BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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Billy Barlow
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Billy Barlow
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Âge : 260 piges. Increvable, comme les cafards.
Occupation : Hound absolument pas zélé ni impliqué de la VB.
Allégeance : A son cul, vous dirait-il volontiers, mais les circonstances ont fait qu'il sert depuis 2003 le gouvernement sorcier.
Particularité : Quart de triton (facilités en magie curative et bonne résistance générale, sans compter le caractère de merde). Vampire depuis 1781. Maître rākau (discipline ancestrale qui lui permet de savoir combattre avec n'importe quelle arme blanche ; couplé à sa magie sans baguette ça fait des étincelles). Maudit par le pacte du Ba en 1979, il a été obligé de protéger Jiménez père, et doit protéger aujourd’hui Jiménez fils.
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman - Page 2 EmptyJeu 28 Juil - 20:15
tw: sang, blessure

Billy se concentre sur les lunettes de Bernie. C’est ridicule. Penchées comme elles le sont, avec cette buée sur les verres, le visage de son protégé ressemble à celui d’un automate que des vents violents et une pluie torrentielle auraient démoli. Très précis ? Oui. Parce que c’est un souvenir : celui de la vieille Jodie, une liseuse de bonne aventure moldue qu’il avait pour voisine à Salem. Elle avait mis toutes ses économies dans cet automate aux joues rondes et aux yeux sinistres qu’elle appelait Charm et qui était censé aguicher le peu de badauds qui traînaient dans les environs ; deux jours plus tard, une tempête terrible avait démoli son acquisition et la vieille Jodie, en plus d’être ruinée, était malheureuse comme une pierre. Maintenant qu’il y pense, Billy trouve que Bernie ressemble à Charm.

Le souvenir est précis et, bien que banal, important. Il permet à Billy de se concentrer sur les lunettes de Bernie et les petits détails qu’il a de similaires avec Charm pour éviter au filet rouge dégoulinant de sa nuque de trop attirer son attention. C’est déjà suffisamment difficile comme ça de s’approcher de lui en entendant son rythme cardiaque tambouriner dans ses oreilles et en reniflant son odeur corporelle faite de sueur et de sang (s’il fallait la décrire, Billy dirait qu’il y a quelque chose de semblable à la réglisse, sûrement à cause de tous ces gâteaux que Bernie fait et goûte et qui ont imprégné ses pores et ses lèvres d’une odeur de sucre). Au lieu de lui promettre de garder ses stupid fangs loin de sa stupid carotid (Billy ne promet jamais rien - et quand il le fait il ment), sa main se lève et vient se poser contre la coupure nette. L’ironie du hasard fait qu’il n’a pas d’autre choix que d’utiliser sa dextre, soit celle qui est déjà maculée par son propre sang ; le toucher sur la peau de Bernie est donc froid, mouillé, et encore plus désagréable que la paume s’appuie complètement contre la nuque quand elle aurait pu rester à distance et soigner quand même la plaie.

Bernie ressemble à Charm, l’automate de la vieille Jodie, c’était à Salem et Tyron Davis chantait she didn’t bat an eye, as I packed my bags and leave et même si Billy trouvait à toutes les chansons de cette année 1969 un quelque chose de tendancieux qui le faisait ricaner comme un abruti celle-là lui brisait le cœur - il se concentre sur ça, Salem, Jodie, Charm, Davis, I keep lookin’ back but my baby’s nowhere in sight… sur tout sauf Bernie, sa sueur sucrée et l’odeur de son sang chaud.

"I’d like to think you’ll never hurt me, Billy…" Billy continue d’observer la monture de traviole, remarque des rayures sur les verres maintenant que la buée s’amenuise - et plus elle s’amenuise, plus les yeux de Bernie apparaissent derrière, fuyant les siens comme deux petits animaux fuient un prédateur. La mâchoire du vampire se contracte. Il n’aime pas cet instant malgré les bénéfices que lui a apporté l’hémoglobine avalée (détente musculaire, régénération cellulaire, satisfaction sexuelle). Il y un mais. Il y a toujours un mais. Avec bien moins de précision Billy se souvient cette fois de ce quelque chose d’autre avant sa vie à Salem, ce quelque chose qui lui tenait à cœur et près duquel il se sentait bien mais près duquel il n’avait pourtant pas sa place. Maintenant qu’il y pense, Billy trouve que Bernie ressemble à ce quelque chose. "But (nous y voilà) I’m really afraid one day, you won’t be able to control yourself with someone else…" Un soupir traverse les narines de Billy, l’agacement identique à celui d’un adolescent qu’on soûle avec des leçons de morale. Rug aussi lui disait souvent ça (d’un ton beaucoup plus sec et avec tout le mépris qu’il sait lui réserver) ; ce à quoi Billy lui a un jour rétorqué "that’s why I close my eyes so many times, mate, so I don’t have to control shit; what I can’t see can’t piss me off". Billy va pour le rappeler aussi à Bernie, mais avant de pouvoir l’interrompre son protégé précise. "I mean, your deal with my father fucks you up if something happens to me… but what should I do, if something happens to you?"

Billy met quelques trois secondes à piger que l’inquiétude de Bernie s’étend à autre chose qu’à la sécurité de ses congénères. Trois secondes pendant lesquelles sa magie termine de refermer la petite plaie de Bernie. A la fin de ces trois secondes, Billy laisse sa main là où elle est même si son soin est terminé. "Cry your eyes out shouting: oh, Billy, why did you have to die!! you were the coolest, sexiest guy I've ever known!, and then throw the trippiest funeral party one's ever seen 'cause I totally deserve it", qu’il conclut, l’air d’être imprégné par ce qu’il raconte en continuant de tâter le pouls de son protégé sous sa paume froide et humide. Billy n’est évidemment pas sérieux (on n’est pas sérieux quand on a deux cent ans - et les vieux vampires qui le sont ont toujours beaucoup étonné Billy quoi qu’il n’y ait jamais eu la moindre admiration dans cet étonnement). Billy est encore moins sérieux que les paroles de Bernie l’ont touché et qu’il n’a jamais trop su quoi faire dans ces cas-là sinon jouer à l’idiot et espérer que ce qui le touche ne devienne pas trop gros, parce que c’est nul, de s’attacher, c’est vraiment de la merde, d’aimer (Billy ne s’attache jamais - et quand il commence à aimer il finit toujours par se casser).

Mais Billy n’a pas bougé d’un poil.
Il reste devant Bernie, sa main contre la nuque.
Après tout, il n’a pas le choix : comme son protégé l’a dit, c’est une question de deal.
Et de rien d’autre.

Il sourit en coin. Si mollement que les longues canines peinent à apparaître. Ce sont ses grandes billes aux pupilles dilatées qui fuient maintenant le regard de Bernie. A un eye-contact potentiellement trop émouvant il préfère mater l'annulaire marqué que Bernie se triture, puis sa toge blanche tachée de rouge, contre laquelle sa pogne s’enroule après avoir quitté sa peau moite. "You better wear that shit to my funeral by the way, 'cause it reaaaaally really looks good on you…" L’autre main prend appui contre la paroi derrière Bernie, en une attitude de vieille star du rock qui croit encore à l’effet boeuf qu’elle peut faire sur ses fans (Billy Barlow the legend: on tour!). En tout cas, il espère que ça fera un peu d’effet à Bernie - c’est difficile à dire, en quatre ans qu’ils se connaissent Bernie a plus eu l’air agacé par lui qu’autre chose, cela même s’il l’a vu une ou deux fois rougir des oreilles, mais en même temps, il lui arrive aussi de rougir des oreilles quand sa copine lui parle, et Bernie n’est clairement pas attiré par sa copine (it’s palpable, blondie). Billy a envie de plaire à Bernie ; de l’entendre bafouiller des Billy gênés, de le voir se tordre sous lui, de sentir son palpitant cogner à tout rompre contre sa cage thoracique, et de renifler son odeur sucrée - pour une fois dépourvue du parfum rance de ses vieux pulls (quoi que ça ne déplaise pas à Billy, comme parfum) - dégouliner par tous ses pores.

C’est à cause du sang dans sa bouche.
Des sortilèges de confusion.
De la ruée d’adrénaline post-combat.
De tout ça, et de rien d’autre.

"You’d miss me, wouldn’t ya? ... if something happened to me", qu’il roucoule au-dessus de ses lunettes un peu de travers. Il y a une pression indéniable contre le tissu de la toge. Le poing de Billy s’y accroche avec un désespoir qu’il pensait lui être étranger mais qui lui est bizarrement familier. Il se barricade derrière un nouveau sourire moite. "Say it. Say you’d miss me Bunny…" A cette distance, d’un écart de deux centimètres tout au plus, Bernie a enfin confirmation que Billy l’appelle en effet Bunny. Depuis Merlin seul sait combien de temps.
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Bernardo Jiménez
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman - Page 2 EmptySam 13 Aoû - 16:12
Billy pose sa main dans la nuque de Bernie. Elle se fraye un chemin sous son oreille et entre le creux formé par son cou et son épaule. La sensation humide et fraîche arrache un léger tressautement à Bernie qui penche une seconde la tête sur le côté, comme s’il voulait que sa joue retienne prisonnière la main qui s’est aventurée à même sa peau. Bernie relâche aussitôt la pression qu’il exerce sur le dos de la main de Billy.
Pour être honnête, il ne sent pas que sa ridicule plaie se referme, il ne sent pas le flux magique imprégner ses pores et réparer ses tissus. Il sent la paume de la main de Billy, moite et puant le sang. Il sent cette température trop tiède pour être celle d’un simple sorcier. Il sent le bout des doigts du vampire qui, de temps à autre, pressent un peu plus la ligne de son cou ou la chair de son épaule, au travers de la fabrique de sa tunique. Il ne les sent, ni ne les voit, mais Bernie devine les jointures osseuses des doigts de Billy; particulièrement celle de son majeur, comme s’il s’était renforcé, à force de faire des doigts d’honneur à tout bout de champ.

Il devine les ongles crasseux, le sang coincé sous le bout de ses ongles, qui leur donnent une teinte brune qui se confondrait presque avec sa peau. Il se rappelle les tatouages, innombrables, invraisemblables, et même les tatouages de sous les tatouages (à son âge, ça ne l’étonnait pas qu’il ait désormais plusieurs couches de tatouage, comme autant de strates géologiques). Evidemment que Bernie lui a demandé ce que certains tatouages voulaient dire; et évidemment que Billy s’est fait un plaisir de lui raconter en long, en large et en travers comment il les a tous obtenus. Bernie ne se souvient que de quelques-uns.
Les ongles de Billy sont étrangement courts, il a encore un peu des croutes de vernis noir sur certains d’entre eux; les tatouages, le relief d’une bague qui lui rentre un peu dans la gorge. Bernie ne voit pas directement tout ça, mais il sait que c’est là. Il sait que c’est là et que ça sera là encore longtemps, trop longtemps; plus longtemps que lui, il espère.
Mais pour ça, il faudrait que Billy arrête de faire des conneries qui le mettent en danger.

"Cry your eyes out shouting: oh, Billy, why did you have to die!! you were the coolest, sexiest guy I've ever known!, and then throw the trippiest funeral party one's ever seen 'cause I totally deserve it." Le soupir que laisse échapper Bernie est si long qu’il résonnera sûrement encore lorsque le Lord tombera et que l’ODP ou ce qu’il en reste (Bernie n’arrive pas trop à suivre, les journaux font preuve de beaucoup d’imagination quand il s’agissait de nommer les mouvements opposants au régime) prendra la relève, pour le meilleur et pour le pire.
La pose de rockstar dégingandée était une chose, mais ce genre de réponse en était une autre.
Mais, après tout, ça l’arrange un peu, Bernie, que Billy chasse d’un revers de main le sérieux dans lequel la conversation semblait tremper le bout de son panard. C’est pour ça aussi que Bernie se sent confortable, entre les pattes de Billy; c’était exaspérant et rassurant à quel point le vampire ne prenait rien au sérieux, comme si, après deux cents années d’existence, les états d’âme d’un pauvre bougre de trente ans ne pesaient pas plus qu’un grain de sable.
Bernie n’en était pas au point de comparer l’existence de Billy à un désert, dans lequel il n’était qu’un misérable petit grain de sable (le misérable n’était pas nécessaire mais soit), but maybe he just did.
"The sexiest, really? Man, you haven’t met Miles, from the AMI…" (était-ce nécessaire de revenir sur cette partie spécifique de sa réponse? Absolument pas. Etait-ce nécessaire de mentionner le lieu de travail d’Isla quand Bernie perdait ses moyens? Apparemment, oui.)

Il faut dire aussi que Billy n’a pas encore retiré sa main, et quand Bernie a tourné la tête pour le lui faire remarquer, il a senti son souffle si proche de ses doigts qu’il avait eu l’impression de les embrasser. De fait, il n’avait rien dit d’autre à ce sujet.
"You better wear that shit to my funeral by the way, 'cause it reaaaaally really looks good on you…" La main a tout de même fini par quitter le creux de son cou pour empoigner sa toge. La fermeté du mouvement jure avec son discours, si bien qu’on ne sait pas si Billy est là pour racketter le goûter de Bernie, ou pour lui demander de l’accompagner au bal de promo (ou pour sa tournée mondiale, selon les scénarios) (non, Bernie n’est pas en train de s’imaginer des scénarios!).
Bernie rougit; bien sûr qu’il rougit, que voulez-vous qu’il fasse d’autre?? "It brings bad luck to wear white at a funeral…" Unless you’re the bride!!! wait, what??
Il aurait pu faire, dire n’importe quoi, but that.

"You’d miss me, wouldn’t ya? ... if something happened to me. Bernie bafouille des Billy gênés, et se tord un peu sous lui, son palpitant cognant à tout rompre contre sa cage thoracique. Say it. Say you’d miss me Bunny…" Bernie fronce un peu les sourcils, son regard papillonnant jusqu’à la bouche de Billy, comme si la fixer comme s’il s’agissait d’un birthday cake dont on doit souffler les bougies (avec gourmandise et nostalgie) le renseignerait sur les syllabes qu’elle venait de prononcer. "Wh— what did you just call m— - Oi! Is everything alright?? Mister Jiménez, are you in there?" Quelqu’un s’acharne sur la poignée de porte. Bernie réalise qu’il n’aura plus le temps d’embrasser Billy —wait, why is he thinking about that?! On pourrait presque lire dans ses yeux, à la manière du miroir du riséd, comment il projetait de se jeter sur son vampire.
La porte finit par s’ouvrir sur l’employé du Faceless Grindilow grimé en Anubis. Il n’a pas l’air de comprendre ce qu’il se passe dans cette pièce, ainsi que dans celle d’en face.
Bernie passe sous le bras de Billy pour aller s’expliquer de la manière la plus confuse qui soit, bien parce que l’incident avait été très confus, et pas parce qu’il se sentait actuellement très fébrile du fait de la proximité et de la bouche du vampire qui était malgré tout, à son goût, restée trop éloignée de la sienne. Se faisant, il se retourne vers Billy, tendant timidement sa main aussi ensanglantée que la sienne: "You coming, Billy?"
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Billy Barlow
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Particularité : Quart de triton (facilités en magie curative et bonne résistance générale, sans compter le caractère de merde). Vampire depuis 1781. Maître rākau (discipline ancestrale qui lui permet de savoir combattre avec n'importe quelle arme blanche ; couplé à sa magie sans baguette ça fait des étincelles). Maudit par le pacte du Ba en 1979, il a été obligé de protéger Jiménez père, et doit protéger aujourd’hui Jiménez fils.
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman - Page 2 EmptyLun 15 Aoû - 13:10
cw: mention explicite, langage cru

Le cœur de Bernie est énorme. Il ne le voit pas mais l’a toujours entendu, tantôt battre à un rythme calme et presque doux quand Bernie roupille, tantôt tambouriner avec force et caractère quand Bernie s’emporte. Maintenant qu’il est proche de Bernie, c’est à dire aussi proche qu’on puisse l’être pour qu’un échange passe de cordial à intime, il le sent aussi, par vagues vibrantes et fébriles, donner des coups troublés contre son poing enroulé - il se débat à sa manière sans pour autant chercher à fuir l’émotion qui l’atteint ce qui est, en un sens, terriblement courageux, plus courageux que ce que le cœur de Billy ne sera sans doute jamais. Inspiré par sa Soif, le vampire s’imagine un instant le muscle épais, gorgé de sang chaud, trouver le creux de sa main puis le pointu de ses dents ; il se demande quelle texture aurait l’énorme cœur de Bernie dans sa bouche, si ses fines couches membraneuses cèderaient facilement ou difficilement à la percée de ses crocs, si son aorte pleine de vie et de nutriments giclerait contre son palais comme tout liquide qu’on délivre de sa pression, il se demande s’il s’en voudrait, d’avoir dévoré le cœur de Bernie, quand il ne s’en est jamais voulu d’avoir dévoré tous les autres.

Et la réponse est oui. L’homme qu’est Billy, ou qu’importe son nom, rappelle à sa part monstrueuse (non moins respectée, non moins aimée que la part monstrueuse le respecte et l’aime lui) qu’il ne veut pas faire de mal à Bernie. C’est audacieux, il sait. Probablement impossible. Une tocade de poète préférant à la réalité crue de ce monde sa jolie rose bleue. Il faut croire qu’à deux cent ans, le sérieux vous quitte pour faire place à un peu de romantisme. Et de lubricité. Tiens, il bande. Ça ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Le phénomène est assez peu remarquable, d’ailleurs, il faudrait tenir à pleine main l’objet négligé depuis toutes ces années pour sentir que le sang a retrouvé le chemin de ses circuits. Bernie lui demande de répéter. Ce qui allonge un peu plus le sourire de Billy et sa petite gaule sans prétention. Oh il va se répéter. Il va lui dire Bunny dans le creux de son oreille et se presser un peu plus contre lui et son énorme cœur. Peut-être alors que Bernie aura le cran de l’embrasser, enfin (Billy le sait moins pour observer les yeux de Bernie bigler sur ses lèvres, que pour renifler les relents d’éros s’échapper de lui par bouffées chaudes).

"Oi! Is everything alright?? Mister Jiménez, are you in there?" Comment vous dire qu’il est agaçant, si pas carrément excédant, de se faire prendre par surprise quand on est un vampire. Billy s’est tellement concentré sur la tachycardie de Bernie, la sueur de Bernie, le regard de Bernie, la tenue de Bernie, la chaleur humaine, généreuse et éprouvée de Bernie, qu’il en a oublié le monde. Mais le monde ne les a pas oubliés. Au contraire de lui, qui se meut dans une sorte de léthargie post-coïtale le hantant soudain comme un membre fantôme, Bernie est saisi d’énergie et file en direction de, je vous le donne en mille : Anubis. Enfin, l’employé sensé jouer Anubis, ne soyons pas avares en précisions, surtout si elles peuvent diminuer la prestance dudit bougre. Billy roule des yeux en se redressant. Ils étaient bien, là, dans la pénombre incertaine de la salle 86 et de leurs désirs refoulés. La magie est brisée. Sa trique réduite à néant. Bye, bye, ma jolie, à dans cent ans peut-être.

"You coming, Billy?" Il avance un peu par défaut, avec cette nonchalance qui peut être extrêmement agaçante si vous abhorrez pour une raison obscure les gens cools. Puis attrape la main tendue de Bernie. En prétextant là encore être très nonchalant et donc très cool. Quand le contact, pourtant visqueux, et le moment, pourtant peu motivant, donne l’impression qu’ils se sont d’une certaine façon, et finalement, bel et bien unis. En passant près d’Anubis, et alors qu’il suit le mouvement de Bernie l’entraînant à sa suite, Billy tend un index fâché sur la mine de l’employé. "Your security system is crap mate." Gratuit. Complètement gratuit attendu qu’il n’y est pour rien, tant dans les évènements qui ont précédé le petit tête-à-tête impromptu, que dans la logistique dudit système de sécurité. Mais c’est chose faite et Billy avait besoin d’exorciser l’amas de frustrations s’étant entassé dans son bide (maigre défoulement, on en convient, quand Billy peut être un hystérique qui au mieux vous menace de ses six lames, au pire vous démembre à mains nues, mais il y a la paume de Bernie dans la sienne, et la paume de Bernie dans la sienne est, il le découvre, quelque chose de très apaisant).

Quand ils sortent, Billy jette un regard en arrière, comme pour épier à travers pavage le visage froid et impassible de l’hôtesse qui est restée formidablement froide et impassible quand Bernie (Bernardo 'best customer of the year' Jiménez, s’il-vous-plaît) lui a raconté ce qui leur était arrivé. En lieu et place d’excuses sincères et d’une avalanche d’autres prévenances, elle lui a offert sa prochaine visite au FG. "No way, Bernie, you ain't coming back here!", commente-t-il enfin, tandis qu’ils traversent la rue et rejoignent l’autre trottoir. Billy est redevenu ce daron malgré lui, lors même que c’est Bernie qui mène en avant leur tandem. Les mains ne se sont pas lâchées. "It's a shitshow in disguise! Literally! Fuck that, not on my watch", grommelle-t-il, la gueule fermée. Il fait un peu peur à voir, comme à chaque fois que Billy se renfrogne. Ça, plus le triangle rouge qui brille sous lampadaires, c’est trop ; une petite dame arrivant devant eux change instantanément de trottoir. Billy ne la voit pas faire (Billy ne voit plus ce genre de choses). Il est resté obnubilé par Bernie, mais d’une manière moins sexy et moins cool que dans les sous-sols du FG quand les sortilèges de confusion et le sang fraîchement avalé de Bernie le faisaient planer. "I don’t fucking care Bernie! Today it's the magic going off the fucking rails, and tomorrow what? That Anubis guy possessed by the spirit of a big bad fucking demon?!"

Il s’arrête, agacé non pas par l’évocation de that Anubis guy (or is he), mais par les vibrations impétueuses de sa boule de cristal déglinguée. Les mains se quittent. Rug essaie de l’appeler depuis vingt-minutes (soit un total de 28 appels en absence). "Oh fuck me", se plaint-il, un croc à l’air, alors qu’il les découvre sur l’écran pété, "the dude is obsessed…" Les grandes billes de Billy sont incrédules. Elles donnent à sa grimace irritée un air candide, comme quand un enfant a sa première colère et qu’il ne sait pas trop quoi en foutre. L’acharnement du Handler a quelque chose d’extraordinaire, et chaque jour tient son nouveau lot de (mauvaises) surprises. Il voit l’heure. Lâche un long geignement. Trente minutes de retard sur son shift. That’s why he’s obsessed. Billy remercie silencieusement whoever the fuck de ne plus être techniquement lié à Rug, sinon quoi l’enfoiré se serait fait un plaisir de l’accueillir au poste baguette sur le glyphe. "Shit, I have to go." Il range sa boule de cristal. "You lucky bastard." Têtus comme ils sont, cette conversation aurait sûrement duré toute la nuit (…). "Hey, don't stay alone tonight aye? … I mean…" Blanc. Billy a perdu le fil de ses pensées. Il poursuit, avec un agacement palpable dans ses inflexions pourtant traînantes. "Go to blondie's." Il préfère que Bernie soit dans les draps de sa copine plutôt que n’importe où ailleurs. Surtout parce que : "You're safe with her."
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Bernardo Jiménez
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman - Page 2 EmptySam 3 Sep - 21:09
Ce n’est pas que Bernie ne s’attendait pas à ce que Billy lui prenne la main, mais peut-être qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il lui prenne la main, tendant le bras plus pour l’encourager à se mettre en branle (et non à se branler, see what i did there!!). Le pouce de Billy se referme négligemment autour de ses doigts, pressant un peu son annulaire marqué par le tatouage magique qui les liait jusqu’à ce que la mort les sépare (Bernie voulait voir ce que ça fait de se répéter cette formule pas si magique dans sa tête, ok??).
Anubis continuait à se répandre en excuses, écartées du plat de la main par Bernie qui ne voulait pas faire de vagues (l’une de ses plus grandes craintes était de faire appel au service client de quelques magasins que ce soit, Bernie détestait attirer l’attention sur lui et faire des vagues, à l’inverse de son comparse qui lui, semblait faire des vagues as in "je veux parler à votre directeur" (but in a cool way) rien qu’en clignant des yeux). "Your security system is crap mate." Bernie tire un peu plus fort sur le bras de Billy, embarrassé (qu’est-ce que je vous disais??).

On lui promet des ristournes sur sa prochaine visite, et Bernie acquiesce, et insiste pour qu’Anubis ne s’occupe pas de la salle folle tout seul. A mesure qu’ils s’éloignaient des chambres de simulation, les enchantements se faisaient plus ténus, jusqu’à ce que Bernie soit de nouveau dans ses frusques sorcières, toujours aussi tâchées de sang, réel, lui. "No way, Bernie, you ain't coming back here!" Une fois dehors, Bernie lui a lâché la main, alors qu’il roule des yeux dans ses orbites. "It's a shitshow in disguise! Literally! Fuck that, not on my watch." Le regard de Bernie cesse de flirter avec le ciel noir pour rouler jusqu’à la poche d’où la boule de cristal pète un plomb (elle aussi, tiens). "Good thing, you’re not always watching me…" L’impertinence peut être aussi lue comme un genre de reproche: how dare you not always watching me??  
"I don’t fucking care Bernie! Today it's the magic going off the fucking rails, and tomorrow what? That Anubis guy possessed by the spirit of a big bad fucking demon?! - I’m a fucking grown ass man, Billy! I’ve seen worse where I’m working, you know that??" - Oh fuck me, the dude is obsessed… Bernie se renfrogne; how dare you having someone else obsessed with you?? - Who is it?" Crap, il sonne un peu trop comme un petit ami jaloux!!! D’autant plus qu’il sait de qui il s’agit!!

"Shit, I have to go. You lucky bastard." Oh non! Juste quand Bernie voulait lui demander de rester!! How unlucky is that!! "Hey, don't stay alone tonight aye? … I mean… Go to blondie's. You're safe with her. Les narines de Bernie palpitent d’agacement. - Don’t fucking tell me what to do, old man! peste-t-il, les joues rouges et le souffle court, comme à chaque fois qu’on mentionne Isla. Anyway, let me know when your shift is over; good luck, Billy! Stay out of trouble!" Look who’s talking… Mentalement, Bernie se tape la tête avec les poings, tandis qu’il tourne les talons pour rentrer chez lui.

A son retour, il avait un peu discuté avec Mite sur le palier séparant leurs deux appartements, ce qui avait fini de la mettre en retard à son travail (Bernie n’a jamais compris si elle était en équipe avec Billy, et à ce stade, il pensait que les handlers de la VB faisaient tourner les hounds entre eux) (bien que ce Rug qui n’arrêtait pas de lui confisquer Billy avait l’air de faire un peu trop souvent équipe avec son Billy) (ugh, j’te jure, on dirait que c’est lui qui a passé un pacte louche avec on ne sait quelle entité pour s’attacher le vampire au cul) (anyway). Il avait raconté à la sorcière leurs mésaventures au FG (parce que Bernie refusait de laisser Mite penser qu’il était couvert de sang parce qu’il s’était soi disant "retrouver sous la jupe d’une ogresse qui avait ses règles" (how did she even come up with this idea??).
Après une douche consciencieuse et une séance d’essayage de tunique improvisée avec ses draps (c’est vrai que ça lui allait bien), Bernie s’était effondré dans son plumard, lessivé, n’ayant même pas le temps de repenser à Billy en tunique égyptienne (enfin juste un petit peu) avant de s’endormir.

C’est ronflant doucement comme un bienheureux que Billy va le trouver, aux aurores, à la fin de son service, lui désobéissant quand même un peu, puisqu’il n’était pas allé voir Isla (à cette époque, il devait lui faire encore un peu la tête pour quelle que raison que ce soit, les vers, ou le trauma en général).
Bien entendu, ce matin-là encore, le réveil de Bernie ne fonctionne pas. Mais, depuis le temps, il avait pris l’habitude de se réveiller sans, alors qu’il manque de se vautrer par terre après avoir brusquement jeté ses couvertures, les pieds soudain mordus, espérons-le, par le froid. Il fait encore sombre dehors et dans sa chambre; aussi, réalisant qu’une silhouette l’observe à côté de son lit, il fait un bond et recule dans son plumard, remontant ses couvertures jusque sous son nez. "For fuck sake, Billy!! You scared the shit out of me!! I told you to stop sneaking on me like that!!"


Dernière édition par Bernardo Jiménez le Jeu 29 Sep - 20:02, édité 1 fois
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Billy Barlow
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Allégeance : A son cul, vous dirait-il volontiers, mais les circonstances ont fait qu'il sert depuis 2003 le gouvernement sorcier.
Particularité : Quart de triton (facilités en magie curative et bonne résistance générale, sans compter le caractère de merde). Vampire depuis 1781. Maître rākau (discipline ancestrale qui lui permet de savoir combattre avec n'importe quelle arme blanche ; couplé à sa magie sans baguette ça fait des étincelles). Maudit par le pacte du Ba en 1979, il a été obligé de protéger Jiménez père, et doit protéger aujourd’hui Jiménez fils.
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman - Page 2 EmptyLun 12 Sep - 18:39
cw: régime oppressif (mention), sang (mention), angst, vulgarité

Billy a quitté Bernie (même si c’est plutôt l’inverse) en grommelant des yeah et des sure et des fuck ya, avant de rejoindre la Brigade d’un pas lourd et franchement lent.

La nuit a été d’une banalité sans nom : quelques incidents magiques régularisés ; quelques arrestations musclées ; deux-trois interrogatoires bâclés ; des rapports qu’il a délégués ; et ces deux gars qu’il a vu croupir dans les locaux de la Brigade en attendant que les types du Magenmagot viennent les récupérer. Ces deux gars-là, Billy les a longtemps reluqués depuis sa chaise inconfortable attenante à celle plus confortable de Mite, d’abord parce qu’ils étaient couverts de sang (leur sang), ensuite parce qu’ils geignaient à qui voulait bien les entendre que c’était une erreur, qu’ils n’avaient commis aucun crime. Billy les a trouvés minables à larmoyer comme ça, à serrer les genoux pour arrêter les tremblements de leurs membres, à tenter de s’attraper dans les bras l’un de l’autre malgré les menottes qu’on leur avait passées, et à se promettre tout un tas de conneries tandis qu’on les hissait debout et qu’on les séparait finalement pour les emmener au service 'administratif'. Billy a dit à Mite qu’il était bien content qu’on les embarque, que leurs jérémiades lui avaient cassé les tympans, et quand Mite a opiné d’un hochement de tête expéditif Billy a senti un sentiment de solitude extrême l’envahir, comme à chaque fois qu’il trahit sa nature, qu’il voit du sang frais et s’empêche de le bouffer, qu’il voit des homos persécutés et s’empêche de les aider.

Une nuit comme une autre. Une nuit banale, faut-il se répéter. Billy a fini par gratter au canif quelques dessins idiots sur la table de la salle de pause ; des bonhommes en bâtons avec des lunettes rondes et des toges carrées.

Quand leur shift est terminé Mite est surprise de voir Billy prendre une autre direction que la sienne. Il est vrai qu’il la raccompagne souvent, pour ses jolis yeux évidemment, mais aussi pour squatter chez Bernie qui se trouve être son voisin. Or, cette fois, Bernie n’est pas chez lui. Mite lui dit que si, qu'elle l’a vu en partant. Billy grimace. Rouspète et dit merde. Sur le chemin du retour Billy est moins bavard que d'habitude. Ce qui n’a pas tellement l’air de déranger Mite. Ils se quittent bons potes et chacun rentre dans son appart. En effet Bernie est là. Il le sent immédiatement. Billy est partagé entre un agacement monotone et un soulagement vibrant. Parce qu’il est de mauvais poil et que les jérémiades des deux débiles continuent de lui casser les tympans façon bourdonnement fantomatique, il priorise sur sa gueule l’agacement monotone (ça donne à ses grandes billes d’ahuri un air défoncé) (si seulement).

"Fucking moron…" Le murmure trouble à peine le sommeil de Bernie. Il est si bien entortillé dans ses draps qu’on dirait un cadeau enrubanné. Il a une cuisse à l’air et on voit un bout miche. Naturellement, Billy coule un regard sur sa chair nue et se souvient instantanément des formes de Bernie qu’il a très distinctement senties contre lui quand ils se sont pressés l’un contre l’autre dans la salle 86 du FG (à ce souvenir, ses crocs lui font mal). Billy souffle avec moquerie, parce que c’était ridicule, maintenant qu’il y pense (pour être parfaitement honnête, ce que n'est pas Billy, il y a plusieurs fois pensé dans la nuit ; à Bernie en toge, à Bernie et ses mots, à what should I do, if something happens to you?). Billy s’avachit dans le vieux fauteuil que maman Jiménez a donné à son fils et que son fils n’a jamais eu le cran de foutre au débarras. Ses ressorts font mal au cul mais Billy l’aime bien. Il s’y cale parfois des plombes pour mater Bernie dormir quand il rentre de ses shifts.

C’est glauque et Bernie le lui reproche souvent.

"For fuck sake, Billy!!" C’était d’un prévisible. Pour la première fois en plusieurs heures Billy se marre sous sa moustache. "You scared the shit out of me!! - Oh come on don’t be such a drama queen… - I told you to stop sneaking on me like that!!" Le sourire pointu est écrabouillé par une grimace. Billy est toujours très soupe au lait quand il est à cran (quand beaucoup trop de trucs gigotent dans son crâne). "And I told ya to go to blondie’s!" Ses patoches se lèvent, les bras sur les accoudoirs à gros carreaux. "What the fuck’s wrong with you?! Want another wardrobe to fall on your ass?" Il risque pas d’oublier la première fois que c’est arrivé : le début des emmerdes. "Why is it so fucking hard to go to your lady's house, mate?" Billy se penche en avant, tirant sur sa nuque et ses paupières pour darder sur Bernie une attention fébrile, dérangée. "Can't ya be like any regular citizen, and do regular shit, with your regular girlfriend?!" Des postillons éclatent un peu partout comme un crachat mitraillé. Ils tartinent les mots déjà pâteux d’une nuance agressive. Nerveuse. Blondie n’est peut-être pas la nana la plus regular qui puisse exister dans le patelin, mais Bernie se l’est choisie, et Bernie reste avec elle, et Bernie en parle souvent comme s’il allait lui foutre la bague au doigt, et pourquoi pas après tout, ils vont bien ensemble, ils sont mignons, désaccordés mais touchants, et surtout : approuvés. Et malgré tout ça, Bernie continue de lui casser les pieds en n’en faisant qu’à sa putain de tête.

"So much for the grown ass man", marmonne-t-il sous sa moustache, jetant un regard à l’armoire en face du lit qui a remplacé la précédente explosée en pleine chute, "you just want me to babysit ya for ever, asshole."
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Bernardo Jiménez
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman - Page 2 EmptyJeu 29 Sep - 20:31
"And I told ya to go to blondie’s!" Avant même d’enfiler ses lunettes sur son nez, Bernie est déjà en train de rouler des yeux. Combien de fois devait-il lui répéter qu’il n’avait pas envie d’aller chez Isla, parce que, tout naturellement, Isla n’aimait pas qu’il débarque à l’improviste, qu’avec la veine qu’il a, en plus, Isla avait toutes les chances de ne pas être chez elle, mais plutôt enfermée dans son terrifiant bureau dans ses terrifiantes archives, avec son terrifiant collègue slash amant slash souffre-douleur. Et puis, de toute façon, Bernie n’avait pas envie d’aller chez Isla, parce que des fois, Bernie pensait trop à Billy pour pouvoir se concentrer, ou pour pouvoir aimer quelqu’un d’autre!!

Bernie allonge le bras pour récupérer les lunettes sur la table de nuit; elles manquent de se casser la figure sur le plancher mais il les rattrape de justesse, ses draps serrés autour de son mollet lui brûlant la peau à cause de la friction. Il retrouve la vue et entreprend de se désentortiller de sa couverture, jetant à peine un regard à Billy dévoré par ce fauteuil qui, s’il n’était pas aussi vieux, aurait pu être maudit ou possédé par il ne sait quel ancêtre vorace, vu comment il refusait de laisser partir quiconque y posait ses miches (en même temps, Bernie non plus n’aurait pas envie de laisser partir les miches de Billy, mais là n’est pas la question!!!).
"What the fuck’s wrong with you?! Want another wardrobe to fall on your ass?" Bernie lève le nez de son affaire, clignant si fort des yeux comme si ça allait atténuer les rougeurs de ses joues, au rappel de ce souvenir embarrassant. "For your information, that incident never happened again, since you burnt my family wardrobe down!" siffle-t-il, d’une mauvaise foi plus grande que la collection de chemises à fleurs de Billy (et Billy avait vécu très très longtemps). En vérité, l’armoire avait été bonne à jeter, après s’être cassée la figure sur le lit de Bernie, mais, sentimentalement, il avait essayé de la réparer. Mais là encore, sa guigne le lui en avait tout simplement empêché.

Mais Billy n’en démord pas, et Bernie le connait suffisamment bien pour savoir que, plus que de régler le problème, Billy veut simplement en causer davantage. "Why is it so fucking hard to go to your lady's house, mate? Can't ya be like any regular citizen, and do regular shit, with your regular girlfriend?!" D’un remous des pieds il s’extirpe de son lit, une écharde venant se loger dans son pied. Il n’y fait pas plus attention que ça, la laissant agrandir sa collection (presqu’aussi grande que celle des chemises de Billy, là aussi). Il extirpe du tiroir d’un meuble autrement moins lourd et impressionnant que sa précédente armoire sa tenue de la journée (la même chemise qu’il a en cinquante nuances de blanc un peu passé, le même gilet qu’il a en trente nuances de marron dégueulasse, le pantalon qui va avec et les sous-vêtements en coton les plus boring du millénaire), avec une application un peu automatique.
Il se force à ne pas remarquer la boucle grise qui pendouille sur le front de Billy qui continue d’éructer des décennies de frustration accumulée à force d’être au service d’un régime qui le traite comme un sous-humain.

Bernie n’est pas dupe. Il se force à ne pas voir beaucoup de choses, que ce soit une mèche un peu trop sexy sur le front du vampire que des innombrables injustices et méfaits immoraux commis dans son service au Ministère. Bernie est myope, moralement aussi, mais c’est grâce à ça qu’il arrive à se lever tous les jours. Il y a des paires de lunettes qu’on peut refuser de renfiler, par peur d’y voir plus clair.
"So much for the grown ass man. You just want me to babysit ya for ever, asshole." Bernie cherche une autre paire de chaussettes parce que celle-ci a un trou. Puis, ses fringues sous le bras, il s’arrête devant Billy: "You’re done?" De son bras libre, il tend la main et pousse Billy taquinement pour qu’il s’affaisse davantage encore dans le fauteuil, si c’était seulement possible. A le voir ainsi titiller un vampire sur les nerfs, c’est à se demander si son absence de chance ne relève pas plutôt d’une effronterie suicidaire.
Mais après tout, Billy ne lui ferait jamais de mal. "You know you’d be bored to death if you didn’t have to take care of me." D’ailleurs, Bernie ne le sait pas encore, mais il y a un problème d’eau chaude qui touche tout l’immeuble. "All this mess is basically me doing regular shit, you know…" Il a laissé sa main trainer un peu sur l’épaule de Billy, le faisant basculer légèrement d’avant en arrière, comme on soutiendrait quelqu’un d’ivre.
Les vampires ne peuvent plus ressentir l’ivresse, alors c’était normal qu’ils ne se bourrent plus qu’à la rage.

Sa paire de chaussettes tombent et roulent sous le fauteuil, Bernie ne s’en rend pas compte.
"What’s the matter, handsome? Bad day at work? what did Rug do today?" Contrairement à la veille, Bernie s’est calmé; il sait qu’il va arriver en retard au travail, probablement en plein milieu d’une réunion de crise entre Carrow, Al et sûrement quelques handlers indiscrets qui passaient par là. Il sait qu’aujourd’hui va être une journée de merde, et qu’il préfère mille fois plus rester avec son Billy.
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman - Page 2 EmptyLun 10 Oct - 17:44
cw: propos homophobes (dissociation), violence (mention).

"You’re done?" Billy tangue dans le fauteuil de maman Jiménez. Bernie a de la force même si ça ne se voit jamais vraiment derrière ses gestes calmes et presque doux. Billy a l’impression que cette force tranquille a secoué ses émotions comme une pichenette de gamin secoue une fourmilière. Il grogne sous sa moustache une certaine vexation (il a beau donner du kid et du boy à Bernie dès qu’il le peut, Bernie reste le plus mature d’eux deux). "Fuck you." Les syllabes franchissent difficilement ses babines hirsutes et collées aux extrémités par sa bave d’enragé. La tête rentrée dans les épaules, Billy se renfrogne sans penser une seule seconde à se jeter au cou de l’imprudent. Il ne ferait jamais de mal à Bernie.

"You know you’d be bored to death if you didn’t have to take care of me." Billy continue de regarder distraitement l’énorme silhouette du meuble en accrochant ses patoches aux extrémités du fauteuil à gros carreaux. Il sent une tristesse profonde le tirer vers le bas mais il ne sait pas si c’est parce que Bernie a tort, ou parce que Bernie a raison, ou parce que dans les deux cas c’est pitoyable. "All this mess is basically me doing regular shit, you know…" Billy tangue de plus belle. Deux cent ans en arrière c’est son Bloody Mary qui tanguait avec lui à la barre. La nostalgie lui pisse à la gueule, mouillant ses cordes vocales d’un timbre encore plus mollasson. "Yeah, I fucking know…" Il arrive toujours un milliers de tuiles à Bernie. Billy est persuadé que c’est à cause de ce collier d’amitié ou d’il-ne-sait-quoi que Bernie porte au cou et que sa copine lui a offert quand ils étaient jeunes, mais Bernie refuse de le croire. Billy a parfois du mal à réaliser où est-ce qu’il a atterrit, et surtout avec qui il a atterrit ; dans une cour de récré pour adultes, avec des petites histoires de cœur et de peine et de collier d’amitié ou d’il-ne-sait-quoi qu’on s’échange et s’obstine à garder pour des raisons obscures qu’il a arrêté de vouloir piger.

Bernie est un bon gars qui a le cœur sur la main (ça intimide beaucoup Billy), mais Bernie est aussi un livre très complexe à lire que Billy a très souvent envie de refermer.

Le vampire s’enfonce davantage dans le fauteuil. Les ressors lui font mal au cul mais sa posture générale lui procure un certain sentiment de confort. Il enfonce son poing contre sa joue hispide et tourne lentement le regard vers Bernie. Pendant quelques courtes secondes, Billy observe la cicatrice à son cou avec une pointe de culpabilité dans le bide. Une pointe d’aigreur aussi. "What’s the matter, handsome? Bad day at work? what did Rug do today?" Billy ne répond pas de suite. Il est absorbé par la fatigue et l’impression d’être pris au piège (qui s’accentue à chaque fois que Bernie émet un son supplémentaire). Les noisettes de Billy s’attardent sur une cuisse du sorcier qui continue d’être à l’air. Il sent un picotement dans ses gencives et une légère pression dans son jean troué. "Rug? That bitch boring punk… fuck, nothing. He went on mission as soon as I got to the Brigade. Then came back three hours later with a couple of fags. Should've seen their faces. I bet the basatrd told the Hounds that were with him to beat the crap out of the prisoners… Meanwhile, I had to interrogate a grumpy goblin who obviously complained to the boss, since I was told right after that to clean up the mess you guys made in the seal room for no other reason than 'shut up and do as you're told, Barlow'." Billy imite très mal Yaxley. On dirait une pantomime sponsorisée par le malaise. "Your colleagues are a bunch of shitheads, y’know that?" Le discours de Billy est décousu, de la même manière que ses émotions se sont décousues après l’impulsion de la main de Bernie et glissent un peu dans tous les sens derrière ses grandes billes qui parfois s’écarquillent, pour aussitôt se réduire derrière les épaisses paupières du vampire.

"Y’know Bernie, som’times I--" Billy remue un peu, comme agité de l’intérieur, puis fait s’échapper son poing qui s’ouvre et s’aplatit sur sa face. Ses ongles sales s’enfoncent contre sa peau devenue pâle et piquée de tâches de vieillesse plus nombreuses qu’en début d’année. "Som’times I think we should get the fuck out of here. I mean--we should try, at least." La main de Billy s’écrase un peu plus contre sa gueule et son genou droit s’agite comme une patte folle. "I know, you’ve your whole fucking life here. And sure, I’m marked and all." La main de Billy se rétrécit à nouveau en un gros poing qui gratte de ses jointures poilues le triangle rouge. Il ne s’en rend même pas compte. Billy est ailleurs. Dans ses pensées décousues où il est difficile de naviguer. "But, y’know…" Il s’arrête et bascule soudain tout son corps par-dessus un accoudoir du fauteuil, dans une contorsion bizarre et inattendue qui l’envoie la tête au niveau du sol, la raie du cul à l’air et le bide pas si musclé boudinant sous sa chemise levée. Billy revient avec la paire de chaussettes qui était tombée, comme un réflexe machinal ; il ne la rend même pas à Bernie et la garde dans pogne.

"We could pay smugglers and go to America. You could be a political refugee and I--I’d be your bodyguard, or whatever you want." Billy a étendu ses jambes dans un excès d’enthousiasme, barrant le passage à Bernie et cernant en même temps l’un de ses mollets nus. Le cuir de ses rangers appuie contre ses chevilles et lui fait peut-être mal. Il le regarde d’en bas avec son éternelle tête d’ahuri. "Let's go to Salem! I know som’ folks there--eh, maybe not Salem…" Se souvenant des Suprêmes et d’à quel point elles en veulent à son cul, Billy se ravise. Il serre maintenant la paire de chaussettes comme une balle anti-stress. "Mexico City! You always wanted to go there, right?" Billy oublie momentanément que la raison pour laquelle Bernie a toujours voulu visiter Mexico c’est parce que Rico a laissé dans son sillage tout un tas de prouesses dont les bas-fonds de la ville parlent encore. Ou peut-être que Billy n’a pas oublié. Peut-être qu’une partie de lui sait exactement sur quelle corde appuyer pour que Bernie cède à son chantage affectif.
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Bernardo Jiménez
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman - Page 2 EmptyMar 22 Nov - 8:40
Ce n’est jamais très compliqué de savoir ce qui ne va pas avec Billy. Oh, ce serait naïf de penser que tous ses malheurs trouvaient leurs origines dans les crasses que pouvaient lui réserver Rug ou d’autres handlers peu sympathiques, mais la plupart du temps, elles étaient ce qui déclenchaient ses tumultes en surface. Billy adore parler, même quand il s’agit de se plaindre. Bernie sait qu’il sera en retard au travail, et généralement, il fallait plusieurs heures à Abram pour réaliser qu’il était là, ou plutôt qu’il n’était pas là; dans ces cas-là, Bernie prenait une tête désolée et très ennuyeuse, et commençait à gémir une excuse comme quoi il était bloqué dans les transports, ou dans les ascenseurs ou que son pass magique ne marchait plus, bref, un petit mensonge suffisamment chiant et anodin pour que le cerveau buzzant de son supérieur se shut down et passe à autre chose (I’m something of an energy vampire myself).

Entre temps, Bernie s’était accroupi pour récupérer ses chaussettes, à l’aveugle, et retire sa main de sous le fauteuil, bredouille, uniquement recouverte d’une épaisse couche de moutons de poussière, comme une panure poisseuse. "Your colleagues are a bunch of shitheads, y’know that? Bernie ricane et prend une voix aigrie, qui ne ressemble pas du tout à celle d’Abram (plus à celle de Corban d’ailleurs), mais c’est l’intention qui compte: "They prefer to call it: being thorough." Il époussète la paire sa main avant de se redresser.

"Y’know Bernie, som’times I-- Som’times I think we should get the fuck out of here. I mean--we should try, at least." Dans son mouvement, Bernie manque de se cogner la tête au coin de la vieille commode, suffisamment fort pour qu’il puisse s’évanouir et échapper à ce douloureux moment. Mais il s’en sort indemne, et un faible et fébrile rire gêné l’accompagne dans la fin de son mouvement: "What? - I know, you’ve your whole fucking life here. And sure, I’m marked and all. But, y’know…" You know what???? hurle Bernie dans sa tête, tandis que l’attention de Billy lui échappe quelques secondes, le temps qu’il repêche la paire de chaussettes de sous le fauteuil. Bernie est tellement bouche-bée qu’il ne prend même pas le temps de s’ébrouer de la vue.

Pendant quelques secondes, il songe à profiter du moment pour se carapater et aller prendre sa douche. Mais à cette simple pensée, son cœur se coince dans sa poitrine, et entre temps, Billy s’est redressé et l’a même coincé entre ses jambes tendues (dans d’autres circonstances, Bernie aurait été le dernier à s’en plaindre): "We could pay smugglers and go to America. You could be a political refugee and I--I’d be your bodyguard, or whatever you want." Pire encore que la pression de ses grosses chaussures contre ses chevilles, Bernie souffre de l’inspiration, de l’espoir qui grandit et gonfle la poitrine et la voix de Billy. Ça n’était pas la première fois que Billy lui faisait le coup, mais à chaque fois, Bernie s’en dépêtrait avec toujours plus de difficulté. "Let's go to Salem! I know som’ folks there--eh, maybe not Salem… Mexico City! You always wanted to go there, right?" Bernie secoue la tête (oh! the things he’d do to him to make him shut up!!): "Billy, you know I’d love that…" Il s’interrompt, alors qu’il était sur le point de se lancer toujours dans les mêmes explications, que même Billy avait fini par assimiler et presque retourner contre lui. Bernie soupire. Il enjambe le pied de Billy et se penche vers lui pour récupérer sa paire de chaussettes; se faisant, ses doigts restent coincés entre les siens un peu trop longtemps. "Let’s talk about this later, ok? I need to get ready for work…" Une pression du pouce et de l’index contre sa paume. That’s all I can give you at the moment, babe.

Bernie s’éloigne avec ses vêtements sous le bras: "You can rest here if you want; I won’t be back late!" C’est faux, ils le savent tous les deux; les gros cerveaux du N9 lui font toujours aligner les heures sup’. La prochaine fois qu’ils se verront, c’est au Ministère, quand leurs shifts vont finir par se superposer. "And don’t sneak up on me while I’m taking a shower!" plaisante-t-il depuis la pièce voisine, son avertissement fleurant bon l’invitation.
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