BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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Billy Barlow
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Billy Barlow
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Âge : 260 piges. Increvable, comme les cafards.
Occupation : Hound absolument pas zélé ni impliqué de la VB.
Allégeance : A son cul, vous dirait-il volontiers, mais les circonstances ont fait qu'il sert depuis 2003 le gouvernement sorcier.
Particularité : Quart de triton (facilités en magie curative et bonne résistance générale, sans compter le caractère de merde). Vampire depuis 1781. Maître rākau (discipline ancestrale qui lui permet de savoir combattre avec n'importe quelle arme blanche ; couplé à sa magie sans baguette ça fait des étincelles). Maudit par le pacte du Ba en 1979, il a été obligé de protéger Jiménez père, et doit protéger aujourd’hui Jiménez fils.
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MessageSujet: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman EmptyDim 12 Juin - 20:44
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sleep with one eye open gripping your pillow tight, exit light, enter night, take my hand we're off to never-never land

Billy n’a jamais vu Bugs aussi hilare. Il lui raconte avec de grands gestes (mais petits bras, elfe - libre s’il-vous-plaît - oblige) ce qui s’est passé pendant le Morning News de ce 15 novembre : Connors et Hemnani débarrassés de leur sortilège glamour, la gueule enfarinée comme deux vieilles serpillères. Billy lâche un rire mou tout en récupérant les éprouvettes dans lesquelles roupille le sang de Bugs. Ils se sont installés chez lui pour faire leur petite affaire (au BEAST, ça aurait été compliqué avec les gardiens) ; un bercail que le vampire connaît bien puisqu’avant ça (le BEAST, les restrictions serrées, l’invasion de mauvaises nouvelles frappant le petit peuple des hybrides - Bernie qui vient lui demander avec une mine aussi penaude qu’intransigeante de déménager là où le gouvernement lui a conseillé de déménager) lui et Bugs étaient les heureux coloc’ de cette garçonnière en sous-sol (un lieu sans charme et plein de béton mais assez grand pour y installer tout un tas de trucs volés par Bugs - Billy s’est toujours demandé comment cette machine d’arcade magique et lowkey maudite avait pu être amenée ici par l'elfe, étant donné qu’elle fait le triple de sa taille, mais ça ne l’a jamais empêché de s’user les pouces dessus).

"Shit, and I missed that?!" La cibiche de contrebande, brûlant en bord de gueule, fait tomber quelques cendres sur les pieds en éventail de Bugs qui couine un juron sans pour autant se défaire de son sourire. "It was super fast honestly. But these jabronis will never be the same again! Not for the thousands of viewers who saw their fuckfaces anyway, HAHA!!" Billy a fini de ranger son précieux petit stock dans un sac passe-partout qu’il a fourré de fringues sales pour passer le test de contrôle à l’entrée du BEAST (le test de contrôle se résumant à "ew what the hell Barlow, take your filthy bag back!"). Il s’effondre dans l’autre fauteuil en cuir craqué à côté de Bugs et, après avoir ri avec lui, s’interroge en clopant peinard. "Weird though… It's like the whole damn city is twisted. I saw a swarm of postal letters swoop down on a group of tourists and bully them all the way across Diagon Alley. I think one of 'em even lost an eye!" Le glapissement indigné aurait pu être adressé à ce pauvre hère dorénavant borgne, mais Billy n’en a clairement rien à foutre ; en revanche, il ne peut pas s’empêcher de penser à Bernie et à sa malchance abusive, de s’imaginer tout un tas de scénarios catastrophe qui auraient pu se dérouler si son petit protégé s’était trouvé là, sous la nuée de lettres enragées (finir mitraillé par du courrier, bien le genre de Bernie, ça).

"Arr! Shit!" Billy est parcouru d’une énergie nouvelle qui le fait se redresser dans son siège en ramenant sa clope au bec pour avoir les mains libres. Elles tâtent un peu partout sa veste de biker décrépie. "What's the time?!" Bugs tend le poing et lit, sur sa montre elle aussi volée. "Half past ten." Les grandes billes du vampire s’agrandissent. Il continue d’épousseter ses frusques jusqu’à trouver ce qu’il cherchait, la boule de cristal première génération (cassée, pleine de rayures, avec 40 mises à jour en attente) qui lui sert principalement à communiquer avec Bernie. Pas de nouveau message. Pas de sa part, en tout cas, parce que la centaine de spams propagandistes (et autres messages relous comme ceux de Rug) sont, eux, bien là, bien au chaud derrière les 12982 notifications en attente de lecture. "This Bernardo again?" Billy s’est levé. "Yeh. Him again." It’s always him. "He’s been addicted to the FG lately. He stays there for ages!The what?The--" Incapable d’aller plus loin à cause du pacte auquel tous les clients doivent se soumettre, Billy termine sa cibiche et l’écrase dans le cendrier en forme de crane (ou le crane en forme de cendrier). "Forget it. Keep my bag, aye? I'll come back for it later.Sure… go to your baby boy."

* * *

"Oh come on I'm not here as a client, I'm just here to pick up a client. Bernardo Jiménez? He’s still here, right?" Après un long regard coulé à la dégaine du nouveau venu (à son triangle rouge greffé sur gueule, tout particulièrement), la réceptionniste consulte son registre. "Perhaps…" Ça veut dire oui, clairement. "Okay. Just let me go get him and he'll pay for the performance or… whatever service he took. Come on love (elle tique sévère) I know you've seen me with him before, I'm a close friend." Or whatever this is. Comme rien ne la déride, Billy opte pour un autre genre d’argument. "Y’know I’m the one who told him about this place? It would be a fucking shame if I convinced him not to come back, with aaaall that money he brings to y’all people…" Une lueur maligne à filé d’un œil à l’autre, donnant l’impression qu’il sait précisément de qui il cause en disant ça (il sait : le monde des vampires n’est pas aussi grand qu’ils veulent bien le faire croire). "Fine." Billy réprime un atta girl bon pour tout lui foutre en l’air. "Room 87."

Quelques minutes plus tard, il se retrouve à arpenter les longs couloirs sinueux et plongés dans la pénombre qui font les entrailles du Faceless Grindylow. Il se sent nauséeux et légèrement déboussolé, comme à chaque fois qu’on s’enfonce dans l’établissement et que le charme de confusion, couplé à celui d’inhibition, fait son effet. Les nombres défilent sous ses yeux hagards, 84, 85, 86… 86 ? Il reste planté un moment devant la porte 86 en essayant de se remémorer l’information pourtant simple que la réceptionniste lui a sifflé de sous airs coincés. Mais au moment d’attraper la poignée, ses instincts remuent et le tirent un peu plus à gauche, vers la 87. Ses capacités de vampire sont une chose, mais la magie du Ba en est une autre ; ça lui faisait la même chose avec Rico, des picotements vifs au niveau des tempes et au bout des doigts, l’impression d’être téléguidé jusqu’à son protégé comme un foutu pantin mécanique. Avec Bernie, c’est pire. Il a parfois l’impression que Jiménez fils est une spirale infernale qui l’entraîne dans la monomanie (où est Bernie ? que fait Bernie ? avec qui est Bernie ? ça le rend dingue - mais probablement l’était-il déjà avant...).

Room 87.

Billy entre dans un espace immensurable. Une fois encore, la lumière se fait rare, mais il n’a aucun mal à voir à travers l’obscurité ; il y a des tentures tapissant les murs, et des voilages tombant du plafond comme gonflés par un vent invisible ; des colonnes en pierre, gravées de hiéroglyphes ; et des odeurs d’épices, d’huiles, et de graisse provenant sûrement des bougies brûlant un peu partout. Autant dire qu’avec ses allures de vieille star du rock (de punk ! aurait corrigé Rio), Billy fait tâche (en même temps, Billy a toujours fait tâche). Un sourire stupide fend sa gueule. "Knock, knock, Mr. Pharaoh?" Les effets du charme foirent complètement son ton moqueur. Au mieux, ça lui a donné des airs de Casanova bon-marché. Au pire, on aurait dit un mec bourré au Blishen's de contrefaçon.
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Bernardo Jiménez
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Bernardo Jiménez
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman EmptyMer 15 Juin - 21:48
Tout avait bien commencé.
Mais c’est là que Bernie aurait dû se méfier. Si tout commençait bien (ce qui ne se produisait pas souvent) (vraiment, s’il ne ramenait pas autant de thunes au Faceless Grindilow, ils l’auraient mis à la porte depuis longtemps, avec tous les petits incidents que ses visites occasionnaient) (des trucs bénins, hein, genre une porte qui s’ouvre pas, le temps au Far West qui est particulièrement pourri, un prop qui se pète), ça ne pouvait pas durer. Si tout commençait bien, ça allait finir par se corser sur la fin (oui, un soir, Bernie s’est retrouvé coincé dans sa salle) (une fois de plus, rien de dangereux, sauf pour sa claustrophobie latente, but still).

Tout avait bien commencé, donc, et c’était bien ça le problème.
Après, ce qui est bien, au Faceless Grindilow, c’est qu’avec tous les enchantements et les potions d’illusions qu’on fournissait à l’arrivée et qui étaient diffusées dans chaque pièce à longueur de temps, c’est que, si un client se faisait du soucis (genre, par exemple, de savoir si une bourde allait arriver), ça ne durait pas longtemps, et très vite, Bernie avait relégué ses petits soucis de malchance dans le sarcophage dans lequel il s’était réveillé, pharaon un peu mythique, tmtc.

Il avait fini sa campagne contre il ne sait quelle autre civilisation (hé, il était là pour se détendre, par pour se soucier des leçons d’histoire, rolala!), et préparait une offrande à uuf, Anubis uuf, quand un détail a attiré son attention.
Un détail de la taille d’une fresque, à vrai dire. Les scènes gravées sur les murs de son palais fictif étaient légèrement animées, à la manière des tableaux et des photos. Cependant, cette fois-là, Bernie aurait juré voir la lance et le bouclier du soldat gravé au mur sortir de la pierre. Mais là encore, il aurait pu mettre ça sur le compte des sortilèges d’illusion.

Ceci dit, plus question de mettre ça sur le compte de quoi que ce soit, lorsqu’une seconde fois, il a senti un mouvement d’air derrière sa nuque, effleurant ses cheveux bouclés. Lorsqu’il s’est retourné dans un cri de surprise, le soldat en bas-relief ramenait tout juste son arme contre sa poitrine, comme si de rien était.
Oh shit! what the actual shit???!!!

L’employé qui devait interpréter Anubis (uuf) ne devait pas arriver avant un bon quart d’heure; aussi, Bernie était seul dans la pièce. Ni une, ni deux, il avait voulu se jeter sur la porte, mais les soldats gravés faisaient le pied de grue autour de l’encadrement de la sortie.
Cela relevait du miracle que Billy ait pu entrer (en vérité, non, vu que les soldats de pierre n’avaient qu’un œil de disponible, rivé sur l’intérieur de la pièce).
"Knock, knock, Mr. Pharaoh?" Pas de réponse, si ce n’est un raffut étouffé provenant d’un coin de la pièce. Bernie se débat dans sa toge de lin blanc et sa coiffe de la Haute Egypte, avant de finir par s’extirper subitement du coffre dans lequel il s’était réfugié, galopant jusqu’au nouvel arrivant, sa coiffe de travers, si bien qu’il ne sait d’abord pas à qui il a à faire: "Oh Merlin! Anubis, at last!!" (pas très rp le "Merlin" mais Bernie se remettait de ses émotions, ok?!) Il atterrit contre ses muscles abdominaux qu’il reconnaitrait entre mille (hihi). Il redresse la coiffe sur sa tête et découvre, en lieu de dieu égyptien, son vampire: "Billy!! wh— what are you doing here??" Le sort d’illusion faisait en sorte qu’aux yeux de Bernie, le vampire arborait une tenue conventionnelle, même si pas aussi riche que la sienne, avec son simple pagne blanc (oups!).

"Is it— is it time yet??!" Bernie, à bout de souffle, jette des coups d’œil éclair autour d’eux (pour ne pas avoir à les poser sur les pectoraux de son obligé). Il le tire par le bras, pour l’attirer au milieu de la pièce, bien loin de toutes gravures. "Don’t stay here! or they’ll get you!!" Laissant un temps de silence, histoire de ménager le suspens (Bernie a toujours eu un sens inné du drama) (oui, même quand sa vie est en jeu) (surtout quand sa vie est en jeu), il finit par éclairer la lanterne de Billy: "The paintings, Billy! they’re alive! and they're trying to kill me!!"
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Billy Barlow
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman EmptyMer 22 Juin - 0:36
Il entend Bernie arriver avant même de l’avoir dans son champ de vision. Le bruit de ses pas et de sa toge froissée dans tous les sens, en plus de sa tachycardie cacophonique pour l’ouïe vampirique, font pirouetter la gueule de Billy en direction de son protégé en tenue de Pharaon - mais une version un peu claquée du type, comme si à défaut de pouvoir gouverner l’Egypte il s’était reconverti en pilier de comptoir (la facture pour le moins élégante du tissu va bien à Bernie, malgré tout, ce dont Billy se souviendra plus tard lors d'un des briefs de Yaxley qu'il n'écoute jamais que d'une oreille). Un regard est également jeté à la coiffe de traviole et tandis qu’un commentaire narquois se prépare dans la bouche aux dents pointues, Bernie l’interrompt une première fois, "Oh Merlin! Anubis, at last!!" (roulement d’yeux), puis une seconde fois, en s’échouant contre lui (un simple pas de côté aurait permis à Billy de s’écarter ; non seulement il n’a pas bougé, mais sa main réceptionne l’épaule nue de Bernie avec une certaine pression dans les doigts).

"Billy!! wh— what are you doing here??" La moue sur ses traits parle pour lui : take a guess. En suivant le regard que lui jette Bernie il a l’impression, l’espace d’un bref instant, de voir des fragments de l’illusion dans laquelle il baigne à son insu. Un bout de tissu, un carré de chair--??? Billy fronce les sourcils en se demandant quelle dégaine il peut bien avoir cette fois dans la simulation de Bernie (y a quelques mois, quand il a accepté de faire une partie avec lui, il s’est retrouvé à jouer un trapéziste suspecté de meurtre dans un polar assez sombre et assez glauque, le gars qui n’intervient dans les scènes qu’à moitié à poil pour répondre à des questions pourtant très sérieuses du genre 'where were you that night, Mr. Brawn?!' - Billy va finir par croire que Bernie prend un malin plaisir à le désaper quel que soit le scénario…).

"Is it— is it time yet??!Is it--", nouvelle moue du vampire qui ne se fatigue même pas à terminer, si ce n’est en observant ailleurs comme pour prendre à témoin un spectateur invisible. Il veut bien croire qu’au FG on perd toute notion du temps, mais quand même… huit heures, on les sent passer, non ?! Billy sent un truc lui chatouiller la glotte, une remarque chiante comme vous en servent les darons chiants et qu’il finit d’ailleurs par ravaler. Depuis qu’il a remarqué l’addiction de Bernie, il est partagé entre deux états : l’énorme satisfaction de le savoir impliqué à fond dans une activité complètement inoffensive (quoique les murs de cette pièce lui donneront tort dans très peu de temps), et la petite culpabilité de l’avoir justement entraîné dans un cercle infernal de simulation et autres illusions le coupant à la fois du monde et de tout sens des réalités. Bizarrement, c’est cette petite culpabilité qui lui pèse soudain le plus ; Bernie n’était jamais resté aussi longtemps enfermé dans sa bulle fictive.

Un mouvement le tire dans la même direction que son protégé emprunte soudain. "Don’t stay here! or they’ll get you!!" Collé au Pharaon qui s’arrête en plein milieu de la pièce, Billy le chope à nouveau par l’épaule et se penche, l’index rivé sous le nez royal - il n’a pas le temps d’en placer une qu’on lui précise : "The paintings, Billy! they’re alive! and they're trying to kill me!!No, Bernie (comme d’habitude, dans sa bouche, on dirait qu’il dit Bunny - et peut-être que c’est le cas), no! That's enough! No more games, we're leaving! Nah-huh-huh! (l’index s’est avancé d’un cran pour faire taire Bernie qui tente de répondre) I ain't gonna play with you! Mr. Pharaoh’s gonna give back his crown and roll up his robe, 'cause he’s heading home!" Finalement, le remontage de bretelles a bien eu lieu - un rien infantilisant, d’ailleurs, Billy oublie très régulièrement que Bernie a la trentaine, un appart’ et une meuf (il a toujours eu la mémoire sélective, et par toujours, entendre deux siècles de vie d’Homme ; ça en fait du temps de pratique). Sa gueule de bonhomme sévère se fige instantanément en interceptant, dans la pénombre derrière Bernie, l’ombre d’une silhouette sortir du mur. Il a tout juste le temps de tirer son protégé vers la droite qu’une lance fend l’air, siffle à leurs oreilles et atterrit là où se tenait Bernie, confirmant en moins de temps qu’il faut pour dire shit!! que le jeu n’en est effectivement plus un.

"You were right, boy?!" Le vampire n’en revient pas. Il continue d’enrouler les épaules de Bernie sous son bras, tous les deux accroupis, en jetant des regards nerveux aux quatre coins de l’immense pièce. "The set’s gone mad… fuck!!" L’échange qu’il a eu avec Bugs vient de lui revenir comme une claque. "It happened at these BCB-whatev’ studios too, and at Diagon Alley… I mean not that that but--arr fuck!!", répète-t-il, pestant à quelques centimètres de la toge de Bernie tandis qu’il jette un nouveau regard par-dessus son épaule. "Of course it has to happen to you!" Ça sonne comme un reproche. Reproche qu’il lui souffle en plein pif, la prunelle noire. C’est injuste de lui en vouloir mais il lui en veut quand même, comme si Bernie faisait exprès de se mettre en péril (et par extension, de le mettre en péril lui - vieille carne égoïste que rien n’effraie plus que la mort). Ses patoches l’agrippent un peu partout pour le tourner en direction de la sortie, avant de lui souffler assez bas, puisque les murs ont des oreilles : "go to the door, I'll cover your ass." Like always. "Oh and for fuck’s sake, give me that!!" Il lui retire sa coiffe d’un geste brusque (crime de lèse-majesté…!), débarrassant la tignasse bouclée et le regard de Bernie de l’accessoire encombrant.
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Bernardo Jiménez
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman EmptySam 9 Juil - 20:11
Sans avoir l’air le moins du monde impressionné par la menace que représentait l’entièreté de la pièce, Billy suit nonchalamment Bernie dans ce qu’il pense être la partie la plus sécurisée de la pièce (soit en son milieu, et donc pas assez proche de la sortie). C’est tout aussi nonchalamment que Billy se penche vers lui (Bernie retient son souffle quelques courtes secondes; oh qu’il déteste quand Billy se penche vers lui, là! avec ses ridicules yeux beaucoup trop grands et expressifs grâce auxquels Billy n’aurait vraiment pas besoin de parler la plupart du temps ce qui épargnerait à tous son terrible accent qui donne l’impression qu’il appelle Bernie Bunny, ce qui est bien la dernière chose dont Bernie a besoin, surtout quand Billy se penche ainsi vers lui.)
Bref.

Bernie va pour ouvrir le bec de nouveau mais c’est sans compter l’index inquisiteur de Billy si près de sa bouche qu’il peut observer chaque détail un peu crasseux coincé sous son ongle. "But I— -Nah-huh-huh! I ain't gonna play with you! Mr. Pharaoh’s gonna give back his crown and roll up his robe, 'cause he’s heading home!"
Bernie ne tient plus. Il est d’un naturel bavard, de fait, c’est toujours très frustrant et difficile pour lui de se taire pour laisser parler les autres. Il a appris à se taire un peu plus, et à ronger son frein, depuis qu’il travaille pour Abram Carrow qui, bien qu’il ne soit pas aussi loquace que son assistant, semble aimer s’entendre maugréer dans son affreuse barbe. Bernie se demande s’il est davantage rodé ou si son impatience s’est aggravée à cause de ça, puisqu’en salle de pause, vraiment, on ne l’arrête plus.
L’arrivée de Billy dans sa vie n’avait pas aidé non plus, puisque le vampire était autant, voire davantage bavard que lui et les deux coqs ne se privaient pas pour se chamailler en se mettant au défi d’être celui qui tiendrait le plus longtemps la jambe de l’autre (et, malgré la différence de taille, vous seriez surpris.e du résultat).

Bernie ne tient plus, donc, et cessant enfin de loucher sur le doigt du vampire, en chasse la présence dans son champ de vision d’un revers de main vif, comme on se débarrasserait d’une mouche. Il tape du pied et du sable entre dans sa sandale. "Billy! You don’t understand!"
Et Billy ferait mieux de comprendre vite parce qu’un javelot fonce droit sur eux, sans que Bernie ne le remarque. Bernie lâche un vieux cri lorsqu’il manque de perdre l’équilibre. "You were right, boy?! - Of course I’m right!!!!!" Bernie s’agite sous la poigne de Billy (pour la forme) mais ne s’en défait pas pour autant (il n’a pas assez de force) (mais surtout ne lui dites pas) (il a vraiment pris du muscle depuis qu’il traîne des cadavres on a daily basis, et il ne comprend pas pourquoi il n’est pas plus fort que ce vieux crouton de Billy aux abdos d’acier!!) (also vaguement tenté de se servir de Billy comme bouclier humain, puis il se souvient que les vampires ne sont pas immortels, en tout cas pas ceux qui ne sortent pas du N9 lol).

"It happened at these BCB-whatev’ studios too, and at Diagon Alley… I mean not that that but--arr fuck!! - I know!!! - Of course it has to happen to you! - Fuck you, man! it’s happening to absolutely fucking everyone!!" Vexé comme une racine de mandragore, Bernie se débat de plus bel entre la poigne de son vampire (même si dans l’instant, il est tenté de ne plus en faire son vampire en le droppant, euh je sais pas, dans un dépôt à vampires) (it’s a thing right?) et finit par s’en défaire.  
"Go to the door, I'll cover your ass. Oh and for fuck’s sake, give me that!!" Billy lui retire sa coiffe et, dans un mouvement brusque, Bernie dégaine sa baguette, roulant de sa main libre sa manche trop ample. "You know what? I got this! What are you gonna do anyway? you’re gonna bite the walls with your fangs??"

Et, sans demander son reste, Bernie s’élance vers la porte. L’un des gardes le met en joue et Bernie fait tourner sa baguette pour lui lancer un sort. L’éclair part, mais, bien que la gravure fasse une cible idéale puisqu’elle ne bouge pas très rapidement, elle n’en reste pas moins à même le mur et, de fait, le sortilège ricoche et menace de retomber sur l’un des deux énergumènes. "For fuck sake! I hate this thing!" couine Bernie en fermant instinctivement les yeux.
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Billy Barlow
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman EmptyDim 10 Juil - 16:00
tw: combat, blessure, sang

"You know what? I got this! (le mouvement de manche fouette vite-fait le visage de Billy, accroupi très, très près) What are you gonna do anyway? you’re gonna bite the walls with your fangs??Rude?!" L’indignité du vampire - et le regard qu’il jette à Bernie - aurait tout aussi bien pu précéder un I didn’t raise you like that!, ce à quoi son protégé lui aurait de toute évidence rétorqué that’s because you didn’t raise me; at all, Billy! très salé et très aigu comme à chaque fois que Bernie s’agace du sens commun absurde et décousu de son très humble serviteur (parfois piqué de génie, mais ça ! pour que Bernie l’avoue…!). La grimace outrée continue de gribouiller les traits d’habitude si rieurs de Billy - il y a, dans les grandes noisettes qui lui tiennent lieu d’yeux, une lueur de bouderie, comme si le grand gaillard grisonnant et passé de date qu’il était retombait soudain en enfance ; parce que Bernie a raison, en dehors de ses heures de service, et comme pour tous les autres hounds, la magie de Billy est bridée et par conséquent claquée, autant dire qu’un elfe de maison (Bugs le lui a plus d’une fois prouvé) aurait l’air d’un illustre mage à côté de lui. Billy déteste quand Bernie a raison. Surtout quand c’est pour lui rappeler ce genre de chose. "Fine!! You do your thing, I’ll do mine!" Autant pisser dans un violon. Son protégé a déjà détalé, pressé de se prouver tout un tas de trucs (qu’il est aussi courageux que son père, qu’il est aussi aventureux que son père ; or Bernie n’est pas Rico, et chaque fois que Billy le lui dit il précise que son père n’était pas si courageux et pas si aventureux que ça, mais Bernie décroche toujours avant, si bien que la légende a grossi et qu’elle a échappée à Billy).

Un nouveau mouvement mural, sur la droite cette fois, fait pirouetter le vampire dont les sens sont tous azimuts. Rien d’autre qu’un char tiré par des chevaux de pierre parcourant la frise vers l’arrière de la pièce ; un moment d’inattention pendant lequel Bernie en profite pour jeter son sortilège. La lueur vive fait plisser les paupières de Billy, qui redirige son regard en direction de Bernie, mais c’est le glapissement de son protégé, pris dans les feus de sa propre magie, qui le fait instantanément bouger (la peur - moins que le dépit - entendue dans sa voix aussi clairement qu’une alarme, chatouille salement son instinct de protection ; obligée par la magie du Ba, en déduirons-nous). Le sortilège frôle la silhouette se mouvant à une rapidité folle, sans la toucher, ricoche une nouvelle fois sur le char en fond de salle, et termine dans le sable en un pshhhit cuisant. Ça n’a pas empêché le reste des gravures de s’agiter, d’attaquer ici, et là, et continuer de prendre Bernie pour cible (pour une fois qu’il est le centre de l’attention - Billy s’en serait bien passé, de ce petit moment de gloire !). En arrivant à hauteur de son protégé le vampire n’a pas le temps de l’engueuler (comme une daronne hurle sur son mioche après qu’il a failli se faire ratatiner sur la route, voyez le genre) qu’une seconde tentative d’assassinant menace Bernie en la carrure d’un soldat arraché à sa cloison.

Le titan est si grand et si costaud qu’il leur fait de l’ombre. Son premier geste est évité de justesse quand Billy pousse Bernie face contre mur, mais pas le second qui, au lieu de se planter dans le sorcier, trouve le flanc du vampire qui vient faire barrage à la lame (émoussée ; heureusement, et pas). La brutalité du geste fait grogner Billy qui s’est écrasé contre Bernie, lui-même comprimé contre la paroi (où, d’ailleurs, un autre Pharaon le zieute avec dédain et cela seulement à quelques minuscules centimètres de son visage). Après avoir poussé son long geignement, lui aussi à quelques minuscules centimètres de l’oreille de Bernie, Billy se recompose un semblant de panache en souriant dans le dos de son protégé (sans desserrer les dents et tremblant des jambes). "W--who's biting the wall, now?" Il y a dans sa voix une certaine agressivité molletonnée par son bagou désopilant ; Billy aussi, a des choses à prouver. Qu’il n’est pas encore tout à fait une loque. Qu'il en a fait, des guerres ! Et combattu, des ennemis ! Qu’il est un vampire de plus de deux-cents a-- "ARRR FUCK, MATE!!" Gueulant à en casser les tympans de Bernie, Billy est secoué de spasmes comme le soldat arrache - beaucoup trop lentement - de ses frusques et chairs ensanglantées son épée en pierre. Dans le processus, l’étoffe blanche et élégante de son protégé est éclaboussée de rouge (et, en fait, ça va toujours aussi bien à Bernie, si ce n’est mieux, mais Billy a encore moins le temps d’y penser maintenant qu’avant - les divagations en briefing risquent, plus tard, d’être sacrément longues).

Dans un dernier sursaut de swag, Billy fait volte-face et désarme les mains pierreuses à l’aide d’un petit sortilège rapide (qu’un deuxième année à Poudlard saurait faire - mais sans baguette ? ha !! peu probable !). "I'm keeping this", qu’il feule. Et de récupérer l’épée - bien plus lourde que ce à quoi il s’attendait… et en même temps, logique - pour décapiter d’un coup sec et précis le soldat en pierre. Le bruit cassant et les débris qui en résultent couvrent à peine le "you okay, Bernie (Bunny??)?" adressé par-dessus épaule. Billy se grandit un peu en levant le menton ; mais Billy continue de trembler et passe, sans que Bernie ne le voit, sa main libre sous sa veste de biker pour tenter d'y soigner sa plaie béante.
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Bernardo Jiménez
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman EmptySam 16 Juil - 13:52
tw: blessure, sang

Bernie s’est à moitié roulé en boule, et n’a pas vu où avait exactement fini son sortilège, se contentant de constater qu’au moins, ça n’était pas sur lui qu’il avait fini. Quand il sort la tête d’entre ses bras pliés, il remarque que Billy est de nouveau dans son giron (s’il n’avait pas tant le souffle coupé, il aurait roulé les yeux au ciel, plutôt satisfait de ne pas avoir été celui qui avait fait le premier pas). Mais le vampire n’est pas seul, et désormais, les bas-reliefs semblent vouloir prendre leur indépendance du mur auxquels ils étaient attachés.
Le soldat en pierre les surplombe, et Bernie a ce long regard de haut en bas; mais le bougre est si grand que Bernie n’en est qu’aux cuisses lorsque Billy le pousse brusquement contre le mur. Bernie s’y cogne le front et, les mains pressant le mur pour s’en éloigner le plus vite possible, il a à peine le temps d’y arracher sa joue que Billy lui tombe sur le coin du pif.

"W--who's biting the wall, now?" Cette fois-ci, Bernie a un peu amorti le choc en appuyant ses avant-bras contre le mur, et il a tout le loisir de crisper son regard à celui, mutin, de son vampire. La sueur qui éclate en bulles sur son front lui fait baisser le regard, réalisant que son flanc saigne, épongé par sa propre tunique. "For fuck sake, Billy, now is not the time for silly jokes! De fait, Billy avait la fâcheuse tendance à lui servir ses blagues les plus ringardes dans les moments les plus critiques. Et, quand on avait la guigne comme Bernie, autant dire que Billy avait intérêt à posséder un inépuisable répertoire. You’re hurt!!" Et, pour seule réponse, le vampire hurle de rage en arrachant l’épée puis la tête de la statue, sous le regard médusé de Bernie (lowkey hot, but you know, super duper low…).

Parfois, Bernie oubliait que Billy était une machine à tuer (juste parfois, par pur égoïsme, parce qu’il avait des tas de choses à faire au travail, parce qu’il devait préparer l’anniversaire de sa rencontre avec Isla, et parce qu’Abram Carrow avait décidé qu’ils devaient clôturer cette expérimentation cette semaine précisément (autrement dit, toujours plus de ménage pour Bernie).
Et, tout aussi ponctuellement, Bernie oubliait que Billy avait l’air si cool, quand il lui prodiguait ce genre de petit regard par-dessus l’épaule, les sourcils plissés à cause de la douleur, le sourire crispé, à l’instar de sa main sur sa blessure.
Il faut qu’ils se tirent d’ici.

A cet instant, histoire de ne pas trop penser à Billy, il remarque que le vampire se tient précisément dans l’alignement de la porte. Bernie se propulse du mur pour venir aider Billy, ses mains agrippées à ses épaules. "Billy, hold on, imma get you out of here!" Bernie a l’air sûr de lui, même quand il fait un pas en arrière, comme pour estimer plus exactement l’angle parfait pour semble-t-il jeter un sort à Billy. Et c’est ce qu’il fait, balançant un expelliarmus au museau de Billy, qui le projette contre la porte qu’il fracasse, jusqu’à l’autre bout du couloir, dans la pièce d’en face.
Le brillant de cette idée laisse à désirer, et même Bernie a l’air de le comprendre, à voir comment il détale à sa suite, sifflant des "oh shit, oh shit!!!" Il sort en trombe de la pièce déréglée et se jette dans la cellule en vis-à-vis et, plus exactement, directement sur Billy affalé au sol, complètement sonné.

"I’m sorry! I’m so sorry! I couldn’t aim at them so I thought it was a good idea to just aim at you!! Billy, are you ok???" Il prend son visage entre ses mains tremblantes, tapotant ses joues bleuies par sa barbe grise. Bernie sent le pan de sa tunique humide et jure une fois encore: "Oh fuck, Billy, sorry!! Does it hurt??" La question est stupide mais, hé! Billy lui pardonnera sans doute, à voir comment Bernie est cramponné à lui, à califourchon sur ses jambes en vrac.
Bernie déchire la manche de sa tunique, la roule en boule et la presse contre le côté de Billy: "Here, big boy, hold this!" et, certes avec un peu plus de douceur, mais beaucoup de fébrilité, Bernie marmonne quelques formules de soin basiques, le bout de sa baguette illuminant la plaie encore tiède. Il n’a pas remarqué qu’il a gardé sa main sur celle de Billy, épongeant vaguement, entre deux geignements de douleur, le sang maudit qui s’étalait en une mince flaque sous eux.

"I swear to Merlin, Billy, I don’t know what happened in there! We need to tell someone! Billy, are you ok? Do you… Un instant d’hésitation, tandis que Bernie a l’impression d’entendre son coeur pulser dans ses oreilles, sentant presque le sang bouillonner dans ses veines. Do you need some blood?"
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Billy Barlow
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Occupation : Hound absolument pas zélé ni impliqué de la VB.
Allégeance : A son cul, vous dirait-il volontiers, mais les circonstances ont fait qu'il sert depuis 2003 le gouvernement sorcier.
Particularité : Quart de triton (facilités en magie curative et bonne résistance générale, sans compter le caractère de merde). Vampire depuis 1781. Maître rākau (discipline ancestrale qui lui permet de savoir combattre avec n'importe quelle arme blanche ; couplé à sa magie sans baguette ça fait des étincelles). Maudit par le pacte du Ba en 1979, il a été obligé de protéger Jiménez père, et doit protéger aujourd’hui Jiménez fils.
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman EmptySam 16 Juil - 16:25
tw: billy et son vocabulaire, sang, a bit gorish

"Billy, hold on, imma get you out of here!" Billy voudrait lui rétorquer que non, que c’est bon, qu’il gère, qu’il les gère, que c’est après tout lui, le garde du corps, et que c’est pas des minéraux psychopathiques qui vont l’empêcher de les sortir de là !! Mais Bernie ne lui en laisse pas le temps et lance dans son dos un second sortilège - le faisceau lumineux alerte le vampire qui écarquille les yeux en pensant que le sorcier remet ça. Mais non. Enfin si. Mais non. La baguette vise directement Billy qui se sent quitter le sol comme un vulgaire tas de chiffons ; quand il retrouve de nouveau le sol, ce n’est plus du sable mais un dallage froid et dur, sur lequel il se réveille en poussant des couinements mêlés d’autres grognements hébétés.

Il ne sent pas tout de suite ses côtes fêlées et sa plaie qui s’est rouverte, seulement son énervement digne d’un triton qu’on a balancé à travers décors, porte et corridor. "ARR!! YOU FUCKING KIDDING ME?! I’LL RIP YOUR FUCKING FACE OFF!!" Les postillons hystériques sortent de la bouche du vampire qui se tortille enfin sur lui-même, en se tâtant un peu ci, un peu ça, revenant plus ou moins à lui malgré la commotion et le sortilège de confusion en rigueur dans le FG. Quand Bernie arrive en trombes, Billy plane d’ailleurs encore un peu ; il voit juste une figure éthérée, blanche bien qu’encrassée de rouge, et il se demande s’il n’est pas mort, finalement (maigre consolation mais consolation quand même : au moins, les diables des enfers sont canons). "I’m sorry! I’m so sorry! (Billy reconnaît enfin Bernie) I couldn’t aim at them so I thought it was a good idea to just aim at you!!It was fucking brilliant you fucking lunatic (oui, il le pense, même s’il crache ses mots comme un gros matou feule) — Billy, are you ok???" L’orgueil de Billy lui brûle les lèvres où un sure mate s’étiole. Ses cervicales ne tiennent plus vraiment et sa tête s’abandonne entre les mains de Bernie ; il sent ses forces se retirer à des endroits plus stratégiques que sa filthy mouth. Le régime draconien auquel il se plie depuis quatre ans maintenant le rend aussi mou et inefficace qu’un Corban Yaxley sans crimsonbull (allegedly) (d’ailleurs, ne pas penser au boss et sa carotide, ne pas penser au boss et sa carotide, ne pas penser au--)

"Oh fuck, Billy, sorry!! Does it hurt??" Billy rouvre les yeux. En dehors de son état végétatif, il réalise que le maintien des paumes de Bernie est confortable et que ça le soulage. "I mean… you took me for a fucking bludger… (ses sourcils froncés se détendent) … 't’was trippy", il avoue, la prunelle brillante. Ça lui rappelle ces bastons de tous les diables dans les mers du sud, quand ses gars et lui beuglaient à s’en péter les cordes vocales des jurons de tarés pour couvrir le bruit des canons ; il s’est retrouvé plus d’une fois propulsé par l’une de ces explosions. Et, oui : ça fait mal. Un mal de chien, et on ne s’en relève jamais vraiment intact, on pisse le sang, on a les os déboîtés voire brisés, mais on se sent en vie. Et ça, Billy, ça lui manque, de se sentir en vie. Comme ça manque à Bernie et qu’il plaque toutes ses économies pour passer des heures au FG. "Here, big boy, hold this!" D’un geste machinal, Billy obéit et s’exécute. Il continue de trembler et de sentir ses muscles faiblir. "Man, what would your girlboss say…" Un petit ricanement fait son chemin entre les canines pointues du vampire, qui regarde (un peu en biais et cette fois sans confort) la position qu’a prise Bernie sur lui. Plus la situation est merdique, plus son humour pourri fait des siennes ; on vous avait prévenu. Comme si l'évocation de la Castaigne l'avait soûlé, l’occiput rejoint le dallage du nouveau lieu où ils se trouvent - Billy est incapable de dire ce dont il s’agit, il ne sait même pas si le danger rôde encore (ses sens s’amenuisent à mesure qu’il se vide de son sang, et le poids de la main de Bernie sur la sienne, couplé à celui des fesses de Bernie sur ses cuisses, le déconcentre vraiment).

Les gémissements que lâche de temps en temps sa trachée s'altèrent. Ils sont maintenant ceux d’une bête affamée. "(…) Merlin, Billy, I don’t (…) happened in there! We (…) someone! (…) you ok? Do (…) you need some blood?" Billy lui en veut instantanément d’avoir posé la question. Sa soif, qu’il essayait de réprimer jusqu’alors, a rouvert les yeux en même temps que lui. Et elle fixe Bernie comme un dalleux fixe un buffet à volonté. "Y--yeah… go get…", someone, anyone but you. Une déglutition pénible et bruyante empêche Billy de finir sa phrase. Ils doivent bien avoir des poches de sang, dans cet établissement. Un garde-manger scellé quelque part. Le FG est tenu par des vampires. Secrètement, okay, mais… mais… "You know what…" Billy change. Pas visiblement ; il est toujours le même, ce loser écrabouillé par terre qu’on essaie tant bien que mal de rafistoler. Mais il change ; c’est ce truc, dans ses grands yeux expressifs, qui les envenime et les rend louches. "Just… stay here, stay still…" Sa voix basse ronronne malgré les sifflements de douleur (de faim) qui continuent de poindre entre syllabes. Elle se fait toute douce. Comme une berceuse. La main libre de Billy remonte le long du bras de Bernie. Ça pourrait être une caresse…

Une caresse qui se termine brutalement, au moment où la paume de Billy baisse la tête de Bernie en le tirant par la nuque. "It’s okay Bernie…!! Don’t you worry!" L’exclamation rocailleuse et agressive se mêle aux mouvements de débat. Il sent Bernie être partout sur lui, pressé sur ses frusques, parfois même chair contre chair, baguette contre plaie ; et une force nouvelle, quasi sexuelle, file dans ses muscles jusqu’ici atones pour maintenir la proie--Bernie, dans sa prise ferme. Ses crocs luisent contre la carotide du sorcier - depuis quand n’avait-il pas graillé du sorcier… trop longtemps… trop longtemps… - et, soudain, un sortilège informulé tranche la chair pour qu’en sorte par filets rouges (et probablement trop abondants) la nourriture de son buffet.
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Bernardo Jiménez
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman EmptySam 16 Juil - 17:50
tw: sang, langage grossier

Trop souvent, Bernie oublie que Billy est une machine à tuer. Oh, il passe devant les campagnes de sensibilisation aux hybrides tous les jours, mais à force, il ne les voyait plus. Depuis le temps, les affiches avaient eu tendance à être recouvertes par d’autres publicités. En revanche, sur sa boule de cristal, dès qu’il voulait regarder un épisode d’Elementary, il ronchonnait quand il ne pouvait pas passer l’avertissement en début d’épisodes, sur le fait que "les hybrides sont dangereux, ne reproduisez pas ça chez vous!" (il ne savait pas exactement ce que le ça désignait, mais bref, c’était toujours chiant, parce que diffuser ce message en début d’épisodes signifiait qu’on allait voir des hybrides à un moment ou à un autre et donc (promis, ça mène quelque part) le personnage de l’Hippogriffe, qui représentait la VB dans la série).
Comme spoiler alert, on a vu mieux.

Toujours est-il que, malgré ses déconvenues, Bernie oublie que Billy est une bête féroce assoiffée de sang (ne reproduisez pas ça chez vous!!!). Tout comme les affiches devant lesquelles il passait tous les jours, Bernie passait tout son temps libre dans les pattes de Billy, ou plus souvent, avec Billy dans ses pattes. A force, il le pensait tour à tour comme un vieux schnock ringard, comme un daron poule, comme une insupportable boule d’énergie à la langue tellement pendue qu’elle léchait ses bottes de motard (alors qu’il n’avait même pas de moto!!!), comme un stupide silver fox qui sourit beaucoup trop et à trop de gens!!!! Tout autant de rôles que y’aurait même plus besoin d’aller au Faceless Grindilow.

Aussi, si Bernie lui propose du sang, il le fait comme on demanderait à Buck s’il veut un petit remontant (appuyé d’un clin d’œil) (il avait déjà vu Mite faire, et ça lui avait penser à une discussion de saloon). Il ne réfléchit pas vraiment à ce que la réponse positive du vampire allait pouvoir engendrer comme catastrophe. Après tout, même si Billy était une bête féroce, il ne ferait jamais de mal à Bernie, right? C’était stipulé dans son contrat maudit, là, or whatever.

"Y--yeah… go get… D’ores et déjà, Bernie grimace, parce qu’il n’a aucune idée d’où il pourrait trouver du sang à cette heure, et lowkey flemme de se rendre jusqu’au Ministère pour en demander une poche (il avait fait ça, une fois, et du fait qu’il n’appartenait pas à la VB, il avait dû remplir un nombre incalculables de formulaires) ("c’est moi ou vous avez plus de formulaires que de poches de sang??"). "You know what… Bernie plisse les yeux. Il voit Billy changer; ses yeux qui cessent de papillonner à cause de la douleur, qui se verrouillent sur lui, et plus précisément, sur un point entre son épaule et son oreille.

Oh no.
Il ne va quand même pas faire ce que Bernie pense qu’il croit être en train de faire????
"Just… stay here, stay still… - Eeeeeh, Billy?"
Bernie a un flash (vraiment pile le bon moment pour en avoir un, ugh): il à l’école primaire. La maîtresse a organisé une sortie à la ferme. Ça excite certains mômes, ça en ennuie d’autres. Bernie ne se rappelle plus dans quelle catégorie son eight-years-old self se situait. Tout ce dont il se souvient en cet instant précis, c’est quand un vieux monsieur (sûrement le père de la fermière, ou son grand-oncle, for all i care) était resté quelques minutes à le caresser pensivement. Puis, soudain, peu soucieux de la présence des petits, il avait empoigné le lapin par les oreilles et lui avait tordu le cou dans un craquement qui résonne encore dans la tête de Bernie.

A moins que le bruit qu’il entende soit les articulations de Billy qui se tendent dans son cou, le tirant à lui, comme quand une grand-tante (décidément!!) insistait pour coller un baiser qui puait le patchouli. "It’s okay Bernie…!! Don’t you worry! - Wait, Billy, I don’t—" En d’autres occasions, Bernie n’aurait pas fait de manières, le pressant plutôt d’un I do (oups!). Sauf que Billy montre beaucoup trop de dents (et pas assez d’autres choses hihi). Fébrile, Bernie force pour se tenir à distance, les mains pressées contre les clavicules de Billy, ses pattes s’agitant dans tous les sens pour essayer de se redresser.
Soudain, il lâche prise lorsqu’il sent un trait froid lui piquer la gorge. Lorsqu’il voit les premières gouttes de sang éclater sur le visage de Billy, il pousse un hurlement et, d’un réflexe, balance un nouvel expelliarmus à la tronche de Billy. Comme le vampire est coincé sous lui, le sortilège a pour effet de le propulser lui en arrière.

Bernie écrase sa main libre contre sa gorge incisée (en palpant, la plaie est petite, mais le vampire a bien visé). "For fuck sake, Billy, what the fuck!!! You fucker, stay away from me!!!" Toujours assis par terre, Bernie se carapate à reculons jusqu’au mur le plus proche (qu’il croyait être la sortie, mais lui, il a mal visé). Sa baguette tendue, tremble en direction du vampire. "Don’t fucking move!!!" Et, tout aussi secoué de spasmes terrifiés, Bernie retourne la baguette dans sa direction, essayant de viser sa plaie pour la soigner, l’instrument roulant entre ses doigts trempés. "What the f— what the fuck is wrong with—" pleurniche-t-il en s’interrompant, en réalisant que, si ça se trouve, parler ne faisait qu’aggraver les dégâts.
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Billy Barlow
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman EmptySam 16 Juil - 20:09
tw: sang

Quand les gouttes de sang atteignent les lèvres de Billy, puis la langue de Billy, et le palais de Billy, ses pupilles se dilatent et son souffle grossit. Il oublie qu’il tient Bernie prisonnier contre lui et que les mouvements qu’il sent sous lui sont ses bras qui se débattent. Ne lui importe plus que le goût savoureux dont ses babines se repaissent, l’odeur enivrante dont ses narines s’imprègnent (le corps vivant qu’il maintient contre lui si férocement qu’il pourrait le briser). Sa Soif n’avait pas été aussi virulente depuis des années, depuis cet accident avec Rico dans un ravin de la Vallée de Kangra ; mais il avait suffi d’un petit bus de village passant par là pour, disons, requinquer le vampire (Rico, piètre humain avant d’être sorcier, avait dû être soigné par les mains sanguinolentes de Billy une fois le festin avalé). Les choses étaient si simples, à l’époque. Il n’était pas affamé et réduit à l’état larvaire comme il l’est aujourd’hui. Il n’était pas contraint par un glyphe magique diminuant ses pouvoirs ; une blessure au flanc comme celle que Bernie râpe avec ses paumes nerveuses aurait cicatrisé à vue d’œil sans l’affaiblir. La gorge de Bernie, la veine de Bernie, le sang de Bernie ne l’auraient pas à ce point obsédé. En tout cas pas comme ça…: comme un monstre assoiffé bave sur sa proie. D’aucuns diraient que les choses sont peut-être moins simples maintenant pour Billy Barlow, mais que c’est pas plus mal, étant donné ce dont il était capable - et est encore capable... Mais c’est parce qu’ils ne comprendraient pas : que Billy ne veut pas faire de mal à Bernie. C’est là que les choses se corsent façon couille dans le potage (et hélas pas ailleurs). Comment protéger Bernie si la terre entière (as in, le gouvernement sorcier, britannique s’il-vous-plaît) s’efforce de le ramener à un état primitif qu’il pensait avoir abandonné des siècles auparavant…?!

Le souffle du sortilège l’arrache à sa consommation. Billy est expulsé plusieurs mètres plus loin, comme si un poing invisible l’avait tiré par le col à une vitesse accélérée. Il reprend ses esprits en poussant de nouveaux geignements, tant de douleur que de frustration, avant de passer une main fébrile dans sa barbe pour récupérer les gouttes d’hémoglobine restantes. Ses doigts sont suçotés rapidement et un soupir traverse ses narines. Il se redresse alors, non sans peine, tandis que Bernie s’égosille. "For fuck sake, Billy, what the fuck!!!" Billy ne prend conscience du problème qu’en voyant la terreur tirer les traits de Bernie. Il fait mine de vouloir se lever. "You fucker, stay away from me!!!Bernie! I--I’m sorry, shit, I didn't mean to scare you boy, I didn't touch your wound, I swear, it’s okay I--" Après être resté sur ses genoux (l’injonction de Bernie l’a brièvement statufié, bien plus solidement qu’un quelconque sortilège aurait pu le faire) Billy se relève enfin, une main sur sa blessure et l’autre en avant, comme pour calmer son pauvre protégé ratatiné dans son coin. "Don’t fucking move!!!" C’est la première fois que Bernie lève sa baguette contre lui. C’est assez douloureux (il oublie sa plaie), mais le plus douloureux reste ce timbre de voix, où la colère, le dégoût et la peur s’allient ensemble pour éclater contre la gueule de Billy. Il tique et recule. Des grimaces pareilles vomissant des menaces du genre, il en a vu et entendu toute sa vie ; du plus loin qu’il puisse se souvenir, il n’a toujours été qu’un marginal, jamais assez triton, jamais assez blanc, jamais assez sorcier, jamais assez vampire, jamais assez. Il ne pensait pas qu’un jour l’une des rares personnes (la seule personne…?) lui faisant oublier cette marginalité serait aussi celle qui la lui rappellerait aussi simplement qu’en levant son bras.

"What the f— what the fuck is wrong with—" Billy s’est renfrogné. Il regarde Bernie se soigner sans plus rien dire (même s’il a les mains moites de le voir galérer et paniquer en même temps). Sans briser l’ordre qui lui a été donné (parce qu’il ne sait pas ce que Bernie pourrait lui faire - ce qui, en un sens, est ironique) il penche la tête vers sa propre plaie et s’efforce de la refermer du mieux qu’il peut à l’aide de sa paume et de la magie qui y ronfle (c’est le mot). Le soin prodigué plus tôt par Bernie a arrêté le gros de l’hémorragie ; Billy parvient à cicatriser sommairement le tout. "Can I come closer now, or you’re going to fly me into another fucking room?" L’agacement est palpable, tout autant que Billy est concerné par l’état émotionnel de son protégé. Il jette d’ailleurs un regard circulaire à la pièce, comme pour scanner la zone et vérifier qu’ils sont bien seuls ; mais l’est-on jamais vraiment, au Faceless Grindylow ? De surcroît un jour où la magie déconne sévère ? Heureusement que la porte de la salle 87 s’est refermée derrière eux d’ailleurs, enough with that shit. "Please, Bernie, let me help you…" Ses godasses se sont dévissées du sol. Il avance un pas après l’autre. "I get it, you're upset. But it was an accident, y’know, I--I can control myself now… okay?" Pourtant, l’odeur du sang de Bernie revient dans ses narines et Billy sent sa Soif s’agiter à nouveau. Fuck, fuck, fuck. "Let me heal it, please…" Let me close it….. or suck it (NO!! Fuck, no!!).
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MessageSujet: Re: (belly#1) enter sandman   (belly#1) enter sandman EmptyMar 26 Juil - 0:22
Normalement, Bernie ne remarque jamais quand Billy lui obéit. Evidemment, c’est bien plus amusant de relever quand il ne lui obéit pas, et Merlin seul sait que c’était là l’une des activités favorites de Billy. Aussi, quand le vampire s’arrêtait lorsque Bernie lui demandait de s’arrêter, quand Billy lui tenait la porte sans qu’il ait à demander quoi que ce soit, les bras encombrés de parchemins poussiéreux (et sans doute maudits), Bernie le remerciait bien entendu (il avait été bien élevé), mais il ne s’attardait pas davantage dessus. Sans doute que pour lui, contrairement à la majorité du Ministère, Billy, avant d’être un vampire, un pirate et un fervent collectionneur de chemises affreuses, était un homme charmant, prêt à tout pour ravir son public, fut-il essentiellement constitué de lui, Bernie background character Jiménez.
Aussi, en plus de lui reconnaître ainsi une humanité que le gouvernement s’était fait un plaisir de dépecer petit à petit, Bernie se réjouissait secrètement de le rendre toujours un peu plus frustré, quand son aîné cherchait ses faveurs et qu’il prenait un malin plaisir à les lui ôter du bec.

Or, cette fois-ci, Bernie remarque que Billy lui a obéi. Une part de lui, la plus instinctive, est rassurée que le vampire reste à distance et parvienne donc à contrôler sa soif. Une autre part, en revanche, est un peu vexé qu’il ne lui désobéisse pas pour se jeter à ses pieds; une petite part de lui, minuscule et dramatique.
Bernie ne se concentre plus tellement sur sa magie pour se soigner. Il zyeute Billy qui s’occupe de ses propres blessures, autrement plus critiques, jouissant d’une vigueur nouvelle et sans doute éphémère due à… Bernie plisse des yeux en voyant les restes de sang aux coins de sa bouche.

"Can I come closer now, or you’re going to fly me into another fucking room?" La voix de Billy est tranchante, sifflante entre ses dents trop longues. Naturellement, Bernie joue à celui qui sera le plus entêté et ne répond rien, allant même jusqu’à détourner son regard, ses lunettes de traviole un peu recouvertes de buée.
"Please, Bernie, let me help you…" Ah! voilà qu’il commençait à le supplier. Bernie a un coup d’œil sur le côté, le sourcil haussé, lui signifiant clairement qu’il pouvait éventuellement commencer à songer à possiblement le laisser s’approcher (ce que Billy est déjà en train de faire de surcroît; now, we’re talking!).

A mesure que Bernie le laisse se rapprocher (plutôt mourir décapité par des fresques murales que de le lui autoriser à haute voix), il se redresse à son tour sur ses pieds, le dos inlassablement collé au mur (à ce stade, la sueur froide a dû faire fusionner cloison et habit). "I get it, you're upset. But it was an accident, y’know, I--I can control myself now… okay? Bernie souffle du nez. - Duh! Because you sipped my blood like a fucking piña colada! - Let me heal it, please… Un bon moyen de prouver sa dévotion bonne foi. - Alright! fine! but don’t you dare putting your stupid fangs nowhere near my stupid carotid!!"

Se faisant, Bernie défait un peu un pan de sa tunique détrempée en attendant qu’il se mette à l’ouvrage. Il reste un temps silencieux, sans parvenir à arrêter de penser à ce qu’il venait de se passer.
Bernie a toujours peur qu’un jour, Billy pète un plomb en présence de quelqu’un d’autre et que ça le mette en danger. Bernie a peur que Billy se fasse arrêter et déporter dans les boyaux sordides du N9; il est peut-être résigné, mais il n’est pas dupe, et il a eu vent de ce qu’il se passe derrière la porte voisine, au service d’expérimentation sur les hybrides. Et il est terrifié que ça puisse arriver à Billy.
Il faisait déjà des crises d’angoisse chaque mois, quand Billy devait faire son entretien mensuel au service de régulation, priant Merlin et tous ses chevaliers qu’il ne se mette pas à raconter de conneries qui pourraient le foutre dans la sauce. Par quel que miracle que ce soit, ça n’était pas encore arriver, repoussant d’un mois la sentence, et Bernie de continuer à prendre ses potions pour s’endormir la nuit.
"I’d like to think you’ll never hurt me, Billy… explique-t-il en détournant les yeux, parce que c’est une conversation importante et que Billy le regarde, il le sait (ce qu’il ne sait pas en revanche, ou a plutôt tendance à oublier, c’est que Billy n’a pas besoin de contact visuel, quand il pouvait sentir la cadence de son délicieux palpitant, sa température corporelle et probablement ce qu’il avait pris au petit-déjeuner trois semaines plus tôt). Nerveux, Bernie s’est mis à triturer son annulaire, sur lequel se sont imprimés magiquement les mêmes cercles tatoués sur le bras de Billy. But I’m really afraid one day, you won’t be able to control yourself with someone else… I mean, your deal with my father fucks you up if something happens to me… but what should I do, if something happens to you?"
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