"Tu vas aller au Ministère dans cette tenue? - Bah quoi? Il a quoi mon jogging Wizadidas? La collègue de Remy te dévisage de par-dessus ses petites lunettes en demi-lunes. - Je ne sais pas, mets au moins une cravate!"
C’est donc équipé d’une cravate (machinalement passée autour de son cou et fourrée sous sa veste de survêtement Wizadidas) et d’instructions écoutées que d’une oreille que Dee se rend au Ministère. Il n’y est pas allé très souvent, et n’avait généralement jamais dépassé le hall d’accueil. Et, de plus, il ne sait même pas exactement ce qu’il est censé aller chercher; il faut dire que ça n’était pas Remy mais bien sa collègue qui l’avait chargé de cette mission, bien que la tête couronnée des Travellers aient expliqué en long, en large et en travers que Dee était son assistant, et pas la bonniche de tout le département. Thanks, aintin.

Dans la liste à rallonge des infos incertaines, Dee n’avait toujours pas compris si les étages du Ministère étaient inversés, et si aller au niveau 9 revenait à remonter à la surface ou à s’enterrer toujours plus profondément sous terre. Il se dit alors qu’il a le temps, contrairement au reste des employé.e.s trottant dans tous les sens autour de lui et, glissant comme un serpent entre les langues-de-plomb, il s’engouffre dans un ascenseur, escorté d’une multitude de notes de service (dont certaines piquent dangereusement du nez), et appuie sur tous les boutons de l’ascenseur.

C’est pile à ce moment qu’une vague de sorcier.e.s se décident à se diriger vers son ascenseur, et Dee déglutit. "Oh? Bonjour. - Yo. Ses yeux d’eau se plantent brusquement dans ceux de sa comparse outre-tymbiste. Dee est légèrement mal à l’aise, il se souvient un peu trop clairement avoir ri (enfin, façon de parler, hein, vu qu’il ne sait pas rire) au nez de la jeune femme, quand elle avait été la première à le mettre sur la voie du Sidh. "Tu vas à quel étage? - Euh, un peu t—" Sa réponse douteuse est noyée dans le brouhaha et l’élan d’une nouvelle personne s’engouffrant dans la cabine.

Heureusement, ils finissent par n’être que trois, puisqu’une sorcière à l’air important (il le devine à la hauteur de son couvre-chef), barre la route au reste de la foule.
"Miss Kaya. - Miss Beckett. - ...euh mister Ward?" hasarde-t-il, semble-t-il pour détendre l’atmosphère coincé du cul. "Jeune homme, très beau survêtement. J'aime beaucoup la couleur. Et bim, prends ça, collègue de Remy!! Dee lève un peu le coude, pour faire miroiter les bandes blanches aux reflets de pétrole sous l’horrible lumière de l’ascenseur. - Merci, c’est le modèle de l’année dernière," répond-il, ronflant de fierté. Il va pour lui recommander de s’en acheter un aussi, ça rendrait sûrement mieux que son uniforme bizarre... Mais fort heureusement pour la suite des événements, il se ravise.

A la place, il sort nonchalamment sa boule de cristal et était en train d’envoyer une flopée de textos gênants à Fiona lorsque l’ascenseur s’arrête d’un coup. "Voilà, ça, c'est encore de votre faute ! - Pardon?" Bien que l’accusation lui fasse hausser les sourcils de par sa bêtise, Dee reste muet pour le moment, se demandant si, pour le coup, ça n’était pas de sa faute à lui pour avoir touché à tous les boutons. "Et de mon temps, les ascenseurs étaient beaucoup mieux entretenus! - Ça va être long..." Dee se penche un peu vers Berxwedan: "Tu crois, ça existait, les ascenseurs, à son époque?" chuchote-t-il, histoire de lui remonter le moral.

L’ultra-tombeuse essaye ensuite d’appeler la maintenance, en vain, à croire que ce bouton était là pour faire joli... Dee se balance d’un pied sur l’autre, tapotant sur sa boule de cristal. "Et y’a pas de réseau non plus..." constate-t-il, ennuyé que Fio ne puisse pas lire sa dernière blague sur les sombrals. Il s’appuie contre le mur de la cabine, observe les deux femmes se fusiller du coin de l’œil. "Et euh du coup, miss Kaya, si c’est genre ta faute, et que t’es pas du service de maintenance, il se passe quoi ici, exactement? Il lève l’index qui brasse l’air compressé de la cabine. Nan parce que, je sais pas pour vous, mais y’a genre quelque chose qu’est mort ici..."
L’empreinte était faible, du fait que Dee n’y prête pas beaucoup attention, et son don étant lui-même encombré par le fantôme de son petit frère qui ne le quittait plus. Aussi, il ne pouvait pas encore entendre les murmures de l’elfe de maison du service de la maintenance qui avait péri sous l’Impardonnable d’un Mangemort échaudé, quelques mois plus tard (si, si, c’est vraiment arrivé, Rodolphus, celle-ci est pour toi).

Malgré la remarque de boomer de Frida sur les jeunes et leur addiction aux réseaux sociaux, Dee ne lâche pas sa boule de cristal, continuant de pianoter dessus et de streamer (pas tant en live que ça à cause de l’absence de réseau) (autant dire que quand ça allait revenir, Fio et Connor allaient se faire bombarder de messages dans leur chat commun) les commentaires horripilants de ringardise de la juge qui lui tenait compagnie.
"On a des problèmes de flux de magie en ce moment …" Dee hoche du chef, bien que ça ne lui éclaire pas du tout sa lanterne.

Pour la suite, ça ne rate pas, elle mord à l’hameçon de sa dernière remarque, bien que Dee l’aurait pensé plus inquiète que simplement interloquée par la nouvelle. Bah, à bosser au Ministère, elle devait côtoyer son lot de tortures et de formulaires non remplis. Berxwedan le rattrape et détaille comme elle peut l’étrange comptine qui miaule dans leurs oreilles un peu trop connectées à l’au-delà (c’est ça, d’être jeune et branché mdrr). "Il … chante une chanson. Dee plisse un peu les yeux, comme s’il se concentrait sur une vieille radio pour en capter une onde particulièrement discrète, prise entre deux stations de grésillement. Il met un peu plus de temps à visualiser l’elfe qui remue aux côtés de Frida. Pendant un très court instant, il se dit qu’il devrait l’avertir, mais se ravise, profitant du fait qu’elle ne puisse pas le voir, elle (sauf si elle était outre-tymbiste aussi, auquel cas, il se ferait une joie d’improviser une blague du genre "trois outre-tymbistes entrent dans un ascenseur…"). "Putain…" se contente de commenter Dee, tandis que Berxwedan décortique les paroles du chant funèbre.

Le jeune homme pose sa main sur l’avant-bras de sa comparse, comme pour l’interrompre, ou alors, à voir comment il vacille lentement, pour se tenir en équilibre. Son visage jusque là impassible se froisse légèrement, comme s’il marchait sur un tapis de Lego. "Il est— il est en souffrance…" Bon, c’est sûr que l’elfe a pas l’air ravi d’avoir dead dans un ascenseur dans l’exercice de ses fonctions, mais de là à dire qu’il souffre; sa mort semble plutôt avoir été rapide, à voir le flash vert qui luit dans les yeux de Dee, dont le don un peu brinquebalant avait tendance à lui retransposer les conditions de la mort, quand elles ne se stigmatisaient pas sur son propre corps.

Dee se tait quelques instants, se penchant un peu sur le côté, comme s’il tendait l’oreille. Puis, d’un regard qui se veut inquiet qui se veut pas inquiet, il observe Frida. "Miss Beckett, il se souvient de son nom. Vous bossez au tribunal, c’est ça?" Il se souvient de l’uniforme un peu stupide que portait le juge que Remy avait interviewé le mois précédent (peut-être même qu’il s’agissait de Frida mais il ne s’en souvient pas de ça). Sa respiration est lente, contrôlée, comme s’il cachait un début de panique au bout de ses doigts qu’il frotte contre un pan de son jogging. Son autre main est toujours posée sur le bras de Berxwedan. Il se frotte la tempe, à la manière d’un mauvais medium. "Est-ce que… est-ce qu’un certain Mr Wooberg? Woodberg? ça vous dit un truc?" feignant étendre sa question à Berxwedan, il lui jette un coup d’œil: en vérité, il cherchait à savoir si elle avait compris la petite farce qu’il comptait jouer à Frida. "Ou Wooby… c’est comme ça que sa femme l’appelait… quand elle était encore en vie? Un procès! il a participé au procès de son meurtrier mais… il est décédé entre temps?"

Dee continue son petit numéro, faisant semblant de rassembler difficilement les éléments que le fantôme était censé lui filer au compte-goutte, et à grands renforts de maux de tête, à voir comment il fait la grimace. Il a lâché le bras de Berxwedan, l’invitant ainsi à en remettre une couche si elle le souhaitait, et s’adosse lourdement au mur de l’ascenseur. "Le verdict… c’est à cause du verdict qu’il est mort? Ou qu’il est encore là? Souvenez-vous, miss Beckett, qui a rendu justice ce jour-là??" Dee a peint une expression inquiète sur son visage, et ses yeux bleus, tirant facilement sur le larmoyant, fixe la haut-juge, en quête de réponses…

"Je pencherai pour Fitzroy. - Monsieur Otto...? Ahhhh...!" Dee n’a bien évidemment aucune idée de qui elles parlent. Il masque sa confusion en continuant de jouer la comédie, affalé comme si des milliers de fantômes et de malédictions lui pesaient sur le lumbago.

"Vous ne devriez pas prendre les choses tant à cœur, les victimes le sont rarement jusqu'au bout..." Cette fois-ci, c’est une grimace de dégoût qu’il retient, ravale de travers dans sa gorge nouée, un sentiment de colère comme un courant d’air qui lui entortille les entrailles. Il se doute que ses parents avaient eu un procès expéditif, s’ils y avaient seulement eu droit, et que cette femme faisait partie du système, et donc, du problème.
Raison de plus pour ne pas lâcher l’affaire et de mener cette petite blague morbide toujours un peu plus loin.
Et, si Berxwedan ne partage pas forcément les mêmes griefs vis à vis de la juge, ça ne l’empêche pas de jouer le jeu avec brio. "Mais ce sont les esprits des innocents et innocentes qui s'accrochent le plus au monde des vivants.. les affaires qu'ils n'ont pas pu terminer les retiennent. - Bon, Berxwedan. - Oui? - Réessayez d'appeler. Vous vous y connaissez beaucoup mieux en ascenseur que moi."  

Dee qui était en train d’observer Wooby danser (heureusement qu’il ne peut physiquement pas rire, parce que dans le cas contraire, il aurait eu grand mal à résister), tourne son regard fantomatique vers Berxwedan en espérant qu’elle refuserait: "J'aimerai bien mais c'est que..." La jeune femme glisse son regard dans le sien comme une poignée de mains complices, un clignement d’yeux de Dee lui indique qu’elle gère grave. "Il m'empêche d'accéder au bouton..." Wooby continue de twerker désespérément, comme si danser pouvait avoir une chance de le ramener à la vie (ou alors il faisait du gringue à la juge, mais c’était vraiment pas de chance qu’elle soit la seule à ne pas le voir).

"Je ne peux pas lui passer au travers ça porte malheur. - Ouh la! ouais, nan, faut surtout pas faire ça!" que renchérit Dee en amorçant un mouvement vers elle pour retenir son bras si elle s’approchait davantage. - L'ascenseur risquerait de tomber et .. je ne vous fais pas un dessin de ce qu'il adviendrait de nous... Dee écrase son poing dans la paume ouverte de son autre main, dans un bruit d’éclaboussure. Qu'est-ce qu'on fait? C'est une situation délicate.."

A ce stade, c’est une compétition entre Berxwedan et Dee pour savoir qui ira le plus loin. Et ça tombe bien, parce qu’il y a une chose que Dee aime plus que euh les trucs qu’il aime beaucoup genre les sandwiches et Wizadidas, c’est les défis, surtout lorsqu’ils ne nécessitent pas un nombre infini de neurones. Il se redresse, comme si sa funèbre fièvre était passée. Il tend le bras en travers de la distance qui sépare Frida du panneau de contrôle. "Vous approchez pas, madame la juge."

Pile à ce moment-là, la lumière vacille et les trois sorciers se retrouvent dans le noir pendant quelques secondes où la lumière clignote lugubrement.
Dee profite de ce phénomène (qui ne devaient pas paraître si incroyable que ça pour les deux employées du Ministère) pour faire semblant de se mettre à trembler de plus bel, s’effondrant de nouveau contre l’un des murs de l’ascenseur, mais cette fois-ci, comme si on l’y avait projeté. "Oh non!! Il essaye de—" Son bras tremblant se met à se rapprocher dangereusement du panel de contrôle, comme si une force invisible l’y forçait. "Il essaye de nous porter le mauvais œil!! J’arrive pas à— m’arrêter!!" Et sa main, dont les doigts sont exagérément recroquevillés comme des griffes, bien que les ongles soient rongés jusqu’au sang, s’abat avec drame sur tous les boutons de l’ascenseur qui se met à trembler.
Dee n’avait, bien entendu, aucune idée de si son petit tour allait provoquer quoi que ce soit d’autre qu’une frayeur chez la dame en juge.
Mais il faut croire qu’aujourd’hui, les murs du Ministère sont d’humeur aussi joueuse qu’un magico-scientifique fou. Aussi, quelques secondes après que Dee ait appuyé sur absolument tous les boutons, la cage se met en branle. "Esprit, as-tu euh décidé de nous aider ou—" Un claquement mécanique, suivi d’un long grincement, alors que l’ascenseur prend de plus en plus de vitesse, à ceci près que, bien qu’ils aient l’impression de remonter les étages à vitesse grand V, les trois énergumènes se voient aussi saisi du vertige de s’ils les dévalaient en même temps.

Dans un hurlement qui mettrait à mal sa voix muée depuis quelques années, Dee s’est ratatiné dans un coin, agrippé à sa boule de cristal inutile, enregistrant sûrement un dernier message pour Fiona.

Les ordres étaient donnés et il serait bien qu'ils soient également exécutés. Ce n'était pas comme si Frida était le Magenmagot fait sorcière, right ? Alors les protestations de Miss Kaya reçurent en échange un regard outré ainsi qu'un claquement de langue réprobateur qui voulait dire - en langage beckettien - "finalement je vous présenterez peut-être pas à un de mes petits fils". Un ectoplasme, soit de l'air, qui empêchait d'accéder à un bouton, bah voyons. "Qu'est-ce que c'est que ces âneries ?" La vieille perdait presque patiente (et elle aurait perdu beaucoup plus en voyant l'elfe twerker sous son nez, cela aurait même étoffé ce rp de trois paragraphes de description teintée de dégoût d'à quel point le déhanché de la créature était douteux). "Je ne peux pas lui passer au travers ça porte malheur. Ah bon ? - Ouh la! ouais, nan, faut surtout pas faire ça!"  Ah. Bon. Si les deux le disaient... Mais y avait-il réellement un esprit ? Frida avait gardé suffisamment d'enfants (enfin l'elfe de Frida avait gardé les enfants) pour connaître ce genre de tour (mais il fallait reconnaître que le petit Diarmuid était très convainquant dans sa théâtralité). - L'ascenseur risquerait de tomber et .. je ne vous fais pas un dessin de ce qu'il adviendrait de nous... La vieille sursauta presque au moment de l'impact entre le poing et la paume du sorcier. Qu'est-ce qu'on fait? C'est une situation délicate.."

Frida, dans le fond, ne croyait que ce qu'elle voyait alors savait exactement ce qu'elle devait faire dans cette situation délicate : appuyer sur le bouton.  Ou plutôt faire en sorte que l'un des voyants le fasse. Elle était - après tout - trop vieille pour mourir à cause d'une stupide malédiction ectoplasmique. Elle fit quand même mine d'avancer vers le panneau de commande mais un bras couvert de tissu peau de pèche l'en empêcha. Non, vraiment, très beau survêtement, très élégant. "Vous approchez pas, madame la juge." Elle était sur le point de lui sortir un long discours ennuyeux sur les jeunes qui osaient donner des ordres à leurs aînés puis que la rigolade ça allait deux minutes quand les lumières s'éteignirent avant de se rallumer aussi sec. Yeark. Elle se surprit à invoquer Elie pour qu'il la sorte de là (mais son frère ne répondait jamais à ses appels télépathiques, le con) et était maintenant un peu plus encline à penser qu'il y avait bien des fantômes. A cause du N9, évidemment. Et ce depuis le début, que c'était les fantômes qui faisaient déconner la magie car il était connu que les morts n'avaient rien de plus productifs à faire qu'emmerder le monde (comme les employés du N9 qui étaient d'ailleurs tous particulièrement lugubres).

Le regard bleu vitreux (la cataracte) de Frida revint se poser sur Dee qui s'était mis à trembler de nouveau. Face à ce spectacle particulier, la vieille ne put qu'émettre un diagnostique (plus pour montrer qu'elle savait deux-trois choses même en médicomagie que par réelle sollicitude). "Epilepsie ?" fit-elle à l'adresse de Berxwedan, gardant dans un coin de son cerveau une réponse plus plausible encore : possession démoniaque. "Oh non!! Il essaye de— - Arrêtez jeune homme, on est pas au Pandora's circus ici !" (Très piètre cirque d'ailleurs, bourré d'hybrides en fuite, que l'ASAP fasse quelque chose). "Il essaye de nous porter le mauvais œil!! J’arrive pas à— m’arrêter!!" Contrairement à l'ascenseur qui allait faire tous les étages s'il redémarrait un jour (mais non, il s'était juste mis à trembler à son tour).

Une des mains de Frida s'agrippa à la barre en bois (faite exactement pour sa catégorie d'âge) de l'ascenseur avec une force insoupçonnée et elle avait eu du flair vu que l'ascenseur bougeait enfin. "Esprit, as-tu euh décidé de nous aider ou— AAAAAAAH !" Ils descendaient ? Ils montaient ? Ils mourraient ??? La juge n'en savait trop rien, occupée à hurler de terreur maudire l'ascenseur, les fantômes, le N9 et les bugs de magie. Elle n'avait jamais aimé les sensations fortes et avait, pour ainsi dire, les dents du fond qui baignaient option mal au cœur. La cage s'arrêta d'un coup sec et Frida se sentit partir en arrière, se cognant la tête contre le miroir. Enfin elle devinait que c'était le miroir parce que c'était froid. Il n'y avait plus aucune lumière et les seules choses que Frida percevait (et pas très bien) étaient les respirations des autres occupants. "Croyez bien que je vais faire remonter ça. C'est inadmissible ! Je... YII !" Elle avait senti comme un courant d'air sur sa droite. "Il y a vraiment un fantôme ??" Maintenant, les histoires que sa petite-fille Bree lui avaient raconté ne lui semblaient plus si irréalistes que ça.