BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (biture#1) stab the problem.

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Billy Barlow
VOLDEMORT SYMPATHISER
Billy Barlow
Date d'inscription : 18/05/2022
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Âge : 260 piges. Increvable, comme les cafards.
Occupation : Hound absolument pas zélé ni impliqué de la VB.
Allégeance : A son cul, vous dirait-il volontiers, mais les circonstances ont fait qu'il sert depuis 2003 le gouvernement sorcier.
Particularité : Quart de triton (facilités en magie curative et bonne résistance générale, sans compter le caractère de merde). Vampire depuis 1781. Maître rākau (discipline ancestrale qui lui permet de savoir combattre avec n'importe quelle arme blanche ; couplé à sa magie sans baguette ça fait des étincelles). Maudit par le pacte du Ba en 1979, il a été obligé de protéger Jiménez père, et doit protéger aujourd’hui Jiménez fils.
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MessageSujet: (biture#1) stab the problem.   (biture#1) stab the problem. EmptyLun 10 Oct - 18:02
stab the problem
born with a knife in one hand
and a wound in the other

Billy ronfle comme un sonneur, avachi dans le canapé du salon de Mite qu’il a empesté d’une odeur froide de tabac. Les rangers de service encore aux pieds appuient sur l’accoudoir en le déformant (et l’encrassant) parce que Billy s’est effondré dans le canapé à la minute même où il est arrivé, laissant planer le doute sur ses capacités à baby-sitter Lulu (sur demande de Mite). Lulu adore quand Billy est là pour la surveiller, parce que Billy ne la surveille pas (mais ils ont passé un genre de pacte douteux entre eux pour faire croire à Mite qu’il était super efficace et elle super sage).

Un picotement au niveau de la nuque, aussitôt suivi par un frisson dorsal, réveille cependant le vampire qui se redresse comme un diable en boîte sur son ressort. Ses boucles débraillées et par endroits collées (sueur, sang, restes de vomi peut-être aussi quand le prévenu de 3h a manqué leur faire une overdose dans sa cellule) lui donnent un air étourdi, et dérangé. Après avoir écarquillé les yeux, la fatigue le reprend et ses paupières lourdes se transforment en une seule fente. Il ouvre la gueule, deux, trois fois, savourant sa langue pâteuse et l’haleine de chacal qu’il a enfermée sous cloche pendant une heure- quatre heures ?! Billy cligne des yeux en regardant l’horloge affichée au-dessus d’un meuble en teck bancal qu’il a plus d’une fois promis d’arranger.

Dans un état encore comateux il toupille sur place et se met en position assise, sans remarquer la poche de sang qu’il avait laissée sur le rebord, à hauteur d’épaule. Au moment où le Hound s’affaisse la poche tombe à la renverse et asperge sa chemise hawaïenne (usée, délavée, trouée) en l’éclaboussant de haut en bas comme une pisse tiède. Billy peste et remue, assez paresseusement cependant, levant les bras et baissant la mâchoire pour constater les dégâts, puis récupérant là un peu plus rapidement la poche de sang avant qu’elle se vide complètement. "Fuck me. Fucking couch. Fucking bag." Il ronchonne maintenant debout, aspirant les restes dans des bruits de succion qui font tout le temps râler Bernie et lui provoquent des rougeurs virulentes au joues. Billy relâche la poche vidée qui tombe sur la table basse où traînent ses feuilles et son tabac de contrebande. Ça lui donne envie de s’en rouler une. Il jette un coup d’œil fainéant en direction de la chambre de Lulu histoire de se donner bonne conscience, et voyant que la porte est restée fermée, décide que ses instincts sont claqués et qu’il a halluciné. Billy retire sa chemise humide en la passant directement par la tête (supplément de sang et de boucles débraillées) et s’en fait un petit tas de fringue qu’il projette d’aller nettoyer dans la cuisine. Un second frisson lui fait croire qu’il a froid (après tout il a tout le temps froid) et en grapillant ses feuilles et son tabac dans une patoche il récupère dans l’autre la couverture en patchwork qu’ils se disputent avec Mite quand ils matent les feuilletons pourris de la BCBC (tellement pourris qu’ils connaissent tous les personnages par cœur et qu’il se lancent parfois dans des débats interminables devant la machine à café du N2 - quand la machine à café du N2 n’est pas le débat en soi).

Billy arrive dans la cuisine la semelle traînante, la couverture en patchwork sur les épaules, sa chemise tâchée coincée sous une aisselle, le tabac coincé sous une autre aisselle, et les mains occupées à tasser le reste avant de le rouler. Il ne voit pas de suite l’intruse, mais il la sent. Son pif se lève au moment où il franchit le seuil et une tête d’ahuri accueille la vision de l’ado et sa grosse épée rangée dans son dos. Billy, bouche bée, reste figé sur place, presque plus obsédé par l’arme que l’intruse porte qu’alerté par sa seule présence. "Woah what the fuck dude…" Ses grandes noisettes dégueulent d’admiration. C’est à peine s’il voit derrière le fourreau des éclats de la lame, mais c’est suffisant pour l’envoûter façon rat suivant le joueur de flûte. Il n’a pas vu une telle beauté depuis qu’on lui a confisqué sa Ratiche. Le seul souvenir de son sabre durcit le regard du vampire. Billy cligne des yeux, arraché de sa vision de rêve (someone has a crush) tandis qu’un mouvement est amorcé du côté de l’intruse. Il ne réfléchit pas. Relâche chemise, tabac et clope, et tend le bras perpendiculairement à sa position. Un tiroir de cuisine s’ouvre brusquement, laissant échapper un couteau qui arrive directement dans la paume du vampire. Sa gueule s’est tendue, tirée par la tension.

"Who are-arh-shit-no-not-this-one…" Billy relâche le couteau à lame ronde et émoussée qu’il a eu le malheur de tirer. Sa main en appelle un second. Le temps s’étire ridiculement entre lui et l’intruse. Le second est un hachoir. Même Billy en est surpris. "Um, okay,  whatev'--who the fuck are you?!" Présenté comme il se présente le Hound n’a aucune crédibilité. On dirait qu’il sort du lit (pas faux), qu’il s’est emmitouflé dans le patchwork de mamie, et qu’il n’a pas d’autre arme qu’un couteau à beurre traînant à ses pieds et une grosse lame de cuistot qu'il pointe en bout de patte. Mais son bras ne tremble pas, contrairement à la multitude de tiroirs de cuisine qui tremblent bruyamment, comme si toutes les lames (n’importe quelles lames) présentes à l’intérieur n’attendaient qu’un ordre (qu’un geste) de la part du vampire pour mitrailler la brune.
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Arthur Rothwell
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Arthur Rothwell
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Ses baskets dans une main, son balai dans l’autre et son épée dans son dos, Artie sort de la chambre de Lulu comme une voleuse. Derrière elle, la jeune fille bouge à peine du plumard sur lequel elle était affalée. "He’s still asleep?" marmonne-t-elle, à moitié endormie. Artie tend le cou pour essayer de deviner de l’activité dans le salon. "I think so? Man, it’s like in movies, vampires sleeping through like one hundred years!!" "That’s a pretty long time… Un silence, pendant lequel Lulu s’est sûrement assoupie, …Anyway, get home safe, Artie!…" "See ya, Lulu!"

Rentrer à la maison devrait s’avérer un jeu d’enfant, de toute façon. Et Artie traverse la cuisine à pas de loup. Lorsqu’elle lève la tête une nouvelle fois en direction du salon, elle réalise que la masse de cheveux bouclés qui dépassait jusqu’alors de l’accoudoir n’est plus là. A cet instant, la lumière s’allume. "Woah what the fuck dude…" Artie fait volte-face, les yeux écarquillés et fait face au babysitter de pacotille de Lulu qui émerge difficilement de sa sieste. Par réflexe, elle lève un peu les bras, sans lâcher son balai pour autant, ne faisant pas le même effort pour ses chaussures qui tombent par terre. En même temps, le vampire s’est armé d’un couteau à beurre, comme par magie. Une brûlure incongrue dans le dos d’Artie lui fait tirer la grimace, alors que le vampire s’arme ensuite d’un hachoir. Artie n’a même pas esquissé un mouvement vers l’épée dans son dos. Elle s’est promise de ne plus jamais la dégainer, sauf si la vie (mdrr) de Priam était en jeu. "Um, okay,  whatev'--who the fuck are you?!" Elle tend les bras vers lui. "I can explain everything!!"

Et Artie lui explique. Elle lui explique, avec précipitation et moultes détails inutiles, qu'un peu plus tôt dans la soirée, avant de partir au travail, Buck n’avait pas arrêté de bougonner qu’il devait absolument ramener le portefeuille de Mite qu’elle avait oublié la veille. Il l’avait posé bien en évidence dans le vide-poche à l’entrée, au sommet d’une pile de clefs, de paquets de chewing-gum éventrés et autres tickets de caisse (pas les magiques, ceux qui prennent automatiquement feu au bout de six mois). Artie et Priam l’avaient laissé vaquer à sa routine catastrophique, à courir partout dans l’appartement, faisant trembler le bol de porridge d’Artie (elle aimait bien prendre des dîners-petits-déjeuners, quand Buck était de service de nuit, elle lui tenait un peu compagnie) (bon, des fois, il subissait plus sa compagnie qu’autre chose, jetant des coups d’œil méfiants à Priam toujours plantée à côté d’elle, et souvent, il semblait à Artie que Buck était sur le point de demander quelque chose avant de se raviser).
Une fois n’est pas coutume, donc, Buck était en retard, et malgré ses rappels répétitifs, il avait fini par partir sans le portefeuille de Mite. C’est Priam qui l’avait fait remarquer à Artie, quelques minutes après que Buck soit parti, alors qu’elle-même enfilait ses énormes pompes pour aller à l’Institut (encore, elle y passait un temps fou, et surtout la nuit, quand Artie était trop crevée pour l’accompagner) (oui, Artie pensait que c’était volontaire et que Priam essayait de s’isoler, et ça la rendait triste et la mettait un peu mal à l’aise, des fois).
"It’s fine, I’ll drop it at her place later!" mâchonne Artie sous le regard interdit de Priam, qui n’insiste pas, puisqu’elle n’avait visiblement pas l’intention de le faire à sa place.

Artie s’était finalement perdue dans sa séance de musculation, suant à grosses gouttes sur le parquet de Buck, lorsqu’elle se rappelle sa promesse. La soirée est déjà bien entamée, et n’importe qui d’autre aurait jugé qu’il était trop tard pour aller rendre visite à qui que ce soit, seulement pour rendre un portefeuille oublié. Mais Artie avait un rythme un peu chamboulé, avec tous ces gens autour d’elle bossant et vivant la nuit; aussi, elle n’y voit là pas d’inconvénient et se prépare.
Elle fait atterrir son balai au pied de l’immeuble correspondant à l’adresse du permis de transplanage de Mite.
"(…) And that’s how I got here! Lulu let me in and we chatted and she gave me some playlists—" Artie va pour récupérer un papier dans sa poche, preuve de sa bonne foi, mais avorte son mouvement en croisant le reflet du hachoir dans le coin de son champ de vision. "Calm down, buddy, I don’t mean any harm…" Petit geste du pouce en direction du fourreau entre ses omoplates. "That— that’s just a prop, I don’t really use it… I just… like carrying it around— think of it as uuh, a purse!… but a useless one, because I actually can’t put anything inside— anyway! Elle secoue la tête, l’une de ses mains tendues pivote doucement pour l’inviter à lui serrer la pogne. "The name’s Artie, I uh— I’m Buck’s roommate, Lulu’s mom coworker? You work with them, right?" Nouveau coup de pouce en direction de l’entrée: "I came here to bring back her wallet! you can give it to her on your next shift!"

Elle reste ainsi immobile, un charmant et un peu crispé sourire aux lèvres. Ses yeux papillonnent dans ses orbites, en direction des tiroirs affolés. "It’s fine, I swear, you can stop your uuh— haunted furnitures’ trick, I don’t fight when there’s a kid in the other room, c’est faux, à Camelot, elle se battait même contre des enfants, parfois même quand elle-même était encore une enfant, even if it’s a giant one!"
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Billy Barlow
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Billy Barlow
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Billy écoute l’intruse et il essaie de suivre même si c’est dur. Pas que son récit manque de clarté (même pour Billy) mais chaque fois qu’elle remue ou effectue des gestes pour alimenter son discours, les billes de Billy se décalent légèrement en direction du pommeau de l’épée, comme aimantées.

Les épaules du vampire finissent par se détendre en entendant des noms qu’il connaît. Mite. Buck. Il connaît ce dernier plus par son nom officiel qu’on lui sert à la Brigade, Mr. Buchanan, mais c’est tout comme. Ce que lui raconte la gamine fait sens. Mite oublie régulièrement plein de trucs derrière elle, même sur les scènes de crime, et Billy se retrouve souvent les poches pleines de ses petites bricoles (qu’il oublie lui-même de lui rendre). Au bout d’un moment le poignet de Billy se met à osciller, comme s’il fatiguait ; et il fatigue. La gamine est terriblement bavarde et lui tartine les oreilles d’un tas de détails qui commencent doucement mais sûrement à assommer le vampire. Il ne l’interrompt pourtant pas. Restant très vigilant et d’une certaine manière intéressé (Billy aime bien les histoires). L’intruse lui dit peut-être la vérité. Peut-être pas. Y a ce truc en Billy, blessé et méchant, qui a toujours beaucoup de mal à faire confiance aux sorciers, cela qu’ils aient l’air de fachistes marqués, ou d’adolescentes un peu paumées.

"(…) And that’s how I got here! Lulu let me in and we chatted and she gave me some playlists—" Billy écarquille ses yeux. "You what?!" Il a un mouvement de tête en direction du salon, où il devine la porte fermée de la chambre de Lulu. Les patchwork glisse un peu plus sur ses épaules, menaçant de tomber. Il se le réajuste machinalement de sa main libre, pestant sous sa moustache des trucs pas très cools et pas très orthodoxes qui feraient rougir de honte la grand-mère qui a un jour cousu la couverture (une mamie d’il ne sait plus quel coin d’Irlande, lui a dit Mite). "Calm down, buddy, I don’t mean any harm…" Billy se demande combien de choses encore lui ont échappées ce soir. Sa paranoïa lui monte aux oreilles et bourdonne à travers les mots de l’intruse. "That— that’s just a prop, I don’t really use it… I just… like carrying it around— think of it as uuh, a purse!… - A purse? A fucking purse, really? - But a useless one, because I actually can’t put anything inside— anyway!" Billy est un peu hébété par l’explication. Indigné aussi qu’une lame de cet acabit soit décrite comme un accessoire. Elle a dû la voler. C’est la seule conclusion qui lui vient.

"The name’s Artie, I uh— I’m Buck’s roommate, Lulu’s mom coworker? You work with them, right?" Billy lorgne la menotte tendue d’un air défiant. Les petits manigances entre Lulu et Artie l’ont rendu bougon et font ressortir le triton en lui. "Yeah. I work for them." La nuance lui tranche la gueule d’une expression amère. Il aime bien Mite. Et même Buchanan. Mais ce ne sont pas ses potes. Billy le sait, même quand il mate des séries pourries avec sa petite Mite sous le bras, ou qu’il échange trois phrases sympas avec le bras-droit de la Brigade devant la machine à café. Y a toujours cette certitude, dans le coin de sa tête, qu’aucun d’eux n’hésiterait à le foutre au mitard s’il le fallait. Et qu’il n’hésiterait pas non plus à les bouffer s’il le devait.

Le hachoir se baisse. Il lui serre la pince. Artie à la main moite et quelques cloques d’usure au niveau de l’éminence thénar. Elle n’a peut-être pas volé l’épée, finalement.  

"I came here to bring back her wallet! you can give it to her on your next shift! - Sure…" La lame du hachoir a légèrement brillé dans le mouvement morne du vampire. Il le dépose sur le plan de travail à côté d’eux. "It’s fine, I swear, you can stop your uuh— haunted furnitures’ trick. - Ah, shit, yeah… - I don’t fight when there’s a kid in the other room, even if it’s a giant one!" Billy a fait s’arrêter les dizaines de lames dans un second mouvement morne. Il réajuste à nouveau son patchwork en le tirant de part et d’autre autour de lui et se le pince d’une main en attirant magiquement à lui son tabac et sa feuille tombée par terre. "So it’s not just a prop. You fight with it." Il lâche un regard en coin à Artie (un regard mordant de bête acculée, qui n’a pas totalement baissé sa garde) tandis qu’il entreprend de s’en rouler une nouvelle au-dessus de la table à manger. "Fucking impressive, by the way." Billy se coince sa tige entre les babines et se l’allume d’un claquement de doigts. La flamme est parfaite. Il regrette presque que Lulu n’ait pas été là pour la voir, elle qui le tanne tout le temps pour qu’il fasse flamber plein de trucs d’un claquement de doigts (no Lulu, I won't burn down your mum's wardrobe).

"Didn't see many folks carrying around a blade that big." Billy fixe l’arme avec une insistance gênante. Il a très envie d’approcher mais se méfie encore. "Didn't see many folks carrying around a blade, at all. It’s legal?" Il se gratte un bout de crâne, la crasse et la curiosité lui démangeant le cuir chevelu. Billy devrait le savoir. Rug l’emmerde tout le temps avec ça (qu’il ne connaît même pas la loi qu’il applique, qu’il est un putain de boulet, yadda yadda), mais moins le Hound en sait mieux il se porte. "When d’you fight, anyway?" Billy s’est approché. Parce que c’est plus fort que lui et que même si le tabac n’a aucun effet sur les vampires, son odeur l’a calmé. Il est assez proche d’Artie maintenant. En tendant le bras il pourrait la toucher. Il a très envie de toucher le pommeau mais quelque chose lui dit qu’il ne vaut mieux pas. Bizarre. "When there's a crowd around cheering you on?" Des cendres tombent en copeaux par terre quand il parle. Il récupère sa clope d’une main et continue de tenir de l’autre le patchwork. Les bizarreries continuent. Billy a l’impression de connaître Artie, et plus cette impression persiste plus son regard se met à passer de son épée à elle, les dévisageant toutes les deux d’un air faussement paresseux.
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Arthur Rothwell
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"So it’s not just a prop. You fight with it." Artie réalise son erreur d’un clignement d’yeux, et son mensonge tombe à l’eau. Comprenant qu’ouvrir son clapet risquait de lui attirer davantage d’ennuis, pour toute réponse, elle pince les lèvres en fixant intensément le vampire se rouler tranquillement une cigarette; elle n'a toujours aucun geste en direction de son épée, bien que l'inconnu semble obsédé par elle.
Elle en est encore à faire mouliner sa cervelle, cherchant une explication a tout prix, qu’il continue, imperturbable: "Fucking impressive, by the way." Même si elle avait trouvé une explication entre temps, elle n’aurait pas pu faire semblant plus longtemps, à voir comment elle rougit, comme si Priam l'avait complimenté sur son cargo pants ou ses tennis.
"Thanks." Elle se force à ne répondre que ça, au risque de se lancer dans une (autre) explication sans fin sur à quel point elle aime son épée, à quel point elle l’a toujours aimé, et comment ça pouvait être possible que, ces derniers temps, son amour pour l’artefact relevait davantage de l’inexplicable.

"Didn't see many folks carrying around a blade, at all. It’s legal?" Welp, la présence même d'Artie dans ce monde n’était pas techniquement légal soooo elle lui coule ce funky little look sur le côté qui accentue le blanc de ses yeux. "I guess not…" Elle fait enfin glisser la bandoulière de son épaule. A voir les muscles de ses bras travailler et la lenteur de ses gestes, on devine sans peine que l'arme est lourde, peut-être même plus que ce qu'elle devrait être. "It's sealed, see? I can’t use it without the AMI’s permission." Elle passe son index sur les runes et autres formules dessinées sur le fourreau et qu’elle devait faire renouveler depuis quelques jours déjà.

"When d’you fight, anyway? When there's a crowd around cheering you on?" Le nez d’Artie se fronce; ça commençait doucement à lui courir sur les nerfs qu’il ne croit pas qu’elle soit la propriétaire de son épée, et encore moins qu’elle sache en faire usage. S’il l’avait connue, autrefois! Elle se servait de son épée pour tout, et surtout pour n’importe quoi: parapluie, canne, oreiller, crayon, pour faire ses lacets, couper sa bouffe, ses cheveux. Si seulement elle pouvait la dégainer pour lui faire ravaler sa méfiance déplacée. "Huuun, what’s your deal, old man? Afraid of a lady with a sword? I don’t need no crowd to know my worth…" Oui, pour cela, seule la présence de Priam était nécessaire; mais Billy pouvait encore profiter de ces instants où il ne connaissait pas suffisamment Artie pour qu’elle lui partage tous ses secrets et ses états d’âme vis à vis de Priam.

Artie est heurtée dans sa fierté, et opte pour lui montrer une parade, sans même avoir à dégainer son arme. Ses épaules roulent sous sa peau constellée de taches de rousseur, tandis qu’elle fait mouliner lentement l’épée au-dessus de sa tête. Soudain, la douleur sur son torse s’aiguise, comme si elle s’était allongée sur les plaques chauffantes et, de surprise, elle lâche son arme qui tombe par terre. Le cri de stupeur qu’elle pousse n’est pas tant pour cette douleur venue de nulle part que pour la chute de son artefact. Elle se jette à genoux sur le carrelage, gémissant, ramassant son bien avec consternation, une réaction aussi disproportionnée que si elle avait fait tomber la personne la plus chère à ses yeux. Si Billy tend l’oreille, il peut même la surprendre à s’excuser auprès de sa lame qui ne montre pour autant pas la moindre détérioration (enfin, hormis les égratignures et autres signes d’usure déjà présents).
"What the hell, man…" L’épée serrée contre son ventre, elle tâtonne du bout des doigts ses clavicules endolories. C’est comme si le vampire lui avait planté un couteau dans la poitrine sans qu’elle ne s’en aperçoive. Lorsqu'elle baisse les yeux, tirant sur le col de son t-shirt, elle s'écrie: "What the fuck is this?!" en découvrant une marque se former au-dessus de son sternum, comme si on l'avait marqué au fer rouge magique. "Man, eh, what the hell! I think I might be allergic to my shirt? I don’t know, I haven’t washed it in a while…" Et de commencer à triturer le col de son t-shirt pour essayer d’en décrypter l’étiquette délavée.
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Billy Barlow
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"Huuun, what’s your deal, old man? Afraid of a lady with a sword?" Billy hausse les sourcils derrière la fumée de sa clope et ses yeux roulent sur le côté. "I don’t need no crowd to know my worth… - Okay, champ'…" Son nez souffle un rire sans joie qui meurt dans le filtre de sa clope, ramenée sur ses babines avant même d’avoir fini de répondre. Billy aime moyennement son attitude, peut-être et sûrement parce qu’il l’associe à l’AMI depuis qu’elle l’a mentionné. Mais paradoxalement Billy aime aussi la manière dont Artie se rebiffe et lève le menton avec défi. Ça lui flanque des petites pulsions bagarreuses dans le bide qui le tirent de sa léthargie générale. Il envie la jeunesse d’Artie, sa fougue, sa passion. Il envie aussi sa manière d’objecter et sa liberté de le faire.

Billy recule la nuque quand Artie se met en branle, puis d’un pas en arrière quand sa démonstration prend de l’envergure. "Wow…! Yeah, right… show me your moves, I guess…" Il la regarde faire en fumant, le regard d’abord attentif, puis obsédé, le corps moins tendu qu’il le faudrait dans une situation comme celle-là où une sorcière agite une arme devant lui. Mais Billy ne se sent plus trop en danger. Quelque chose lui dit qu’il ne risque rien. Artie n’est qu’une gamine avec une grosse épée qui- se démerde pas trop mal ?! Le maître rākau reconnaît dans le domptage de l’arme et l’harmonie des mouvements un apprentissage rigoureux et beaucoup d’entraînement. Il est même un peu confus sur le moment, comme s’il voyait autre chose que le témoignage d’une pratique, presque plus un savoir-faire inné ; de la même manière que l’Homme sait instinctivement comment marcher, certains êtres savent instinctivement comment faire corps avec leur lame…

La chute suivie du cri font sursauter Billy. Sa clope crachote tout un tas de cendres qui tombent sur le patchwork de grand-mère et brûlent le tissu en y laissant des petites marques carbonisées - potentiellement inflammables si le vampire n’était pas déjà en train d’épousseter tout ça d’un geste rapide. "Ah shhhi--" Les gémissements d’Artie couvrent ses marmonnements bougons, et font s’arrêter Billy en plein dans son geste, la cibiche encore au bec, les yeux ronds et surpris braqués sur elle. Ses airs catastrophés le laissent coi. Il tend un peu la nuque pour voir l’état de l’épée et ce faisant l’entend s’excuser auprès de l’objet comme si c’était une continuité d’elle ou carrément un être cher. D’une certaine façon, Billy peut comprendre. Y a quelque chose au fond de lui qui est touché par ce qu’il voit et veut consoler Artie. Billy aussi était inquiet quand il a dû laisser sa Ratiche au Archives du Ministère et quelques fois il éclate de colère ou en sanglots en y repensant mais… l’épée d’Artie est juste tombée par terre ?! "Erm, I think it’s alright, kid…" Billy se penche un peu, la main en direction de son épaule.

"What the hell, man…" Il s’écarte de suite, avec une précaution vive. Sa main trouve plutôt le nœud de tissus par lequel son autre main retient le patchwork et il tient un moment le plaid autour de lui comme si c’était une carapace pleine d’acariens et de carrés de laine qui gratte. Billy sent l’anxiété d’Artie redoubler et ça lui fout les poils. "What the fuck is this?! - What?! What’s wr--?!" Il écarquille les yeux et s’approche d’un pas en se penchant vers l’avant. "Man, eh, what the hell! I think I might be allergic to my shirt? I don’t know, I haven’t washed it in a while…" Billy est maintenant à sa hauteur, la clope toujours au bec, il regarde la forme qui est apparue d’un air interdit, à la fois très prudent, à la fois très excité, avec aussi ce zest d’effroi qui lui tenaille les tripes et couvre sa nuque d’une pellicule de sueur froide. Il tend sa main et ses doigts viennent peser sur le col de t-shirt pour le baisser un peu plus. Il a cru un moment qu’il avait halluciné. Mais c’est bien la même marque qu’il porte lui aussi entre ses clavicules.

"Nah kid it’s uh--" Billy est troublé. Sa cervelle carbure à toute vitesse et ses pensées s’activent dans tous les sens. La fumée de sa clope lui rentre dans les yeux et rend son regard larmoyant. Il détache ses mains du pathwork qui glisse sur ses épaules et prend une longue taffe avant de débarrasser ses lèvres de la cibiche. Il indique son karearea du pouce, sans rien dire encore parce qu’il retient longtemps la fumée du tabac dans ses poumons, puis souffle - par les narines seulement. Il sent l’odeur du tabac l’embaumer lui, et par extension Artie. Ça ne le détend pas pour autant, cette fois. "It’s uh--it’s a karearea, uh--a falcon, I uh--I think it’s a mark?!" Le corps de Billy est fébrile. Il ne bouge pas beaucoup mais on le voit trembler à certains endroits et ses yeux sont exorbités.

Il répète son geste en direction du col, sa clope cette fois entre les doigts, et brûle sans faire exprès un petit morceau de peau à côté de la marque. Sa réaction est immédiate en voyant Artie sursauter. "Fuck!! Sorry!!" Les mains écartées devant lui, il arrache enfin son attention de la marque pour trouver le regard d’Artie. Elle a des yeux bouleversants, il ne s’en rend compte que maintenant. Ou alors c’est lui qui est à vif et voit tout sous le prisme de la panique. "It’s okay, it’s like a tattoo y’know, a magic one. I mean--I think?! Oh fuck, oh shit…!" Billy se relève d’un coup. La tête lui tourne et il sent ses godasses s’empêtrer dans le plaid tombé par terre. Il se débarrasse de sa clope qu’il envoie dans l’évier. Se passe une main dans les boucles. Il regarde Artie. La marque. Artie. La marque. "You from there?! Aot--New Zealand?!" Elle a l’air aussi paumée que lui. Billy sent sa pointe d’espoir diminuer à mesure qu’Artie lui retourne son regard. Il se sent soulagé aussi. Il se serait liquéfié sur place si Artie avait été personnellement envoyée par les ?????.

"Err, here…" Il se rapproche comme on s’approche d’un animal blessé et lui montre avec des gestes un peu gourds mais sincères qu’il veut juste l’aider à se relever. Il attend qu’elle obtempère et la soulève sans peine. Artie a très chaud et lui a très froid. "I eh, I come from there, I mean my people come from there and they wear this mark. I mean… they wore it a long time ago... I don't even know if they still exist…" Billy s’écarte un peu. Mais pas trop. Il n’arrête pas d’observer le karearea d’Artie, de face, de biais, derrière ses gestes nerveux et sous la masse d’émotions qui lui comprime le cœur. "It’s the first time this has happened to you Artie? How d’you feel? Err sorry but… you’re like, the first person I've come across with this same tattoo, and it appears right in front of me. That’s mental…"
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Arthur Rothwell
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Le vampire s’approche d’elle pour mieux inspecter les pores de sa peau se goflant et se teintant, comme un tatouage dessiné par une main invisible. "Nah kid it’s uh-- It’s uh--it’s a karearea… - Gesundheit, siffle Artie entre ses dents, le menton en l’air pour exposer correctement sa gorge. Elle adorait faire cette blague, même dans les pires situations; il faut dire que Priam lui tendait de nombreuses perches, à toujours marmonner des trucs incompréhensibles sur l’Art de la Marche (les majuscules sont à prononcer). - Uh--a falcon, I uh--I think it’s a mark?!"

Passée la douleur due à la surprise, Artie grince des dents, tout en continuant de frotter le tatouage. C’est désagréable, mais au final, ça ne lui fait pas tant mal que ça; elle avait, après tout, développé une tolérance à la douleur plutôt hallucinante, notamment depuis que, la dernière fois qu’elle avait dégainé l’Excalibur, les chairs de son bras s’étaient liquéfiées sur place. De même que pour la brûlure de cigarette qu’elle chasse d’un petit coup de main, comme une piqûre de moustique, ayant été élevée aux coups de bâton.
"It’s okay, it’s like a tattoo y’know, a magic one. I mean--I think?! Oh fuck, oh shit…!" Sans détourner le regard, Artie tend le bras vers l’arrière pour attraper une éponge avec laquelle elle frotte le tatouage comme si ça suffisait à le faire partir. Le vampire a l’air autrement plus fébrile et obnubilé par cette apparition. Et, clairement, Artie a eu son lot de gros yeux fixés sur elle, à l’AMI.

"You from there?! Aot--New Zealand?! - I ain’t from New-Zealand, man! Pour ne pas dire qu’elle savait à peine le replacer sur une carte, I’m from Camelot!" Dans sa contrariété, elle avait tendance à oublier que, si ses premiers souvenirs remontaient aux chambres exiguës et humides de Camelot, à la température des dalles de pierre et aux mains osseuses de la mère de Priam, Artie n’était pas née là-bas. Le reste de la communauté ne le lui avait pas caché, et on lui avait même offert, pour son treizième anniversaire, la couverture décrépie dans laquelle on l’avait trouvée, sur le pas de la porte du château. Le carré de souvenir avait été soigneusement mis sous verre et encadré, comme une pièce de musée impersonnelle, dont elle ne pouvait sentir ni la texture, ni l’odeur fantôme de ses parents, et surtout, dans le seul but qu’elle la brûle symboliquement, avec sa tunique d’écuyer.
Artie savait qu’elle était adoptée; mais elle savait aussi qu’on ne lui révélerait jamais d’où elle venait; que ça ne servait à rien, et que, de toute façon, les nonnes de Camelot n’en avaient aucune idée, puisque tout ce qui leur avait importé, c’est que le petit bébé avait passé les premiers hivers. Les premiers mois de sa vie ne signifiaient rien, les origines de ses ancêtres importaient peu, par rapport à la grandeur de son nouveau dessein.

Artie reste affalée contre le meuble de la cuisine, si confuse qu’elle pourrait entendre son cerveau bourdonner. "I eh, I come from there, I mean my people come from there and they wear this mark. I mean… they wore it a long time ago... I don't even know if they still exist…" Elle s’aide de la main de Billy pour se redresser, gardant toujours son épée contre elle. "What do you mean? Like you guys are extinct?" marmonne-t-elle en reportant aussi sec sa main à ses clavicules pour frotter sa marque (Artie était la pire à ce niveau; combien d’étés avait-elle passé à s’arracher la peau picorée de piqûres de moustique!). "It’s the first time this has happened to you Artie? How d’you feel? Err sorry but… you’re like, the first person I've come across with this same tattoo, and it appears right in front of me. That’s mental…" Artie n’aime pas trop se sentir comme la dernière représentante d’une espèce en voie de disparition; quand elle croise le regard de Billy, elle a l’impression d’être de retour à l’AMI, quand les archivistes la prenaient en consultation.

"Why is it happening to me?" Elle se sent chafouin, coupable d’avoir créé cette marque, sans l’autorisation de personne. Pendant des années, à Camelot, son corps ne lui avait pas appartenu; elle n’avait été que le réceptacle du roi Arthur, et de fait, elle devait prendre soin de son corps, l’entretenir et le renforcer, s’entraînant tous les jours, suivant une routine implacable et un régime sévère. Et voilà qu’elle se mettait à se tatouer toute seule!! Qu’allait dire Priam quand elle allait voir ça?? "It’s not coming off…" Est-ce que Priam allait être en colère?? Est-ce qu’elle allait trouver ça horrible? sexy? "I can’t keep it… how do you get rid of it?? demande-t-elle en gémissant, nourrissant peu d’espoir que le vampire puisse l’aider, puisqu’il portait encore la sienne, noyée dans les flots d’innombrables autres tatouages.

Au fur et à mesure, le bout de ses doigts frictionne sa peau avec moins d’agressivité. Elle récupère même un torchon pour essuyer là où l’éponge avec laissé des traces humides et un peu graisseuses. "What’s this for anyway? Is this how you mind-control all your tiny knives??" Coup de menton en direction du tiroir à couverts. A une autre époque, l’idée de contrôler son Excalibur par la pensée l’aurait autrement réjouie (sans les mains!!), mais ça, c’était avant qu’elle se sente obligée de la garder toujours en contact avec elle: "Am I cursed?"


Dernière édition par Arthur Rothwell le Mer 23 Nov - 12:08, édité 1 fois
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Billy Barlow
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Particularité : Quart de triton (facilités en magie curative et bonne résistance générale, sans compter le caractère de merde). Vampire depuis 1781. Maître rākau (discipline ancestrale qui lui permet de savoir combattre avec n'importe quelle arme blanche ; couplé à sa magie sans baguette ça fait des étincelles). Maudit par le pacte du Ba en 1979, il a été obligé de protéger Jiménez père, et doit protéger aujourd’hui Jiménez fils.
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"Why is it happening to me?" Billy se gratte à nouveau la tête d’un geste nerveux. C’est une bonne question. Et Billy n’a pas, ou que très peu de réponses. Tout le ramène à ce puits sans fond qui est apparu un jour dans sa mémoire et qu’il sait avoir voulu mettre là pour jeter dedans tout ce qui fait mal. Il continue de regarder le karearea d’Artie, et de plus en plus Artie, réfléchissant à toute berzingue pour dénouer le mystère sans réaliser la petite chaleur qui s’est positionnée dans sa poitrine et la graine d’espoir qui y pousse doucement. Billy a toujours été très solitaire, tout en regrettant ce quelque chose innommable et indéfinissable qui semblait lui manquer ; il n’oserait pas le définir et le nommer maintenant comme une famille, alors que la gamine est une étrangère pour lui et lui un étranger pour elle.

"It’s not coming off… - Yeah Artie, it’s eh--I told you it’s a tattoo… - I can’t keep it… how do you get rid of it??" Une brise froide souffle sur la petite chaleur dans la poitrine de Billy. Ouais, normal qu’elle veuille s’en débarrasser. Billy opine pour lui-même. Elle a rien demandé après tout. Il se met à gratter un bout de bras, frotte la peau et fait des traces, puis se baisse pour récupérer le plaid et s’emmitoufler à nouveau dedans. Il a vraiment très froid et plus Artie s’acharne sur le tatouage, plus Billy a froid - de l’intérieur. "What’s this for anyway? Is this how you mind-control all your tiny knives??" Le vampire hausse les sourcils, comme tiré de sa bulle pleine d’angoisses et de sentiments parasites laissés là par le Temps. "Uh? Oh! No…" Billy suit le regard d’Artie par mimétisme. "Or eeeeh… maybe?" Il fronce ses gros sourcils en signe d’hésitation. Il sent le stress grimper tout autour de lui comme s’il était qu’un petit garçon qu’on assaille de questions auxquelles il ne sait décidément par répondre. Il sent bien qu’Artie est fébrile (lui aussi !!) et qu’elle est abasourdie par ce qui se passe (lui aussi !!). Billy n’a jamais été très doué pour être l’adulte dans la pièce. Sous ses allures là de soldat, là d’escroc, là de pirate et d’assassin, il est resté ce môme paumé qui allait attendre sur la plage qu’on donne un sens à sa petite existence bâtarde. Et comme on est jamais venu, d’une certaine façon, Billy n’a jamais trouvé de sens à rien et encore moins à lui.

"Am I cursed?" C’est la question de trop et Billy s’agite. "Naaaaah!" Or eeeeh maybe?! Il s’est reculé et a fait les gros yeux, en faisait beaucoup trop dans le jeu du mec qui veut vous rassurer pour être en effet rassurant. "It’s like a birthmark", il opine une seconde fois, en direction d’Artie, "perfectly harmless." Il en sait foutre rien. Mais il espère. Presque plus pour la môme et sa grosse épée que pour lui. Billy pointe son pouce sur lui-même - au-dessus de son karearea qui s’est réfugié derrière le patchwork. "Never did anything to me", ment-il très naturellement, "and I’m, like, old." Il revoit le visage de Bernie se moquer de lui en lui montrant son surnom de grandpa dans ses contacts de boule de crystal et aussitôt Billy s’effarouche, les oreilles rouges. "But not old-old, old compared to you, 'cause I’m not that old for a vampire", conclue-t-il très vite, en marmonnant sous sa moustache de manière quasi inintelligible.

Il contourne la table de la cuisine et arrive jusqu’à la porte, jetant un coup d’œil à celle fermée de la chambre de Lulu. A priori, elle dort encore. A priori, hein, parce que la gamine est passée d’adolescente rebelle à agent double de l’UICS qui bluffe les doigts dans le nez ! Billy s’attarde un peu, l’œil suspicieux, pour être sûr de ne rien entendre dans la chambre de Lulu, puis ferme celle de la cuisine dans un geste feutré. "I don't know where Camelot is but I thought this mark was somehow unique to where I come from and--wait… Camelot?! Like the sunken city?! Wait, no, that’s Atlantis. Oh you're probably talking about an american city! Like Paris in Texas? Shit, americans and their crazy city names. Eh, maybe some of your ancestors were New Zealanders", sans interrompre son débit de parole, Billy passe près d’Artie, et de sa grosse épée sur laquelle il louche une dernière fois, avant de tirer une chaise de la table à manger et de s’avachir dessus, "and we’re distant cousins", il se marre dans sa barbe, "or I’m your great-great-great-grrrrreaaaaat-grandfather!" Billy continue de pouffer en tirant nerveusement sur son plaid. Avant de réaliser que ça serait pas impossible et alors il s’étouffe sur son rire, ce qui l’oblige enfin à se taire - mais pas forcément à être silencieux.
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Arthur Rothwell
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"Naaaaah! It’s like a birthmark, perfectly harmless." Artie fait la grimace, les babines crispées; elle n’aime pas penser à sa naissance; elle n’a jamais pensé à sa naissance, et encore moins à ses origines. Artie est apparue à Camelot le jour de la naissance de Priam, et, bien qu’elle soit, de fait, un tant soit peu plus âgée que sa Marcheuse, il a été décidé qu’elles partageraient leur date d’anniversaire, au plus grand désarroi de Priam qui, à l’époque, se portait d’autant mieux qu’elle ne partageait rien avec Artie.
Et puis, l’homme a le mensonge voyant, et Artie reconnait dans ses variations de voix le doute et l’ignorance: il avait beau avoir porté ce tatouage pendant mille ans (à quelques décennies près), il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il fichait là.
Mais Artie serait bien mal placée de remettre en cause la mémoire du vampire, depuis que la sienne faisait de sacrés caprices. Elle se contente donc d’opiner du chef, tandis que Billy se perd dans son histoire d’âge vampirique, le bout de ses doigts triturant le col élimé de son t-shirt, cherchant dès à présent un moyen d’expliquer à Priam ce qui lui était arrivé. I mean, King Arthur with a tattoo; sounds pretty badass to me!!

"I don't know where Camelot is but I thought this mark was somehow unique to where I come from and--wait… Camelot?! Le corps d’Artie se crispe, à l’idée qu’il connaisse le Culte. Like the sunken city?! La bouche d’Artie s’arrondit autour d’un what silencieux. Wait, no, that’s Atlantis. Haussement de sourcils peu impressionnés: un autre culte qui se prend pas pour de la bouse de sombral, les Atlantes… Oh you're probably talking about an american city! Une fois encore, les sourcils d’Artie sont projetés au sommet de son front: le cerveau de Billy va trop vite pour elle, et elle a besoin de s’asseoir, comme si ça donnerait plus de sens à ce qu’il raconte: Like Paris in Texas? Autant vous dire qu’Artie n’a probablement jamais entendu parlé de Paris. Shit, americans and their crazy city names. - Once, I dated an American girl with a city name, eh… réussit-elle à caser entre deux respirations (les vampires respirent plus lentement, t’sais). - Eh, maybe some of your ancestors were New Zealanders."

Artie hausse une épaule, en profite pour poser délicatement l’énorme épée sur la table dont les pieds grincent sous son poids. "Probably, it’s not like I would know…" Les Soeurs du Culte s’étaient bien gardées de révéler à quel qu’enfant que ce soit leurs origines, à l’issue du test Von Baüme, se contentant de dire au revoir aux né.e.s-moldu et autres hybrides. Elle Artie-spread ses jambes sous la table, s’affalant pour relaxer son dos, les mains croisées sur sa ceinture (ou plutôt son absence de ceinture, baggy-style). "And we’re distant cousins, or I’m your great-great-great-grrrrreaaaaat-grandfather!" Elle écarquille les yeux: la perspective d’avoir une famille lui était aussi éloignée que celle de pouvoir un jour sortir avec Priam (what????): "Wow, easy, man, that’s a bit hasty, don’t you think?" rattrape-t-elle d’un rire gêné, se sentant littéralement coupable d’avoir caché (à son propre insu) qu’elle avait encore de la famille, après tout ce temps sous le joug du Culte. Elle refuse de prêter attention à son palpitant qui s’excite dans sa poitrine. Son cœur, et toute la chair autour, appartenaient à Camelot (ou à quelqu’un de Camelot, duh). "Besides, you didn't even give me your name!" provoque-t-elle de derrière un rictus en coin. "And what the hell you’re doing so far away from— New-Zealand is far away, right? your place? You’re some kind of super baby-sitter, specialized in half-giant kids?? What’s your deal anyway, pop?"
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"Wow, easy, man, that’s a bit hasty, don’t you think? - Yeah - it's all bullshit", continue-t-il de tousser, un coude sur la table et balayant de la main les conneries qu’il a pu dire. Il se renfrogne, bougon contre lui-même, en ramenant à lui, dans un geste vu et revu, le paquet de tabac et les feuilles. "Besides, you didn't even give me your name! - Oh yeah", dit-il sans plus trop prêter attention à ce qu’ils se racontent, les doigts rugueux revenus à leur activité manuelle préférée. "Uh… Billy", lâche-t-il finalement, alors que l’insinuation a fini par faire son chemin dans sa cervelle chamboulée - tellement chamboulée qu’il a momentanément oublié quel était son blase, dans cette vie-ci. "And what the hell you’re doing so far away from—" Billy lève les yeux de sa tige qu’il a rempli et qu’il est en train de finir, humidifiant la feuille en sortant sa langue comme le ferait un petit chaton inoffensif, "your place? You’re some kind of super baby-sitter, specialized in half-giant kids??" Il se met à rire, sincèrement amusé. "What’s your deal anyway, pop?" Puis grimace. "Don't call me like that…"

Billy care sa clope, se l’allume et se remet à fumer. Il jette un regard distrait à Artie, sa bouille de problème ambulant, sa posture de maton, ses biceps trois fois trop épais pour une môme de son âge et gabarit. Puis il glisse de côté, face à la table, où il pose cette fois ses deux coudes sur lesquels il s’appuie. Billy pousse un énorme soupir tout en regardant l’épée d’Artie. On dirait un chercheur du Mutex face au plus gros casse-tête de sa vie - le gore en moins. "You know what, yeah, that’s what I am…", il ricane, cette fois sans joie, et de la fumée sort de ses narines, "a super baby-sitter." Il lève un index à l’ongle crasseux, indiquant son triangle rouge marqué sur joue. "And a Hound." Billy glisse un regard bizarre à Artie, accompagné d’un sourire tout aussi bizarre. Comme s’il était bourré ou en colère ou qu’il lui racontait une blague. "Handlers' dogs." Sous-entendu Amity’s dog, Buchanan’s dog - everyone’s dog.

La nuque du vampire s’affaisse et se perd dans ses épaules. Il a calé son menton sur ses deux poings réunis l’un sur l’autre, et il recommence à reluquer l’épée d’Artie avec beaucoup d’attention et de considération. Quand il cause sa clope, abandonnée sur babines, soupoudre la table et ses jointures de cendres. "But I used to have a blade like you. Not as big as yours, though… shit, kid, no wonder you got those biceps", sourit-il derrière fumée, d’une manière beaucoup plus douce, naturellement mutine. Sa tête se penche un peu de côté quand il rattrape le regard d’Artie. "How come you can handle it? 'cause you handle it really well", passée la sincérité du ton, un ourlet taquin plie ses lèvres hispides, "for a dehydrated shrimp."
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Arthur Rothwell
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"You know what, yeah, that’s what I am… a super baby-sitter." Artie ne s’attendait pas à ce qu’il approuve; à vrai dire, elle pensait qu’il allait se vexer qu’elle l’appelle ainsi, mais il a davantage l’air embêté du fait que ce soit vrai. Elle fronce les sourcils, interdite, incapable de desceller si sa réponse contenait quelle qu’ironie que ce soit. Et pourtant, ça n’était pas faute d’avoir côtoyé Priam pendant des années, dont l’humour oscillait entre vérités crues voire parfois -souvent- blessantes, et un sarcasme si aiguisé qu’il coupait davantage que sa précieuse lame.
Artie avait été davantage habituée à un humour la blessant elle pour comprendre une ironie blessant son détenteur. "And a Hound. Handlers' dogs." Artie se redresse dans son assise, comme à chaque fois que tout son corps manifestait son enthousiasme à l’idée de comprendre quelque chose (à la manière de la queue d’un chien qui s’agite à chaque fois qu’il est content) (see what i did there). "Oh yes! Buck’s got one too! she’s super cool!" And super hot, s’empêche-t-elle d’avouer, bien que le sentiment semble être partagée avec le handler lui-même.

Si Artie ne comprenait pas totalement le cauchemardesque de la situation des Hounds, c’est aussi parce que les quelques fois où elle avait vu Buck et Lucia, elle n’avait saisi la réalité du rapport de force, pour ne pas dire qu’elle avait eu l’impression qu’il était inversé (mais là encore, sa vision était, entre autres, biaisée par la longueur des cheveux et des jambes de Lucia).
Artie n’est pas très à l’aise dans le silence; tandis que Billy observe l’épée (il y revient toujours, elle ne sait pas quoi faire, parce qu’à chaque fois, elle a encore plus envie de lui montrer, parce qu’elle est comme ça, Artie, elle est généreuse, dans le partage; on zyeute sur son épée, elle la dégaine). Elle s’agite sur sa chaise, ses baskets renfilées couinant sur le carrelage, pivote même à la recherche d’un cendrier avant le vampire n’abime encore un peu plus la table. "But I used to have a blade like you. Not as big as yours, though… shit, kid, no wonder you got those biceps. - Omg, really??? where is it? How did it look— ahahaaaah, I know right, look at my girls!!" Elle se met à flex des deux bras, et en y prêtant un peu attention, on peut remarquer que son bras droit, bien qu’il soit son bras porteur, est plus mince que le gauche, comme si ses muscles s’étaient vus pompés de leur vitalité (bon, en vrai, ça donne juste l’impression qu’elle a skip quelques right arm day, mais c’est louche, quoi).

"How come you can handle it? 'cause you handle it really well for a dehydrated shrimp." Dans un hoquet choqué, Artie s’affaisse dans sa pose de culturiste du dimanche. "Huuu??? You’re the shrimp!!" riposte-t-elle naïvement (autant vous dire que Priam avait toujours le dernier mot pendant leurs disputes, avec une répartie aussi pauvre). Artie n’a jamais été une langue de vipère, elle préfère en découdre avec ses atouts physiques. Son coude s’écrase sur la table de la cuisine, son avant-bras droit levé, la main ouverte: "Let’s arm wrestle, old fart!! We’ll see who’s dehydrated!!! chouine-t-elle en le fixant, des flammes dans ses yeux bruns. If you win, I’ll let you sneak a peek at my blade!! Pire idée depuis que Voldemort a décidé de partager son âme en douze milles but fine. But if I win, you teach me your blade’s tricks! You probably have thousands of them!! I haven’t practice in a while and I could use a lesson or two from an old goat like you!!"
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