the dead don't die (lazlo)

lazlo dawid michalski

Gone but not forgotten, just memories left behind

capuche

âge » toujours 26, tout va bien. fréquence de connexion » tous les jours. comment t'as connu le forum ? » j’ai oublié depuis le temps. avatar » antoni porowski. crédits » astro-graphics. mon personnage est » [x] inventé [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

BEYOND THE VEIL

nom prénom(s) » lazlo dawid — son père a insisté pour qu'il garde des racines polonaises dans son / ses prénoms, par fierté du chemin parcouru. michalski, le souvenir d'une ancienne dynastie sur le déclin, qui sombré dans l'oubli. pauvres, ils n'ont de précieux que leur sang. partir au royaume-uni était finalement un nouveau départ, bien moins poussiéreux et laborieux. surnom(s) » la plupart du temps, les gens le surnomment laz, un diminutif à la fois rapide et trainant. d'autres, en général ceux qui le portent un peu moins dans leur coeur (c'est à dire beaucoup) optent pour mick, en référence à son nom de famille. date de naissance » le 30 janvier 1972. origines & nationalité » né à londres, d'un père polonais et d'une mère américaine ; newgate de naissance. il parle très mal le polonais, ce qui lui vaut les réprimandes de son paternel. pureté du sang » un sang pur coule dans ses veines. on lui a toujours fait comprendre que c'était un avantage, une rareté à défendre. il est moins convaincu que la plupart de sa famille, mais évite quand même de trainer avec des nés-moldus. orientation & état civil » bisexuel — tout le monde l'a toujours su, il ne s'en ai jamais caché et il est très à l'aise avec le sujet. étude & ancien métier » ancien serpentard, il a fait ses classes sur les mêmes bancs que ses cousines. pour autant, leurs destins ont été plus que différents. cancre en chef, il a terminé ses études en beauté en oubliant tout simplement de se rendre aux examens. de toute manière, ses notes étaient mauvaises, inutile de se donner de la peine. suite à ça, il quitte poudlard et part travailler au palais magique (restaurant sorcier) dans un premier temps, avant de devenir par hasard narcotrafiquant. cette carrière posera rapidement des problème et avant que cela dérape totalement, il décide de tout quitter. histoire de se faire un peu oublier, il rentre comme cuisinier dans l'équipage de sa cousine dont il ignore le lien familial; anthéa. un voyage qui lui coutera la vie. mort & date de mort » novembre 2006 — la sauvage attaque des léviathan les a surprise, alors qu'ils naviguaient sur les flots à la recherche d'un trésor merveilleux. contre toutes attente, il a voulu jouer les héros pour sauver sa capitaine. malheureusement, la créature légendaire était bien trop puissante et l'entraina dans les fonds marins. Une mort lente et douloureuse l'emporta, lui et quasi totalité de l'équipage. dernière pensée » pourquoi je me suis jeté sur la créature ? j'aurai du transplaner illico, presto. objet lié » petit déjà, il adorait la cuisine. durant ses classes à poudlard, il n’était pas rare de le voir traîner dans les cuisines du château pour aider les elfes à préparer les mille et un plats du banquet. une de ses rares passions, en dehors de la fête, pour laquelle il s’est réellement investi. ce goût pour la gastronomie, il le doit à sa grand-mère. c’est une femme de caractère avec un grand coeur, chez qui il avait l’habitude d’aller avec son petit frère. elle s’occupait d'eux quand leurs parents ne pouvaient le faire, et aujourd'hui, elle est sûrement la personne qui les aime le plus, bien avant leurs parents. un jour, elle lui a offert une poêle. pas n’importe laquelle, sa préféré, dans laquelle il est impossible de rater une recette. un cadeau inestimable à ses yeux, dont-il a toujours pris soin. entrainée dans les abysses avec l'andromeda, elle a été miraculeusement repêchée et redisposée sur l’athéna. un sauvetage de poêle qui lui a permis de revenir à la vie, sans écoper d’une seconde noyade. réveil & situation actuelle » une étrange odeur d'iode lui chatouilla le nez. une impression de balancier l'extirpa doucement de son sommeil. puis sans prévenir, un haut le cœur et une douleur dans l'estomac. un sursaut plus tard, il était déjà debout, adossé à un tonneau d'ambroisie. sa mémoire lui faisait défaut, seul un sentiment de peur lui parcourait la nuque. ses mirettes se promènent sur les planches du navire, qu'il ne reconnait pas tout à fait. alors que le bruit des vagues lui effleura les oreilles, il s'avança vers une des ouverture qui donnait sur la vaste étendue de bleu. l'océan l'entourait, comme s'il n'était pas jamais parti. et pourtant, sans difficulté, il se souvient de cette créature mythologique qui l'avait envoyé dans les tréfonds. de ses poumons qui s'étaient rempli d'eau et de son corps, qui sous la pression avait cédé. il était mort, cela ne faisait aucun doute, pourtant, il respirait à nouveau, sur le même océan qui l'avait englouti. une seconde chance ? après un moment de réflexion et d'introspection, il poussa la porte de la cuisine pour arriver sur le pont. le premier visage qu'il croisa, était celui de sa capitaine, visiblement toujours en vie. le visage surpris de cette dernière confirma son statut de mort-vivant, ce qui étrangement, lui provoqua un bon fou rire. revenant » lazlo est mort le 26 novembre 2006, dans une indifférence quasi-totale. un sacrifice courageux qui ne lui ressemble pas et qui lui a coûté la vie. excepté son frère et sa soeur, personne ne l’a vraiment pleuré ou du moins pas très longtemps. il faut dire que ce n’est pas la première fois qu’il joue avec la mort. finalement, ce n’était qu’une fatalité qui lui pendait au nez. puis entre nous, pour beaucoup, sa disparition rime avec tranquillité.

malheureusement pour eux, il en faut plus pour se débarrasser de michalski. à sa plus grande surprise, il est de retour, pour vous jouer un mauvais tour. c'est du moins ce qu'il aime assurer à bord de athéna, la version deux de l'androméda sur lequel il est revenu à la vie. en réalité, le cuisinier est assez perplexe et effrayé par ce qui lui arrive. certes, une seconde chance lui est proposé, mais à quel prix ? loin d'être un mage d'exception, il a pour autant toujours connu une des règles fondamentales de la sorcellerie : les morts ne reviennent jamais vraiment à la vie.

dans les contes les plus célèbre, on apprend toujours que l'être revenu d'entre les morts est finalement sans âme, vide de sentiment ou simplement une marionnette sans vie. pourtant, même s'il remarque des différences physique et magique, il est persuadé d'être lui. sa conscience ne semble pas lui jouer des tours, ses idées semblent lui appartenir et tout comme ses décisions.

pourquoi est-il de retour ? pourquoi lui particulièrement ? (à ce jour, lazlo ne sait même pas encore que d'autres aussi sont revenus d'outre-tombe). il se doute que les mages ne verront pas ces anomalies du bon œil. dans ses souvenirs d'être vivant, les hybrides n'étaient pas très apprécié, alors il n'imagine même pas le sort réserver aux morts-mais-pas-vraiment.

en montant sur le bateau, en 2006, il ne rêvait que d'une seule chose : y redescendre. depuis son retour, il a changé d'avis. quitter le navire, c'est affronter le monde et surtout sa nouvelle condition. perdu, il a peur d'affronter cette nouvelle réalité.

cependant, comme toute personne qui reviendrait à la vie, lazlo a envie de comprendre ce qui lui est arrivé et ce qui risque d'arriver. est-ce un retour éphémère ? ses jours sont-ils en dangers ? son corps va-t-il pourrir, comme son air grisâtre le laisse entendre ? est-il devenu immortel, insensible à la vieillesse, le plus grand fléau de la vie ? des questions sans réponse, qui le pousseront très certainement à quitter l'athéna.

en attendant, il se cache et joue celui qui n'a peur de rien. il joue l'idiot qui accepte trop facilement la situation. comme si c'était un pied-de-nez au monde. l'apothéose de son cache-cache avec les gang et la police.

et voilà un autre soucis qui guette. ils le cherchaient. sa mort devrait le protéger, mais que se passera-t-il quand ils apprendront son retour ? ont-ils enterré la hache de guerre ? hunter l'a-t-elle pardonné ? et ses anciens alliés, où sont-ils ? ont-ils relancé une affaire ? et sa famille ? aucun doute que son père et sa mère se fiche bien de son départ, mais roman et kamila le pleurent peut-être encore. grand-mère est-elle encore parmi les vivants ?

pensieve

the annoying boy » lazlo signifie puissance, pouvoir et célébrité. trois choses qu’il ne possède aucunement. il aurait pu être célèbre, malheureusement il avait emprunté un tout autre chemin, bien moins parsemé de strass et de paillettes. il aurait vraiment dû accepter de tourner dans cette téléréalité idiote, mais il n’était pas prêt à rester enfermé avec son ex sous les yeux curieux des spectateurs. il aurait été un candidat parfait et son succès auprès de l'audimate ne faisait aucun doute. exubérant, il a ce don de voler la vedette aux autres, de capter le regard de ceux qui l’entourent et d’occuper la totalité de l’espace disponible. au centre de l’attention, il se sent bien et n’hésite jamais à frimer devant les autres, comme pour ancrer un peu plus son image dans leurs esprits. un brin provocateur, il sait mettre de l’ambiance dans un groupe, quitte à rendre les autres complètement fous. la colère des autres ne lui fait pas peur, après tout, il a toujours été habitué à la déception de ses parents. enfant turbulent, adolescent rebelle et adulte immature, il n’a jamais pris les choses au sérieux, au plus grand dam de ceux qui voient encore en lui une possibilité d’évoluer. les responsabilités l’effraient et pour beaucoup, il est juste inconscient, un ignorant qui n’a pas peur de la mort. chanceux de nature, il a que trop souvent échappé à la faucheuse, jusqu’à ce que cette dernière l’emporte dans le creux des abysses. une mort précipitée à laquelle il ne s’attendait pas, à contrario de la majorité de son entourage. trop brouillon et désorganisé, ses plans se déroulent rarement sans accros. il jongle entre chance et danger, tel un acrobate. pour autant, s’il entre dans un cirque c’est très certainement le rôle de clown qu’on lui attribuera. depuis son plus jeune âge, il sait amuser la galerie et donner de sa personne pour créer du grabuge. joyeux, il ne quitte que très rarement son sourire si charmeur. pour lui la vie est un jeu et la seule manière de perdre serait de refuser de s’amuser. imprévisible, il avance continuellement au feeling, profitant de chaque instant pour laisser ses milles idées jaillir de son esprit. impatient, il ne laisse presque jamais les choses se faire par elles-mêmes. il part à l’aventure, saisit les occasions et refuse de sombrer dans un cercle vicieux de regrets. pourtant, des regrets il en a. derrière tout cette turbulence et tout ce bruit se cache quelqu’un de finalement assez seul. seul au milieu des autres, enfermé dans un personnage agaçant à qui personne ne veut faire confiance. il tourne en boucle dans son spectacle sans fin et alors qu’il pensait le rideau à jamais baissé, le voici de retour sur la scène.

he likes » faire la fête ─ la cuisine ─ son frère ─ sa soeur, moins que son frère quand même ─ sa grand-mère ─ les smoothies ─ les vêtements colorés ─ faire tourner les gens en bourrique ─ le beurre ─ les émissions de téléréalité ─ les réseaux sociaux ─ les potins ─ les dramas ─ lire des livres à l’eau de rose ─ manger du popcorn.

he dislikes » les responsabilité ─ les ordres ─ les gens sérieux ─ la routine ─ les insectes ─ la randonnée ─ la paperasse ─ son nouveau teint grisâtre ─ le porridge ─ s'ennuyer ─ se lever tôt ─ se coucher tôt ─ ses parents ─ les dîners de famille ─ les chauves.

smoke and mirrors

pensieve

Listen to the oceans brawl, I'll find you and then I'll crawl

londres, juin 1990 ; tw violence

Ses valises n’étaient même pas arrivées dans le mains de l’elfe de maison que son père hurlait déjà. Il était déçu, encore plus que d’habitude. Lazlo ne comprenait pas vraiment l'étonnement de l’homme. Il était évident qu’il n’obtiendrait pas ses ASPIC, surtout avec le manque d’assiduité dont-il faisait preuve. Le jeune homme savait très bien qu’il allait un sale moment, sous la colère de ce paternel. La seule chose positive dans cette histoire, c’était que Roman n’allait pas avoir de commentaire sur ces notes moyennes avant au moins quelques jours. Habitué à décevoir et à se faire crier dessus, l’aîné prenait les choses à la légère, ce qui continuait de faire monter la pression chez le sorcier polonais. Durant toute sa scolarité, le serpentard avait joué les cancres, se moquant bien des menaces et sermons de l’homme. Salir l’image de la famille ne le dérangeait aucunement, lui qui n’avait jamais connu la galère. La réputation d’un nom de représentait pas grand chose à ses yeux, contrairement à l’idée de se faire remarquer et aimer des autres. Faire des bêtises lui avait permis de capter leur attention et de profiter d’une évidente popularité durant ses 7 années. Certes, il repartait sans véritable diplôme, mais au moins il s’était bien amusé. Un comportement qui amusait la galerie, excepté les intellos de sa maison qui ne voyaient pas d’un bon œil la liquidation de leurs bons points durement gagnés qu’il pratiquait.

Une fois dans le salon, son père lui agrippa le col de sa cape, d’un tissu de qualité. Cette violence, il en avait l’habitude, tellement qu’il ne semblait aucunement apeuré par ce qui lui arrivait. « Tu devrais avoir honte ! C’est ça l’exemple que tu donnes à ton frère et à ta sœur ?! » Dans le coin de la pièce, son puiné le regardait, les larmes aux yeux. Roman avait toujours été plus sensible que lui, et malgré les années, il ne s’était jamais habitué à cette violence familiale. « C’est pas ma faute si on est tombé sur l’histoire des fantômes en sujet ! Ils sont morts, ça intéresse qui ? » Face à cette réaction provocatrice, sa mère baissa les yeux. Jamais elle ne se mêlait à ces conflits, sûrement effrayée à l’idée de prendre un coup. Un comportement qui ne la faisait pas briller aux yeux de ses fils. La seule chose qu’elle faisait pour eux, c’était de les envoyer aux Etats-Unis pendant les vacances d’été, auprès de leur chère grand-mère. Une interlude salvatrice qu’ils attendaient toujours avec impatience. « Ne joue pas à ça avec moi garçon ! Je vais t’en coller une. » Effronté, Lazlo tenait le regard de son père, bien décidé à ne pas lui laisser l’ascendant. Finalement, ce fut la gamine qui se cachait dans l'entrebâillement de la porte qui empêcha le coup de partir. Les larmes aux yeux, Kamila s’invita dans la pièce, suppliant son père d’arrêter cette violence. « Non papa ! Laisse le tranquille !! » Soucieux de son image auprès de sa petite dernière, le père lâcha le col de son fils, avant de congédier la jeune fille avec une voix plus douce, mais stricte. « Kamila ! Va dans ta chambre ! » Vaillante, mais pas trop, elle tourna sur ses talons et s'éclipsa dans sa chambre. Le garçon échappa de peu à la sanction, qui finira sans aucun doute par tomber.

diagon alley - palais magique, mars 1990

Doué en peu de chose, sauf à faire des bêtises, Lazlo ne s’investissait quasiment jamais dans les activités. Une seule exception au tableau ; la cuisine. Grâce à sa grand-mère maternelle, il avait pris goût à cette activité, développant même un don en la matière. Au moment de chercher un échappatoire à sa famille et surtout à son père, il postula dans la quasi-totalité des restaurants de la ville. A cause de sa réputation de sale gosse, peu acceptèrent de lui laisser une chance, même pour un entretien. Dès lors, quand le grand Auguste Cousteau lui proposa une place dans ses rangs, il ne put cacher sa fierté.

Cela faisait déjà quelques mois qu’il travaillait là-bas, avec un sérieux que peu lui connaissaient. Bien sûr, il avait toujours ce don incroyable d’agacer ceux qui l'entouraient, mais au moins il faisait bien son travail. Pour autant, être commis de cuisine ne l’intéressait pas vraiment. Lui, ce qu’il voulait, c’était passer en cuisine, derrière les fourneaux et prouver sa valeur. Ainsi, quand Monsieur Cousteau en personne accepta de gouter un de ses plats, il s’était affairé à la tâche, prenant la chose très à cœur. Dans un silence pesant, le célèbre cuisinier mâcha le plat, avec une expression aussi impassible que celle d’un cadavre. Impatient, Lazlo s’interrogea sur l’avis de ce dernier et coupa court au suspens. « Alors vous en pensez quoi chef ? » De toute sa vie, il n’avait jamais réussi quoi que ce soit. Clown et fauteur de troubles, il ne savait que créer des problèmes aux autres. Il ne voulait pas se faire de faux espoirs, par peur de vivre ce refus comme un énième échec. Malgré sa nonchalance affichée, il souhaitait, comme tout le monde, trouver sa voie.

Dans un coin de sa tête, il pensa à sa grand-mère qui lui avait tout appris et qui avait décelé en premier ce talent. « J’en pense que c’est pas mal du tout gamin. » Mamie avait raison. Lazlo se débrouillait plus que bien en cuisine, à croire que tout n’était pas encore perdu pour lui. « Demain 10h tu passes en cuisine, ne soit pas en retard. » Sans crier garde, l’homme quitta la cuisine, avec ce charisme que tous respectaient. Ravi et fier comme un paon, il se pavanait entre les rangs, sous le regard agacé de certains. L’un de ses collègues semblait encore plus renfrogné que les autres, visiblement peu ravi de partager son plan de travail avec l'énergumène de service. « Je sais que tu es trop heureux de travailler avec moi. » Rien ne pouvait entamer sa bonne humeur, pas même un collègue mécontent.

londres, décembre 1994

La proposition lui paraissait vraiment osée. Le show business n’avait aucune limite et après quatre années à sortir avec une célébrité, il s'étonnait encore d'être surpris. « Hors de question que je fasse une émission avec elle ! » En vérité, si l’offre avait concerné quelqu’un d’autre que son premier amour, à qui il était vraiment attaché, Lazlo aurait sûrement accepté. Entrer dans une émission de ce type le rendrait sans aucun doute populaire, mais surtout riche. Un point qui depuis son licenciement au restaurant (à force de ne pas se pointer en cuisine, il avait fini par se faire virer), aiderait sincèrement à finir les fins de mois difficiles. « Vous êtes sûr ? Ça pourrait vous rendre célèbre ! Autant qu’elle. » L’homme savait où appuyer pour faire valoir ses arguments, malheureusement, Lazlo avait trop souffert de leur séparation pour cohabiter avec la belle. Il était comme ça le brun, à faire confiance trop facilement et à s’attacher aux gens qui lui donnent de l’intérêt. « Je serais célèbre, même sans elle ! » Il s’agaçait. Non pas parce que l’homme le dérangeait, mais plutôt parce qu’il avait peur de céder à la proposition. « Ah oui ? Avec quoi ? Votre cuisine ? » Fier et un peu borné, il refusait de revenir sur sa décision et invita l’autre à quitter la pièce. « Peut-être ! Sortez de chez moi maintenant ! » Il venait de refuser une proposition en or, alors qu’il ne possédait plus un rond et enchaînait les petits boulots sans intérêts. Lazlo commençait à regretter certaines de ses décisions, à commencer par celle de quitter les cuisines du palais magique.

knockturn alley, mars 1995

Comment il s’était retrouvé à traîner avec des dealeurs de bas étages ? Aucune idée. Un enchaînement de mauvais plans qui l'avait amené dans les tréfonds londoniens, où la drogue, le sex et le crime sont monnaie courante. Ca faisait déjà quelques fois qu’il dépannait ses nouveaux amis, peu fréquentables, sur la fabrication de leur poudre de perlimpinpin qui entre nous, ne cassait pas trois pattes à un canard. Leur trafic ne marchait pas vraiment, si ce n’était à la sortie de l’université magique, chez les étudiants curieux.

Amoureux de la cuisine, si on peut appeler ça de la cuisine, Lazlo avait voulu s’essayer à l’exercice et produire une recette inédite. Après plusieurs essais, plus ou moins prodigieux, il était parvenu à un mélange équilibré qui produisait des effets immédiats et satisfaisants. « Faut qu’on vende ça mec ! Genre elle est 10 fois meilleure que la plupart des poudres qu’on trouve dans le pays. » Le bout du nez encore bleu, la jeune femme s’extasiait d’avoir un produit qu’elle pourrait vendre à grande échelle. Cette nouvelle recette pourrait les propulser sur le devant de la scène et ainsi accroître leur popularité. « Euh... On ne va pas nous tomber dessus. » Le milieu de la drogue était bien encadré par les gangs sorciers, tout particulièrement ceux du syndicat et il doutait sincèrement que la concurrence soit acceptée. Un détail qui ne semblait pas inquiéter les autres membres de l’escouade des problèmes. « Tu produis et on s’occupe du reste, chaton. » Les yeux de la sorcières pétillaient aussi forts que les gallions qu’ils allaient pouvoir se faire. Stratégique, cette dernière l'imaginait déjà revisiter toutes les drogues du marché. Peu rabat-joie et peu raisonnable, Lazlo accepta le deal, ravi d’avoir trouvé sa place au sein d’un groupe. « Ok, du coup c’est le moment où je négocie ma part ? » Avant même qu’il puisse réellement finir sa phrase, un de ses compères le coupa d’une voix sèche. « Ta gueule Laz. » Le chimiste en herbe ne put cacher un sourire, tandis que son regard se posa sur son interlocuteur. L’homme était beau, sexy et outrageusement attirant. Lazlo le désirait, et il n’avait aucun doute sur la réciprocité de la chose.

londres, janvier 1998 ; tw blessures

La glace brûlait sa pommette tuméfiée. Une douleur qui faisait mal, autant qu'elle apaisait la chaleur qui remontait de sa chair à sa peau. Peau qui violaçait déjà, sous le regard attristé de son petit frère et son meilleur ami. « Pourquoi fallait que tu tombes amoureux d’un mec marié ? » Comme si l’amour se contrôlait. Comme s’il avait choisi de craquer sur cet homme qui n’assumera sûrement jamais d’avoir des sentiments envers une personne comme lui. Lazlo connaît la complexité de la situation, mais elle est ainsi et il ne peut rien y faire. « Tu as vu son cul ? » Une blague pour cacher son mal-être, lui qui aimerait juste pouvoir se blottir dans les bras de son bien aimé. « Non, mais je vois le cocard qu’il vient de te laisser. » Un coup de poing qui faisait plus mal au cœur qu’à la tête. Une blessure qui ajoutait ce sentiment d’impuissance, sans diminuer les sentiments. « C’est ma faute, y avait sa femme et sa fille. » Lazlo pardonnait, trop aisément aux yeux de son frère. Roman n’aimait pas le voir dans cet état et il était sûrement une des rares personnes à s’inquiéter de l’équilibre psychologique de son aîné. « Tu sais, il assume pas trop. » Le problème était là, une sexualité non-assumée qui se transformait en méchanceté. « Tu mérites quelqu’un qui t’aime. » Son regard se baissa pour fuir celui de son puiné. Il avait honte, un peu, mais il était capable d’encaisser ce genre de détail. « Il m’aime. » Il valait mieux cet amour qu’aucun, une vérité que même son frère pouvait comprendre. « Qui t’aime autrement alors. » Il dirait sûrement la même chose à son frère dans la situation inverse, alors il accepta, tout en sachant qu’il ne pouvait lâcher prise.

dans la campagne de colchester, novembre 2002

Devenir un producteur de drogues en vogue, apportait autant de succès que de problèmes. Lazlo de son surnom coyote, parce que c’est stylé d’avoir un nom de code dans ce business, se faisait doucement une petite réputation. Personne ne savait qui il était, d’où il venait et avec qui il travaillait. Pour autant, son nom commençait à se faire entendre sur les lèvres des forces de l’ordre et de quelques personnes au sein de syndicat. Jusqu’ici, ils restaient loin des quartiers des syndicats, par peur des représailles. Honnêtement, la police les effrayaient moins que les gangs.
Plus le temps passait et plus les risques augmentaient. Heureusement pour lui, son petit groupe possédait des personnes intelligentes et malines, qui à plus d’une reprise leur avaient sauvé les miches. A chaque fois qu’ils s’attaquaient à une nouvelle drogue et donc à un nouveau marché, les risques augmentaient et s’était la suite logique que quelqu’un leur tombe dessus.

Lazlo, aussi discret qu’une drag queen dans une église n’avait pas eu meilleure idée que de vendre son dernier produit phare aux abords d’un bordel sorcier. Sans aucune difficulté, la police magique l’avait coincé et amené au poste. Par peur de finir en prison, Lazlo avait usé de sa créativité pour créer un solide mensonge et après de nombreuses heures à échanger, il avait convenu, en échange de sa liberté, un accord avec la police. Une fois de retour dans leur nouvelle planque, il s’empressa de raconter son coup de maître, qui n’amusa que moyennement la galerie. « Je suis pas sûre d’avoir compris Laz, tu vas bosser avec le ministère ? » Dans la voix de la jeune femme, il pouvait lire une touche d’exaspération, mais il en fallait plus pour le déstabiliser. « Oui, mais le plan est PARFAIT. Tout est sous contrôle, je gère. » Dans son mensonge, il avait expliqué qu’il vendait pour le fameux coyote, un homme d’une intelligence sans égale dont-il ne connaissait ni la voix, ni le visage et qui travaillerait pour des gangs importants.

Il avait présenté une hiérarchie très complexe et avait, prodigieusement, joué l’idiot du village qui s’était fais enrôlé par de méchants gars. Dès lors, il était convenu que pour sa liberté, il devait jouer les indics et mener la police au mystérieux coyote. Pour lui, le plan était parfait. Il racontait des histoires qui menaient à de fausses pistes, loin des activités de son groupe. « C’est bien ça qui m’inquiète. » Tout le monde ne prenait pas la situation avec autant d’enthousiasme, mais Lazlo était convaincu de la réussite de son plan. A défaut de remonter le temps, le groupe devait trouver une solution et surtout cadrer cet énergumène.

londres, janvier 2003

Indic de mauvaise qualité, il avait été mis en relation avec une sorcière fraîchement promue -comme quoi le dossier était important, mais pas assez pour mettre le gratin sur le sujet. Au début, Hunter ne l’aimait pas. Il lui sortait pas les trous de nez, et pour dire vrai, il faisait tout pour que cela soit le cas. Finalement, à force de “collaborer”, la relation était devenue fluide et même s’il l’entourloupait, il avait développé une certaine amitié à son égard. Lui mentir, ne lui faisait pas spécialement plaisir, mais comme on dit, la fin justifie les moyens. Il refusait de vendre son groupe, mais aussi sa tête. Ils n’étaient pas des méchants, ils ne méritaient pas vraiment la prison, ce n’était donc pas si grave de s’enfoncer dans ce mensonge. Cela faisait déjà un moment qu’ils travaillaient plus ou moins ensemble, preuve que son plan marchait à merveille. Non seulement il protégeait son groupe, mais en plus il parvenait à faire arrêter des petits crapules appartenant aux gangs. Comme aujourd’hui, avec l’arrestation de quelques dealers d’un gang mineur bien installé à Londres, ainsi que la saisie de leur marchandise. « Et encore une affaire de résolue, partenaire ! » Malgré tout, ils formaient un bon duo, ce qui ne devait pas mettre la brigadière dans une situation confortable. « On n'est pas partenaires », Suffisamment fort pour que tout le monde entende sa réponse. Elle jeta un regard autour d'elle pour vérifier que personne de la Brigade ne leur accordait la moindre attention. « On est les bg qui résolvent le plus d'enquêtes » Cette fois beaucoup plus bas, juste pour que Lazlo l'entende. Ils font leur secret handshake et il n’en faut pas plus pour le rendre heureux. Il se sentait coupable de lui mentir, mais était ravie d’avoir gagné une amie, ce qu’il se passait bien de mentionner au reste du groupe.

edgware, août 2006

Ca commençait à puer pour eux. Jusqu’ici, ils s'étaient toujours contenter de vendre loin des gros poissons et s'assuraient de mener la police jusqu’à des groupes du même calibre que le leur, qui leur faisaient concurrence. Seulement, à force d’encaisser de l’argent, ils avaient fini par prendre la confiance et voir les choses en grand. Lazlo, grâce à son statut d'indic, avait mené les forces de l’ordre directement sur la piste d’un groupe plus influant, qui s'était avéré indirectement lié à certains membres du syndicat. A cause de lui, deux membres de gang réputés se firent arrêter par la police. Une erreur qui sonnait comme une déclaration de guerre, pour leur plus grand malheur. Malgré leur anonymat, la menace s'était rapprochée très, trop rapidement d'eux, si bien que pour pour se sauver, lui et ses amis, il avait dû trahir Hunter et la lancer sur une dernière piste, directement visée contre les syndicats pour semer le trouble. Une diversion qui servait principalement à gagner du temps, avant de prendre le large.

Malgré l'anticipation, deux membres de leur groupe se firent capturer. Une mise à mort, qui avait servait de rappel à ceux qui s'attaquaient au syndicat.
Ils avaient détruit leur matériel, vendu leur local et surtout, caché tout ce qui devait être caché afin de protéger les quelques identités qui étaient encore secrète. Désormais, il était temps de se faire discret, de s'éclipser un temps, histoire que la tempête se calme. Perdre sa joyeuse bande de lurons l’attristait profondément, parce que même s’ils étaient tous complètement cinglés, au moins ils étaient une équipe dans laquelle le jeune homme se sentait à l’aise. Pour autant, disparaître ne signifiait pas forcément un adieu. Pour lui, c’était un interlude, avant de remonter un nouveau projet.

Lorsqu’il avait entendu parler d’une expédition en mer, Lazlo l'avait perçu comme une porte de sortie idéale. Il allait naviguer un moment, loin du pays et revenir comme une fleur sur le territoire. Un plan PARFAIT selon lui. Avant de monter sur le bateau, il devait passer un recrutement, avec un homme qui à bien des égards lui rappelait son paternel. « Je sais cuisiner, aucun doute que je serais un atout dans votre équipage. » Convaincu de ses talents, Lazlo essayait de se vendre, mais c’était sans compter sur le mépris du futur capitaine. « Je doute que vous soyez un avantage pour qui que ce soit. » touché, coulé. Il était habitué à ce genre de remarques, mais rarement de manière aussi frontale. « Ce n’est pas hyper sympa… » Ted se moquait bien de son ressenti et le coupa sans aucune hésitation. « Néanmoins, je connais plutôt bien votre père et je pense qu’il serait ravi que pour une fois dans votre vie, vous faisiez quelque chose d’utile. » Le fait que cet abject personnage soit plus ou moins ami avec son père ne le surprenait pas le moins du monde. Pour autant, si cette relation pouvait le faire monter sur un bateau pour jouer un remake de la croisière s’amuse ça lui allait parfaitement. « ... Ça veut dire que je suis pris ? » Le brun ne lui jeta pas le moindre regard, alors qu’il quittait la pièce. Avant de passer le seuil, l'homme interpella sa secrétaire. « Faites lui remplir les papiers. » L’ambiance sur le bateau risquait d’être un peu sombre, mais aucun doute qu’il saura apporter une touche de légèreté. Naturellement, il ignorait que ce voyage le mènerait à sa perte, pour lui ce n’était qu’un petit séjour hors des radars.

Chronologie:

smoke and mirrors

alors je tiens à dire que je n'y suis absolument pour rien pour la mort du cuistot (voilà c'est dis). sinon, suuuuuuper content que tu puisses sortir le petit lazlo de ta poche, il est déjà fort chouette, j'ai hâte de lire la suite et que nos deux zozo interact.
bonne rédaction de fichette!

Invité Invité

ANTONIIIIII the dead don't die (lazlo) 3917032287

quel choix!!!

@hunter wallace : the dead don't die (lazlo) Giphy

@hayes donnachaidh : tkt le coupable c'est lui même. par contre je suis certaine que hayes va être RAVI de le revoir.

@stanislav tolkien : ça manquait de queer eye ! j'attends les autres haha !

merci, hâte de finir la fiche et venir faire des bêtises !

Ooooh un revenant !! the dead don't die (lazlo) 1596509048

Déjà, juste ça, je suis intriguée ! Mais je me doute que ce nouveau personnage sera aussi génial que les autres DRAMAAAA

Je repasserai plus tard pour suivre les mises à jour sur la fiche kirby

Amuse-toi bien avec ta fiche the dead don't die (lazlo) 736882016

@azaël nielsen : merci !

je me souviens quand on avait qu'un personnage toutes les deux et qu'on était tout le temps à jour. maintenant, on fait des folies !

Oye matelot the dead don't die (lazlo) 4194054813

Je repasse par ici par principe parce que même si Thea va être DEG de le voir redébarquer sur son navire, Hunter et moi on est ravies qu'il soit là the dead don't die (lazlo) 941336645

Et puis trop contente de pouvoir rp avec toi, ça va être fun the dead don't die (lazlo) 1323145405

Rebienvenue à la maison et bienvenue dans une famille paisible et aimante (non) DRAMAAAA

the dead don't die (lazlo) Bfad8e2f0831a7303694886b4e248a98a613c225

(Thea en voyant Lazlo réapparaître dans la cuisine)

@anthea rowle : hâte de faire les retrouvailles. j'en doute pas une seconde qu'elle va l'adorer, lui sauter dans les bras etc.

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