Spoiler:

“T'as une idée de combien ils sont?” Dissimulé derrière l'écorce moite, Osborn lève le nez. Les odeurs qu'il capte sont trop fortes et trop confuses pour qu'il puisse identifier un nombre d'ennemis précis. Il fait non de la tête à Nathan, et le voit serrer les dents. Hayter lui tape sur le système, mais c'est un bon combattant. S'il semble aussi inquiet, c'est probablement parce qu'ils n'ont aucune stratégie de repli. Et ils doivent en trouver une fissa.

Un sifflement, un craquement, et une lumière vive. Oz plaque Simon au sol, mais ils n'échappent pas au souffle des échardes lorsque le tronc explose. Avant que la poussière ne retombe, et profitant de l'expulso lancé par Hayter, Oz se relève à demi. Accroupi, il traîne Simon derrière lui et le met à couvert derrière une large rocaille. Presque allongés derrière le rocher, de petites vaguelettes générées par le courant viennent embrasser le bas de leurs visages. L'un des réfugiés tente de s'enfuir ; Oz peut suivre le début de sa course sur le rivage ensablé. Lorsque le sable l'avale, Oz lâche un hoquet de surprise. Un rayon vert le fait vivement tourner la tête : un autre réfugié est mort.

Osborn grogne. Il n'a pas fait de mission depuis un petit moment, et le tournant que prend celle-ci ne lui plaît pas du tout. “Tu restes là.” dit-il avec fermeté à Simon. Son bêta ouvre la bouche, désireux de discuter les ordres de son alpha, mais le regard que lui lance Oz est sans équivoque. Le résistant sort de sa cachette, le dos abîmé par les écorchures du bois. Sa baguette dans les mains, il entame de larges mouvements autour de lui, remuant le poignet dans un ballet qu'il tâche de ne pas rater. “Nebulus!” s'écrie-t-il. Des volutes de fumée se rassemblent au bout de sa baguette, se projettent et s'épaississent. Un brouillard grisâtre recouvre le rivage de l'Orwell. Un silence pesant s'installe, alors que les brigadiers et résistants sont rendus aveugles par la brume. Les yeux clos, Oz se concentre sur ses autres sens. L'odeur de la sueur, âcre, se mélange à celle plus métallique du sang. Il distingue des parfums différents, mais entre les sorciers et hybrides des deux côtés, les effluves sont indissociables.

Il a jeté un écran de fumée sur le rivage, fort bien ; mais si personne peut rien y voir, ça n'aide pas vraiment la situation. Chaque pas semble donner sa position à l'ennemi, et quelques sorts audacieux volent sans cible, colorent temporairement le brouillard. Il espère pouvoir donner le temps et l'opportunité aux résistants et réfugiés de fuir. “Vermillious” il marmonne, la baguette levée. Des gerbes de lumière rouge en sortent, percent le voile grisé. Il devient la cible et les autres s'en sortent ? C'est optimiste, sans nul doute un poil naïf. Oz n'a jamais été un grand duelliste.

Spoiler:

Tu approchais dangereusement des rebelles (Oz, Hayter, Simon et plus si affinités) qui s’étaient réfugiés derrière l’arbre mort que t’avais fait exploser. A ceci près, qu’au dernier moment, tu as voulu finir ta fiole de sang en entier, histoire d’être au mieux de ta forme, mais le bouchon en est venu à t’échapper. Et c’est justement parce que tu t’es baissé pour la ramasser, imprévisible que tu es dans ton incapacité, que t’as esquivé l’Expulso adverse, qui vient renverser une autre victime, Lindgren, au vu du cri poussé. Toujours est-il que maintenant, tu sens aussi bien qu’un loup-garou, n’admettant pas par la même qu’en effet, t’avais un peu poussé sur le parfum, ce matin. Difficile de sentir autre chose, quand tu obstruais tes sens par ta propre odeur. Bah, tant pis, tu collerais au train des rebelles qui avaient profité de la diversion pour s’enfuir grâce à ton oeil de fauc-...

Un épais brouillard te souffle à la gueule comme un four ouvert. Ah bah super, pratique pour faire la gue-guerre tout ça. Tu craches un Ventus pour te dégager le passage, faisant voler, non sans style, il faut l’admettre, tes longues capes autour de toi, comme cette star moldue au-dessus des bouches de métro…
Pour autant, la vue est toujours aussi peu dégagée, jusqu’à ce qu’il y en ait un qui ait la riche idée d’indiquer sa position par un faisceau lumineux rouge… Tu veux pas partir du principe que, puisque c’est rouge, c’est des rebelles gentils, mais dans le meilleur des cas, tu parierais à l’odeur sur l’un de ces idiots de lycans en pls qui voulait rassembler les troupes.

Ainsi, si Oz n’a jamais été un grand duelliste, tu n’as jamais été un fin stratège. C’est pour ça que tu ne réfléchis pas plus et fonces tête baissée jusqu’au point de ralliement signalé par Oz, te frayant un passage dans la brume à grands coups de Ventus, suffisamment brutaux pour désarçonner les possibles gueux sur ton passage.
Ce n’est qu’une fois un peu trop proche de l’instigateur de feux d’artifices que tu crois te rendre compte de ta bêtise… « Croire » seulement, parce qu’en réalité, tu étais incapable de retenir toutes les têtes de la VB, surtout quand elle puait le lycan comme lui. « Eh, tes triceps me sont familiers… on bosse ensemble ? » que tu lui demandes, brandissant ta baguette sous son menton poilu.

Spoiler:

war is peace

Elle y repense encore, à ces mots. Ça la ronge, la détruit et ne cesse de la hanter. « Tu m'explique ce qui t'as pris ? Tu es complètement inconsciente ?! » Inconsciente, comme une critique, une injure personnelle. On ne cesse de lui répéter qu’elle est irréfléchie, et pourtant, ce n’est que dans le danger qu’elle trouve sa voie et s’épanouit. Il faut dire qu’elle a bien causé du souci, la gamine, pour s’intégrer de nouveau à cette mission. « Je vous promets d’agir pour le bien du groupe. Je ne ferais rien de mal, Fleur, je serais sage. Et puis, il n’y a pas de danger, ce n’est qu’une arrivée d’alliés… » Elle avait répété le discours comme une poésie, changeant l’intonation pour y laisser paraître une émotion ou une autre. Le langage était son partenaire le plus proche pour dompter les peurs d’une sœur.
C’est ainsi que son regard portait sur les branches d’arbres. Elle se retrouvait même à chercher le nom des arbres dans un silence absolu, amusant son esprit enfantin. « Aux abris ! » Le regard interpellé par la voix qu’elle ne connait que trop bien ; son sang se glace. Tout s’accélère et l’enfant s’empresse d’attraper la baguette dans ses mains pour se préparer à attaquer. « Protego ! » Un sortilège évité, elle n’entend que le fameux mot français prononcé par son élégante sœur. Elle ne pense plus aux nouveaux alliés mais bien à l’approche de l’ennemi et repense à ces combats au ministère. Puis vient le brouillard, le noir absolu. Ses pas sont légers, craquent sous du bois mouillés. Elle n’entend plus que le silence alors que sa main gauche vient caresser sa ceinture, cherchant une flasque. Qui sait, son atout pourrait la sauver ? « Vermillious » Elle reconnaît le son de cette voix, il est proche. De la lumière rouge scintille dans son regard azur. Son corps s’approche doucement tandis que sa petite voix résonne dans le grand silence « Oz ? Fleur ? » Rien. Pas de réponse. Le corps en alerte, elle tourne sur elle-même, sans entendre les pas. « Eh, tes triceps me sont familiers… on bosse ensemble ? » Une discussion. Elle est proche du son qu’elle a entendu. Les mots anglais résonnent dans son esprit. Chacun de ces anglais a une façon de parler, et il est certain que le locuteur n’a rien à voir avec un membre de l’ordre. Serait-elle entre deux membres de la brigade ? Elle tente de calmer les palpitations de son cœur. inconsciente. Encore une fois, les mots de sa sœur la hante, tourmente ses pensées révolutionnaires et courageuses. Il faut agir mais avec prudence. Elle se fit au son et s’approche doucement, baguette tendue. Deux silhouettes se dessinent dans le brouillard alors qu’elle observe Osborn dans une mauvaise posture, face à un grand homme. Elle n’entend pas les battements de son cœur tant son esprit s’illumine, s’allume face à l’idée qui lui vient à l’esprit. Si une potion ne peut la sauver, la ruse le fera. « Deux limiers pour une simple sorcière... Je ne m’en sortirais jamais ! » Son regard, tout autant que sa baguette, pointe Osborn à son tour. Son cœur bat si vite et pourtant, elle tente d’être convaincante et se veut être la meilleure des actrices. Si sa comédie est bonne, l’autre sorcier n’aura plus qu’à l’attaquer frontalement et libérer Osborn de son emprise. Il lui faut simplement bien jouer la comédie, et tenter d’administrer un de ses regards élégants. Dans le brouillard, ce n’est pas une bonne idée. Mais si son héritage vélane peut lui servir rien que pour cette unique parole, qu’il en soit ainsi.

Spoiler:

“T'as une idée de combien ils sont?” La tête reposant sur son poing, et sa baguette tournoyant dans son autre main, Sullivan regardait d’un œil morne Boris se faire engueuler. Il devait avouer que son parfum était du plus mauvais goût. Et puis oui, quelle idée de s’en asperger pour partir en mission d’embuscade. Enfin, au moins son engueulade lui permettait de passer un peu le temps, parce qu’il s’ennuyait vraiment comme un rat mort. Il détestait cette période d’attente avant une embuscade. Il ne pensait pas que les résistants seraient si lents. Ils ne voulaient pas venir se faire massacrer un peu plus vite ?

On dirait qu’il ne soit pas le seul à s’ennuyer ferme s’il en croit le plaintif « J’m’ennuiiiiiiiiiiiiiie ! » que Neil venait de pousser. Dans le même temps, Boris semble en avoir marre de se faire engueuler. « Et bien dans ce cas, qu’est-ce qu’on attend ! ». Et Merlin soit loué, il semble que quelqu’un ait entendu leurs prières puisque les hounds semblent maintenant en état d’alerte. Sullivan cesse de faire tournoyer sa baguette et la saisit d’une main ferme, prêt à s’en servir. Leurs cibles doivent maintenant être proches. Même très proches puisque Jeong-Hui sonne la charge au même moment où une voix grave provenant du rivage ordonne de se mettre à l’abri.

Il s’élance en même temps que les autres membres de la brigade. L’air s’emplit d’un coup de magie et de couleurs à cause des sorts qui volent de part et d’autre des deux camps qui se font face. Il repère sa première cible, une femme qui crie dans une langue dont il ne comprend pas un mot et s’élance vers elle, baguette levée. « Expelliarmus ! » Il vit la femme esquiver de peu son sort avant de répliquer par le même dans la seconde qui suivit. Il plongea sur sa droit pour l’éviter et se mettre à l’abri. Il lança une rafale de sorts un peu à l’aveugle, bien caché derrière son rocher avant de voir Aleksander faire un vol plané en arrière, se relever, lancer, énervé, un « Expulso! ». Un rire lui échappa en voyant la réaction d’Aleksander, mais il ne se faisait pas de souci pour lui, il savait qu'il pouvait parfaitement bien se débrouiller tout seul.

« Ils vous apprennent pas à viser ou quoi ?! » Sullivan tourna la tête vers la jeune femme (Alexis) qui venait de crier et qui se trouvait sous le feu d’une pluie de sorts que Neil lancait à l’aveugle. Un sourire étira ses lèvres et il se releva pour s’élancer dans la direction de la jeune femme. Profitant que son attention soit sur Neil, il lui lança un diffindo qui l’atteignit à la taille.

Il n’eut pas le temps de se réjouir de  sa petite victoire qu’un épais brouillard apparait et se répand sur tout le rivage. Il se stoppe dans sa course. Il ne voit maintenant pas plus loin que le bout de son nez. Une situation bien embarrassante dans un moment comme celui-là. Surtout en sachant que l’ennemi aussi a dans ses rangs des hybrides qui pourraient les détecter avec d’autres sens que la vue. Les autres doivent être dans la même situation que lui s’il en croit le silence relatif qui est soudainement retombé dans la zone.

Il reprend malgré tout son avancée pour tenter de trouver la jeune femme et peut-être l’achever. Il marche au ralenti pour éviter de faire le moindre bruit et les oreilles grandes ouvertes à l’affut du moindre son quand une grande lumière rouge apparait au beau milieu du brouillard sur sa droite. Il plisse les yeux, sur ses gardes. Il doutait que cela soit l’un des membres de la brigade. Avec un petit reniflement il se détourna du faisceau rouge et se remit à marcher en quête de sa proie.

Spoiler:

Alexis est presque un peu soulagée quand elle voit que Lee commence à embarquer les nouveaux pour les éloigner de là où les sortilèges fusent. Elle lui fait confiance, et elle se tourne donc définitivement vers la partie de la plage où leurs ennemis sont apparus, prête à se concentrer sur le combat maintenant qu'elle sait les nouveaux entre de bonnes mains. Malheureusement, les sorts continuent de pleuvoir (quelqu'un ne sait vraiment pas viser, de ce côté-là), et elle se protège tant bien que mal des éclairs qui surgissent ici et là. Elle plisse les yeux, tente de voir d'où ils viennent pour aller neutraliser la source... Et puis... « Argh! » Sa main se pose contre sa taille par réflexe, l'autre relève sa baguette. Elle saigne. Elle peut sentir le liquide qui coule entre ses doigts. La douleur la fait fléchir un peu, puis beaucoup : elle tombe à genoux sur le sable. Merde. Elle était tant concentrée sur trouver la personne qui balançait des sortilèges qu'elle n'a même pas vu l'autre sorcier arriver.
La baguette toujours fermement tenue et le visage grimaçant, Alexis cherche des yeux son agresseur, mais est très vite gênée par le brouillard qui se répand sur la plage. Elle ne sait pas d'où il vient, mais il est évidemment magique. Elle ne voit plus personne, entend juste des cris, voit des éclairs de différentes couleurs ici et là... Il faut qu'elle se relève! Difficilement, elle se remet sur ses pieds. Elle n'ose pas regarder l'entaille de peur de ne pas voir ce qui se passe devant elle, mais ça a l'air plutôt profond.
Elle garde le brouillard autour d'elle, sûre que ça ne peut que jouer en sa faveur à un moment où le sorcier qui l'a attaquée doit tenter de la retrouver. Il faut qu'elle trouve le moyen de retrouver d'autres membres de la résistance : avec cette blessure, ça ne sera pas évident de se battre toute seule. Il faut au moins qu'elle trouve un duo, ou qu'elle parvienne à rejoindre Lee et les étrangers : si elle perd trop de sang, elle ne sera plus d'aucune utilité ici. Elle se dirige dans la direction contraire d'où venait le sort qui l'a blessée, espérant tomber sur la bonne personne. Il faut croire en sa chance.

Spoiler:

Le rivage est rapidement devenu un bordel de bataille. Les cris se mêlent aux sorts lancés, aux directives aboyées. Aleks a perdu la trace de son hound, qui a tendance à ne jamais écouter son nouveau handler. Tapi derrière son rocher de fortune, il a raté son sort-- mais Abbott a pris en chasse les fuyards. Elle va gagner des points auprès de leurs supérieurs, ça fait rager Aleks. No “i” in “team” but there's definitely a “me”. Il va pour s'élancer à leur suite quand “Argh!”
Il s'arrête net dans son début de course, complètement exposé. C'est la voix d'Alexis (évidemment) il la reconnaîtrait entre mille. Il a le temps d'apercevoir Sulli, baguette levée vers elle, avant qu'un épais brouillard ne recouvre la berge. Qui est à l'origine de cette idée stupide ? Malgré toute notion de bon sens, il s'enfonce à l'aveugle dans la purée de pois, bien décidé à en coller une à Sulli (she's mine) et à retrouver la trace d'Alexis. C'est dans ces moments-là qu'un bon hybride lui serait utile (ça traque le sang les vampires, non?) et il devrait sûrement utiliser son lien avec la glyphe calée sur la nuque de son hound pour l'appeler... mais il a plus peur de la créature qu'il n'a besoin d'elle. Les vampires sont de sales bêtes.

Une lumière rouge s'élève dans la brume. Aleks lève les yeux au ciel : c'est le leurre le moins inventif qu'il ait pu voir. Tournant le dos à la source de l'étincelle, il se retient d'appeler sa sœur (sa sœur!!) et tâtonne dans le smog magique.
Il y a un silence pesant qui plane autour de lui, rompu par quelques sorts, quelques éclats de couleurs qui sont bien plus rares qu'ils ne l'étaient dix minutes plus tôt. Il bute sur une souche (ou un galet? aucune importance) et s'étale par terre, la moitié du corps dans l'eau croupie du bord de rivière. Ses vêtements sont trempés et puent le marécage (bordel!!), ça ne pourrait décidément pas mieux se dérouler (sigh).

Lorsqu'il se redresse, à quatre pattes sur le rivage, c'est là qu'il voit le sang. Il reste proche du sol, comme un chien qui traque sa proie (a dignified position indeed) et suit les traces jusqu'à ce qu'elles disparaissent (comme par magie!!). Un froissement de tissu derrière lui, des pas qui crissent sur les cailloux et un immobulus ; Aleks n'a pas le temps de complètement se retourner qu'il est comme figé sur place, ses yeux s'agitant à la recherche de la ou du coupable (not a great day to be me).

Spoiler:

Lee court, il court, sans s'arrêter, se maudissant intérieurement parce que ses pattes sont plus habituées à la neige épaisse du Canada qu'au sable... Il aimerait se retourner et se battre mais il doit amener les résistants en sécurité. Il entend des bruits, tout est bruyant, confus, assourdissant... des bruits et puis du coin de l'oeil, il voit quelque chose arriver. Pas le temps de comprendre ce que c'est qu'il sent une énorme douleur sortir de ses flancs et il pousse un feulement de douleur, manquant de trébucher mais continuant à courir alors que sa tête se tourne vers son agresseur. Un félin lui aussi, mais pas un Animagus. Il miaule d'un air menaçant mais n'a pas le temps de se lancer à sa poursuite qu'un rayon vert éclaire la scène et Lee ne peut rien faire pour sauver le sorcier qu'il était sensé amener en sécurité.
Il grogne avec force en se retournant pour voir une sorcière lancer un sortilège juste après — il la reconnait à la lueur des flammes que sa baguette invoque. C'est Hannah. Lee ne réfléchit pas, il saute sur la sorcière française et la plaque sur le sol alors que la gerbe de feu traverse l'espace où elle se tenait un instant auparavant. Il n'attend pas pour faire face aux deux Brigadières, le chien et son maître, et il feule, se tenant au-dessus de la française. Merde.

Il s'apprête à s'élancer vers elles, considérant se retransformer en plein saut pour les accabler de sorts et offrir une possibilité de fuite à la sorcière française, quand il sent plus qu'il n'entend l'autre gros chat se jeter dans sa direction. Sauf que la surprise ne marche qu'une fois et que cette fois, Lee l'évite et c'est à lui de lui donner un coup de pattes à l'arrière de la nuque, l'envoyant valser contre le sol. Le félin est énorme, plus lourd que ne le serait un lynx; sauf que Lee a l'avantage d'être un Animagus, plus lourd et intelligent. Il pousse un grognement pour accentuer son coup et remarque que la Brigadière qui n'est pas Hannah gémit de douleur. Alors il n'hésite pas et dans un mouvement fluide, il reprend forme humaine, baguette à la main, dressé sur ses deux jambes. “ Diffindo! ” hurle-t-il en visant le chat avant de tourner sa baguette vers Hannah, qui a la sienne pointée vers lui. “ You absolute fucking bitch ass motherfucker, ” fait-il avec rage.
Dans son dos, la sorcière française se remet sur ses pieds et commence à s'enfuir, reprenant le chemin des fourrées où elle aura une protection toute relative. Hannah ne détourne pas les yeux et elle a raison, parce qu'il n'hésiterait pas à la tuer si elle osait. L'autre jeune femme à côté d'elle a l'air aveuglée de douleur mais Lee n'est pas dupe, il sait que la douleur a toujours tendance à laisser place à la rage. Son flanc lui fait mal, là où il a été griffé — c'était plus supportable sous sa forme animale. Sa baguette va de Hannah à l'étrangère frénétiquement alors que derrière elle, il peut voir les sortilèges, le brouillard, les cris... putain, quel fiasco. Au final sa baguette se pointe vers le sol. “ Terrae Motus! ” Une vague séismique semble prendre possession du sol sous leurs pieds (ainsi que cinq mètres autour d'eux) avec violence, les envoyant valdinguer impunément — mais Lee s'y était préparé alors il peut se contorsionner et profiter de son saut en l'air pour se retransformer en lynx. Heureusement, les chats retombent toujours sur leurs pattes et il se remet à courir dès qu'il sent le sol, redevenu stable, sous ses pattes, filant sans demander son reste.

tldr:

C’est… C’est le bordel en fait. Des sorts volent dans tous les sens, on sait à peine qui est qui – sérieusement, pourquoi ils ont pas d’uniforme ? La prochaine fois Jeong-Hui fait campagne pour un uniforme de la VB et tant pis s’il est moche, parce que là c’est juste pas possible – des arbres passent leur temps à exploser, projetant des échardes dans tous les sens, rendant le désastre écologique meurtrier. Et maintenant du brouillard. Celui-ci n’a pas encore atteint votre position mais du coin de l’œil elle voit que derrière eux, là où se concentre le gros du combat, le rivage s’est transformé en purée de pois. Ceci dit elle préfère se focaliser sur ce qu’il y a en face d’elle histoire de ne pas mourir bêtement. Lorsque son sort a atteint le résistant et qu’il s’est écroulé au sol, mort, elle a eu un temps d’arrêt. Elle avait lancé un avada kedavra parce que c’est ce qu’ils font toujours mais c’est la première fois que la confusion ne suffit pas pour que sa cible l’évite. June a tué un homme. June n’avait jamais tué qui que ce soit. Il semblerait donc que maintenant elle soit enfin à la hauteur de la réputation de la VB. Elle n’a pas le temps de tergiverser sur ce que le meurtre réveille en elle, parce que Cat décide de faire un second passage d’attaque, malgré toutes ses recommandations, et se fait avoir, n’ayant plus l’élément de surprise. Le coup sourd dans la nuque, elle a l’impression de se le prendre, et son estomac se retourne alors qu’elle sent le corps valser et faire des tonneaux sur le sol. Voir par les yeux d’un autre n’est pas un atout lorsqu’on ressent tout. L’Animagus redevient homme et, trop sonnée pour l’en empêcher, la Rosier le voit pointer sa baguette vers le chat. Le diffindo lui arrache un hurlement, lui déchire le flanc. Elle n’a rien bien sûr mais la douleur est aussi vivide que si son sang à elle coulait. C’est du désespoir à l’état pur qui meut sa main alors que sa baguette lance sortilège après sortilège, des rafales vertes, rouges, dorées, dont seule une atteint sa cible par pur hasard, éraflant le lynx en fuite, alors qu’elle se sent projetée par la terre qui s’écroule sous ses pieds. Magie désordonnée. L’arrière de sa tête vient s’écrouler lourdement sur le sol et elle voit devant ses yeux des taches noires qui lui brouillent la vision, les calligraphies de sa mère l’ayant sans doute empêchée de perdre totalement conscience.

TL;DR: