BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 but what is grief, if not love persevering? — gw

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george weasley
No one is ever the villain of their own story

 
leslie / c.
âge » vingt-six ans. fréquence de connexion » cinq jours sur sept. comment t'as connu le forum ? » via bazzart. avatar » Paul Mescal. mon personnage est » [] inventé  [] un PV [x] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

ON THE RUN
nom prénom(s)  » George Weasley, le bien connu, le farceur consommé, désormais enterré. Sa personnalité blagueuse et solaire a méchamment pris l'eau, ne laissant dans son sillage qu'un être lacéré, saturé de colère et de douleur. Si un heureux (et parfaitement inattendu) évènement pourrait bien raviver une lumière dans ses yeux, George s'en angoisse malgré tout. Il reste incertain quant à sa propre aptitude à se projeter dans l'avenir au delà de la guerre et de l'hypothétique fin funeste, jumelle à celle de Fred, à laquelle il s'est pour ainsi dire condamné il y a des années. surnom(s)  » Georgie au sein de sa famille, Comus au sein de l'Ordre, d'après une divinité, le dieu de la joie (à l'époque où il a choisi ce pseudo, ça faisait encore sens). date de naissance » mis au monde le premier avril 1978, prédestiné à une existence dédiée aux farces et aux règles contournées, même si ça paraît plus ironique qu'autre chose aujourd'hui. origines & nationalité  » il est de nationalité et d'origines anglaises. pureté du sang  » pur, non pas que ça représente quoi que ce soit à ses yeux, il pourrait même difficilement s'en foutre davantage. métier/études  » avant que son univers tout entier n'explose sans prévenir, il a durant une courte période été co-propriétaire d'une boutique de farces et attrapes située sur le Chemin de Traverse. Une carrière écourtée, si lointaine qu'elle pourrait tout autant appartenir à une autre vie. Le temps des farces est désormais révolu et la vie de George ne tourne plus qu'autour de l'Ordre et de la guerre contre les mangemorts. Quant à ce qui pourrait suivre à tout ça, si la victoire devait un jour être chatouillée du doigt... Il a perdu sa faculté à se projeter, à songer ou à seulement évoquer l'après. orientation & état civil  » hétérosexuel et célibataire. camp  » membre du sixième cercle de l'Ordre depuis début 99. baguette  » taillée dans du bois de laurier, plutôt souple, elle mesure vingt-sept centimètres et porte en son coeur une plume de phénix. patronus  » avant la mort de son frère et tout ce qui a suivi cette dernière il parvenait à produire un patronus corporel, faisant jaillir un babouin argenté de sa baguette. Il a perdu cette capacité en perdant Fred, plus ou moins. A présent, c'est tout juste s'il parviens à produire un crachat argenté. épouvantard  » le cadavre de Fred, vision d'une horreur innommable qui le poursuit partout, jusque dans son sommeil. particularité(s)  » aucune.

pensieve



(i was happy - We all complete. Maybe none of us really understand what we've lived through, or feel we've had enough time.)

then  » Fred et George Il n’est pas taillé pour la solitude. Il n’était pas fait pour ça, ça n’a jamais été en lui. Même dans les (très) rares moments de friction l’opposant à Fred, il ne repoussait pas son jumeau, préférant encore tirer la tronche dans la même pièce que lui. Avant que la mort ne lui dérobe son Fred, son binôme des tous premiers (et des tous derniers) instants, il n’avait jamais sérieusement imaginé que cela puisse arriver. C’était peut-être naïf de sa part, mais c’est comme ça. Il ne pensait pas survivre à son frère. Il n’imaginait pas davantage Fred lui survivre, d’ailleurs. Ils sont venus au monde à deux, alors ne pas le quitter ensemble… Ça semblait absurde, grotesque. Inhumain presque. Indécent. Et ça l’est toujours. Alors même qu’il vit depuis bientôt dix ans dans un monde dépouillé de la présence de Fred, George ne trouve pas encore le moindre sens à cette situation. Il n’a jamais digéré, n’a jamais accepté. Il ne surmonte pas et ce que ça peut bien vouloir dire de lui, il n’en sait trop rien. Peut-être qu’il est plus faible que tous les autres, que tous ceux qui font leur deuil et se lèvent sans se sentir comme à demi mort. Ou peut-être qu’il aimait juste son frère trop fort. // Poudlard. Les années dorées. Avec le recul tout du moins, c’est le regard qu’il porte à présent sur cette période dépassée de sa vie. Réparti à Gryffondor conformément à la tradition familiale, George a rugit de bon coeur et de concert avec Fred sept années durant (enfin, presque, plutôt six années et des poussières). Batteur dans l’équipe de Quidditch, élément perturbateur assumé et apprécié, il a passé dans l’enceinte du château une période pour le moins glorieuse de sa vie. Peut-être que s’il avait sut ce qui l’attendait après, il en aurait davantage encore profité, mais cette pensée est loin de s’appliquer uniquement à sa scolarité à Poudlard. La mort de son jumeau l’a précipité dans une cage amère. Chaque instant heureux passé, chaque moment de bonheur qu'il a vécu, se retrouve comme logé sous une pellicule de poussière. Tout ce qui était suffisant à ses yeux recouvre désormais un parfum de bien trop peu. // Il n'a pas fini l'école, pas plus que son frère jumeau. Ils se sont tirés du château au cours de leur septième et ultime année et ils ont en fait tout un spectacle, un véritable show avec sons et lumières. Poudlard avait été leur terrain de jeux, le théâtre premier de certaines de leurs meilleures idées et performances. En raison de cela, il était exclu de sortir par la petite porte. Il fallait marquer les esprits, apposer pour de bon leur nom dans l'esprit des uns et des autres, alors c'est ce qu'ils ont fait, au nez et à la barbe de Dolores Ombrage dont le visage rougeaud et crispé avait représenté à lui seul une récompense de taille. // Ils n'étaient pas taillés pour l'école Fred et George de toute façon. Leurs proches devaient d'ailleurs l'avoir d'ores et déjà un peu encaissé car leur désertion aussi brutale que spectaculaire de Poudlard n'a pas causé tant de tension que ça au sein du Terrier. Il y a bien eut des remarques, de l'inquiétude en veux-tu en voilà, mais s'il y a bien quelque chose qu'on a jamais pu enlever aux jumeaux Weasley, c'est qu'ils ont toujours eut de la suite dans les idées et qu'ils n'ont jamais manqué d'ambition ou de détermination dans leurs projets. Dotés d'esprit aussi inventifs que fantasques (un brin malingres aussi), ils étaient portés par leur désir de s'illustrer dans ce qu'ils savaient faire, dans ce à quoi ils se prédestinaient. Au final, tout s'est fait assez vite. Après être tombés sur une annonce concernant un bâtiment libre sur le Chemin de Traverse, ils se sont positionnés et juste comme ça, leur affaire est née. Un bébé de magie et de briques. Le projet d'une vie (du moins c'est ce qu'ils pensaient). // Ça aura été court. Beaucoup trop court. Ils ont quand même pris du plaisir dans la restauration de la boutique, dans l’organisation de la marchandise et l’invention/préparation d’autres produits sortis tous droits de leurs têtes jumelles et qui n’ont et ne verront jamais le jour. La boutique a connu une ouverture sur les chapeaux de roues, le magasin se remplissant rapidement, mais l’enlèvement d’Harry a signé la fin de cette aventure. La guerre a commencé et il n’a plus été question de faire quoi que ce soit d’autre que de combattre. A l’époque le pessimisme n’avait pas gagnés ni George ni son frère. Ils n’avaient aucune raison d’afficher une mine de déterrés, de partir du principe que leurs existences s’achevaient avec la fermeture brutale de leur commerce. La vie ne s’en étirait pas moins de manière bien vaste devant eux. Ce ne serait l’histoire que de quelques mois, voir de quelques années. Un sacrifice à leur portée. Ils botteraient des culs de Mangemorts de concert avec le reste de l’Ordre et puis, une fois la paix ré-instaurée, ils retrouveraient leurs vies là où ils les avaient laissées. Il n’y avait pas de raison de voir les choses autrement. Pas de raison de courber d’ores et déjà la tête, de se placer dans une posture de perdants avant même d’avoir mis un pied dans la guerre. L’optimisme était encore valable. Ne restait qu’à empocher son courage et se retrousser les manches.

Ils étaient sensés sortir de tout ça à deux. Ça a toujours été le plan, sans même le définir, sans même seulement avoir l’idée de le dire à voix haute. Nul besoin. Fred et George. George et Fred. Il n'était pas question que ça se brise, que ça change. Bien sûr c’était la guerre. Harry qui ne reparait pas, la panique qui enfle, les conflits qui s’entremêlent, les corps qui tombent, les missions qui s’enchaînent. C’est dangereux la guerre, ça prend bien plus que ça ne donne. Il n’était pas inconscient, George. Il ne portait pas un regard détaché, édulcoré, sur la situation. Il n’avait juste pas prévu ça. Perdre Fred. D’autant qu’il n'a rien manqué ce jour-là. Il a vu le sort jaillir de la baguette et viser la poitrine de son frère. Il était aux premières loges pour voir Fred, si vivant un instant, si mort le suivant. Il ne sait même pas comment il a fait pour survivre à cet instant. Comment il est parvenu à regagner le contrôle de ses jambes, suffisamment du moins pour quitter les lieux et qu’on ne décompte pas deux cadavres jumeaux sur le sol lavé de toute joie de Poudlard. Peut-être que ça aurait été mieux d’ailleurs, mourir ce jour-là. Il le pense encore parfois (trop souvent en fait). Il le pensait beaucoup surtout, peu après le décès. Il ne l’a jamais dit, cependant. C’est trop sombre. Faut que ça reste en lui. Ses proches n’ont pas besoin de saisir à quel point il ne se projette pas dans sa vie sans Fred.


(how could ya- sometimes suffering is just suffering. it doesn't make you stronger. it doesn't build character. it only hurts.)

now  » Fred et George Il est sensé continuer. Il est supposé tenir, se consoler dans la pensée d'un après. Sauf que les gens ne comprennent pas. Ils n'entendent pas davantage, pour ce que ça vaut, non car ils ne peuvent pas, mais plutôt car ils n'en ont pas envie. Le truc c'est qu'il n'y a pas d'après, pas pour George tout du moins. Croire que cette situation, ce cauchemar jusqu'alors étendu sur une épaisse décennie, sera suivi d'un mieux et que, d'une façon ou d'une autre, la vie retrouvera sa rondeur et ses couleurs... C'est absurde, du moins pour lui. Rien ne fait sens là-dedans. Il n'y a pas d'avenir pour George. // Après la mort de Fred, il est parti. Physiquement et mentalement. Si son corps a fini par revenir (dans un état proche de la mort et pas de son plein gré, mais il est revenu quand même), le garçon qu'il a pu être avant que la vie ne lui fauche son frère n'est jamais reparu. Le jeune homme blagueur, charmant et ourlé d'une vaste bienveillance est parti avec Fred. Il s'est isolé après le décès de son jumeau car il en avait besoin. Rester avec sa famille, ce n'était tout à coup plus une option. Trop de regards divergeant machinalement vers lui, s'attendant machinalement à voir deux garçons là où il n'y en aurait désormais plus jamais qu'un. Trop de mains, aussi, susceptibles de presser ses épaules, trop de bras menaçant de l'étreindre, de lui suggérer que ça va passer, que ça va aller... Alors que ça ne passe pas, que ça ne va pas. C'était plus sain de quitter un peu tout ça. De foutre le camp. Sinon il allait exploser. Trop de colère en lui. Trop de tension, trop de pression. Fallait qu'il cogne, fallait qu'il tue. Et c'est ce qu'il a fait. Des semaines durant, des mois durant. Il a laissé libre court à la rage qui n'en finit à présent plus de pétrir son ventre. Plus de gris dans le coeur et dans la tête de George. Plus de gris au bout de sa baguette non plus. Que du blanc, que du noir. Le bien et le mal. Et la morsure du sang, la vie et la mort. Il a fauché, il a pris. Tuer avant même de parler, de desserrer les lèvres. Qu'est-ce qu'il y a à dire ? La guerre n'exige que la brutalité, nul besoin de parlementer. Plus de cadeau, plus de paroles sirupeuses, doublées de velours. Il n'a plus la patience pour ça. Et il a bien failli en crever. Là encore, peut-être qu'il aurait dut. Peut-être que ça lui aurait épargné bien des douleurs et des problèmes. // Son père l'a retrouvé durant l'automne 98 alors qu'il gisait dans une rue, quasi-mort, après une rixe l'ayant opposé à une poignée de mangemorts. George préfère ne pas imaginer ce que son père a pu ressentir en retrouvant le corps d'un autre de ses enfants arrosé de sang et si immobile qu'il tenait alors plus du cadavre qu'autre chose. L'histoire courte, c'est que George a survécu, sauf que ça n'a rien eut de bref. Des semaines durant, son corps a été immobilisé dans le cadre de sa convalescence. Au début, c'était presque supportable et puis, rapidement, ça a commencé à le rendre barge. L'inactivité, son corps réduit à l'état de poids mort... Il a eut l'impression que le peu de force et de vie qui lui restait encore se flétrissait. C'est son père qui lui a permis de survivre à tout ça, sa présence et son soutien n'ayant jamais faibli durant cet enfer. // Au début de l'année 1999, quand son entourage l'a estimé plus prompt à agir de manière raisonnée, il a intégré le sixième cercle de l'Ordre. Il a été briefé par Ron et Hermione quant aux informations réunies grâce à Dumbledore sur Voldemort. Il a été écouté ce récit patiemment, sans que son visage ne trahisse jamais de grosse réaction. Il n'a pas été choqué, outragé. Il s'attendait à quelque chose dans ce goût-là. En fait, ce qui l'a le plus surpris, c'est qu'on se décide à le placer dans la confidence compte tenu de ses actes passés. Il y a perçu non pas un excès d'estime et de confiance, mais plutôt le résultat de l'insistance Ron qui a essayé de lui dégoter un but, de lui fournir là un moyen de surmonter et apaiser la colère rugissant dans ses veines. Sans doute que George ne devrait éprouver là que de la reconnaissance et faire de son mieux pour prouver que la confiance placée en lui ne l'a pas été à tort. Sauf qu'il est têtu et fatigué. Lorsqu'il se trouve en mission, sa nature impulsive et nouvellement destructrice se relâche et il ne fait pas mine de raffermir sa prise dessus. Il a soif de sang, de chaos et répugne à faire dans la demi-mesure. Il est imprudent, brutal et ça fait de lui une cible vulnérable. Pire encore, ses actes sont également susceptibles de menacer la sécurité de ses camarades de combat. Bref, c'est le bordel. Du coup, trop souvent, Ron s'en énerve et hausse le ton et George s'énerve aussi et ça peut partir loin. Neville a beau chercher à s'interposer, Hermione a beau sermonner... Le problème n'en reste pas moins là, solidement enraciné en George. // Ça va un peu mieux, à présent, même si c'est presque obscène à dire (ça l'est, du moins, aux yeux du principal intéressé). Si la tempête n'a jamais cessé de s'ébattre dans le coeur de George, ses actes sont un peu plus mesurés, son esprit lacéré rattrapé par le mal que ses actions sont susceptibles d'infliger non à ses ennemis mais à ses proches. Il souffre déjà suffisamment comme ça, nul besoin de déverser sa peine et sa rage sur les personnes qu'il aime et qui trouvent encore le moyen de l'aimer en retour.

Contre toute attente, il n'est pas seul. Ses actes, s'ils ne l'ont guère auréolé, ne sont toutefois pas parvenus à l'isoler. Il a bien essayé pourtant, d'instaurer une distance. Il le fait encore, machinalement. Il se tiens un peu en retrait de sa famille et sa langue autrefois si merveilleusement bien pendue s'affaisse dans sa bouche. Il n'est pas capable de feindre, de ramener à la vie, ne serait-ce qu'un instant, celui qu'il a été et qu'il a depuis soigneusement enterré. Il ne pourrait pas restaurer cette ancienne version de lui-même même s'il le voulait. Fred est toujours mort et les années passées ne changent pas ce fait, pas plus qu'elles ne comblent la plaie béante qui s'étend en lui. Il n'aime pas s'entourer de toute sa grande famille car il ne voit dans ces instants sensés lui apporter du réconfort qu'un rappel cuisant de l'absence de Fred. Il a conscience, aussi et surtout, du chagrin qu'il déverse. Même s'il essaie d'épargner ses proches, il ne peut s'ôter de la tête que ses efforts restent vains. Que quand ses parents le couvent du regard, ils ne perçoivent que du vide, un gosse, même pas entier, là où devrait s'en trouver deux. Et peut-être que ce n'est pas le bon jumeau qui est resté. Peut-être que Fred aurait plus assuré (difficile de faire pire, après tout). George déteste penser à ça. Il déteste penser à Fred en fait, tout en le faisant constamment. Une lame acérée qui n'a de cesse percer sa chair, le laissant constamment à vif. Tout le ramène à son frère et cette incapacité à se distancer de lui menace de lui faire encaisser bien des pertes encore. Lee aura été la première, la plus définitive. Un nouveau cadavre venu s'additionner à celui de Fred. Un nouveau pan autrefois rutilant de la vie de George, flétri et balancé dans le néant. Ça lui déchire le coeur. C'est insupportable. Lee que George n'a pas été foutu de seulement retrouver, même quand il était encore vie, même quand il était encore à sa portée. Lee contre qui il avait trop tendance à s'enflammer, Lee qu'il a maintenu à distance. A présent plus besoin. Plus de Lee à repousser. Au moins, au moment de mourir, Fred n'a pas eut matière à douter de l'amour de son jumeau. Il n'y a pas eut de mots manqués, oubliés. Pas de poids sur la langue. Non pas que ça aide. L'amour n'a pas sauvé Fred et ne sauvera personne d'autre. There is no special protection in this world for kind people.

a new hope  » la perspective d'avenir Des années qu'il ferme, claque, voir cadenasse, toutes les portes. Des années à évoluer amputé, sans qu'aucune lumière ne trouve plus refuge dans ses yeux, sans qu'aucune conversation guillerette n'ait pour effet d'afficher un sourire durable sur ses lèvres. Une vie désormais occupée à combattre des monstres sans jamais faire abstraction de celui qui éclot et grossit dans ses veines. Une vie qui n'en est pas une, comme pour se punir des fautes commises, des existences fauchées. La certitude qu'il ne mérite plus d'être là, que d'autres, partis avant lui, feraient bien mieux s'ils se trouvaient à sa place. Un foutoir de douleur, de ressentiment, de colère nimbée d'une culpabilité d'une force si dantesque qu'elle le paralyse carrément. Il attendait plus ou moins la fin, George, la délivrance dans le combat, quand une autre variable s'est invitée dans l'équation, transfigurant sa vie et son monde. Il va devenir père. Une nouvelle apprise de la bouche de Sinead Bullstrong, la future maman bien décidée à mettre au monde cet enfant. Une révélation qui a fait à George l'effet d'une grosse claque, qui l'a laissé choqué et ravagé d'angoisse. Sinead s'est empressée de lui désigner une porte ouverte, un échappatoire. Elle l'a immédiatement informé qu'elle n'exigeait rien de lui, qu'aucune pression ne pesait sur ses épaules concernant cet enfant. Sauf que quand bien même on ne le force pas à endosser le costume du père, George ne peut pas simplement détourner la tête. Il l'a envisagé pourtant, brulant de jouer l'autruche, de s'engouffrer par la première issue à sa portée, sauf que tout ceci est un leurre. Il n'y a pas d'issue pour lui, pas de chemin béni qu'il lui faut suivre pour déboucher à l'air libre, à l'abris de tout le chaos et de toute la souffrance qui le précipitent et l'enfoncent dans les ténèbres depuis la mort de son frère. Il a bien essayé de fuir dans le passé. De partir en solitaire, de s'isoler. Cela reste son premier réflexe. Dresser des barrières, des murs tangibles, affectés, autour de lui. Sauf que les fondations de ces protections sont branlantes, laissant toujours des parties de lui visibles, nues et vulnérables.
Il n'est pas prêt à devenir père.
Il n'est prêt à rien, pour ce qu'il en pense, si ce n'est à déchaîner cette violence qui bourdonne toujours en lui, cette soif de justice qui ne s'épanchera jamais. Mais c'est son enfant. Elle porte son enfant. Même si ce n'était pas prévu, même s'il aurait préféré qu'il en soit autrement, même si ce n'est pas son choix. Ce bébé n'en est pas moins le sien. Et il déteste cette foutue pression qui ne le lâche pas une seule seconde. Une pression née des attentes des autres à son encontre, mais aussi du regard qu'il porte sur lui-même. L'espoir ténu, pourtant existant, palpitant, qu'il pourrait bien y avoir encore une chance pour lui. Une chance de délivrance, de quelque chose qui ressemble peut-être non pas à un sentiment de pur plénitude, mais à une forme de bonheur, voir de paix. Et une partie de lui fortifiée au cours de ces dernières années lui chuchote que c'est absurde. Que c'est une fable qui a la sottise de s'enraciner en lui, qu'il pourrait bien s'exposer à une nouvelle chute, une dont il ne survivra peut-être vraiment pas cette fois. Mais il est bien là, contre toute attente, né de l'arrivée imminente cet enfant : l'espoir.
Et George entend bien s'y accrocher. En dépit de tout le doute, toute l'appréhension, toute la douleur et toute l'incertitude, là est son choix. A défaut d'être restauré, réparé, il en a fini de jouer avec la mort, de se laisser sombrer. Il le doit au petit têtard qu'il a mis en route et qu'il aura bientôt l'honneur de rencontrer.



Dernière édition par George Weasley le Dim 17 Juil - 20:44, édité 7 fois
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biographie
I would never slay the dragon, because the dragon was also me
It was then that the prince learned that innocence lost cannot be regained.
There are stains that cannot be washed away.
Not after years of repentance. Not in a whole lifetime of regret.


06/1998 - before the dark
« Everything we'll be better tomorrow. » La voix de Fred, qui transpire une certitude apaisante. Allongé dans son lit de l’autre côté de la pièce, George ferme les yeux, subtilisant l’obscurité de la chambre à celle qui l’attend sous le couvert de ses paupières.
« I guess so. » Il ne parviens pas à rassembler dans sa voix la moitié de la certitude qu’il perçoit dans celle de son jumeau. Il ignore pourquoi. Il lui semble juste trop simple de se figurer que la soirée du lendemain sera meilleure de la veille, comme si l’inverse ne pouvait décemment pas se produire.
Qu’ils récupèreront le diadème et Ginny. Surtout Ginny.
Qu’il en sera forcément ainsi.
Qu’ils seront bientôt à nouveau tous réunis.
« I never thought we'll get back at Hogwarts in those conditions. Hopefully, we'll leave the castle as gloriously as we did the last time. »
Un sourire chatouille le coin des lèvres de George alors que les souvenirs de la scène défilent brièvement dans sa tête. Le feu d’artifice transformant les couloirs du château en un labyrinthe de lumière, le sol défilant à vive allure sous lui et sous Fred juste avant qu’ils ne s’échappent par la grande porte… La sale face de crapaud d’Ombrage aussi et surtout, reconnaissable même dans la foule d’élèves venus saluer leur sortie, parfaitement identifiable dans son grotesque et sempiternelle tailleur rose.
Le bon temps. L’avant.
« I’ll wish for that. » Qu’il répond simplement, devinant sans même le voir un sourire jumeau au sien sur le visage de son frère.
« As you should! »
Sur ces mots, le silence retombe.
Ils ne sont pas tant familiers à ça, l’un comme l’autre : le silence. Ils ont toujours été bavards, Fred nettement plus que George sans qu’ils ne se distancent jamais beaucoup l’un l’autre.
Malgré tout, s’ils bavardent en général plus qu’ils ne se taisent, le silence ne les trouble pas, tout du moins pas lorsqu’il n’est partagé que par eux deux.
Rien ne manque jamais de naturel lorsqu’il est question de lui et de Fred.
Ils écoutent le bruit de leurs respirations entre-mêlées, laissent le monde s’assoupir alors qu’une nouvelle journée s’achève et que viens le moment de basculer dans le sommeil.
« Sleep well, brother. » La voix de George s’élève au bout d’un petit moment et il n’est guère surpris quand celle de son jumeau ne tarde pas à se faire entendre.
« You too. »
Et ça lui suffit. Ce sera mieux demain, mais en attendant ce n’est pas trop mal non plus. Il trouve encore le moyen de sourire un peu, George, juste avant de s’endormir.

06/1998 - the fall
Instant quasi-irréel.
Le temps qui se pétrifie, qui suspend pour ainsi dire sa course.
Le sort jeté en direction de Fred, son torse vulnérable devenue une cible inévitable.
Et George aux premières loges, jouissant d’une vue parfaite pour assister à la mort de son frère.
Il a quelqu’un à côté de lui, une main préventive, prête à se saisir de lui s’il lui venait l’idée de se jeter en direction de son jumeau, se mettant lui aussi sur le chemin d’une mort qui ne s’évitera plus.
Il n’est plus question de sauver qui que ce soit, seulement d’emboiter le pas à l’autre dans sa chute. Il le sait George, il le ressent. Que c’est la fin, que c’est terminé. Même si c’est grotesque vraiment, ce n’était pas sensé se passer comme ça.
C’était supposé être une bonne journée. Une bonne soirée surtout.
Ils étaient sensés rentrer à la maison, tous.
Victorieux. Ce foutu diadème à la main.
Ils étaient sensés être ensemble.
A la place c’est la chute.
Le sort qui trouve sa cible et Fred qui est fauché en plein vol.
Son frère si drôle, si solaire, si effroyablement vivant…
Plus rien de ça.
Plus qu’une masse. Plus qu’un corps. Plus rien.
Plus rien du tout.
C’est fini.
C’est vraiment fini.
Il se met à secouer la tête, George, les yeux plein de larmes, le corps agité de tremblements.
Il secoue la tête, encore et encore et encore.
Droite, gauche, droite, gauche, droite, gauche.
Il essaie de rejeter tout ça en bloc.
Comme s’il pouvait, par son unique volonté, restaurer les choses telles qu’elles étaient un instant plus tôt. Figer et remonter le temps. Dresser de nouveau Fred sur ses deux jambes.
Plus un corps, plus une masse.
Un être vivant, son frère.
Mais il a beau secouer la tête, rien ne se passe.
Il reste seul, toujours seul.
C’est là l’idée qui fait son chemin en lui. La perspective de ce qui l’attend.
Le vide, le manque.
Un trou béant, là où son frère avait l’habitude d’être.
Fred…
Il ne peut pas. Il ne peut pas vivre comme ça.
Il pleure pour de bon à présent, tellement qu’il y voit à peine clair.
Et puis il y a une force surtout, qui enfle dans sa gorge.
Une énergie qui grandit, s’étoffe, telle une vague gagnant en proportion juste avant de s’abattre.
C’est à ce moment là, alors que la force atteins son paroxysme, qu’il la laisse érupter.
Il se met à hurler.

06/1998
Il devrait rejoindre sa famille. Rejoindre quelqu’un du moins. N’importe qui. Tout vaut certainement mieux que de rester obstinément seul, d’autant qu’il n’aime pas ça. Il n’a jamais vraiment connu ça : la solitude. Ça lui est presque étranger. Il est habitué à évoluer dans un foyer grouillant de monde, où le moindre instant de rêverie a tendance à vous faire écraser le pied de quelqu’un par inadvertance. Plus encore, il est habitué à Fred. A son jumeau, toujours planté à côté de lui, ou tout du moins pas bien loin.
Toujours Fred, quelque part, à portée d'oreille et de vue.
Mais plus maintenant.
Cela fait un peu plus de vingt-quatre heures à présent.
Une journée.
Une journée que Fred est mort.
Une journée que George est seul.
Il a presque envie de partir lui aussi, tout brisé qu’il est. Il a l’impression qu’il n’y a plus rien ici pour lui. La solitude l’étrangle et le manque de son frère est si tonitruant qu’il empli tout, ne laissant la place pour rien d’autre.
Son estomac est vide et pourtant il a envie de vomir.
Mal dans sa tête, mal dans son corps.
Si ce n'était pas pour ceux qui restent, pour ses parents, pour sa fratrie amputée, il irait rejoindre Fred dans la seconde. Pensée odieuse, trop immonde pour seulement songer à la prononcer à voix autre, y compris dans une pièce solitaire.
Il a enfin une chambre rien qu’à lui. Un luxe dont il s’est toujours passé volontiers et il aimerait bien s’en passer maintenant aussi. Il porte une main à son visage, serre les dents alors qu’il s’étrangle sur un nouveau sanglot qui enfle dans sa gorge.
Ça n'apporte rien de pleurer, ce qui ne l’a pas empêché de verser larme sur larme, des heures durant, pratiquement sans interruption depuis son réveil.
Il ne peut pas faire ça. Il ne devine plus de lumière nulle part, plus d'issue par laquelle s'engouffrer.
Il est piégé.
Cloisonné dans une existence qui ne recouvre pour lui plus de sens. Même si la guerre doit finir, même si le conflit doit être remporté, la paix dans le pays restaurée... Fred sera toujours mort. Il n'y a pas de remède à ça.
Pas de solution pour George, pas de porte de sortie.
Ne lui reste qu'à se perdre dans le combat. Faucher des vies quand bien même cela ne rendra pas à Fred la sienne.
Une existence vaine.
Une existence tout de même.

10/1998
Les sorts fusent d'un côté comme de l'autre. La rue sombre s'illumine dans une foulée de déflagrations rapides. Festivité lugubre, morbide. Les gestes de George sont fluides, sûrs. Il ne flanche pas, même pas alors que peu à peu il perd l'avantage. Son corps est affaiblit, son visage durcit par les dernières semaines passées seul en homme enragé, porté par un mélange de douleur et de colère tel qu'il emporte tout le reste.
Il n'éprouve pas de peur alors même qu'il devrait. Il devrait s'inquiéter de ça aussi. L'instinct de survie qui ne viens pas, comme anesthésié. Il continue de se battre, de maintenir la tête de l'eau alors même que la mort commence à ramper dans sa direction. Il ressent presque sa morsure, pareille à une paire de griffes venues taquiner la chair trop tendre de son cou.
Des rires déments fusent autour de lui. La victoire de l'ennemi annoncée alors que la défaite de George se part d'un goût d'évidence.
Fuir. Transplaner. Tout du moins essayer.
Pour ses parents, au moins.
Histoire qu'ils ne pleurent pas un autre gamin.
Peut-être qu'il pourrait, à moins que non..
Non.
Nouveau sort qui fuse et la baguette de George qui lui échappe. Sa main n'a même pas le temps de retomber mollement, tragiquement vide.
Une attaque l'assène de plein fouet et sans qu'il ait eut le temps de dédier à qui que ce soit une dernière pensée les ténèbres s'abattent sur lui.

11/1998
Il ignore depuis combien de temps ça dure. Il sait juste que ça fait trop longtemps. Il n’en peut plus. Il n’en peut vraiment, vraiment plus. Il a besoin que cela cesse. Il a besoin que tout cesse. Il force encore sur ses membres, vainement. Ses jambes ne bougent pas d’un pouce, ses bras pas davantage.
Il va devenir barge.
Il va vraiment devenir barge.
Il a perdu l’énergie de crier, de grogner, de se débattre.
Ça lui reviens parfois. Une montée de colère, grossière et vivace, à laquelle il s’abandonne avant de la laisser retomber, le laissant plus vide et asséché encore.
Parfois, le sommeil l’emporte. Quelque chose qu’on peut appeler sommeil, tout du moins, mais ça n’en est pas vraiment. Il n’a pas l’impression d’atteindre une forme de quiétude, jamais. Il est censé cicatriser, se remettre, c’est le but de tout ça après tout. On ne l’immobilise pas par plaisir, à seule fin de le voir perdre le peu de sanité qu’il lui est encore possible de rassembler.
Il n’empêche qu’il ne va pas bien.
Pas bien du tout.
Il lui semble que ça fait tellement, tellement, longtemps qu’il ne s’est pas senti « bien ». Franchement, il ne sait même plus à quoi ça ressemble, et ça fait même pas un an.
Même pas un an sans Fred.
Comment il va faire, comment il va faire…
Il tire encore, il force.
Il s’escrime, espèce d’abruti.
Ca bouge pas. Il est coincé, piégé. Plus d’issue pour lui.
Sa colère s’émousse, ça arrive parfois. Pas au profit d’une émotion positive, toutefois, non. Jamais.
C’est le désespoir qui s’invite dans son coeur et qui pèse si lourdement son torse qu’un gros sanglot lui échappe.
Il n’a pas envie de pleurer. Il ne veut pas. Mais que faire d’autre franchement ? Il n’y a rien d’autre à faire.
Et quand c’est parti, c’est foutu.
Un sanglot, puis un autre, et encore un autre.
Il essaie de se calmer, mais ça marche jamais. Il parviens juste à s’étouffer et ça le désempare.
C’est pathétique.
Il est pathétique.
« Shh, you're going to be okay Georgie, you're going to be okay. » La voix de son père, familière. Sa main qui trifouille doucement dans sa tignasse en un geste réconfortant.
Il se force à fermer les yeux, George, alors qu’un nouveau sanglot enfle dans sa gorge.
You’re going to be okay.
Il ne voit pas comment.
« I've got enough, dad.. » Il s'étrangle sur les mots, peine à les formuler entre deux sanglots. Il essaie de s'inciter au calme, de se focaliser sur sa respiration.
Breathe, beathe.
Il n'y arrive pas.
Il secoue la tête, au comble de la fatigue et de la frustration.
« I need this to stop.. Please, I... » Il en viens à supplier franchement. Plus une once de fierté dans sa voix. Il s'en fou, il s'en fou tellement.
« You'll survive this. » Et George sait que son père ne fait pas seulement allusion à ses blessures et à son corps immobilisé pour assurer sa pleine convalescence. Il parle de Fred. De la raison du pourquoi il a été retrouvé dans cette rue, à demi-mort, après une altercation dans laquelle il n'aurait jamais dut s'engager seul. « It may seems to you like you won't right now, but you will, I swear. »
Il a envie de rétorquer que non. Que, franchement, il n'en a même pas envie. Qu'il veut juste que ça s'arrête, mais à quoi bon ? Alors il s'étrangle à nouveau sur unn sanglot et quand la main de son père saisit la sienne, il s'accroche à ça.
Il glane du courage là où il y en a.

02/1999
On l'appelle, mais il ne répond pas.
Il file entre les tentes qui parsèment le terrain. Quelques voix s'élèvent sur son passage. Il les reconnaît toutes, mais ne fait pas mine de s'immobiliser pour autant. Il perçoit celle de sa mère dans le lot, sa mère qui cherche à le rattraper avant qu'il ne file et il presse le pas pour toute réponse. Il n'est pas sans éprouver de la culpabilité, mais il n'a pas envie de parler de ce qu'il s'est passé. Il a déjà eut sa dose de conflits, merci bien.
Il s'est embrouillé avec Ron, a même faillit en venir aux mains. Il ne l'a pas fait, mais uniquement car on l'en a empêché. Il a ensuite réussi tant bien que mal à emmurer la colère enflant dans sa gorge quand Hermione a à son tour élevé la voix pour ré-instaurer un semblant de calme. Et maintenant...
Maintenant il veut juste laisser tout et tout le monde derrière lui. Il aura tout le temps de faire sermonner davantage plus tard, quand il se fera moins l'effet d'une bombe à deux doigts d'exploser.
Mieux vaut pour tout le monde qu'il se retire d'ailleurs. C'est la meilleure façon, compte tenu de l'état actuel de George, de limiter de très évitables dégâts.
Ses pieds le portent à vive allure et déjà sa main file vers la poche de son pantalon et vers la baguette qui se trouve dedans.
Transplaner.
Où ça? Il n'en sait trop rien. Il n'a plus vraiment de chez lui, rien qui s'en approche même vaguement. Il ne se sent plus chez lui nulle part, même entouré de ses proches. Il y a toujours comme un vide en lui, un vide ironiquement si vaste et compacte, qu'il n'en finit plus de maintenir tout le monde à distance.
C'est ce à quoi il est abonné à présent. A ce sentiment de solitude persistant, même lorsqu'il se trouve dans un endroit noyé de monde.
Il sursaute presque quand une silhouette surgit avec brusquerie devant lui. Il s'immobilise enfin, le temps d'un instant, alors que Sinead fait son apparition devant lui. Leurs regards se téléscopent et s'accrochent. Il a envie de soupirer.
Non contre elle spécifiquement, mais contre tout le monde, lui-même compris dans le lot.
Surtout lui en fait. Car il est infâme. Infâme et injuste.
Il n'aurait pas dut n'en faire qu'à sa tête lors de la mission, au risque de non seulement se mettre en danger lui-même mais aussi les autres. Qu'aurait-il fait si son acte avait blessé quelqu'un, ou pire ?
Il n'aurait pas dut davantage répondre à Ron dont les remontrances étaient plus que légitimes.
A l'instant, il n'aurait pas dut fuir sa mère dont il sait les intentions bonnes et le coeur empli d'inquiétude.
Il ne devrait pas être tel qu'il est à présent, mais il ne peut pas s'en empêcher. Il n'a que ça, que cette colère tapie dans ses veines.
Et il est tellement fatigué.
Sinead a le bon goût de ne pas lui demander s'il va bien. Ce serait parler dans le vide, enfoncer de bon coeur et à ses risques et périls une porte d'ores et déjà bien ouverte.
A la place elle paraît réfléchir, sélectionnant ses mots avec adresse avant de desserrer les lèvres. « Wanna come and not talk with me ? » Rien de moins que ça.  Être accompagné. Pour ne pas parler.
Ça n'a l'air de rien. Dans les faits, c'est même à la portée de tout le monde, sauf que ça n'est pas le cas.
Sa famille, ses amis, toutes les personnes qui l'ont connu ou même seulement croisé dans le passé... Ils paraissent tous vouloir lui parler. Lui dire des mots sensés apaiser la force bestiale qui tempête dans son coeur. Lui dire des choses, ou, pire encore, le faire parler, alors même qu'il n'aspire qu'à se taire.
Ne pas parler, ne pas être seul.
Ça n'a l'air de rien et pourtant c'est tout.
« Thank you. »

2000
Lee qui continue à parler, à l’interroger. Et la colère de George qui grossit alors que sa patience s’amenuise. Ses doigts tapotent la table qui le sépare de son ami. Est-ce qu’ils peuvent seulement se qualifier encore ainsi d’ailleurs ?
Amis ?
Il a mal quand il regarde Lee, George.
Il a mal car ça sonne creux. Il manque Fred auprès d’eux. Il manque toujours Fred. Et il y a quelque chose dans les yeux de Lee. Quelque chose qui prend George à la gorge.
Peut-être que c’est dans sa tête. Certainement même.
Il réfléchit trop, interprète trop. Plus de légèreté en lui. Sa propension à l’allégresse a été enterrée avec Fred, il y a de ça déjà trop longtemps.
Et sa tête bourdonne.
Il porte une main à sa tempe. Il a envie que Lee s’en aille. C’est trop. C’est juste trop. Il ferme un peu les yeux, histoire de subtiliser son regard à celui de son ami.
Cela aurait dût être lui.
Il le pense, souvent.
Quasi tout le temps.
Qu’il aurait dut mourir à la place de Fred. Que son frère aurait été meilleur que lui pour gérer tout ça. Gérer le manque, gérer l’absence. Fred aurait fait preuve de plus de force, de plus de patience. Fred aurait été un soutien pour Lee. Fred aurait été un soutien pour tout le monde, alors que George…
George se délite, s’effrite.
Il se perd, se détruit.
Il est l’artisan de sa propre chute, piégé dans un déluge d’émotions trop sombre qui le mène sur des routes qu’il devrait avoir l’intelligence d’éviter.
« Come on. I could help, I… »
Il doit garder les lèvres scellées.
Il doit maintenir en son sein la colère qui empiète sur tout le reste, qui bourdonne en lui. Il n’est pas en colère contre Lee. Lee n’est pas la problème. Lee est la victime en fait, franchement. Il mérite mieux que George, ou tout du moins mieux que ce qu’il reste de lui.
Un ami plus clément, plus patient.
Durant un temps, cet ami digne de ce nom, George l’a été. Il a été quelqu’un de bien, quelqu’un de bon. Sauf qu’il ne l’est plus. Il n’est plus grand chose. A peine un homme. Plus une masse de ténèbres grouillantes. Une bombe à retardement.
Attention.
Explosion.
Il desserre les lèvres et tout est foutu. Ne restera que des cendres.
« No you CAN’T! »
Sa voix qui tranche brutalement l’air. Il la reconnaît à peine. Pas de chaleur dans son intonation. Que de la colère. De l’impatience aussi, et puis de la fatigue. Ça ne fait pas bon ménage.
Face à lui Lee se fige et son expression se durcit.
Il a rouvert les yeux en criant, George, et il doit résister à l’envie de les refermer.
Il n’aime pas regarder Lee, en cet instant plus encore que d’habitude. Trop de déception. Un soupçon de pitié aussi. Comment faire autrement ? George est effectivement pitoyable. Il n’en pense pas moins que les autres à ce sujet. Y a plus rien à tirer de lui. La meilleure part de lui est partie avec Fred et elle se trouve désormais tellement loin de lui…
Il est aussitôt assaillit par la culpabilité. Car il n’est pas mauvais. Il ne blâme Lee pour rien quand bien même son insistance le met affreusement à crans. Il secoue la tête, place brièvement une main sur ses yeux avant de la laisser retomber sur la table.
« I’m… » Awful. Broken. Sorry.
Les mots qui s’entassent à la commissure de ses lèvres et il secoue encore la tête, n’en prononce aucun. Les mots… Franchement, est-ce qu’ils ont seulement une once de pouvoir dans ce genre de situations ? Il a le sentiment qu’il pourrait bien prononcer toutes les excuses du monde que ça ne suffirait pas. Non pas que ça devrait le retenir d’essayer... «  I can't tell you anything. So stop asking. »
Stop asking. Stop trying. Stop holding on.
Fucking stop.


02/2007
Il émerge lentement de sa nuit. Et il se sent bien. Cela lui arrive parfois au lever. Une période de quelques secondes pas plus. Toujours trop court. A peine le temps de se saisir de cet instant, à peine le temps de le savourer.
A peine le temps de mettre le doigt dessus, vraiment, de s’en délecter.
Un instant quasi parfait durant lequel, encore à demi prisonnier des brumes d’un sommeil agité, il oublie brièvement tout.
Durant ces quelques secondes idylliques, dépouillées d’ombres et de tristesse, il parviens presque à faire abstraction du poids qui l’accable depuis la mort de Fred.
Durant ce moment, il va bien.
Et puis la brume s’évapore. Les contours se dessinent, les angles s’affutent. La réalité reprend ses droits.
Retour à la normale et elle n’a rien de franchement jouissif.
Ce matin il est accueilli par les grognements du Tempest où il s’est endormi la veille. L’esprit qui habite le bateau se plaint joyeusement. C’est sans doute ce qui l’a éveillé, non qu’il s’en soucie ou s’en agace particulièrement. S’il n’a pas fait une nuit entière, il a toutefois réussi à s’assoupir durant plusieurs heures ce qui est toujours plus que ce à quoi il est accoutumé.

Allongé sur le lit dans la cabine de Sinéad, il ne bouge pas d’un pouce.
L’obscurité de la pièce n’est pas entière. Un peu de lumière filtre, laissant comprendre que la journée a commencé.
Il devrait se lever, George. Il ne le fait pas. Il s’octroie quelques instants sur ce lit, encore.
Il a perdu le compte de tout ce qu’il devrait faire, de toute façon.
Il a cessé d’énumérer ses erreurs, les fautes qu’il accumule depuis bientôt dix ans.
Trop de choses à se faire pardonner et sans doute que ça ne viendra pas. Il sera toujours endetté. Toujours en dessous des attentes des autres. Cela, il peut faire avec (il n’a pas le choix, de toute façon). Franchement, il a bien pire à gérer.
Sous les draps, il remue un peu ses orteils et il laisse son regard bleuté dériver en direction du plafond de la cabine. A côté de lui, Sinéad dort encore. Faut dire qu’elle est plus habituée que lui aux joyeuses plaintes du Tempest. Peut-être bien qu’elle ne les entend même plus ou qu’ils lui font désormais l’effet d’une berceuse aléatoire.
Le bateau brûle de ficher le camp. De partir à l’assaut des flots. D’aller au loin.
Il ne la comprend que trop bien, George, cette carcasse bougonne.
Il aimerait bien partir au loin lui aussi, non pas que ce soit franchement une option. Il ne lâchera pas les armes et quand bien même il prendrait ce chemin-là, il n’y a pas d’autres endroits pour lui, pas vraiment.
Où qu’il aille, ses ténèbres le suivront. Pas d’après, pas d’horizon. Sa vie est déjà foutue alors autant en user pour essayer d’épargner ceux qui ont encore quelque chose à sauver.
Il se tourne vers Sinéad, vers ce qu'il a réussi à bâtir parmi toute cette désolation. Un soutien nouveau. Une distraction aussi car telle est la raison de leurs parties de jambes en l'air désormais aussi fréquentes que soudaines. Ils s'aident l'un l'autre et dans le fond, c'est tout ce qui importe.
Y a pas de mal à se faire du bien, d'autant plus quand tout va mal.

07/2007
Non. C’est ce qu’il se répète. Ça boucle dans sa tête. Non, non, non. Il devait arriver. Il était sensé les rejoindre. Il n’était pas sensé mourir.
Ça a recommencé. La mort a de nouveau surgit, mauvaise, vicieuse et elle a emporté un autre morceau de George.
Lee.
Lee est mort.
Il ne l’a pas encore dit à voix haute. Peut-être bien qu’il ne le fera pas du tout. A quoi bon ? L’impuissance des mots là encore. Le poids des actes et la brulure de tout ce qui n’a pas été fait, de tout ce qui n’a pas été dit.
Qu’est-ce qu’il lui a dit en dernier ? C’est tout récent et pourtant déjà trouble. Ça n’a pas de valeur, ça n’en a tout du moins plus.
Lee est mort.
Mort comme Fred.
Rayé de la carte, disparu.
Là, puis plus là.
Il connaît ça George, la brutalité de la chose. Peut-être que ça devrait faire moins mal. Peut-être qu’il devrait s’être accoutumé à tout ça. Mais ce n’est pas le cas, on ne se fait pas à certaines choses et la mort en fait partie.
Il enroule ses bras autour de son ventre. Il se décompose. Il se fait l’effet d’un jouet brisé et laborieusement ré-assemblé. Un être incomplet, mal emboité, mal ficelé. Trop de fissures, de brèches. Trop d’ombres, trop peu de lumière.
Il avait hurlé quand Fred est mort. Maintenant… Il se sent vide, creux.
Quelque part c’est pire encore qu’avant.
Pire car il n’a pas eut l’opportunité de réparer son amitié avec Lee. Non, c’est faux. C’est que des conneries, des mensonges qui ne prennent pas, qui glissent sur lui tout au plus.
Ce ne sont pas les opportunités qui ont manqué, les chances de réparer. Il a pris Lee pour acquis. Il a cru avoir du temps. Abruti. Foutu abruti. Il s’est accordé le luxe de perdre quelqu’un d’autre.
Peut-être bien qu’il a ce qu’il mérite. Que c’est sa punition. Sauf que ça reste injuste. C’est parfaitement, complètement injuste.
Autour de lui, la masse de gens s’effiloche, se disperse. Certains ont retrouvé des êtres aimés.  D’autres, comme George, ne ressortent de tout cela qu’avec de nouvelles pertes à dénombrer. Drôle de mélange de joie et de tristesse. L’amertume reste. De l’amertume partout, dans tous les coins. Et ce parfum de cendres plein la bouche.
Il est à deux doigts de partir, George, de fuir encore. A croire que ça lui réussi bien. A croire qu’il n’apprend, n’entend pas, ne comprend pas.
Ses bras tremblent, sa tête est lourde et à défaut de pleurer, son regard est hanté, effleurant les choses et les visages sans vraiment les voir.
Jusqu’à Elena.  
Elena qui apparaît tout à coup dans son champ de vision.
Elena qui a l’air encore plus mal en point que lui.
Elena qui s’effondre littéralement, ses jambes la lâchant purement et simplement. Brusquement George s’anime, s’arrachant à sa torpeur accablante, se précipitant pour retenir son amie.
Une autre amie dont il s’est éloigné. Un morceau du passé.
Une amie qu’est encore là toutefois, bien en vie, bien que détruite, comme lui.
Il arrive à l’atteindre avant qu’elle ne tombe. Ses mains volètent vers ses épaules avant que ses bras n’entrent dans la danse, l’enserrant, lui accordant un point d’encrage alors que lui même est loin d’en tenir large.
Il l’attire à lui et la serre. Fort. Et il sent qu’elle le serre aussi, qu’elle s’accroche à lui. Ses ongles s’enfoncent même un peu dans son dos, mais il ne bronche pas. C’est une douleur inoffensive, presque illusoire en comparaison à l’ignoble peine qui les lacère bien volontiers.
Et ils restent là, longtemps, alors que le monde continue de poursuivre sa course autour d’eux. Il s’autorise même à pleurer de concert avec elle. Il n’y a rien d’autre à faire.

coming soon
Il l’ignore encore George, mais il a commis une erreur.  Une erreur qui menace de le précipiter en des terres aussi angoissantes qu’inconnues. Une erreur qui va le forcer à envisager un avenir, précisément ce à quoi il évite farouchement de penser. Car il a mis enceinte Sinead.



hoyy but what is grief, if not love persevering? — gw 1150482778 ceci étant un petit comeback, je me suis permise de récupérer ma fiche que je vais tout de même éditer, histoire de prolonger un peu mon histoire et faire quelques ajouts éventuels. nod but what is grief, if not love persevering? — gw 736882016
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+au cas où
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Arthur Weasley
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Âge : 10 juillet 1950 (56 ans). Cancer ascendant vierge, tu es le pilier sage et solide de ta famille, le rocher auquel on se raccroche en pleine tempête
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but what is grief, if not love persevering? — gw 3917032287 but what is grief, if not love persevering? — gw 3917032287 but what is grief, if not love persevering? — gw 1910853676

re-bienvenue parmi nous et re-bienvenue dans la mif :keur.
ravie de te revoir dans le coin !
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Sinead Bullstrong
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Tu sais déjà à quel point je suis heureuse de te revoir ici et avec George en plus !!! Tellement hâte de pouvoir reprendre nos rp et tout ce lien que j'aime !
Courage pour le reste de ta fiche et rebienvenue à la maison but what is grief, if not love persevering? — gw 736882016 but what is grief, if not love persevering? — gw 736882016
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Elena Alvarez
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Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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je
suis
si
contente
aehufqhhqdh?????

but what is grief, if not love persevering? — gw 3917032287 but what is grief, if not love persevering? — gw 3917032287 but what is grief, if not love persevering? — gw 3917032287 but what is grief, if not love persevering? — gw 3917032287

revoir george, revoir toi, omg je m'y attendais tellement pas et je but what is grief, if not love persevering? — gw 4140770214
toujours esthétiquement fan de ce que vous faites, le titre!!!!, le passage avec elena jamais je m'en remettrai, et ptn le bby qui va naître et-- j'ai trop trop hâte de voir ce que vous nous avez réservé ça va être GRANDIOSE omg o u i n but what is grief, if not love persevering? — gw 1172237334 but what is grief, if not love persevering? — gw 1172237334 but what is grief, if not love persevering? — gw 1172237334
c'est vraiment un gros gros plaisir de te revoir dans le coin, il faudra qu'on discute évidemment à l'occasion !!, mais en attendant bon retour, bon courage pour l'edit de la fiche, et surtout rebienvenue omggggg but what is grief, if not love persevering? — gw 1215722860 but what is grief, if not love persevering? — gw 1215722860 but what is grief, if not love persevering? — gw 2074697252 but what is grief, if not love persevering? — gw 2074697252 but what is grief, if not love persevering? — gw 3374001651 but what is grief, if not love persevering? — gw 1958205885 but what is grief, if not love persevering? — gw 1150482778 but what is grief, if not love persevering? — gw 2074697252

but what is grief, if not love persevering? — gw 1566152604 but what is grief, if not love persevering? — gw 1566152604 but what is grief, if not love persevering? — gw 1566152604 but what is grief, if not love persevering? — gw 1910853676
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Leonor Martillo
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Trop heureuse de te revoir par iciiiiiii!! La belle surprise! Et puis je l'aime tellement ton George :craque Hâte de poursuivre tes histoires!

Full love!!! but what is grief, if not love persevering? — gw 736882016
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Angelina Ramirez
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Occupation : ESCORT À TEMPS PLEIN POUR LE COMPTE DES JUNG (15/11/2007) MAIS CHUT C'EST UN SECRET ;
Allégeance : SA PROPRE PEAU DUH ;
Particularité : QUART HARPIE MAIS SANS LES PLUMES ;
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t3506-i-may-be-heartless-
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AHHHHH welcome back !!!!
grave happy que tu sois de retour!!! (toujours autant un plaisir de te lire!!)
trop trop hâte de lire les sujets avec sinead ... i will be lurking ... in the shadows ... but what is grief, if not love persevering? — gw 2909631245
but what is grief, if not love persevering? — gw 565187633 but what is grief, if not love persevering? — gw 565187633 but what is grief, if not love persevering? — gw 565187633 but what is grief, if not love persevering? — gw 565187633 but what is grief, if not love persevering? — gw 565187633 but what is grief, if not love persevering? — gw 565187633
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OMGGGGGGGGG JSUIS SI CONTENTE BEST GEORGE IN TOWN  but what is grief, if not love persevering? — gw 123712488 but what is grief, if not love persevering? — gw 123712488 but what is grief, if not love persevering? — gw 123712488 but what is grief, if not love persevering? — gw 123712488 but what is grief, if not love persevering? — gw 123712488
rebienvenue ohlala si heureuse de te revoir dans la peau du meilleur frère (yes, avec ron. et percy même si  but what is grief, if not love persevering? — gw 2909631245)
trop hâte de revoir les bails de famille ça va être beaucoup trop bien I love you 
rebienvenue rebienvenue rebienvenueeeee  but what is grief, if not love persevering? — gw 2223887705
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Hunter Wallace
PHOENIX SYMPATHISER
Hunter Wallace
Date d'inscription : 18/04/2022
Messages : 158
Crédit : avatar ©depraysie, signature ©poupoune, gifs ©neshamas ©dailycomer, image profil ©daia (pinterest), quote ©harry styles.
Âge : vingt-neuf ans, sans doute pour un petit moment (4 mars 1978).
Occupation : elle a récemment rejoint les rangs de la values brigade ; ça paie pas de mine, éthiquement, elle sait pas trop quoi en penser, mais c'est comme ça.
Allégeance : espionne pour le compte du gouvernement, traque pour le gouvernement, refile de temps en temps des infos à l'ordre, lève son majeur dans toutes les directions.
Particularité : elle cumule les malédictions entre le vampirisme et celle qui la lie à ses frères et sœurs... puis elle est troisième œil aussi.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t5471-i-cry-when-angels-d
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but what is grief, if not love persevering? — gw 3917032287 but what is grief, if not love persevering? — gw 3917032287 but what is grief, if not love persevering? — gw 3917032287
QUEL RETOUR but what is grief, if not love persevering? — gw 1596509048
Je savais pas quel personnage prendre entre Neville (#C64ever), Peter (pour toutes les fois où Fred et George ont fait des expériences sur Croûtard), Minerva (pour toutes les heures de colle, hum), mais finalement je me dis qu'avec Hunter on a carrément moyen de se trouver un lien cool cette fois, et j'espère quelques RP but what is grief, if not love persevering? — gw 1323145405 (même maison, même promo, mêmes troubles)
En tout cas je suis trop contente que tu reviennes parce que ton George est but what is grief, if not love persevering? — gw 1566152604
Trop hâte de lire les ajouts et puis de le voir accueillir son enfant là DRAMAAAA
Rebienvenue à la maisoooon but what is grief, if not love persevering? — gw 123712488
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