NEW ORDER

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TW : torture, mort, vulgarité

nom prénom(s)  » Madoc. Le blase idéal quand on veut dire qu’on est une espèce de scientifique un peu fêlé, un peu borderline sans pour autant en dire trop et s’éterniser dans les explications. Mad. Doc. Comme si le MuTEx avait déjà été prêt à l’accueillir avant de lui-même exister. Prénom un peu dérangeant donc comme son porteur. Il n’y a pas de sobriquet plus certain pour Mad. Il l’arbore imprudemment dans les couloirs maculés du N9, tout comme il le faisait en France dans ceux de l’école. Et pour ajouter un peu au déplaisant et à la gêne, il s’agit là d’un rejeton Malfoy. L’indigne fils des cousins Marthe et Anatole dont personne ne se souvient tant ils n’ont d’intéressants que la famille. Ces Malfoy. Comme s’il en existait d’autres. Assurément. Et à défaut d’avoir une lignée saine, ils ont la pureté et malheureusement aussi l’anonymat. Car Lucius et sa bande de crapules n’ont eu aucun scrupule à les dissimuler au monde sorcier. But karma is a bitch you know et maintenant, Mad se trémousse avec un malin plaisir au Ministère, se pinçant les lèvres, attendant qu’on le délégitimise pour qu’il puisse appuyer le fait que LUI a réussi le test de pureté haut la main, pas comme ces charlatans qui se sont mélangés à ceux-là même qu’ils chassent.

surnom(s)  » il n’en a pas d’officiel mis à part Belial quand il passe les portes du Hellfire Club. Autrement, disons que les chuchotements inquiets l’affublent d’un « taré » ; « mad » mais Madoc fait bien semblant de ne pas les entendre (il a la capture de cobayes facile). Son épouse Madelaine ne l’appelle pas et quand elle l’engueule, elle détache bien chaque lettre de son prénom (pour lui faire peur). Ils se sont, une fois, surpris à utiliser le même surnom pour chacun d’eux : Maddy et Maddie.

date de naissance » 11 mars 1968.

origines & nationalité  » d’aussi loin que ça remonte, les Malfoy ont toujours été des british qui aimaient poser leurs pattes en France à l’occasion. La réputation qui précède la tribu permet de ne pas s’y fourvoyer et les considérer comme des grenouilles. Origine anglaise, nationalité anglaise que Mad n’a jamais oublié malgré le fait qu’il connaisse davantage sa terre conquise que celle sur laquelle il vient tout juste de poser le mocassin.

pureté du sang  » pur, pur et re-pur et Madoc adore le rabâcher à tout bout de champ ou agir comme un méchant pour convaincre, affichant une trogne pleine d’égo et une confiance en lui et en son sang plus que déraisonnable. Visiblement ça fonctionne. Comme un papillon sorti de son cocon, il nargue ; tantôt impétueux, tantôt aussi glacial qu’une cellule d’Azkaban. C’est aussi avec cette attitude déplorable qu’il essaie de convaincre Narcissa de foutre le camp du manoir Malfoy qu’il zieute de plus en plus - sans parvenir à y mettre le nez (disons que provoquer la dame Black n’est pas l’idée la plus brillante qu’il ait eu). Branche secondaire on the top.

métier/études  » ayant grandi principalement en France, dans un bled qui ressemblait pas mal à l’Angleterre faut se le dire, le petit Maddy a fait ses études à Beauxbâtons, caché dans les montagnes. Une scolarité plutôt brillante qui l’a érigé en fils prodige mais pas en élève modèle. Il fallait avouer que le diabolique faisait regretter ses enseignants de lui mettre des notes aussi bonnes à tout ce qu’il entreprenait. Ils auraient naturellement préféré qu’il soit le fantôme du fond de la classe qui galère et pas le petit génie à l’aura malfaisante qui plombe la salle d’une ambiance noircie par le malaise.

Question emploi, pour le plus grand malheur de ses professeurs encore en activité, Madoc est passé de l’élève au collègue et a enseigné de 1997 à 2005 les enchantements et maléfices (penchant bien sûr pour les maléfices). En réalité profondément épris de l’histoire et de la pratique des malédictions mais cette matière n’existant pas à part entière, Malfoy s’est résigné à poser ses miches dans un boulot plutôt confortable et tranquille, lui laissant tout le temps et le plaisir de débuter et poursuivre ses recherches.
Rat de laboratoire, Madoc laisse volontiers l’alchimie à sa femme (pratique qu’il admire en vrai) et consacre la majorité de son temps libre à pratiquer et écrire des bouquins portant comme fil rouge l’usage des malédictions dans l’aliénation et la soumission des êtres vivants (concrètement il maudit des cobayes jusqu’à ce qu’ils expérimentent la perte de conscience et d’identité et parfois la mort imminente).

Depuis peu, Mad a eu l’immense honneur de se voir offrir une place au sein du MuTEx (MuTEx Office, pour Muggle and Consenting Traitors Experiments) par Abram Carrow en personne, certainement pour le remercier de lui avoir tenu compagnie en ces longues heures de banquets ou de dîners futils.
On pourrait parler d’une évidente coopération. Le Abram Carrow, admirateur premier des travaux de Madoc Malfoy, lui laissant un champ plus libre que libre pour mettre en pratique ses talents -de boucher- (et lui assurer une place parmi les mangemorts) et ce, même s’il est passé d’un spacieux laboratoire équipé à une cohabitation plus que douteuse dans les cachots du Ministère.

orientation & état civil  » plus enchaîné que marié. Plus bisexuel qu’hétéro. Plus inaccessible que dispo. Madoc s’est lié, sous la volonté de ses parents, à la charmante et puissante famille Deschamps par le biais de la piquante Madelaine. Il ne l’aime pas mais ne la déteste pas. Disons que Maddy s’efforce de respecter ce qu’elle est plus par souci d’éviter les yeux assassins de sa chère et tendre que par affection. Il la considère c’est un fait et ils ont parfois pu presque partager des moments de complicité et de tendresse bien que leur quotidien soit gouverné par les coups de pression que Mad adore lui mettre.
Malgré tout ils sont unis, davantage dans la douleur que dans l’amour. Il connaît sa vie d’avant et n’a aucun mal à effacer cet ancien amant qui a su la faire vibrer ; seule prouesse que Madoc ne parviendra jamais à accomplir. Tant pis, après tout il lui reste ses souffre-douleurs qui l’ont bien aidé à traverser le deuil d’un enfant. Bourreau de travail à défaut d’être un bourreau des cœurs.
Celles et ceux qui oseront jamais l’approcher verront qu’il ne mord pas (sauf si on le lui demande).

camp  » mangemort as fuck. Il n’attendait que sa venue en Angleterre pour étaler toute son admiration pour le régime actuel. Régime auquel il obéit (presque totalement) avec plaisir. Madoc n’est pas un homme compliqué et il vous baisera volontiers les pieds si vous lui permettez de continuer ses recherches ; ce que le Lord (ou plutôt Abram) lui a apporté à son arrivée à Londres. Marqué depuis seulement quelques mois pour les résultats très concluants de ses travaux et sa docilité à toute épreuve, il arbore fièrement son avant-bras à quiconque voudrait lui chercher des noises (et aussi pour éviter de faire la queue dans les meilleurs restaus).

baguette  » il y a longtemps que la baguette de Mad est restée au placard malgré sa puissance. Du peu qu’il se souvienne elle mesurait une vingtaine de centimètres, était constituée de bois de frêne, plume d’oiseau-tonnerre et était souple.

patronus  » sans savoir s’il est frustré ou indifférent, Madoc, dans la version officielle, n’a jamais été intéressé par la création de son Patronus, raillant qu’il n’en a jamais vu la réelle utilité et que la peur était un sentiment à considérer tout autant que la sérénité et qu’il fallait apprendre à la combattre par un autre moyen moins féérique. Dans la version officieuse, il a essayé de tout son soûl d’en produire un sans jamais y parvenir.

épouvantard  » étrangement et sans le savoir, la peur ultime de Madoc se rejoint dans la tristesse de son épouse. La perte de leur enfant est un deuil qu’il est convaincu d’avoir réussi à faire avec succès alors qu’il a tout simplement balayé cette étape d’un revers de la main, repoussant le naturel de la mort et celui du chagrin qu’elle apporte avec elle. Mad n’était simplement pas prêt à vivre cette épreuve et il ne le sera en réalité jamais. Dès lors, apercevoir dans ses cauchemars ce lit d’enfant vide et humide, trônant au beau milieu d’un plan d’eau lui arrache les tripes et lui donne la nausée. Cette nausée de désespoir. Celle-là même qu’il a ressenti en voyant ce petit corps inanimé couché dans la pelouse, couvert par Madelaine dont la bouche atrocement défigurée sous ses hurlements inaudibles le fait frémir davantage.

particularité(s)  » appartenir aux Malfoy de la branche française, celle-là même qui a été oubliée avant de n'être revenue que très récemment sur le devant de la scène, a toujours frustré Madoc. Ayant dû renoncer au renom pendant des années et aussi par envie d'excellence, le garçon a compensé en devenant le meilleur sorcier possible. Et quoi de plus représentatif en terme de talent que de se passer de sa baguette pour jeter des sorts ? L'apprentissage fut rigoureux sous l'œil sévère du professeur que la matriarche Malfoy avait dégoté pour son fils. Heureusement Mad a toujours eu une prédisposition à camoufler ce qui se passait à l'intérieur de son crâne et de ses pensées et à paraître aussi froid qu'une porte de prison malgré son éternel côté passionné. Le calcul et la maîtrise de soi sont bien des caractéristiques de Malfoy qu'il a toujours exécré et dont, aujourd'hui, il se passe bien volontiers (quitte à passer pour un fou), mais qui lui ont été indispensables dans l'apprentissage de la magie sans baguette.

La discipline a été longue à acquérir et Madoc a suivi le fil aussi limpidement que possible. Rien d'extraordinaire, aucun miracle ne l'a rendu maître en la matière : seuls la témérité et le suivi ordonné de ses leçons sont responsables de son succès.
Dès qu'il en a eu l'occasion, il a laissé tomber la baguette et il n'en a été que plus satisfait car si cette dernière choisit son sorcier, Madoc a noué un lien avec elle aussi solide et durable que son mariage arrangé ... Il ne s'en porte que mieux depuis qu'il s'est débarrassée d'elle et s'il peut impressionner la galerie en même temps, c'en est que plus bénéfique.

anecdotes/chronologie/whatever  » 1968 – 1986 La naissance de Madoc était annoncée comme la venue du messi pour les Malfoy français. Evidemment, la branche anglaise ne portait aucun intérêt à l’arrivée de ce rejeton, néanmoins, elle le regrette bien aujourd’hui : car désormais, ces sang-mêlés ne se gardent plus de maudire l’apparition de Mad dans leur vie.
Les parents nourrissent immédiatement de grands espoirs chez leur fils et ils misent de suite sur le bon cheval ; car si Anatole et Marthe ont le tempérament ambitieux qui colle à la peau de cette famille, Madoc a absorbé le reste de témérité et de courage de la branche. Compétitif juvénile, le gamin développe dans le même temps la passion pour les sciences obscures et occultes auxquelles il devra renoncer pendant sa scolarité à Beauxbâtons. Sorcier que l’on fuit dans les couloirs et dans les salles de classe, il a porté une réputation et des sobriquets teintés de maléfique car le génie n’a pu dépasser cette personnalité gênante et morbide (totalement assumée par le garçon).

1987 S’il y a une chose dont Madoc se serait bien passé dans sa vie serait définitivement son mariage. Que ce soit son union avec Madelaine ou la vision essoufflée qu’il avait de ses parents, alliés qui pourtant passaient leur temps à se tirer dans les pattes, le sorcier n’a jamais eu une image sereine et pérenne de la vie maritale. Non pas que la chose l’ait véritablement déçu et désillusionné car il a toujours comparé ce genre d’association à un boulet aux pieds : incompréhensible et plein d’emmerdes. Et c’est peu dire. Mad n’a jamais été une bête solitaire même si son impopularité à l’école a laissé penser le contraire. Néanmoins cet éternel opportuniste et expérimentaliste se retrouve aujourd’hui le cul entre deux chaises : d’un côté son adorable épouse pour laquelle il ressent à la fois un profond attachement et une importante aversion et de l’autre les gens, ceux qui ne demandent qu’à être découverts et pour lesquels le professeur nourrit une obsession aussi bien sentimentale qu’anatomique - cela se retranscrivant autant dans ses regards lubriques que dans ses dissections.

1988 – 2008 Un mariage raté, le deuil d’un enfant, une femme castratrice sont d’autant de bons ingrédients pour avoir une vie privée réussie. Heureusement si Madoc a foiré sa vie de famille, il peut aisément se consoler sur ses travaux. Ancien professeur émérite d’enchantements et maléfices à l’école de sorciers de Beauxbâtons, Mad est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages à succès centrés sur les malédictions référencés dans des bibliothèques scolaires officielles et dans d’autres lieux un peu moins éthiques. En effet, tout un pan de la littérature sortie de la cervelle du scientifique n’est pas destiné à l’enseignement pur et dur mais plutôt à la magie noire et abrite les réelles convictions du Malfoy. Notamment, sa seconde thèse n’est trouvable que dans les étagères du petit salon de la maison de Montpelier Hill et libre d’accès aux membres du Hellfire Club sous l’intitulé suivant : « le rôle majeur des malédictions dans l’aliénation de l’être humain : guide de l'asservissement par Madoc Malfoy ».

L’autre plus grande fierté de Madoc (mis à part la pureté de son sang et la reconnaissance des fruits d’années de travail et de recherche) est l’impeccable évolution de son statut social depuis qu’il a traversé la mer de la Manche. En proie à d’importants soupçons de pratiques de magie noire en France qui ont précipité son départ, Doc a vu son embrasement pour le nouveau régime le récompenser sans qu’il n’ait à lever le petit doigt.
Par ailleurs, les réceptions données par son épouse qu’il a toujours trouvées des plus rasoires ont eu au moins une utilité : celle de rencontrer Abram devenu son compagnon d’infortune. Cul et chemise venaient donc de se connaître (même s’ils se savaient avant étant donné la promiscuité de leurs pensées et croyances) et le quotidien de Madoc s’est mis à suivre celui du Carrow : la marque, le MuTEx, le Hellfire Club, autant d’activités qui les réunissent plus que de raison.