissé sur le bas de ses épaules et il l'a remis droite d'un mouvement sec. Sa main passa dans ses cheveux pour les remettre en ordre. La seule chose à laquelle il ne pouvait rien changer était la bosse qui pouvait être aperçu si les regards se glissaient vers le bas. Et les yeux d'Hades semblaient vouloir faire la navette des pieds à la tête d'Engel, il n'avait cependant toujours rien dit. L'allemand plissa les yeux face à son manque de réponse, Boris pratiquement oublié à ses cotés tant l'interruption avait fait exploser son sang déjà chaud.

« What do you want Hades ? I'm busy. »

« Yes, I can see how busy you are. Your next meeting is here. » lâcha t'il entre des dents serrés. « I assume you didn't want him to see you like that. »

Wolfram.


Avec tout ça, Engel en avait presque oublié qu'il avait donné rendez vous à son frère au filet du diable. Prenant une respiration calmante, il se tourna à nouveau vers Boris et d'une main ferme rentra le bas de la chemise de celui-ci dans son pantalon pour cacher les dégâts.

« I'm afraid we'll have to stop anyway. You may want to pull yourself together. You're definitely hired if you still want to work here but I have another meeting. »


(c) oxymort

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Boris Bagshot
VOLDEMORT SYMPATHISER
Boris Bagshot
Date d'inscription : 19/04/2019
Messages : 582
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Âge : 27 ans
Occupation : hound effarouché
Allégeance : ceux qui gagnent
Particularité : vampire
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tw : crude language
Jackpot.
« Fuck it. » Hello dad, I’m it. On t’entendrait presque roucouler de plaisir quand le ténébreux patron se jette enfin sur toi. Pas trop tôt, tiens.

Ça faisait un bon bout de temps qu’on t’avait pas manipulé avec si peu de pincettes. Ça faisait du bien. Pas que tu n’aimais pas qu’on fasse des manières (après tout, tu étais le premier à en abuser, malgré ton vocabulaire et ta diction à faire rougir un matelot), mais ça faisait un peu trop longtemps que plus personne n’osait s’approcher à moins d’un mètre cinquante de toi, comme si tes dents longues étaient… genre vraiment longues (plus ou moins un mètre cinquante).
« If you want to stop, you have to say it now. You'll be hired either way. » « Vous rigolez j’espère ? » que tu réponds avec l’insolence d’une harpie, le sourire en coin mais le regard levé au plafond. « C’est pas comme si j’vous chauffais depuis tout à l’he- » T’aurais pas dû bavasser autant. T’aurais dû lui répondre en agissant, en lui défaisant sa veste de costume, en l’étranglant avec sa cravate. T’aurais dû fermer ton claquoir et tes jambes autour de lui. Peut-être que ça aurait empêché l’idylle de s’interrompre aussi brutalement.

La porte s’ouvre, tu vois rouge. Engel aussi, d’ailleurs ; flatteur. Tu détaches avec difficulté ton regard de sa ceinture, pour mettre un visage sur l’importun qui figurait désormais en tête de liste de ceux que tu devais saigner prochainement. Hades. Ben voyons.
Comme tu avais eu l’impression d’être de trop en arrivant dans ce bureau, en reniflant la tension entre les deux hommes, c’était désormais à son tour de tomber comme un cheveu sur la soupe, comme une panne pendant une nuit de noces.
Tu ne prends pas le soin de dissimuler ton désarroi, à grands renforts de gémissements plaintifs et de soupirs, les mains agrippant difficilement les épaules de l’homme qui se reconstituait une mise.

Tu le lâches à contrecoeur, on dirait presque que tu réfléchis à comment caser des ébats sexuels en trois secondes quarante-sept top chrono.
Mais Engel est déjà passé à autre chose. Vexé comme un pou, la nouvelle de la réussite de ton entretien te glisse dessus comme de l’eau sur le pelage crado d’un loup. Il te rhabille vaguement, tu te dégages, déçu au plus haut point. Descends du bureau sur lequel tu t’étais juché, lissant les plis froissés de ta chemise, coinçant une mèche de cheveux derrière ton oreille. T’as la figure encore rouge et le souffle court quand tu passes ta cape sur tes épaules. « Super, merci » que tu craches, peiné. Tu dévisages Hades en te dirigeant vers la porte, la démarche chaloupée, un pan de cape rabattu devant ta ceinture… Tu lui montres les dents, furibond. Il fait un pas sur le côté pour te laisser passer, imperturbable (même si tu es certain qu’il est ravi, à croire qu’il avait écouté à la porte et attendu que tu te taises pour débouler).

Ceci dit, tu ne serais pas vraiment Boris si tu ne marquais pas le coup de ton départ. Planté sur le pas de la porte, la hanche appuyée, le regard aguicheur par-dessus ton épaule, comme tu savais si bien les servir, et caressant le cadre de la porte comme s’il s’était agi de la couenne d’Engel, tu susurres « Allez pas croire ; j’reviendrai négocier une augmentation~ » Tu fais volte-face, dramatiquement, prêt à longer le couloir.
Cependant, tu n’as pas fait deux pas que le prochain visiteur du patron se découpe dans la lumière tamisée.
What the hecking fuck ?  

Wolfram. Hades venait de te couper l’herbe sous le pied (pour rester family friendly) à cause de Wolfram. Ton visage entre en combustion. Tu fuis son regard, resserrant les pans de ta cape sur ta chemise mal remise, sur ta démarche maladroite, ton autre main s’affairant à l’arrière de ton crâne pour plaquer tes cheveux. Il y a pas à dire, plus tu essayes de dissimuler les preuves de votre petite entrevue, plus tu te rends suspect.
Mais en même temps, si c’était pas toi, Engel se ferait un plaisir de sous-entendre à son aîné ce que vous aviez été sur le point de commettre. Tu le sentais venir à des kilomètres.
Hé, t’as aucun compte à lui rendre ; pour tromper quelqu’un, il fallait déjà être avec.
Tu lui adresses un simple signe de tête des plus polis, accélérant significativement le pas, laissant dans ton sillage un parfum lourd comme des reproches.
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« Allez pas croire ; j’reviendrai négocier une augmentation~ » Plaît-il ? La simple surprise qu'il ressenti en découvrant sa silhouette dans l'entrebâillement de la porte se mua en quelque chose qu'il n'osait définir.
Impossible d'ignorer le serrement à la gorge, à la poitrine, qui se faisait de plus en plus puissant à chaque maudit détail qui lui sautait aux yeux ; son visage d'ange moribond qui trouvait le moyen de s'empourprer encore plus en le voyant, cette mèche rangée à la va-vite qui se délogea alors que son regard fuyait, cette cape qui aurait pu mieux cacher le fait que sa chemise ait été boutonnée dimanche avec lundi dans l'empressement.
La main enserrant son attaché-case tournait pâle.
Wolfram resta sur place, comme foudroyé. Il n'esquissa pas le moindre geste. Il ne le suivit même pas du regard, alors que Boris le frôla, se perdant dans le dédale du Filet du Diable sans un mot de plus. Se contenta de réajuster d'une main presque tremblante une mèche de cheveux déjà parfaitement plaquée, regard dans le vide.
Il détestait ça. Mais pas autant que la vision qui venait de se jouer devant lui. Franchissant le pas de la porte, tâchant de mettre tout cela derrière lui, il se retrouva dans le bureau. « Merci. Hades. » Voilà qu'il devenait presque poli à l'égard de Cromwell. Rien ne va plus.

La haine n'était pas un sentiment courant chez Wolfram. Elle obscurcissait l'esprit, demandait trop d'énergie, d'attention pour être entretenue. Il ne s'en encombrait pas, préférait couver d'autres feux. Et pourtant. Ce n'était pas par honte ou pudeur envers sa propre douleur qu'il refusait de croiser le regard de son frère, mais bien parce qu'il n'était en rien certain de réussir à se contenir s'il posait les yeux sur l'incube posté derrière son bureau.
Savait-il ce qu'il faisait ? Une partie de lui, celle de l'aîné qui se laissait trainer plus qu'il ne traînait son frère dans ces jeux cruel supposait que non, que ce n'était qu'un bien triste enchaînement de circonstances qui avait provoqué tout cela. Mais l'autre partie, celle qui se souvenait, ne pouvait ignorer le silence plus capiteux encore que le parfum de Boris qui régnait dans la pièce, l'immobilité suspecte de son frère, qui se tenait comme un petit enfant sage derrière son bureau, mains bien à plat sur le plan de travail portant encore les marques de ce qui allait s'y jouer.
Il n'était pas seulement question de simple jeux de territoires, non, l'affront blessait bien au delà de cela, bien plus profondément.
Il y avait de l'épiphanie dans son calvaire. Telle réaction de sa part ne pouvait venir de nulle part. Il fallait se faire une raison, se rendre à l'évidence.
Il s'apprêta à parler puis se ravisa. Il avait entretenu l'espace d'un instant l'idée de faire fit de tout cela, de continuer comme si de rien était. Après tout, son frère n'était pas de ceux qui plaçaient la pudeur au nombre des vertus, en quelque cinquante années passés avec lui, il l'avait déjà surprit dans des positions autrement plus compromettantes. Mais rien à faire. Là, les chiffres et les clauses à évoquer se défilaient à sa pensée, seule demeurait l'image de Boris débraillé, rouge aux joues, Boris se donnant à Engel sur ce bureau. Il inspira profondément, tâchant de reprendre son calme ; peine perdue. Son parfum - même l'air le rappelait à lui.
Un sourire immonde, amer, barra la face de Wolfram alors qu'il articula d'une voix blanche : « Tu ne semble pas en état de parler affaires. Nous y reviendrons plus tard. » Et puis, la proximité d'Engel et de ses relents de stupre le dégoutait.
Tournant les talons, il épargna à Hadès le choc d'une seconde salutation dans la même journée et s'en alla sans un mot de plus.
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